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MT02-Fonctions d’une variable réelle

Chapitre 3 : Suites numériques

Équipe de Mathématiques Appliquées

UTC

Printemps 2023

suivant Ï

Chapitre 3
Suites numériques

3.1 Définition, convergence, propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3


3.2 Suites particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.3 Notions élémentaires sur les séries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

2
chapitre ▲ section suivante Ï

3.1 Définition, convergence, propriétés

3.1.1 Définition d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


3.1.2 Convergence d’une suite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.1.3 Exemples de suites et limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.1.4 Unicité de la limite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.1.5 Suite extraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.1.6 Suite majorée ou minorée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.1.7 Suite croissante ou décroissante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.1.8 Somme de suites numériques convergentes . . . . . . . . . . . . . . 17
3.1.9 Comparaison de deux suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.1.10 Produit de suites numériques convergentes . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.1.11 Somme et produit de suites qui tendent vers l’infini . . . . . . . . . . 25
3.1.12 Quotient de deux suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Sommaire
3.1.13 Suites équivalentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Concepts

Exemples
Exercices
Documents

3
section ▲ suivant Ï

3.1.1 Définition d’une suite numérique

Exercices :
Exercice A.1.1

Définition 3.1.1. On appelle suite de nombres réels une application de N dans R. Cette appli-
cation sera souvent notée n 7→ u n (au lieu de n 7→ u(n)) et on dira que u n est le terme général de
la suite, on notera alors (u n )n∈N , ou plus simplement (u n ), la suite ainsi définie.

Les trois suites ci-dessous sont définies par la donnée de leur terme général :
1 n
u n = n, un = , (n > 0), un = ,....
n n +1
étant donné un réel a, la suite u n = a, est appelée suite constante.

On peut aussi définir une suite par une relation de récurrence. Ainsi, a et u 0 étant des réels
donnés, la suite u n = a + u n−1 est une suite arithmétique dont le terme général est u n = na + u 0 .
Sommaire
Concepts
Une suite est donc une application particulière. Le point fondamental est que le domaine de
définition est N ou N∗ . D’autre part, l’objectif principal dans l’étude d’une suite n’est pas tant
cette application elle-mêeme que son comportement à l’infini. Ceci s’oppose notamment au cas Exemples
des applications de R dans R où l’on s’intéresse aussi à ce qui se passe autour des valeurs finies de Exercices
Documents
la variable.

4
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.2 Convergence d’une suite numérique

Exercices :
Exercice A.1.2
Exercice A.1.3

Définition 3.1.2.
1. On dit que la suite (u n ) converge ou qu’elle est convergente s’il existe un réel l (appelé
limite) tel que :

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (|u n − l | < ε).

On dit que u n tend vers l , et on écrit l = lim (u n ).


n →∞
2. Si (u n ) n’est pas convergente, on dit qu’elle diverge ou qu’elle est divergente.
3. On dit qu’une suite (u n ) tend vers +∞ si : Sommaire
Concepts
∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (u n > A).

On dit qu’une suite (u n ) tend vers −∞ si : Exemples


Exercices
∀A ∈ R, ∃N ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (u n < −A). Documents

5 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Remarquons que : Convergence


1. La suite (u n ) converge vers ℓ si et seulement si la suite de terme général v n = u n − ℓ d’une suite
converge vers 0 numérique
2. Pour tout ε (aussi petit soit-il), l’ intervalle ]l −ε, l +ε[, contient tous les éléments de la suite
sauf un nombre fini de termes, les N premiers.
3. Il résulte immédiatement de cette définition que la nature d’une suite (sa convergence ou
non convergence) ne change pas, si l’on modifie un nombre fini de termes de la suite, ou
si l’on démarre la suite par un indice plus grand que 0.
4. La convergence de la suite (u n ) peut s’écrire entièrement avec des quantificateurs :

∃ l ∈ R, ∀ε > 0, ∃N ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (|u n − l | < ε).

Cette écriture avec uniquement des quantificateurs facilite l’expression de la divergence.


5. On peut montrer que la définition de la convergence donnée plus haut est équivalente à :

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (|u n − l | ≤ ε).

Proposition 3.1.1. Si la suite (u n ) converge vers l , alors la suite (|u n |) converge vers |l |.
Sommaire
Concepts

Pour démontrer ce résultat il suffit d’utiliser l’inégalité | |u n | − |l | | ≤ |u n − l |.


Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 6
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.3 Exemples de suites et limite

Exercices : Exemples :
Exercice A.1.4 Exemple B.1.1
Exemple B.1.2
Exemple B.1.3

Donnons quelques exemples :


3n−2
1. La suite u n = − 2n+5 a pour limite l = − 32 car
¯ ¯
¯ 3n − 2 3 ¯ 19
|u n − l | = ¯¯− + ¯¯ = .
2n + 5 2 4n + 10

Nous voyons alors que pour ε > 0 donné, il suffit de choisir l’entier N tel que

19 19 5
≤ε soit N≥ − .
4N + 10 4ε 2
Sommaire
Alors pour n > N on a : Concepts
19 19
|u n − l | = < ≤ ε,
4n + 10 4N + 10
Exemples
ce qui montre que u n → l .
Exercices
Documents

7 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

2. Examinons la suite p Exemples de


un = n 2 + 1 − n. suites et limite
On peut écrire p p
( n 2 + 1 − n)( n 2 + 1 + n) 1 1
un = p =p ≤ ,
n2 + 1 + n n 2 + 1 + n 2n
p
puisque n 2 + 1 ≥ n.
1
Pour tout ε > 0, on prend N entier tel que N ≥ 2ε , alors pour n > N on a :

1 1
|u n | = u n ≤ < ≤ ε,
2n 2N
ce qui montre que u n → 0.

Vous verrez dans les exemples référencés trois méthodes numériques pour calculer, de ma-
nière approchée, l’intégrale d’une fonction dont on ne connaêıt pas la primitive. Ceci revient à
construire des suites dont la vitesse de convergence (notion qualitative ici, définie précisément
dans les cours d’analyse numérique) dépend de la méthode considérée.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 8
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.4 Unicité de la limite

Exercices :
Exercice A.1.5

Proposition 3.1.2. La limite d’une suite convergente est unique.

Démonstration - Supposons qu’il existe deux limites distinctes l 1 et l 2 . Sans restreindre la généra-
lité, nous pouvons noter l 1 la plus grande des deux, soit l 1 > l 2 . Posons ε = (l 1 −l 2 )/2, alors puisque
u n converge vers l 1 et l 2 respectivement :

∃N1 ∈ N, tel que (n > N1 ) ⇒ (|u n − l 1 | < ε),


∃N2 ∈ N, tel que (n > N2 ) ⇒ (|u n − l 2 | < ε))

On obtient alors pour n > max(N1 , N2 ) :


Sommaire
2ε = l 1 − l 2 = |l 1 − l 2 | = |(l 1 − u n ) + (u n − l 2 )| ≤ |l 1 − u n | + |u n − l 2 | < 2ε Concepts

ce qui est absurde.


Exemples
n
Lorsque vous étudiez la suite u n = (−1) , vous avez envie de dire que pour n pair la suite Exercices
Documents
est constante u 2n = 1 donc convergente et pour n impair la suite est aussi constante u 2n+1 = −1

9 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

donc convergente, ce qui est faux puisque cela donnerait une suite convergente avec deux limites Unicité de la
distinctes ! L’erreur de raisonnement est que vous considérez deux sous-suites et non pas la suite limite
dans sa totalité dont les termes oscillent constamment de 1 à −1.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 10
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.5 Suite extraite

Exercices :
Exercice A.1.6

Définition 3.1.3. Une suite extraite (ou sous-suite) d’une suite (u n ) est une suite de la forme
(u ϕ(n) ) où ϕ : N → N est une application strictement croissante. Il s’agit de la suite de termes :

u ϕ(1) , u ϕ(2) , . . . , u ϕ(n) , . . .

Par exemple,
— la suite (u n+1 ) est une suite extraite de la suite (u n ).
— la suite (u 2n ) composée des termes d’indices pairs

u 0 , u 2 , u 4 , . . . , u 2n , . . .
Sommaire
Concepts
est une suite extraite de (u n ),
— la suite (u 2n+1 ) composée des termes d’indices impairs
Exemples
u 1 , u 3 , u 5 , . . . , u 2n+1 , . . . Exercices
Documents

11 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Proposition 3.1.3. Si (u n ) converge vers une limite ℓ ∈ R alors toute suite extraite (u ϕ(n) ) de (u n ) Suite extraite
converge vers ℓ également.

Démonstration - voir l’exercice référencé A.1.6

La contraposée de cette proposition est très utile pour démontrer qu’une suite diverge !

Considérons la suite (u n ) définie par u n = (−1)n . Pour tout entier n ≥ 0, on a

u 2n = (−1)2n = 1 et (−1)2n+1 = −1

La suite extraite (u 2n ) est constante et donc convergente vers la limite ℓ1 = 1. La suite extraite
(u 2n+1 ) est constante et donc également convergente vers la limite ℓ2 = −1. Puisque (u n ) admet
deux sous-suites (u 2n ) et (u 2n+1 ) convergeant vers deux limites différentes, on en déduit que (u n )
diverge.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 12
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.6 Suite majorée ou minorée

Exercices :
Exercice A.1.7

Définition 3.1.4. Une suite (u n ) est dite majorée (resp. minorée) s’il existe un réel M (resp. m)
tel que :
∀n ∈ N, u n ≤ M (resp. m ≤ u n ).
Une suite (u n ) est dite bornée, si elle est à la fois majorée et minorée.

En reprenant les définitions du chapitre2, on voit que la suite (u n ) est majorée si et seulement
si l’ensemble A = {u n , n ∈ N} est un ensemble majoré, il en est de mêeme pour minorée ou bornée.
On a donc un résultat similaire à celui démontré dans le chapitre 2, à savoir :

Une suite (u n ) est bornée si et seulement si ∃M ∈ R, ∀n ∈ N, |u n | ≤ M . Sommaire


Concepts
D’autre part on remarque que pour qu’une suite soit majorée, il suffit qu’il existe un nombre
réel M ′ tel que u n ≤ M ′ à partir d’un certain rang N . En effet,
Exemples
M = max{u 0 , u 1 , . . . , u N −1 , M ′ }
Exercices
Documents
est alors un majorant de la suite complète.

13 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

De mêeme une suite est bornée s’il existe un réel M positif, tel que, à partir d’un certain rang Suite majorée
N , on ait : ou minorée
∀n ∈ N, (N ≤ n) ⇒ (|u n | ≤ M ).

Proposition 3.1.4. Tout suite convergente est bornée.

Démonstration - Partons de la définition de la convergence et donnons nous un ε > 0. La suite


(u n ) étant convergente, possède une limite l et il existe un N ∈ N tel que :

(n > N ) ⇒ (|u n − l | < ε).

Comme, par ailleurs :


(|u n − l | < ε) ⇔ (l − ε < u n < l + ε),
si on définit les nombres M et m par

M = max(u 0 , u 1 , . . . , u N −1 , l + ε), m = min(u 0 , u 1 , . . . , u N −1 , l − ε)

on vérifie bien :
∀n ∈ N, m ≤ u n ≤ M . Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 14
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.7 Suite croissante ou décroissante

Exercices :
Exercice A.1.8
Exercice A.1.9
Exercice A.1.10

Définition 3.1.5. Une suite (u n ) est dite croissante (resp. décroissante) si :

∀n ∈ N, u n ≤ u n+1 (resp. u n+1 ≤ u n ).

Une suite est dite monotone si elle est croissante ou décroissante.

Théorème 3.1.1. Toute suite croissante et majorée est convergente. De mêeme, toute suite dé-
croissante et minorée est convergente.
Sommaire
Concepts
Démonstration - Puisque (u n ) est une suite majorée, l’ensemble A = {u n , n ∈ N} est majoré. D’après
la propriété de la borne supérieure définie pour tout sous-ensemble non vide borné de R au cha-
pitre précédent, A admet une borne supérieure L. La caractérisation de la borne supérieure per- Exemples
met de dire que ∀ε > 0, L − ε n’est pas un majorant de A donc Exercices
Documents
∀ε > 0, ∃N ∈ N, tel que L − ε < u N ≤ L.

15 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Mais comme la suite est croissante, nous avons : Suite


croissante ou
∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (L − ε < u N ≤ u n ).
décroissante
D’autre part, comme L est un majorant de u n , nous avons ainsi montré que :

∀ε > 0, ∃N tel que ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ (L − ε < u n ≤ L),

soit
∀ε > 0, ∃N tel que ∀n ∈ N, (n > N ⇒ 0 ≤ L − u n < ε),
ce qui montre le résultat.

On démontre de la mêeme manière qu’une suite décroissante et minorée est convergente.

Proposition 3.1.5. Soit (u n ) une suite croissante convergeant vers une limite l , alors quel que
soit n ∈ N, on a u n ≤ l .

Démontrer cette proposition en exercice.


Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 16
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.8 Somme de suites numériques convergentes

Exercices :
Exercice A.1.11

Définition 3.1.6. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels.


On appelle somme de ces deux suites la suite (s n ) dont le terme général est défini par s n =
un + v n .

On peut aussi multiplier une suite (u n ) par un nombre réel λ, ce qui donne la suite (λu n ).

Théorème 3.1.2. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N , deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les
limites respectives. Alors

lim (u n + v n ) = û + v̂, (3.1.1) Sommaire


n→∞ Concepts
lim (λu n ) = λû. (3.1.2)
n→∞

Exemples
Démonstration - La démonstration pour la somme est faite en exercice. Pour le produit par un Exercices
Documents
scalaire, on peut écrire :

17 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Si λ = 0, la suite (λu n ) est la suite nulle, elle converge bien vers λû = 0. Somme de
On suppose maintenant que λ ̸= 0. suites
numériques
|λu n − λû| = |λ||(u n − û)| convergentes

La suite (u n ) converge, donc pour tout ε > 0 donné,


ε
∃N , (n > N ) ⇒ (|u n − û| < )
|λ|

Ce qui permet de conclure.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 18
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.9 Comparaison de deux suites

Exercices : Exemples :
Exercice A.1.12 Exemple B.1.4
Exercice A.1.13

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

19 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Théorème 3.1.3. (Théorème de comparaison) Comparaison


1. Si (u n )n∈N est une suite convergente de limite û et si de deux suites

∀n ∈ N, u n ≥ 0

alors û ≥ 0.
2. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes de limites respectives û et v̂ et si

∀n ∈ N, u n ≤ v n ,

alors û ≤ v̂.
3. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes ayant la mêeme limite l et si (w n )n∈N
est une suite telle que
∀n ∈ N, u n ≤ w n ≤ v n ,
alors la suite (w n ) est convergente et a pour limite l .
4. Si (v n ) est une suite convergeant vers 0 et si la suite (u n ) vérifie

∀n ∈ N, |u n | ≤ v n ,
Sommaire
alors la suite (u n ) tend vers 0. Concepts

Quelques remarques avant de démontrer ce théorème :


Exemples
Les points 1 et 2 ne permettent pas de démontrer que des suites convergent, ils permettent Exercices
Documents
seulement, quand on connait la convergence des suites , d’avoir des propriétés sur les limites.

ÎÎ 20 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Par contre les points 3 et 4 permettent de démontrer que, sous certaines conditions, des suites Comparaison
convergent. de deux suites
Pour le point 2, mêeme si l’on avait l’inégalité stricte

∀n ∈ N, u n < v n ,

on n’obtiendrait, à la limite, que l’inégalité large û ≤ v̂.

Cela signifie que l’inégalité stricte devient, à la limite, une inégalité large. En effet, soient les
deux suites de terme général u n = 0 et v n = n1 , alors on a bien u n < v n , mais la limite est nulle pour
les deux suites.

Démonstration -
1. Nous allons raisonner par contraposée et supposons que û < 0. Alors, il existe ε > 0 tel que
û < û + ε < 0. Or la convergence de (u n ) implique que pour cet ε on a

∃N ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ û − ε < u n < û + ε.

On obtient donc des indices n pour lesquels u n < û + ε < 0 ce qui est la négation de ∀n ∈
N, u n ≥ 0.
2. La démonstration découle immédiatement du point précédent. En effet, on peut récrire la
proposition à démontrer sous la forme Sommaire
Concepts
∀n ∈ N, v n − u n ≥ 0 ⇒ v̂ − û ≥ 0.

En posant w n = u n − v n et ŵ = v̂ − û, on obtient une suite convergente (somme de deux Exemples


suites convergentes dont les limites s’ajoutent) à laquelle on peut appliquer la proposition Exercices
Documents
précédente, ce qui donne le résultat.

ÎÎ 21 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

3. Pour démontrer que la suite (w n ) est convergente, écrivons les convergences des suites Comparaison
(u n ) et (v n ) vers l : de deux suites
∀ε > 0, ∃N1 ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N1 ) ⇒ l − ε < u n < l + ε,

∀ε > 0, ∃N2 ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N2 ) ⇒ l − ε < v n < l + ε.


Donc, pour ε > 0 donné, on pose N = max(N1 , N2 ) et on obtient

∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ l − ε < u n ≤ w n ≤ v n < l + ε,

soit
∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ l − ε < w n < l + ε,
ce qui prouve que la suite (w n ) est convergente de limite l .
4. A démontrer en exercice.

Corollaire 3.1.1. Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit (u n ) une suite bornée, alors la
suite (u n v n ) tend vers 0.
Sommaire
Concepts
Démontrez ce corollaire en exercice.

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 22
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.10 Produit de suites numériques convergentes

Définition 3.1.7. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels.


On appelle produit de ces deux suites la suite (w n ) dont le terme général est défini par
w n = un . v n .

On peut remarquer que le produit d’une suite (u n ) par un nombre réel λ, est un cas particulier du
produit des suites. En effet, on peut considérer avoir formé ainsi, le produit de la suite (u n ) par la
suite constante (v n ), dont tous les termes sont égaux à λ.

Théorème 3.1.4. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les
limites respectives, alors

lim (u n v n ) = û v̂. (3.1.3)


n→∞

Démonstration - On peut écrire : Sommaire


Concepts
u n v n − û v̂ = (u n − û) v n + (v n − v̂) û.
Exemples
La suite (u n − û) converge vers 0. La suite (v n ) converge donc elle est bornée. On utilise le Exercices
corollaire 3.1.1, la suite ((u n − û) v n ) converge donc vers 0. Documents

23 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

û est une constante, la suite (v n − v̂) converge vers 0, donc la suite (û(v n − v̂)) converge vers Produit de
û × 0 = 0. suites
On utilise enfin le théorème sur la somme de suites convergentes, on en déduit que la suite numériques
(u n v n − û v̂) converge vers 0, ce qui termine la démonstration. convergentes

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 24
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.11 Somme et produit de suites qui tendent vers l’infini

Exercices :
Exercice A.1.14

Théorème 3.1.5. 1. La somme de deux suites qui tendent vers +∞ (resp −∞) tend vers +∞
(resp −∞).
2. La somme d’une suite qui tend vers +∞ (resp −∞) et d’une suite minorée (resp majorée)
tend vers +∞ (resp −∞).
3. Le produit de deux suites qui tendent vers +∞ tend vers +∞.
4. Le produit d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui tend vers l avec l > 0 (resp
l < 0) tend vers +∞ (resp −∞).

La démonstration des 3 premieres propositions est simple, montrons la derniere proposition. Sommaire
Concepts
(u n ) converge vers l > 0, on peut choisir ε = 2l , alors

l l
∃N1 ∈ N, ∀n ∈ N(n > N1 ⇒ |u n − l | < ⇒ < un ) Exemples
2 2 Exercices
Documents

25 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

(v n ) tend vers l’infini donc Somme et


µ
2A
¶ produit de
∀A ∈ R, ∃N2 ∈ N, ∀n ∈ N n > N2 ⇒ v n > suites qui
l
tendent vers
On a donc : l’infini
2A l
µ ¶
∀A ∈ R, ∃N = max(N1 , N2 ), ∀n ∈ N n > N ⇒ u n v n > × =A .
l 2
Ce qui termine la démonstration.

Bien sûr les deux théorèmes précédents ne permettent pas de conclure quant à la somme
d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui tend vers −∞, c’est ce que l’on appelle une indé-
termination du type +∞−∞. On ne peut pas conclure non plus dans le cas du produit d’une suite
qui tend vers l’infini et d’une suite qui converge vers 0 : c’est une indétermination du type 0 × ∞.

Théorème 3.1.6. Si la suite (u n )n∈N tend vers +∞ (resp −∞), si ∀n ∈ N, v n ≥ u n (resp ∀n ∈


N, v n ≤ u n ), alors la suite (v n )n∈N tend vers +∞ (resp −∞).

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 26
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.1.12 Quotient de deux suites

Exercices :
Exercice A.1.15

Définition 3.1.8. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels. Si (v n )n∈N est une suite
dont tous les termes sont non nuls, on peut définir le quotient de la suite (u n ) par la suite (v n )
un
comme la suite (d n ) dont le terme général est défini par d n = .
vn

Si la suite (u n ) est telle que u n = 1, pour tout n, alors la suite


un 1
dn = = ,
vn vn
est souvent appelée suite inverse de la suite (v n ).
Sommaire
Concepts
Théorème 3.1.7. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N , deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les
limites respectives. Si (v n )n∈N est une suite dont tous les termes sont non nuls et dont la limite v̂
est non nulle alors, Exemples
u n û Exercices
lim = (3.1.4)
n→∞ v n v̂ Documents

27 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Démonstration - Le principe de la démonstration va êetre de considérer la suite quotient (u n /v n ) Quotient de


comme le produit de la suite (u n ) par la suite (1/v n ). Il suffit alors de montrer que cette dernière deux suites
suite converge vers 1/v̂ et d’utiliser ensuite le résultat sur le produit de deux suites convergentes.
µ ¶ µ ¶
1 1
Montrons donc la convergence de la suite vers . Cela est équivalent à montrer que
µ ¶ vn v̂
1 1
− est une suite qui tend vers 0.
v n v̂
¯ ¯ ¯ ¯
¯ 1 1 ¯¯ ¯¯ v̂ − v n ¯¯
Pour cela on calcule ¯¯ − = .
v n v̂ ¯ ¯ v n v̂ ¯
¯ ¯
¯ 1 1 ¯¯ 1
Si on montre que |v n | est minorée par m > 0, on aura alors ¯ ¯ − ≤ |v̂ − v n | et le théo-
v n v̂ ¯ m|v̂|
rème de comparaison des suites permet de conclure.

Montrons qu’il existe m > 0 tel que ∀n ∈ N, m ≤ |v n |. Puisque la suite (v n ) est convergente vers
|v̂|
v̂ ̸= 0, nous pouvons choisir ε =
2
|v̂| |v̂| |v̂|
µ ¶
∃N ∈ N, ∀n ∈ N, n > N ⇒ |v n − v̂| < ⇒ ||v n | − |v̂|| < ⇒ < |v n |
2 2 2
|v̂|
µ ¶
On peut alors poser m = min |v 0 |, ..., |v N −1 |, , on aura bien ∀n ∈ N, m ≤ |v n | Sommaire
2 Concepts

Théorème 3.1.8. Soit µ (u n¶) une suite qui tend vers l’infini, on suppose que Exemples
1 Exercices
∀n, u n ̸= 0, alors tend vers 0.
un Documents

ÎÎ 28 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Quotient de
µ ¶
1
Théorème 3.1.9. Soit (u n ) une suite qui tend vers 0, on suppose que ∀n, u n > 0, alors tend
un deux suites
vers +∞.

Ces deux théorèmes se démontrent très facilement.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 29
Î précédent section ▲

3.1.13 Suites équivalentes

Exercices : Exercices :
Exercice A.1.16 Exercice A.1.17

Définition 3.1.9. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels. On dit que (u n ) et (v n )
sont équivalentes s’il existe une suite convergente (w n ) telle que

un = w n v n et lim w n = 1.
n→+∞

On écrit u n ∼ v n .

En pratique, si on sait que v n ̸= 0 à partir d’un certain rang, on applique plutôt le critère sui-
vant
un
un ∼ v n ⇔ lim = 1. Sommaire
n→+∞ v n
Concepts
Par exemple,
2n + 3n ∼ 3n .
Exemples
En effet,
n n µ ¶n Exercices
2 +3 2
= + 1 → 1. Documents
3 n 3 n→+∞

30 ÏÏ
Î précédent section ▲

Proposition 3.1.6. Soit P un polnôme de degré p ∈ N défini par Suites


équivalentes
P (x) = a 0 x + a 1 x + · · · + a p x p avec (a 0 , a 1 , . . . , a p ) ∈ Rp+1 et a p ̸= 0.

La suite (u n ), définie par u n = P (n), est équivalente au monôme de plus haut degré :

un ∼ a p n p .

Considérons les deux suites (u n ) et (v n ) définies par u n = n − n 2 et v n = (n − 1)2 . On a

u n ∼ −n 2 , vn ∼ n2 u n + v n = −n + 1 ∼ (−n) (et non 0 !)

Il est interdit d’effectuer des sommes sur les équivalents.

Proposition 3.1.7 (Opérations sur les équivalents). Soit u n ∼ u n′ et v n ∼ v n′ . Alors,


1. u n v n ∼ u n′ v n′
u n u n′
2. ∼ ′ si v n ̸= 0 et v n′ ̸= 0 à partir d’un certain rang.
vn vn
Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 31
Î section précédente chapitre ▲ section suivante Ï

3.2 Suites particulières

3.2.1 Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33


3.2.2 Suites de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.2.3 Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

32
section ▲ suivant Ï

3.2.1 Suites adjacentes

Exercices : Exemples :
Exercice A.1.18 Exemple B.1.5

Théorème 3.2.1. Soient (u n ) et (v n ) deux suites de nombres réels, telles que :


1. la suite (u n ) est croissante,
2. la suite (v n ) est décroissante,
3. la suite (v n − u n ) tend vers 0.
Alors les suites (u n ) et (v n ) convergent toutes deux vers la mêeme limite.

Démonstration - La suite (v n ) est décroissante par hypothèse. Comme la suite (u n ) est croissante,
la suite (−u n ) est décroissante, de sorte que la suite (v n − u n ) est aussi décroissante. Comme en
outre, cette dernière suite converge vers 0 par hypothèse, nous en déduisons que tous ses termes Sommaire
Concepts
v n − u n sont positifs ou nuls, soit :
∀n ∈ N, u n ≤ v n .
nous en déduisons aussitêot que : Exemples
Exercices
Documents
∀n ∈ N, u0 ≤ un ≤ v n ≤ v 0 .

33 ÏÏ
section ▲ suivant Ï

Ainsi, la suite (u n ) est majorée par v 0 , tandis que la suite (v n ) est minorée par u 0 . La suite (u n ), Suites
étant croissante et majorée, est convergente et soit l sa limite. De mêeme la suite (v n ) décroissante adjacentes
et minorée est convergente et soit L sa limite. Il reste à démontrer que l = L.

Sachant que les suites (u n ) et (v n ) convergent respectivement vers l et L, nous en déduisons


que la suite (v n −u n ) converge vers L −l . Sachant par ailleurs que cette suite converge vers 0, nous
arrivons à L − l = 0, du fait de l’unicité de la limite d’une suite.

Le théorème précédent, très utilisé, nous conduit à la définition suivante :

Définition 3.2.1. Deux suites (u n ) et (v n ) possédant les propriétés (1), (2) et (3) du théorème
précédent, sont dites adjacentes.

Lorsque deux suites (u n ) et (v n ) sont adjacentes, elles vérifient :

∀m ∈ N, ∀n ∈ N, um ≤ v n .

Autrement dit chaque terme de la suite (u n ) est inférieur à tous les termes de la suite (v n ). Ceci se
Sommaire
vérifie en écrivant que : Concepts
∀m ∈ N, ∀n ∈ N, (m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n ≤ v n ≤ v m ).

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 34
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.2.2 Suites de Cauchy

Exercices : Exemples : Documents :


Exercice A.1.19 Exemple B.1.6 Document C.1.1
Exercice A.1.20 Exemple B.1.7 Document C.1.2
Document C.1.3

Lorsque l’on ne connaêıt pas la limite éventuelle d’une suite, pour démontrer qu’elle est conver-
gente, on peut montrer qu’elle est croissante (resp. décroissante) et majorée (resp. minorée) ou
utiliser les suites de Cauchy.

Définition 3.2.2. La suite (u n ) est une suite de Cauchy si :

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que


½

∀m ∈ N, ∀n ∈ N, {(m ≥ N ) et (n ≥ N )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε).

Sommaire
On montrera en exercice que cela est équivalent à :
Concepts
∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que
½

∀n ∈ N, ∀p ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (|u n+p − u n | ≤ ε).


Exemples
Que signifie cette propriété ? Elle signifie que, aussi petit que soit ε, à partir d’un certain rang tous Exercices
Documents
les éléments de la suite se trouvent dans un intervalle de longueur ε.

35 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Proposition 3.2.1. Toute suite convergente est une suite de Cauchy. Suites de
Cauchy
Démonstration - Cela résulte directement de l’inégalité :

|u n − u m | = |u n − l + l − u m | ≤ |u n − l | + |l − u m |.

En effet, pour tout ε > 0, il existe N tel que (n ≥ N ) ⇒ (|u n − l | ≤ 2ε ) et donc pour n, m ≥ N , on a :
ε ε
|u n − u m | ≤ + = ε.
2 2

Cette proposition admet une réciproque, que nous démontrons dans le deuxième document
référencé. Finalement, nous avons le théorème suivant :

Théorème 3.2.2. Une suite de nombres réels est convergente si et seulement si c’est une suite de
Cauchy.

Sommaire
Le résultat précédent est utile aussi bien pour montrer qu’une suite est convergente que pour Concepts
démontrer qu’une suite diverge.

Ainsi, soit la suite définie par récurrence par :


Exemples
½ Exercices
u 0 = 0,
Documents
u n = u n−1 + n1 , n ≥ 1.

ÎÎ 36 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

On a donc : Suites de
1 1 1
u 1 = 1, u 2 = 1 + , u 3 = 1 + + , . . . Cauchy
2 2 3
Montrons que cette suite n’est pas une suite de Cauchy. Pour cela on considère

1 1 1 1
u 2n − u n = + + +...+ .
2n 2n − 1 2n − 2 n +1
1
Comme chacun des n termes du membre de droite de l’égalité précédente est minoré par 2n on
peut écrire :
1 1
u 2n − u n ≥ n = .
2n 2
1
Il suffit alors de prendre ε < 2 pour voir que la condition (C.1.3) est contredite, c’est-à-dire

1
∃ε = , ∀N ∈ N, ∃m = 2N , ∃n = N tels que |u m − u n | > ε.
4

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 37
Î précédent section ▲

3.2.3 Suites récurrentes

Exercices : Exemples : Documents :


Exercice A.1.21 Exemple B.1.8 Document C.1.4
Exercice A.1.22
Exercice A.1.23

On peut définir une suite (u n ) :


— soit, en donnant une formule explicite exprimant u n en fonction de n, par exemple u n =
1 + n1 ,
— soit en exprimant u n en fonction de n et de certains termes précédents, par exemple

 u 0 = 0,
1
 u n = u n−1 + .
n
Un cas particulier de cette deuxième méthode de construction de suites est le suivant : f étant
une application de R dans lui-mêeme supposée connue, on pose :
½ Sommaire
u 0 donné, Concepts
u n+1 = f (u n ), n ≥ 0,

On dit alors que l’on a une suite récurrente d’ordre 1 (ordre 1 signifiant que seul le terme u n Exemples
intervient explicitement dans la définition de u n+1 ). Exercices
Documents

38 ÏÏ
Î précédent section ▲

Proposition 3.2.2. Si la fonction f vérifie la condition suivante, dite condition de Lipschitz : Suites
récurrentes
(L) ∃K ∈ R, ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, | f (x) − f (y)| ≤ K |x − y|,

si de plus 0 < K < 1, et s’il existe l ∈ R tel que l = f (l ), alors la suite récurrente u n+1 = f (u n )
converge vers l .

Démonstration - Puisque l = f (l ), et que f vérifie une condition de Lipschitz on a

|u n − l | = | f (u n−1 ) − f (l )| ≤ K |u n−1 − l |.

En itérant, on obtient
0 ≤ |u n − l | ≤ K n |u 0 − l |.
Vous montrerez en exercice que K n est une suite qui converge vers 0. En utilisant le troisième
point du théorème 3.1.3 sur les comparaisons de suites on en déduit que la suite (|u n −l |) converge
vers 0. D’où la suite (u n − l ) converge vers 0 et la suite (u n ) converge vers l .

Il n’est pas nécessaire de connaêitre la limite l pour montrer que la suite récurrente est conver-
gente, voir le document C.1.4. Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 39
Î section précédente chapitre ▲

3.3 Notions élémentaires sur les séries

3.3.1 Définition d’une série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41


3.3.2 Convergence d’une série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.3.3 Les règles de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

40
section ▲ suivant Ï

3.3.1 Définition d’une série

Nous avons déjà vu des expressions de la forme


n
X
S n = u0 + u1 + u2 + · · · + un = ui
i =0

associées à la suite (u n ). à partir d’une suite on peut donc constituer une nouvelle suite obtenue
en sommant tous les termes jusqu’à l’ordre n.

Définition 3.3.1. Étant donnée une suite (u n ), on appelle série de terme général u n la suite
(S n ) dont le terme général est la somme partielle
n
X
S n = u0 + u1 + u2 + · · · + un = ui .
i =0

Voici quelques exemples de séries :


— Série géométrique :
Sn = 1 + r + r 2 + r 3 + · · · + r n . Sommaire
Concepts
— Série harmonique :
1 1 1
Sn = 1 + + +···+ .
2 3 n Exemples
— Série alternée : Exercices
1 1 (−1)n+1 Documents
Sn = 1 − + −···+ .
2 3 n
41
Î précédent section ▲ suivant Ï

3.3.2 Convergence d’une série

Exercices : Documents : Exemples :


Exercice A.1.24 Document C.1.5 Exemple B.1.9

Définition 3.3.2. On dit que la série de terme général u n est convergente (resp. divergente) si
la suite (S n ) constituée des sommes partielles est une suite convergente (resp. divergente). Si on
note :
S = lim S n
n →∞

alors on dit que S est la somme de la série et on écrit



X
S= ui .
i =0

Sommaire
Attention, bien que les expressions de S n et S se ressemblent, elles ne sont pas du tout de même Concepts
nature S n = ni=0 u i est une somme finie de (n + 1) termes, alors que S = ∞
P P
i =0 u i par définition est
une limite (la limite de la suite S n ).
Exemples
La nature d’une série (c’est-à-dire sa convergence ou divergence) est, comme celle des suites, Exercices
inchangée si l’on modifie un nombre fini de ses termes. Mais sa somme (quand elle est conver- Documents

42 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

gente) sera changée. Il est donc important, dans le calcul de la somme d’une série, de préciser le Convergence
domaine de variation de l’indice n. d’une série

Soit la série géométrique, le premier document référencé montre que, pour r ̸= 1 :

1 − r n+1
∀n ∈ N, ∀r ∈ R, Sn = .
1−r
Ceci montre que la série est convergente si |r | < 1 et que dans ce cas on a
∞ 1
rn =
X
∀r ∈] − 1, +1[, S= .
n=0 1−r

Par contre elle diverge pour toutes les autres valeurs de r .

Proposition 3.3.1. Une condition nécessaire de convergence d’une série est que son terme gé-
néral tende vers 0.

Démonstration - Si la suite (S n ) tend vers une limite S, il est clair qu’il en est de mêeme de la suite
Sommaire
(S n+1 ), donc la suite (S n+1 − S n ) = (u n ) tend vers 0. Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 43 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

n
P n
P Convergence
Proposition 3.3.2 (opérations sur les séries). Soient ( u n ) et ( v n ) deux séries conver-
k=0 k=0 d’une série
gentes. Alors,
n
¡P ¢ ∞
P ∞
P ∞
P
1. la série somme (u n + v n ) converge et on a (u n + v n ) = un + vn ,
k=0 k=0 k=0 k=0
n ∞ ∞
2. si λ ∈ R alors la série (λu n ) = λ
¡P ¢ P P
(λu n ) converge et on a un .
k=0 k=0 k=0

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 44
Î précédent section ▲

3.3.3 Les règles de Riemann

Exercices : Documents :
Exercice A.1.25 Document C.1.6

Comme application du critère de Cauchy, nous avons montré que la série harmonique
1 1 1 Xn
Sn = 1 + + +···+ = k
2 3 n k=1
diverge, tandis que
1 1 1 n
k 2,
X
Tn = 1 + + +···+ 2 =
4 9 n k=1
est convergente (Exemple B.1.9). On montre, mais cette démonstration sort du cadre de ce cours,
que sa somme est égale à T = π2 /6. Ce sont des séries de Riemann.

Définition 3.3.3. Pour α ∈ R, on appelle série de Riemann la série (S n ) de terme général u n =


1
: Sommaire
nα Concepts
1 1 1 Xn 1
Sn = 1 + α + α + · · · + α = α
.
2 3 n k=1 k
Exemples
1. Si α ≤ 1, la série est divergente et tend vers +∞.
Exercices
2. Si α > 1, la série est convergente. Documents

45 ÏÏ
Î précédent section ▲

Nous démontrerons ces résultats à l’aide des intégrales de Riemann au chapitre 7. Les règles de
Riemann
n
P n
P
Proposition 3.3.3. Soient ( u n ) et ( v n ) deux séries à termes généraux réels positifs telles
k=0 k=0
que u n ∼ v n .
Pn n
P
1. Si ( u n ) converge alors ( v n ) converge également.
k=0 k=0
n
P n
P
2. Si ( u n ) diverge alors ( v n ) diverge également.
k=0 k=0

Théorème 3.3.1 (Règle de Riemann). Soit (u n ) une suite de nombres réels positifs. On suppose
qu’il existe α ∈ R et A > 0 tel que
A
un ∼ α .
n
n
u n converge si et seulement si α > 1.
¡P ¢
Alors
k=0

Sommaire
n + cos n Concepts
Par exemple, considérons la série de terme général u n = . On a
2n 3 + 1
n
n 1 + cos
n 1 Exemples
un = × ⇒ un ∼ . Exercices
2n 3 1 + 2n1 3 2n 2
Documents

ÎÎ 46 ÏÏ
Î précédent section ▲

n
P
On en déduit que la série ( u n ) converge. Les règles de
k=0
Riemann
Dans le document référencé, on définit les séries absolument convergente dont un cas parti-
culier sont les séries de terme général absolument majorable par nAα , avec A > 0 fixé.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 47
Î précédent suivant Ï

Annexe A
Exercices

A.1 Exercices du chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50


A.2 Exercices de TD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

48
chapitre ▲ section suivante Ï

A.1 Exercices du chapitre 3


A.1.1 Ch3-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
A.1.2 Ch3-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
A.1.3 Ch3-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
A.1.4 Ch3-Exercice4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
A.1.5 Ch3-Exercice5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
A.1.6 Ch3-Exercice6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
A.1.7 Ch3-Exercice7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
A.1.8 Ch3-Exercice8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
A.1.9 Ch3-Exercice9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
A.1.10 Ch3-Exercice10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
A.1.11 Ch3-Exercice11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
A.1.12 Ch3-Exercice12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
A.1.13 Ch3-Exercice13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
A.1.14 Ch3-Exercice14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
A.1.15 Ch3-Exercice15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
A.1.16 Ch3-Exercice16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Sommaire
A.1.17 Ch3-Exercice17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Concepts
A.1.18 Ch3-Exercice18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
A.1.19 Ch3-Exercice19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
A.1.20 Ch3-Exercice20 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 Exemples
A.1.21 Ch3-Exercice21 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Exercices
Documents
A.1.22 Ch3-Exercice22 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

49 ÏÏ
chapitre ▲ section suivante Ï

A.1.23 Ch3-Exercice23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
A.1.24 Ch3-Exercice24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
A.1.25 Ch3-Exercice25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 50
section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.1 Ch3-Exercice1

Soient α et u 0 deux réels donnés. Soit alors (u n ) une suite géométrique définie par u n = αu n−1 .
Donner le terme général de la suite en fonction de n, α et u 0 .

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

51
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.2 Ch3-Exercice2

Soit une suite u n et soit la suite v n = u n − l , où l est un réel donné. Montrer, en utilisant la
définition de la convergence que

((u n ) tend vers l ) ⇔ ((v n ) tend vers 0)

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

52
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.3 Ch3-Exercice3

Quelle est la limite d’une suite constante ? (On fera la démonstration en utilisant la définition).

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

53
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.4 Ch3-Exercice4


1
Utiliser la définition de la convergence pour montrer que la suite u n = , n > 0, tend vers 0.
n

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

54
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.5 Ch3-Exercice5

écrire, à l’aide de quantificateurs, la définition de la divergence d’une suite u n . Montrer alors


que la suite (u n ) définie par u n = (−1)n est divergente.

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

55
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.6 Ch3-Exercice6

Soit ϕ : N → N une application strictement croissante. Montrer que

∀ n ∈ N, ϕ(n) ≥ n.

En déduire que
(u n ) converge vers ℓ ∈ R ⇒ (u ϕ(n) ) converge vers ℓ.

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

56
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.7 Ch3-Exercice7

En utilisant le lien entre les suites convergentes et les suites bornées, montrer qu’une suite qui
tend vers l’infini est divergente.

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

57
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.8 Ch3-Exercice8


n
Montrer que la suite u n = est croissante et majorée. Est-elle convergente ?
n +1

Retour au cours

Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

58
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.9 Ch3-Exercice9

1. Soient (u n ) et (v n ) deux suites croissantes. Montrer que la suite (u n + v n ) est aussi crois-
sante.
2. Soit (u n ) une suite croissante. Montrer que la suite (−u n ) est décroissante.

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Solution

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

59
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.10 Ch3-Exercice10

Soit (u n ) une suite croissante. Montrer que si (u n ) converge vers une limite l , alors quel que
soit n ∈ N, on a u n ≤ l .

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Concepts

Exemples
Exercices
Documents

60
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.11 Ch3-Exercice11

Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N , deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les limites respec-
tives. En utilisant la définition de la convergence, montrer que la suite (u n + v n ) converge vers
û + v̂ (on pensera à utiliser l’inégalité triangulaire : |u n + v n − û − v̂| ≤ |u n − û| + |v n − v̂|).

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61
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.12 Ch3-Exercice12

Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit la suite (u n ) telle que ∀n ∈ N, |u n | ≤ v n . Montrer
que la suite (u n ) tend vers 0.

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Exercices
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62
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.13 Ch3-Exercice13

Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit (u n ) une suite bornée, montrer que la suite (u n v n )
tend vers 0.

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63
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.14 Ch3-Exercice14

1. Donner des exemples de suites (u n ) et (v n ) qui tendent respectivement vers +∞ et −∞


telles que :
(a) (u n + v n ) tende vers −∞.
(b) (u n + v n ) tende vers +∞.
(c) (u n + v n ) converge vers l .
2. Donner des exemples de suites (u n ) et (v n ) qui tendent respectivement vers +∞ et 0 telles
que :
(a) (u n v n ) tende vers +∞.
(b) (u n v n ) converge vers 0.
(c) (u n v n ) converge vers l ̸= 0.

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Solution Sommaire
Concepts

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64
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.15 Ch3-Exercice15

Soit (u n ) une suite convergente de limite l strictement positive.


1. Montrer qu’il existe un entier naturel N tel que, pour tout n supérieur à N , on ait u n > 0.
2. Si on définit la suite (v n ) par v n = 1/u n , pour n supérieur au N précédent, les N premiers
termes de la suite étant quelconques, quelle est la limite de la suite (v n ) ?
3. Peut-on faire le mêeme raisonnement si l < 0 ?

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65
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.16 Ch3-Exercice16

Déterminer un équivalent des suites (u n ) définies pour n ≥ 1 par


p
2 3 1 1 n +2
(i ) u n = − , (i i ) u n = 2 − (i i i ) u n = 2
n n +1 n (n + 1)2 n +n

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66
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.17 Ch3-Exercice17

Montrer, à l’aide de contre-exemples, que les affirmations suivantes sont fausses.


1. Étant donnée une fonction f , si u n ∼ v n alors f (u n ) ∼ f (v n ).
2. Si u n ∼ v n alors u n − v n → 0.
n→∞
3. Si u n − v n → 0 alors u n ∼ v n .
n→∞

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67
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.18 Ch3-Exercice18

Soit (a n )n≥1 une suite d’entiers compris entre 0 et 9. On associe à (a n )n≥1 , les suites de nombres
rationnels suivantes :
n a n a 1
k k
αn = β
X X
k
, n = k
+ n
k=1 10 k=1 10 10
Montrer que ces deux suites (αn ) et (βn ) sont adjacentes.
[Elles définissent un réel x, leur limite commune, dont αn et βn sont les approximations dé-
cimales à 10−n près, respectivement par défaut et par excès.]

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68
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.19 Ch3-Exercice19

Montrer que

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que {(m ≥ N ) et (n ≥ N )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε),

est équivalent à

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que {(n ≥ N ) et (p ∈ N)} ⇒ (|u n+p − u n | ≤ ε).

(Une des deux implications est claire, pour l’autre il faut voir que si deux entiers sont quelconques,
l’un est nécessairement supérieur ou égal à l’autre).

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69
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.20 Ch3-Exercice20

Montrer, en utilisant les suites de Cauchy, que la suite (u n ), définie par u n = (−1)n est diver-
gente.

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Exercices
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70
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.21 Ch3-Exercice21

Montrer que la suite récurrente


½
u 0 = 1,
u n+1 = K u n , n ≥ 0.

où 0 ≤ K < 1 est une suite convergente. Puis montrer que sa limite est nulle.

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71
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.22 Ch3-Exercice22

étudier, selon le nombre réel α, la suite récurrente linéaire d’ordre 1 définie par
½
u 0 donné,
u n+1 = αu n , n ≥ 0.

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Exercices
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72
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.23 Ch3-Exercice23

Soit f une fonction réelle telle que

(L) ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, | f (x) − f (y)| ≤ K |x − y|,

où 0 < K < 1 est donné. Montrer que si l’équation u = f (u) a une solution, celle-ci est unique.

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Exercices
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73
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.1.24 Ch3-Exercice24

Soit la série (u n ), définie par



 u 0 = 0,
1
 un = , pour (n > 0).
n
Notons (S n ), la suite des sommes partielles associées.
1. Montrer que S n = S n−1 + 1/n, S 0 = 0.
2. Démontrer, suivant un raisonnement par l’absurde, que la suite (S n ) diverge.
3. Est-ce que la suite (u n ) tend vers 0 ? Ce résultat permet-il de conclure que la série (u n )
converge ?

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Concepts

Exemples
Exercices
Documents

74
Î précédent section ▲

Exercice A.1.25 Ch3-Exercice25

Les séries de termes généraux définis à l’exercice A.1.16 sont-elles convergentes ?

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Concepts

Exemples
Exercices
Documents

75
Î section précédente chapitre ▲

A.2 Exercices de TD

A.2.1 TD3-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
A.2.2 TD3-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
A.2.3 TD3-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
A.2.4 TD3-Exercice4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
A.2.5 TD3-Exercice5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
A.2.6 TD3-Exercice6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
A.2.7 TD3-Exercice7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
A.2.8 TD3-Exercice8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
A.2.9 TD3-Exercice9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
A.2.10 TD3-Exercice10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
A.2.11 TD3-Exercice11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
A.2.12 TD3-Exercice12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
A.2.13 TD3-Exercice13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
A.2.14 TD3-Exercice14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
A.2.15 TD3-Exercice15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Sommaire
A.2.16 TD3-Exercice16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Concepts
A.2.17 TD3-Exercice17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
A.2.18 TD3-Exercice18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Exemples
A.2.19 TD3-Exercice19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Exercices
Documents

76
section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.1 TD3-Exercice1


n −1 1
Montrer en utilisant la définition que u n = admet 2 comme limite.
2n

Aide 1

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

77
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.2 TD3-Exercice2

Soient (u n ) et (v n ) deux suites réelles.


1. On suppose que (u n ) converge, (v n ) diverge, est-ce que (u n + v n ) converge ?
2. On suppose que (u n ) diverge, (v n ) diverge, est-ce que (u n + v n ) converge ?

Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

78
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.3 TD3-Exercice3

Dans chacuns des cas suivants , la suite (u n ) est-elle convergente ? Si oui quelle est sa limite ?
On ne demande pas d’utiliser la définition, mais d’utiliser précisément les résultats démontrés
dans le cours.
1. p
n2 − 1 2n 2 − 1 − 1
i ) un = , n ∈ N∗ , i i ) un = , n ∈ N∗ ,
n n

2. p
n 2 +1 n
e
, n ∈ N, (k + 1), n ∈ N,
X
i i i ) un = i v) u n =
en k=0

3.
1 1
v) u n = n sin , n ∈ N∗ , vi ) u n = sin n, n ∈ N∗ ,
n n
4.
1 (−1)n 1
vi i ) u n = n 2 sin , n ∈ N∗ vi i i ) u n = n sin , n ∈ N∗ ,
n n
5. ¡ 1 ¢n ¡ ¢n Sommaire
2 + 15 n 2k Concepts
n ∈ N. , n∈N
X
i x) u n = ¡ 1 ¢n+1 ¡ 1 ¢n−1 , x) u n = k+2
2 + 6 k=0 3
p
Réponses : i ) tend vers +∞, i i ) converge vers 2, i i i ) converge vers 1, Exemples
i v) tend vers +∞, v) converge vers 1, vi ) converge vers 0, Exercices
Documents
vi i ) tend vers +∞, vi i i ) converge vers 0, i x) converge vers 2, x) converge vers 13 .

79 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.3
TD3-Exercice3
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 4 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 5 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 80
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.4 TD3-Exercice4

Etudier la convergence des suites suivantes et donner leur limite quand elle existe.

cos(nπ) p p
i) un = , n ∈ N∗ , ii) un = n + 1 − n, n ∈ N,
n
an + bn
iii) u n = ln(n + 1) − ln(n), n ∈ N∗ , i v) un = , n ∈ N∗ , 0 ≤ a < b,
an − bn
n n (−1)k
k, n ∈ N, , n ∈ N,
X X
v) un = vi ) un =
k=0 k=0 5k
n
n! 2
vi i ) u n = , n ∈ N, vi i i ) u n = , n ∈ N,
nn n!
2n
i x) un = , n ∈ N.
nn

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

81
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.5 TD3-Exercice5

Soit la suite (u n ) définie par



 u 0 = 0,


 u = 0,
1
 u n = 1 − n1 ,
 lorsque n est pair, strictement positif,
 u = 1 − 1 , lorsque n est impair, strictement plus grand que 1,

n n−2

1. Calculer les 6 premiers termes.


2. Calculer sup{u n ; n ∈ N} (faire une démonstration rigoureuse).
3. Donner la limite de la suite (u n ) (faire une démonstration rigoureuse).
4. La suite est-elle croissante à partir d’un certain rang ?

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

82
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.6 TD3-Exercice6

u 0 , a, b sont des réels donnés, on définit : u n+1 = au n + b, n ∈ N.


1. On choisit b = 1 et successivement a = 12 , a = − 12 , a = 2, a = −2. Dans chacun de ces cas,
étudier graphiquement si la suite est croissante, décroissante, convergente (si oui, vers
quelle limite ?)
2. (a) Etudier le cas a = 1.
(b) Dans le cas a ̸= 1, b quelconque, lorsque la suite converge, que vaut sa limite l ?
(c) Etudier la convergence de la suite (u n ) (on pourra étudier la suite de terme général
v n = un − l )
Réponse : la suite converge si et seulement¶ si
b
µ µ ¶
(a = 1 et b = 0) ou a ̸= 1 et u 0 = ou (|a| < 1) .
1−a

Question 1 Aide 1 Aide 2


Question 2a Aide 1 Aide 2
Question 2b Aide 1 Sommaire
Question 2c Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5 Aide 6 Concepts

Exemples
Exercices
Documents

83
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.7 TD3-Exercice7

Lorsque l’on veut étudier une suite récurrente définie par u n+1 = f (u n ), on étudie les varia-
tions de f , le signe de f (x) − x, on détermine, s’il(s) existe(nt), le(s) point(s) fixe(s) de f .
2x 3 + 2x − 1
1. On définit f (x) = , u 0 étant donné, on définit la suite u n+1 = f (u n ) Etudier la
3
convergence de la suite (u n ). Réponse : la suite diverge sauf si u 0 = 1.
r
x +1
2. On définit f (x) = , 0 ≤ u 0 ≤ 1, (u n+1 = f (u n ), n ∈ N).
2
(a) Montrer que u n est défini pour tout n ∈ N.
(b) Etudier graphiquement la suite (u n ).
(c) Démontrer les résultats précédents.
Réponse : (u n ) converge vers 1.
3. On définit f (x) = 12 (x 2 + 1), u 0 ∈ R, (u n+1 = f (u n ), n ∈ N).
(a) Etudier graphiquement la suite (u n ).
(b) Démontrer les résultats précédents dans le cas u 0 ≥ 0.
(c) Etudier le cas u 0 < 0. Sommaire
Concepts
Réponse : la suite converge pour u 0 ∈ [−1, +1], elle diverge sinon.

Exemples
Exercices
Documents

84
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.8 TD3-Exercice8

1. On définit la suite de terme général


p
u 0 > 1, u n+1 = 1 + u n − 1, n ∈ N.

(a) Montrer que u n est défini pour tout entier n.


p
(b) On note f (x) = 1 + x − 1. Etudier les variations de f , le signe de f (x) − x et montrer
que f admet un point fixe α appartenant à ]1, +∞[.
(c) Etudier graphiquement la suite (u n ) (u 0 < α, u 0 > α).
(d) Démontrer directement les résultats déduits en (c).
2. Mêemes questions pour la suite
p
u 0 ≥ −9, u n+1 = 9 + u n , n ∈ N,

en adaptant la définition de la fonction f et l’intervalle sur lequel vous l’étudiez.


3. Mêemes questions pour la suite

u 0 ∈ R, u n+1 = 1 − exp(−u n ), n ∈ N. Sommaire


Concepts

Exemples
Exercices
Documents

85 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.8
TD3-Exercice8
Question 1a Aide 1
Question 1b Aide 1
Question 1c Aide 1
Question 1d Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Question 2 Aide 1
Question 3 Aide 1

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 86
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.9 TD3-Exercice9


1³ a´
Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par f (x) = x + , où a ∈ R+ ∗.
2 x
p p
1. Montrer que si x > a alors a < f (x) < x .
a
µ ¶
p 1
2. Soit (u n ) la suite définie par u 1 > a, u n+1 = un + . Montrer qu’elle est convergente
2 un
et calculer sa limite.
p ε2 ε2
3. On pose εn = u n − a. Montrer que εn+1 = n ≤ pn .
2u n 2 a
p ³ ε 1 ´2 n
4. On pose b = 2 a. Montrer que εn+1 ≤ b .
b
p
1 2− a
5. Application numérique On prend a = 3, u 1 = 2, vérifier que > p et majorer ε5 .
10 2 a
Conclure.

Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Sommaire
Question 3 Aide 1 Concepts
Question 4 Aide 1

Exemples
Exercices
Documents

87
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.10 TD3-Exercice10

a, b, c, d étant quatre nombres réels, on définit quand c’est possible,

au n + b
u n+1 = .
cu n + d

1. Si la suite (u n ) est définie pour tout n et converge vers l , montrer que l vérifie une équation
du second degré (E ) que l’on précisera.
un − 9
2. Soit u 0 ∈ R, u n+1 = . On suppose que u n est défini pour tout n, est-ce que la suite
un + 1
(u n ) est convergente ?
3. Soit la suite de terme général u n défini par

2u n + 3
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
un + 4

(a) Montrer que l’équation (E ) admet 2 racines α et β que l’on explicitera.


(b) Montrer qu’il existe un réel λ, ne dépendant ni de n ni de u 0 , tel que l’on ait
u n+1 − α un − α Sommaire
=λ .
u n+1 − β un − β Concepts

(c) En déduire une relation entre u n et n. Exemples


(d) Quelle condition imposer alors sur u 0 pour que la suite (u n ) soit définie pour tout entier Exercices
Documents
naturel n ?

88 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

(e) On suppose que u 0 vérifie la condition précédente. Montrer alors que la suite (u n ) Exercice A.2.10
converge vers une limite l que l’on explicitera. TD3-Exercice10
4. Mêemes questions avec
un
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
3 − 2u n

5. Mêemes questions avec

7u n + 3
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
un + 5

6. On définit la suite (u n ) par

4 + 4u n
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
8 − un

Montrer que l’équation (E ) admet une racine double α.


1
Montrer que la suite : v n+1 = est une suite arithmétique.
u n+1 − α Sommaire
En déduire la limite de la suite (u n ). Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 89 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.10
TD3-Exercice10
Question 1 Aide 1 Aide 2
Question 2 Aide 1 Aide 2
Question 3a Aide 1
Question 3b Aide 1 Aide 2
Question 3c Aide 1 Aide 2
Question 3d Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 3e Aide 1 Aide 2
Question 4 Aide 1
Question 5 Aide 1
Question 6 Aide 1

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 90
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.11 TD3-Exercice11

Soit a ∈ [0, 1], on considère la suite (u n ) définie par

p p 1
u 0 ∈] − a, a[, u n+1 = u n + (a − u n2 ), n ∈ N.
2

1. On note f (x) = x + 12 (a − x 2 ). Etudier les variations de f , le signe de f (x)− x et montrer que


f admet deux points fixes.
2. Etudier graphiquement la suite (u n ).
3. Démontrer les résultats pressentis graphiquement.

Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

91
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.12 TD3-Exercice12

1. On considère les suites de termes généraux définis pour n ∈ N∗ par


Xn 1 1
vn = , un = v n + .
k=0 k! nn!

Montrer que ces 2 suites sont adjacentes. On peut montrer, par l’absurde, que leur limite
commune ne peut pas êetre un nombre rationnel (facultatif ).
2. Montrer que les suites de termes généraux u n et v n définis par
un + v n 2u n v n
u 0 > 0, v 0 > 0, u n+1 = , v n+1 = , n∈N
2 un + v n
sont adjacentes. Trouver leur limite en étudiant w n = u n v n .
3. Montrer que les suites de termes généraux u n et v n définis par
un + v n p
u 0 > 0, v 0 > 0, u n+1 = , v n+1 = u n v n , n ∈ N
2
sont adjacentes. [Leur limite, que l’on ne demande pas de calculer, est une fonction de u 0
Sommaire
et v 0 appelée “moyenne géométrico-arithmétique”].
Concepts

Exemples
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Exercices
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Documents
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

92
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.13 TD3-Exercice13

On suppose 0 < b < a, montrer que les suites définies par

au n + bv n bu n + av n
u n+1 = , v n+1 =
a +b a +b
sont adjacentes.
Déterminer leur limite.

Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5 Aide 6

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

93
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.14 TD3-Exercice14

1. (a) i. Chercher toutes les suites géométriques qui vérifient la relation

2u n = 5u n−1 − 2u n−2 , n ∈ N, n ≥ 2. (A.2.1)

ii. Montrer que si deux suites quelconques de terme général v n et v n′ vérifient la rela-
tion (A.2.1), alors la suite w n = v n + v n′ vérifie également cette relation.
(b) Utiliser la question précédente pour trouver une suite (u n ) qui vérifie les conditions :

u 0 = 6, u 1 = 9, 2u n = 5u n−1 − 2u n−2 , n ∈ N, n ≥ 2 (A.2.2)

(c) i. Montrer que la suite (u n ) ainsi définie est la seule qui vérifie les conditions (A.2.2).
ii. La suite (u n ) est-elle convergente ? (Réponse : non).
2. Mêmes questions pour la suite définie par

u n−1 + 2u n−2
u 0 , u 1 deux réels donnés , u n = , n ∈ N, n ≥ 2.
3 Sommaire
Concepts
2 3
Réponse : la suite converge vers u 0 + u 1
5 5
3. (a) i. Chercher toutes les suites géométriques qui vérifient la relation Exemples
Exercices
u n = −2u n−1 − u n−2 , n ∈ N, n ≥ 2. (A.2.3) Documents

94 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

ii. Montrer que si la suite géométrique de terme général v n vérifie la relation (A.2.3), Exercice A.2.14
alors la suite v n′ = nv n vérifie également cette relation. TD3-Exercice14
(b) Utiliser la question précédente pour trouver la suite u n qui vérifie les conditions :

u 0 , u 1 réels donnés , u n = −2u n−1 − u n−2 , n ∈ N, n ≥ 2 (A.2.4)

(c) La suite (u n ) est-elle convergente ? Réponse : non sauf si u 0 = u 1 = 0

Question 1(a)iAide 1 Aide 2 Aide 3


Question 1(a)iiAide 1
Question 1b Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 1(c)iAide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Question 1(c)iiAide 1
Question 2 Aide 1
Question 3(a)iAide 1 Aide 2
Question 3(a)iiAide 1 Aide 2
Question 3b Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Question 3c Aide 1 Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 95
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.15 TD3-Exercice15

1. Soit a un nombre réel, soit (u n ) une suite qui vérifie

1
∀n ∈ N∗ |u n − a| ≤
n
Montrer que la suite (u n ) converge vers a.
2. Soit A un sous ensemble de R, on suppose que A admet une borne supérieure a. Montrer
qu’il existe une suite d’éléments de A qui converge vers a.
3. Soit A un sous ensemble de R, soit a un majorant de A. On suppose qu’il existe une suite
(u n ) d’éléments de A qui vérifie lim u n = a. Montrer que a est borne supérieure de A.
n→+∞
4. Enoncer des résultats similaires dans le cas de la borne inférieure.
Utiliser ces résultats pour déterminer la borne inférieure de

1
A = {(−1)n + , n ∈ N∗ }.
n

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

96
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.16 TD3-Exercice16


n
P
Soit (u n )n≥0 une suite et S n = u k la série numérique associée.
k≥0
On pose v n = max(u n , 0) et w n = min(u n , 0), puis

S n+ = v 0 + v 1 + · · · + v n et S n− = w 0 + w 1 + · · · + w n .

1. Montrer que les suites (S n+ ) et (S n− ) sont monotones.


P
2. On sait que u n = v n + w n . On suppose que la série |u n | converge. Montrer que la série
n≥0
u n converge également. (Indication : montrer que (S n+ ) et (S n− ) sont bornées.)
P
n≥0
(−1)n
3. Montrons que la réciproque est fausse avec (u n = n )n≥1 .(Indication : montrer que (S 2n )
et (S 2n+1 ) sont adjacentes.)

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

97
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.17 TD3-Exercice17


n
¡P ¢
À l’aide des règles de Riemann, étudier la convergence des séries u k de termes généraux
k=1
suivants :

(2n + 1)4 1 1 1
(i ) u n = , (i i ) u n = , (i i i ) u n = p − p ,
(3n 2 + 7)3 n cos2 n n n +1
µ ¶
1 1 1
(i v) u n = (v) u n = sin
1+ n1 n n
n

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

98
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exercice A.2.18 TD3-Exercice18


¡ ¢ ¡ ¢ un
1. Soit u n et v n deux suites de termes réels strictement positifs tels que → 0.
v n n→+∞ Mon-
trer que à ! à !
n
X n
X
v k converge ⇒ u k converge.
k=1 k=1

2. Montrer que les séries suivantes sont convergentes

X ln n X 1 X n
(i ) p ,
2 n
(i i ) , (i i i ) n
.
n≥1 n n≥0 n! n≥1 2

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

99
Î précédent section ▲

Exercice A.2.19 TD3-Exercice19


| sin(1)| | sin(2)| | sin(n)|
La suite de terme général u n = + + ... + , n ∈ N, est-elle convergente ?
2 2 2 2n
(Etudier la convergence de cette suite permet d’étudier la convergence de la série de terme géné-
ral sin(n)
2n . En effet on vient de montrer que cette série est absolument convergente et donc conver-
gente comme il l’est dit dans le document C.1.6.

Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

100
Î précédent suivant Ï

Annexe B
Exemples

B.1 Exemples du chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

101
chapitre ▲

B.1 Exemples du chapitre 3

B.1.1 Méthode des rectangles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103


B.1.2 Méthode des trapèzes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
B.1.3 Approximation par une série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
B.1.4 Calcul de la limite par comparaison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
B.1.5 Algorithme de dichotomie, suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . 109
B.1.6 Exemple de suite de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
B.1.7 Divergence de la série harmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113
B.1.8 Exemple de suite récurrente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
B.1.9 Convergence de la série de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

102
section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.1 Méthode des rectangles


R1 2
Nous voulons calculer une valeur approchée de l’intégrale w = 0 e x d x par la méthode des
rectangles. Notons f la fonction dont nous désirons calculer l’intégrale sur (0, 1). Définissons,
pour n ≥ 1, h = 1/n et, pour k = 0, 1, . . . , n − 1, x k = k h. Construisons enfin la somme :
n−1
X
un = h f (x k ).
k=0

Nous obtenons ainsi une suite :


u 1 = 1,
u 2 = 1.14201,
u 3 = 1.22571,
u 4 = 1.27589,
u 5 = 1.30882, . . . ,
qui converge lentement vers la valeur ‘exacte’ de w, soit 1. 462 651 7 (valeur par défaut à 10−8
près). Nous obtenons notamment :

u 100 = 1.4541056,
u 1000 = 1.4617931, Sommaire
u 10000 = 1.4625658, Concepts
u 100000 = 1.462642.

Exemples
Exercices
Retour au cours Documents

103
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.2 Méthode des trapèzes


R1 2
Nous voulons calculer une valeur approchée de l’intégrale w = 0 e x d x par la méthode des
trapèzes. Elle consiste à construire la somme :
" #
1 n−1
X 1
vn = h f (0) + f (x k ) + f (1) .
2 k=1 2

L’application de cette méthode donne :

v 1 = 1.8591409
v 2 = 1.5715832
v 3 = 1.5120945
v 4 = 1.4906789
v 5 = 1.4806546
...
v 10 = 1.4671747
v 100 = 1.4626970
v 1000 = 1.4626522
v 10000 = 1.4626518 Sommaire
Concepts
v 100000 = 1.4626517.

Exemples
Exercices
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104
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.3 Approximation par une série


R1 2
Nous voulons toujours calculer une valeur approchée de l’intégrale w = 0 e x d x. Nous ver-
2
rons plus tard dans le cours qu’il est possible d’approcher la fonction e x par un polynêome de la
forme suivante :
x2 x4 x6 x 2n
P n (x) = 1 + + + +...+ , n = 1, 2, . . . ,
1! 2! 3! n!
l’approximation étant d’autant meilleure que n est grand. Il est donc naturel de songer à appro-
2
cher l’intégrale sur [0, 1] de e x par :
Z 1
1 1 1
wn = P n (x) d x = 1 + + +...+ . (B.1.1)
0 3 5 (2!) (2n + 1) n!
On démontre effectivement que la suite (w n ) converge vers cette intégrale et le calcul numérique
de w n donne :
w 1 = 1.3333333
w 2 = 1.4333333
w 3 = 1.4571429
w 4 = 1.4617725
w 5 = 1.4625301
w 6 = 1.4626369 Sommaire
Concepts
w 7 = 1.4626501
w 8 = 1.4626516
w 9 = 1.4626517 . . . Exemples
Cet exemple montre bien que toutes les méthodes numériques n’ont pas la mêeme efficacité et Exercices
Documents
qu’une formule telle que (B.1.1) se révèle très intéressante du point de vue numérique.

105 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Retour au cours Exemple B.1.3


Approximation
par une série

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 106
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.4 Calcul de la limite par comparaison

Nous allons nous intéresser ici à l’étude de la suite (u n ) définie par :

∀n ∈ N∗ , u n = n 1/n .

Tout d’abord, rappelons que la fonction puissance a x , où a est un réel positif, est définie par
a x = e x ln a . Il vient donc ici :
ln n
un = e n .
Comme le quotient (ln n)/n est positif, dès que n ≥ 1, on arrive à u n ≥ 1. Nous reviendrons sur la
définition et les propriétés de la fonction puissance au chapitre suivant.
Les résultats sur la comparaison des suites, nous permettent maintenant d’affirmer que la
limite û de la suite (u n ), vérifie, si elle existe, û ≥ 1.
Montrons que û = 1. Posons v n = u n − 1, nous avons alors :

0 ≤ v n = n 1/n − 1.

Par ailleurs

n = (u n )n = (1 + v n )n Sommaire
Concepts
n(n − 1)
= 1 +C n1 v n +C n2 (v n )2 + · · · +C nn−1 (v n )n−1 + (v n )n > C n2 (v n )2 = (v n )2 ,
2
d’où Exemples
2 Exercices
(v n )2 ≤ Documents
n −1

107 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

et donc, puisque la suite du membre de droite tend vers 0, Exemple B.1.4


Calcul de la
(v n )2 → 0 quand n → ∞
limite par
et donc : comparaison
v n → 0 quand n → ∞.
D’où
n 1/n → 1 quand n → ∞.
La vérification de l’implication :
(v n2 → 0) ⇒ (v n → 0),
est à faire en exercice.

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 108
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.5 Algorithme de dichotomie, suites adjacentes


p
Pour calculer le nombre réel a (a > 0), on peut utiliser une méthode de dichotomie appli-
quée à la recherche de la racine positive de l’équation f (x) = 0 avec f (x) = x 2 −a. Pour cela on part
de deux valeurs u 0 et v 0 , u 0 < v 0 , donnant des valeurs de signes différents à f (x), par exemple :

u 0 = 0, v 0 = a + 1. (Pourquoi choisit-on a + 1 ?)

On obtient alors f (u 0 ) = −a < 0 et f (v 0 ) = (a +1)2 −a = a 2 +a +1 > 0. Ces deux valeurs constituent


donc un encadrement initial de la racine. évidemment, plus cet encadrement est précis plus la
méthode donnera rapidement un résultat précis. On suppose que l’on a défini u n et v n , puis l’on
pose :
un + v n
w= ,
2
alors on définit :
½ ½
w, si f (w) < 0, w, si f (w) ≥ 0,
u n+1 = v n+1 =
u n , sinon, v n , sinon.

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

109 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple avec a = 2 : Exemple B.1.5


u0 = 0 v0 = 3
Algorithme de
u1 = 0 v 1 = 1.5
dichotomie,
u 2 = 0.75 v 2 = 1.5
suites
u 3 = 1.125 v 3 = 1.5
adjacentes
u 4 = 1.3125 v 4 = 1.5
u 5 = 1.40625 v 5 = 1.5
u 6 = 1.40625 v 6 = 1.453125
u 7 = 1.40625 v 7 = 1.429687 . . .
u 8 = 1.40625 v 8 = 1.417968 . . .
u 9 = 1.41210 . . . v 9 = 1.417968 . . .
On construit ainsi deux suites (u n ) et (v n ) adjacentes. On peut remarquer que l’intervalle d’incer-
titude est de la forme δ 2−n , où δ = v 0 − u 0 est l’intervalle d’incertitude initial. Ainsi, si l’on veut
diviser l’incertitude initiale par 10−k il faut de l’ordre de k lnln10
2 ≃ 3.3k itérations.

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 110
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.6 Exemple de suite de Cauchy

Considérons la suite (u n ) définie par récurrence ci-dessous :



 u 0 = 0,
1
 u n = u n−1 + , pour n ≥ 1.
n2
Nous avons ainsi :
1 1 1
u 1 = 1,
u2 = 1 + , u3 = 1 + + , · · ·
4 4 9
Montrons, par simple utilisation du critère de Cauchy, que cette suite est convergente (le calcul
de la limite π2 /6, sortant du cadre de ce cours). En effet, pour p ≥ 1, nous avons :

1 1 1
u n+p − u n = + +...+
(n + p)2 (n + p − 1)2 (n + 1)2

et grêace à l’inégalité :
1 1 1 1
2
≤ = − ,
n n(n − 1) n − 1 n
nous pouvons en déduire : Sommaire
µ ¶ µ ¶ Concepts
1 1 1 1
u n+p − u n ≤ − + − +···
n n +1 n +1 n +2
µ ¶ (B.1.2) Exemples
1 1 1 1
+ − = − , Exercices
n +p −1 n +p n n+p Documents

111 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

d’où la majoration : Exemple B.1.6


1
|u n+p − u n | ≤ . Exemple de
n
suite de Cauchy
1
Soit ε > 0 donné et soit un entier N ≥ , alors pour p ∈ N et n ≥ N nous avons :
ε
1
|u n+p − u n | ≤ ≤ ε,
n
ce qui montre que la suite est une suite de Cauchy.

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 112
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.7 Divergence de la série harmonique


Nous avons montré dans le paragraphe Cauchy (suites de) que la suite définie par :
1 1
Sn = 1 + +···+
2 n
n’est pas une suite de Cauchy et par conséquent qu’elle n’est pas convergente. Nous allons dé-
montrer à nouveau cette non convergence en comparant S n à ln n. Cette étude va non seulement
redonner la non convergence de la série harmonique, mais elle va aussi donner un minorant de
Sn .
Soit donc la fonction ln x définie sur ]0, +∞[. Nous pouvons écrire :
Z n
dx
= [ln x]n1 = ln n.
1 x
Nous allons maintenant calculer une approximation de cette intégrale par la méthode des rec-
tangles. Il s’agit d’une méthode de calcul approchée d’intégrales. Ici nous allons calculer une ap-
proximation de l’aire sous-tendue par la courbe y = 1/x entre les points d’abscisse x = 1 et x = n.
Nous allons remplacer cette aire par la somme des aires des rectangles de largeur 1, de hauteur
1, 1/2,. . .,1/(n−1), construits entre les points 1 et 2, 2 et 3,. . .,n−1 et n de l’axe des x respectivement
(voir la figure B.1.1). La somme des aires de ces rectangles est égale à S n−1 et nous avons donc : Sommaire
Concepts
ln n ≤ S n−1 .

Exemples
Exercices
Retour au cours Documents

113 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.7
Divergence de la
série
harmonique

Sommaire
Concepts
F IGURE B.1.1 – Minoration de la somme de la série harmonique

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 114
Î précédent section ▲ suivant Ï

Exemple B.1.8 Exemple de suite récurrente

Soit a un nombre strictement positif, considérons la suite récurrente (u n ) définie par :



 u 0 > 0,
1 a
 u n+1 = (u n + ), n ≥ 1.
2 un
La fonction f est définie sur {x > 0} par f (x) = (x + a/x)/2 et nous avons alors :
p
— pour tout n ≥ 1, u n ≥ a. En effet, de la définition de la suite, nous déduisons :
p 1 a p 1 p
u n+1 − a = (u n + − 2 a) = (u n − a)2 ≥ 0,
2 un 2 un
p
— sur {x ≥ a}, la fonction f vérifie la condition (L) avec K = 1/2. En effet, comme
1 a
f (x) − f (y) = (x − y) (1 − ),
2 xy
p
nous voyons que si x et y sont supérieurs ou égaux à a, nous avons
0 ≤ 1 − xay < 1 et par suite | f (x) − f (y)| ≤ 12 |x − y|.
D’où la convergence de la suite. En utilisant l’unicité de la limite d’une suite convergente et en
Sommaire
passant à la limite dans l’équation u n+1 = 12 (u n + uan ), nous montrons alors que cette limite est Concepts
p p
égale à a (et non à − a, puisque, quel que soit n, u n est strictement positif.
Ajoutons que l’un des algorithmes les plus efficaces (i.e. simples et rapidement convergents)
p
pour calculer a consiste justement à calculer cette suite. Exemples
Cet exemple fournit en mêeme temps un exemple de suite de Cauchy dans Q, non conver- Exercices
Documents
gente dans Q : il suffit de prendre par exemple a = 2, et u 0 = 1. On voit sans peine que tous les

115 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

termes de la suite sont rationnels. Elle est de Cauchy car elle converge dans R, mais n’est pas Exemple B.1.8
convergente dans Q car si cette
p convergence a lieu, comme Q ⊂ R, c’est aussi une convergence Exemple de
dans R, donc la limite serait 2, qui n’est pas rationnel. suite récurrente

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 116
Î précédent section ▲

Exemple B.1.9 Convergence de la série de Riemann


Nous avons montré dans l’exemple B.1.6 que la suite définie par :
1 1
Sn = 1 + 2
+···+ 2
2 n
est une suite de Cauchy et par conséquent qu’elle est convergente. Nous allons démontrer à nou-
veau cette convergence en comparant S n à 2 − 1/n. Cette étude va non seulement redonner la
convergence de la série de Riemann, mais elle va aussi donner un majorant de S n .
Soit donc la fonction 1/x définie sur ]0, +∞[. Nous pouvons écrire :
Z n · ¸n
dx 1 1
2
=− = 1− .
1 x x 1 n
Utilisons à nouveau la méthode des rectangles mais de manière cette fois-ci à minorer l’aire
sous-tendue par la courbe y = 1/x 2 . Pour ce faire, nous utiliserons les rectangles de largeur 1
construits entre les points 1 et 2, 2 et 3,. . .,n − 1 et n de l’axe des x respectivement (voir la figure
B.1.2). Cette fois-ci cependant nous les prendrons de hauteur 1/22 , 1/32 ,. . .,1/n 2 respectivement.
Nous obtenons ainsi :
1
S n − 1 ≤ 1 − ≤ 1.
n
Ceci montre que la suite (S n ) est majorée par 2. Comme elle est par ailleurs clairement croissante, Sommaire
il en résulte bien qu’elle est convergente. Concepts
Rappelons nous que la limite de cette série est π2 /6 (démonstration sortant du cadre de ce
cours). On vérifie bien que cette limite est inférieure à 2.
Exemples
Exercices
Retour au cours Documents

117 ÏÏ
Î précédent section ▲

Exemple B.1.9
Convergence de
la série de
Riemann

Sommaire
Concepts
F IGURE B.1.2 – Majoration de la somme de la série de Riemann

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 118
Î précédent

Annexe C
Documents

C.1 Documents du chapitre 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

119
chapitre ▲

C.1 Documents du chapitre 3

C.1.1 Remarques sur les suites de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121


C.1.2 Convergence des suites de Cauchy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122
C.1.3 Convergence des suites de Cauchy (deuxième démonstration) . . . 125
C.1.4 Convergence d’une suite récurrente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
C.1.5 Sommes partielles d’une série géométrique . . . . . . . . . . . . . . . 129
C.1.6 Série absolument convergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

120
section ▲ suivant Ï

Document C.1.1 Remarques sur les suites de Cauchy

Pour démontrer qu’une suite de Cauchy est convergente, la difficulté essentielle provient du
fait qu’il faut établir que la suite admet une limite sans pour autant connaêıtre cette limite !
En fait le résultat énoncé ci-dessus est intrinsèquement lié à la structure de R. En effet,
1. Il est faux dans Q (voir l’exemple sur les suites récurrentes B.1.8),
2. On le démontre dans R à partir de l’axiome de la borne supérieure (voir chapitre précé-
dent), qui est une propriété fondamentale de R. Cette démonstration est l’objet du docu-
ment C.1.2.
3. Inversement d’ailleurs, on peut construire R en utilisant les suites de Cauchy de Q. On dé-
montre alors l’axiome (qui n’en est plus un, quand on a choisi de faire cette construction)
de la borne supérieure.

Retour au cours

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

121
Î précédent section ▲ suivant Ï

Document C.1.2 Convergence des suites de Cauchy

Nous avons le

Théorème C.1.1. Toute suite de Cauchy est convergente dans R.

Démonstration - Cette propriété résulte directement comme nous allons le voir de l’axiome de la
borne supérieure. Soit donc (u n ) une suite de Cauchy.
Montrons tout d’abord que (u n ) est bornée, en effet par définition :

∀ε > 0, ∃N1 ∈ N tel que


½

∀m ∈ N, ∀n ∈ N, {(m ≥ N1 ) et (n ≥ N1 )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε).

Choisissons m = N1 , il vient alors :

∀ε > 0, ∃N1 ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n ≥ N1 ) ⇒ (|u N1 − u n | ≤ ε),

ce qui montre bien que la suite (u n ) est bornée par

M = max(|u 1 |, ..., |u N −1 |, |u N1 − ε|, |u N1 + ε|).


Sommaire
On définit une nouvelle suite définie par : Concepts

∀n ∈ N, L n = sup u i ,
i ≥n
Exemples
L n existe bien puisque l’ensemble A n = {u i , i ≥ n} est majoré (par M ). D’autre part les ensembles Exercices
Documents
A n sont minorés par −M , donc ∀n, L n ≥ −M .

122 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

La suite L n est décroissante, on vient de voir qu’elle était minorée, cette suite converge donc. Document
On appelle L sa limite. Montrons que L est la limite de la suite (u n ). C.1.2
On choisit ε > 0 quelconque, alors : Convergence
des suites de
∃N2 ∈ N, ∀n ∈ N, (n ≥ N2 ) ⇒ (L n − L ≤ ε). (C.1.1) Cauchy
D’autre part puisque la suite est de Cauchy :

∃N1 ∈ N, ∀m ∈ N, ∀n ∈ N,
(C.1.2)
{(m ≥ N1 ) et (n ≥ N1 )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε).

On pose N = max(N1 , N2 ).
L N est la borne supérieure de A N = {u i , i ≥ N }, donc il existe u p tel que p ≥ N et L N − ε < u p ≤
L N , sinon L N −ε serait majorant de A N , donc L N ne serait pas borne supérieure de A N . On a donc
0 ≤ L N − u p < ε, donc
|L N − u p | < ε (C.1.3)
On choisit maintenant n ≥ N , on a alors :

|u n − L| ≤ |u n − u p | + |u p − L N | + |L N − L| ≤ 3ε

en effet : Sommaire
Concepts
— n ≥ N , p ≥ N donc n ≥ N1 , p ≥ N1 donc d’après C.1.2

|u n − u p | ≤ ε.
Exemples
— d’après C.1.3 Exercices
Documents
|u p − L N | ≤ ε.

ÎÎ 123 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

— N ≥ N2 donc d’après C.1.1 Document


|L N − L| ≤ ε. C.1.2
On a donc démontré : Convergence
des suites de
∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que {n ≥ N ⇒ |L − u n | ≤ 3ε} Cauchy

Ce qui démontre bien la convergence de la suite (u n )n∈N vers L.

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 124
Î précédent section ▲ suivant Ï

Document C.1.3 Convergence des suites de Cauchy (deuxième démonstration)


Nous avons le

Théorème C.1.2. Toute suite de Cauchy est convergente dans R.

Démonstration - Cette propriété résulte directement comme nous allons le voir de l’axiome de la
borne supérieure. Soit donc (u n ) une suite de Cauchy. Elle vérifie, par définition :

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que


½

∀m ∈ N, ∀n ∈ N, {(m ≥ N ) et (n ≥ N )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε).

Il en découle en choisissant m = N que :

∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que ∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (|u N − u n | ≤ ε).

Ceci montre, que, à partir d’un certain rang N , la suite est bornée. Plus précisément :

∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ u N − ε ≤ u n ≤ u N + ε.

L’axiome de la borne supérieure nous permet alors d’affirmer que cette suite possède une borne
inférieure l N et une borne supérieure L N , soit : Sommaire
Concepts
l N = inf u n et L N = sup u n
n≥N n≥N

Donnons alors à ε successivement les valeurs εq = 2 , pour q = 0, 1, . . .. Soient alors N q , q =


−q Exemples
0, 1, . . ., les valeurs de N correspondant à ces valeurs de ε. Les bornes associées l Nq et L Nq sont Exercices
Documents
alors les éléments de deux suites adjacentes (l Nq ) et (L Nq ), indicées par q. En effet :

125 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

— la suite (l Nq ) est croissante, car : Document


C.1.3
(N q ≥ N p ) ⇒ ( inf u n ≥ inf u n ),
n≥N q n≥N p Convergence
des suites de
— la suite (L Nq ) est décroissante, car : Cauchy
(deuxième
(N q ≥ N p ) ⇒ ( sup u n ≤ sup u n ),
n≥N q n≥N p démonstration)

— enfin, l Nq < L Nq et L Nq − l Nq ≤ 2εq .


On en déduit aussitêot que ces deux suites convergent vers une mêeme limite l . Comme par
ailleurs, nous avons :
∀q ∈ N, ∀n ≥ N q , l Nq ≤ u n ≤ L Nq ,
il en découle que la suite (u n ) converge aussi vers cette limite l .

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 126
Î précédent section ▲ suivant Ï

Document C.1.4 Convergence d’une suite récurrente

Proposition C.1.1. Si la fonction f vérifie la condition suivante, dite condition de Lipschitz :

(L) ∃K ∈ R, ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, | f (x) − f (y)| ≤ K |x − y|,

si de plus 0 < K < 1, alors la suite récurrente u n+1 = f (u n ) est convergente.

La démonstration repose sur les suites de Cauchy.


Démonstration - Appliquant l’hypothèse (L) à x = u n et y = u n−1 , on a :

|u n+1 − u n | ≤ K |u n − u n−1 |

et par récurrence
|u n+1 − u n | ≤ K n |u 1 − u 0 |.
Par suite, pour tout p > 1,

|u n+p − u n | ≤ |u n+p − u n+p−1 | + |u n+p−1 − u n+p−2 | + · · · + |u n+1 − u n |


≤ (K n+p−1 + K n+p−2 + · · · + K n ) |u 1 − u 0 | Sommaire
Concepts
≤ K n (1 + K + · · · + K p−1 ) |u 1 − u 0 |
1−K p
≤ Kn |u 1 − u 0 |
1−K Exemples
1 Exercices
≤ Kn |u 1 − u 0 | (C.1.4) Documents
1−K

127 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï

ce dernier terme tend vers 0 quand n tend vers l’infini, la suite est donc de Cauchy et en consé- Document
quence elle est convergente. C.1.4
Nous allons montrer maintenant que cette limite est nécessairement solution de l’équation Convergence
x = f (x), autrement dit que l est un point fixe de f . d’une suite
Le principe de la démonstration est celui que nous avons utilisé pour montrer que la suite récurrente
(K n ) converge vers 0, lorsque |K | est strictement inférieur à 1.
— La suite (u n+1 ) converge vers la mêeme limite l que la suite (u n ),
— Il résulte de la condition de Lipschitz que | f (u n ) − f (l )| ≤ K |u n − l |, ce qui montre que la
suite (u n+1 = f (u n )) converge vers f (l ) quand la suite (u n ) converge vers l ,
— L’unicité de la limite entraêıne alors que l = f (l ).

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 128
Î précédent section ▲ suivant Ï

Document C.1.5 Sommes partielles d’une série géométrique

Soit à calculer, pour n ∈ N et r ∈ R, l’expression suivante :

Sn = 1 + r + r 2 + r 3 + · · · + r n .

Multiplions S n par (1 − r ). Nous obtenons :

(1 − r ) S n = 1 + r + r 2 + r 3 + · · · + r n − r − r 2 − r 3 − · · · − r n − r n+1 = 1 − r n+1

d’où la formule classique, définie pour r ̸= 1 et n dans N :

1 − r n+1
Sn = .
1−r

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

129
Î précédent section ▲

Document C.1.6 Série absolument convergente

Définition C.1.1. La série de terme générale u n est dite absolument convergente si la série de
terme générale |u n | converge.

La proposition suivante fournit un outil efficace pour la vérification de la convergence des séries.

Proposition C.1.2.
— Si une série est absolument convergente, elle converge.
— Si, à partir d’un certain rang (i.e., si pour tout n ≥ N , où N est un certain entier), on a

|u n | ≤ v n

et si la série de terme général v n converge, la série de terme général u n converge absolu-


ment.

On compare donc la valeur absolue du terme général u n avec le terme général d’une série positive
convergente.
Ainsi, nous savons que la série de terme général v n définie par Sommaire
Concepts
1
vn = ,

Exemples
où α est un réel strictement supérieur à 1, est convergente. En conséquence, si l’on peut montrer Exercices
que la série, de terme général u n , à laquelle on s’intéresse vérifie |u n | ≤ v n , on peut conclure Documents

130 ÏÏ
Î précédent section ▲

aussitôt que cette série u n est absolument convergente. C’est ainsi notamment que l’on montre Document
n
que la série de terme général u n = sin
n2
converge absolument. C.1.6
Ce dernier exemple founit un « prototype » de série de Fourier. Une série de Fourier est une Série
série de terme général dépendant d’une variable x sous la forme absolument
convergente
u n (x) = a n cos(nx) + b n sin(nx),

où (a n ) et (b n ) sont deux suites données. Ces séries constituent un outil mathématique fonda-
mental dans l’étude des phénomènes physiques périodiques, notamment en théorie du signal.
Elles seront étudiées ultérieurement.
En ce qui concerne la série 1/(n α ), nous avons vu que la série 1/n diverge et que la série 1/n 2
converge. Il est alors possible d’en déduire que pour α < 1, la série 1/(n α ) diverge, alors qu’elle
converge pour α > 2 (faire cette démonstration en exercice). Le cas plus délicat est celui où α est
compris entre 1 et 2.

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Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 131
Index des concepts

Le gras indique un grain où le concept est dé- Limite-unicité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9


fini ; l’italique indique un renvoi à un exercice ou un
exemple, le gras italique à un document, et le ro-
main à un grain où le concept est mentionné.
P
Produit de suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . 23
C
Cauchy (suites de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Q
Comparaison de suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Quotient de suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Convergence d’une suite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Convergence d’une série . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
S
Somme de suites convergentes . . . . . . . . . . . . . . 17 Sommaire
E Somme, produit de suites qui tendent vers l’in- Concepts
Exemples de suites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 fini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Suite bornée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Exemples
Suite croissante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
L Suite extraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Exercices
Les règles de Riemann . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Documents

132 ÏÏ
Suite numérique - Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Suites équivalentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Série - définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Sommaire
Concepts

Exemples
Exercices
Documents

ÎÎ 133
Solution de l’exercice A.1.1

u n = αn u 0

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Solution de l’exercice A.1.2

La convergence de la suite (u n ) vers l s’écrit

∀ε > 0, ∃N ∈ N, (n > N ) ⇒ (|u n − l | < ε),

ce qui est équivalent à


∀ε > 0, ∃N ∈ N, (n > N ) ⇒ (|v n | < ε),
puisque v n = u n − l . (Il n’y a donc pas de calcul !)

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Solution de l’exercice A.1.3

La limite d’une suite constante u n = a est a puisque :

∀ε > 0, ∃N = 1, (n > N ) ⇒ (|u n − a| = 0 < ε).

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Solution de l’exercice A.1.4

Soit ε > 0, alors


1 1
n> ⇒ < ε.
ε n
Pour tout ε > 0, il suffit donc de choisir ,
1
N≥ .
ε
Par exemple µ ¶
1
N =E + 1.
ε
on a aura alors
1 1
(n > N ) ⇒ n > ⇒ < ε.
ε n

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Solution de l’exercice A.1.5

Rappelons nous que P ⇒ Q s’écrit (non P ) ou Q, expression dont la négation est P et (non Q).
Nous arrivons ainsi à :
∀l , ∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ∈ N, (n ≥ N ) et (|u n − l | ≥ ε).
Pour montrer que la suite u n = (−1)n (qui ne prend que les valeurs +1 et −1) diverge nous allons faire une démonstration
cas par cas sur l .
— ∀l ≥ 0, ∃ 0 < ε ≤ l + 1, ∀N , ∃n = 2N + 1 et |u n − l | = | − 1 − l | = 1 + l ≥ ε
— ∀l < 0, ∃ 0 < ε ≤ −l + 1, ∀N , ∃n = 2N et |u n − l | = |1 − l | = 1 − l ≥ ε

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Solution de l’exercice A.1.6

1. ϕ(0) ≥ 0 est évident.


On raisonne par l’absurde : supposons qu’il existe n 0 ∈ N∗ tel que ϕ(n 0 ) < n 0 . Alors ϕ(n 0 ) ≤ n 0 − 1 et parmi les
(n 0 + 1) images
0 ≤ ϕ(0) < ϕ(1) < . . . < ϕ(n 0 ) ≤ n 0 − 1,
il y a au plus n 0 valeurs distinctes. Donc au moins deux de ces images sont identiques, ce qui contredit la stricte
monotonie.
2. On démontre la convergence de u ϕ(n)) vers ℓ.
¡ ¢

Soit ε > 0. Par hypothèse (u n ) converge donc il existe N ∈ N tel que

n>N ⇒ |u n − ℓ| < ε.

D’après le résultat précédent, il suffit de concaténer les inégalités

ϕ(n) ≥ n > N ⇒ |u ϕ(n) − ℓ| < ε.

A partir du même indice N , les termes de la suite u ϕ(n)) s’accumulent autour de ℓ avec un écart au plus égal à ε.
¡ ¢

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Solution de l’exercice A.1.7

Puisque P ⇒ Q est équivalent à (non Q) ⇒ (non P ), et sachant que toute suite convergente est bornée, nous arrivons à :
toute suite non bornée est divergente.

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Solution de l’exercice A.1.8

La suite est croissante car (le vérifier)


n n +1

n +1 n +2
et elle est bornée, puisque
|u n | = u n ≤ 1,
elle est donc convergente.

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Solution de l’exercice A.1.9

1. Se déduit immédiatement du fait que :

∀m ∈ N, ∀n ∈ N,
n o
{(m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n )} et {(m ≤ n) ⇒ (v m ≤ v n )}
⇒ {(m ≤ n) ⇒ (u m + v m ≤ u n + v n )}

2. Se déduit immédiatement du fait que :

∀m ∈ N, ∀n ∈ N, {(m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n )} ⇒ {(m ≤ n) ⇒ (−u m ≥ −u n )}

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Solution de l’exercice A.1.10

On va montrer la contraposée, c’est à dire :


S’il existe un entier N tel que l < u N , alors la suite (u n ) ne converge pas vers l .
Si l < u N , alors, du fait de la croissance de la suite (u n ) :

∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (l < u N ≤ u n ),

de sorte que :
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (0 < u N − l ≤ u n − l ).
La proposition (u n ) converge vers l se traduit par :

∀ε > 0, ∃N ′ ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N ′ ⇒ |u n − l | < ε),

Donc sa négation se traduit par :

∃ε > 0, ∀N ′ ∈ N, ∃n ∈ N, (n > N ′ ) et (|u n − l | ≥ ε),


On peut choisir ε = u N − l .
Pour tout N ′ , on peut choisir n = max(N ′ + 1, N ).
On a alors n > N ′ et n ≥ N donc u n − l ≥ u N − l = ε donc |u n − l | ≥ ε.
Ceci termine de démontrer que la suite (u n ) ne converge pas vers l .

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Solution de l’exercice A.1.11

On écrit que les deux suites (u n ) et (v n ) convergent, soit pour tout ε > 0 donné,
ε
∃N1 , (n > N1 ) ⇒ (|u n − û| < )
2
ε
∃N2 , (n > N2 ) ⇒ (|v n − v̂| < )
2
et par conséquent
∃N = max(N1 , N2 ), (n > N ) ⇒ (|u n + v n − û − v̂| ≤ |u n − û| + |u n − v̂| < ε)

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Solution de l’exercice A.1.12

On a donc −v n ≤ u n ≤ v n ,−v n et v n ont pour limite 0, on applique le théorème 3.1.3 qui permet de conclure que u n tend
vers 0.

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Solution de l’exercice A.1.13

On a |u n v n | = |u n ||v n | ≤ M |u n |.
Or
lim M |u n | = 0.
n→∞

D’où (en utilisant l’exercice précédent) la suite (u n v n ) tend vers 0.

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Solution de l’exercice A.1.14

1. (a)
u n = n, v n = −n 2 , u n + v n = n(1 − n).

(b)
u n = n 2 , v n = −n, u n + v n = n(n − 1).

(c)
u n = n, v n = −n, u n + v n = 0.

2. (a)
1
un = n 4 , v n = , un v n = n 2 .
n2
(b)
1 1
un = n 2 , v n = 4
, un v n = 2 .
n n
(c)
1
un = n 2 , v n = , u n v n = 1.
n2

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Solution de l’exercice A.1.15

1. Puisque l > 0, il existe 0 < ε < l . On choisit un tel ε. Puisque la suite converge, on a

∃N , (n > N ) ⇒ (l − ε < u n < l + ε).

Or l − ε > 0, d’où u n > 0 pour n > N .


2. Les éléments de la suite v n existent donc pour n > N et on sait que la limite du quotient de deux suites conver-
gentes, dans ce cas, est le quotient des limites, soit 1l .
3. Le raisonnement est le même pour l < 0 car dans ce cas il suffit d’utiliser la suite (−u n ).

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Solution de l’exercice A.1.16

(i) Mettre le tout au même dénominateur :

2(n + 1) − 3n 2−n 1
un = = 2 ∼− .
n(n + 1) n +n n

(ii) Mettre le tout au même dénominateur :

(n + 1)2 − n 2 2n + 1 2
un = 2 2
= 2 2
∼ 3.
n (n + 1) n (n + 1) n

(iii) Ici, il faut factoriser par les termes dominants au numérateur et dénominateur :
q
p 1 + n2 p
n n 1
un = 2 × 1
∼ 2 = 3.
n 1+ n n n2

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Solution de l’exercice A.1.17

n n+1
1. Prendre f (x) = x − 1, u n = n+1 et v n = n

1 1 1 f (u n )
u n ∼ v n alors que f (u n ) = − ∼ − et f (v n ) = donc → −1.
n +1 n n f (v n ) n→+∞

( f (u n )) et ( f (v n )) ne sont pas équivalentes.


2. Avec u n = n 2 + n et v n = n 2 − n, on a bien u n ∼ v n . Pourtant u n − v n = 2n → +∞.
n→+∞
1 1 un
3. Avec u n = n et v n = n2
, on a bien u n − v n → 0. Pourtant vn =n → +∞, donc les deux suites (u n ) et (v n ) ne
n→∞ n→+∞
sont pas équivalentes.

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Solution de l’exercice A.1.18

a n+1 a n+1 −9 1
On peut vérifier aisément que αn+1 − αn = 10n+1
≥ 0, que βn+1 − βn = 10n+1
≤ 0 et que βn − αn = 10n > 0 tend vers 0. Les
deux suites sont donc adjacentes.

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Solution de l’exercice A.1.19

1. L’implication de la deuxième proposition par la première est claire, puisque, quel que soit l’entier naturel p, n + p
est supérieur ou égal à n.
2. L’implication réciproque provient du fait que si on prend m et n quelconques, nécessairement l’un des deux est
supérieur ou égal à l’autre, par exemple m ≥ n ≥ N et on peut alors poser m = n + p (p ≥ 0).

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Solution de l’exercice A.1.20

Puisqu’il y a équivalence entre suite de Cauchy et suite convergente, il suffit de démontrer que la suite (u n ) n’est pas une
suite de Cauchy, c’est à dire
∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃m ≥ N (et )∃n ≥ N (et )|u m − u n | > ε.
En effet si l’on prend ε = 1, m = 2N , n = 2N + 1, on obtient |u m − u n | = 2 > 1, ce qui achève la démonstration.

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Solution de l’exercice A.1.21

On montre par récurrence que u n = K n . Donc u n ≥ 0.


La suite (u n ) est décroissante (u n+1 − u n = (K − 1)u n ≤ 0).
La suite (u n ) est décroissante et minorée par 0, elle est donc convergente. Soit l sa limite.
Puisque la suite (u n+1 ) a la mêeme limite que la suite (u n ), on a

l = K l ⇔ l (K − 1) = 0

et comme K < 1, la seule solution est l = 0.

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Solution de l’exercice A.1.22

On peut montrer par récurrence que u n = αn u 0 .


— Lorsque −1 < α < 1, on définit v n = |u n | = |u 0 ||α|n . On a démontré dans l’exercice A.1.18 que la suite |α|n conver-
geait vers 0. La suite (v n = |u n |) converge donc vers 0 et donc la suite (u n ) converge vers 0.
— Lorsque 1 < α, on pose v n = 1/u n , on utilise l’exercice A.1.18 pour montrer que (v n ) converge vers 0, donc u n
tend vers +∞, donc la suite (u n ) ne converge pas.
— Lorsque α < −1, on pose v n = 1/|u n |, on utilise l’exercice A.1.18 pour montrer que v n converge vers 0, donc |u n |
tend vers +∞, donc la suite (u n ) ne converge pas.
— Lorsque α = 1, on obtient une suite constante (laquelle ? ).
— Lorsque α = −1, on obtient une suite divergente bien connue (laquelle ? ).

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Solution de l’exercice A.1.23

Supposons qu’il existe deux solutions distinctes l 1 et l 2 de l’équation u = f (u), soit l 1 = f (l 1 ) et l 2 = f (l 2 ). Alors, on a

|l 1 − l 2 | = | f (l 1 ) − f (l 2 )| ≤ K |l 1 − l 2 | < |l 1 − l 2 |

ce qui est impossible . . .

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Solution de l’exercice A.1.24

1. S 0 = u 0 = 0, S n = u 0 + . . . + u n−1 + u n = S n−1 + u n .
2. On procède par l’absurde. Supposons que (S n ) converge vers une limite ℓ ∈ R. Alors la suite (S 2n ) converge vers
ℓ également. D’après les opérations sur les limites, on en déduit le résultat suivant : S 2n − S n → ℓ − ℓ = 0.
n→∞
Maintenant, calculons S 2n − S n :
2n
X n
X 2n
X 1 1 1 1
S 2n − S n = uk − uk = uk = + +···+ + .
k=0 k=0 k=n+1 n +1 n +2 2n − 1 2n

La suite (u n ) étant décroissante on a

1
n + 1 ≤ k ≤ 2n ⇒ u n+1 ≥ u k ≥ u 2n ⇒ u k ≥ u 2n = .
2n
Donc
1 1 1 1
S 2n − S n ≥ +···+ =n× = .
|2n {z 2n} 2n 2
n fois

D’après le théorème de comparaison des limites, on en déduit que lim S 2n −S n = 0 ≥ 12 . Ce qui est absurde. Donc
n→∞
(S n ) est une suite divergente.
1
3. lim u n = lim = 0. Le fait que la suite (u n ) tende vers 0 est un condition nécessaire mais non suffisante pour
n→∞ n→∞ n
que la série (u n ) converge, comme le montre cet exemple.

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Solution de l’exercice A.1.25

P 1 P
(i) n tend vers +∞ donc u n tend vers −∞
n≥1 n≥1
P 1 P
(ii) n3
converge donc u n aussi.
n≥1 n≥1
P 1 P
(iii) 3 converge donc u n aussi.
n≥1 n2 n≥1

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Aide 1, Exercice A.2.1

¯ ¯
1 ¯¯
On cherche une condition sur n impliquant que ¯u n − ¯ ≤ ϵ.
¯
¯
2

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.2

NON, (u n + v n ) diverge.
Supposons que (u n + v n ) converge, on peut écrire v n = −u n + (u n + v n ), donc en utilisant les résultats sur la somme
de suites convergentes on en déduit que la suite(v n ) converge, ce qui est impossible.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.2

Il n’y a aucune règle, on peut prendre u n = (−1)n . Alors si on définit u n +u n = 2(−1)n , cette somme de 2 suites divergentes
est une suite divergente.
Par contre si on définit u n + (−u n ) = 0, cette somme de suites divergentes est une suite convergente.

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.3

Pour i) on peut écrire u n = n − n1 , quel théorème utiliser ?

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.3

La somme d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui est minorée est une suite qui tend vers +∞.
De plus une suite qui converge est minorée.

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Aide 3, Question 1, Exercice A.2.3

p
Pour ii), on peut écrire (puisque n est positif), n = n2.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.3

p
2
Pour iii), on peut écrire u n = e n +1−n . p
Comment lever l’indétermination sur n 2 + 1 − n ?

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.3

p
On peut multiplier et diviser par n 2 + 1 + n.
On obtient ainsi l’inverse d’une suite qui tend vers l’infini.
Terminer en utilisant l’exponentielle.

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Aide 3, Question 2, Exercice A.2.3

Pour iv), que vaut la somme partielle d’une série arithmétique ?

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Aide 4, Question 2, Exercice A.2.3

n(n + 1)
Ecrire cette somme en changeant l’ordre des termes, faire la somme terme à terme, on obtient u n = .
2
Le calcul de limite devient facile.
Il n’était pas nécessaire de calculer la somme, comment aurait-on pu faire ?

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Aide 5, Question 2, Exercice A.2.3

u n > n + 1 permet de conclure immédiatement.

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.3

Pour v), on peut écrire


sin n1
un = 1
.
n
1
n tend vers 0 quand n tend vers +∞.

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Aide 2, Question 3, Exercice A.2.3

1
Pour vi), n tend vers 0, il semble que si nn ne possède pas de limite, mais.....

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Aide 3, Question 3, Exercice A.2.3

sin n est une suite bornée : ∀n, −1 ≤ sin n ≤ 1.


Le produit d’une suite qui tend vers 0 et d’une suite bornée est une suite qui tend vers 0.

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Aide 1, Question 4, Exercice A.2.3

Pour vii), on peut écrire


sin n1
un = n 1
.
n
Quel théorème peut-on alors utiliser ?

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Aide 2, Question 4, Exercice A.2.3

Le produit d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui admet une limite strictement positive est une suite qui tend
vers +∞.

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Aide 3, Question 4, Exercice A.2.3

(−1)n (−1)n
Pour viii), il n’y a pas vraiment de problème, la valeur absolue de n tend vers 0, donc n tend vers 0.
sin n1 tend vers 0.
Donc u n tend vers 0.

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Aide 1, Question 5, Exercice A.2.3

µ ¶n µ ¶n−1
1 1
Pour ix) on peut mettre en facteur au numérateur, on peut mettre en facteur au dénominateur.
2 2

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Aide 2, Question 5, Exercice A.2.3

On obtient ¡ 2 ¢n
1 1+ 5
un = .
2 1 + 1 n−1
¡ ¢
4 3
D’où la limite.

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Aide 3, Question 5, Exercice A.2.3

Pour x), on peut mettre 32 en facteur au dénominateur, on obtient :

1X n µ 2 ¶k
un = .
9 k=0 3
Que vaut donc u n ?

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Aide 4, Question 5, Exercice A.2.3

¡ 2 ¢n+1
1 1− 3
un = × ¡ ¢ .
9 1 − 23
En déduire la limite de u n .

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.6

On fait une figure et on constate :


— Pour a = 12 le comportement est différent selon que u 0 < 2, u 0 = 2, u 0 > 2.
— Pour a = − 21 le comportement est différent selon que u 0 = 23 , u 0 ̸= 32 .
— Pour a = 2 le comportement est différent selon que u 0 < −1, u 0 = −1, u 0 > −1.
— Pour a = −2 le comportement est différent selon que u 0 = 13 , u 0 ̸= 13 .

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.6

— Pour a = 12
— Si u 0 < 2, la suite est croissante et elle converge vers 2.
— u 0 = 2, la suite est constante et égale à 2.
— Si u 0 > 2, la suite est décroissante et elle converge vers 2.
— Pour a = − 21
— Si u 0 = 23 , la suite est constante égale à 32 .
— Si u 0 ̸= 23 , la suite converge vers 23 , mais elle n’est ni croissante ni décroissante.
— Pour a = 2
— Si u 0 < −1, la suite est décroissante et elle diverge.
— u 0 = −1, la suite est constante et égale à −1.
— Si u 0 > −1, la suite est croissante et elle diverge.
— Pour a = −2
— Si u 0 = 31 , la suite est constante égale à 31 .
— Si u 0 ̸= 13 , la suite diverge, mais elle n’est ni croissante ni décroissante.

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Aide 1, Question 2a, Exercice A.2.6

Pour a = 1, on montre facilement que


u n = u 0 + nb.
La convergence dépend donc de la valeur de b.

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Aide 2, Question 2a, Exercice A.2.6

— Si b < 0, la suite u n tend vers −∞.


— Si b = 0, la suite u n est constante égale à u 0 .
— Si b > 0, la suite u n tend vers +∞.

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Aide 1, Question 2b, Exercice A.2.6

En utilisant le résultat sur la somme des suites convergentes, on obtient :

b
l = al + b ⇔ l = .
1−a

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Aide 1, Question 2c, Exercice A.2.6

On a
u n+1 = au n + b, l = al + b.
En déduire une relation entre v n+1 et v n

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Aide 2, Question 2c, Exercice A.2.6

En faisant la différence des deux égalités on obtient :

v n+1 = av n .

En déduire la relation liant v n+1 et v 0 .

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Aide 3, Question 2c, Exercice A.2.6

On a donc
v n+1 = a n+1 v 0 .
Discuter suivant les valeurs de a et v 0 .

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Aide 4, Question 2c, Exercice A.2.6

Si v 0 = 0, la suite v n est donc constante égale à 0.


Donc u n est constante égale à l . On aurait pu trouver ce résultat directement.
Que se passe-t-il si v 0 ̸= 0 ?

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Aide 5, Question 2c, Exercice A.2.6

Si v 0 ̸= 0, la suite v n dépend du comportement de a n .

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Aide 6, Question 2c, Exercice A.2.6

— Si |a| < 1, alors la suite v n tend vers 0, donc la suite u n tend vers l .
— Si a = 1, le cas a déjà été étudié :
— Si b < 0, la suite u n tend vers −∞.
— Si b = 0, la suite u n est constante égale à u 0 .
— Si b > 0, la suite u n tend vers +∞.
— Si |a| > 1
— Si v 0 ̸= 0, c’est à dire si u 0 ̸= l , la suite v n ne converge pas, donc la suite u n ne converge pas.
— Si v 0 = 0, c’est à dire si u 0 = l , la suite v n est constante égale à 0, donc la suite u n est constante égale à l .
Ces cas sont en accord avec les différents cas particuliers étudiés au début.

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Aide 1, Question 1a, Exercice A.2.8

Il suffit de démontrer que la racine carrée a toujours un sens !

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Aide 1, Question 1b, Exercice A.2.8

En utilisant vos souvenirs de terminale, il est facile de montrer que f est croissante sur ]1, +∞[, que f (x) − x s’annule en
α = 2 en étant positive sur ]1, 2[ et négative sur ]2, +∞[.

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Aide 1, Question 1c, Exercice A.2.8

Sur un mêeme graphe tracer la fonction y = f (x) et la droite y = x. Prenez u 0 < 2 et construisez à la main u 1 , u 2 , ... et
vous voyez que la suite est croissante et majorée par 2. Faites la mêeme chose en prenant u 0 > 2, que constatez-vous ?

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Aide 1, Question 1d, Exercice A.2.8

Commencez par prendre u 0 < 2 et montrez, peut-êetre par récurrence, que la suite est majorée par 2 et croissante.

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Aide 2, Question 1d, Exercice A.2.8

En utilisant la croissance de f , montrer, par récurrence, que ∀n ∈ N, u n ≤ 2. (N’oubliez pas que f (2) = 2.) Toujours en
utilisant la croissance de f , montrer, par récurrence, que la suite est croissante. Attention, il faut démarrer la récurrence
et il y a là une petite difficulté.

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Aide 3, Question 1d, Exercice A.2.8

Pour démarrer la récurrence pour la croissance de la suite, il faut démontrer que u 0 ≤ u 1 . Utiliser le fait que u 1 = f (u 0 ) et
que vous connaissez le signe de f (x) − x. Vous obtenez donc une suite croissante et majorée. Est-elle convergente ? et si
oui, vers quelle limite ?

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Aide 4, Question 1d, Exercice A.2.8

Pour êetre sêur d’avoir bien compris, utiliser une démarche similaire pour démontrer que si u 0 > 2, la suite (u n ) est
décroissante et minorée par 2, donc convergente. Vers quelle limite ?

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.8

De la mêeme manière que pour la question précédente (mais les calculs sont plus compliqués), vous montrerez que :
— Tous les termes de la suite sont bien définis car u n ≥ 0 pour n ≥ 1.
p
— Il suffit, d’après la question précédente, d’étudier f (x) = 9 + x et le signe de f (x) − x sur [0, +∞] (Attention, α
n’est pas "simple").
— La suite se démontre de la mêeme manière.

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.8

Cette question est laissée à votre réflexion. Les résultats sont :




 si u 0 > 0 : la suite converge vers 0,



si u 0 = 0 : la suite est constante,




si u 0 < 0 : la suite diverge.

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.9

p p
Etudier aussi le signe de f (x) − x, puis de f (x) − a sur ] a, +∞[. Les résultats sont donnés par vos connaissances de
terminale.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.9

Comment peut-on démontrer qu’une suite est convergente sans connaître sa limite ?

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.9

Commencez par démontrer que la suite est minorée. Par quelle valeur ? Puis étudier sa croissance ou décroissance.

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Aide 3, Question 2, Exercice A.2.9

Les deux raisonnements se font par récurrence en utilisant la croissance de f et le signe de f (x) − x. Comment calcule-
t-on alors la limite l de la suite ?

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.9

Il suffit de calculer εn+1 en remplaçant u n+1 par sa valeur en fonction de u n .

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Aide 1, Question 4, Exercice A.2.9

³ ε ´2
n
Montrer tout d’abord que εn+1 ≤ b puis itérer astucieusement.
b

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.10

On a donc
cu n u n+1 + d u n+1 = au n + b.
Utilisez les résultats sur les sommes et produits de suites convergentes.

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.10

On aura donc
cl 2 + d l = al + b ⇔ cl 2 + r (d − a)l − b = 0.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.10

Raisonner par l’absurde.


Si la suite u n convergeait vers l , quelle serait l’équation vérifiée par l ?

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.10

On aurait l 2 + 9 = 0, ce qui est impossible, donc la suite u n ne converge pas.

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Aide 1, Question 3a, Exercice A.2.10

Résoudre l’équation (E ) et on trouve deux solutions α = −3 et β = 1.

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Aide 1, Question 3b, Exercice A.2.10

Remplacer u n+1 en fonction de u n .

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Aide 2, Question 3b, Exercice A.2.10

1
On trouve λ = 5 et si vous avez choisi α = 1 et β = −3, vous trouvez λ = .
5

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Aide 1, Question 3c, Exercice A.2.10

Itérer le calcul jusqu’à u 0 .

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Aide 2, Question 3c, Exercice A.2.10

u n+1 + 3 u0 + 3
On trouve = (5)n .
u n+1 − 1 u0 − 1

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Aide 1, Question 3d, Exercice A.2.10

u0 + 3
Poser K n = (5)n et exprimer u n . Quelle condition faut-il imposer pour pouvoir définir u n ?
u0 − 1

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Aide 2, Question 3d, Exercice A.2.10

On trouve (1 − K n )u n = K n + 1. Il faut donc imposer K n ̸= 1 ce qui donne des conditions sur u 0 . Lesquelles ?

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Aide 3, Question 3d, Exercice A.2.10

1 + 3 × 5n
Les calculs donnent : u 0 ̸= , pour n = 1, 2, .....
−5n + 1

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Aide 1, Question 3e, Exercice A.2.10

Passez à la limite quand n tend vers l’infini dans l’expression de u n en fonction de n et de u 0 .

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Aide 2, Question 3e, Exercice A.2.10

La suite (u n ) converge vers 1 si u 0 ̸= −3 et u n = −3 pour tout n si u 0 = −3.

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Aide 1, Question 4, Exercice A.2.10

1 3n
On obtient : α = 0, β = 1, λ = , u 0 ̸= n (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 0 si u 0 ̸= 1 et la suite est constante si u 0 = 1.
3 3 −1

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Aide 1, Question 5, Exercice A.2.10

2n + 3
On obtient : α = −1, β = 3, λ = 2, u 0 ̸= (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 3 si u 0 ̸= −1 et la suite est constante si u 0 = −1.
1 − 2n

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Aide 1, Question 6, Exercice A.2.10

1 1 1 6
On obtient : α = β = 2, = − , u 0 ̸= + 2 (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 2.
u n+1 − 2 u n − 2 6 n

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.11

On montre facilement que :


— f est décroissante sur [1, +∞[, croissante sur ] − ∞, 1].
p p
— Si x = a ou x = − a, f (x) = x.
p p
— Si − a < x < a, f (x) > x.
p p
— Si x < − a ou a < x, f (x) < x.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.11

Sur une mêeme figure tracer la courbe d’équation y = f (x) et la droite y = x. Pour la courbe d’équation y = f (x), utiliser
les résultats précédemment démontrés : croissance, décroissance, position par rapport à la droite y = x.
p p
Prendre − a < u 0 < a, donc u 0 est strictement compris entre les abscisses des deux points fixes.
p p
Construire à la main u 1 , u 2 , ... et voir que la suite est croissante, majorée par a et qu’elle converge vers a.

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.11

p p p p
Montrer par récurrence, que ∀n ∈ N, − a ≤ u n ≤ a. Il suffit d’utiliser la croissance de f sur l’intervalle [− a, a], ainsi
que la définition des points fixes.

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Aide 2, Question 3, Exercice A.2.11

En déduire que la suite est croissante, il suffit d’utiliser le signe de f (x) − x.

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Aide 3, Question 3, Exercice A.2.11

En déduire que la suite est convergente.


Quelles sont les limites possibles ?
Bien justifier la réponse à l’aide des théorèmes sur les sommes et produits de suites.

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Aide 4, Question 3, Exercice A.2.11

Montrer que la limite ℓ vérifie u 0 ≤ ℓ. En déduire la valeur de ℓ.

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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.12

Voir la définition des suites adjacentes dans le paragraphe Suites adjacentes.

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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.12

La croissance d’une des deux suites ne pose aucun problème. Pour la décroissance de l’autre évaluer très précisément la
différence de deux termes consécutifs. Les autres propriétés se vérifient aisément.

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Aide 3, Question 1, Exercice A.2.12

Pour montrer que la limite l n’est pas un rationnel, supposer que c’est un rationnel (quotient de deux entiers) et utiliser
l’encadrement
v n ≤ l ≤ un
pour arriver à une contradiction.

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Aide 4, Question 1, Exercice A.2.12

p
On pose l = et on écrit v n ≤ l ≤ u n pour n = q. En multipliant ces inégalités par q on arrive à une absurdité. Laquelle ?
q

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Aide 5, Question 1, Exercice A.2.12

1
L’absurdité provient du fait que l’on trouve un entier encadré par deux réels dont la différence est inférieure à .
q

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.12

Voir la définition des suites adjacentes dans le paragraphe Suites adjacentes.

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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.12

En écrivant les propriétés à démontrer, montrer qu’elles se ramènent toutes à étudier le signe d’une mêeme quantité.
Laquelle ?

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Aide 3, Question 2, Exercice A.2.12

Il s’agit du signe de u n − v n . Quel est-il ?

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Aide 4, Question 2, Exercice A.2.12

Calculer u n+1 − v n+1 en fonction de u n et v n et vous trouverez que ce signe est toujours positif pour n ≥ 1 si u n > 0 et
v n > 0. Ces deux dernières propriétés sont-elles vraies ?

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Aide 5, Question 2, Exercice A.2.12

p
Pour calculer la limite évaluer w n+1 en fonction de w n et le résultat l = u 0 v 0 s’en déduit aisément.

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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.12

Voir la définition des suites adjacentes dans le paragraphe Suites adjacentes.

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Aide 2, Question 3, Exercice A.2.12

En écrivant les propriétés à démontrer, montrer qu’elles se ramènent toutes à étudier le signe d’une mêeme quantité.
Laquelle ?

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Aide 3, Question 3, Exercice A.2.12

Il s’agit du signe de u n − v n si l’on connait les signes de u n et v n . A vous d’étudier ces différentes quantités.

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Aide 4, Question 3, Exercice A.2.12

2
Puisque v n > 0, pour étudier la croissance de v n vous pouvez regarder la quantité v n+1 − v n2 . Les autres propriétés des
suites adjacentes se démontrent aisément en utilisant le signe de u n − v n .

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Aide 1, Exercice A.2.13

Calculer
u n+1 − u n , v n+1 − v n , u n − v n .

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Aide 2, Exercice A.2.13

On obtient :
(a − b)(u n−1 − v n−1 )
(1) u n − v n = .
a +b
b(v n − u n )
(2) u n+1 − u n =
a +b
b(u n − v n )
(3)v n+1 − v n =
a +b
On sait que a, b et a − b sont strictement positifs, que peut-on en déduire ? Etudier par exemple le cas u 0 ≤ v 0 .

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Aide 3, Exercice A.2.13

Si u 0 ≤ v 0 , la relation (1) :
(a − b)(u n−1 − v n−1 )
(1) u n − v n =
a +b
permet de conclure que ∀n u n ≤ v n .
Quelle conclusion tire-t-on des relations (2) et (3) ?

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Aide 4, Exercice A.2.13

Le relations (2) et (3) :


b(v n − u n )
(2) u n+1 − u n =
a +b
b(u n − v n )
(3)v n+1 − v n =
a +b
permettent alors de conclure que la suite u n est croissante et que la suite v n est décroissante.

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Aide 5, Exercice A.2.13

Utiliser à nouveau la relation (1) pour montrer que la suite u n − v n est géométrique, quelle est la raison ?

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Aide 6, Exercice A.2.13

Pour connaitre la limite, on peut remarquer que u n + v n est constante.

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Aide 1, Question 1(a)i, Exercice A.2.14

La suite nulle vérifie la relation (A.2.1), on cherche maintenant les suites géométriques non nulles qui vérifient la relation
(A.2.1), c’est à dire les suites qui s’écrivent

u n = αr n , avec α ̸= 0, r ̸= 0.

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Aide 2, Question 1(a)i, Exercice A.2.14

Après simplication on obtient :


2r 2 = 5r − 2.
Résoudre cette équation.

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Aide 3, Question 1(a)i, Exercice A.2.14

Les suites géométriques possibles sont donc les suites de terme général :
µ ¶n
1
α2n , β .
2

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Aide 1, Question 1(a)ii, Exercice A.2.14

Vérifier que l’on a bien :


2w n = 5w n−1 − 2w n−2 .

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Aide 1, Question 1b, Exercice A.2.14

Dans la question (a), on a déterminé deux suites géométriques qui vérifient la relation (A.2.1).
Est-ce que l’une d’entre elles vérifie les 3 conditions (A.2.2) ?

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Aide 2, Question 1b, Exercice A.2.14

Non.
La suite de terme général u n = α2n vérifie (A.2.1).
Pour avoir u 0 = 6 il est nécessaire d’avoir α = 6.
Mais alors, on aura u 1 = 2 × 6 = 12 ̸= 9.
¡ ¢n
Pour des raisons similaires la suite u n = β 21 ne convient pas.
Penser à la deuxième partie de la question (a).

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Aide 3, Question 1b, Exercice A.2.14

On cherche µ ¶n
n 1
u n = α2 + β .
2
Quel que soit le choix α et β, la relation (A.2.1) est vérifiée.
Il reste donc à déterminer les deux coefficients α et β pour que

u 0 = 6, u 1 = 9.

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Aide 1, Question 1(c)i, Exercice A.2.14

On suppose qu’il existe une autre suite (u n′ ) qui vérifie les conditions (A.2.2).
On va montrer que
∀n ∈ N, u n = u n′ .

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Aide 2, Question 1(c)i, Exercice A.2.14

On a
u 0 = u 0′ = 6, u 1 = u 1′ = 9.
Que se passe-t-il pour les autres termes ?

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Aide 3, Question 1(c)i, Exercice A.2.14

Utiliser la relation (A.2.1) pour montrer que tous les autres termes sont égaux.

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Aide 4, Question 1(c)i, Exercice A.2.14

La suite définie à la question (b) est donc la seule qui vérifie les conditions (A.2.2).

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Aide 1, Question 1(c)ii, Exercice A.2.14

La suite (u n ) est la somme d’une suite convergente et d’une suite divergente, donc elle diverge.

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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.14

On utilise exactement la mêeme démarche que dans la question 1.

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Aide 1, Question 3(a)i, Exercice A.2.14

Comme dans la question 1, on détermine une équation satisfaite par la raison r .

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Aide 2, Question 3(a)i, Exercice A.2.14

Cette fois l’équation du second degré admet une racine double r = −1

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Aide 1, Question 3(a)ii, Exercice A.2.14

Montrer que
nv n = −2(n − 1)v n−1 − (n − 2)v n−2 .

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Aide 2, Question 3(a)ii, Exercice A.2.14

Se souvenir que ∀k ∈ N, v k+1 = −v k

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Aide 1, Question 3b, Exercice A.2.14

Comme on l’a montré dans la question 1. il existe une seule suite qui vérifie les conditions (A.2.4).

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Aide 2, Question 3b, Exercice A.2.14

On connait des suites vérifiant la relation (A.2.3).


Quelles sont-elles ?

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Aide 3, Question 3b, Exercice A.2.14

Les suites de terme général


v n = α(−1)n et v n′ = nβ(−1)n
vérifient la relation (A.2.3).

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Aide 4, Question 3b, Exercice A.2.14

La suite v n + v n′ vérifie donc la relation (A.2.3) quel que soit le choix de α et β.


Etant donné u 0 et u 1 , il reste donc à déterminer α et β pour que

v 0 + v 0′ = u 0 , v 1 + v 1′ = u 1 .

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Aide 5, Question 3b, Exercice A.2.14

Après résolution on trouve


u n = (−1)n (u 0 − n(u 0 + u 1 )).

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Aide 1, Question 3c, Exercice A.2.14

Si u 0 + u 1 ̸= 0, la suite u n n’est pas bornée, donc elle est divergente.


Si u 0 + u 1 = 0, on a u n = u 0 (−1)n , cette suite converge si et seulement si u 0 = 0, donc u 1 = 0.
En résumé la suite converge si et seulement si u 0 = u 1 = 0.
Pour u 0 = u 1 = 0, on a la suite nulle, il était prévisible que cette suite était convergente.
Par contre on vient de montrer que parmi les suites qui vérifient la relation (A.2.3), la suite nulle est la seule qui soit
convergente.

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Aide 1, Exercice A.2.19

Comment montre-t-on qu’une suite est convergente sans connaître sa limite ?

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Aide 2, Exercice A.2.19

La suite est croissante (pas de difficulté ? ). Par quoi peut-on la majorer ?

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Aide 3, Exercice A.2.19

Puisque | sin x| ≤ 1 pour tout x ∈ R, on peut majorer u n par la somme des n premiers termes d’une suite géométrique.
Laquelle ?

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Aide 4, Exercice A.2.19

1 1 1 1 1 1
un ≤ + + ... + n ≤ 1 + + + ... + n
2 4 2 2 4 2
Que vaut la dernière somme ? Voir le paragraphe Convergence d’une série.

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