Démarrage Des Puits
Démarrage Des Puits
Démarrage Des Puits
LES PUITS
La fermeture de cette vanne n’a lieu que pour des opérations spéciales.
EN EXPLOITATION NORMALE, CETTE VANNE NE DOIT JAMAIS ETRE MANOEUVREE ET ELLE SERA
PLOMBEE OUVERTE.
La première vanne maîtresse sera alors manœuvrée après la fermeture de la SCSSV et décompression du tubing. Elle sera
replombée lors de la remise en service.
Sauf cas exceptionnel comme travaux Wire line, la deuxième vanne maîtresse n’est fermée que par les sécurités.
Il faut éviter de laminer sur cette vanne en particulier lors des réouverture du puits.
Hors des actions sécurité, le puits sera fermé sur la vanne latérale. Si la fermeture de la deuxième vanne maîtresse est
nécessaire, Elle ne se fera qu’après stabilisation de la pression de tête.
Avant la réouverture du puits, en particulier après fermeture par les sécurités, la séquence à respecter est la suivante :
- Ouverture de la duse réglable. Contrôler la pression de tête en débit pour s’assurer que la SCSSV est bien ouverte.
Pendant les opérations wire-line, la deuxième vanne maîtresse sera maintenue ouverte par la mise en place d’un fusible plug
sur la tige de commande.
- Isoler les autres puits sur l’armoire hydraulique à l’aide des vannes trois voies.
- Ouvrir la vanne trois vanne sur l’armoire hydraulique pour pressuriser lentement la control line jusqu’à la
pression statique du puits, attendre que la pression commence à monter en tête de puits pour avoir une pression
égalisation parfaite 5plusieurs minutes).
- Si la pression ne monte pas, augmenter la pression de 100PSI sur la control line, attendre la montée en pression,
renouveler l’opération par palier tant que la pression ne monte pas.
- Une fois l’égalisation obtenue et la pression stabilisée en tête, augmenter à la pression dans le contrôle line jusqu’à une
pression égale à la pression statique du puits plus 1500 PSI.
Avant chaque opération Wire-line, les opérateurs production sont chargés du montage du système indépendant de
sécurité sur les SSV.
Le montage de ce système a pour but de fermer la SSV sur incident majeur, soit par action de
fermeture volontaire initiée par l'opérateur wire-line grâce au robinet 3 voies, soit par incendie par fusion
du bouchon fusible.
2.2- Montage
1- fermer le puits sur vanne latérale puis fermer la SSV sur l'armoire pneumatique et déconnecter le
liner d'alimentation sur l'opérateur de vanne.
2- raccorder la SSV avec le système sécurité sur le réseau air instrument repéré wire-line et effectuer
un test fermeture / ouverture par le robinet trois voies sur le pont forage.
4- remise en service en configuration normale et test de manoeuvre de la SSV en fin d'opération sur le
puits avec la commande de l'armoire pneumatique.
1.2 Objectifs
- Pendant la phase de mise en service de nouveaux équipements, l'exploitant est susceptible de rencontrer les problèmes
suivants :
- Risques d'endommagement du matériel (vanne GL) accentués.
- Risques de bouchage des vannes GL.
- Afin de ménager les équipements gas-lift, une séquence de démarrage particulière doit être effectuée.
- Eviter tout risque de déclenchement du séparateur de production par bouchon mal contrôlé en cas d'anomalie sur la vanne
GL ou en phase de mise au point du paramétrage.
Décompression du tubing
Objectif : éliminer doucement le bouchon de gaz formé en tête de tubing lorsque le puits était fermé.
Consigne de démarrage : ouverture lente de la duse huile (10% puis 2% par minute) jusqu'à 20 mm environ (voir fiche
puits).
Ajuster l'ouverture de la duse gaz (FV) pour limiter la montée en pression dans l'EA1 (évite d'endommager les
équipements gas-lift) :
- De 0 à 20 bars, montée de pression limitée à 3,5 bars pour 10 minutes
- Après 20 bars montés de pression limitée à 7 bars pour 10 minutes
- A partir de 110bars ajuster le débit gaz injecté au "débit de démarrage"
- Passer la duse GL en automatique pour maintenir le débit d'injection de gaz à sa consigne de démarrage (voir
fiche puits).
PATIENCE : LA VIDANGE PEUT DURER PLUSIEURS HEURES
La fin de cette phase compression EA1 (passage du gaz dans la vanne GL) sera détectée par un changement de pente sur
le diagramme PEA1/Temps.
A noter que l'on ne visualisera pas simultanément cette fin de phase sur l'enregistrement PTH car la remontée du bouchon
de gaz dans le tubing s'effectue lentement (de l'ordre de 2 m/s).
Maintenir la duse huile à sa consigne d'ouverture initiale (DH1) pour éviter que ce bouchon liquide ne perturbe l'aval
(process production) mais aussi pour ne pas endommager au fond la liaison couche / trou.
Phase de production : Ajuster le débit gaz injecté au "débit cible après démarrage". Contrôler que le puits reprend ses
paramètres de production d'avant arrêt, sinon rechercher l'anomalie.
3.2 Objectifs
Garantir une production stable le plus rapidement possible, conduisant à une efficacité et donc à une production cumulée
maximum.
La phase de démarrage détermine en effet en grande partie la stabilité ultérieure du fonctionnement du puits, et donc
sa production cumulée.
Le démarrage forcé consiste à mettre l'EA1 en pression avant l'ouverture du tubing. Il permet d'accumuler de l'énergie
(supérieure au seuil important nécessaire à la mise en mouvement des fluides dans le tubing) et d'en restituer suffisamment
et en continu sur une grande période.
Ce type de démarrage procure les avantages suivants :
- Démarrage en douceur avec contrôle des bouchons
- Production stable et continue favorisée
- Transfert du point d'injection vers la vanne de service facilité.
- Débit initial d'injection de gaz dans le tubing élevé.
Mise en production
- Pour le premier redémarrage passage du puits en test (si possible).
- Lorsque la pression de gonflage EA1 est atteinte (100 bars), Ouvrir la Duse huile à 100% avec une rampe de 600
secondes.
Phase de stabilisation : Elle peut durer de 4 à 8 heures.
Phase de production : Contrôler que le puits reprend ses paramètres de production d'avant arrêt, sinon rechercher
l'anomalie.
Les mesures sur un puits peuvent être de deux sortes et le choix de l’une ou l’autre dépendra alors de l’utilisation voulue du
paramètre pris en compte.
-Les simples mesures qui sont en fait des indications et permettent la détection d’une anomalie.
-Les enregistrements qui déterminent une tendance ou une évolution afin de permettre une analyse. Dans ce cas, on notera les
enregistrements occasionnels utilisés lors de la recherche de solution suite a une anomalie.
- La Température.
On notera que la pression en tête de puits, il y aura de préférence un capteur transmetteur doublé d’un indicateur
(manomètre). La raison principale de cette double mesure est de pouvoir évaluer rapidement la valeur de la pression lors
d’une intervention sur le puits sans avoir à interpréter celle-ci sur le Barton ou à demander par radio à la salle de contrôle.
En cas de complétion double, chaque string aura ses propres paramètres et l’on cherchera à définir l’interaction de l’un par
rapport à l’autre en fonction de différents débits de production.
Les paramètres nécessaires et indispensables au suivi et à l’analyse d’injection du Gaz sont ici :
- Le Débit injecté.
- La Pression du Casing.
- La Température.
- On aura intérêt à tester les deux strings en suivant pour observer de possibles interférences.
- Les deux strings seront testés dans les mêmes conditions que pendant la production (ne pas fermer l’autre ! !)
3 Conclusions :
- Optimiser la production
Ces Mesures et enregistrement sont journalières permettant de vérifier que le puits se comporte « normalement »
Il est également important de consulter les fiches spécifiques de chaque puits qui nous
informerons des consignes d’Opérations du puits.
LE TEST DE PUITS
1.Généralitée
Le Test de Puits est donc indispensable et effectué de façon périodique(suivant le programme du puits) ou en cas de demande
spéciale (diagnostic). Il saura fait par le SEPARATEUR DE TEST, Il est utilisé comme son nom l’indique lors de test de puits.
Que ce soit pour un suivi de la production de chaque puits ou pour une analyse suite à une anomalie, les mesures effectuées
sur le séparateur de test sont importantes. Le but lors d’une telle intervention est de déterminer le bilan matière, c’est à dire de
quantifier chaque phase de l’effluent (gaz, huile, eau).
2. Le Séparateur de Test
Ce Séparateur de test aura la même compositions qu’un séparateur de production. Il aura des équipements de mesure
supplémentaire est nous donnerons des mesures complètes :
- La Pression du séparateur, elle permet d’établir les mesurés et ce en condition standard. (ex : Manomètre et Barton).
- Prise d’échantillons afin de mesurer le BSW, les densités (même si le séparateur est utilisé en triphasique, car la séparation
des émulsions n’est jamais parfaite).
3 Matériels utilisés
Il faut veiller à ce que la plage de mesure des manomètres de pression utilisés encadre bien les pressions attendues.
Proscrire tout équipement fuyard. Une vannes qui fuit, détériore la mesure.
Il est impératif d’utiliser des diagrammes qui correspondent à l’enregistreur et de veiller à ce que ceux ci possèdent
toutes les indications nécessaires pour l’interprétation des résultats.
Ces diagrammes comportent deux échelles, une linéaire pour lire la pression de service et la température, l’autre carrée pour
une utilisation directe de la DP lors des calculs de débit.
La montre de l’enregistreur doit être remontée et placée sur 24 heures ou 7 jours suivant le programme (nous pouvons
également faire un test de puits sur 12 heures ou moins.
Les indications devant figurer sur diagrammes sont les suivantes sans ordre d’importance car l’absence d’une seule suffirait à
annuler la mesure :
- Le nom du champ.
- La date.
- Le numéro du puits.
4 Le Rapport
Le rapport de ces mesures est la phase finale de l’opération, permettant de valider la mesure.
Un Rapport de relevés doit être utilisé une sont disponibles sur tous les sites.