Dimensionnement de La Station de Traitement
Dimensionnement de La Station de Traitement
Dimensionnement de La Station de Traitement
Encadré par :
Réalisé par :
Mr. Lmahfoud ASMLAL (EHTP)
BENTAMA Charaf-Eddine
(3 IVE) Mr. MERIGH Yasyn (ATNER)
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Quatre mois de travail se sont écoulés, un travail qui n’a pu s’accomplir sans l’aide et
l’encouragement de plusieurs personnes. À travers ce rapport de fin d’étude, je tiens à leur
exprimer mes sincères sentiments de reconnaissance et de remerciements.
Mes remerciements vont tout d’abord à ma chère école, l’Ecole Hassania des Travaux Public
en la personne de son corps professoral et administratif pour tous les efforts qu’ils ont
déployés afin de me donner une formation digne d’une école aussi prestigieuse.
Je remercie également mon cher Professeur et encadrant interne M. ASMLAL Mahfoud pour
son grand soutien et ses conseils précieux, ainsi que Dr. BENCHEBLI Mohamed pour son
encouragement et son assistance lorsque j’en avais le plus besoin.
Je tiens à exprimer ma gratitude aux membres de jury qui se sont libérés de leurs obligations
pour assister à la soutenance et juger notre travail.
Enfin, à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réussite de ce travail, je leur dis
merci du fond du cœur.
RÉSUMÉ
Ce présent mémoire constitue une synthèse de mon projet de fin d’étude, effectué chez
l’entreprise d’exécution ATNER, dont le but est de dimensionner les ouvrages de la
station de traitement d’eau potable de Chichaoua et d’établir un bilan d’exploitation de
la station afin de déterminer le coût du traitement.
Afin d’atteindre mon objectif, j’ai tout d’abord dressé un état des lieux qui décrit le cadre
réglementaire et institutionnel qui régit le domaine de l’eau potable et les
caractéristiques des ressources en eau au Maroc, notamment leur qualité.
Sommaire
DEDICACE................................................................................................................................................. 1
REMERCIEMENTS .................................................................................................................................... 2
RÉSUMÉ ................................................................................................................................................... 3
Liste des figures : ..................................................................................................................................... 7
Liste des tableaux : .................................................................................................................................. 8
I – Situation de l’eau au Maroc :............................................................................................................ 10
I.1. Cadre réglementaire et institutionnel ............................................................................................. 10
I.1.1. Loi sur l’Eau............................................................................................................................... 10
I.1.2. Organisation du secteur ........................................................................................................... 10
I.2. Caractéristiques des ressources en eau .......................................................................................... 11
I.2.1. Contexte climatique ................................................................................................................. 11
I.2.1.1. Climat................................................................................................................................. 11
I.2.1.2. Précipitations..................................................................................................................... 11
I.2.1.3. Températures .................................................................................................................... 12
I.2.2. Evaluation des ressources en eau ............................................................................................ 12
I.2.2.1. Eaux de surface.................................................................................................................. 12
I.2.2.2. Eaux souterraines .............................................................................................................. 14
I.2.3. Qualité de l'eau ........................................................................................................................ 14
I.2.3.1. Qualité des eaux de surface .............................................................................................. 15
I.2.3.2. Qualité des eaux souterraines ........................................................................................... 15
I.2.4. Mobilisation des ressources en eaux conventionnelles ........................................................... 16
I.2.4.1. Eaux de surface.................................................................................................................. 16
I.2.4.2. Eaux souterraines .............................................................................................................. 17
II – Situation de l’AEP à Chichaoua : ...................................................................................................... 18
II-1- Diagnostic de l’alimentation en eau potable ................................................................................. 18
II-1-1- AEP dans les zones couvertes par la l’ONEE-Eau .................................................................... 18
II-1-1-1- Centre urbain de Chichaoua ............................................................................................ 18
II-1-1-2-Centre urbain d’Imintanout.............................................................................................. 20
II-1-1-3- Centres ruraux : ............................................................................................................... 21
II-1-2- Systèmes AEP dans les zones non couvertes par l’ONEE-Eau ................................................ 22
II-2- Besoins en eau potable .................................................................................................................. 23
II-2-1- En milieu urbain ...................................................................................................................... 23
II-2-2- En milieu rural ......................................................................................................................... 24
Afin de regrouper les différents textes législatifs portant sur l’eau et de doter le pays d’un
cadre réglementaire moderne, le gouvernement marocain a promulgué en 1995 la Loi cadre
n° 10-95 sur l’eau. Cette loi a précisé, entre autres, les conditions d’octroi des autorisations
de déversements, la définition des objectifs et des normes de qualité et l’élaboration de
l’inventaire du degré de pollution. L’innovation majeure de la Loi 10-95 est somme toute
l’instauration d’instruments financiers en application des principes « préleveur-payeur » et «
pollueur-payeur ».
Jusqu’à présent 72 textes d’application dont 27 décrets et 45 arrêtés ont été adoptés et
publiés au Bulletin Officiel.
Le Maroc a mis en place une grille de qualité qui fixe les normes à satisfaire par une eau
brute après son traitement afin qu’elle soit potable.
Conseil Supérieur de l'Eau et du Climat (CSEC) qui est chargé de formuler les
orientations générales de la politique nationale en matière d’eau et de climat (article
13 de la loi 10-95) et donner notamment, son avis sur la stratégie nationale
d’amélioration de la connaissance du climat, le Plan National de l’Eau (PNE) et les
Plans Directeurs d’Aménagement Intégré des Ressources en Eau (PDAIRE).
I.2.1.1. Climat
Le Maroc est caractérisé par un climat à la fois méditerranéen au nord et aride au sud et au
sud-est de l’Atlas, avec une saison sèche et chaude et une saison froide et humide, la fin de
la période chaude étant marquée par les pluies d'octobre. Plus on se dirige vers le sud et le
sud-est du Maroc, plus le climat est aride.
Le climat subhumide intéresse l’extrême nord-ouest du territoire ainsi qu’une partie des
montagnes du Rif et du moyen Atlas.
I.2.1.2. Précipitations
Le régime pluviométrique au Maroc est caractérisé par une forte variabilité spatiale. L'effet
de la latitude se traduit par une décroissance des précipitations du Nord au Sud, en raison de
l'éloignement de l'Océan Atlantique et de l'effet de barrière que joue la chaîne de l'Atlas
dans l'atténuation des perturbations provenant de l'Ouest. Ces précipitations décroissent
également de l’Ouest vers l’Est.
I.2.1.3. Températures
Les températures moyennes sont généralement plus élevées au sud et à l’intérieur que sur le
littoral. Dans l’intérieur, les étés sont généralement chauds et secs et les températures
moyennes varient de 24°C à 28°C. Les moyennes hivernales vont de 10°C à 12°C et les
valeurs les plus basses sont enregistrées sur les hauts plateaux et en montagnes. En zones
côtières du Nord au Sud, les températures hivernales moyennes sont relativement douces.
La moyenne des minimales varie entre 8°C et 14°C et celles des maximales entre 16°C
et21°C. En été, il fait plus chaud et les températures atteignent leur sommet avec des
maximales moyennes de 22°C à 28°C.
Sur les régions sahariennes, les températures minimales moyennes varient entre 2°C et 3°C
alors que les maximales moyennes varient entre 16°C et 18°C. En été, il fait plus chaud avec
des températures moyennes allant de 28°C à 29°C.
Les ressources en eau superficielle sur l’ensemble du territoire sont évaluées en année
moyenne à 18 milliards de m³, variant selon les années de 5 Milliard m³ à 50 Milliards m³.
Le tableau ci-après donne par bassin les apports moyens annuels en millions de m³ pour la
longue série observée.
Tableau 1: Répartition par bassin hydraulique des apports moyens des eaux de surface
Le régime hydrologique de l’ensemble des bassins est caractérisé par une très grande
variabilité interannuelle et interannuelle marquée par l’alternance des séquences humides
et sèches, intercalées par des années de forte hydraulicité ou de sécheresse sévère.
La grande disparité régionale des précipitations induit également une grande variabilité
spatiale des écoulements d’eau de surface. Ces derniers varient de quelques millions de m³
pour les bassins les plus arides, tels que les bassins Sahariens, du Souss-Massa-Tiznit-Ifni, du
Ziz, Rhéris, Guir, Bouâanane et Maïder à des milliards de m³ par an pour les bassins les plus
arrosés, tels les bassins du Loukkos, du Tangérois, des Côtiers Méditerranéens et du Sebou.
Les bassins du nord (Loukkos, Tangérois et Côtiers méditerranéens) et le Sebou qui couvrent
près de 7 % de la superficie du pays disposant de plus de la moitié des ressources en eau.
Au Maroc, l'eau souterraine constitue une ressource en eau stratégique. Elle représente
environ 20 % du potentiel en ressources en eau du pays.
En l’état actuel des connaissances, le potentiel exploitable en eau souterraine, est de l’ordre
de 4 Milliards de m³ par an. Sa répartition selon les bassins hydrogéologiques est donnée
dans le tableau ci- après :
La qualité des eaux de surface connaît une dégradation continue sous l’effet des rejets
urbains et industriels. Les zones où les ressources en eau sont les plus polluées sont
notamment les zones des rejets urbains de la ville de Fès, des rejets industriels dans le Sebou
aval, des rejets des sucreries dans le bassin de Oum Er Rbia et la basse Moulouya comme le
montre la figure ci-après:
La classification des différents tronçons des cours d’eau dans les différents bassins du pays
est donnée en détail dans le tableau en Annexe.
La dégradation de la qualité des eaux souterraines se pose de plus en plus avec acuité à
cause de la pollution par les nitrates (fertilisants) et l’intrusion saline par les produits
phytosanitaires. Les nappes les plus touchées se situent généralement dans les régions où
les eaux de surface sont également polluées.
La pollution par les nitrates a pour origine essentielle les activités agricoles, surtout dans les
périmètres irrigués. Les aquifères pour lesquels la pollution par les nitrates est prononcée
sont Tadla, Berrechid, Triffa, Doukala, R’mel etc.
Les nappes de Martil, Gharb, Chtouka, Guercif, Charf El Akab, Beni Mathar, Laou, Souss, Kert,
Tafilalet et Haouz présentent une pollution azotée moins élevée, mais peuvent cependant
présenter des pollutions ponctuelles accentuées.
Le problème de salinité des eaux des nappes côtières se pose avec acuité surtout pour les
nappes de Nekor, Kert, Gareb, Chaouia côtière...
Le Maroc dispose aujourd’hui d’un patrimoine de 128 grands barrages totalisant une
capacité de stockage évaluée à 17 milliards de mètre cube. L’évolution du nombre et de la
capacité de stockage des grands barrages existants est représentée dans le graphique ci-
dessous :
Figure 3: Evolution du nombre des grands barrages réalisés ainsi que leur capacité
Outre les grands barrages, les pouvoirs publics ont réalisés une centaine de petits barrages
et 15 en cours de réalisation visant la satisfaction des besoins locaux d’eau potable,
d’irrigation et d’abreuvement de cheptel. La capacité totale de barrages est évaluée à près
de 100 Mm³.
Les eaux de surface sont également utilisées par les prélèvements au fil de l’eau. Ces
prélèvements sont estimés en moyenne à plus de 1.7 milliards de m³ par an.
Les réalisations dans le domaine de la mobilisation des eaux souterraines se sont traduites
par un développement très important de l’exploration et de l’exploitation de ces eaux. Un
linéaire moyen de près de 100 km de puits et de forages est réalisé chaque année.
Le volume des ressources en eau souterraine effectivement prélevé est estimé à 5 milliards
de m³ par an.
Le système ONEE-Eau du centre Chichaoua qui dessert la ville de Chichaoua en eau potable
est alimenté à partir de :
- Forage IRE 1841/52 (mis en service en 1994) et le forage IRE 967/52 (mis en service
en 1982).
- Le réservoir semi enterré du centre Sidi Bouzid d’une capacité de 200 m3. Ce
réservoir est alimenté à son tour par les forages : IRE 2123/52, IRE 2235/52 et IRE
2191/52.
Centres
Débit d'exploitation
Captage IRE HMT (m) ONEE-Eau
(l/s)
alimentés
Forage 1 1841/52 115 18
Chichaoua
Forage 2 967/52 93 10
Forage 3 2123/52 85 5 Chichaoua
Forage 4 2235/52 130 12 + Sidi
Forage 5 2191/52 115 10 Bouzid
Tableau 3: Caractéristiques des captages du système ONEE-Eau de Chichaoua
Ces cinq points d’eau totalisent une capacité de production de l’ordre de 55 l/s. Les HMT des
pompes installées varient entre 85 m pour la pompe installée au niveau du forage IRE
2123/52 et 115 m pour chacune des pompes installées au niveau des forages IRE 1841/52 et
IRE 2191/52.
100%
88% 86%
90% 83%
81%
80%
70% 67% 71%
68% 69% 68%
60%
55% IRE 967/52
50% 43% 42%
39% 38% IRE 1841/52
40% 35%
Total
30%
20%
10%
0%
2004 2005 2006 2007 2008
Figure 4: Taux d’exploitation des forages IRE 967/52 et IRE 1841/52 (ONEP 2011)
Réservoir surélevé de 500 m3, alimenté à partir de deux forages IRE 967/52 et IRE
1841/52 par un réseau de production d’un linéaire de l’ordre de 4.55 km réparti
comme soit :
o 1.54 km des conduites en acier galvanisé de 150 mm,
o 2.04 km des conduites en PVC de 160 mm,
o 340 ml des conduites en PVC DN200,
o 630 ml des conduites en acier galvanisé de 200mm.
Le rendement des réseaux du système du centre Chichaoua (en 2015) évalués par l’ONEE-
Eau sont de 97% pour le réseau de production et de 73% pour le réseau de la distribution.
Le centre d’Imintanout est alimenté à partir des eaux souterraines (2 forages et un puits) et
des eaux de surface (drain). La capacité de production est d’environ 2 Mm 3/an (63 l/s) et le
taux d’exploitation d’environ 25%. Le rendement des réseaux du système est estimé de
l’ordre de 96% pour la production et de 72% pour la distribution.
Les caractéristiques de ces points d’eau sont présentées dans le tableau suivant, l’ensemble
de ressources totalise une capacité de production globale de l’ordre de 63 l/s.
Captage
Ressource Type Année de mise en service Débit (l/s)
IRE
1083/52 Puits 1985 20
Eau
1304/52 Forage 2001 25
souterraine
2108/52 Forage 2010 8
Eau de
132/52 Drain 1960 10
surface
Tableau 5: Caractéristiques des points d’eau utilisés dans l’AEP de la ville d’Imintanout (ONEP 2011)
L’évolution de la production entre 2004 et 2008 au niveau des captages IRE 1083/52, IRE
1304/52 et IRE 132/52 est représentée dans la figure suivante :
450000
400000
350000
300000
50000
0
2004 2005 2006 2007 2008
Figure 5: Evolution de la production des eaux souterraines (IRE 1083/52, IRE 1304/52) et des eaux de surface (Drain
132/52) (ONEP 2011 )
On remarque que la production annuelle du drain 132/52 a baissé de 51 540 m3 entre les
années 2005 et 2007. Cette baisse a été compensée en grande partie par les eaux
souterraines du puits (IRE 1083/52) et du forage (IRE 1304/52) qui ont une productivité assez
importante.
Le réseau de la distribution du centre d’Imintanout est alimenté par deux réservoirs semi-
enterrés d’une capacité totale de 1300 m3.
Les rendements du réseau communiqués par l’ONEE-Eau ont été évalués à 96% pour le
réseau de la production et à 72% pour le réseau de la distribution.
Les pertes dans les réseaux sont estimées à environ 0.8 Mm3/an et se produisent à hauteur
de 8% durant la production et 92% durant la distribution. Un Programme d’Amélioration de
la Performance (PAP) de l’ONEE-Eau est en cours avec la KFW, afin d’atteindre, en 2017, un
rendement global d’environ 75% dans les centres ruraux.
Les tableaux suivants résument les différentes caractéristiques des centres ONEE-Eau dans
les communes rurales de Taouloukoulte, Douirane, Mzouda, Mejjate, Nfifa, Sidi Bouzid et
Lamzoudia.
La production est d’environ 2.0 Mm3/an (62 l/s) et le rendement des réseaux varie entre 30%
et 92%.
II-1-2- Systèmes AEP dans les zones non couvertes par l’ONEE-Eau
Les SAEP constitués de façon autonome ou sous l’impulsion de l’INDH, ont permis de couvrir
les besoins en eau dans la majorité des douars non couverts par l’ONEE-Eau. L’électrification
rurale a permis une accélération d’équipement en pompes électriques. La gestion des SAEP
se fait soit par les associations des douars, soit par les communes rurales, soit par les
habitants eux-mêmes ou encore par l’ONEE-Eau dans certains douars.
On compte 334 SAEP fonctionnels desservant 470 douars et centres qui englobent 31 073
ménages avec une population de 146 223 habitants, soit environ 67% de la population
rurale. Environ 87% des ménages sont alimentés par branchements individuels, le reste
étant alimenté par bornes fontaines. Dans les 334 SAEP, 6% sont gérés par l’ONEE-Eau, 11%
par les communes, 79% par les associations des douars et 4% sont gérés par les habitants
eux-mêmes. La ressource utilisée est l’eau souterraine à partir de puits ou forages, et les
eaux sont distribuées à partir de réservoirs surélevés (plaine et piémont) ou semi-enterrés
(zones montagneuses) de petites capacités (ne dépassant pas 40 m3). Les pompes sont
alimentées à partir de l’électricité. Certains douars de montagne utilisent par ailleurs des
Un total de 36 SAEP est identifié comme non fonctionnel (10% des SAEP existants) pour les
raisons suivantes :
Le manque d’équipements (la pompe dans la plupart des cas), réseau dégradé ou non
achevé ;
Le manque de ressource en eau (gestion, savoir-faire, etc …) au niveau des
associations ;
1 SAEP le désaccord entre les habitants.
Il reste encore 87 douars non alimentés par des SAEP conventionnels, représentant une
population d’environ 14 305 habitants. Les populations concernées utilisent des pratiques
traditionnelles (metfias/citernes, puisage traditionnel dans les puits privés, sources
éloignées, bornes fontaines alimentées soit à partir des sources ou d’un piquage du réseau
des douars avoisinants).
En milieu rural, les besoins moyens à la production sont estimés à environ 2.3 Mm 3/an (74
l/s) et 3.6 Mm3/an (115 l/s) pour respectivement 2015 et 2030.
Les besoins en eau potable actuels et futurs de la population urbaine de la zone d’étude ont
été calculés sur la base des critères utilisés par l’ONEE-Eau dans l’APS du projet de transfert
d’eau à partir du barrage tassekourt :
Sur la base de ces paramètres, les besoins moyens à la production estimés pour 2015 en
milieu urbain sont de l’ordre de 53.9 l/s répartis comme suit : 32.6 l/s pour la ville de
Chichaoua et 21.3 l/s pour la ville d’Imintanout.
La projection des besoins a été faite à l’horizon 2030 avec un taux d’accroissement
annuel moyen de la population de 4.9% pour Chichaoua et de 2.0% pour Imintanout. Les
besoins urbains moyens futurs à la production (pour l’horizon 2030) de la zone d’étude
sont de l’ordre de 95.6 l/s répartis entre les deux municipalités comme suit : 66.4 l/s
pour la ville de Chichaoua et 29.1 l/s pour la ville d’Imintanout.
La projection des besoins a été faite à l’horizon 2030 avec des taux d’accroissement variant
d’une commune à une autre. Les besoins moyens futurs à la production (horizon 2030) dans
le milieu rural s’articulent autour de 115l/s.
Dans la zone d’étude, les villes de Chichaoua et d’Imintanout sont concernées ainsi que 14
communes rurales totalisant 521 totalités :
Localités
Commune
concernées
Ahdil 24
Ain Tazitounte 31
Ait Hadi 16
Chichaoua 1 (ville)
Douirane 40
Lamzoudia 55
Imintanout 1 (ville)
M'zouda 70
Mejjate 59
Nfifa 22
Oued L'Bour 44
Saidate 34
Sidi Bouzid Arragragui 22
Sidi Ghanem 28
Sidi M'hamed Dalil 20
Zaouiat Annahlia 56
Tableau 10: Communes concernées par l’AEP du barrage Tassekourt (ONEP 2011)
Les besoins totaux moyens du projet sont de 141 l/s en 2015 et 216 l/s en 2030. Les besoins
de pointes totaux du projet sont de 199 l/s en 2015 et de 306 l/s en 2030. Pour les deux
villes Chichaoua et Imintanout, les besoins en eau sont comme suit :
Les besoins moyens sont de 61 l/s en 2015 et 85 l/s en 2030. Ces derniers
représentent respectivement 33% et 31% des besoins moyens totaux du projet.
Les besoins de pointe sont de 47 l/s en 2015 et 66 l/s en 2030. Ces besoins
représentent respectivement 31 % et 28 % des besoins de pointe totaux du projet.
Le barrage Tassekourt est équipé de 3 prises d’eau dimensionnées pour 400 l/s chacune,
calées à différents niveaux NGM. La conduite collectrice des prises d’eau potable est
implantée sur la rive droite du barrage au même niveau que la conduite de prise d’eau
d’irrigation. Sur son parcours, elle suivra la route menant au barrage sur la rive droite de
l’oued Assif El Mal.
Le point de départ du réseau est la bâche d’eau traitée de la station de traitement d’un débit
de 300 l/s. Le système de desserte se compose de trois parties :
Une antenne Nord d’un linéaire de 37.6 km environ pour l’alimentation de la ville de
Chichaoua et, sur son parcours, les douars avoisinants totalisant 393 douars ;
Une antenne Ouest de 40 km environ pour l’alimentation de la ville d’Imintanout et,
sur son parcours, les douars avoisinants totalisant 214 douars ;
Une antenne Est d’un linéaire de 24.5 km environ pour l’alimentation du centre
d’Amizmiz et, sur son parcours les douars avoisinants totalisant 105 douars.
Nombre
Population rurale
Conduite Communes de
concernée (RGPH 2004)
douars
Nfifa, Saidate, Alt hadi, Sidi M'hamed Dalil, Sidi Bouzid
Arragragui,
Antenne Nord
Ahdil, Lamzoudia, M'zouda, Mejjate et Gmassa relevant
(vers
de 393 112 862
la ville de
la province de Chichaoua ainsi que la commune de
Chichaoua)
Oulad Mtaa
relevant de la province d'Al Haouz
Antenne Ouest Zaouiat Annahlia, Adassil, Assif El Mal, Douirane, Ain
214 56 910
(vers Tazitounte
Les ressources en eaux superficielles utilisées pour la production de l’eau potable au Maroc
sont de qualité différente selon leur origine et les influences anthropiques qu’elles subissent.
Ainsi, l’objectif des producteurs de l’eau potable étant de fournir au consommateur une eau
qui ne présente pas de risque pour la santé humaine et qui respecte la norme marocaine
relative à la qualité des eaux alimentaires, chaque eau superficielle devra subir un
traitement approprié. C’est ainsi que ces normes fixent les exigences auxquelles doit
satisfaire la qualité des eaux superficielles utilisées pour la production de l’eau potable pour
un niveau de traitement donné.
La grille fixant les normes de qualité des eaux superficielles utilisées pour la production de
l’eau potable distingue les trois catégories d’eau suivantes selon les procédés de traitement
appropriés :
La catégorie A1 pour les eaux nécessitant, pour être potables, un traitement
physique simple et une désinfection notamment par filtration et désinfection
La catégorie A2 pour les eaux nécessitant, pour être potables, un traitement normal
physique, chimique et une désinfection notamment par préchloration, coagulation.
floculation, décantation, filtration et désinfection (chloration finale)
A1 A2 A3
Paramètres Unité
G I G I G I
Paramètres Bactériologies
Coliformes fécaux /100ml 20 2000 2000
Coliformes totaux /100ml 50 5000 5000
Streptocoques fécaux /100ml 20 1000 1000
Paramètres Organoleptiques
Couleur Pt/Co mg/l 10 20 50 100 50 200
Odeur à 25°C - 3 10 20
Paramètres Physico-chimiques
Température de l'eau °C 20 30 20 30 20 30
PH - 6.5à8.5 6.5à9.2 6.5à9.2
Conductivité µs/cm 1300 2700 1300 2700 1300 2700
MES mg/l 50 1000 2000
Chlorures Cl- mg/l 300 750 300 750 300 750
Sulfates SO42- mg/l 200 200 200
Fer mg/l 0,3 1 2 1 3
Manganèse mg/l 0,1 0,1 0,1 1
Zinc Zn2+ mg/l 5 5 5
2+
Cuivre Cu mg/l 1 2 2
-
Fluorure F mg/l 0,7 1,5 0,7 1,5 0,7 1,5
Oxydabilité au KMNO4 mg O2/l 2 5 10
O2 dissous mg O2/l 7 5 3
Baryum Ba mg/l 1 1 1
Bore B mg/l 1 1 1
Ammonium NH4+ mg/l 0,05 0,5 1 1,5 2 4
Azote NTK mg/l 1 2 3
Nitrates NO3- mg/l 5 50 50
Phosphores mg/l 0,4 0,7 0,7
DBO5 mg/l 3 7 10
DCO mg/l 25 40
Paramètres Toxiques
Arsenic As µg/l 50 50 100
Cadmium Cd µg/l 1 5 1 5 1 5
Chrome Cr µg/l 50 50 50
Plomb Pb µg/l 50 50 50
Mercure Hg µg/l 1 1 1
Sélénium Se µg/l 10 10 10
Nickel Ni µg/l 50 50 50
Cyanures Cn µg/l 50 50 50
Paramètres Organiques
Dans le Tableau suivant sont recueillies les normes de qualité de l’eau potable de l’OMS :
a: Niveaux pour arriver aux exigences des consommateurs sans que ce soit pour des motifs
de santé.
Ils pourraient apparaître des problèmes pour les valeurs inférieures et supérieures, selon les
circonstances locales.
b: par excès, il y a risque de cancer de peau de 6*10-4
c: bien que la détermination d’E.coli est l’indicateur le plus précis pour la pollution fécale, la
quantité de bactéries coliformes résistantes à la température est une alternative acceptable.
Les coliformes totaux ne sont pas des indicateurs acceptables de la qualité sanitaire de l’eau
rurale, spécialement dans les régions tropicales.
P: Valeurs pour référence provisoire, faute d’information relative aux effets sur la santé ou
valeurs qui devraient être plus basses que celles des limites de détection existantes.
1: pH bas implique corrosion, pH haut implique goût et aspect savonneux. Préférable pH<8
pour la désinfection effective avec du chlore
2: Si la désinfection est effective, la valeur finale de la turbidité sera 1 NTU environ
3: provoque odeur et goût
4: provoque odeur
5: mauvais aspect et odeur
6: précipite dans les systèmes de décoloration
7: odeur et corrosion
8: les conditions climatiques et la quantité consommée d’eau devraient être considérées
pour établir les valeurs locales pour ce paramètre
9: goût et corrosion
Ci-après le tableau présente les paramètres de qualité d'eau brute de la retenue du barrage
Abou Al Abbas Essabti (Tassekourt) durant la période 2009-2013.
Tableau 15: Résultats de l'analyse de la qualité de l'eau de la retenue du barrage Tassekourt (2009-2013)
Afin de réaliser une analyse des paramètres de qualité de l'eau brute, dans les fiches
suivantes, on présente l'évolution de la turbidité, de l'aluminium, du manganèse dissous et
du fer dissous pour la période 2009-2013 réalisées dans les laboratoires.
En raison des disparités des résultats et afin de mieux représenter l'évolution des
paramètres, on calcule, en plus du minimum, de la moyenne et du maximum, la médiane, le
pourcentile 95 (P95) et la moyenne des valeurs inférieures au P95.
Par définition, le pourcentile 95 est la valeur telle que 95 % des résultats lui sont inférieurs et
5 % lui sont supérieurs. Le P95 permet de calculer une valeur maximale des paramètres
beaucoup plus représentative des pointes "habituelles" (95 % des cas) et permet ainsi
d'isoler les cas atypiques provoquant une déviation de la moyenne et du maximum.
Dans ce cas, il apparait très clairement que l'évolution de l'aluminium est directement
proportionnelle à l'évolution de la turbidité. Par contre, il n'apparait aucune relation entre
l'évolution de l'aluminium et le pH. L'aluminium se trouve donc sous forme de précipités et
après coagulation, il sera éliminé lors de la décantation et la filtration.
- Pour la période de 2009 à 2010, toutes les valeurs de Manganèse dissous sont inférieures à
la Norme Marocaine et à la Valeur Guide de l'OMS en vigueur (0,5 ppm).
Afin de traiter les quelques jours par an où la concentration en manganèse dissous en entrée
pourrait être supérieure aux normes, il est prévu un traitement par ajout de permanganate
de potassium à l'entrée de la station de traitement d'eau potable.
- Pour la période de 2009 à 2010, toutes les valeurs de Fer dissous sont inférieures à la
Norme Marocaine et à la Valeur Guide de l'OMS en vigueur (0,3 ppm).
Afin de traiter les jours par an où la concentration en fer dissous en entrée est supérieure
aux normes, il est prévu un traitement par ajout de permanganate de potassium à l'entrée
de la station de traitement d'eau potable.
Pour déterminer la filière de traitement on doit d’abord déterminer les différents procédés
qui permettent d’éliminer chaque contaminant.
- Préchloration: il est prévu une injection de chlore gazeux pour éviter une activité
biologique dans les prétraitements.
- Coagulation (Mélange rapide 1): après répartition sur deux lignes, l’eau brute est envoyée
vers une chambre de mélange rapide dans laquelle on réalise la coagulation grâce à
l’injection de sulfate d’alumine ou de chlorure ferrique.
- Floculation 1: après coagulation, l’eau brute est envoyée vers une chambre de floculation
dans laquelle on réalise la floculation grâce à l’injection de polyélectrolyte ou alginate.
- Débourbage: après floculation, l’eau brute est envoyée vers deux lignes de débourbage par
l’intermédiaire de deux débourbeurs prismatiques, lamellaires, avec concentration des
boues par pont racleur motorisé et commande centrale.
- Coagulation (Mélange rapide 2): après débourbage, l’eau débourbée est envoyée vers une
chambre de mélange rapide dans laquelle on réalise la coagulation grâce à l’injection de
sulfate d’alumine ou de chlorure ferrique. Dans cette chambre, on injectera également du
charbon actif pour les cas où se produirait une dégradation des caractéristiques
organoleptiques de l’eau. Cette chambre reçoit également les débits de recirculation des
eaux sales de lavage décantées.
- Floculation 2: après coagulation, l’eau débourbée est envoyée vers une chambre de
floculation dans laquelle on réalise la floculation grâce à l’injection de polyélectrolyte ou
alginate. Afin d’augmenter la concentration en MES dans cette chambre, et ce pour faciliter
la décantation postérieure, on prévoit un pompage de recirculation des boues décantées
vers la chambre de floculation 2.
- Décantation: après floculation, l’eau débourbée est envoyée vers deux lignes de
décantation par l’intermédiaire de deux décanteurs prismatiques, lamellaires, avec
concentration des boues par pont racleur motorisé et commande centrale.
- Filtration: après décantation, l’eau décantée est envoyée vers six filtres rapides, à
écoulement gravitaire, à courant descendant, monocouches (sable) de 36 m² de surface
utile.
- Réservoir d’eau de lavage : afin de laver les filtres, on prévoit un réservoir d’eau de lavage
(eau filtrée) dont le volume d’eau est équivalent au volume de lavage de deux filtres.
- Réservoir d’eaux sales de lavage : afin de récupérer les eaux sales provenant du lavage des
filtres, on prévoit un réservoir d’eaux sales de lavage dont le volume d’eau est équivalent au
volume de lavage de deux filtres.
- Décantation des eaux sales de lavage: on prévoit le traitement des eaux sales de lavage
des filtres avant de les recirculer en tête de la chambre de mélange rapide 2 par
l’intermédiaire d’un décanteur statique, prismatique (section carrée) et troncoconique, avec
recirculation des boues et zone de réaction. On prévoit une injection de coagulant en ligne
et de floculant dans la zone de réaction.
- Mise à l’équilibre calco-carbonique : l’eau traitée sera remise à l’équilibre par injection
d’eau de chaux. L’eau de chaux est préparée dans un saturateur de chaux dans lequel on
sature l’eau en chaux par ajout de lait de chaux.
- Désinfection : il est prévu une injection de chlore gazeux dans l’eau traitée pour réaliser la
désinfection finale de l’eau potable.
- Réservoir d’eau traitée : l’eau traitée sera stockée dans un (1) réservoir de 2.500 m3 de
capacité totale comprenant deux compartiments.
- Collecte des boues : les boues produites par les décanteurs et le saturateur de chaux
seront envoyées vers un réservoir. Elles seront ensuite pompées vers un épaississeur par
l’intermédiaire de deux (1+1) pompes.
- Epaississement : les boues seront envoyées vers un épaississeur gravitaire dynamique avec
mise en marche centrale motorisée.
- Lits de séchage: après épaississement, les boues épaissies seront envoyés vers six (6) lits de
séchage de 120 m² pour leur déshydratation.
Recirculation des
Purges des eaux de lavage Purges des Eaux de lavage
débourbeurs décantées débourbeurs des filtres
Pertes Qlt
Avec:
Qlt : débit perdu lors du traitement Clt : Concentration MES perdue lors du traitement
C it −C ot
Qlt = Qit × (3)
C lt −C ot
Les taux de concentrations en MES des purges et des sorties des ouvrages de débourbage et
de décantation sont résumés dans le tableau suivant, ils dépendent du débit d’arrivée de
l’eau brute et de sa teneur en matière de suspension :
Pour le bilan, on effectuera deux calculs, un premier qui ne prendra pas en considération la
recirculation des eaux de lavage des filtres décantées, et un autre qui le prendra en
considération.
V-1-1-1-Calcul sans recirculation des eaux de lavage :
Cas 1 (MES=2g/l) :
Pour ce cas, le débourbeur est by-passé, on a donc, le pourcentage de perte d’eau dans le
débourbage est nul : 0%
2g/l−0.01175 g/l
Ql Décantation = 339.94l/s × = 33.81l/s
20g/l−0.01175 g/l
Le débit perdu dans les filtres est estimé à 2% du débit d’eau décantée :
Cas 2 (MES=10g/l) :
10g/l−2g/l
Ql Débourbage = 182.92l/s × =16.63 l/s
90g/l−2g/l
Soit 16.63 l/s / 182.92 l/s = 9.09%, les pertes au niveau des purges des débourbeurs sont de
9.09%.
On a :
Qo Débourbage = Qi Débourbage – Ql Débourbage = 182.92 l/s – 16.63 l/s = 166.29 l/s
Donc
2g/l−0.01175 g/l
Ql Décantation = 166.29 l/s × = 13.23 l/s
25g/l−0.01175 g/l
Soit 13.23 l/s / 166.29 l/s = 7.96%, les pertes au niveau des purges des décanteurs sont de
7.96%.
Les pertes au niveau des filtres seront estimées à 2% du volume d’eau décantée, on obtient
le résultat suivant :
Le tableau suivant les résultats des calculs de tous les cas de concentration en MES.
Les eaux de lavage avant qu’elles ne soient réinjectées, passent par un décanteur pour
éliminer les matières en suspensions, le bilan de ce traitement est dans le tableau suivant :
Q (l/s) MES (mg/l) Q (l/s) MES (mg/l) Q (l/s) MES (mg/l) Pertes en %
6.12 352.50 5.91 7.50 0.21 10000.00 3.45%
6.12 587.50 5.77 7.50 0.36 10000.00 5.80%
6.12 587.50 5.77 7.50 0.36 10000.00 5.80%
6.12 587.50 5.77 7.50 0.36 10000.00 5.80%
6.12 587.50 5.77 7.50 0.36 10000.00 5.80%
3.06 587.50 2.88 7.50 0.18 10000.00 5.80%
3.06 587.50 2.88 7.50 0.18 10000.00 5.80%
3.06 587.50 2.88 7.50 0.18 10000.00 5.80%
3.06 587.50 2.88 7.50 0.18 10000.00 5.80%
2.92 587.50 2.75 7.50 0.17 10000.00 5.80%
2.73 587.50 2.57 7.50 0.16 10000.00 5.80%
Tableau 19: Bilan des débits du décanteur des eaux sales de lavage des filtres
Les équations qui régissent ce bilan sont les mêmes que ceux utilisés pour les autres phases
de traitement.
L’eau recyclée sera ensuite injectée en amont du décanteur principal, on obtient le tableau
suivant :
Eau brute
Purges Entrée Purges Sortie Eaux de lavage Eaux de lavages Débit
Entrée Pourcentage
des débourbeurs des décanteurs des décanteurs des décanteurs des filtres décantées eau
des débourbeurs total des
traitée
MES Q MES Pertes MES Q MES Pertes MES Q MES Pertes Q MES pertes
Q (l/s) Q (l/s) Q (l/s) (l/s)
(mg/l) (l/s) (mg/l) en % (mg/l) (l/s) (mg/l) en % (mg/l) (l/s) (mg/) en % (l/s) (mg/l)
302.28 100 0 xxx 0.00% 308.19 107.50 2.06 15000 0.67% 306.12 7.05 6.12 352.50 2.00% 5.91 7.50 0.75% 300.00
310.82 500 0 xxx 0.00% 316.59 507.50 10.47 15000 3.31% 306.12 11.75 6.12 587.50 2.00% 5.77 7.50 3.48% 300.00
322.14 1000 0 xxx 0.00% 327.91 1007.50 21.78 15000 6.64% 306.12 11.75 6.12 587.50 2.00% 5.77 7.50 6.87% 300.00
328.12 1500 0 xxx 0.00% 333.89 1507.50 27.76 18000 8.32% 306.12 11.75 6.12 587.50 2.00% 5.77 7.50 8.57% 300.00
334.31 2000 0 xxx 0.00% 340.08 2007.50 33.96 20000 9.98% 306.12 11.75 6.12 587.50 2.00% 5.77 7.50 10.26% 300.00
178.35 3000 13.62 15000 7.64% 167.61 2007.5 14.55 23000 8.68% 153.06 11.75 3.06 587.50 2.00% 2.88 7.50 15.90% 150.00
178.95 5000 14.88 38000 8.31% 166.95 2007.5 13.89 24000 8.32% 153.06 11.75 3.06 587.50 2.00% 2.88 7.50 16.18% 150.00
179.59 8000 15.83 70000 8.81% 166.64 2007.5 13.58 24500 8.15% 153.06 11.75 3.06 587.50 2.00% 2.88 7.50 16.47% 150.00
179.79 10000 16.33 90000 9.08% 166.35 2007.5 13.29 25000 7.99% 153.06 11.75 3.06 587.50 2.00% 2.88 7.50 16.57% 150.00
183.00 15000 27.02 90000 14.77% 158.73 2007.5 12.68 25000 7.99% 146.05 11.75 2.92 587.50 2.00% 2.75 7.50 21.79% 143.13
183.00 20000 37.42 90000 20.45% 148.15 2007.5 11.83 25000 7.99% 136.32 11.75 2.73 587.50 2.00% 2.57 7.50 27.00% 133.59
Tableau 20: Bilan des débits (cas de la recirculation des eaux sales de lavage des filtres)
Le tableau suivant est un comparatif entre les résultats obtenus pour les deux variantes de
calculs (avec recirculation des eaux de lavage, sans recirculation des eaux de lavage).
On remarque que l’écart entre les quantités d’eaux perdues dans les deux cas n’est pas
flagrant, les pertes en eau dans le cas de la non recirculation sont supérieures à celles de la
recirculation. Pour le dimensionnement, les concepteurs optent assez souvent au calcul sans
prendre en considération la recirculation des eaux de lavage des filtres, ils garantissent ainsi
plus de sécurité puisque ce calcul maximise les pertes, contrairement à l’exploitation où les
calculs doivent être exacts et précis.
𝑄𝑏
Vcuve = × 60 × T × 10-3(en m3)
n
Le nombre de files de traitement choisi pour cette station est de 2, (n=2). Le temps de
rétention de l’eau brute dans la chambre de mélange est de 2 à 3 minutes. Le débit d’eau
brute est de 185l/s (le débit d’eau brute retenu ici est celui pour lequel le débourbage
fonctionne, donc pour les cas où le taux de matière en suspension est supérieur à 2g/l (MES
> 2g/l), pour les autres cas, le débourbage est by-passé et l’eau brute passe directement à la
décantation)
Donc :
Donc :
V-1-4- Débourbeurs :
Le débourbage sera assuré par deux (2) débourbeurs lamellaires avec concentration des
boues grâce à un racleur de fond motorisé.
Les racleurs de fond donnent une grande surface de ramassage de boues, ce qui
permet de traiter des eaux très chargées en MES, ce qui correspond à notre cas. Les
décanteurs plus conventionnels ne disposent pas de racleurs de fond et sont limités à
une alimentation en MES entre 2 et 3 g/l.
Les racleurs de fond garantissent un ramassage et une concentration efficace de la
boue.
Comme les débourbeurs sont lamellaires, ils occuperont peu d’espace dans la station,
ce qui fait qu’on optimisera également l’occupation de l’espace disponible du terrain,
ce qui permet de proposer une implantation très compacte facilitant les opérations
d’exploitation et de maintenance.
Les lamelles installées dans le débourbeur sont fabriquées en PVD apte pour l’utilisation
alimentaire, et sont résistantes aux chocs et à la dégradation engendrée par les rayons
ultraviolets (traitement anti-UV).
Les eaux débourbées seront reprises par des tuyaux perforés en inox de DN 250 et au
nombre de douze (12) par débourbeur.
𝑄𝑏
𝑆𝑑é𝑏.𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 =
𝑉𝑎𝑧𝑒𝑛
On obtient donc :
951.43 𝑚2
𝑆𝑑é𝑏𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒𝑢𝑟𝑠 = = 95.14 𝑚2
10
On choisit donc une superficie unitaire de (7 m x 7 m) par débourbeur, et une hauteur de
4.1m répartie comme suit : 0.6m pour la zone supérieure, 1.2m pour la zone à lamellée et
2.3m pour la zone inférieure.
On obtient :
V-1-7- Décantation
Pour obtenir une turbidité d’eau décantée maximale de 3 NTU pour une teneur en
MES dans l’eau brute de 100 mg/l ;
En considérant que le régime hydraulique dans les lamelles sera laminaire (Nombre
de Reynolds < 100)
Dans chaque décanteur, il y aura deux zones lamellaires indépendantes, séparées par le
canal central de collecte des eaux décantées.
Le calcul sera le même que pour le débourbeur puisqu’il s’agit du même ouvrage, la seule
différence est le débit de l’eau à décanter qui sera dans ce cas de 300l/s.
𝑄𝑑é𝑏𝑜𝑢𝑟𝑏 é
𝑆𝑑é𝑐.𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒 =
𝑉𝑎𝑧𝑒𝑛
1542.86 𝑚2
𝑆𝑑é𝑏𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒𝑢𝑟𝑠 = = 154.28 𝑚2
10
On choisit donc une superficie unitaire de (12.5 m x 12.5 m) par débourbeur, et une hauteur
de 4.1m répartie comme suit : 0.6m pour la zone supérieure, 1.2m pour la zone à lamellée et
2.3m pour la zone inférieure.
V-1-8- Filtration
La filtration vient comme étape finale dans le processus de traitement de l’eau. Elle vise à
réduire considérablement les coliformes, les virus, les parasites, la turbidité, la couleur ainsi
que le résidu en MES qui arrive à traverser la décantation. Le principe est de faire traverser
l’eau à traiter à travers un lit contenant un matériel filtrant (sable en général) qui intercepte
les particules à éliminer.
Les filtres utilisés pour notre cas sont des filtres de type à plancher, monocouhces à sable
homogène, travaillant en écoulement gravitaire.
Filtres
MES 11.75mg/l MES 1.18mg/l
Pour notre cas, le débit maximal d’eau décantée est de 305.99l/s = 1101.56m3/h
On opte alors pour une surface de 216 m2, qui donnera une surface unitaire de 36 m2 (on
considère l’installation de 6 filtres à sable) qui sera elle aussi subdivisée en deux chambres
de 18m2 (9m × 2m).
La hauteur de sable choisie est de 1m, on peut en déduire le temps de rétention dans le filtre
qui s’obtient comme suit :
𝐻𝑠
Trétention =
𝑉𝑓
On obtient donc :
1𝑚
Trétention = = 0.19h = 11.53 min
5.2 𝑚/
Les eaux qui traversent le sable sont ensuite récupérées grâce à un plancher à buselures
d’une densité de 60 buselures/m2. Ce qui veut dire que le nombre de buselures par filtre est
de 2160, et le nombre total est de 12 960.
Le lavage des filtres est ensuite assuré par retour d’air et d’eau à contre-courant selon les
phases suivantes :
- Phase I (Détassage) : 50 m3 d’air par heure par m2 de surface filtrante pendant une
durée de 5 minutes.
- Phase II (Décolmatage) : 50 m3/h/m2 d’air et 10 m3/h/m2 d’eau pendant une durée de
7 minutes.
- Phase III (Rinçage) : 20 m3/h/m2 d’eau pendant une durée de 8 minutes.
Le nombre de pompes pour le lavage des filtres sera de trois (dont une de secours), et le
nombre de surpresseurs de production d’air pour le lavage sera de deux (dont un de
secours).
L’eau filtrée passera avant son stockage par la citerne d’eau traitée, où elle sera chlorée
(désinfection finale). Cette citerne servira aussi pour le stockage de l’eau de lavage des
filtres, ayant une capacité de stockage supérieure au volume nécessaire pour le lavage de 2
filtres (138m3 × 2 = 276 m3). L’existence d’un déversoir à la sortie de la citerne assurera la
permanence du volume d’eau dans la citerne permettant le lavage des filtres au moment
nécessaire.
Le nombre de lavages journaliers est déterminé à partir de l’estimation des eaux nécessaires
pour le lavage (2% des eaux décantées) et du volume nécessaire pour le lavage d’un filtre
(138m3).
Le débit de lavage des filtres est de 3.06l/s, donc la quantité d’eau de lavage utilisée par jour
est de :
Pour cela on considère un débit d’eau brute de 310l/s, provenant avec une moyenne
annuelle de concentration en MES de 15mg/l. Sachant que l’eau traitée contient une
concentration en MES de 0.71 mg/l, on calcule la production de boues avec une
concentration de 14.29mg/l.
On doit aussi prendre en considération les boues issues de la MES provenant des réactifs, la
concentration moyenne en MES apportée par le coagulant est de 5.25mg/l, celle apportée
par le coadjuvant est de 0.2mg/l.
Le dernier contribuant à la production des boues est le saturateur à chaux, les débits en
proviennent avec une concentration moyenne de 20kg/m3, et un débit de 0.092m3/h.
La concentration moyenne estimée des boues produites est de 15kg/m3, on obtient donc la
production totale volumique :
Sachant que la station fonctionne 24h/24 et 7j/7, la production annuelle est donc égale à :
Par sécurité, on considère que la production annuelle est de 15 000 m 3/an. (Équivalente à
une production horaire de 1.71m3/h).
C’est cette valeur qu’on prendra en considération dans la suite de l’étude de la filière boue.
Dans cette citerne sera effectué le dosage de la solution de polyélectrolyte nécessaire pour
préparer les boues avant l’épaississement, elle sera équipée d’un agitateur pour maintenir
les boues en suspension et éviter le dépôt de solides.
Le temps de rétention dans la citerne doit être compris entre 2h et 12h, avec la production
horaire de boues calculée précédemment (Phoraire volumique = 1.71m3/h), le volume de la citerne
est :
Le pompage sera réalisé par deux pompes (une en fonctionnement et une autre de secours),
le débit maximal de l’équipement de pompage des boues est de 2.6 m3/h, donc la pompe
fonctionnera 15.78h/j.
L’inconvénient majeur est, dans bien des cas, la surface et le volume importants des
ouvrages d’épaississement.
Pour le cas de cette station, on a considéré une seule unité d’épaississement, on détermine
ensuite les caractéristiques minimales unitaires selon différentes considérations :
𝑉é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 41.1 m3
Selon le temps de séjour minimal des boues :
𝑄 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑛𝑎𝑙𝑖𝑒𝑟 614.44 𝑘𝑔 /𝑗
𝑉é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = × T séjour des boues = × 1j
𝐶𝑜𝑛𝑐𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑏𝑜𝑢𝑒𝑠 é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠 30kg/m3
𝑉é𝑝𝑎𝑖𝑠𝑠𝑖𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 = 20.48 m3
On obtient donc une surface minimale de 20.5 m2 et un volume minimal de 41.1 m3. On opte
alors pour un diamètre de 5.2 m, qui donne une surface de 21.24m 2. Pour la hauteur de
l’épaississeur, la hauteur minimale définie dans le cahier des clauses techniques particulières
(CCTP) est de 4.5m, on opte alors pour cette hauteur qui nous permet d’obtenir un volume
de 95.57m3.
95.57 𝑚 3
𝑇 𝑠é𝑗𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑜𝑢𝑒𝑠 = × 30kg/m3= 4.66j j
614.44kg/j
Après leur passage par l’épaississement gravitaire, les boues produites dans la station de
traitement seront conduites vers un ensemble de lits de séchage pour leur déshydratation.
Les eaux de drainage de ces lits seront envoyées à l’ouvrage de rejet
Le dimensionnement des lits de séchage diffère d’un lieu à un autre selon le climat et le
nombre des lits de séchage diffère d’un lieu à un autre selon le climat et le nombre de
personnes dans la population asservie par la station.
On fixe le cycle de séchage à 45 jours, une valeur moyenne qui varie selon que les conditions
de séchage soient favorables ou pas (climat), on fixe aussi la charge spécifique du lit à sécher
à 30 kgMES/m2/cycle.
V-3- Réactifs :
V-3-1- Coagulant:
L’ajout d’un réactif coagulant (sulfate d’alumine ou chlorure ferrique) à l’eau dans différents
stages du traitement permettra l’élimination des MES en facilitant la décantation et
l’élimination de petites particules colloïdales qui, sans l’aide de ces réactifs, ne seraient pas
retenues dans la décantation.
L’ajout de ce réactif sera réalisé dans les chambres de mélange rapide en amont des
débourbeurs et des décanteurs principaux et en amont du décanteur d’eaux sales de lavage.
Le dosage utilisé pour la coagulation avec sulfate d’aluminium sera compris entre 20 et
60mg/l, la dose exacte pour chaque cas sera déterminée grâce à des essais chimiques en
laboratoire et dépendra de la qualité de l’eau d’entrée. Le dosage sera réalisé avec une
solution liquide de sulfate d’aluminium de 200g/l, préparée à partir du produit chimique
commercial à l’état solide. La préparation de cette solution sera réalisée en deux (2) bacs,
dotés chacun d’un électro agitateur, qui assureront la préparation correcte de la solution.
On obtient les résultats suivants pour les différentes concentrations en MES d’arrivée et les
différents points de dosage du réactif :
Le choix des pompes doseuses se fera de façon à assurer le dosage des débits calculés dans
les tableaux.
L’utilisation de chlorure ferrique comme coagulant les jours où l’eau d’entrée présente une
forte turbidité permettra une meilleure élimination des boues puisque ce réactif permet
d’obtenir de meilleurs rendements de décantation des boues.
Les calculs se font de la même manière que ceux qui concernent le sulfate d’aluminium sur
la base des hypothèses suivantes :
En utilisant les mêmes formules précédentes, on obtient les tableaux de résultats suivants :
Les quantités de réactifs qui seront prises en considération pour le calcul des volumes de
bacs de préparation et stockage sont ceux du sulfate d’aluminium car ils sont bien supérieurs
à ceux du chlorure ferrique. Les bacs sont considérés de forme cubique de volume utile :
QS .A
Vutile=
CSA ×n
Sulfate d'aluminium
MES eau Volume utile
Quantité moyenne Quantité maximale Volume utile Volume
brute moyen des Nombre
totale consommée totale consommée max des bacs retenu
(mg/l) bacs de bacs
(kg/j) (kg/j) (m3) (m3/bac)
(m3)
100.00 543.13 1629.38 2.72 8.15 2 2.4
500.00 557.65 1672.95 2.79 8.36 2 2.4
1000.00 577.20 1731.61 2.89 8.66 2 2.4
1500.00 587.53 1762.60 2.94 8.81 2 2.4
2000.00 598.23 1794.70 2.99 8.97 2 2.4
3000.00 603.12 1809.36 3.02 9.05 2 2.4
5000.00 603.00 1809.00 3.01 9.04 2 2.4
8000.00 603.57 1810.72 3.02 9.05 2 2.4
10000.00 603.42 1810.27 3.02 9.05 2 2.4
15000.00 595.56 1786.67 2.98 8.93 2 2.4
20000.00 576.94 1730.81 2.88 8.65 2 2.4
Tableau 29: Préparation des réactifs coagulants
La quantité stockée de sulfate d’alumine doit être suffisante pour trois (3) mois de travail,
ces trois mois sont divisés en deux (2) périodes : période normale et période exceptionnelle.
La période exceptionnelle est la période où on utilise une concentration maximale de
réactifs.
Pour le chlorure ferrique, la quantité stockée doit être suffisante pour un (1) mois, qui est
aussi divisé en une période normale et une période exceptionnelle.
Le stockage se fait dans des sacs de 50kg regroupés dans des rangées de palettes.
Sulfate d'aluminium
MES eau
Quantité moyenne Quantité maximale
brute Période de Quantité Nombre
totale consommée totale consommée
(mg/l) stockage (j) stockée (kg) de sacs
(kg/j) (kg/j)
100.00 543.13 1629.38 90 97763.06 1955.261
500.00 557.65 1672.95 90 100376.94 2007.539
1000.00 577.20 1731.61 90 103896.54 2077.931
1500.00 587.53 1762.60 90 105756.08 2115.122
2000.00 598.23 1794.70 90 107682.16 2153.643
3000.00 603.12 1809.36 90 108561.53 2171.231
5000.00 603.00 1809.00 90 108539.81 2170.796
8000.00 603.57 1810.72 90 108643.18 2172.864
10000.00 603.42 1810.27 90 108615.97 2172.319
15000.00 595.56 1786.67 90 107200.49 2144.01
20000.00 576.94 1730.81 90 103848.48 2076.97
Tableau 30: Stockage du sulfate d'aluminium
Chlorure Ferrique
MES eau
Quantité moyenne Quantité maximale
brute Période de Quantité Nombre
totale consommée totale consommée
(mg/l) stockage (j) stockée (kg) de sacs
(kg/j) (kg/j)
100.00 407.35 1086.26 30 22404.03 448.0807
500.00 418.24 1115.30 30 23003.05 460.061
1000.00 432.90 1154.41 30 23809.62 476.1925
1500.00 440.65 1175.07 30 24235.77 484.7154
2000.00 448.68 1196.47 30 24677.16 493.5433
3000.00 452.34 1206.24 30 24878.69 497.5737
5000.00 452.25 1206.00 30 24873.71 497.4741
8000.00 452.68 1207.15 30 24897.40 497.9479
10000.00 452.57 1206.84 30 24891.16 497.8232
15000.00 446.67 1191.12 30 24566.78 491.3356
20000.00 432.70 1153.87 30 23798.61 475.9722
Tableau 31: Stockage du chlorure ferrique
V-3-2- Floculant:
L’ajout d’un réactif floculant (Polyélectrolyte anionique ou alginate) aidera au coagulant
dans l’annexion et précipitation des petites particules colloïdales, en augmentant
considérablement les rendements du débourbage et de la décantation.
Pour le calcul des taux de dosage, on a considéré les différents débits et qualités d’eau qui
interviennent dans tout le processus, en plus du débit et de la qualité de l’eau brute.
L’ajout de ce réactif sera réalisé dans les chambres de floculation en amont des débourbeurs
et des décanteurs principaux en amont du décanteur d’eaux sales de lavage des filtres
Le dosage sera réalisé avec une solution liquide de polyélectrolyte commercial à une
concentration de 2.5g/l, préparée à partir du produit chimique commercial à l’état solide. La
préparation de cette solution pour les différents points de dosage sera réalisée en un
équipement automatique de préparation, assurant un temps de maturation supérieur à 120
minutes comme il est prescrit dans le cahier des clauses techniques particulières (CCTP) de
l’ONEE (branche eau).
La procédure de calcul des quantités de réactifs à utiliser est la même que pour les réactifs
coagulants.
Le stockage des réactifs floculants se fera dans des sacs de 25kg regroupés dans des rangées
de palettes.
Polyélectrolyte
MES eau Quantité
Quantité moyenne Période de Quantité
brute maximale Nombre de
totale consommée stockage stockée
(mg/l) totale consommée sacs
(kg/j) (j) (kg)
(kg/j)
100.00 5.43 10.86 90 733.22 29
500.00 5.58 11.15 90 752.83 30
1000.00 5.77 11.54 90 779.22 31
1500.00 5.88 11.75 90 793.17 32
2000.00 5.98 11.96 90 807.62 32
3000.00 9.11 36.72 90 2062.40 82
5000.00 9.12 36.80 90 2066.38 83
8000.00 9.14 36.90 90 2071.64 83
10000.00 9.14 36.92 90 2072.89 83
15000.00 9.12 37.21 90 2084.71 83
Alginate sodique
MES eau Quantité
Quantité moyenne Période de Quantité
brute maximale Nombre de
totale consommée stockage stockée
(mg/l) totale consommée sacs
(kg/j) (j) (kg)
(kg/j)
100.00 5.43 10.86 30 244.41 10
500.00 5.58 11.15 30 250.94 10
1000.00 5.77 11.54 30 259.74 10
1500.00 5.88 11.75 30 264.39 11
2000.00 5.98 11.96 30 269.21 11
3000.00 9.11 36.72 30 687.47 27
5000.00 9.12 36.80 30 688.79 28
8000.00 9.14 36.90 30 690.55 28
10000.00 9.14 36.92 30 690.96 28
15000.00 9.12 37.21 30 694.90 28
20000.00 8.93 36.84 30 686.52 27
Tableau 36: Stockage de l'alginate sodique
L’ajout de ce réactif sera réalisé après le débourbage pour éviter de perdre une partie de
l’action du charbon qui se produirait si l’ajout était réalisé avec une concentration de MES
supérieure à 2g/l (MES>2g/l), en effet, dans ce cas, la concentration de matériaux polluants
serait très grande et le taux de charbon actif à utiliser devrait être beaucoup plus élevé. Cela
dit, il est malgré tout prévu la possibilité d’injecter ce réactif en tête des débourbeurs
lorsque l’adsorption d’une éventuelle pollution organique nécessiterait un temps de contact
plus important (temps de séjour additionnel dans les débourbeurs).
La dose utilisée pour l’ajout de charbon actif sera comprise entre 8 et 15 mg/L, la dose
exacte sera déterminée grâce à des essais chimiques en laboratoire et dépendra de la qualité
de l’eau d’entrée. Le dosage sera réalisé avec une solution liquide de charbon actif (50g/l)
préparée à partir du produit chimique commercial à l’état solide. La préparation sera
réalisée dans deux (2) bacs, chacun d’eux sera doté d’un électro agitateur pour assurer la
préparation correcte de la solution.
Le débit minimal des pompes doseuses est calculé par la relation suivante :
n étant le nombre de pompes doseuses en fonctionnement (2), on prévoit aussi une pompe
de secours.
100 308.19 8 15 8.88 16.64 177.52 332.84 166.42 230 4.26 3.6
500 316.59 8 15 9.12 17.10 182.36 341.92 170.96 230 4.38 3.6
1000 327.91 8 15 9.44 17.71 188.87 354.14 177.07 230 4.53 3.6
1500 333.89 8 15 9.62 18.03 192.32 360.60 180.30 230 4.62 3.6
2000 340.08 8 15 9.79 18.36 195.88 367.28 183.64 230 4.70 3.6
3000 167.61 8 15 4.83 9.05 96.54 181.02 90.51 230 2.32 3.6
5000 166.95 8 15 4.81 9.02 96.16 180.31 90.15 230 2.31 3.6
8000 166.64 8 15 4.80 9.00 95.99 179.97 89.99 230 2.30 3.6
10000 166.35 8 15 4.79 8.98 95.82 179.65 89.83 230 2.30 3.6
15000 158.73 8 15 4.57 8.57 91.43 171.43 85.71 230 2.19 3.6
20000 148.15 8 15 4.27 8.00 85.33 160.00 80.00 230 2.05 3.6
Tableau 37: Quantité de charbon actif
L’ajout de ce réactif sera réalisé en ligne dans la tuyauterie d’arrivée d’eau brute. La dose
utilisée pour l’ajout de ce réactif sera comprise entre 2 et 5 mg/l, la dose exacte pour chaque
cas sera déterminée grâce à des essais chimiques en laboratoire et dépendra de la qualité de
l’eau d’entrée. Le dosage sera réalisé avec une solution liquide de Permanganate de
Potassium avec une concentration de 15 g/l préparée à partir du produit chimique
commercial à l’état solide. La préparation de cette solution sera réalisée dans deux (2) bacs,
dotés chacun d’un électroagitateur, qui assureront la correcte préparation de la solution.
L’équipement de dosage sélectionné est une pompe doseuse volumétrique à réglage
manuel.
Le débit minimal des pompes doseuses est calculé par la relation suivante :
Tdosage moyen
Q dosage = Q eau brute x 3,6 x (en l/h)
C solution
V-3-5- Chaux:
Dans ce paragraphe, on étudiera l’ajout d’eau de chaux pour la mise à l’équilibre calco-
carbonique de l’eau traitée et l’ajout éventuel de lait de chaux afin d’obtenir le pH optimal
pour la coagulation.
Pour la mise à l’équilibre calco-carbonique, l’ajout de ce réactif sera réalisé dans le canal de
sortie de la filtration, il est prévu un point de dosage éventuel de lait de chaux dans les
chambres de mélange rapide en amont de la décantation pour les cas où il serait nécessaire
d’augmenter le pH lorsqu’on réalise un dosage important de coagulant.
La dose de ce réactif sera comprise entre 5 et 10 mg/l, la dose exacte pour chaque cas sera
déterminée grâce à des essais en laboratoire en fonction de la qualité de l’eau brute.
Dans un premier temps, on prépare une solution de lait de chaux à une concentration de 50
g/l. La préparation sera effectuée au moyen de deux (2) bacs. Cette solution sera celle qui
passera par le saturateur. L’eau de chaux sera préparée à partir du lait de chaux. Les bacs de
préparation seront isolés du reste du bâtiment de réactifs et seront installés dans un local
fermé à côté de la zone de stockage du réactif. Ce local sera pourvu d’un système de
dépoussiérage.
Les équipements de dosage choisis sont trois pompes (2 + 1 pompe de secours) pour le point
de dosage éventuel dans les chambres de mélange rapide et deux pompes (1 + 1 pompe de
secours) pour envoyer le lait de chaux vers le saturateur de chaux.
Le lait de chaux sera pompé vers un saturateur-clarificateur, pour produire l’eau de chaux
qui sera la solution finalement utilisée pour le dosage de l’hydroxyde calcique. Le saturateur
sera alimenté par deux pompes d’eau de dilution (1 + 1 pompe de réserve) qui aspirent de la
citerne d’eau filtrée et refoulent l’eau vers le saturateur. L’eau de chaux sera recueillie dans
la partie supérieure des saturateurs. Le dosage d’eau de chaux se fera avec deux pompes
centrifuges (1 + 1 pompe de réserve).
Le soutirage des boues des saturateurs se fera grâce à deux (1 + 1 pompe de réserve)
pompes péristaltiques qui permettra d’envoyer les boues soit vers le traitement des boues
(citerne de stockage des boues) soit vers l’exutoire.
Stockage de la chaux :
Consommation journalière
MES eau (kg/j) Quantité à
Nombre de
brute stocker
sacs
(mg/l) à taux moyen (kg)
Saturateur de chaux :
Nous avons choisi des saturateurs statiques. Ce type d’appareil très simple est constitué par
un cône métallique renversé à la base duquel on introduit la charge journalière de lait de
chaux. L’eau de dissolution qui doit être de l’eau traitée, est introduite à la base et traverse
la couche de lait de chaux avec une vitesse qui diminue progressivement du fait de la forme
conique de l’appareil. La chaux est dissoute au cours de ce cheminement jusqu’à saturation.
L’eau de chaux saturée est récupérée par une goulotte périphérique à la partie haute. Une
vanne située à la pointe du cône permet de vidanger et d’extraire les impuretés éventuelles.
Le saturateur doit être capable de fournir une quantité suffisante de chaux Ca(OH) 2 Qs
dissoute à l’heure par m² de la surface supérieure du cône. Le diamètre D du saturateur est
calculé depuis sa surface unitaire S et le flux Qs qu’on doit fournir des saturateurs.
V-3-6- Chlore :
Pour réaliser l’étude de la quantité de réactif consommé, ainsi que des équipements
nécessaires de dosage et stockage, on a considéré autant le débit et la qualité de l’eau brute
que le débit et la qualité des eaux provenant du lavage des filtres.
Désinfection finale au niveau du canal de sortie d’eau filtrée (eau traitée), on a fait
exprès de ne pas ajouter le réactif dans la citerne d’eau traitée, pour que l’eau de
lavage des filtres soit chlorée, et ainsi empêcher la croissance des algues dans les
filtres entre deux lavages. On pourra ainsi éviter le lavage quotidien des filtres et
réduire par conséquent les pertes en eaux dues aux lavages des filtres. Le nombre de
chloromètres est de 2 (1 + 1 de secours) avec une capacité maximale de 3 kg/h/unité.
Le débit de dosage est fonction du chlore résiduel dans l’eau traitée, les taux moyen
et maximal de dosage sont respectivement de 2 mg/l et 4 mg/l.
On présente les quantités de chlore consommées par jour dans le tableau suivant :
Le stockage du Chlore sera réalisé dans des tanks de 1000 kg avec une autonomie de
stockage très supérieure à 90 jours à taux moyen.
Quantité journalière
MES Autonomie Quantité à
consommée à taux Nombre de tanks
eau brute de stockage stocker
moyen de stockage
(mg/l) (kg) (kg)
(kg/j)
100 235.32 120 28 238.60 28
500 239.01 120 28 681.60 29
1000 243.90 120 29 268.29 29
1500 246.49 120 29 578.22 30
2000 249.16 120 29 899.23 30
3000 129.42 120 15 530.13 16
5000 129.67 120 15 560.81 16
8000 129.95 120 15 594.04 16
10000 130.04 120 15 604.82 16
15000 129.03 120 15 483.27 15
20000 125.70 120 15 083.50 15
Tableau 44: Stockage du chlore
D’après le tableau on opte pour 30 tanks de stockage qui devraient largement suffire
sachant qu’on a considéré une autonomie de stockage de 120 jours pour notre calcul.
On calcule ensuite la capacité théorique minimale des chloromètres par la relation suivante :
C chloromètre = T max × Q
Préchloration
Débit à Taux max Nombre de Capacité Capacité
traiter de dosage chloromètres en théorique choisie
(l/s) (mg/l) fonctionnement (kg/h) (kg/h)
Chloration intermédiaire
Débit à Taux max Nombre de Capacité Capacité
traiter de dosage chloromètres en théorique choisie
(l/s) (mg/l) fonctionnement (kg/h) (kg/h)
306.12 4.00 1 4.41 5.00
306.12 4.00 1 4.41 5.00
306.12 4.00 1 4.41 5.00
306.12 4.00 1 4.41 5.00
306.12 4.00 1 4.41 5.00
153.06 4.00 1 2.20 5.00
153.06 4.00 1 2.20 5.00
153.06 4.00 1 2.20 5.00
153.06 4.00 1 2.20 5.00
146.05 4.00 1 2.10 5.00
136.32 4.00 1 1.96 5.00
Tableau 46: Capacité du chloromètre (chloration intermédiaire)
Désinfection finale
Débit à Taux max Nombre de Capacité Capacité
traiter de dosage chloromètres en théorique choisie
(l/s) (mg/l) fonctionnement (kg/h) (kg/h)
300.00 4.00 1 4.32 5.00
300.00 4.00 1 4.32 5.00
300.00 4.00 1 4.32 5.00
300.00 4.00 1 4.32 5.00
300.00 4.00 1 4.32 5.00
150.00 4.00 1 2.16 5.00
150.00 4.00 1 2.16 5.00
150.00 4.00 1 2.16 5.00
150.00 4.00 1 2.16 5.00
143.13 4.00 1 2.06 5.00
133.59 4.00 1 1.92 5.00
Tableau 47: Capacité du chloromètre (désinfection finale)
On obtient alors :
Le personnel intervenant dans la station ainsi que les salaires sont indiqués dans le tableau
suivant :
Salaire
Qualification
dh/heure dh/an
Chef de station 100 180 000
Chefs quart traitement 70 126 000
Electromécanicien 40 72 000
Laborantin 30 54 000
Tableau 49: Dépenses du personnel
Il faut tenir compte du fait que la station de traitement a son propre laboratoire et que les
coûts des analyses sont assez réduits (les frais de personnel font partie sont dans la partie
« dépenses du personnel »). Cependant, l’analyse complète devra être sous-traitée par un
laboratoire et son coût reviendra un peu plus cher. En effet plusieurs paramètres devront
être mesurés en continu (pH, débits, chlore résiduel …)
Nombre par
Paramètre an Coût unitaire (dh) Total annuel (dh)
Analyse normale 12 150 1800
Analyse complète 2 2000 4000
Total analyses annuelles 5800
Tableau 52: Dépenses des analyses
VI-2-1- Réactifs :
Les prix unitaires des différents éléments considérés dans ce bilan d’exploitation sont :
Coût en
Réactif
(dh/kg)
Sulfate d'alumine 3.5
Charbon acctif 20
Permanganate de potassium 21.4
Chaux 3.25
Chlore gazeux 7.25
Polyélectrolite 40
Tableau 57: Coûts des réactifs
Nous avons considéré le taux moyen de conception pour calculer la consommation des
réactifs. Nous estimons que ce taux est inférieur au taux réel. Ainsi la consommation des
réactifs considérée pour faire ce bilan d’exploitation serait inférieure à la consommation
réelle et le coût des réactifs sera supérieur.
Les coûts des produits des traitements utilisés de façon exceptionnelle ou saisonnière tel
que le charbon actif et le permanganate de potassium ne seront pas pris en considération
dans le bilan.
Polyélectrolyte (floculant)
Débit moyen
d'eau à l'entrée 316.91
(l/s)
Taux moyen du 0.2
produit pur
(mg/l)
Consommation moyenne
annuelle 2 015
(kg/an)
Coût produit commercial
40
(DH/kg)
Frais total (DH/an) 80 600
Tableau 59: Bilan du polyélectrolyte pour floculation
VI-2-1-6- Chaux :
Chaux
Débit moyen
d'eau à l'entrée 307.34
(l/s)
Taux moyen du
produit pur 5
(mg/l)
Consommation moyenne
annuelle 53 874
(kg/an)
Coût produit commercial
3.25
(DH/kg)
Frais total (DH/an) 175 091
Tableau 63: Bilan de la chaux
Chlore gazeux
Préchloration
Débit moyen
d'eau à l'entrée 310
(l/s)
Taux moyen du
produit pur 5
(mg/l)
Chloration intermédiaire
Débit moyen
d'eau à l'entrée 310.99
(l/s)
Taux moyen du 1
produit pur
(mg/l)
Désinfection finale
Débit moyen
d'eau à l'entrée 307.34
(l/s)
Taux moyen du
produit pur 1
(mg/l)
Consommation moyenne
totale 68 766
(kg/an)
Coût produit commercial
7.25
(DH/kg)
Frais total (DH/an) 498 554
Tableau 64: Bilan du chlore gazeux
Nombre
Puissance Puissance Heures Consommation
unités
Equipement consommée service fonctionn. journalière
en
(kW/u) (kW) (h/jour) (kWh/jour)
service
Débourbage
Electroagitateur MR 2 2.23 4.46 24 107.04
Electrofloculateur 2 0.79 1.58 24 37.92
Ponts racleurs 2 0.61 1.22 24 29.28
Vannes PIC 2 0.21 0.42 0.1 0.04
Décantation
Electroagitateur MR 2 2.23 4.46 24 107.04
Electrofloculateur 2 0.79 1.58 24 37.92
Ponts racleurs 2 0.79 1.58 24 37.92
Pompes de recirculation des boues 2 7.33 14.66 8 117.28
Vannes PIC 2 0.21 0.42 0.1 0.04
Réactifs
Agitateurs sulfate d'alumine 2 0.61 1.22 24 29.28
Pompes doseuses sulfate d'alumine débourbage 2 0.15 0.3 16 4.80
Pompes doseuses sulfate d'alumine décantation 2 0.15 0.3 16 4.80
Pompes doseuses sulfate d'alumine décantation ESL 1 0.15 0.15 16 2.40
Agitateurs chlorure ferrique 2 0.61 1.22 0 0.00
Pompes doseuses chlorure ferrique débourbage 1 0.15 0.15 0 0.00
Pompes doseuses chlorure ferrique décantation 2 0.15 0.3 0 0.00
Pompes doseuses chlorure ferrique décantation ESL 1 0.15 0.15 0 0.00
Chloration
Chloromètres préchloration 2 0.04 0.08 16 1.28
Chloromètres intermédiaires 1 0.04 0.04 8 0.32
Chloromètres postchloration 1 0.04 0.04 16 0.64
Extracteurs de la salle des tanks 1 10.63 10.63 0.05 0.53
Extracteurs de la salle des chloromètres 1 2.23 2.23 0.05 0.11
Pompes de la solution neutralisante 1 5.37 5.37 0.05 0.27
Pont roulant 1 2.12 2.12 0.1 0.21
Ventilateur salle de stockage 1 0.77 0.77 1.5 1.16
Ventilateur salle de chlore 1 0.61 0.61 2.5 1.53
Equipement de dépoussiérage 1 1.14 1.14 3 3.42
Eclairage
Eclairage, prises de courant ST 1 12 12 8 96.00
Le tarif général (prix de vente en dirhams toutes taxes comprises) de l’ONEE-Electricité est :
On conclut donc que le coût de traitement du mètre cube d’eau est de 0.4791 dh/m 3 et les
dépenses annuelles s’élèvent à 4 533 142 dh/an.
Toutefois il faut noter que ce coût est le plus favorable car on a considéré des taux de
dosage de réactifs minimaux selon l’hypothèse que la qualité de l’eau brute est bonne et ne
nécessite pas des taux de dosage et de traitement très poussés.
CONCLUSION
La conception des stations de traitement d’eau potable s’avère être un grand travail qui fait
appel à plusieurs disciplines comme l’hydraulique, les procédés chimiques,
l’électromécanique et le génie civil… Ainsi, le travail que j’ai effectué ne représente qu’une
petite partie du travail réellement effectué par les bureaux d’étude. Toutefois à travers mon
travail je suis arrivé aux conclusions suivantes :
Les calculs de dimensionnement sont beaucoup plus complexes que ceux détaillés
sur le rapport, la plupart des démarches de calcul que j’ai utilisé sont des formules
empiriques et font appels à des hypothèses du CCTG d l’ONEE-Eau.
Afin d’optimiser les coûts de l’exploitation, l’ONEE-Eau peut jouer sur les frais
variables de l’exploitation, l’énergie et les réactifs, qui ont la plus grande part dans le
coût de l’exploitation.
ST : Station de traitement
BIBLIOGRAPHIE