TRAITEMENTS
TRAITEMENTS
TRAITEMENTS
SCIENTIFIQUE
No
Pour l'obtention du
INTITULÉ
11/07/2016
Par
Promotrice : Dr.Mokhtari
Jury composé de :
Présidente: Dr.Zenati Examinateur : Dr.Mesmous
Je dédie ce modeste travail- à mon très cher père agi ekfirif, un humble
témoignage pour tout ce qu'if a fait pour moi, de mon grand respect et nia
reconnaissance pour toute son aide ainsi que pour ses sacrifices et fa patience
dont if a fait preuve tout au Tong de mes études.
A fa personne fa plus chère au coeur, ceffe qui a sacrifié sa vie pour moi
et pour mes frères et qui a fait son possibfe pour que n'aient besoin de personne,
ceffe qui ma toujours soutenu par ses encouragements et son amour, à ma très
chère mère. Je sais très bien que ces mots sont foin d'exprimer ma grande
reconnaissance. Merci pour tout omi cfiafiaa.
A mes chère soeurs amina, sabrina, que dieu fa bénisse et fa garde pour nous.
A mes très chères amies : Samira, Amina, kfiadirlja, soumia, fiassi6a, fatifia
A mon trinôme Amina, Ificene, Asma et leurs familles qu'ifs trouvent ici
['expression de mon profond respect et ma haute considération.
En témoignage de ma reconnaissance
SAW
Sommaire
Page
L Introduction 01
Il. Généralité 02
1. Définition de l'édentement 02
2. Conséquences de l'édentement_ 02
Malgré tous les efforts portés depuis de nombreuses années sur la prévention,
l'évolution des différentes techniques opératoires et des matériaux pour améliorer
l'état buccodentaire, le nombre de patients partiellement édentés ne cesse
d'augmenter.
Les techniques implantaires, qui sont en plein essor, auraient pu absorber cette
augmentation et signifier le déclin de la prothèse amovible partielle, mais une étude
de Douglass et Coll. (2002) a montré que les besoins en ce type de prothèse vont
augmenter d'ici 2020.
En effet, les praticiens se trouvent confrontés à une patientèle de plus en plus
âgée et souvent partiellement ou totalement édentée.
La prothèse amovible partielle est considérée par certains praticiens comme une
thérapeutique obsolète, ce qui n'est pas vrai si les règles de conception et de
réalisation sont respectées. Dans ces conditions, une étude de Vanzeveren et Coll.
(2002) a montré que ce type de prothèse doit être considérée comme fiable.
La restauration d'une édentation partielle par une prothèse amovible a toujours
posé un Problème, qui est de concilier les impératifs biologiques aux impératifs
mécaniques
Le mode de restauration de ces édentations partielles peut être, une prothèse
partielle à ancrage préfabriquée ou confectionnée individuellement ou une prothèse à
armature coulée en une seule pièce généralement en chrome-cobalt-molybdène pour
leur excellente biocompatibilité et leur résistance à la corrosion ; c'est le châssis
métallique.
1
I/Généralité
1-Définition de l'édentement :
C'est l'état d'une denture où il manque des dents suite à l'extraction dentaire.
Pour clarifier les problèmes qui se posent au cours des traitements prothétiques en
prothèse partielle adjointe des différents types d'édentement, on a recours à une
classification ; celle-ci est un élément essentiellement descriptif fondé sur des mots
clefs qui permettent de définir de manière simple la localisation des dents
manquantes.
2-Conséquences de l'édentement :
La perte d'une ou plusieurs dents se traduit par une rupture d'équilibre aux
conséquences d'autant plus importantes que l'édentation est ancienne et
l'édentement est étendu. (BATAREC et Coll., 1989).
2.1.1 Phonation :
2.1.2 Mastication :
Les éspaces provoqués par la perte des dents postérieures réduisent l'efficacité
masticatoire en permettant au bol alimentaire de se placer dans ces zones édentées
et ainsi d'échapper à l'action sécante et broyeuse des dents restantes (DAVENPORT
et Coll., 1990).
Des troubles digestifs peuvent apparaître lorsque les actions sécantes des
incisives et masticatrices des molaires sont perturbées avec la perte de ces dents
(BATAREC et Coll., 1989).
2
Une diminution des apports alimentaires liée à des difficultés de mastication peut
entrainer une dénutrition avec des carences entrainant un déséquilibre métabolique
(POUYSSEGUR et Coll., 2001).
2.1.3 Esthétiques :
Le préjudice esthétique est évident lorsque les dents antérieures sont absentes.
Cependant, il existe aussi lorsque l'édentement intéresse les dents postérieures,
molaires et prémolaires, car il est à l'origine d'une perte de dimension verticale. Cette
perte induit un tassement de la physionomie, un affaissement des traits avec des
rides plus marquées et l'avancement du menton ainsi que la survenue de perlèche
provoquant des infections à candida (BATAREC et Coll., 1989).
Les difficultés pour s'alimenter ou pour parler ainsi que le préjudice esthétique,
provoqués par la perte des dents, peuvent entrainer un repli sur soi avec un
isolement lié à une mauvaise image de soi et une perte de confiance. D'après
LEJOYEUX (1980), « la bouche est le principe vital essentiel, le premier souffle vital
l'anime, le premier air, les premiers aliments empruntent cette voie unique et
privilégiée ».
La perte des organes dentaires est souvent considérée comme une mutilation et
synonyme de vieillissement. Notre société actuelle nous impose de nouveaux
emblèmes qui sont la santé, la jeunesse, la beauté, et vieillir reste toujours associé
au constat intolérable du déclin de ses facultés les plus nobles.
L'opposition du corps vieillissant et de l'esprit entraine un décalage difficilement
acceptable et peut être à l'origine de pathologies psychiatriques (POUYSSEGUR et
Coll., 2001), (JAUDOUIN et Coll., 2007).
3
1.2.3. Modifications des structures ostéo-muqueuses :
2.2.4. Musculo-articulaires :
Les forces musculaires exercées sur les dents par la sangle labio-jugale
s'opposent aux forces exercées par les muscles linguaux les dents sont en équilibre
dans le sens vestibulo-lingual, dans le couloir neutre de Château, et les lèvres et les
joues sont soutenues par les dents (BATAREC et Coll., 1989).
Les migrations dentaires gênent le libre glissement de l'arcade mandibulaire sur
l'arcade maxillaire ; les interférences exercent sur les dents des forces obliques
nocives aux tissus parodontaux, et peuvent induire des troubles neuro-musculaires et
articulaires (BATAREC et Coll., 1989). L'affrontement d'un nouvel arc de fermeture
engageant par conséquent une adaptation musculaire, articulaire et parodontale
(BORE L et Coll., 1994).
La compensation d'un édentement doit être réalisée rapidement, afin de prévenir
les mouvements dentaires et éviter la surcharge des éléments restants, la santé
bucco-dentaire est alors considérablement améliorée (DAVENPORT et Coll., 1990).
6
3- Les classification des édentements selon Kennedy —
Appleqate :
La grande diversité clinique des édentements est à l'origine de la création des
classifications.
Une classification doit répondre à certains impératifs :
-Simplicité : elle doit être facile de compréhension
-Normalisation : elle doit être acceptée par le maximum de praticiens de manière
à déboucher sur un guide diagnostique et thérapeutique
-Visualisation : elle doit permettre une visualisation immédiate du cas considéré
et ce, sur chaque arcade
-Standardisation : elle doit permettre les tracés des bases prothétiques et des
moyens de rétention
-Edentement postérieur : c'est lui qui prime pour définir la classe
-Traitement exodontique : la classification d'un cas à traité ne doit s'effectuer
qu'après les traitements chirurgicaux (avulsions) ou prothétiques fixes lorsqu'ils sont
nécessaires.
CE.
NNumumesum,e,
7
KENNEDY compléta sa propre classification en ajoutant des subdivisions aux
classes principales pour tout édentement (plus antérieur) supplémentaire. Il se réfère
à une zone additionnelle édentée et non au nombre de dents manquantes.
(Fluch cf Batarce
8
Ses objectifs sont multiples :
1- Compenser les pertes de substances alvéolaires ou osseuses
2- Replacer les organes musculaires para-prothétiques dans une position
physiologique
3- Assurer le rétablissement des positions et mouvements mandibulaires
symétriques
4- Préserver et améliorer le jeu des articulations temporo-mandibulaires ;
5- Conserver l'intégrité tissulaire (dents, muqueuses, os, ...) (LEJOYEUX, 1980).
3-Indications :
11
3.3. Elles peuvent liées à l'état de santé du patient :
Lorsque son état de santé général contre-indique les longues séances au fauteuil,
les anesthésies locales Lorsqu'il présente une ou plusieurs pathologies contre-
indiquant la pose d'implants (SCHITTLY et Coll., 2006).
Une prothèse fixée est souvent plus onéreuse; Toute adjonction ou réparation est
de même plus onéreuse en prothèse fixée qu'en prothèse amovible (ROUCOULES,
1972).
4-Les Avantages :
1-La prothèse partielle adjointe coulée permet le traitement de tous les cas
d'édentation Partielle
2- Elle est bien tolérée ; car elle est peu encombrante, hygiénique et économique.
3- l'esthétique : une prothèse adjointe partielle coulée peut non seulement de
restaurer un aspect esthétique mais également l'améliorer
12
Indication : ces plaques sont indiquées dans tous les cas d'édentements de classe
I de moyenne et de grande étendue dans les édentements de classe II ou
l'édentement terminal dépasse 3 dents et dans certains édentements de classe III
sans modifications pour le strap.
Indication : les plaques palatines ajourées sont indiquées dans les édentements
terminal est inférieur à 4 dents dans certaines classes I de faible étendue (limitées
par la deuxième prémolaire) et dans les classe III de grande étendue.
Ce sont des travées de force qui réunissent les différents éléments du châssis.
Elles n'ont quasiment pas de rôle sustentateur. Ces
entretoises font 16.10 de mm d'épaisseur et
approximativement 8mm de large. Elles sont en général
employées par deux : l'une postérieure entretoise palatine
postérieure et l'autre antérieure entretoise palatine
antérieure. Leur tracé est tel qu'il évite les indices négatifs.
Leur position est déterminée par l'emplacement des
potences des crochets qu'elles vont relier.
Indication : les entretoises palatines n'ont qu'un faible rôle sustentateur et elles
sont donc indiquées dans les classes III de petite et de moyenne étendue ainsi que
dans les classes IV.
15
En effet dans ces dernières la sustentation est dentaire d'une part et au niveau de
la crête antérieure d'autre part. Dans les classes III la sustentation est
essentiellement dentaire.
Indications : elles sont indiquées uniquement dans les cas de voute palatine
extrêmement profonde ou autant les techniques de coulée que le comportement
dynamique des PAP contre-indiquent les plaques palatines.
A/ Barre linguale :
•
Constitue l'armature principale de choix d'une prothèse
mandibulaire et assure la conjonction des selles. Cependant elle
ne participe ni à la sustentation, ni à la stabilisation, la section
révèle une forme de demi poire. La partie plane faisant face à la muqueuse et la
partie convexe en regard du plancher. Elle est de 3.5mm de section située à 2mm du
plancher buccale, et de 5mm du collet gingival.
16
6.2.2. Connexion secondaire indirects
Les connecteurs secondaires indirects sont distants des espaces édentés.
Les selles sont les éléments de la prothèse amovible destinées à combler les
espaces édentés, supporter et unir les dents artificielles entre elles. Elles peuvent
également avoir une fonction de transmission de forces masticatoires à la firbo-
muqueuse.
Selon le cas elles sont :
A/ selles grillagées :
19
crochet sans avoir a utiliser de brasure et donc de préserver les propriétés
mécanique du crochet.
les selles pleines relèvent d'un impératif de résistance des matériaux en éffet une
dent prothétique de petite taille (incisif, canine ,prémolaire) peut se fracturer les
indications sont donc les édentements intercalaires unitaires intéressant ce type de
dent , le manque de place entre les deux arcades impose quelque fois la réalisation
de selle métallique pour plusieurs dents .
20
6.4. Barre cingulaire(a) :
Lorsqu'il existe des diastème entre les incisives, elle est toujours préférée au
bandeau métallique, car son dessin festonné permet d'éviter la visibilité du métal
.Des dents antérieures en supraclusion peuvent contre-indiquer son emploi au
maxillaire.
La fonction principale des appuis est d'assurer qu'une partie ou la totalité des
forces masticatoires exercées sur les dents artificielles durant la mastication soit
transmise aux dents supports.
Les préparations réalisées en bouche, par le dentiste, est destinées à recevoir les
taquets de la prothèse doivent avoir la forme d'une cuillère (concave), pour distribuer
les forces occlusales en direction de la racine. Les dents naturelles sont aptes à
recevoir des charges axiales et non latérales.
21
Le tracé de prothèse partielle amovible doit tenir compte de deux types d'appuis:
6.7.1. Crochets :
Ce sont des dispositifs mécaniques qui entourent les dents supports sur plus de
180° et assurent la rétention par une extrémité située dans la zone coronaire en
retrait »
Toute dent support de crochet possède deux zones qui sont séparées par la ligne
de plus grand contour (ou équateur). Nous trouvons une zone de dépouille, au
22
dessus de la ligne de plus grand contour, et une zone de contre-dépouille en
dessous de cette ligne.
Les crochets s'opposent aux forces de désinsertion grâce à l'appui pris aux zones
de contre dépouilles des dents supports. Ils doivent présenter une passivité lorsque
la prothèse est en place.
6.7.1.1. Equateurs :
t't
.‘•
/I
"g.
23
3-La pointe active, fine et flexible, représente la fonction de rétention. Le corps du
crochet, plus épais et moins flexible, assure une fonction de stabilisation de la
prothèse. Un taquet occlusal qui s'oppose à l'enfoncement de la prothèse
(sustentation).
Contre-crochet
Les crochets doivent êtres suffisamment retentis pour que la prothèse ne soit pas
désinsérée durant des efforts fonctionnels normaux.
L'indication du type de crochet à être utilisé dépend de l'amplitude et de la
localisation des selles édentées, du degré d'inclinaison des dents supports et de la
rétention disponible. Le volume des freins labiaux, l'esthétique et le confort du
patient, sont également déterminants.
L'esthétique est un facteur qui doit toujours être considéré, à partir du moment qu'il
ne compromet pas la fonctionnalité de la prothèse.
- Crochet d'ACKERS : composé de deux bras et d'un appui (ou taquet occlusal). Le
taquet occlusal et la potence se situent du côté de l'édentement. Il est indiqué pour
24
les molaires, prémolaires et parfois pour les canines pour les classes III de
KENNEDY.
Indications : La conception de ce crochet, par la position de sa potence, le rend
rigide, il est donc indiqué dans le traitement des édentements où l'appui dentaire est
prédominant, c'est-à-dire :
25
-Crochet anneau : comporte un seul bras qui entoure la totalité de la couronne.
L'indication majeure pour ce crochet est une molaire isolée en mésioversion.
26
-Crochet équiooise : est le plus discret des crochets circonférentiels. Il est donc
utilisé pour les canines et prémolaires. Indiqué pour les classes III et IV de
KENNEDY, ce crochet a besoin d'une rétention distale suffisante. Il ne peut être
indiqué pour une extrémité libre.
di
%
27
•
Crochet « U » Crochet «L » Crochet « i » Crochet « C »
28
Le crochet de Ney n°2 peut être comparé à un crochet Roach « T » vestibulaire
accompagné d'un deuxième crochet Roach « T » lingual. Le crochet de Ney n°2 est
indiqué sur molaires isolées et couronnes cliniques courtes de la classe IV de
Kennedy.
C/Crochets divers :
Crochets de contention
La fonction principale des crochets de contention est de stabiliser les dents
présentant une certaine mobilité.
29
Il existe aussi des crochets en résine de type « acétal », matériau synthétique et
injectable.
Ils 'agit de crochets « esthétiques ».
30
2. Les attachements à liaison articulée (ou rupteur) : permettant certains
mouvements de la prothèse sous l'action de la manducation.
les PPA sont considérées comme potentiellement pathogène vis à vis des tissus
parodontaux et ce en raison :
-De leur caractère amovible d'insertion et de désinsertion qui exposent les dents
supports à des forces nocives
-La différence de compressibilité tissulaire entre desmodonte (0.1mm) et fibro-
muqueuse d'appui (2-4mm) fait que le terrain sur lequel reposent les selles
notamment dans les édentements distaux est instable.
-Les mouvements des selles en extension.
Pour être bio fonctionnelle la PPA doit être conçue selon certains impératifs :
31
•
La stabilisation dentaire est assurée par une bonne adaptation de la PAPCM aux
faces linguales ou palatines des dents grâce aux bras de calage des crochets
(SANTONI, 2004)
7.1.1.3. Rétention :
La dent peut être représentée comme un solide formé de deux troncs de cône
accolés par leurs grandes bases. La partie supérieure est dite de« dépouille » et la
partie inférieure est dite de « contre-dépouille ». La couronne dentaire présente donc
deux zones délimitées par la ligne de plus grand contour, une occlusale, de dépouille
et la seconde cervicale de contre-dépouille (BATAREC et Coll., 1989).
La rétention dentaire est assurée par les parties rétentrices des crochets qui
exploitent les zones de contre-dépouille des dents supports. Cette rétention doit être
douce, durable et non traumatisante. D'autres dispositifs appelés attachements
peuvent être employés (SANTONI, 2004).
34
Plan sagittal :
Le mouvement de rotation distale terminale ou rotation verticale correspond à
l'enfoncement distal de la prothèse. Le mouvement de translation axiale verticale
correspond à l'enfoncement de la selle dans son ensemble.
Ces mouvements sont entravés par la sustentation (SANTONI, 2004).
»Mt f
J-
Plan frontal :
Le mouvement de rotation transverse est un mouvement de bascule de la
prothèse autour de son axe. Ce sont la sustentation, la stabilisation et la rétention qui
enrayent ce mouvement.
Le mouvement de translation transverse correspond à un déplacement latéral
horizontal de la PAPCM. Ce mouvement est contrebalancé par la stabilisation
(SANTONI, 2004).
‘Jt
•
Plan horizontal :
Le mouvement de rotation horizontale terminale correspond à une rotation latérale de
la PAPCM.
Le mouvement de translation antéro-postérieure correspond à un déplacement
sagittal de la prothèse.
Ces mouvements sont limités par la stabilisation (SANTONI, 2004).
35
Mouvements de rotation et de translation dans le plan horizontal. (BEGIN et Coll.,
2004)
Solution : (08)
1-le mouvement de translation verticale : dans le sens apical, est
essentiellement contrecarré par l'étendue des selles et partiellement par les appuis
occlusaux directs et indirects. Ce même mouvement dans le sens occlusal est
supprimé par l'action des bras rétentifs des crochets.
2-le mouvement de translation transverse : est empêché par les bras de calage
des crochets
3- le mouvement de translation mésio-distale : est bloqué par les connexions
secondaires des crochets et des appuis indirectes.
4-la rotation distale verticale : en direction de la muqueuse est freinée par les
bras de calage.la pression qu'elle détermine sur les crêtes est d'autant plus faible
que la surface portante des selles est plus étendue. Dans le sens inverse, le
soulèvement des selles est empêché par les appuis occlusaux indirects.
5- le mouvement de rotation autour des crêtes : est annulé alternativement par
l'action des bras rétentifs et des bras de calage des crochets
6- le mouvement de rotation distale horizontale est bloque par tous les éléments
de la prothèse, qui viennent d'être mentionnés, entrent en jeu.
Le choix de l'axe d'insertion doit être précoce et doit tenir compte de l'orientation
des crêtes édentées. Il peut poser l'indication d'un traitement préprothétique
(meulage des dents ou remodelage des crêtes).
36
I
1
7.3. Respect des tissus muqueux :
7.4. Rigidité :
Mis à part la partie flexible du bras rétentif du crochet, tous les éléments
constituant le châssis doivent être rigides. Pour assurer une distribution équilibrée
des efforts développés pendant la mastication. Cette rigidité est étroitement liée à la
nature et l'épaisseur du métal. Le stellite répond bien à cette exigence
7.5.Équilibre occlusale :
37
fi
Ill) Plan de traitement
1/Observation clinique :
Il est important de savoir que toute restauration prothétique suppose un plan, une
méthode d'exécution pour cela le praticien doit suivre le plan du traitement établi sur
la base de 03 types d'examen :
1 / examen clinique
2/ examen radiologique
1.1Examen clinique :
1.1.1. Anamnèse:
* Forme du visage
* Diminution ou non de la DV
38
*tonicité des tissus para prothétiques,
1.1.3.Examen endobuccal:
- valeur des dents restantes: (mobilité, vitalité, restauration, abrasion, carie, couronne
prothétiques et leur état, coefficient masticatoire) L'état des tissus parodontaux.
39
Indices biologiques positifs (+) Les indices biologiques négatifs (-)
40
Les indices biologiques au maxillaire inférieur :
41
complètement et lorsqu'elles sont flottantes, triangulaire des lèvres avec les releveurs
la chirurgie pré-prothétique indiquée superficiel et profond et le zygomatique
9-La région sub-linguale ainsi que le buccinateur.
important pour la rétention des prothèses Il se trouve au niveau de la commissure
10-La région para-linguale labiale, cet endroit est souvent négatif pour
La ligne de réflexion muqueuse à ce niveau la stabilité des prothèses
est souvent modifiée par l'apparition de 7-Les fibres antérieures du Masséter
glandes sous-maxillaires. 8-Les insertions du buccinateur
Lorsqu'elles sont modérément comprimées, Sur le ligament ptérygo-maxillaire
améliorer la rétention de la prothèse 9-Le frein lingual : a dégager
11-La niche rétro molaire : (la rétention)
12-La langue
Lorsqu'elle est large, elle est favorable à la
rétention et à la sustentation.
1- La DVO : il doit évaluer si elle est normale, diminuée ou augmentée. Face à une
perte de calage entre les dents naturelles, le praticien doit réévaluer la DVO et
contrôler sa bonne tolérance grâce aux prothèses transitoires. La diminution de la
dimension verticale d'occlusion peut être évaluée par des signes cliniques objectifs
comme l'affaissement de l'étage inférieur de la face, des perlèches au contact des
commissures labiales, l'abrasion importante des couronnes dentaires ainsi que la
présence de versions des molaires isolées sur l'arcade.
42
2-Les courbes fonctionnelles : courbe incisivo-canine ou ligne du sourire, courbe de
WILSON, courbe de SPEE. Sont-elles respectées ou non ?
La courbe de SPEE est une courbure occlusale dans le plan sagittal résultant de
l'orientation sagittale progressive des axes dentaires des dents cuspidées. Si elle est
très accentuée en postérieur, c'est une inclinaison défavorable pour obtenir une
désocclusion postérieure. En revanche si elle est plate, cela entraîne une
désocclusion facilitée mais les forces occlusales ne sont alors pas orientées selon le
grand axe des dents.
43
mandibulaire dans le plan sagittal et de mesurer son amplitude. Il peut y avoir une
déviation sur le plan frontal lors de ce mouvement ou bien une association des deux.
Si une grande différence entre les dimensions verticales de ces deux points est
notée, il nous faudra intervenir sur l'occlusion lors du traitement.
* dents incluses
* fragment de racine
44
1.3. Examen Des Moulages :
1.3.1.sur articulateur
Cet examen permet de diagnostiquer les interférences soit en para position les
quelles très fréquemment sont en rapport avec un trouble du guide antérieur.
45
1.3.2. sur paralléliseur:
3/ La ligne guide est tracée sur les dents piliers à l'aide d'une mine de graphite .
A l'aide d'un « scalpel » ou d'un grattoir on procède sur le modèle aux retouches
désirées des dents piliers, et en montant sur le paralléliseur le couteau à retoucher
qui donne la garantie du parallélisme des retouches.
Le but à obtenir est le soutien des dents piliers par le bras de calage du crochet
avant que le bras rétentif ne passe le bombé maximum.
4/ Pour situer correctement cette extrémité du bras rétentif lorsque la prothèse est
en place, on dispose sur le paralléliseur de trois jauges qui permettent de déterminer
avec précision l'importance du retrait désiré.
46
Pour les crochets coulés en stellite on n'utilise jamais un retrait supérieur à 0,3 mm.
Pour le bras rétentif du crochet équipoise, il ne faut pas dépasser 0,2 mm.
5/On creuse, en forme de cuillère, les fossettes dans lesquelles reposeront les
appuis occlusaux de telle sorte que ceux- ci transmettent à la dent des forces axiales
et non pas inclinées. En cas d'une canine, on réalise un petit épaulement ou
préférence une zone d'appui cingulaire.
7/ Toutes les surfaces modifiées sont marquées sur le modèle d'étude avec un
crayon de couleur afin de faciliter ses transformations en bouche.
Une foi les retouche faites sur modèle d'étude au niveau des dents support de
crochets et que l'axe d'insertion choisi on choisit deux dents non concernée par le
surfaçage sur les quelles on place un transfert en résine auto polymérisable au
sommet duquel on solidarise un tuteur ou une tige parallèle à l'axe d'insertion déjà
fixé.
-On reporte ce transfert en bouche et on vérifie que la fraise est parallèle à la tige
préfigurant l'axe d'insertion.
47
2- traitement pré-prothétique
3/-résections apicales
5/- chirurgie des parties molles (brides des lèvres et des joues) ;
6/- régularisation des crêtes osseuses et remodelage des crêtes maxillaires dans le
secteur édenté
48
pilier. Si une prothèse adjointe doit être réalisée il sera nécessaire d'extraire les deux
dents.
- Lorsqu'une lésion est en regard d'une fausse gencive, celle-ci doit être raccourcie
afin de permettre la disparition de l'inflammation avant d'avoir recours à la chirurgie.
49
présence de plaque autour des dents piliers et des différents composants de la
prothèse.
On se base sur le bilan parodontal pour décider en premier lieu des dents à
conserver. Notons que des dents présentant une mobilité individuelle peuvent se
consolider après un traitement parodontal et fonctionnel approprié c'est pourquoi la
décision d'extraire ne doit pas être prise trop précocement. La thérapeutique
parodontale bénéficie de nos jours de tout un éventail de mesures et de moyens
issus de la parodontologie moderne (RATEITSCHAK. 1984) :
4/ : surfaçage radiculaire
50
2.1.3. Traitement orthodontiaue :
A la suite d'un set-up sur le modèle d'étude, les modifications souhaitées sont à
discuter avec l'orthodontiste et les possibilités de traitement à clarifier.
Toutes les obturations radiculaires imparfaites sont à revoir leur traitement peut
s'identifier à celui d'une gangrène pulpaire. Les dents porteuses de foyers apicaux
sont en principe à extraire (exception faite des monoradiculées où l'on peut tenter un
traitement de racine). En ce qui concerne les molaires, on peut envisager la section
des racines porteuses de foyers apicaux et leur extraction (hémisection). Les racines
résiduelles sont à restaurer soit par des obturations à tenons vissés, soit par des
reconstitutions coulées, et peuvent servir des piliers de prothèse.
51
2.1.5. Traitement conservateur :
Lorsque la dent est dévitalisée et les canaux correctement obturés, ceux-ci doivent
être munis de vis radiculaires (scrow-post) ; là aussi n'entrent en ligne de compte que
des matériaux résistant à la corrosion (Endofix de Wirz, ancrage Radix de Spang,
système Rotex) : quant aux matériaux de restauration coronaire, les amalgames non
gamma-2 semblent les plus indiqués à l'heure actuelle.
-La méthode indirecte : consiste à réaliser une empreinte globale, après préparation
de la dent. C'est sur le maitre-modèle de laboratoire que seront effectuées à la fois la
reconstitution coulée et la couronne.
Pitt fele
,lat Je e!eiem
52
fonction de la simplicité du traitement et des possibilités d'évolution de la prothèse en
cas d'extractions éventuelles.
Le dessin du projet doit être réalisé a l'échelle 2 afin de pouvoir représenter tout les
détails de réalisation il servira par la suite de support pour la rédaction de la fiche de
laboratoire il est également possible de s'aider de logiciels de dessin assisté par
ordinateur DAO qui permettent de réaliser de véritables images de synthèse.
Les préparations coronaires pour la prothèse adjointe doivent être planifiées sur
des modèles d'étude en engrènement qui ont été préalablement étudiés sur un
paralléliseur et sur lesquels un tracé a été ébauché.
Quelles qu'en soient les raisons, la mise en forme des surfaces amélaires est
généralement réalisée à l'aide d'instruments rotatifs diamantés de taille et de forme
adéquate. Les zones préparées doivent être rendues régulières et polies. Des
fraises, des pointes montées et des cupules siliconées peuvent être utilisées à ces
fins.
53
2.3.1. préparation des appuis occlusaux:(8)
Lorsqu'on est satisfait des corrections apportées aux dents piliers, les surfaces
meulées sont repolies et traitées à l'aide d'une solution fluorée.
D'ailleurs, avant de couler ces restaurations, il faut contrôler sur le paralléliseur les
cires, afin d'être certains que toutes les surfaces nécessaire au collage de la
prothèse amovible sont parallèles entre elles, que les zones d'appui sont adéquates
et que les bombée sont correctement situés et créent des zones de retrait d'une
amplitude satisfaisante.
54
Les logements de taquets peuvent être nécessaires
1 2
1) en vue occlusale
2) en vue mésio-distale
3) en vue proximale.
55
Vue occlusale :
Pour que l'appui reste en contact étroit avec la dent et pour que les forces soient
transmise dans le sens de la résistance de la dent, la connexion secondaire et l'appui
occlusal doivent former un angle inférieure à90°, lorsque ce dernier est supérieure
à90° il faut faire fuir l'appui.
Sur les dents antérieures maxillaires, particulièrement les canines, le cingulum est
souvent suffisamment développé pour qu'une légère préparation
accentuant ses formes puisse suffire à réaliser un logement de
taquet sans pénétration de l'émail.
56
Une fraise cylindrique à bout arrondi est utilisée pour
préparer ces logements de taquets. Un instrument
sphérique a tendance à créer des contre-dépouilles
indésirables.
Les plans de guidage sont constitués par deux ou plusieurs surfaces parallèles
situées sur les dents piliers et qui limitent le trajet
d'insertion de la prothèse.
57
1) augmentation de la stabilité
4) aspect esthétique.
La surface de guidage est nécessaire au niveau des surfaces proximales des dents
piliers bordant l'édentement afin de diriger l'axe d'insertion de la selle , pour avoir une
action réciproque au bras de crochet, la surface de guidage doit être située sur la
surface de la dent diamétralement opposée à la partie rétentive du crochet.
Même s'il n'existe pas d'interférence, un bras de crochet situé dans la partie haute
de la dent est plus gênant pour le patient et peut interférer sur la mastication.
58
Une ligne de plus grand contour située dans la
partie haute de la dent peut provoquer une
déformation du crochet car, à l'insertion, ce
dernier se heurte à la surface occlusale et ne
peut pas glisser le long de la dent (1).
Il est généralement préférable de réaliser des formes de contour rétentif par des
techniques de restauration
Des composites conventionnels ne peuvent dans ce cas être utilisés car ils
peuvent provoquer une abrasion du bras de crochet ayant pour conséquence une
perte d'adaptation et donc une diminution de la rétention. Afin de réduire cette
abrasion réciproque du matériau et du crochet, un composite microchargé et une
forme de crochet plus flexible doivent être choisis.
59
Solutions :
-Empreinte anatomo-fonctionnelle : permet de dissocier l'appuis
-contrôle et rebasage régulier des selles : permet de remédier aux modifications du
support mucco-osseux dans le temps.
-utilisation des crochets à appuis occlusale : ceux qui donnent de meilleurs résultats
sont le Nally Martinet et le crochet à action postérieure ; les deux ont une connexion
secondaire mesiale.
62
-Le mouvement de translation mésio-distale :
Il est bloqué par connexion secondaire des crochets et des appuis indirects
Le mouvement distal vertical de rotation :
En direction de la muqueuse est freiné par les bras de calage et le large appui des
selles
- le soulèvement postérieur des prothèses est empêché par les appuis occlusaux
indirects
-Le mouvement de rotation autour des crètes : Annulé alternativement par l'action
des bras rétentifs et de calage
-mouvement de rotation distale horizontale : annulé par tous les éléments de la
prothèse.
Il faut prendre toujours la précaution de faire une telle empreinte avec le patient en
position assise. Le moulage est coulé en plâtre spécial extra dur.
63
3.3. Les éléments fondamentaux des tracés de plaque :
64
3.4. Tracé du futur châssis : (crochet, appuis directes et indirectes,
connexions principales et secondaires, et selles d'extension) :(17)
3.4.1. Classe I :
Les édentements terminaux entraînent une dualité d'appui entre les dents et la
fibromuqueuse. La différence d'enfoncement crée des mouvements de rotation et
de translation qu'il faut évaluer et prendre en compte pour choisir la position des
appuis, et des potences.
A. La mandibule :
On aura un mouvement de translation verticale important du fait de la faible surface
d'appui exploitable. Il sera primordial d'utiliser cette surface grâce aux empreintes
anatomo-fonction type mac craken qui permet d'enregistrer l'enveloppe de
mouvement des muscles périphériques, le trigone rétromolaire et englober les crêtes,
autant de facteurs positifs qui diminuent l'enfoncement et augmentent la stabilité.
65
langue en hauteur, être au plus proche de la ligne faîtière (aire de sustentation).
Leur surface de mastication doit être la plus faible possible et la moins distale pour
diminuer le bras de levier.
La sustentation doit être compensée par des taquets occlusaux mésiaux sur 35,
45 et prolongés sur 34, 44. Si l'édentement est réduit alors ce deuxième taquet sera
plus mésial et relié à une autre potence linguale permettant un minimum de
décolletage. Le concept semi-rigide est le plus souvent adapté si les forces de
mastication antagoniste sont importantes (prothèse fixe ou dents naturelles) car un
enfoncement sera possible. Face à une prothèse complète, où les forces
développées sont moindres et l'occlusion précise et primordiale est nécessaire
pour sa stabilité, alors la potence sera déplacée en distale, tout en maintenant les
appuis en mésial.
Pour éviter une surcharge des dents restantes, il faut que le moment total des
forces de résistance (sommes des distances entre l'appui de la cingulaire à la droite
passant par les taquets les plus distaux) soit supérieur au moment des forces actives
(longueur édentement à partir des taquets distaux)
66
L'axe de rotation vertical est principal, il faut des selles qui exploitent le trigone rétro-
molaire, qui est moins compressible que la fibro-muqueuse, ainsi qu'un ajustement
parfait sur la crête (maintenance à prévoir). Lors de la mastication à l'ouverture, le bol
alimentaire peut entraîner un décollement de la selle, celui-ci sera limité par
l'extrémité des crochets et par l'utilisation d'une barre cingulaire. Celle-ci doit être
festonnée, ajustée, et respecter l'axe d'insertion. Si les dents supports de crochets
nécessitent des prothèses fixes, il y a lieu de faire des fraisages en lingual, pour
augmenter la sustentation, la stabilisation et indirectement la rétention
B. Maxillaire supérieur :
-la possibilité d'avoir une plaque large, voir complète qui augmente la sustentation, la
stabilisation et la rétention
-pas de barre cingulaire du fait de l'occlusion mais plutôt des appuis cingulaire isolés.
67
Antérieurement la plaque doit être largement découpée derrière les dents restantes
afin de ménager le trou palatin antérieur et la papille médiane. S'il existe un torus
palatin prévoir une décharge de 0.2 à 0.3mm.
Appui occlusaux indirects (A.0.1) : vue la présence d'une plaque qui s'appuient
largement sur la voûte palatine, leur nombre diminue et l'en peut les placer sur la
connexion secondaire du crochet.
Crochet : sur chaque dent bordant l'édentement, on réalise un Nally —Martinet, qui
présente d'avantage d'avoir A.O.D en mésial, ce qui réduit considérablement le
risque de version distale de la dent, et une connexion secondaire en mésial,
permettant dans une certaine mesure le libre jeu de la selle.
68
3.4.2. Classe II :
Pour Buch (1979), le pronostic d'une édentation distale unilatérale est rarement
favorable, du fait de son caractère asymétrique en plus du problème de la prothèse
en extension se retrouvent les mêmes mouvements de translation et de rotation,
mais avec en plus une rotation autour de la crête édentée.
Pour contrer cette rotation, il faut trouver de l'appui et de la rétention en
controlatéral avec un crochet type bonwill sur la médiatrice de l'édentement.
Mais cela rajoute un axe de rotation passant par le taquet mésial de la dent
bordant l'édentement et l'appui du bonwill, qu'il faut compenser par un appui en
antérieur sur les prémolaires, généralement assez éloigné pour assurer le
décolletage. Au maxillaire l'appui muqueux peut être moins étendu que sur la
classe I. La seule différence notable entre le maxillaire et la mandibule sera le
principe de décolletage, possible au maxillaire et adapté à la mandibule en espaçant
les potences et la barre linguale de la muqueuse
A. Maxillaire supérieur :
69
B.La mandibule :
Les grilles de rétention : les grilles ne sont pas en contact avec la muqueuse et
sont situés en avant des tubérosités et des trigones rétro —molaires.
Classe II mod 1 :
A. Inférieure :
70
si on a certain doute quant à la conservation à long terme du dernier pilier, on peut
aussi utiliser un crochet Nally-Martinet, par exemple, sur la prémolaire, afin de
prévoir une transformation facile et rationnelle de la prothèse de classe II mod 1 en
une prothèse de classe I après la perte de la prémolaire.
B. Supérieure :
71
Revêtement duplicata
Déshydratation durcisseur
Après durcissement, le modèle est placé dans un four pour être déshydraté, un
durcissement de surface est nécessaire, il peut être immédiatement effectué, à
chaud, lorsque le modèle a été dupliqué avec un moule en gélatine , un
durcissement à froid peut être effectué à l'aide d'un spray ou d'une immersion dans
un bain durcisseur
74
un pinceau trempé dans du monomère de résine méthacrylique, Les préformes en
cire peuvent facilement se fixer en travaillant sur un modèle tiède.
Préforme
75
De deux à quatre tiges de coulée sont fixées sur la maquette dans les parties les
plus épaisses (Jonction grille- armature) et se rejoignent au niveau du cône de
coulée. Des évents peuvent être ajoutés pour faciliter la coulée. La maquette
terminée doit être dégraissée avant la mise en revêtement.
76
3.5.7. Élimination des cires et résines et système de fusion de
l'alliage (09) (15)
La cire et la résine utilisées dans les
préformes sont des matériaux
calcinables. En élevant la température du
cylindre, elles sont éliminées.
Le cylindre est positionné dans un four
froid. La montée en température est
contrôlée. Des paliers intermédiaires sont
effectués, favorisant l'élimination de l'eau
résiduelle et permettant l'expansion liée à la transformation des phases cristallines
du revêtement. Le cylindre est porté lentement à la température d'utilisation (entre
950 et 1050 °C pour un alliage type chrome-cobalt) qui sera maintenue pendant 30 à
60 minutes avant coulée de l'alliage.
Deux principes de fusion des alliages peuvent être utilisés : par combustion
(torches gaz-air, gaz-Oxygène, Acétylène-air ou Oxyacétylène) ou électrique (par
résistance, induction ou arc électrique).
77
La qualité de coulée d'un alliage va dépendre de nombreux paramètres, comme
l'intervalle de fusion ou la densité de l'alliage. En ce qui concerne la machine de
coulée, c'est essentiellement l'accélération initiale ou la force appliquée sur l'alliage
en fusion qui conditionne la réussite de la coulée.
La fronde est le système le plus utilisé dans l'ensemble des laboratoires.
Les systèmes faisant appel au système de pression-dépression se sont
développés pour la coulée du Titane. Un gaz inerte sous pression est injecté dans la
chambre supérieure où se situe l'alliage en fusion qui est alors projeté dans le
cylindre placé au-dessus de la chambre inférieure où un vide a été réalisé.
Dans ce système, les températures en jeu sont nettement plus élevées et la coulée
se fait sous Argon car le Titane en fusion, avide d'Oxygène, ne supporte pas la
présence d'air.
Certains fabricants de frondes proposent aujourd'hui la possibilité de couler avec
succès du Titane par centrifugation sous atmosphère d'Argon et ce, malgré la très
faible densité du Titane. Le refroidissement s'effectue à l'air. Le moule de revêtement
ne doit jamais être refroidi par immersion dans l'eau.
Les masselottes de Cobalt-Chrome et d'alliages précieux peuvent être réutilisées
pour une coulée ultérieure, en association avec des plots d'alliage neuf, sous réserve
de ne pas dépasser le ratio de 1 pour 1.
78
Polissage électrolytique Polissage mécanique
79
Les appuis occlusaux, directs et indirects doivent être absolument en contact avec
les dents d'appuis et le châssis doit rester tout à fait stable lorsqu'on exerce une
pression sur eux.
Le châssis ne doit pas gêner ou blesser les tissus mous, il doit être parfaitement
neutre mécaniquement parlant, c'est-à-dire n'exercer ni traction ni poussée sur les
dents restantes.
Enfin il ne faut pas qu'il crée des contacts prématurés ou des interférences.
Donc : On doit contrôler avec soin, à ce stade, l'occlusion sans et avec le
châssis en bouche, pour s'assurer que ni en RC ni en IM ni dans aucun mouvement
d'articulé, le châssis ne change les relations inter—occlusales qui ont été contrôlées
et équilibrées si nécessaire au moment du plan de traitement.
Elle est fonctionnelle dans le sens qu'elle est réalisée à l'aide d'un matériau qui
exerce une légère pression sur les tissus mous et qu'au cours de sa réalisation on
fait exercer au patient les différents mouvements de la langue, des lèvres et des
joues (mouvements de Herbst).
3.7.1.1. Le matériau :
Dans la méthode originale l'empreinte est prise avec une cire thermoplastique à
température buccale : la Korecta —wax de Kerr n°4
80
3.7.1.2. Technique :
-Vérification de la situation des bords des selles portes empreintes, retouches des
sur extensions.
-Garnissage au pinceau de l'intrados avec la cire liquéfiée au thermo bain à 60°C
-Le châssis est mis en bouche sans rechercher l'insertion optimale et l'on prie le
patient de fermer la bouche sans serrer les dents pendant 3 à 4 mn.
-La cire pendant ce temps va acquérir en bouche la plasticité favorable à la prise
d'empreinte.
-On place le châssis à fond en appuyant sur les appuis occlusaux et sur la barre
linguale, en aucun cas il ne faut exercer une pression sur les selles elles-mêmes
pour ne pas fausser les rapports châssis crêtes édentées, la cire en excès fuse à
l'extérieur.
-Le châssis est désinséré, l'empreinte est rincée immédiatement à l'eau froide et
asséchée.
Les zones brillantes traduisant un contact intime de la cire avec les crêtes.
-Un apport de cire liquéfiée en fait sur ces zones et la partie interne des bords des
selles porte empreinte.
-Quelques minutes après l'insertion une nouvelle pression, le patient répète les
mouvements fonctionnels (traction de la langue, des joues et des lèvres) pendant 4 à
5 mn.
81
-L'empreinte est retirée passée sous l'eau froide est asséché, son examen doit
permettre de constater une empreinte parfaite. Des tissus sur toute l'étendue des
selles.
-Dans le cas contraire, on ajoute de la cire sur les zones dont l'empreinte est
insuffisante et on recommence l'opération.
-On enlève tous les excès de cire qui peuvent recouvrir les surfaces externes du
porte empreinte, on coupe au scalpel la moitié de la longueur de ces parois de cire
n°4 qui ont pu déborder les selles.
-On applique de la cire Korecta n°1 sur le bord extérieur des selles et sur la partie
externe des parois de cire n°4 éviter d'en mettre sur le bords lingual postérieur du
porte empreinte au niveau de la crête mylo-hyoidienne ou la prothèse doit finir en
minceur.
-Une nouvelle couche de cire n°4 est mise sur tous les bords de l'empreinte, coté
interne et externe
-Le châssis et replacer en bouche bien à fond et l'on répète après avoir laissé la
cire se mollir, les mouvements fonctionnels précédent pendant 8 à 10 mn.
-L'empreinte est retirée avec beaucoup de soins, évité de toucher ses bords ou sa
surface avec les doigts.
-L'empreinte est contrôlée une dernière fois après l'avoir rincée à l'eau froide et
asséchée.
-Si tout est parfait on est prêt à réaliser la technique du modèle reconstitué.
82
3.7.2. technique du modèle reconstitué :
83
On coule ensuit l'empreinte des selle en plâtre dur, On vibre modérément le
modèle, juste assez pour éviter d'emprisonner de l'air
dans l'empreinte.
Le modèle ainsi reconstitué présente des crêtes plus précises sur les quelles les
limites de la fibro-muqueuse pouvant être beaucoup plus aisément déterminées que
sur le modèle primaire de travail obtenu sur la base d'une empreinte anatomique
prise avec un élastomère ou un hydrocolloïde réversible .Et surtout, les rapports des
crêtes avec le châssis sont établis avec précision, l'empreinte secondaire de nature
fonctionnelle ayant été prise avec l'aide du châssis lui-même.
84
3.8. Enregistrement de l'occlusion :(5.6.13.18)
85
Une fois l'enregistrement effectué, il est transféré sur l'articulateur où il est
solidarisé sur la branche supérieure de l'articulateur avec du Snow-White de Kerr. Le
modèle mandibulaire est monté sur l'articulateur grâce à l'utilisation des maquettes
d'occlusion.
3.9.2. Teinte :
Moins saturée que celle des canines la teinte des dents posterieures rappelle celle
des incisives centrales.
3.9.3. Forme :
L'angle cuspidien des molaires et PM intervient dans l'efficacité masticatrice.
Néanmoins trop élevé il peut être déséquilibré
3.9.4. Dimensions :
86
Afin que la pression sur les crêtes ne soit pas trop importante et pour éviter tout
risque de basculement posterieure de la selle, les dimensions des dents prothétiques
sont réduites.
C'est la dernière étape pendant laquelle des modifications peuvent être réalisées
avant que la cire ne soit transformée en résine.
Chaque prothèse doit être examinée sur les modèles en engrènement en suite les
prothèse sont mise en bouche et l'adaptation de tous ces éléments peut être
contrôler visuellement, les mouvements de la langue, des lèvre et des joues ne
doivent pas mobiliser la prothèse.
3.10.1.Contrôle esthétique :
3.10.2.Contrôle phonétique :
Une pression exercée au niveau des surfaces occlusales des dents prothétiques ne
doit engendrer aucun mouvement de bascule.si les dents sont montées à l'aplomb
des lignes faitières des crètes.
87
3.10. Finition de la prothèse :
Il est important d'insister sur quelques règles pour la finition de la prothèse, si l'on
veut donner au patient le maximum de confort
1- l'intrados du châssis métallique doit être poli et ne conserver aucune aspérité
tout en respectant tous les détails des parties qui entrent en contact avec les dents
ou la muqueuse
2- la polymérisation de la résine des selles doit être parfaite et le polissage des
surfaces excellent, la résine ne doit pas entrer en contact avec un bras de crochet
qui doit rester libre
3- à l'arcade inférieure, le bord lingual des selles doit être mince pour ne pas gêner
la langue
4 - Éliminer les parties des selles qui ne sont pas en contact direct avec la
fibromuqueuse
5- supprimer les stops utilisés pour éviter l'affaissement de la grille lors de la
coulée du châssis cause des lésions par pression sur la crête édentée.
3.11. Livraison :
L'insertion de la prothèse est contrôlée, comme sa mise en place correcte, et sa
neutralité à l'égard des dents piliers. On vérifie l'extension des selles et la finition de
leurs marges que l'on affirme ou l'on raccourcit si elles risquent de blesser la
fibromuqueuse
A l'arcade inférieure, il faut contrôler la liberté de la langue et du plancher buccal et
s'assurer que les bords n'empiètent pas sur la muqueuse libre et les attaches
musculaires
Lorsque tous ces contrôles sont jugés satisfaisants, on passe à la vérification de
l'occlusion en R.0 puis en P.I.M, si les 2 positions ne coïncident pas, il faut contrôler
le passage de la R.0 vers la P.I.M qui doit être libre, réaliser en suite les
mouvements de latéralité et de propulsion et éliminer toutes les interférences .
Après toutes ces vérifications, il reste encore à instruire le patient, d'abord sur la
façon de mettre et d'enlever sa prothèse, puis sur son entretien et sur les règles
d'hygiène personnelles à appliquer
88
Il est souhaitable de fournir à tout nouveau porteur de prothèse partielle à crochets
deux types de gel : l'un fluoré, l'autre contenant de la Chlorhexidine, il est également
bon de recommander au patient de laisser baigner sa prothèse dans une solution
antiseptique chaque semaine, avec un brossage régulier qui est le plus important.
Il est capital de faire des contrôles ultérieurs surtout dans le cas de prothèse à
support mixte, un 1 er contrôle après 6 mois est indispensables, cette période est
considérée comme une période d'adaptation des tissus au cours de laquelle les
modifications du support mucco osseux sont les plus importantes.
Une fois les préparations en bouches terminées on prend une empreinte de travail
avec un matériau tel que les élastomères de synthèse.
L'empreinte sera coulée au plâtre dur pour obtenir un modèle de travail qu'on le
remettra sur paralléliseur pour vérifier l'exactitude des prépation effectuées en
bouche.
89
- Du degré de l'hygiène.
Il faut bien équilibrer le côté droit avec le côté gauche surtout dans les cas
asymétriques.
La prothèse est ici à appuis strictement dentaire sur quatre dents supports.
A. Maxillaire inférieure :
Le châssis est entièrement coulé y compris les bras rétentifs des crochets. Il faut
choisir une voix d'insertion et préparer les dents piliers de telle sorte que la prothèse
puisse être mise en place sans effort, par frottement doux, sur les surfaces de
calage, des bras de calage qui doivent assurer l'immobilisation des dents piliers.
Dans toute la mesure du possible, on utilise comme connexion principale une barre
linguale.
Quatre crochets avec appui direct sont nécessaires à une bonne répartition des
forces et à l'équilibre de la prothèse. La préférence au crochet d'Ackers entièrement
coulé. Lorsque la localisation de la ligne de plus grand contour ne se prête pas à
l'emploi d'un bras rétentif d'ackers on peut utiliser le bras rétentif en S ou
éventuellement un crochet de Roach en C. les bras rétentifs doivent s'engager juste
assez dans les zones rétentives pour que la prothèse soit maintenue dans sa
position correcte (de 0,2mm à 0,3mm de rentrant). Les appuis indirects sont inutiles,
ils doivent être supprimés
e.
Châssis-type pour le traitement de la classe
III inferieur sur la 47 un double appui a été
utilisé utisé pour empêcher la version
mésiale fréquente d'une dernière molaire
B.Maxillaire supérieure :
4.3. Classe IV :
Le soulèvement est une autre complication car elle nécessite des rétentions au
plus proche de l'édentement. Dans le cas où l'esthétique est primordiale, l'utilisation
de systèmes d'attache ou de prothèse fixe, avec un bombé favorisant la position de
crochet le moins visible possible sera intéressan
La conservation de racine résiduelle en antérieur couverte par des coiffes
paraboliques peut limiter cette rotation, en agrandissant la surface du polygone de
sustentation et limite le porte-à-faux.
91
4.3.2. Tracé type :
A. Maxillaire supérieure :
Dans ce type d'édentement, il est important d'utiliser non seulement des piliers
proches du segment antérieur édenté mais de prendre des ancrages aussi
postérieurs que possibles.
Un crochet est placé de chaque côté de l'arcade, le plus près possible de la région
édentée, il comporte comme toujours un bras de calage, un bras rétentif et un appui
occlusal.
Pour empêcher la rotation de la prothèse autour de la crête antérieure, il est
important de choisir en plus comme piler d'équilibration de chaque côté de l'arcade,
la dent la plus postérieure possible, ces crochets postérieures s'opposent aux
mouvements de renversement causés par l'arc antérieur de la prothèse.
Le châssis d'une telle prothèse comprend au minimum quatre crochets avec appui
occlusal, au maxillaire supérieur, on peut libérer la zone centrale du palais puisque
ce type de prothèse a un support essentiellement dentaire mais il faut veiller à tenir le
châssis suffisamment éloigné de la fibromuqueuse marginale entourant les dents
naturelles.
Maxillaire inférieure :
Les mêmes principes fondamentaux sont valables à l'arcade inférieure.
92
La connexion principale est constituée de deux segments de barre linguale. En
arrière, l'utilisation d'un crochet double de « Bonwill » de chaque côté.
On peut supprimer le crochet sur la 43 pour souci esthétique, mais non l'appui
occlusal qui reste indispensable.
4.4. Classe V :
93
de Ney, la plaque étant fermée au niveau du collet palatin de cette dent avec une
zone de décharge de 2 /10 de mm sur le bourrelet gingival.
Après l'essai du châssis, il est utile dans ces cas d'avoir recours à la technique de
l'empreinte II aire à la cire et du modèle reconstitué pour la zone édentée (sur
laquelle la canine manque), cette technique permet d'obtenir une excellente
stabilisation de la prothèse grâce à un support ostéomuqueux fonctionnellement
équilibré.
B.Maxillaire inférieure :
L'appui muqueux étant plus limité et les pressions masticatoires se faisant de
l'extérieur vers l'intérieur, on peut utiliser comme élément
d'équilibration un crochet continu de « Kennedy » avec
onglet inter- incisifs.
Une telle prothèse doit être contrôlée très régulièrement
et repassée dès qu'un léger déséquilibre se manifeste si
l'on veut éviter la surcharge des dents naturelles
restantes.
4.5. Classe VI :
Supérieure :
94
des forces en incluant dans le système deux dents piliers à bonne résistance
mécanique sur le côté opposé de l'arcade. De cette manière le polygone de
sustentation de la restauration prothétique est considérablement augmenté et la
sollicitation de chaque des dents piliers nettement diminuée.
Inférieure
On s'efforce, à l'arcade inférieure, d'utiliser
comme connexion principale une barre
linguale. Le châssis, par ailleurs est
construit selon le même principe qu'au
maxillaire supérieur.
Après que le châssis a été coulé au laboratoire, il doit être essayé en bouche,
cette étape est très importante.
-La mise en place du châssis sur les dents piliers doit s'obtenir par frottement doux,
sans déclic
-Les bras du calage doivent engager les dents piliers avant les bras de rétention. ils
doivent lorsque le châssis est à fond « coller » à la dent.
-Les bras rétentifs doivent également avoir un contact parfait avec la paroi axiale
sous le bombé de laquelle ils s'engagent.
95
-Les appuis occlusaux, directs et indirects doivent être absolument en contact avec
les dents d'appuis et le châssis doit rester tout à fait stable lorsqu'on exerce une
pression sur eux.
-Le châssis ne doit pas gêner ou blesser les tissus mous, il doit être parfaitement
neutre mécaniquement parlant, c'est-à-dire n'exercer ni traction ni poussée sur les
dents restantes.
-Enfin il ne faut pas qu'il crée des contacts prématurés ou des interférences.
Donc : On doit contrôler avec soin, à ce stade, l'occlusion sans et avec le châssis
en bouche, pour s'assurer que ni en RC ni en IM ni dans aucun mouvement
d'articulé, le châssis ne change les relations inter — occlusales qui ont été contrôlées
et équilibrées si nécessaire au moment du plan de traitement.
• Le contrôle de l'occlusion doit être fait avec précision lors de l'essai du châssis en
bouche.
• L'étape du transfert des modèles sur articulateur doit permettre le montage équilibré
des dents de remplacement sur la prothèse.
96
• Après ce control dans des édentations intercalées on isole sur le modèle la zone
des selles soit avec une feuille d'étain, soit à l'aide d'un vernis spécial.
• Sur les selles en résine on fixe à la cire collante des bourrelets de cire dure (cire
rose MOYCO BEAUTY PINK de la maison BIRD MOYER CO USA)
• La hauteur des bourrelets ne doit pas dépasser le plan occlusal dans le sens
vertical, ni les tables occlusales dans le plan horizontal
- Le point sous orbitaire du côté droit de la face du patient qui est obtenu par
palpation
97
préfèrent utiliser de la pate dentifrice pour son gout. Dans ce cas, il faut informer le
patient sur les marques de dentifrices qui contiennent le moins d'éléments abrasifs.
La nécessité de nettoyer les dents résiduelles doit être soulignée. Une attention
particulière doit être portée sur les surfaces couvertes par la prothèse. Les patients
sont invités à apporter leur propre brosse à dents au rendez-vous de rappel afin de
contrôler leur technique de brossage et de la modifier si nécessaire.
102
2.Les visites de rappel :
Les patients doivent etre revus après la mise en place des prothèse afin de
s'assurer que ces dernières ne provoquent aucune lésion des tissus durs ou mous
et qu'elles sont fonctinnelles. Les retouches sont alors réalisées.
Cepedant, ce n'est pas toujours le cas car d'autres facteures, tels que la forme de
la crete , peuvent concentrer les effets d'une surcharge occlusale. C'est la raison
pour laquelle l'occlusion doit toujours etre minutieusement controlée et que l'intrados
de la prothése ne doit pas etre meulé empiriquement.
103
L'ulcération au niveau du vestibule gauche étant en rapport avec le bord de la
prothèse, la cause est certainement due à une surextention. Lorsque la visibilité est
suffisante, la zone en surextension Peut généralement etre identifiée et corrigée.
Dans les régions postérieures, la visibilité est mauvaise et la pate indicatrice de
pression permet alors de localiser la zone de la fausse gencive qui doit etre ajustée.
104
2.2.Les visites de rappel ultérieures
3.Entretien de la prothèse
Une fois que les problèmes apparus lors de la mise en place ont disparu, des
visites régulières et un entretien de la prothèse doivent etre assurés régulièrement.
Si la prothèse n'est pas controlée, elle peut provoquer des lésions considérables
dont les premiers stades peuvent etre asymptomatiques, de telle sorte que le patient
ne sache pas qu'un traitement est nécessaire. C'est la raison pour laquelle lors de la
mise en plase des prothèses la nécessité de visites de rappel régulières doit etre
soulignée.
105
Un simple rebasage est indiqué pour pallier une insuffisance de l'empreinte
anatomofonctionnelle. Pour les édentements en extension postérieure ou antérieure,
une analyse de l'occlusion est indispensable. Le basculement de la selle de quelque
dixième de milimètre crée une inocclusion en OIM et en ORC au niveau des dents
prothétique qui sera corrigée à l'issue de l'empreinte.
Une période probatoire préalable de quelque jours, avec la mise en place sous les
selles de résine à prise retardée (Soft-Liner, GC ; Fitt , Kerr) permet de juger de la
bonne indication d'un rebasage.
Les visites de contrôle sont utiles pour s'assurer du niveau d'hygiène du patient et
pour éventuellement le remotiver. Des prothèses mal adaptées et une mauvaise
hugiène peuvent accélérer la perte des dents par lésions carieuses ou parodontales.
106
Conclusion
Le succès du traitement des édentements partiels par châssis métallique est lié à
la création d'un équilibre tissulaire et prothétique, aboutissement d'une succession
de séquences clinique et de laboratoire bien codifiées.
107
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
6-FARRÉ MARC. Guide pratique pour l'enregistrement des rapports inter arcade.
Thèse d'exercice en chirurgie dentaire n° 2007-TOU3-3037
Principe et technique
12-LEJOYEUX J.
Restauration prothétique amovible de l'édentation partielle.
Paris : Maloine éd., 1980
15- ROUCOULES L.
Prothèse Adjointe (Tome I).
Paris : Maloine éd., 1972.
La prothèse partielle amovible coulée : C'est une thérapeutique qui a pour objet la
restauration prothétique de toute édentation partielle par l'intermédiaire d'un appareil
amovible constitué principalement par un châssis et un ensemble de crochets
entièrement coulés.
• Elles sont amovibles et doivent être retirées après les repas pour être
brossées et nettoyées.
• Elles s'appuient sur les dents adjacentes, ce qui peut les surcharger d'un point
de vue mécanique.
• Elles s'appuient sur la gencive et l'os sous -jacent, entraînant une résorption.
• Elles nécessitent des rebasages réguliers pour maintenir une bonne stabilité.
Summary
1 The removable partial denture casting: It is a therapy that aims to restore the
prosthetic any partial tooth loss via removable device consists mainly of a frame and
a set of hooks sunk completely.
The steps of performing are as follows:
• Taking one or two successive footprints.
• The technician carries a metal frame which is carved with respect to the remaining
teeth.
• The gingiva resin and the tines are mounted on this chassis.
• These prostheses provide better stability; better tolerance and increased life time
that denture in resin.
• These prostheses quickly realized and replacing a large number of teeth.