Stanislas - PCSI Concours Blanc de PHYSIQUE N◦ 2 - 12/05/15 - durée 4H Corrigé Stanislas - PCSI Concours Blanc de PHYSIQUE N◦ 2 - 12/05/15 - durée

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MÉCANIQUE - THERMODYNAMIQUE

I. Etude d’un moteur à injection (d’après EIA ATS/TSI 2001) Ainsi, les isochores et les isobares apparaissent comme de
courbes logarithmiques de S en fonction de T , ces der-
I.1. Thermodynamique du moteur à allumage commandé nières ayant une pente plus forte pour un même point.
a. Cycle moteur ditherme théorique Inversement ce sont donc des exponentielles pour T en
fonction de S, les isochores étant de pente plus forte en
1. L’énergie et l’entropie étant des fonctions d’état, leur variation est nulle sur un cycle, ce qui conduit à un même point. Ceci conduit à l’allure ci-contre pour le
cycle dans le plan (T, S) :
Qf Qc
0 = W + Qf + Qc et 0= + + Sc avec Sc ≥ 0 ,
Tf Tc

où Sc représente l’entropie créée au cours du cycle.

• Par définition d’un cycle moteur, on a W < 0. Z
δQrev
• Par conséquent on a aussi Qf + Qc > 0 (premier principe). Or le second principe impose Qc = 6. On a dS = T donc Qrev = T dS . Il s’agit bien de l’aire algébrique sous les courbes des trans-
chemin
− TTfc Qf − Tc Sc . Cette équation réinjectée donne Qf (1 − TTfc ) > Tc Sc > 0 donc comme Tc > Tf on a
formations.
Qf < 0. Ici on a plus particulièrement Qc = 24 T dS, et Qf =
R
R1
• Enfin, comme Qf + Qc > 0 cela implique Qc > 0. 5 T dS. Donc
On retrouve bien que le moteur consomme de la chaleur en provenance de la source chaude et en relâche I
vers la source froide. Qc + Qf = −W = T dS ,
cycle
W Qf
2. Le rendement est le rapport de l’énergie produite sur l’énergie consommée : η = − =1+ .
Qc Qc l’aire du cycle représente l’opposé du travail
Tf Tf reçu.
En réinjectant de nouveau l’égalité du second principe ci-dessus, on obtient η = 1 − Tc − Qc Sc . Comme
W
Par conséquent le rendement η = − Q est vi-
Tf c
Qc > 0 et Sc ≥ 0, on a η ≤ 1 − . sualisé par le rapport entre l’aire du cycle et
Tc l’aire sous la courbe 2 → 4.

b. Modélisation du cycle moteur réel c. Paramétrage du cycle

Cp dH 7. Pour les isochores, Q = ∆U alors que pour les isobares, Q = ∆H. D’où
3. Par définition γ = Cv . Par ailleurs, pour un gaz parfait H = U + pV = U + nRT . Donc Cp = dT =
dU nR γnR nR γnR nR
dT + nR = Cv + nR (relation de Mayer). Ceci conduit à Cv = et Cp = . Q23 = (T3 − T2 ) , Q34 = (T4 − T3 ) et Q51 = (T1 − T5 ) .
γ−1 γ−1 γ−1 γ−1 γ−1
4. On calcule la variation d’entropie sur un chemin réversible, donc quasi-statique, donc tel que le travail des
Q51 T1 − T5
forces de pression s’écrit δW = −pdV : 8. Comme η = 1 + Q23 +Q34 , on en déduit η = 1 + .
T3 − T1 + γ(T4 − T3 )
δQrev 1 nR dT dV nR
dS = = (dU + pdV ) = + nR = d ln(T V γ−1 ) 9. • 1 → 2 vérifie les lois de Laplace (isentropique), d’où T2 = T1 aγ−1 .
T T γ−1 T V γ−1
d’où en intégrant • 2 → 3 est isochore, donc P3
T3 = P2
T2 d’où T3 = T2 b = T1 baγ−1 .
! ! • 3 → 4 est isobare, donc V3
= V4
T4 , d’où T4 = T3 r = T1 rbaγ−1 .
nR T V γ−1 nR pV γ nR T γ p1−γ T3
 
S = S0 + ln = S0 + ln = S0 + ln  γ−1
r γ−1
T0 V0γ−1 p0 V0γ T0γ p01−γ
V4
d’où T5 = T1 brγ .


γ−1 γ−1 γ−1 • 4 → 5 vérifie les lois de Laplace (isentropique), donc T5 = T4 VB = T4 a ,
1− brγ
5. On applique les résultats précédents en préservant les formes en fonction de la température. 10. En réinjectant ces relations, on en déduit η = 1 + .
aγ−1 (b − 1 + γb(r − 1))
• phases adiabatiques quasi-statiques (1 → 2 et 4 → 5) : le calcul précédent donne dS = 0 (lois de
11. On obtient η = 0, 56.
Laplace vérifiées), donc S = S1 ou 4 = cte (droite verticale) ;
12. On obtient T4 = 2, 7 × 103 K.
nR T
 
• phases isochores (2 → 3 et 5 → 1) : S = S2 ou 5 + ln ; En admettant que le cycle soit parcouru de façon réversible, nécessairement il faut que le système ait une
γ−1 T2 ou 5 température proche de celle de la source avec laquelle il échange. Ici on suppose donc que T4 joue le rôle
γnR T
  T1
• phase isobare (3 → 4) : S = S3 + ln . de Tc et T1 celui de Tf . D’où ηmax = 1 − ≈ 0, 89 .
γ−1 T3 T4

1 C. Lacpatia - A. Martin - N. Piteira 2 C. Lacpatia - A. Martin - N. Piteira