MEDAFet APT
MEDAFet APT
MEDAFet APT
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Plan
• Le MEDAF
• Le modèle de marché
• L’APT
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Le MEDAF
• Les hypothèses du MEDAF
• L'équilibre du marché des actifs financiers.
• La frontière efficiente commune.
• Le théorème de séparation de Tobin
• L’ équation du MEDAF.
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Les hypothèses du MEDAF
• H1 Tous les investisseurs investissent pour une période de temps qui leur est
commune.
• H2 Tous les investisseurs maximisent leur utilité. Ils ont de l'aversion pour le
risque mais peuvent avoir des fonctions d'utilité différentes.
• H3 Les investisseurs sont en position atomistique.
• H4 Tous les investisseurs ont accès gratuitement à toute l'information.
• H5 Il n'y a ni coûts de transaction, ni taxes.
• H6Tous les placements sont parfaitement divisibles et parfaitement liquides.
• H7 Les titres peuvent être achetés ou vendus à découvert.
• H8-Les investisseurs sont en situation d'incertitude idéalisée :ils ont des
anticipations homogènes.
• H9 Il existe un actif sans risque, c'est à dire un taux RF auquel chaque
investisseur peut prêter et emprunter des sommes illimitées.
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L'équilibre du marché des actifs financiers.
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La frontière efficiente commune.
• La droite RFM est la frontière efficiente
unique commune à tous les investisseurs
et son équation est donnée par :
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Le théorème de séparation de Tobin
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• La droite du MEDAF peut être écrite en mettant en
valeur la pente (s) de la droite, soit :
E(Ri) = RF + s.iM.(Ri)
avec : S = [E(RM) - RF] / (RM)
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Le modèle de marché
• Présentation du modèle à indice unique
• L’équation du Modèle de marché
• Décomposition du risque
• Le coefficient de détermination R2
• Le lien entre le modèle de marché et le MEDAF
• Prévision du béta futur
• La détermination de la frontière efficiente par le modèle de
marché
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Le modèle de marché
• Une distinction doit être établie entre le MEDAF qui est un modèle
d’équilibre pour l’évaluation de la rentabilité attendue des actifs financiers et
le modèle du marché qui fournit une description empirique de la rentabilité
ex-post.
• Le modèle factoriel fournit un processus générateur du rendement.
Généralement ce modèle scinde le rendement en deux composantes
stochastiques : une (systématique) compense la sensibilité de titre aux
mouvements des facteurs communs et l’autre (idiosyncratique) spécifique
au titre.
• Si le facteur est un indice donné le modèle factoriel est dit indiciel (index
model).
• Si on utilise l’indice phare du marché le modèle est appelé le modèle de
marché malgré qu’en théorie le portefeuille du marché doit inclure en plus
des actions cotées, les obligations, le placement immobilier, les actifs non
cotés…
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Présentation du modèle à indice unique
• Le modèle uni factoriel dans sa forme standard est représenté par la régression:
Ri = i + i.Rindice + i
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L’équation du Modèle de marché
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• Cette relation est très importante, puisqu’elle indique que le risque global d’un titre i à
un moment donné, tel que mesuré par sa variance, peut être décomposé en deux
termes qui sont :
- i².V(RM) une composante risque liée au marché ; c’est la composante systématique
ou non diversifiable du risque.
- V(i) une composante risque liée à l’actif i lui-même ; c’est la composante spécifique
ou diversifiable. Ce risque s’appelle également risque résiduel car il est rattaché au
résidu εi.
• Ainsi, l’expression de la variance nous donne la relation suivante :
Risque total = risque systématique + risque spécifique
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Exemple1
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Cas d’un portefeuille
• On considère un portefeuille p composé comme suit :
• avec :
R1 = 1 + 1.RM + 1
R2 = 2 + 2.RM + 2
...
Rn = n + n.RM + n
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Rp = x1.(1 + 1.RM + 1) +... + xi.(i + i.RM + i)
+ ... + xn.(n + n.RM + n) + xn+1.RF
n n n
Rp = xi.i + ( xi.i).RM + xi.i + xn+1.RF
i=1 i=1 i=1
n n
E(Rp) = xi.i + ( xi.i).E(RM) + xn+1.RF
i=1 i=1
et :
n n
V(Rp) = [xi.i]².V(RM) + xi².V(i)
i=1 i=1
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• Ce résultat nous permet de décomposer le risque global en
deux éléments :
n
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Le coefficient de détermination R2
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Le lien entre le modèle de marché et le
MEDAF
• Nous pouvons vérifier que le est le même dans les
deux modèles.
• Alors que i = (1 - i).RF
• Si i > (1 - i).RF alors le titre i est sous évalué.
• En effectuant la même régression mais avec l’excès de
rendement, ’i doit être égal à zéro.
• Si ’i >0 le titre i est sous évalué et inversement il est sur
évalué quand ’i <0
• Malheureusement n’est pas stable dans le temps et
donc son utilisation pour sélectionner les titres est très
limitée.
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Exemple
On vous fournit les données suivantes
a- Prévisions de l’analyste sur le titre A
Cours en t : 500
Cours en t+1 : 544
Dividende versée en t+1 : 11
b- Taux sans risque un an 3,5%
Rendement variance Ecart type Covariance Corrélation Beta
attendu avec M avec M
Titre A ? 0,1089 0,33 0,062181 1,41
Titre B 6% 0,0361 0,19 0,015876 ?
Titre C 8% 0,0196 ? ? 0,47
Portefeuille 9% ? 0,21 0,044100 ?
de marché M
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Questions
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La détermination de la frontière efficiente par le
modèle de marché
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Exemple
N Markowitz Modèle de marché
1 2 4
2 5 7
3 9 10
4 14 13
5 20 16
10 65 31
50 1325 151
100 5150 301
1000 501500 3001
2000 2003000 6001
5000 12507500 15001
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Exemple
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L’APT
• Les modèles multi indices
• La variance d’un portefeuille dans le cas
d’un modèle multifactoriel
• Principes de l’APT
• Hypothèses
• Dérivation intuitive du modèle
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Les modèles multi indices
• Ils essayent de capter certaines influences, autres que celles
dictées par le marché, qui affectent les titres d’une façon non
individuelle en introduisant des termes additionnels dans l’équation
génératrice du rendement
Ri = i + i1.I1 + i2.I2 + ... + ik.IK +...+ i
où :
- Ri = le rendement de l’actif i; il constitue la variable expliquée du
modèle;
- Ik = la valeur de la kème variable explicative du rendement de l’actif i;
- ik = la sensibilité du rendement de l’actif i au facteur Fk;
- i = un terme d’erreur aléatoire qui possède les propriétés suivantes
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suite
* E(i) = 0 i
* V(i) = ²(i) i
* Cov(i, Ik) = 0 i et k
* Cov(i, j) = 0 i et j avec i j
Cette dernière hypothèse implique qu’aucun
facteur en dehors des indices choisis n’a
d’influence sur le co-mouvement deux titres
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La variance d’un portefeuille dans le cas d’un modèle
multifactoriel
Rp = p + kp.Ik + p
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• Le modèle de marché est un modèle simple, qui nécessite
uniquement la connaissance de la covariance de chaque titre avec
le portefeuille de marché. Ainsi il réduit énormément le nombre
d’inputs requis pour la détermination de la frontière efficiente.
• Le coefficient béta mesure la contribution d’un actif dans le risque
du portefeuille de marché. Il peut être utilisé comme mesure de
risque d’un portefeuille uniquement pour les portefeuilles efficients.
• En pratique le modèle de marché n’est pas utilisé pour la sélection
des titres.
• Afin de surmonter une limite principale de modèle de marché qui
suppose que seul le portefeuille de marché explique des fluctuations
communes à un ensemble de titres, ignorant par exemple la
possibilité des changements liés à un seul secteur d’activité, des
modèles multi factoriels ont été utilisés par plusieurs chercheurs.
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Principes de l’APT
• Conçu à l’origine par Ross en 1976 comme alternative au MEDAF.
• Son idée de base « il est illusoire de vouloir réduire la covariabilité
des titres au moyen d’un seul facteur »
• Il faut recourir à une description multifactorielle intégrant la
variabilité commune à tous les titres et ne laissant qu’un risque
spécifique résiduel pour chaque titre pris individuellement.
• Ross se base sur un modèle factoriel pour décrire la rentabilité des
titres et sur le principe d’arbitrage.
• Ce dernier est une application de la loi de prix unique qui préconise
que deux biens identiques doivent avoir le même prix
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Hypothèses
Ce modèle repose sur un certains nombre d’hypothèses :
- Les marchés sont supposés être sans friction et parfaitement concurrentiels,
- Les investisseurs sont supposés avoir des attentes homogènes,
- Le nombre d’actifs financiers doit être largement supérieur au nombre de
facteurs explicatifs,
- Le terme d’erreur ei représente le risque non systématique de l’actif i, il doit
être indépendant de tous les facteurs et de tous les termes d’erreurs des
autres actifs.
• L’APT renonce à certaines hypothèses fondamentales du MEDAF :
- il ne fait aucune hypothèse sur la distribution des rendements des actifs
- il n’exige pas que les investisseurs se situent dans un monde d’espérance-
variance
- il ne fait pas jouer de rôle particulier au portefeuille de marché;
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Dérivation intuitive du modèle à travers un
exemple
• Prenons un modèle à deux facteurs:
Ri = i + i1.I1 + i2.I2 + i
Si un investisseur détient un portfeuille bien diversifié, le
risque résiduel tend vers zéro.
Considérons les trois portfeuilles bien diversifiés suivants
A 15% 1 0,6
B 14% 0,5 1
C 10% 0,3 0,2
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• Géométriquement, ces trois points permettent
de définir un plan:
• E(Ri) = 0,0775+0,05 i1 + 0.0375 21
• Pour tout portefeuille p composé à partir de A, B
et C, on a:
E(Rp)= xA E(RA)+xB E(RB)+xD E(RD)
p1 = xA A1 + xB B1 +xC C1
p2 = xA A2 + xB B2 +xC C2
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• Ce portefeuille se situe sur le plan ABC et
vérifie son équation. Par exemple pour un
portefeuille D dont le budget est équi-
réparti , nous trouvons:
D1 = D2 = 0,6 et E(RD)= 13%
• Supposons qu’il existe un portefeuille E de
rendement espéré égal à 15% et ayant les
mêmes béta que D. Selon la loi du prix
unique, une opportunité d’arbitrage se
présente 40
• Il faut vendre à découvert le portefeuille
sur évalué (D) et acheter par le produit de
la vente le portefeuille sous évalué (E).
Cash Cash p1 p2
flow flow final
initial
Vente à +100 -113 -0,6 -0,6
découvert
D
Achat de E -100 +115 +0,6 +0,6
Portefeuille 0 +2 0 0
d’arbitrage
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• Cette opération permet de réaliser un gain
certain sans risque et sans mise initial.
• La demande de portefeuille E s’accroit,
son prix augmente et sa rentabilité
diminue. L’arbitrage s’arrête lorsque le
portefeuille E se situe sur le même plan
que A,B et C
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