TP 3
TP 3
TP 3
TP 3 Cristallographie
Diffraction Des Rayons X sur Poudre
Méthode de Debye Scherrer
Il existe toujours parmi ces cristaux ceux qui présentent, au faisceau incident, une famille de
plans réticulaires (h k l) déterminée qui diffracte ; vérifiant la loi de Bragg de diffraction
2dhklsin () = n.
Les faisceaux diffractés par une même famille de plans réticulaires (h k l) sont sur un cône
ayant pour axe le faisceau incident.
2 Le but de la manipulation :
L’objectif de cette manipulation c’est identifié la structure cristalline de chacun des composés
KCl, Lif, MgF2, TiO2 analysés par la diffraction des rayons X suivant la méthode du Debye
Scherrer.
Le film photographique intercepte les photons diffractés ; cela se manifeste après déroulement
à plat du film par le tracé de cercles concentriques.
Figure 1: Méthode de Debye Scherrer.
On distingue entre deux méthodes, l’une qui consiste à étudier les structures cubiques, qu’on
appelle la méthode graphique, et l’autre qui a pour objet l’étude des structures non cubiques et
c’est l’dentification structurale à des valeurs enregistrés dans des tableaux élaborés par des
cristallographes.
∆𝐿
𝜃=
4
𝜆 = 2𝑑ℎ𝑘𝑙 sin(𝜃)
1
= (ℎ2 + 𝑘 2 + 𝑙 2 )/𝑎2
𝑑2
En référant au 2ème TP , on fait rappel que le premier plan qui diffracte pour :
- Réseau primitif : (1 0 0)
- Réseau centré : (1 1 0)
- Réseau à base centrée : (1 1 1).
1 1
= (ℎ2 + 𝑘 2 + 𝑙 2 )
𝑑 2 ℎ𝑘𝑙 𝑎2
𝟏
On pose : y = 𝒅𝟐 Et x =(𝒉𝟐 + 𝒌𝟐 + 𝒍𝟐 )
𝒉𝒌𝒍
1
𝑦𝑖 = 𝑎2 𝑥𝑖 (1)
3.3 Résultats et discussions :
• KCl :
La diffraction du composé KCl donne les résultats suivants :
Tableau 1: résultats du composé KCl
1⁄
1 𝑑1
2
=
𝑎1 1
Alors
1
= 0.1
𝑎1 2
D’où :
𝑦1 = 0.1 𝑥
De même :
𝑦2 = 0.05 𝑥
0.1
𝑦3 = 𝑥
3
Tableau 2: l'identification du réseau de Bravais du KCl.
0,80
0,70
0,60
0,50
1/di
0,40
0,30
0,20
0,10
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 h²+k²+l²
20,00 25,00 30,00 35,00
Y1 Y2 Y3 1/d1² 1/d2²
Les droites passent par l’origine et par tous les points des plans horizontales, et on remarque
la présence des deux modes de la maille cubique que sont : le mode primitif (P) et le mode
face centrées (F) , on ne peut pas s’assurer de la présence du mode I (centré) car on s’est
arrêté au 6ème raie, alors que d’après le 2ème TP on a vu que peut distinguer le mode P du mode
I à partir du 7ème raie.
Dans ce qui suit, on va poursuivre notre travail en considérant le mode du réseau est F.
0.1
𝑦3 = 𝑥
3
Comme :
1 0.1
2
=
𝑎 3
𝑎 ≈ 5,47 Å
• Lif :
La diffraction du composé Lif donne les résultats suivants :
Tableau 3: résultats du composé Lif
1⁄
1 𝑑²1
2
=
𝑎1 1
Alors
1
= 0.1
𝑎1 2
D’où :
𝑦1 = 0.18 𝑥
De même :
𝑦2 = 0.09 𝑥
𝑦3 = 0.06 𝑥
0,70
0,60
0,50
1/d1
0,40
0,30
0,20
0,10
0,00
0,00 5,00 10,00 15,00 20,00 25,00 30,00 35,00
h²+k²+l²
On remarque que seulement la courbe y3 passe par tous les points des plans horizontales, donc
on peut dire que le mode du réseau de Bravais pour ce composé Lif est face centrées (F).
𝑦3 = 0.06 𝑥
Comme :
1
= 0.06
𝑎2
𝑎 ≈ 4.08 Å
En comparant les résultats obtenus par notre manipulation avec ceux qui ont été fait par des
cristallographes, on déduit que le système MgF2 est celui présenté dans PDF-2 Sets 1-45
database. Ce composé se cristallise sous forme d’un tétragonal ou quadratique simple car les
plans (h k l) correspondants à la distance dhkl ne présentent aucune condition d’extinction
c’est-à-dire que tous les plans diffractent, avec les paramètres de maille a=b=9.927 Å, et
c =6.172 Å.
• TiO2 :
Tableau 6: calcul des paramètres du composé TiO2.
En comparant les résultats obtenus par notre manipulation avec ceux qui ont été fait par des
cristallographes, on déduit que le système TiO2 est celui présenté dans PDF-2 Sets 1-45
database. Ce composé se cristallise sous forme d’un orthorhombique simple car les plans (h k
l) correspondants à la distance dhkl ne présentent aucune condition d’extinction c’est-à-dire
que tous les plans diffractent, avec les paramètres de maille a=4.529 Å, b=5.466 Å et
c = 4.905 Å
4 Conclusion :
La méthode de Debye Scherrer bien qu’assez fiable présente diverses sources erreurs. La
première provient de la mesure des diamètres des cercles sur le film. Ensuite, un mauvais
centrage de l’échantillon par rapport à l’axe du collimateur peut fausser les angles de
diffraction.