Essentia 1 Ref
Essentia 1 Ref
Essentia 1 Ref
Référentiel
1
er
degré
Dominique Cambier
Annie Vassart-Vintevogel
BIENVENUE DANS LE RÉFÉRENTIEL ESSENTIA POUR LE ⁄ER DEGRÉ
Essentia est une méthode d’apprentissage des sciences destinée au premier degré de l’enseignement secondaire.
Elle se compose :
- d’un référentiel pour les deux années du premier degré,
- d’un cahier d’activités par année,
- d’un kit de l’élève par année, accessible via Scoodle grâce au code se trouvant dans le cahier
d’activités et
- d’un kit du professeur par année, accessible via Scoodle, comprenant :
- les manuels numériques,
- le corrigé des activités,
- les préparations,
- les évaluations,
- des activités d’aide à l’étude,
- les enrichissements et la méthodologie.
Ce référentiel propose, non seulement un recueil d’outils, mais également une banque de données et de documents pour
la biologie et la physique. Ces documents sont présentés sous une forme encyclopédique de façon à ce que l’élève puisse
consulter cette partie comme il est amené à le faire pour n’importe quelle autre source d’informations. À l’élève d’y puiser
ce qui lui est nécessaire pour pouvoir réaliser les activités proposées. Cette collection vise à renseigner, le plus précisément
possible, l’élève sur la nature des sujets à étudier. C’est pourquoi l’ouvrage s’appelle Essentia (mot latin qui signifie l’essence,
la nature des choses).
L’élève peut consulter cet ouvrage de façon autonome pour réaliser les diverses
activités en classe ou à domicile. Ce livre peut être utilisé en complément des
cahiers d’activités Essentia 1re et 2e année ou de façon indépendante avec le
cours personnel du professeur.
Ces fiches anatomiques montrent, par des photos et des schémas légendés, détaillés et expliqués,
comment se présentent les divers organes et organismes dont il est question dans le cours. Comment
ils fonctionnent, quelles relations éventuelles les relient, leurs tailles relatives selon l’intérêt que cela
présente…
Les différents systèmes : respiratoire, circulatoire et reproducteur sont, à chaque fois, illustrés par une
petite carte-synthèse de couleur. L’ensemble de ces cartes sont également disponibles dans le kit de
l’élève et dans le kit du professeur sur Scoodle. Elles peuvent dès lors être imprimées et plastifiées
afin d’être utilisées lors des activités. Organes
Organes
Transport de substances vitales
Respiration aérienne Type de reproduction
par une circulation
Circulation interne
fermée Circulation ouverte Circulation double Circulation simple
ng
é
én
Sa
moins oxyg
oxygén
ng
ng
é
ng
Sa Sa
Sa
moins oxyg
moins oxyg
ng
é
én
Sa
oxygén
oxygén
moins oxyg
ng
oxygén
ng
ng
é
é
ng
Sa Sa Sa
z
Organes
Organes Organes
Stop
z
3
Organes
Organites
PARTIE 2 : Les documents généraux (DOC)
Ces documents constituent une banque de données sous diverses formes : textes, tableaux,
graphiques, photos et schémas concernant la partie « biologie » mais aussi la partie « physique » du
cours.
Cette partie propose des fiches sur chaque unité de mesure utilisée dans l’ouvrage. L’élève y trouvera
des informations sur :
→ Le système international des unités de mesure et ses conventions d’écriture, de vocabulaire,
de symboles.
→ La définition, le symbole, les éventuels multiples et sous-multiples ainsi que les particularités de
chaque unité de mesure utilisée dans le cours.
Chaque fiche est présentée sous forme de mind map afin de favoriser la
compréhension et la mémorisation.
PARTIE 5 : Le lexique
Ce lexique reprend uniquement les termes ou les concepts-clés mis en évidence dans le programme
de sciences du premier degré.
Chacune des cinq parties a un code-couleur qui lui est propre et qui permet de directement retrouver le chapitre que l’on
désire consulter. Régulièrement, des petits logos Scoodle indiquent qu’un complément d’information se trouve sur Scoodle,
dans le kit de l’élève.
Nous espérons que cet ouvrage vous apportera satisfaction !
Dominique Cambier
Annie Vassart - Vintevogel
4
DOCUMENTS
ANATOMIQUES
DOC
1 ANA LES PRINCIPALES VUES ANATOMIQUES
La vue anatomique antérieure présente le corps dans le même plan que celui de la face et les membres supérieurs sont
tournés pour montrer la paume des mains : c’est la position anatomique de base.
Pour un quadrupède :
8
DOC
LES PLANS D’ORGANISATION DU CORPS ANIMAL ANA 2
Il y a une seule coupe possible pour deux moitiés Il y a plusieurs coupes possibles pour deux
DOC ANA2
identiques par rapport au plan de section. C’est moitiés identiques par rapport au plan de section.
la coupe sagittale. Il en résulte une partie droite Les diverses parties du corps sont symétriques par
symétrique par rapport à une partie gauche. rapport à un axe central.
Exemples : les vertébrés (mammifères, oiseaux…), Exemples : les cnidaires (les hydres, les méduses…),
»
les arthropodes (insectes, arachnides…)… les échinodermes (les étoiles de mer, les oursins…)…
DOCUMENTS ANATOMIQUES
Plan de symétrie bilatérale Bouche
Bouche
Axe central
Pied
Patte antérieure droite Pied
Fig. 3 : Plan de symétrie d’un cobaye. Fig. 4 : Plans de symétrie d’une hydre d’eau douce.
Épaule
Hanche
Bras Cuisse
Genou Membre
Membre Coude
Talon Jambe postérieur
antérieur Avant-bras gauche
gauche Pied
Poignet
Main
9
2. Les plans de coupe
Le corps et les organes peuvent être observés en coupe :
La coupe sagittale (en jaune) marque la symétrie bilatérale. Les coupes qui lui sont parallèles sont appelées coupes
parasagittales.
l
Tête ta
Plan d e agit
d n es
c
Côté oupe e Pla oup Dos
DOC ANA2
fron c
droit tal
Axe de symétrie
Côté
Axe vertical
bilatérale
Plan de coupe transversal Ventre gauche
»
ou axial
DOCUMENTS ANATOMIQUES
Fig. 8 : Plans de coupe d’un être humain : la coupe frontale (en bleu) est dans un plan vertical. Elle est perpendiculaire à la coupe
sagittale (en jaune) et à l’axe dorso-ventral (axe joignant le dos au ventre). La coupe transversale ou axiale (en brun) est dans un
plan horizontal. Elle est perpendiculaire à l’axe vertical.
Dos
Axe
Plan de coupe antéro-postérieur
horizontal Tête Queue
Axe de symétrie
Plan de coupe bilatéral
sagittal Ventre
Fig. 9 : Plans de coupe d’un animal : la coupe horizontale (en bleu) est comme son nom l’indique dans un plan horizontal.
Comme pour la coupe frontale chez l’être humain, elle est perpendiculaire à la coupe sagittale et à l’axe dorso-ventral. La coupe
transversale (en brun) est dans un plan vertical. Elle est perpendiculaire à la coupe sagittale et à l’axe antéro-postérieur (axe
joignant l’avant à l’arrière).
Bassin Hanche
Fémur Cuisse
Épaule Omoplate
Rotule Genou
Bras Humérus Tibia
Jambe
Cubitus Péroné
Avant-bras
Radius Tarse Talon
Poignet Carpe Métatarse
Pied
Métacarpe Phalanges
Main
Phalanges
Fig. 10 : Coupe sagittale d’un chat avec vue partielle des organes momifiés et du squelette.
10
DOC
DES ORGANISMES PLURICELLULAIRES ANA 3
Les organismes pluricellulaires sont des êtres vivants composés d’organes spécialisés pour des fonctions précises.
Les organes sont eux-mêmes formés de tissus constitués de cellules.
DOC ANA3
Gouttelettes
de graisse
Tissu Plaquettes
adipeux
Plasma
»
Globule rouge
DOCUMENTS ANATOMIQUES
Tissu
osseux Globule blanc
Sang
Fig. 12 : Cellules constituant le
tissu adipeux. Une gouttelette de
matière grasse entourée de plus
petites occupe une grande partie
Tissu conjonctif fibreux
de l’intérieur de la cellule.
Tissu
cartilagineux
La cellule est séparée de l’extérieur par sa membrane (membrane plasmique). Elle n’a pas de paroi rigide.
3. Les végétaux
Les végétaux sont constitués de tissus différenciés. Les
fleurs sont les organes reproducteurs des plantes à fleurs.
Les feuilles, les tiges et les racines en sont les organes
végétatifs. x 500
11
DOC
4 ANA DE LA CELLULE À L’ORGANISME HUMAIN
Exemple :
L’ensemble des cellules du muscle cardiaque forment le tissu du muscle cardiaque. Celui-ci est une partie de l’organe
cœur. Le cœur est un des organes du système circulatoire qui lui-même fait partie de l’organisme humain.
»
DOCUMENTS ANATOMIQUES
DOC
5 ANA DES ORGANISMES UNICELLULAIRES
Toutes les fonctions vitales sont réalisées par la seule cellule qui constitue l’organisme. Exemples :
Fig. 17 : Paramécie1. Fig. 18 : Amibe2. Fig. 19 : Algues Fig. 20 : Levures3. Fig. 21 : Bactéries.
unicellulaires.
1 Paramécie : microorganisme unicellulaire cilié, vivant dans les mares d’eau douce, les fossés, les eaux croupissantes riches en matières organiques
(cf. lexique)… Les paramécies font partie du règne des protistes à affinité animale (protozoaires).
2 Amibe : microorganisme unicellulaire faisant partie des protistes à affinité animale ; certaines amibes vivent sur les plantes aquatiques, d’autres
dans le sol humide, d’autres encore parasitent les animaux.
3 Levures : microorganismes faisant partie des eumycètes (champignons) qui font fermenter les liquides sucrés et font lever la pâte en boulangerie.
Échelle des tailles. Les organismes unicellulaires ne sont pas visibles à l’œil nu.
12
DOC
LA DENTURE DE L’ÊTRE HUMAIN ANA 6
Dent de lait
Dent définitive
en formation
Vaisseaux
DOC ANA6
sanguins
Nerfs
Fig. 22 : Vue antérieure des mâchoires d’un adulte. Fig. 23 : Vue latérale droite de la mâchoire
»
inférieure d’un enfant.
DOCUMENTS ANATOMIQUES
I
Dents lactéales (de lait) Dents définitives
Incisives
Canine
Prémolaires
Molaires
Molaires
Prémolaires
Canine
Incisives
Fig. 24 : Denture et formule dentaire (la formule dentaire est une description conventionnelle (= admise d’un commun accord) de
la denture des mammifères dont l’être humain).
Incisives
en biseau
(croissance
continue)
Ivoire
Email
plus dur
M P Diastème I que l’ivoire
ou barre
Arrière Avant
Crêtes d’émail
Creux d’ivoire
Vue inférieure (dentine)
de la mâchoire supérieure
Fig. 26 : Profil droit d’un crâne de lapin avec les dents adaptées pour ronger et triturer les fibres végétales.
Le diastème appelé aussi « barre » est l’espace libre entre deux dents. Les mammifères
dépourvus de canines ont en général un large diastème entre les incisives et les prémolaires.
Incisives
supérieures
remplacées
par un épais
bourrelet
Langue
Incisives
inférieures
Pas d’incisives
supérieures
Fig. 27 : Une vache Fig. 28 : À gauche, photo en vue inférieure de la mâchoire supérieure d’une vache.
broutant l’herbe. À droite, schéma de la préhension de l’herbe par la vache.
Bos taurus (Linné, 1758).
14
DOC ANA7
Canines seulement (chez le mâle)
Incisives aux deux mâchoires
» DOCUMENTS ANATOMIQUES
Fig. 29 : Zèbre. Fig. 30 : À gauche, profil droit d’un crâne de zèbre.
Equus zebra (Linné, 1758).
Allez, montre
tes dents, mmh ?
Diastèmes
I P M
Fig. 31 : Crâne d’une jument (vue latérale gauche) et table d’usure râpeuse avec crêtes d’émail des prémolaires et molaires
(vue inférieure des dents de la mâchoire supérieure).
3 0 3 3 3 1 4 3
I C P M I C P M
3 0 3 3 3 1 3 3
15
Grès
Défense
DOC ANA7
I C P M
Fig. 32 : Sanglier empaillé vu Fig. 33 : Crâne de sanglier (profil gauche) et table d’usure broyeuse des
»
de face. Sus scrofa (Linné 1758). prémolaires et molaires (vue inférieure des dents de la mâchoire supérieure).
DOCUMENTS ANATOMIQUES
Carnassières
I C P M
Crocs
Fig. 34 : Lynx commun (vue antérieure). Fig. 35 : Crâne de lynx (vue latérale gauche).
Lynx lynx (Linné, 1758). Carnassières très tranchantes. Crocs.
P C I
Crocs
M Carnassières
M P C I
Crocs
Fig. 36 : Loup gris (tête de face). Fig. 37 : Crâne de loup gris (vue latérale droite).
Canis lupus (Linné, 1758). Carnassières broyeuses à l’arrière. Crocs.
P C I
M P C I
16
DOCUMENTS
1
DOC VIVANTS – NON VIVANTS
78
LES VIVANTS ET LEURS MILIEUX DE VIE DOC
2
Population Individu
Ici : Ensemble des individus de même Ex. Lombric
espèce occupant un même milieu de
vie (leur biotope).
Ex. Population de lombrics
Biocénose = Communauté
(du grec bios, vie et koinosis, partage)
Ensemble des populations occupant
un même milieu de vie (leur biotope)
DOC2
Composantes biologiques
» DOCUMENTS
modifié naturellement ou par
l’activité humaine, de manière
temporelle ou durable.
Interactions Exemples :
Écosystème entre les diverses
composantes - Relations diverses entre les
espèces.
- Apparition ou disparition
d’une nouvelle espèce.
Remarque :
En général tout milieu de vie contient de l’eau et de l’oxygène. Il existe cependant, des organismes capables de vivre
dans les milieux privés d’oxygène (ex. : Bactéries anaérobies).
Pour certaines espèces, c’est la matière organique (bois mort, organisme vivant...) qui constitue leur biotope.
79
3
DOC MILIEUX PHYSIQUES ET MILIEUX DE VIE
Fig. 3 : La lithosphère.
DOC3
Sol de la lithosphère
Biosphère
80
L’ATMOSPHÈRE TERRESTRE DOC
4
Fig. 6 : De l’espace l’atmosphère actuelle se présente comme un fin halo bleu qui entoure la Terre et est entraîné dans sa rotation.
DOC4
- Protection contre les rayonnements ultraviolets nocifs du soleil.
- Régulation du climat, de la température par le déplacement des masses d’air et l’effet de serre naturel.
»
- Fourniture des gaz nécessaires à la vie.
DOCUMENTS
- Participation aux échanges de matières et d’énergie entre les différents milieux terrestres et avec les êtres vivants (cf. DOC3).
1
Première atmosphère constituée de gaz expulsés de la Terre primitive
(hélium, dihydrogène, diazote, argon, néon) dont une grosse partie est
chassée par les vents solaires.
81
2
Dégazage du manteau de la Terre à travers de nombreux volcans : rejet
principalement de diazote, de dioxyde de carbone, de vapeur d’eau, de
dioxyde de soufre et peut-être accompagnés d’acide chlorhydrique,
d’ammoniac, de méthane.
Refroidissement progressif de la planète sous les 100 °C.
3
Énormes chutes de pluies et formation des océans.
Atmosphère riche en gaz à effet de serre permettant de garder une
température ambiante de 60 °C.
Installation du cycle du dioxyde de carbone capté et rejeté par les océans.
DOC4
»
4
Apparition des premières bactéries. Elles se nourrissent de matières
organiques primitives présentes dans les boues de la croûte terrestre et
issues de matières inorganiques.
Il y a 3,5 milliards d’années, apparition des cyanobactéries, les premiers
unicellulaires autotrophes utilisant l’énergie lumineuse et rejetant du
dioxygène dans l’eau.
5
Saturation de l’eau en dioxygène et dégagement important de ce gaz
dans l’atmosphère.
Extinctions massives de bactéries anaérobies ne supportant pas les effets
du dioxygène.
Il y a 1,4 milliard d’années, apparition d’algues unicellulaires, tolérant le
dioxygène. Apparition de la fonction respiratoire accélérant l’évolution de
nouvelles espèces.
6
À partir du dioxygène, formation dans l’atmosphère de la couche d’ozone
empêchant les ultraviolets solaires les plus nocifs, d’atteindre la croûte
terrestre et permettant l’apparition de la vie aérienne.
82
7
Colonisation des continents par des organismes riches en chlorophylle.
Augmentation de la production de dioxygène dans l’atmosphère.
Envahissement des continents par les animaux apparus dans les océans et
s’adaptant à une vie aérienne.
Apparition des premiers amphibiens vers -370 millions d’années.
Atteinte d’un certain équilibre du taux de dioxygène dans l’atmosphère
grâce à l’action combinée des organismes chlorophylliens et des autres
organismes utilisant ce gaz.
Fig. 13 : Vue d’artiste d’une forêt primitive de type équatorial.
8
Apparition du genre Hominidés avec Homo habilis, il y a 2,8 millions
d’années.
Apparition de l’Homo sapiens, dont nous descendons, il y a 200 000 ans.
Variations marquées de la composition et de la température de
l’atmosphère à cause de l’activité humaine toujours croissante, depuis la
création au XVIIIe siècle des industries.
» DOC4
Fig. 14 : Émission de fumée de cheminées industrielles.
DOCUMENTS
4. Composition actuelle de l’atmosphère terrestre
Source : Dr. David R. Williams site NASA - Earth Fact Sheet NASA Godda0,5d Space Flight Center Greenbelt, MD 20771, 2016.
Le diazote et les gaz rares ont une concentration constante, dans les basses couches de l’atmosphère tandis que le dioxygène, le dioxyde de
carbone et l’ozone sont des constituants qui peuvent varier légèrement en fonction du lieu et de l’époque. La vapeur d’eau dont le graphique
ci-dessus ne tient pas compte, est le constituant dont le pourcentage varie le plus.
À ces données, il faut aussi ajouter les polluants, les pollens et autres particules.
83
5
DOC L’EAU SUR TERRE
2. Le cycle de l’eau
2 2 5
6
1 3 1
1 3
4
DOC5
7
»
4
DOCUMENTS
Pluie
Eau douce
disponible
(souterraine,
cours
d’eau, lacs,
Eau barrages,...)
Eau salée douce Glaciers 0,7 %
97,2 % 2,8 % 2,1 %
Évaporation Évapotranspiration
Fig. 18 : Proportions d’eau salée et d’eau douce. Fig. 19 : Évaporation des eaux de surface.
Évapotranspiration de l’eau des vivants.
84
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, un être humain
est en difficulté lorsqu’il dispose de moins de 1 700 m3 d’eau
par an. Or, 1,4 milliard de personnes vivent avec moins de
1 000 m3 d’eau par an par personne. Un tiers de la population
mondiale, réparti dans 80 pays, notamment en Afrique
saharienne, n’ont pas accès à l’eau potable.
Les problèmes d’accès à l’eau peuvent avoir différentes
causes : l’absence de ressources naturelles, un manque de
moyens financiers ou encore l’absence d’organisation pour
rendre l’eau salubre, la stocker et la distribuer aux populations.
On compte une consommation quotidienne d’eau par habitant de 10 litres en Afrique subsaharienne pour 250 litres en
Amérique du Nord et entre 100 à 230 litres en Europe (Exemples, cf. Fig. 21).
DOC5
Situation Volumes moyens d’eau utilisée
» DOCUMENTS
Prendre un bain 100 à 150 litres Petites fuites
et gros gaspillages
Goutte à goutte : 35 m³/an
Tirer la chasse 8 litres (chasse classique) Fin filet d’eau : 140 m³/an
3 ou 6 litres (chasse à deux débits possibles) Chasse qui fuit : 220 m³/an
Source : INFOREF, Eau = Vie, 2006.
Depuis quelques années, des organisations des Nations Unies ont entrepris la réalisation d’une Vision Mondiale à long terme
pour l’Eau, la Vie et l’Environnement. Cette démarche vise une prise de conscience de l’importance d’une gestion durable de
l’eau. (Source : Les ressources en eau dans le Monde, www.cieau.com (site du Centre d’information sur l’eau), 2013.)
85
2. Facteurs influençant la teneur en dioxygène de l’eau
θ (°C)
a) La température de l’eau 16
14
12
10
Oxygène Oxygène 8
Température
(= dioxygène = O2) (= dioxygène = O2) 6
de l’eau (°C)
dans l’eau douce (mL/L) dans l’eau de mer (mL/L) 4
0 10,29 7,97 2
0
10 8,02 6,35 01- 15- 30- 15- 01- 15- 30- 15-
janv. janv. janv. févr. mars mars mars avril
20 6,57 5,31
Dates
30 5,57 4,46 θ de l’air θ de l’eau
Source : Knut Schmidt-Nielsen - Physiologie animale. Source : Inforef.
« Des centaines de poissons ont été retrouvés, morts, dans le canal de Bruxelles. Des prélèvements ont été
réalisés, pour comprendre ce qui s’est passé. Aucune pollution industrielle n’ayant été détectée, c’est visiblement
la chaleur de la semaine dernière et la sècheresse, qui leur ont été fatales.
À la surface du canal de Bruxelles, entre l’écluse de Molenbeek et Anderlecht, soit sur un kilomètre de long
environ, sont apparus des centaines de cadavres de poissons, entrainant une forte odeur aux alentours.
De mémoire, le capitaine Luc Delprat, responsable du fonctionnement du port de Bruxelles, n’avait jamais vu ça.
“On voit de temps en temps du poisson mort, mais pas comme ça”, nous a-t-il déclaré. Depuis hier, un bateau
nettoyeur est chargé de ramasser tous ces animaux. »
« Le 10 juillet 2015, l’IBGE (Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement) a plongé une sonde au fond
de l’eau afin de comprendre pourquoi des centaines de cadavres de poissons flottent à la surface du canal de
Bruxelles, entre l'écluse de Molenbeek et Anderlecht. Le verdict a été immédiat : la quantité d’oxygène dissout
dans l’eau est devenue trop faible. Les poissons ont besoin d’un taux de 5 % pour respirer normalement ; or,
l’appareil de mesure de l’IBGE affiche des chiffres proches de 0 %.
Deux facteurs expliquent cette chute du taux d’oxygène dans l’eau : la canicule, d’une part, et d’autre part, la
sècheresse qui entraine un manque d’eau.
Tous les poissons concernés sont des gardons. Les survivants n’ont plus qu’à espérer une forte pluie qui viendra
réoxygéner les eaux du canal bruxellois. »
Source : « Bruxelles : pourquoi des centaines de poissons morts flottent à la surface du canal ? », extrait de RTL info, 10 juillet 2015 (reportage d’Alix Battard et
Xavier Gérard).
Teneur en oxygène
Localisocalisation Débit Agitation de l’eau
(= dioxygène = O2) dissous
Source : INFOREF.
86
c) La salinité de l’eau de mer
Oxygène
(= dioxygène = O2) 12
dissous (mg/L)
10
0
5 10 15 20 25 30
Salinité (g/L)
Source : D’après le site Aquariophile.chez-alice.fr/Oxygène, 2007.
d) La pollution
DOC5
La pollution peut favoriser une variation de la concentration en dioxygène :
- la pollution organique provenant des industries, de l’agriculture, des déchets ménagers augmente la quantité de
»
matières organiques en décomposition et entraine une grande consommation de dioxygène en surface, ce qui
DOCUMENTS
crée, en profondeur, un milieu anaérobie (= pas ou très peu oxygéné). Cette situation provoque la disparition de
nombreux vivants aquatiques ;
- la pollution thermique provient essentiellement de l’eau utilisée dans les circuits de refroidissement des usines.
L’eau est rejetée ensuite dans les cours d’eau et entraine une augmentation de la température de l’eau et de ce fait
une diminution du dioxygène dissout.
3. Influence de l’Homme
L’Homme détruit la biodiversité des milieux aquatiques.
La pêche a fortement évolué depuis les cinquante dernières années.
Nous consommons de plus en plus de poisson. La production mondiale de poisson a quadruplé en un demi-siècle et
ce n’est pas sans conséquence sur les écosystèmes.
La surpêche concerne surtout les grands prédateurs tels que le thon, le cabillaud (ou morue), l’églefin… leur diminution
entraine une augmentation de leurs proies
habituelles telles que les crevettes, les
petits poissons, les crabes se nourrissant
de zooplancton. Super prédateurs
(orque, homme...)
La quantité de zooplancton subit donc
une chute importante. Ces derniers se
nourrissent de phytoplancton qui subit, de
ce fait, une forte augmentation. Gros poissons
(Thon, morue...)
4. Accumulation des substances
toxiques au fil des niveaux trophiques
Mollusques, petits poissons
Accumulation des polluants
87
FICHES TECHNIQUES
1
FT COMPRENDRE DES CONSIGNES : QUELQUES GÉNÉRALITÉS
Apparier Assortir par paire (un terme avec Apparier les termes suivants :
un terme). Antilope O O Carnivore
Lion O O Herbivore
Donner un exemple Choisir un texte clair illustrant une Donner un exemple de mélange
idée, un mot… donné. hétérogène.
»
Relier Associer des termes, des concepts, Relier les termes suivants :
des idées… qui présentent Tigre O O Zoophage
un point commun mais pas Criquet O O Phytophage
uniquement par paires. Vache O O Omnivore
Pigeon O O Granivore
Résumer Dire en peu de mots, abréger. Le chat chasse des mésanges, des
rouges-gorges, des moineaux…
Bref, il chasse des passereaux.
Trouver l’intrus Trouver dans une liste de mots le Entoure l’intrus et justifie ta
point commun à tous et repérer réponse :
celui qui n’a pas ce point commun. Caniche, siamois, berger allemand,
C’est une forme de tri. basset.
C’est le seul chat, les autres sont des
chiens.
164
Poser une question de recherche Partir d’un constat que l’on Pourquoi y a-t-il autant de sangliers
ne s’explique pas d’emblée et dans ce bois ?
poser une question (Comment ? Comment le givre se forme-t-il
Pourquoi ?…) à laquelle on pourra dans le congélateur ?
répondre par une recherche.
Rechercher et identifier des Parmi un ensemble d’informations, Un indice peut expliquer en partie
indices sélectionner celles qui peuvent pourquoi les sangliers sont si
apporter une partie de réponse à la nombreux.
question posée au départ. Leur taux de reproduction est élevé.
Agencer les indices et créer une Associer les informations Association d’informations :
piste de recherche pertinentes pouvant orienter les Le taux de reproduction des
recherches pour répondre à la sangliers est élevé.
question posée au départ. La piste Les forêts sont très étendues.
de recherche peut déboucher sur
Piste de recherche sous forme
une nouvelle question ou une
FT1
d’hypothèse :
hypothèse (une supposition de
Ils trouveraient des conditions idéales
»
solution).
FICHES TECHNIQUES
pour élever beaucoup de petits.
Valider les résultats d’une Trouver de nouvelles informations Nouvelles informations sur
recherche pour tenter de confirmer l’environnement des sangliers :
l’hypothèse proposée comme Les humains apportent un
solution à la question de départ. complément de nourriture en forêt.
Les prédateurs naturels y ont disparu.
Validation de l’hypothèse :
Les sangliers trouvent des conditions
idéales d’abri, de nourriture, de
tranquillité dans la région.
Élaborer un concept, un principe, Après la validation des hypothèses Rassembler les idées et les
une loi… apportant la solution à la question synthétiser :
de départ, on peut tenter d’en L’augmentation du nombre de
synthétiser les idées principales et sangliers est liée à leur haut taux
peut-être les généraliser. de reproduction favorisé par des
Synthétiser fait appel au conditions idéales de vie.
raisonnement, à l’argumentation, à
Nouveau concept :
la déduction…
Lorsqu’une population d’animaux
trouve de bonnes conditions de vie
et de reproduction, leur nombre
d’individus augmente.
165
2
FT TRIER
Trier = diviser en deux groupes les éléments d’un ensemble donné en fonction de
l’observation de type : « Présence » ou « Absence » d’une caractéristique déterminée
1. Observer les éléments à trier pour repérer les points communs et les différences.
2. Parmi les différences remarquées, choisir une caractéristique à la fois.
3. Répartir les éléments en deux groupes : « ceux qui ont » et « ceux qui n’ont pas » cette caractéristique.
Exemple de tri : T rier quatre espèces de vertébrés. Les caractéristiques choisies sont la présence ou l’absence
- d’écailles - de plumes - de nageoires.
N.B. : En le construisant comme un « arbre » hiérarchisant (de niveau en niveau), ce tri peut aboutir à une clé de détermination
des éléments (un outil qui permet de les identifier.)
FT2
»
FICHES TECHNIQUES
Écureuil roux
Sciurus vulgaris, L. 1874
Avec plumes Sans plumes
FT 5
166
CLASSER FT
3
FT3
Critère choisi : Nombre de pattes.
»
Caractéristiques :
FICHES TECHNIQUES
- Animaux possédant quatre pattes
- Animaux possédant six pattes
Étiquetage :
- Tétrapodes (= animaux possédant 4 pattes)
- Hexapodes (= animaux possédant 6 pattes)
4 VERTÉBRÉS
2 Colonne vertébrale
Critères 4 ACTINOPTÉRYGIENS
d’observation 1 Caractéristiques des animaux observés 3 Nagoires à rayons
Type de squelette - Interne - Interne - Interne
2 - Avec colonne - A
vec colonne - Avec colonne 4 TÉTRAPODES
vertébrale vertébrale vertébrale 3 4 membres
Type d’organes 3 Nageoires 4 membres 4 membres
4 OISEAUX 4 MAMMIFÈRES
locomoteurs à rayons
3 plumes 3 poils
Type de phanères 3 Poils Plumes
(= productions de la peau)
Le classement dichotomique FT 4
Le classement dichotomique (en arbre) reprend la méthode du tri (cf. FT2) en
ajoutant un étiquetage plus précis que la simple « présence » ou « absence »
de la caractéristique considérée. FT 2
167
4
FT RÉALISER UN CLASSEMENT DICHOTOMIQUE
Folioles
Limbe en forme
Limbe en forme de fer de lance de triangle
168
UTILISER UNE CLÉ DE DÉTERMINATION FT
5
FT5
1. Feuille simple ..............................2 Choix 1 : première paire de propositions à envisager.
Le limbe (partie plate) de la feuille « A » est simple : il est
Feuille composée ..............................3
»
en une seule partie. Il faut donc choisir : « Feuille simple ».
FICHES TECHNIQUES
Une feuille
Les pointillés indiquent qu’il faut se rendre au choix n°2.
Folioles
3. Feuille composée pennée ..............................6 Le choix 3 n’est donc pas à consulter dans le cas de
cette feuille d’arbre.
Feuille composée palmée ....... Marronnier
commun
FT
1
Cette clé dichotomique est construite à partir du classement dichotomique. 4
169
SYSTÈME INTERNATIONAL
DES UNITÉS DE MESURE
SI TABLEAU RÉCAPITULATIF
Géométrie
Grandeurs physiques Unités de mesure Observations
Longueur L, l mètre m Unité fondamentale du SI
Aire A, S mètre carré m2 Unité dérivée composée du SI
Volume V mètre cube m3 Unité dérivée composée du SI
litre L Unité hors SI en usage avec le SI 1 dm3 = 1L
Angle plan∗ α, β radian* rad Unité dérivée du SI
degré ; minute* ; seconde* ° ; ’; ” Unités hors SI en usage avec le SI 1° = 60’ = 3600″
SYSTÈME INTERNATIONAL DES UNITÉS DE MESURE
Masse
Grandeurs physiques Unités de mesure Observations
Masse m kilogramme kg Unité fondamentale cohérente du SI
tonne t Unité hors SI en usage avec le SI
1 t = 1000 kg
gramme g Unité fondamentale non cohérente du SI
1 g = 0,001 kg
Masse volumique ρ kilogramme/mètre cube kg/m3 Unité dérivée composée du SI
ρ de l’eau pure = 1000 kg/m3.
Temps
Grandeurs physiques Unités de mesure Observations
Temps t seconde s Unité fondamentale du SI
minute min Unités hors SI en usage avec le SI
heure ; jour (day en anglais) h;d 1 min = 60 s ; 1 h = 60 min = 3600 s
1 jour = 24 h =1440 min = 86 400 s
Mécanique
Grandeurs physiques Unités de mesure Observations
Vitesse v mètre par seconde m/s Unité dérivée composée du SI
kilomètre par heure km/h Unités hors SI en usage avec le SI
1 km/h = 1000 m / 3600 s = 1 m / 3,6 s = 0,27 m/s
Force F newton N Unité dérivée avec un nom spécifique du SI :
1 N = 1 kg • 1 m/s2
Pression p pascal Pa Unité dérivée avec un nom spécifique du SI :
bar* bar 1 hPa = 1 hectopascal = 100 Pa
Unité hors SI en usage avec le SI
1 bar = 100 000 Pa = 1000 hPa = 1000 millibars
millimètre de mercure mm Hg Unité hors SI (plus légale)
Énergie E joule J Unité dérivée cohérente avec un nom spécifique du SI :
Travail∗ W 1 cal15 = 4,186 J
(Work en anglais) La calorie (15 °C) (cal15)
Quantité de chaleur* Q = ancienne unité d’énergie thermique
Puissance* P watt* W Unité dérivée cohérente avec un nom spécifique du SI
Électricité
Grandeurs physiques Unités de mesure Observations
Intensité du courant I ampère * A Unité fondamentale du SI
électrique*
Tension électrique* U volt* V Unité dérivée cohérente avec un nom spécifique du SI
216
INTRODUCTION SI
Introduction
Un avis, une description... scientifique présente des caractères de rigueur, d’exigence, d’objectivité.
C’est dans cette optique que le savoir-faire « mesurer » s’impose.
Pour mesurer, il est nécessaire de déterminer en premier lieu :
- Ce que l’on veut mesurer (la masse d’un corps, par exemple) = les grandeurs physiques.
- À quoi on peut comparer la grandeur physique d’un objet = les unités de mesure.
Aujourd’hui (après une longue évolution), un système international (SI) regroupe un ensemble d’Unités de
Unités SI
à utiliser de préférence en toutes circonstances
Le système décimal
Le système décimal procède par multiplication ou division par une puissance de 10. Cf. Remarque
T UNITÉS DÉCIMALES
BILLIONS MILLIARDS MILLIONS MILLIERS
← SIMPLES , →
trillions Exposants négatifs
U C D U C D U C D U C D U C D U C D U d c m
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001
,
1018 1017 1016 1015 1014 1013 1012 1011 1010 109 108 107 106 105 104 103 102 101 100 10-1 10-2 10-3
217
Grandeur physique, mesure et unité de mesure
Caractéristique Mesure :
Définition Définition Comparaison de la grandeur
physique mesurée
physique avec une unité de
ayant son propre
mesure de même grandeur.
symbole.
Sept grandeurs
indépendantes les Grandeur physique d’un corps = Mesure x Unité de mesure de même grandeur
unes des autres, dont : Ex. : Masse (m) d’un élève = 50 x kilogrammes (kg)
Longueur (L), Fondamentales
SYSTÈME INTERNATIONAL DES UNITÉS DE MESURE
Grandeurs construites
à partir des
fondamentales, dont :
Vitesse (v), volume
(V), température Dérivées
usuelle (), superficie
(S), masse volumique
(), intensité d’une
force (F), pression (P),
énergie (E),...
218
Définition Grandeur de référence
qui permet de mesurer.
Empan Palme
Unités
ur naturelles
Unités
conventionnelles
Le centimètre (cm) Le millimètre (mm)
Types d’unités SI
Types d’unités hors SI
mais utilisées avec le SI
Fondamentales Dérivées
Unités occasionnelles à
Unités utilisées avec le SI mais à éviter dans les calculs
éviter de façon générale
Obtenues Calorie (cal), décibels (dB),
Pour usage courant Pour besoins spécifiques
expérimentalement micron µ (= micromètre
µm), atmosphère (atm),
Jour (d), heure (h), minute Are (a), hectare (ha), Exemple :
mm Hg (mm de mercure)...
(min), litre (L conseillé ou l), bar (b), mille marin 1852 (m), Unité astronomique
tonne (t), degré, minute et noeud (1,852 km/h)... (ua) correspondant à la
seconde d’angle (°, ', ''), distance Terre - Soleil
kilomètre par heure (149 597 870 700 m)
(km/h)...
219
Conventions d’écriture
Pour le préfixe
micro (un
Mu (µ)
millionième) (voir
unité de mesure)
Pour certaines
formules
Pi () Symboles
mathématiques. Symboles issus de
grecs utiles au
SYSTÈME INTERNATIONAL DES UNITÉS DE MESURE
Pour la masse
Rhô ()
volumique
220
Giga (G) 1 milliard de fois plus grand 109 m
Déca (da). Ex. dam Dix fois plus grand. Ex. 1 dam = 10 m 101 m
Écriture des g
plutôt que g/cm³
symboles cm³
Nom commun ordinaire : pas de majuscule et pluriel selon les règles d’orthographe
habituelles. Ex. : 2 mètres
Nom commun issu d’un nom propre : pas de majuscule et pluriel selon les règles
orthographiques usuelles. Ex. : 2 newtons
Nom composé : Ex. : mètre par seconde : m/s et non m/seconde ou mètre/s
L’expression « par » seconde représente une division du mètre par la seconde
L’expression « 2 mètres seconde » représenterait une multiplication entre les deux
unités de mesure
221
1
SI LE MÈTRE / UNITÉS GÉOMÉTRIQUES DU SI
Fiche
SYSTÈME INTERNATIONAL DES UNITÉS DE MESURE
Symbole Définition
Unité de mesure :
Situation dans le SI
MÈTRE Symbole
Unité cohérente
fondamentale du SI.
1m
m
= Une des unités
de base du SI.
Abaque
← Mm km hm dam m dm cm mm µm →
222
LE MÈTRE CARRÉ / UNITÉS GÉOMÉTRIQUES DU SI SI
2
SI2
A ou S ou formes irrégulières. FT 39
»
Fiche
Unité de mesure :
Situation dans le SI
MÈTRE CARRÉ Symbole
1m
Unité cohérente du
SI dérivée (du mètre), m2
1m
composée (mètre
élevé au carré).
Origine du nom
Étendue d’un carré « Mètre », choisi à la fin
d’un mètre de côté. du XVIIIe siècle, du grec
METRON, « mesure ».
Le mètre carré en
dérive.
Abaque
D U D U D U D U D U D U D U
223
LEXIQUE
Ce lexique ne doit pas être étudié par cœur. Il constitue un répertoire à double fonction :
- Un index permettant de localiser rapidement un terme dans le chapitre où il a été étudié.
- Un dictionnaire apportant une définition par rapport aux différentes situations étudiées.
Dans ton cahier d’activités, tu peux rédiger aussi un lexique selon tes propres besoins.
Légende : Abréviations :
Situation → thèmes concernés par le adj. → adjectif
mot dans le programme. La Gén. → Tous les thèmes peuvent
définition du mot est choisie comporter le mot.
en fonction de ces thèmes. Gr. → origine grecque du mot
En mauve → synonyme. Lat. → origine latine du mot
Mot en italique → mot défini dans ce s.f. → substantif féminin
même lexique s.f.pl. → substantif féminin pluriel
s.m. → substantif masculin
s.m.pl. → substantif masculin pluriel
Terme / Concept /
Situation / Origine Définitions
Synonyme
A Absorption des Nutrition s.f. Passage des nutriments de l’intestin grêle vers la lymphe et le sang.
nutriments Lat. Absorptio = Les parois de l’intestin et des vaisseaux en contact étroit l’une avec
Résorption absorption l’autre sont traversées par les nutriments.
Accouchement Reproduction s.m. Mise au monde : parturition, chez les humains. Voir Mise bas,
éclosion, naissance.
Actions réciproques Forces s.f.pl. À toute action correspond une réaction. Les forces représentant
Forces réciproques Lat. Reciprocus = qui l’action et la réaction ont la même ligne d’action, la même intensité,
marque un échange mais sont de sens opposés et de points d’application différents.
équivalent entre deux
LEXIQUE
choses
Aire Pression + S.I. s.f. Étendue d’une surface. Son unité de mesure fondamentale du S.I.
Superficie Lat. Area = est le mètre carré.
emplacement
Allaitement Reproduction s.m. Le fait de nourrir de son lait pour une mère. Chez les
Lat. Lac, lactis = lait mammifères, à la fin de la gestation, les glandes mammaires sécrètent
du lait, c’est la lactation.
Alvéole pulmonaire Respiration s.m. Petite cavité remplie d’air et dont la paroi permet des échanges
Lat. Alveolus = petite gazeux entre l’air alvéolaire (provenant de l’atmosphère) et le sang de
cavité l’important réseau de vaisseaux capillaires qui la parcourt. Au niveau
des poumons des mammifères par exemple, les alvéoles pulmonaires
constituent les extrémités des bronchioles.
Appareil Gén. s.m. Ensemble des structures, comme des organes par exemple, qui
Lat. Apparatus = appareil contribuent à une fonction spécifique (exemple : appareil digestif).
Pour les vastes ensembles d’organes, si on y ajoute une description
plus détaillée du fonctionnement, on parle alors de système
(exemple : système digestif ).
234
Appareil circulatoire Circulation sanguine s.m. Ensemble des organes permettant la circulation du sang.
Voir Circulation sanguine pour la fonction de l’appareil circulatoire.
Appareil digestif Nutrition s.m. Ensemble des organes permettant la digestion des aliments et
l’absorption des nutriments.
Appareil excréteur Gén. + excrétion s.m. Ensemble des organes permettant l’élimination des déchets
et mise en relation produits par le fonctionnement des cellules du corps. Les reins,
des systèmes vitaux par exemple, font partie de cet appareil.
Appareil reproducteur Reproduction s.m. Ensemble des organes permettant de concevoir et de mettre au
monde un nouvel être.
Appareil respiratoire Respiration s.m. Ensemble des organes permettant les échanges gazeux entre
l’organisme et le milieu extérieur.
Artère Circulation sanguine s.f. Vaisseau sanguin permettant au sang de sortir du cœur pour
Lat. Arteria = artère irriguer le corps ou pour rejoindre les organes respiratoires
(les poumons, les branchies).
Arthropodes Gén. Classification s.m. Invertébré protégé par un exosquelette dont les parties rigides
des vivants sont unies par des articulations souples et pourvu d’appendices
Gr. arthron = articulation ; articulés (comme les pattes par exemple). Les insectes, les arachnides,
pous, podos = pied les mille-pattes, les crustacés sont des arthropodes.
Assimilation Nutrition s.f. Phénomène par lequel les nutriments absorbés par le sang passent
des nutriments Lat. Assimilare = rendre dans les cellules où ils seront transformés en substances propres à
semblable l’organisme qui les a absorbés.
Exemple : les protéines de la viande que nous mangeons sont
transformées en protéines propres au corps humain.
Atmosphère Respiration + Pression s.f. Gaz essentiellement constitué par le mélange de diazote
Air ambiant Gr. Atmos = vapeur + (environ 78 %) et de dioxygène (environ 21 %).
Sphaira = sphère Voir son histoire et sa composition : DOC4.
LEXIQUE
Gr. Auto- = soi-même ; organiques à partir de substances minérales et de dioxyde de
Trophê = nourriture carbone. Parmi les organismes autotrophes, les plantes et les algues
notamment utilisent la lumière comme source d’énergie tandis que
certaines bactéries utilisent la transformation chimique de minéraux
comme autre source d’énergie. Autotrophie = s.f.
Biomasse Nutrition + Énergie s.f. Masse de tous les êtres vivants (ou classes de vivants), occupant
Gr. Bios = vie ; masse un endroit déterminé. Elle s’exprime par la masse de matière sèche
produite par m2 ou par m3. Le terme « Biomasse » est également
utilisé comme synonyme de « source d’énergie renouvelable ».
Branchie Respiration branchiale s.f. Organe servant notamment à la respiration chez certains animaux
Gr. Bragkhia = ouïes aquatiques.
des poissons
C Capacité respiratoire Respiration pulmonaire s.f. Différence entre le volume d’air total dans les poumons en
Capacité vitale inspiration maximale et le volume d’air restant dans les poumons
après une expiration forcée.
Capillaire Gén. s.m. et adj. Qui se rapporte aux cheveux ou qui a l’apparence d’un
Lat. Capillaris = cheveu (exemple : un tube capillaire est un tube aussi fin qu’un
semblable à un cheveu cheveu ; en latin Capillus = cheveu).
Qui se rapporte aux vaisseaux capillaires et aux capillaires aériens
des poumons des oiseaux (voir DOC ANA15).
235