Memoire 2.2.
Memoire 2.2.
Memoire 2.2.
1. Introduction générale………………………………………………………………………..
Chapitre I : bibliographe
Introduction……………………………………………………………………………………..
a. énergie thermique
b. énergie photovoltaïque
I.2.2.2. l’éolienne
I.2.4. biomasse
I.2.6.2.1. barrage
a. barrage en en béton
L INTRODUCTION
1. Contexte/justification
L’électricité est une forme d’énergie devenue indispensable à tout ce qui fait notre vie
quotidienne : se nourrir, s’éclairer, se soigner, communiquer, se déplacer etc.
L’énergie hydraulique est une énergie renouvelable, beaucoup utilisée grâce à sa disponibilité
et transformer dans des centrales hydroélectriques pour la production de l’électrisé. Celle-ci
pourrait être une solution face à des problèmes de délestages de manque d’électricité .
Cependant, cela semble quasiment impossible car elle n’est transformée qu’à grande échelle et
sur des cours d’eau sans oublier le cout de la construction de la centrale. Donc la possibilité
d’avoir une toute petite centrale à la maison est évaluée.
3. objectif
Dans ce travail, il est question de par la conception d’une pico-centrale hydraulique moins
couteux, sans l’utilisation des rivières ou cours d’eau ; de produire assez d’électricité gratuite
pour les ménages, afin de combler les délestages, le manque d’électricité et éviter l’utilisation
des énergies tirées des sources fossiles comme l’essence dans des groupes électrogènes, et des
piles qui causent les modifications de la couche d’ozone et qui détruisent la nature. Cette énergie
est non seulement gratuite mais aussi une énergie propre sans dégagement des gaz à effet de
serre.
4. Articulation
Ce travail est composé de trois chapitres. D’abord un revu bibliographique où il est question de
faire un état de l’art sur des différentes énergies renouvelables. Un accent particulier est
appesanti sur l’hydroélectricité solution retenue dans ce travail pour répondre aux problèmes
de délestages électriques au niveau des ménages.
Ensuite, le deuxième chapitre constitue l’étude de notre projet. Ici, il s’agit d’étudier l’ensemble
du matériel et méthode permettant la production de l’énergie électriques dans les ménages. Des
bilans énergétiques y sont élaborés pour proposer un modèle mathématique représentant au
mieux notre péricentrale hydroélectrique. Apres analyse une synthèse de régulation du model
est proposée.
Enfin le dernier chapitre expose les résultats obtenus pour la validation du model proposé. Des
discussions sur chaque résultat justifient les hypothèses choisies dans le cadre de ce travail.
I. Bibliographie
Introduction
Il y’a seulement deux cents ans, les hommes n’utilisaient presque pas d’autres sources
d’énergies renouvelables. Le bois pour le chauffage et la traction animale pour le transport, le
vent et les chutes d’eau pour l’énergie mécanique. L’utilisation de l’énergie fossile et fissile est
un épiphénomène à l’échelle de l’histoire humaine ; elle apparait à travers deux petits pics, l’un
au cours du 19eme siècle avec le charbon et la découverte des machines à vapeur, l’autre au
20eme siècle avec le pétrole, le gaz et le nucléaire. Dans un monde où les ressources
énergétiques vont en se raréfiant et où le changement climatique est une fatalité, il convient de
trouver des solutions pour changer nos habitudes de production au départ d’énergies fossiles.
A ce propos, le monde actuel vit une évolution de la production d’énergie, qui se dirige vers
les énergies propres et renouvelables qui sont :
Ce chapitre parle de chaque type d’énergie en générale sauf l’hydraulique où plusieurs détails
ont été donnés.
Par définition une énergie renouvelable est une énergie dérivée des flux naturels (soleil, vent,
eau, croissance végétale, géothermie etc.). Elle constitue donc une alternative aux énergies
fossiles, à plusieurs titres. Les énergies renouvelables sont inépuisables à Très long terme,
exploitée par l’homme de telle manière que ses réserves ne s’épuisent pas. En d’autres termes,
sa vitesse de formation doit être plus grande que sa vitesse d’utilisation. Leur consommation
ne limite pas leur utilisation future. En plus elles se reconstituent plus rapidement qu’elles
soient, t utilisées. Elles autorisent une production décentralisée adaptée à la fois aux ressources
et aux besoins locaux et elles préservent l’environnement car elles n’émettent pas de gaz à effet
de serre, ne produisent pas de déchets et n’entrainent ni risques majeurs , ni nuisances locales
significatives Les énergies renouvelables reposent sur des flux, par opposition aux énergies
classiques qui s’appuient sur des stock issus de gisements limités de combustibles fossiles (
pétrole, charbon, gaz) ou fissiles ( uranium, plutonium, etc.). Les énergies renouvelables ont
pour principaux avantages de pouvoir être produites sur place et à un cout limité pour
l’environnement, par comparaison avec l’exploitation des énergies fossiles. Des couts
d’exploitation élevés, des problèmes de stockage et des difficultés de raccordement au réseau.
Ce tableau ci-dessus montre comment capter transformer chaque forme d’energie et
comment utiliser l’energie obtenue apres transformation
Tableau I.1
2. Types d’énergies renouvelables
On distingue plusieurs types d’énergies renouvelables qui sont : l’énergie solaire, énergie
éolienne, énergie géothermique, la biomasse et enfin l’énergie hydraulique.
2.1.Energie solaire
L’énergie solaire est une énergie dont la source naturelle est le soleil. Il existe deux types
d’énergie solaire : l’énergie solaire thermique et l’énergie solaire photovoltaïque.
C’est une énergie qui transforme l’énergie rayonnée par le soleil en chaleur élevée du soleil
ensuite la transforme en énergie mécanique à travers un cycle thermodynamique.
L’énergie thermique récupère la chaleur du soleil qu’elle transmet ensuite à un circuit d’eau qui
peut alimenter une habitation en eau sanitaire ou en chauffage. Cette énergie permet de chauffer
l’eau gratuitement. La marge de manœuvre des énergies fossiles, est très importante : s’il est
certes impossible de se chauffer uniquement par le soleil (la chaleur ne stocke pas sur une de
longues périodes), il serait toutefois possible de produire 50% de l’énergie de chauffage dont
nous avons besoin. Ce système est totalement écologique, très peu cher et la durée de vie des
capteurs sont élevée. Le grand inconvénient est l’impossibilité de transporter l’énergie ainsi
captée à grande distance. Cette source est donc à utilisation on locale. Une autre application de
la thermique thermo solaire est la production d’eau douce par distillation qui est très intéressante
du point de vue des pays en voie de développement [1].
Figure I.1
filière cylindre-parabolique
Figure I.2.
L’énergie solaire photovoltaïque est produite à partir d’une technologie permettant de convertir
l’énergie solaire (photons) en énergie électrique par l’intermédiaire des cellules
photovoltaïques, disposées la plupart du temps sur des panneaux photovoltaïques. Le
rayonnement solaire recueilli par les cellules photovoltaïques du panneau solaire permet de
produire du courant continu. Ce courant peut être alors utilisé pour chauffer, éclairer, recharger
la batterie d’un appareil.
Figure I.4.
Cette énergie peut présenter un intérêt de remplacement du pétrole lampant, des piles
électriques ou par les recharges de batteries.
Dans ce système, des lentilles ou des miroirs paraboliques sont utilisés pour concentrer le
rayonnement solaire sur les panneaux. Le composant principal de ce système est le silicium. Il
existe trois types de siliciums [2] :
Silicium monocristallin : c’est le matériau le plus répondu il est caractérisé par une
puissance de panneaux entre 5 à 300Wc, une gamme d’éclairement entre 100 à
1000W/m².
Silicium poly (ou multi- cristallin) : il est comme le silicium monocristallin mais il est
un peu moins performant aux éclairements modérés, et également moins onéreux. Il est
caractérisé par une puissance de 5 à 300w/c, une gamme d’éclairement de 200 à
1000W/m²
Silicium amorphe : il est de puissance faible très mince mais répond par contre à tous
les éclairements. Il est caractérisé par une puissance de photopiles intérieures de 0 à
1W/c, une puissance de panneaux «extérieurs de 0.5 à 90W/c, d’une gamme
d’éclairement de 20 à 1000W/m².
2.2.Energies éoliennes
L’énergie éolienne est une énergie produite à partir du vent. L’énergie cinétique du vent est
convertie en énergie mécanique puis l’énergie mécanique en énergie électrique à l’aide d’une
génératrice (alternateur). L’énergie éolienne est utilisée depuis des siècles pour alimenter les
moulins à vent. Actuellement l’énergie éolienne fait partie de nouveaux moyens de production
d’électricité décentralisé tel que l’énergie solaire photovoltaïque. Les installations des éoliennes
peuvent être réalisées sur terre (on shore) mais également de plus en plus en mer (offshore).
Un aérogénérateur plus communément appelé un éolien, est un dispositif qui transforme une
partie de l’énergie cinétique du vent en énergie mécanique disponible sur un arbre de
transmission puis en énergie électrique par l’intermédiaire d’une génératrice, ses différents
éléments sont conçus pour maximiser cette conversion énergétique et ,d’une manière générale,
une bonne adéquation entre les caractéristiques couples/vitesse de la turbine et de la génératrice
électrique est indispensable. Pour parvenir à cet objectif, une éolienne doit comporter [1] :
La conversion de l’énergie éolienne se fait grâce aux éoliennes. Lorsque le vent souffle
L’énergie cinétique captée par les pales les font tourner et créé un mouvement de rotation
l’énergie cinétique est alors transformée en énergie mécanique. Etant donné que le rotor est
relié aux pales le mouvement de rotation des pales entraine le rotor qui ensuite convertit
l’énergie mécanique en énergie électrique.
Energie cinétique du vent énergie mécanique énergie électrique
La puissance mécanique qui peut être extraite du vent se détermine au moyen de l’expression
suivante
1
Pt = ρSCp 2 (𝛾, 𝛽 ) 𝜗 3 nouacer.khira
Ρ en (Kg. 𝑚−3 ) est la masse volumique de l’air en kilogramme par metre cube
S en (m²) est la surface circulaire balayée par les pales de rayon R.
V en (m. 𝑠 −1 ) est la vitesse du vent.
Cp le coefficient de puissance. Ce coefficient, correspond au rendement aérodynamique
de la turbine, a une évolution non linéaire en fonction de l’angle d’orientation des pales
et du radio de vitesse, tel que :
Ω𝑡𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒
𝛾= (I.1)
ϑ
2.2.2. l’éolienne
L’éolienne est un dispositif qui permet la conversion de l’énergie cinétique du vent en énergie
électrique.
Il existe plusieurs types d’aérogénérateurs néanmoins une éolienne classique est constituée de
trois principaux éléments.
Le mat : le mat est une structure verticale qui soutient les pales et la nacelle. Il permet
de maintenir l’éolienne en place et permettre de capter efficacement l’énergie du vent.
La nacelle : la nacelle est un assemblage de composants électriques de l’éolienne.
Le rotor : le rotor c’est la partie qui est accouplée aux pales qui transforme l’énergie
cinétique du vent en énergie mécanique.
b. Types d’aérogénérateurs
Les éolienne à axe vertical sont classés selon leur caractéristiques aérodynamique en deux
familles : d’un côté ceux conçus sur les bases de la portance et de l’autre côté ceux basés sur la
trainé. Leur particularité émane de avantage de capter le vent quelle que soit sa direction, avec
des vitesses de démarrages plus au moins fable [1].
Les éoliennes à axe horizontal ont un rotor qui tourne horizontalement, parallèlement au sol.
Elles sont les plus utilisées on les trouve généralement dans des parcs éoliens. Elles sont
constituées d’une ou deux ou trois pale et plus profilés aérodynamique ment à la manière
d’avions.
3. Energie géothermique
Au centre de la terre règne une chaleur dont l’ordre de température varie entre 4000°C et
5000°C, et cette chaleur arrive lentement par le manteau jusqu’à l’écorce terrestre où, à, certains
endroits, elle peut être facilement récupérée.
En effet, c’est cette chaleur qui réchauffe les eaux d’infiltration et les expulse vers la surface
sous forme de vapeur ou d’eau chaude créant ainsi les sources thermales.
Mais pour utiliser cette chaleur, on ne peut forer n’ importe où : la température de la terre
augmente en moyenne de 3°c par 100m, de profondeur, ce qui nous donne une différence de
30°C à 100m sous la surface. Cette différence est insuffisante pour une exploitation
géothermique. C’est pourquoi l’on doit chercher des zones de faiblesse de l’écorce terrestre :
ce n’est que lorsque le magma se trouve près de la surface que les frais de forage permettent la
rentabilité de la récupération de la chaleur.
Une fois que le forage est effectué et les canalisations mise en place, l’eau est récupéré, sous
forme de vapeur ou d’eau chaude, provenant soit des eaux d’infiltration soit des eaux injectées
par un deuxième système de canalisations (ce procédé s’appelle roche chaude sèche).
On peut utiliser une centrale de deux manières, selon l’état de l’eau récupérée de l’eau chaude,
la centrale fonctionne comme un énorme chauffage central et si l’on récupère de la vapeur, la
centrale devient une centrale électrique en utilisant cette vapeur pour faire tourner une turbine
et ainsi grâce à un alternateur, produire de l’électricité de manière non polluante[14].
La géothermie est une énergie qui exfolie la chaleur de la terre, elle utilise de la chaleur naturelle
émanât des nappes aquifères présentes dans le sol pour finir un système durable de chauffage
pour les bâtiments (habitations, commerces, etc.). Les pompes géothermiques sont utilisées
pour extraire la chaleur du sol ou de l’eau souterraine et la convertir en énergie utilisable comme
le chauffage ou la production de l’électricité.
La géothermie est porteuse d’un potentiel immense pour notre développement responsable et
durable. Elle participe à notre indépendance énergétique pour les besoins de chauffage et de
refroidissement du secteur domestique et tertiaire, l’alimentation des réseaux de la chaleur et
production d’électricité. La géothermie
La biomasse est l’ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d’énergies,
elle concerne toutes les matières pouvant produire de l’énergie suite à leur combustion ou à
toute opération de transformation. La raison qui explique l’importance de la biomasse au niveau
mondial est qu’une partie non négligeable de la planète utilise encore le bois pour se chauffer,
ou pour cuisiner. La biomasse est un combustible difficilement exploitable dans son état brut.
Sa transformation permet d’augmenter des combustibles plus intéressants sous forme :
Solide comme les pellets, les plaquettes, les semi-cokes, charbon de bois, etc.
Liquide comme l’éthanol, le biodiesel, les huiles pyrolytiques.
Gazeuse comme les gaz de décharge, le biogaz, le gaz de bois et d’autres résidus
utilisables dans des moteurs, chaudières ou turbines.
Cette transformation peut se faire par deux voies, par voie thermo chique (sèche) et par
voie biochimique ou mécanique (humide). Le choix dépendra du type et de la quantité
de biomasse disponible, du type d’énergie finale souhaitée, des conditions économiques,
environnementales et d’autres facteurs. [7]
La biomasse est reconnue comme un potentiel important pour remplacer, sur le marché
de l’énergie, les combustibles fossiles conventionnels. A la différence des autres
énergies renouvelables, la biomasse libère lors de la croissance par photosynthèse. Un
équilibre est obtenu et le bilan théorique sur le dioxyde de carbone produit est donc
neutre : l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie rentre dans le cycle naturel
du carbone ce qui fait de la biomasse une source renouvelable. Mémoire finale
4.1. Types de biomasse
Figure I.7.
5. Energie Marine
L’énergie marine est toutes énergies exploitées en mer ou sur le littoral. Les énergies marines
ne sont pas un uniquement hydrauliques. Elles ont aussi de composantes éoliennes, hydro
thermique, etc. l’exploitation de l’une de s=ces énergies dépend des spécifiés locales, c’est-à-
dire certains lieux étant propices à l’éolien offshore, et d’autres aux hydroliennes, etc. Parmi
ces énergies marines on distingue :
L’énergie hydroélectrique est produite à partir de la force de l’eau en mouvement sous toutes
ses formes : chutes d’eau, cours d’eau, courants marin, marée, vagues. Le poids et la vitesse
d’eau fait tourner une turbine. Aujourd’hui l’énergie hydraulique est devenue la première
source mondiale de production d’énergie électrique dans le domaine des énergies
renouvelables. Cette énergie est produite dans des centrales hydrauliques.
L’énergie hydroélectrique n’est pas la seule forme de production électrique à partir de l’énergie
de l’eau mais elles ne constituent que de relativement faibles capacités de production en
comparaison des centrales hydroélectriques. Ce sont les turbines appelés hydroliennes qui
exploitent l’énergie des vagues, ainsi que l’énergie thermique des mers.
6.1.Centrales hydroélectriques
Une centrale hydroélectrique c’est une centrale de production d’électricité qui transforme
l’énergie sauvage d’une chute d’eau en énergie mécanique grâce à un générateur dans laquelle
le flux crée par l’eau amené par écoulement libre (canaux) ou par conduites en charge
(conduites forcées) actionne la rotation des turboalternateurs, avant de retourner à la rivière.
Au stade initial, l’eau stockée à charge hydraulique claire possède une énergie potentielle.
En traversant la conduite forcée, elle perd progressivement de l’énergie potentielle et gagne
de l’énergie cinétique avant d’atteindre la turbine. Un regard critique sur le processus de
production de l’énergie par les centrales hydro montre que les modèles de centrales hydro
sont fortement influencés par le système de conduite forcée-turbine, le générateur électrique
et de nombreux systèmes de contrôle.
Le courant produit à la sortie du générateur doit ensuite être évacué et transporté jusqu’au
point de livraison, lorsque la production d’énergie électrique est injectée au réseau local
d’électricité, il faut que la valeur de la tension produite(en générale 380v) soit égale à la
valeur des lignes de transport de l’électricité (par exemple 20000V). [9]
Figure I.8.
Le barrage crée une retenue d’eau et forme un réservoir dans lequel est stocké de l’eau. L’eau
stockée dans le réservoir acquière de l’énergie potentielle, une fois la vanne ouverte, l’eau
circule à travers une conduite forcée et l’énergie potentielle est transformée en énergie
cinétique. Ensuite l’eau se jette dans sur les pales de la turbine en la faisant tourner. Le
mouvement de rotation de la turbine transforme l’énergie cinétique de l’eau en énergie
mécanique de rotation, l’axe du rotor étant accouplé à un alternateur e fait tourner à son tour
par conséquent l’énergie mécanique de rotation est convertie en énergie électrique, le
transformateur régularise la puissance et enfin l’envoie aux pilonnes etc.
La centrale hydroélectrique est essentiellement constituée d’un générateur, d’une turbine,
d’une conduite forcée et de portillons. Généralement, deux types de turbines sont utilisés :
La turbine à impulsion par exemple la turbine Pelton Wheel et la turbine à réaction comme
la turbine Francis et Kaplan. Le générateur et la turbine sont la plupart reliés directement
par un arbre vertical l’existence d’une hauteur de chute élevée produit de l’eau à écoulement
rapide qui traverse la conduite forcée et arrive à la turbine. Le débit d’eau dans la turbine
est contrôlé par les portillons. Les portillons peuvent être réglés avec l’ouverture du pivot
autour de la périphérie de la turbine pour contrôler la quantité d’eau qui s’écoule dans la
turbine. Des servo-actionneurs, contrôlés par le régulateur, aident à régler ces portes.
Les centrales hydrauliques sont classées par puissance, par hauteur et par mode de production.
[5]
6.1.3.1.Par puissance
6.1.3.2.Par hauteur
haute chute : chute supérieur à 300m
moyenne chute : 30-300m
basse chute : chute inferieur à 3Om
Un barrage est un ouvrage d’art placé en travers d’un cours d’eau, destiné à retenir et stocker
de l’eau ou à la dériver.
Les techniques de la fin du XIXe et du XXe siècle ne permettaient pas l’édification de retenues
de grande capacité. Les premiers barrages ont surtout une fonction de dérivation d’une partie
de l’eau (écrémage) vers une conduite forcée ou un canal d’irrigation.
L’amélioration des techniques et des bétons dans le premier quart du XX e siècle permet
d’envisager la réalisation de retenues plus conséquentes, capables de réguler la production
hydro-électrique. [16]
Le premier but d’un barrage sur un cours d’eau est de contrôler le niveau d’eau pour créer un
plan d’eau à niveau fixe ou peu variable à partir duquel une prise d’eau pourra alimenter de
manière gravitaire un canal ou une conduite conduisant cette eau vers les usages de cette
ressource. Le plan d’eau lui-même peut être source d’activités humaines. Souvent on cherche
également à créer un volume de stockage d’eau pour pallier les irrégularités de la ressource en
eau dans le temps, ou pour amortir les crues, ce qui est obtenu en augmentant la hauteur du
barrage.
Finalement les barrages sont destinés à permettre divers usages de l’eau tels que l’alimentation
en eau des villes, des industries ou des cultures, production d’énergie hydroélectrique ou
parfois activités des activités de pêche et de loisir. Un barrage peut répondre à un ou plusieurs
usages et dans ce dernier cas on parle à buts multiples [2].
Ils existent plusieurs types de barrages qui sont les barrages en béton, barrage en remblai
a. barrage en béton
Les barrages en béton se partagent en trois groupes, les barrages poids, barrages contreforts,
barrages-voutes.
Barrage poids : un barrage poids est un barrage qui résiste à la poussée hydrostatique, à
la poussée des sédiments et aux sous-pressions grâce à son poids.
Barrage contreforts : c’est un barrage qui est constitué d’une série de murs parallèles,
généralement de forme triangulaire, plus ou moins épais et plus ou moins espacés(les
contreforts), d’une bouchure entre les contreforts transmettant à ceux-ci la poussée de
l’eau. Il est bien adapté aux vallées larges avec une fondation rocheuse de bonne qualité,
d’une solidaire des contreforts avec parement amont plan. Les diverses sections de voile
sont liées aux contreforts et fonctionnent en consoles courtes ; d’une dalle posée aux
extrémités sur les tètes des contreforts. Le voile travaille en flexion comme une poutre
posée sur deux appuis simples aux extrémités ; solidaire des contreforts avec parement
amont cyclique. Cette disposition massive facilite la transmission de la poussée au
contrefort ; d’une voute de faible portée et donc de faible épaisseur s’appuyant sur keys
contreforts ; d’une dalle contrefort continue voute corbeau dalle contreforts suspendue
[16].
Barrage-voute
Sa forme courbe permet le report des efforts de poussée de l’eau. Les barrages-voutes sont en
effet peu employés pour les retenues de petite hauteur, on envisage en effet la construction d’un
barrage-voute que lorsque la vallée est étroite et rocheuse.
B. Barrages en remblai :
Les barrages en remblai se partagent en deux groupes : les barrages en terre et ceux en en
rochement.
a. Barrage en terre
Les barrages en terre sont : les barrages en terre homogène, barrages en terre zone, barrages en
terre à noyau d’argile, barrage en terre à masque amont (béton ou bitume) et enfin barrages en
terre à membrane interne en béton bitumineux.
b. Barrage en enrochement
La turbine et l’alternateur sont accouplés, les deux sont conçus pour être sur le même axe et le
générateur est installé au-dessus de la turbine (si elle est verticale) ou sur le même axe de la
turbine (si elle est horizontale).
La turbine convertit l’énergie cinétique en énergie mécanique faisant ainsi tourner son axe relié
un alternateur qui transforme l’énergie mécanique en énergie électrique. [5]
A la sortie de la centrale, l’eau turbinée est renvoyée dans la rivière par un canal de fuite. Ce
canal est établi soit à l’air libre, soit en galerie dans le cas où la centrale est souterraine
6.3.1. la pompe
Une pompe est un composant qui permet d’augmenter la pression ou le débit d’un liquide. Le
choix de la pompe dépend des caractérisés hydrauliques du site c’est-à-dire le débit et la hauteur
de la chute.
Il existe deux types de pompes qui sont : les pompes volumétriques et les pompes centrifuges.
6.3.2. L’alternateur
; Il est composé en trois parties la partie fixe appelée stator et la partie mobile appelée rotor et
l’entrefer. Le rotor peut peut-être constituer d’un aimant permanent (générant donc le champ
constant), dans ce cas la tension délivrée par la machine n’est réglable (si on ne tient pas compte
des pertes dans le conducteur) et sa valeur efficace et sa fréquence varient avec la vitesse de
rotation. Plus courtement un électroaimant assure l’induction. Ce bobinage est alimenté en
courant continu, soit à l’aide d’un collecteur à bague rotatif amenant une source extérieure, soit
par un excitateur diodes tournantes et sans balais. Un système de régulation permet l’ajustement
de la tension et de la phase du courant produit.
Le stator est l’induit. Il est constitué des enroulements qui vont être siège de courant électrique
alternatif induit par la variation du flux d’un champ magnétique due au mouvement relatif de
l’inducteur par rapport à l’induit. [8]
Les génératrices utilisées dans les petites centrales hydroélectriques sont de deux grands types :
génératrice asynchrone et synchrone.
6.3.2.2.Générateur asynchrone
La machine asynchrone, appelée aussi machine à induction, peut, comme toutes les machines
électriques, fonctionner aussi bien génératrice qu’en moteur. C’est toute fois le plus répandu
des moteurs électriques, parce qu’il est simple, de construction robuste, et d’un prix de revient
relativement modiques. Ces avantages sont surtout dus au fait que le rotor n’est branché sur
aucune source extérieure de tension, sauf utilisation particulière avec rotor bobiné. Il doit son
nom de machine à induction au fait que le champ tournant du stator induit des courants
alternatifs dans le circuit rotorique.
Dans ces machines le rotor tourne à la même vitesse du champ tournant (vitesse de
synchronisme) d’où l’appellation de machine synchrone, c’est des machines qui convertissent
l’énergie mécanique en électrique (alternateurs) ou vice versa (moteurs synchrones) nécessitent
une alimentation en courant continu de leur inducteur ou système d’excitation. La machine
synchrone est très répandue en tant que génératrice d’électricité. La gamme de puissance de ces
machines va d’une dizaine de KVA à plus d’un millier de MVA. Les génératrices sont de trois
types nous avons les génératrice synchrone à aimants permanents, génératrice synchrone à cage
débitant sur un réseau ou sur une c garge isolée, et la génératrice à double alimentation.
Selon le rotor les machines synchrone sont classées comme suit :
Appelée encore turbo alternateur ou turbo moteurs est une machine dont le rotor est cylindrique
en acier ferromagnétique dont lequel fraisées les encoches qui abritent le bobinage monophasé,
il comporte en général deux ou quatre pôles. Ce dernier est caractérisé par un entrefer constant
et utilisé pour des machines de fortes puissances [11].
C’est une machines dont les pôles sont fixés sur l’axe du rotor. Elle utilise des pièces polaires
portées par une culasse avec des enroulements d’excitation constitués par des bobines.
Ce sont des machines dont les bobinages rotoriques sont remplacés par des aimants permanents.
Ces machines possèdent un rotor à pôles saillants sans bobinage.la culasse sert de support et de
circuit de fermeture de flux. Elle joue également le rôle d’enveloppe assurant la protection
[11].
6.4.Transformateur
Le transformateur est une machine statique qui permet de transformer une tension ou un courant
d’une certaine fréquence en une autre tension ou en un autre courant de même fréquence. Cette
machine effectue un transfert d’énergie électrique par voie électromagnétique. Le
transformateur comporte deux enroulements, l’un dit primaire qui reçoit la puissance active de
la source, l’autre dit secondaire qui restitue à son tour cette même puissance.
Les enroulements sont montés sur un circuit magnétique feuilleté. Si la tension d’alimentation
appliquée au primaire est plus basse que celle délivrée par le secondaire, le transformateur
fonctionnera en élévateur, dans le cas contraire il fonctionnera en abaisseur. Dans le mini central
la transmission de l’énergie produite nécessite l’installation d’un transformateur élévateur de
tension au cas où celle-ci n’est pas proche d’une ligne basse tension, comme il peut être installé
à l’entrée de la mini-centrale en abaisseur de tenson pour l’alimentation des équipements
électriques utilisés dans celle-ci (pompe de refoulement). [10]
Il permet d’augmenter la tension par effet d’un champ magnétique. Il existe deux types de
transformateurs : transformateur cuirassé qui utilise un circuit magnétique à trois branches et
les enroulements sont autour de la branche centrale. Et le transformateur de types à colonnes,
il utilise un circuit magnétique à deux colonnes.
6.5.Turbine
Les turbines hydrauliques sont le cœur des centrales hydroélectriques. Elles sont des
machines qui développent un couple à partir de l’action de la dynamique et de la pression
de l’eau.
Les turbines à actions ou encore turbine à impulsion utilise de l’énergie cinétique d’un jet
d’eau à grande vitesse pour transformer l’énergie mécanique.
Les turbines à actions sont dénoyées, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas entourées d’eau.
Les aubes d’une turbine à impulsion sont généralement en forme de tronçon afin qu’elles
attrapent le fluide et le diriges sous son angle [5].
Cette turbine est du type !à action ! Car l’énergie potentielle de l’eau s’écoulant dans une
conduite forcée est transformée en énergie cinétique par l’intermédiaire d’un jet d’eau qui agit
directement sur les augets de la roue. Ce type de turbine ne dispose pas de diffuseur (ou
aspirateur) en sortie d’eau, car celle-ci s’écoule librement à la pression atmosphérique dès
l’instant où elle quitte l’injecteur sous forme de jet. Plus précisément, le jet se partage en deux
au moment où il atteint l’auguet, chaque demi-jet est ensuite dévié par la forme concave de
l’auguet dans lequel il s’écrase (transmettant ici son énergie cinétique au mouvement de la
roue), puis l’eau s’échappe latéralement de la roue avec une vitesse résiduelle faible. Elle est
finalement récupérée par la bâche-une coque enfermant la turbine- le long de laquelle elle
s’écoule par gravité.
b. Turbine à cross flow : c’est une turbine à action, l’eau passe deux fois dans la roue. Le
double de passage de l’eau à travers la roue permet de limiter la sensibilité aux corps
étrangers.
Une turbine à réaction est une machine fermée (noyée) qui développe de l’énergie à partir
de l’action combinée de l’énergie de pression et de l’énergie cinétique de l’eau. Les turbines
à réactions fonctionnent complètement immergées et peuvent également être divisées en
plusieurs types, dont deux types principaux sont Francis et Kaplan [5].
Elles se particularisent par leur roue qui est similaire à une hélice de bateau, et dont les pales
sont fixes ou réglables en marche.
L’énergie hydraulique est convertie en énergie mécanique grâce à une turbine. Lorsque l’eau
se jette sur la turbine et l’a fait tourner le mouvement de rotation de la turbine convertit l’énergie
cinétique de l’eau en énergie mécanique ensuite étant donné que la turbine est accouplée à un
générateur le mouvement mécanique produit par elle fait tourner le rotor de la génératrice ce
qui créé un champ magnétique. Le champ magnétique créé par le rotor dans la bobine du stator
induit un courant électrique. D’où le passage de l’énergie hydraulique en électrique.
Pour arriver à convertir l’énergie hydraulique en énergie électrique nous avons besoin
𝑃ℎ 𝐷 = 𝜌. 𝑄. 𝐺. 𝐻 (I.1)
L’énergie cinétique est l’énergie que possède un corps du fait de son mouvement de
translation et de rotation par rapport à un référentiel.
1
Elle se calcule de la manière suivante : 𝐸𝑐 = 2 . 𝑚. 𝑉 2 (I.2)
Energie potentielle
Dans ce premier chapitre nous avons parlé en général de chaque type d’énergie renouvelable
et de leurs principes de fonctionnement et de comment les transformer. Ensuite nous avons
parlé de l’hydroélectricité là où plusieurs détails ont été donnés notamment les types de
barrages hydrauliques, le principe de fonctionnement, les comptants et les catégories des
centrales hydrauliques.
Introduction
1. Schéma synoptique
Le schéma synoptique consiste à expliquer les parties importantes du processus sans
donner beaucoup de détails.
Ce schéma ci-dessus illustre le principe de fonctionnement de notre système.
Figure II.1.
1. Conception et modélisation
1. Conception
Il s’agit de concevoir un système de production de 2KW contenant deux récipients l’un pour
le stockage et l’autre pour la récupération de l’eau tombée. Pour avoir assez d’energie afin que
le système fonctionne nous avons mis deux turbines. L’une pour alimenter le ménage et l’autre
pour alimenter la pompe qui permettra le retour de l’eau dans le récipient de stockage afin de
maintenir le cycle de l’eau et de garder la centrale fonctionnelle. Donc la première turbine est
accouplée tout d’abord à un multiplicateur qui entraine l’alternateur la puissance obtenue est
élevée par un transfo et enfin envoyée aux ménages.
La deuxième turbine même chose sauf que la puissance délivrée par l’alternateur est
directement transmise à la pompe pour l’alimenter.
Figure II.2.
2. Modélisation
C’est la puissance à l’écoulement de l’eau, c’est la puissance qu’il faut pour faire tourner les
turbines. Elle se calcule de la manière suivante :
Détermination du débit
𝑃ℎ𝑦𝑑
𝑄= Ou 𝑄 = 𝑣. 𝑠 (II.2)
𝜌𝑔ℎ
Détermination de la vitesse
Diapers Bernoulli
1 1
𝑃𝐴 + 𝜌𝑔𝐻𝐴 + 2 𝜌𝑣²𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑔𝐻𝐵 + 2 𝜌𝑣²𝐵 (II.3)
1 1
𝑃𝐵 + 𝜌𝑔𝐻𝐵 + 2 𝜌𝑣²𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝜌𝑔𝐻𝐴 + 2 𝜌𝑣 2𝐴 = 0
1
𝑃𝐵 − 𝑃𝐴 + 𝜌𝑔(𝐻𝐵 − 𝐻𝐴 ) + 𝜌(𝑣 2 𝐵 − 𝑣 2𝐴 ) = 0
2
𝑣𝐴 𝑒𝑠𝑡 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒 𝐻𝐵 − 𝐻𝐴 = −𝐻 Et 𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 = 𝑃
→ 𝑣 2 𝐵 = 2 𝑔𝐻 → 𝑣𝐵 = 𝑣 = √2 𝑔𝐻 (II.4)
Puissance mécanique
𝑃𝑚𝑒𝑐1 = 𝜔. 𝑇1 (5)
𝑇1 ; Couple 1 en Nm
rapport de transmission
𝑍 Ω 𝑇
𝑘 = 𝑍1 = Ω2 = 𝑇1 (6)
2 1 2
𝑃𝑚𝑒𝑐2 = 𝜔. 𝑇2 (7)
le couple 2
𝑇
𝑘 = 𝑇1 𝑇2 = 𝑘. 𝑇1 (8)
2
U(t)
alternateur
i(t)
𝑑𝑖(𝑡)
𝑈(𝑡) − 𝑅𝑖 (𝑡) − 𝐿 − 𝑈𝑓 = 0 (9)
𝑑𝑡
Avec Uf=0
𝑑𝑖(𝑡)
U(t)= 𝑅𝑖(𝑡) + 𝐿 + 𝜔𝑀 𝑀𝑓𝑎 𝑖𝑒𝑥
𝑑𝑡
𝐶𝑒𝑚 = 𝑀𝑓𝑎 𝑖𝑎 𝑖𝑓
𝑃𝑒1 = 𝑈1 (𝑡). 𝑖1 (𝑡) (10)
puissance electrique 2
𝑖1 (𝑡)
𝑖2 (𝑡) = (12) avec m le rapport de transmission
𝑚
𝜆= vitesse spécifique
𝑅Ω
𝜆=
𝑉𝑒𝑎𝑢
𝑃𝑚𝑒𝑐 = 𝑛𝜌𝐺𝑄𝐻
Avec :
Le débit Q est représenté par un signale qui traduit deux facteurs, le sens de direction
(pompage ou turbinage) et la variation de vitesse qui sera non contrôlée (vitesse variable).
Le couple mécanique pourrait être donné par
𝑃𝑚
𝑇𝑚 =
𝜔
Où :
Formmule du debit
Les machines synchrone à aimant permanent sont devenus les plus utilisés dans le monde
de l’industrie parce qu’elles répondent aux exigences de nouvelles technologies.
L’intérêt majeur pour l’utilisation de ces machines est dû en grande partie à leur faible perte
et à leur robustesse ainsi qu’à leur important couple massique[4+].
Les génératrices à base des machines synchrones sont la première source d’énergie
électrique dans le monde. Elles sont entrainés par des turbines hydrauliques, à vapeur ou
éoliennes, ces machines constituent les plus gros convertisseurs d’énergie au monde ; elles
transforment l’énergie mécanique en énergie électrique avec des puissances allant jusqu’à
1500MW.
Le moteur possède une armature symétrique non saturée, les inductances propre et
mutuelle sont indépendant des courants qui circulent dans les différents
enroulements.
La distribution des forces électromotrice, le long de l’entrefer, est supposée
sinusoïdale.
Les pertes fer et l’effet amortisseur sont négligées.
La perméabilité des aimants est considérée comme voisine de celle de l’air.
L’excitation étant faite par un aimant permanent, telle que le flux d’excitation est
considéré comme constant, par ailleurs, l’aimant est considéré comme un
enroulement sans résistance ni inductance propre et mutuelle, mais comme source
de flux.
Pour la modélisation de la génératrice synchrone à aimant permanent, les sens des courants
Id et Iq dans le repère de Park seront inversés. Le modèle de la génératrice est écrit alors
sous la forme :
𝑑
𝑉𝑑 = −𝑅𝑠 𝑖𝑑 − 𝐿𝑑 𝑖 + 𝜔𝐿𝑞 𝑖𝑞
𝑑𝑡 𝑑
𝑑
𝑉𝑞 = −𝑅𝑠 𝑖𝑞 − 𝐿𝑞 𝑖 + 𝜔𝐿𝑑 𝑖𝑑 + 𝜔∅𝑓
𝑑𝑡 𝑞
𝑖𝑑 = 0 𝑖𝑞 = 0
Alors que les tensions sont données par les expressions suivantes
𝑉𝑑 = 0 𝑉𝑞 = 𝜔∅𝑓
Dans l’essai à vide le couple de génératrice synchrone à aimant permanent est nul :
𝐶𝑒𝑚 = 0
𝑑
𝑉𝑑 = 𝑅𝑐ℎ 𝑖𝑑 + 𝐿𝑐ℎ 𝑖 − 𝜔𝐿𝑐ℎ𝑖𝑞
𝑑𝑡 𝑑
𝑑
𝑉𝑞 = 𝑅𝑐ℎ 𝑖𝑞 + 𝐿𝑐ℎ 𝑖 + 𝜔𝐿𝑐ℎ𝑖𝑑
𝑑𝑡 𝑞
𝑑
0 = −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑑 − (𝐿𝑑 + 𝐿𝑐ℎ) 𝑖 + 𝜔(𝐿𝑞 + 𝐿𝑐ℎ)𝑖𝑞
𝑑𝑡 𝑑
𝑑
0 = −(𝑅𝑠 + 𝑅𝑐ℎ )𝑖𝑞 − (𝐿𝑞 + 𝐿𝑐ℎ) 𝑖 − 𝜔(𝐿𝑑 + 𝐿𝑐ℎ)𝑖𝑞 + 𝜔𝜑𝑓
𝑑𝑡 𝑞
Les transformateurs sont des éléments essentiels dans le système de transport d’énergie. Ils
permettent d’élever les tensions relativement basses issues des générateurs, à des niveaux très
élevés pour un transport efficace de l’énergie. Aux points d’utilisateurs les transformateurs
réduits les tensions à des valeurs les plus appropriées pour l’utilisation [12].
transformateur réel. Un transformateur idéal aurait des enroulements d’une résistance nulle avec
un noyau sans pertes d’une perméabilité infinie (Reluctance nulle).
Assumant un flux sinusoïdal∅ = ∅𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡, la tension instantanée e1 est :
𝑑∅
𝑒1 = 𝑁1 = −𝜔𝑁1 ∅𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 = 𝐸1𝑚𝑎𝑥 cos(𝜔𝑡 + 90°)
𝑑𝑡
𝐸1𝑚𝑎𝑥
Où𝐸1𝑚𝑎𝑥 = 2𝜋𝑓𝑁1 ∅𝑚𝑎𝑥 , donc a valeur efficace 𝐸1 = = 4,44𝑓𝑁1 ∅𝑚𝑎𝑥
√2
𝐸2 = 4,44𝑓𝑁2 ∅𝑚𝑎𝑥
Dans cet, essai on applique une tension nominale aux extrémités d’un enroulement alors
que les extrémités de l’autre enroulement sont à vide. On mesure V1 ? Le courant de
non charge I0 et la puissance d’entrée PO. Si le circuit secondaire est ouvert, le courant
secondaire ramené 𝐼2 , sera nul et seulement un pétit courant à vide Io sera fourni. En
effet, la chute de tension primaire (𝑅1 + 𝑗𝑋1 )Io peut etre négligée et le circuit équivalent
est reduit sous la forme montée
Puisque les pertes joules au secondaire sont nulles et ceux au primaire 𝑅1 𝐼0 ² sont
négligeables, la puissance à vide à l’entrée 𝑃0 représente les pertes dans le noyau (pertes
fer) :
2.2.Essai en court-circuit
Ici, on applique une tension réduite aux extrémités d’un enroulement alors que les extrémités
de l’autre enroulement sont court-circuitées. Vcc est mesurée, le courant à l’entrée Icc, et la
puissance d’entrée Pcc. La tension primaire requise pour produire le courant nominal est
seulement quelques pourcentages de la tension nominale. A la basse tension correspondante
du flux du noyau, le courant d’excitation Io et les pertes dans le noyau (fer) sont entièrement
négligeable, et la branche shunt peut être omise. Donc la puissance à l’entrée représente les
pertes joules des enroulements
Figure
𝑉𝑐𝑐 𝑃𝑐𝑐
𝑍𝑒1 = Donc 𝑅𝑒1 = et la réactance de fuite équivalente 𝑋𝑒1 = √𝑍²𝑒1 − 𝑅2 𝑒1
𝐼𝑐𝑐 𝐼²𝑐𝑐
3. Performance du transformateur
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
La formule générale du rendement d’un transfo est : 𝑛 = 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑′𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒
𝑛 × 𝑠 × 𝑐𝑜𝑠𝜑
𝑛= 3
𝑛 × 𝑠 √𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑛2𝑃𝑐𝑢 + 𝑃𝑐
S : puissance nominale à pleine charge, 𝑃𝑐𝑢 sont les pertes joules à pleine charge, en transfos
𝑑𝜂 𝑃
= 0 𝜂 Est max lorsque Pcu=Pc à n= √𝑃 𝑐
𝑑|𝐼2| 𝑐𝑢
V2 est la tension nominale à pleine charge. 𝑉2𝑛𝑐ℎ Peut etre calculée en utilisant les circuits
équivalents ramenés au primaire ou au secondaire.
|𝑉1 |−|𝑉′2|
- Circuit ramené au primaire (1’) : Régulation= × 100
|𝑉2 |
|𝑉1 |−|𝑉′2|
- Circuit ramené au secondaire (2’) : Régulation= × 100
|𝑉2 |
Puissance mécanique à la sortie
𝑝𝑎𝑙𝑡
𝑝𝑚𝑠 =
𝑛𝑎𝑙𝑡
𝑑𝑖(𝑡) 𝑑∅(𝑡)
𝑣1 − 𝑅2 (𝑡) − 𝑙 − 𝑁1 =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑖(𝑡) 𝑑∅(𝑡)
𝑣1 = 𝑅2 (𝑡) + 𝑙 + 𝑁1
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Equation du transformateur
Ramené au sécondaire
Alternateur
𝑑Ω(𝑡)
𝐽 + 𝑓Ω(𝑡) = 𝑐𝑚 − ∑ 𝐶𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠
𝑑𝑡
Varaiateur de vitesse
𝑍1 Ω2 Ω2
k= = Ω1 =
𝑍2 Ω1 𝑘
Bibliographie