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Printemps 2023
▽
suivant Ï
Chapitre 3
Suites numériques
Exemples
Exercices
Documents
2
chapitre ▲ section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
3
section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.1
Définition 3.1.1. On appelle suite de nombres réels une application de N dans R. Cette appli-
cation sera souvent notée n 7→ u n (au lieu de n 7→ u(n)) et on dira que u n est le terme général de
la suite, on notera alors (u n )n∈N , ou plus simplement (u n ), la suite ainsi définie.
Les trois suites ci-dessous sont définies par la donnée de leur terme général :
1 n
u n = n, un = , (n > 0), un = ,....
n n +1
étant donné un réel a, la suite u n = a, est appelée suite constante.
On peut aussi définir une suite par une relation de récurrence. Ainsi, a et u 0 étant des réels
donnés, la suite u n = a + u n−1 est une suite arithmétique dont le terme général est u n = na + u 0 .
Sommaire
Concepts
Une suite est donc une application particulière. Le point fondamental est que le domaine de
définition est N ou N∗ . D’autre part, l’objectif principal dans l’étude d’une suite n’est pas tant
cette application elle-mêeme que son comportement à l’infini. Ceci s’oppose notamment au cas Exemples
des applications de R dans R où l’on s’intéresse aussi à ce qui se passe autour des valeurs finies de Exercices
Documents
la variable.
4
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.2
Exercice A.1.3
Définition 3.1.2.
1. On dit que la suite (u n ) converge ou qu’elle est convergente s’il existe un réel l (appelé
limite) tel que :
5 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Proposition 3.1.1. Si la suite (u n ) converge vers l , alors la suite (|u n |) converge vers |l |.
Sommaire
Concepts
ÎÎ 6
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices : Exemples :
Exercice A.1.4 Exemple B.1.1
Exemple B.1.2
Exemple B.1.3
Nous voyons alors que pour ε > 0 donné, il suffit de choisir l’entier N tel que
19 19 5
≤ε soit N≥ − .
4N + 10 4ε 2
Sommaire
Alors pour n > N on a : Concepts
19 19
|u n − l | = < ≤ ε,
4n + 10 4N + 10
Exemples
ce qui montre que u n → l .
Exercices
Documents
7 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
1 1
|u n | = u n ≤ < ≤ ε,
2n 2N
ce qui montre que u n → 0.
Vous verrez dans les exemples référencés trois méthodes numériques pour calculer, de ma-
nière approchée, l’intégrale d’une fonction dont on ne connaêıt pas la primitive. Ceci revient à
construire des suites dont la vitesse de convergence (notion qualitative ici, définie précisément
dans les cours d’analyse numérique) dépend de la méthode considérée.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 8
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.5
Démonstration - Supposons qu’il existe deux limites distinctes l 1 et l 2 . Sans restreindre la généra-
lité, nous pouvons noter l 1 la plus grande des deux, soit l 1 > l 2 . Posons ε = (l 1 −l 2 )/2, alors puisque
u n converge vers l 1 et l 2 respectivement :
9 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
donc convergente, ce qui est faux puisque cela donnerait une suite convergente avec deux limites Unicité de la
distinctes ! L’erreur de raisonnement est que vous considérez deux sous-suites et non pas la suite limite
dans sa totalité dont les termes oscillent constamment de 1 à −1.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 10
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.6
Définition 3.1.3. Une suite extraite (ou sous-suite) d’une suite (u n ) est une suite de la forme
(u ϕ(n) ) où ϕ : N → N est une application strictement croissante. Il s’agit de la suite de termes :
Par exemple,
— la suite (u n+1 ) est une suite extraite de la suite (u n ).
— la suite (u 2n ) composée des termes d’indices pairs
u 0 , u 2 , u 4 , . . . , u 2n , . . .
Sommaire
Concepts
est une suite extraite de (u n ),
— la suite (u 2n+1 ) composée des termes d’indices impairs
Exemples
u 1 , u 3 , u 5 , . . . , u 2n+1 , . . . Exercices
Documents
11 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Proposition 3.1.3. Si (u n ) converge vers une limite ℓ ∈ R alors toute suite extraite (u ϕ(n) ) de (u n ) Suite extraite
converge vers ℓ également.
La contraposée de cette proposition est très utile pour démontrer qu’une suite diverge !
u 2n = (−1)2n = 1 et (−1)2n+1 = −1
La suite extraite (u 2n ) est constante et donc convergente vers la limite ℓ1 = 1. La suite extraite
(u 2n+1 ) est constante et donc également convergente vers la limite ℓ2 = −1. Puisque (u n ) admet
deux sous-suites (u 2n ) et (u 2n+1 ) convergeant vers deux limites différentes, on en déduit que (u n )
diverge.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 12
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.7
Définition 3.1.4. Une suite (u n ) est dite majorée (resp. minorée) s’il existe un réel M (resp. m)
tel que :
∀n ∈ N, u n ≤ M (resp. m ≤ u n ).
Une suite (u n ) est dite bornée, si elle est à la fois majorée et minorée.
En reprenant les définitions du chapitre2, on voit que la suite (u n ) est majorée si et seulement
si l’ensemble A = {u n , n ∈ N} est un ensemble majoré, il en est de mêeme pour minorée ou bornée.
On a donc un résultat similaire à celui démontré dans le chapitre 2, à savoir :
13 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
De mêeme une suite est bornée s’il existe un réel M positif, tel que, à partir d’un certain rang Suite majorée
N , on ait : ou minorée
∀n ∈ N, (N ≤ n) ⇒ (|u n | ≤ M ).
on vérifie bien :
∀n ∈ N, m ≤ u n ≤ M . Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 14
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.8
Exercice A.1.9
Exercice A.1.10
Théorème 3.1.1. Toute suite croissante et majorée est convergente. De mêeme, toute suite dé-
croissante et minorée est convergente.
Sommaire
Concepts
Démonstration - Puisque (u n ) est une suite majorée, l’ensemble A = {u n , n ∈ N} est majoré. D’après
la propriété de la borne supérieure définie pour tout sous-ensemble non vide borné de R au cha-
pitre précédent, A admet une borne supérieure L. La caractérisation de la borne supérieure per- Exemples
met de dire que ∀ε > 0, L − ε n’est pas un majorant de A donc Exercices
Documents
∀ε > 0, ∃N ∈ N, tel que L − ε < u N ≤ L.
15 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
soit
∀ε > 0, ∃N tel que ∀n ∈ N, (n > N ⇒ 0 ≤ L − u n < ε),
ce qui montre le résultat.
Proposition 3.1.5. Soit (u n ) une suite croissante convergeant vers une limite l , alors quel que
soit n ∈ N, on a u n ≤ l .
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 16
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.11
On peut aussi multiplier une suite (u n ) par un nombre réel λ, ce qui donne la suite (λu n ).
Théorème 3.1.2. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N , deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les
limites respectives. Alors
Exemples
Démonstration - La démonstration pour la somme est faite en exercice. Pour le produit par un Exercices
Documents
scalaire, on peut écrire :
17 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Si λ = 0, la suite (λu n ) est la suite nulle, elle converge bien vers λû = 0. Somme de
On suppose maintenant que λ ̸= 0. suites
numériques
|λu n − λû| = |λ||(u n − û)| convergentes
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 18
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices : Exemples :
Exercice A.1.12 Exemple B.1.4
Exercice A.1.13
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
19 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
∀n ∈ N, u n ≥ 0
alors û ≥ 0.
2. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes de limites respectives û et v̂ et si
∀n ∈ N, u n ≤ v n ,
alors û ≤ v̂.
3. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes ayant la mêeme limite l et si (w n )n∈N
est une suite telle que
∀n ∈ N, u n ≤ w n ≤ v n ,
alors la suite (w n ) est convergente et a pour limite l .
4. Si (v n ) est une suite convergeant vers 0 et si la suite (u n ) vérifie
∀n ∈ N, |u n | ≤ v n ,
Sommaire
alors la suite (u n ) tend vers 0. Concepts
ÎÎ 20 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Par contre les points 3 et 4 permettent de démontrer que, sous certaines conditions, des suites Comparaison
convergent. de deux suites
Pour le point 2, mêeme si l’on avait l’inégalité stricte
∀n ∈ N, u n < v n ,
Cela signifie que l’inégalité stricte devient, à la limite, une inégalité large. En effet, soient les
deux suites de terme général u n = 0 et v n = n1 , alors on a bien u n < v n , mais la limite est nulle pour
les deux suites.
Démonstration -
1. Nous allons raisonner par contraposée et supposons que û < 0. Alors, il existe ε > 0 tel que
û < û + ε < 0. Or la convergence de (u n ) implique que pour cet ε on a
On obtient donc des indices n pour lesquels u n < û + ε < 0 ce qui est la négation de ∀n ∈
N, u n ≥ 0.
2. La démonstration découle immédiatement du point précédent. En effet, on peut récrire la
proposition à démontrer sous la forme Sommaire
Concepts
∀n ∈ N, v n − u n ≥ 0 ⇒ v̂ − û ≥ 0.
ÎÎ 21 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
3. Pour démontrer que la suite (w n ) est convergente, écrivons les convergences des suites Comparaison
(u n ) et (v n ) vers l : de deux suites
∀ε > 0, ∃N1 ∈ N, ∀n ∈ N, (n > N1 ) ⇒ l − ε < u n < l + ε,
soit
∀n ∈ N, (n > N ) ⇒ l − ε < w n < l + ε,
ce qui prouve que la suite (w n ) est convergente de limite l .
4. A démontrer en exercice.
Corollaire 3.1.1. Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit (u n ) une suite bornée, alors la
suite (u n v n ) tend vers 0.
Sommaire
Concepts
Démontrez ce corollaire en exercice.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 22
Î précédent section ▲ suivant Ï
On peut remarquer que le produit d’une suite (u n ) par un nombre réel λ, est un cas particulier du
produit des suites. En effet, on peut considérer avoir formé ainsi, le produit de la suite (u n ) par la
suite constante (v n ), dont tous les termes sont égaux à λ.
Théorème 3.1.4. Si (u n )n∈N et (v n )n∈N sont deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les
limites respectives, alors
23 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
û est une constante, la suite (v n − v̂) converge vers 0, donc la suite (û(v n − v̂)) converge vers Produit de
û × 0 = 0. suites
On utilise enfin le théorème sur la somme de suites convergentes, on en déduit que la suite numériques
(u n v n − û v̂) converge vers 0, ce qui termine la démonstration. convergentes
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 24
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.14
Théorème 3.1.5. 1. La somme de deux suites qui tendent vers +∞ (resp −∞) tend vers +∞
(resp −∞).
2. La somme d’une suite qui tend vers +∞ (resp −∞) et d’une suite minorée (resp majorée)
tend vers +∞ (resp −∞).
3. Le produit de deux suites qui tendent vers +∞ tend vers +∞.
4. Le produit d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui tend vers l avec l > 0 (resp
l < 0) tend vers +∞ (resp −∞).
La démonstration des 3 premieres propositions est simple, montrons la derniere proposition. Sommaire
Concepts
(u n ) converge vers l > 0, on peut choisir ε = 2l , alors
l l
∃N1 ∈ N, ∀n ∈ N(n > N1 ⇒ |u n − l | < ⇒ < un ) Exemples
2 2 Exercices
Documents
25 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Bien sûr les deux théorèmes précédents ne permettent pas de conclure quant à la somme
d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui tend vers −∞, c’est ce que l’on appelle une indé-
termination du type +∞−∞. On ne peut pas conclure non plus dans le cas du produit d’une suite
qui tend vers l’infini et d’une suite qui converge vers 0 : c’est une indétermination du type 0 × ∞.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 26
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercices :
Exercice A.1.15
Définition 3.1.8. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels. Si (v n )n∈N est une suite
dont tous les termes sont non nuls, on peut définir le quotient de la suite (u n ) par la suite (v n )
un
comme la suite (d n ) dont le terme général est défini par d n = .
vn
27 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Montrons qu’il existe m > 0 tel que ∀n ∈ N, m ≤ |v n |. Puisque la suite (v n ) est convergente vers
|v̂|
v̂ ̸= 0, nous pouvons choisir ε =
2
|v̂| |v̂| |v̂|
µ ¶
∃N ∈ N, ∀n ∈ N, n > N ⇒ |v n − v̂| < ⇒ ||v n | − |v̂|| < ⇒ < |v n |
2 2 2
|v̂|
µ ¶
On peut alors poser m = min |v 0 |, ..., |v N −1 |, , on aura bien ∀n ∈ N, m ≤ |v n | Sommaire
2 Concepts
Théorème 3.1.8. Soit µ (u n¶) une suite qui tend vers l’infini, on suppose que Exemples
1 Exercices
∀n, u n ̸= 0, alors tend vers 0.
un Documents
ÎÎ 28 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Quotient de
µ ¶
1
Théorème 3.1.9. Soit (u n ) une suite qui tend vers 0, on suppose que ∀n, u n > 0, alors tend
un deux suites
vers +∞.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 29
Î précédent section ▲
Exercices : Exercices :
Exercice A.1.16 Exercice A.1.17
Définition 3.1.9. Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N deux suites de nombres réels. On dit que (u n ) et (v n )
sont équivalentes s’il existe une suite convergente (w n ) telle que
un = w n v n et lim w n = 1.
n→+∞
On écrit u n ∼ v n .
En pratique, si on sait que v n ̸= 0 à partir d’un certain rang, on applique plutôt le critère sui-
vant
un
un ∼ v n ⇔ lim = 1. Sommaire
n→+∞ v n
Concepts
Par exemple,
2n + 3n ∼ 3n .
Exemples
En effet,
n n µ ¶n Exercices
2 +3 2
= + 1 → 1. Documents
3 n 3 n→+∞
30 ÏÏ
Î précédent section ▲
La suite (u n ), définie par u n = P (n), est équivalente au monôme de plus haut degré :
un ∼ a p n p .
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 31
Î section précédente chapitre ▲ section suivante Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
32
section ▲ suivant Ï
Exercices : Exemples :
Exercice A.1.18 Exemple B.1.5
Démonstration - La suite (v n ) est décroissante par hypothèse. Comme la suite (u n ) est croissante,
la suite (−u n ) est décroissante, de sorte que la suite (v n − u n ) est aussi décroissante. Comme en
outre, cette dernière suite converge vers 0 par hypothèse, nous en déduisons que tous ses termes Sommaire
Concepts
v n − u n sont positifs ou nuls, soit :
∀n ∈ N, u n ≤ v n .
nous en déduisons aussitêot que : Exemples
Exercices
Documents
∀n ∈ N, u0 ≤ un ≤ v n ≤ v 0 .
33 ÏÏ
section ▲ suivant Ï
Ainsi, la suite (u n ) est majorée par v 0 , tandis que la suite (v n ) est minorée par u 0 . La suite (u n ), Suites
étant croissante et majorée, est convergente et soit l sa limite. De mêeme la suite (v n ) décroissante adjacentes
et minorée est convergente et soit L sa limite. Il reste à démontrer que l = L.
Définition 3.2.1. Deux suites (u n ) et (v n ) possédant les propriétés (1), (2) et (3) du théorème
précédent, sont dites adjacentes.
∀m ∈ N, ∀n ∈ N, um ≤ v n .
Autrement dit chaque terme de la suite (u n ) est inférieur à tous les termes de la suite (v n ). Ceci se
Sommaire
vérifie en écrivant que : Concepts
∀m ∈ N, ∀n ∈ N, (m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n ≤ v n ≤ v m ).
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 34
Î précédent section ▲ suivant Ï
Lorsque l’on ne connaêıt pas la limite éventuelle d’une suite, pour démontrer qu’elle est conver-
gente, on peut montrer qu’elle est croissante (resp. décroissante) et majorée (resp. minorée) ou
utiliser les suites de Cauchy.
Sommaire
On montrera en exercice que cela est équivalent à :
Concepts
∀ε > 0, ∃N ∈ N tel que
½
35 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Proposition 3.2.1. Toute suite convergente est une suite de Cauchy. Suites de
Cauchy
Démonstration - Cela résulte directement de l’inégalité :
|u n − u m | = |u n − l + l − u m | ≤ |u n − l | + |l − u m |.
En effet, pour tout ε > 0, il existe N tel que (n ≥ N ) ⇒ (|u n − l | ≤ 2ε ) et donc pour n, m ≥ N , on a :
ε ε
|u n − u m | ≤ + = ε.
2 2
Cette proposition admet une réciproque, que nous démontrons dans le deuxième document
référencé. Finalement, nous avons le théorème suivant :
Théorème 3.2.2. Une suite de nombres réels est convergente si et seulement si c’est une suite de
Cauchy.
Sommaire
Le résultat précédent est utile aussi bien pour montrer qu’une suite est convergente que pour Concepts
démontrer qu’une suite diverge.
ÎÎ 36 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
On a donc : Suites de
1 1 1
u 1 = 1, u 2 = 1 + , u 3 = 1 + + , . . . Cauchy
2 2 3
Montrons que cette suite n’est pas une suite de Cauchy. Pour cela on considère
1 1 1 1
u 2n − u n = + + +...+ .
2n 2n − 1 2n − 2 n +1
1
Comme chacun des n termes du membre de droite de l’égalité précédente est minoré par 2n on
peut écrire :
1 1
u 2n − u n ≥ n = .
2n 2
1
Il suffit alors de prendre ε < 2 pour voir que la condition (C.1.3) est contredite, c’est-à-dire
1
∃ε = , ∀N ∈ N, ∃m = 2N , ∃n = N tels que |u m − u n | > ε.
4
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 37
Î précédent section ▲
On dit alors que l’on a une suite récurrente d’ordre 1 (ordre 1 signifiant que seul le terme u n Exemples
intervient explicitement dans la définition de u n+1 ). Exercices
Documents
38 ÏÏ
Î précédent section ▲
Proposition 3.2.2. Si la fonction f vérifie la condition suivante, dite condition de Lipschitz : Suites
récurrentes
(L) ∃K ∈ R, ∀x ∈ R, ∀y ∈ R, | f (x) − f (y)| ≤ K |x − y|,
si de plus 0 < K < 1, et s’il existe l ∈ R tel que l = f (l ), alors la suite récurrente u n+1 = f (u n )
converge vers l .
|u n − l | = | f (u n−1 ) − f (l )| ≤ K |u n−1 − l |.
En itérant, on obtient
0 ≤ |u n − l | ≤ K n |u 0 − l |.
Vous montrerez en exercice que K n est une suite qui converge vers 0. En utilisant le troisième
point du théorème 3.1.3 sur les comparaisons de suites on en déduit que la suite (|u n −l |) converge
vers 0. D’où la suite (u n − l ) converge vers 0 et la suite (u n ) converge vers l .
Il n’est pas nécessaire de connaêitre la limite l pour montrer que la suite récurrente est conver-
gente, voir le document C.1.4. Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 39
Î section précédente chapitre ▲
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
40
section ▲ suivant Ï
associées à la suite (u n ). à partir d’une suite on peut donc constituer une nouvelle suite obtenue
en sommant tous les termes jusqu’à l’ordre n.
Définition 3.3.1. Étant donnée une suite (u n ), on appelle série de terme général u n la suite
(S n ) dont le terme général est la somme partielle
n
X
S n = u0 + u1 + u2 + · · · + un = ui .
i =0
Définition 3.3.2. On dit que la série de terme général u n est convergente (resp. divergente) si
la suite (S n ) constituée des sommes partielles est une suite convergente (resp. divergente). Si on
note :
S = lim S n
n →∞
Sommaire
Attention, bien que les expressions de S n et S se ressemblent, elles ne sont pas du tout de même Concepts
nature S n = ni=0 u i est une somme finie de (n + 1) termes, alors que S = ∞
P P
i =0 u i par définition est
une limite (la limite de la suite S n ).
Exemples
La nature d’une série (c’est-à-dire sa convergence ou divergence) est, comme celle des suites, Exercices
inchangée si l’on modifie un nombre fini de ses termes. Mais sa somme (quand elle est conver- Documents
42 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
gente) sera changée. Il est donc important, dans le calcul de la somme d’une série, de préciser le Convergence
domaine de variation de l’indice n. d’une série
1 − r n+1
∀n ∈ N, ∀r ∈ R, Sn = .
1−r
Ceci montre que la série est convergente si |r | < 1 et que dans ce cas on a
∞ 1
rn =
X
∀r ∈] − 1, +1[, S= .
n=0 1−r
Proposition 3.3.1. Une condition nécessaire de convergence d’une série est que son terme gé-
néral tende vers 0.
Démonstration - Si la suite (S n ) tend vers une limite S, il est clair qu’il en est de mêeme de la suite
Sommaire
(S n+1 ), donc la suite (S n+1 − S n ) = (u n ) tend vers 0. Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 43 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
n
P n
P Convergence
Proposition 3.3.2 (opérations sur les séries). Soient ( u n ) et ( v n ) deux séries conver-
k=0 k=0 d’une série
gentes. Alors,
n
¡P ¢ ∞
P ∞
P ∞
P
1. la série somme (u n + v n ) converge et on a (u n + v n ) = un + vn ,
k=0 k=0 k=0 k=0
n ∞ ∞
2. si λ ∈ R alors la série (λu n ) = λ
¡P ¢ P P
(λu n ) converge et on a un .
k=0 k=0 k=0
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 44
Î précédent section ▲
Exercices : Documents :
Exercice A.1.25 Document C.1.6
Comme application du critère de Cauchy, nous avons montré que la série harmonique
1 1 1 Xn
Sn = 1 + + +···+ = k
2 3 n k=1
diverge, tandis que
1 1 1 n
k 2,
X
Tn = 1 + + +···+ 2 =
4 9 n k=1
est convergente (Exemple B.1.9). On montre, mais cette démonstration sort du cadre de ce cours,
que sa somme est égale à T = π2 /6. Ce sont des séries de Riemann.
45 ÏÏ
Î précédent section ▲
Nous démontrerons ces résultats à l’aide des intégrales de Riemann au chapitre 7. Les règles de
Riemann
n
P n
P
Proposition 3.3.3. Soient ( u n ) et ( v n ) deux séries à termes généraux réels positifs telles
k=0 k=0
que u n ∼ v n .
Pn n
P
1. Si ( u n ) converge alors ( v n ) converge également.
k=0 k=0
n
P n
P
2. Si ( u n ) diverge alors ( v n ) diverge également.
k=0 k=0
Théorème 3.3.1 (Règle de Riemann). Soit (u n ) une suite de nombres réels positifs. On suppose
qu’il existe α ∈ R et A > 0 tel que
A
un ∼ α .
n
n
u n converge si et seulement si α > 1.
¡P ¢
Alors
k=0
Sommaire
n + cos n Concepts
Par exemple, considérons la série de terme général u n = . On a
2n 3 + 1
n
n 1 + cos
n 1 Exemples
un = × ⇒ un ∼ . Exercices
2n 3 1 + 2n1 3 2n 2
Documents
ÎÎ 46 ÏÏ
Î précédent section ▲
n
P
On en déduit que la série ( u n ) converge. Les règles de
k=0
Riemann
Dans le document référencé, on définit les séries absolument convergente dont un cas parti-
culier sont les séries de terme général absolument majorable par nAα , avec A > 0 fixé.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 47
Î précédent suivant Ï
Annexe A
Exercices
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
48
chapitre ▲ section suivante Ï
49 ÏÏ
chapitre ▲ section suivante Ï
A.1.23 Ch3-Exercice23 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
A.1.24 Ch3-Exercice24 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
A.1.25 Ch3-Exercice25 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 50
section ▲ suivant Ï
Soient α et u 0 deux réels donnés. Soit alors (u n ) une suite géométrique définie par u n = αu n−1 .
Donner le terme général de la suite en fonction de n, α et u 0 .
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
51
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soit une suite u n et soit la suite v n = u n − l , où l est un réel donné. Montrer, en utilisant la
définition de la convergence que
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
52
Î précédent section ▲ suivant Ï
Quelle est la limite d’une suite constante ? (On fera la démonstration en utilisant la définition).
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
53
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
54
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
55
Î précédent section ▲ suivant Ï
∀ n ∈ N, ϕ(n) ≥ n.
En déduire que
(u n ) converge vers ℓ ∈ R ⇒ (u ϕ(n) ) converge vers ℓ.
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
56
Î précédent section ▲ suivant Ï
En utilisant le lien entre les suites convergentes et les suites bornées, montrer qu’une suite qui
tend vers l’infini est divergente.
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
57
Î précédent section ▲ suivant Ï
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
58
Î précédent section ▲ suivant Ï
1. Soient (u n ) et (v n ) deux suites croissantes. Montrer que la suite (u n + v n ) est aussi crois-
sante.
2. Soit (u n ) une suite croissante. Montrer que la suite (−u n ) est décroissante.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
59
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soit (u n ) une suite croissante. Montrer que si (u n ) converge vers une limite l , alors quel que
soit n ∈ N, on a u n ≤ l .
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
60
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soient (u n )n∈N et (v n )n∈N , deux suites convergentes dont on notera û et v̂ les limites respec-
tives. En utilisant la définition de la convergence, montrer que la suite (u n + v n ) converge vers
û + v̂ (on pensera à utiliser l’inégalité triangulaire : |u n + v n − û − v̂| ≤ |u n − û| + |v n − v̂|).
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
61
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit la suite (u n ) telle que ∀n ∈ N, |u n | ≤ v n . Montrer
que la suite (u n ) tend vers 0.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
62
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soit (v n ) une suite convergeant vers 0 et soit (u n ) une suite bornée, montrer que la suite (u n v n )
tend vers 0.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
63
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
64
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
65
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
66
Î précédent section ▲ suivant Ï
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
67
Î précédent section ▲ suivant Ï
Soit (a n )n≥1 une suite d’entiers compris entre 0 et 9. On associe à (a n )n≥1 , les suites de nombres
rationnels suivantes :
n a n a 1
k k
αn = β
X X
k
, n = k
+ n
k=1 10 k=1 10 10
Montrer que ces deux suites (αn ) et (βn ) sont adjacentes.
[Elles définissent un réel x, leur limite commune, dont αn et βn sont les approximations dé-
cimales à 10−n près, respectivement par défaut et par excès.]
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
68
Î précédent section ▲ suivant Ï
Montrer que
est équivalent à
(Une des deux implications est claire, pour l’autre il faut voir que si deux entiers sont quelconques,
l’un est nécessairement supérieur ou égal à l’autre).
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
69
Î précédent section ▲ suivant Ï
Montrer, en utilisant les suites de Cauchy, que la suite (u n ), définie par u n = (−1)n est diver-
gente.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
70
Î précédent section ▲ suivant Ï
où 0 ≤ K < 1 est une suite convergente. Puis montrer que sa limite est nulle.
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Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
71
Î précédent section ▲ suivant Ï
étudier, selon le nombre réel α, la suite récurrente linéaire d’ordre 1 définie par
½
u 0 donné,
u n+1 = αu n , n ≥ 0.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
72
Î précédent section ▲ suivant Ï
où 0 < K < 1 est donné. Montrer que si l’équation u = f (u) a une solution, celle-ci est unique.
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
73
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
74
Î précédent section ▲
Retour au cours
Solution
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
75
Î section précédente chapitre ▲
A.2 Exercices de TD
A.2.1 TD3-Exercice1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
A.2.2 TD3-Exercice2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
A.2.3 TD3-Exercice3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
A.2.4 TD3-Exercice4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
A.2.5 TD3-Exercice5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
A.2.6 TD3-Exercice6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
A.2.7 TD3-Exercice7 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
A.2.8 TD3-Exercice8 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
A.2.9 TD3-Exercice9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
A.2.10 TD3-Exercice10 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
A.2.11 TD3-Exercice11 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
A.2.12 TD3-Exercice12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
A.2.13 TD3-Exercice13 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93
A.2.14 TD3-Exercice14 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
A.2.15 TD3-Exercice15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 Sommaire
A.2.16 TD3-Exercice16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 Concepts
A.2.17 TD3-Exercice17 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
A.2.18 TD3-Exercice18 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Exemples
A.2.19 TD3-Exercice19 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Exercices
Documents
76
section ▲ suivant Ï
Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
77
Î précédent section ▲ suivant Ï
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
78
Î précédent section ▲ suivant Ï
Dans chacuns des cas suivants , la suite (u n ) est-elle convergente ? Si oui quelle est sa limite ?
On ne demande pas d’utiliser la définition, mais d’utiliser précisément les résultats démontrés
dans le cours.
1. p
n2 − 1 2n 2 − 1 − 1
i ) un = , n ∈ N∗ , i i ) un = , n ∈ N∗ ,
n n
2. p
n 2 +1 n
e
, n ∈ N, (k + 1), n ∈ N,
X
i i i ) un = i v) u n =
en k=0
3.
1 1
v) u n = n sin , n ∈ N∗ , vi ) u n = sin n, n ∈ N∗ ,
n n
4.
1 (−1)n 1
vi i ) u n = n 2 sin , n ∈ N∗ vi i i ) u n = n sin , n ∈ N∗ ,
n n
5. ¡ 1 ¢n ¡ ¢n Sommaire
2 + 15 n 2k Concepts
n ∈ N. , n∈N
X
i x) u n = ¡ 1 ¢n+1 ¡ 1 ¢n−1 , x) u n = k+2
2 + 6 k=0 3
p
Réponses : i ) tend vers +∞, i i ) converge vers 2, i i i ) converge vers 1, Exemples
i v) tend vers +∞, v) converge vers 1, vi ) converge vers 0, Exercices
Documents
vi i ) tend vers +∞, vi i i ) converge vers 0, i x) converge vers 2, x) converge vers 13 .
79 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercice A.2.3
TD3-Exercice3
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 4 Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 5 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 80
Î précédent section ▲ suivant Ï
Etudier la convergence des suites suivantes et donner leur limite quand elle existe.
cos(nπ) p p
i) un = , n ∈ N∗ , ii) un = n + 1 − n, n ∈ N,
n
an + bn
iii) u n = ln(n + 1) − ln(n), n ∈ N∗ , i v) un = , n ∈ N∗ , 0 ≤ a < b,
an − bn
n n (−1)k
k, n ∈ N, , n ∈ N,
X X
v) un = vi ) un =
k=0 k=0 5k
n
n! 2
vi i ) u n = , n ∈ N, vi i i ) u n = , n ∈ N,
nn n!
2n
i x) un = , n ∈ N.
nn
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
81
Î précédent section ▲ suivant Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
82
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
83
Î précédent section ▲ suivant Ï
Lorsque l’on veut étudier une suite récurrente définie par u n+1 = f (u n ), on étudie les varia-
tions de f , le signe de f (x) − x, on détermine, s’il(s) existe(nt), le(s) point(s) fixe(s) de f .
2x 3 + 2x − 1
1. On définit f (x) = , u 0 étant donné, on définit la suite u n+1 = f (u n ) Etudier la
3
convergence de la suite (u n ). Réponse : la suite diverge sauf si u 0 = 1.
r
x +1
2. On définit f (x) = , 0 ≤ u 0 ≤ 1, (u n+1 = f (u n ), n ∈ N).
2
(a) Montrer que u n est défini pour tout n ∈ N.
(b) Etudier graphiquement la suite (u n ).
(c) Démontrer les résultats précédents.
Réponse : (u n ) converge vers 1.
3. On définit f (x) = 12 (x 2 + 1), u 0 ∈ R, (u n+1 = f (u n ), n ∈ N).
(a) Etudier graphiquement la suite (u n ).
(b) Démontrer les résultats précédents dans le cas u 0 ≥ 0.
(c) Etudier le cas u 0 < 0. Sommaire
Concepts
Réponse : la suite converge pour u 0 ∈ [−1, +1], elle diverge sinon.
Exemples
Exercices
Documents
84
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
85 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercice A.2.8
TD3-Exercice8
Question 1a Aide 1
Question 1b Aide 1
Question 1c Aide 1
Question 1d Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Question 2 Aide 1
Question 3 Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 86
Î précédent section ▲ suivant Ï
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Sommaire
Question 3 Aide 1 Concepts
Question 4 Aide 1
Exemples
Exercices
Documents
87
Î précédent section ▲ suivant Ï
au n + b
u n+1 = .
cu n + d
1. Si la suite (u n ) est définie pour tout n et converge vers l , montrer que l vérifie une équation
du second degré (E ) que l’on précisera.
un − 9
2. Soit u 0 ∈ R, u n+1 = . On suppose que u n est défini pour tout n, est-ce que la suite
un + 1
(u n ) est convergente ?
3. Soit la suite de terme général u n défini par
2u n + 3
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
un + 4
88 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
(e) On suppose que u 0 vérifie la condition précédente. Montrer alors que la suite (u n ) Exercice A.2.10
converge vers une limite l que l’on explicitera. TD3-Exercice10
4. Mêemes questions avec
un
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
3 − 2u n
7u n + 3
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
un + 5
4 + 4u n
u 0 “judicieusement choisi”, u n+1 = , n ∈ N.
8 − un
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 89 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exercice A.2.10
TD3-Exercice10
Question 1 Aide 1 Aide 2
Question 2 Aide 1 Aide 2
Question 3a Aide 1
Question 3b Aide 1 Aide 2
Question 3c Aide 1 Aide 2
Question 3d Aide 1 Aide 2 Aide 3
Question 3e Aide 1 Aide 2
Question 4 Aide 1
Question 5 Aide 1
Question 6 Aide 1
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 90
Î précédent section ▲ suivant Ï
p p 1
u 0 ∈] − a, a[, u n+1 = u n + (a − u n2 ), n ∈ N.
2
Question 1 Aide 1
Question 2 Aide 1
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
91
Î précédent section ▲ suivant Ï
Montrer que ces 2 suites sont adjacentes. On peut montrer, par l’absurde, que leur limite
commune ne peut pas êetre un nombre rationnel (facultatif ).
2. Montrer que les suites de termes généraux u n et v n définis par
un + v n 2u n v n
u 0 > 0, v 0 > 0, u n+1 = , v n+1 = , n∈N
2 un + v n
sont adjacentes. Trouver leur limite en étudiant w n = u n v n .
3. Montrer que les suites de termes généraux u n et v n définis par
un + v n p
u 0 > 0, v 0 > 0, u n+1 = , v n+1 = u n v n , n ∈ N
2
sont adjacentes. [Leur limite, que l’on ne demande pas de calculer, est une fonction de u 0
Sommaire
et v 0 appelée “moyenne géométrico-arithmétique”].
Concepts
Exemples
Question 1 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Exercices
Question 2 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4 Aide 5
Documents
Question 3 Aide 1 Aide 2 Aide 3 Aide 4
92
Î précédent section ▲ suivant Ï
au n + bv n bu n + av n
u n+1 = , v n+1 =
a +b a +b
sont adjacentes.
Déterminer leur limite.
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
93
Î précédent section ▲ suivant Ï
ii. Montrer que si deux suites quelconques de terme général v n et v n′ vérifient la rela-
tion (A.2.1), alors la suite w n = v n + v n′ vérifie également cette relation.
(b) Utiliser la question précédente pour trouver une suite (u n ) qui vérifie les conditions :
(c) i. Montrer que la suite (u n ) ainsi définie est la seule qui vérifie les conditions (A.2.2).
ii. La suite (u n ) est-elle convergente ? (Réponse : non).
2. Mêmes questions pour la suite définie par
u n−1 + 2u n−2
u 0 , u 1 deux réels donnés , u n = , n ∈ N, n ≥ 2.
3 Sommaire
Concepts
2 3
Réponse : la suite converge vers u 0 + u 1
5 5
3. (a) i. Chercher toutes les suites géométriques qui vérifient la relation Exemples
Exercices
u n = −2u n−1 − u n−2 , n ∈ N, n ≥ 2. (A.2.3) Documents
94 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
ii. Montrer que si la suite géométrique de terme général v n vérifie la relation (A.2.3), Exercice A.2.14
alors la suite v n′ = nv n vérifie également cette relation. TD3-Exercice14
(b) Utiliser la question précédente pour trouver la suite u n qui vérifie les conditions :
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 95
Î précédent section ▲ suivant Ï
1
∀n ∈ N∗ |u n − a| ≤
n
Montrer que la suite (u n ) converge vers a.
2. Soit A un sous ensemble de R, on suppose que A admet une borne supérieure a. Montrer
qu’il existe une suite d’éléments de A qui converge vers a.
3. Soit A un sous ensemble de R, soit a un majorant de A. On suppose qu’il existe une suite
(u n ) d’éléments de A qui vérifie lim u n = a. Montrer que a est borne supérieure de A.
n→+∞
4. Enoncer des résultats similaires dans le cas de la borne inférieure.
Utiliser ces résultats pour déterminer la borne inférieure de
1
A = {(−1)n + , n ∈ N∗ }.
n
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
96
Î précédent section ▲ suivant Ï
S n+ = v 0 + v 1 + · · · + v n et S n− = w 0 + w 1 + · · · + w n .
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
97
Î précédent section ▲ suivant Ï
(2n + 1)4 1 1 1
(i ) u n = , (i i ) u n = , (i i i ) u n = p − p ,
(3n 2 + 7)3 n cos2 n n n +1
µ ¶
1 1 1
(i v) u n = (v) u n = sin
1+ n1 n n
n
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
98
Î précédent section ▲ suivant Ï
X ln n X 1 X n
(i ) p ,
2 n
(i i ) , (i i i ) n
.
n≥1 n n≥0 n! n≥1 2
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
99
Î précédent section ▲
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
100
Î précédent suivant Ï
Annexe B
Exemples
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
101
chapitre ▲
Exemples
Exercices
Documents
102
section ▲ suivant Ï
u 100 = 1.4541056,
u 1000 = 1.4617931, Sommaire
u 10000 = 1.4625658, Concepts
u 100000 = 1.462642.
Exemples
Exercices
Retour au cours Documents
103
Î précédent section ▲ suivant Ï
v 1 = 1.8591409
v 2 = 1.5715832
v 3 = 1.5120945
v 4 = 1.4906789
v 5 = 1.4806546
...
v 10 = 1.4671747
v 100 = 1.4626970
v 1000 = 1.4626522
v 10000 = 1.4626518 Sommaire
Concepts
v 100000 = 1.4626517.
Exemples
Exercices
Retour au cours Documents
104
Î précédent section ▲ suivant Ï
105 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 106
Î précédent section ▲ suivant Ï
∀n ∈ N∗ , u n = n 1/n .
Tout d’abord, rappelons que la fonction puissance a x , où a est un réel positif, est définie par
a x = e x ln a . Il vient donc ici :
ln n
un = e n .
Comme le quotient (ln n)/n est positif, dès que n ≥ 1, on arrive à u n ≥ 1. Nous reviendrons sur la
définition et les propriétés de la fonction puissance au chapitre suivant.
Les résultats sur la comparaison des suites, nous permettent maintenant d’affirmer que la
limite û de la suite (u n ), vérifie, si elle existe, û ≥ 1.
Montrons que û = 1. Posons v n = u n − 1, nous avons alors :
0 ≤ v n = n 1/n − 1.
Par ailleurs
n = (u n )n = (1 + v n )n Sommaire
Concepts
n(n − 1)
= 1 +C n1 v n +C n2 (v n )2 + · · · +C nn−1 (v n )n−1 + (v n )n > C n2 (v n )2 = (v n )2 ,
2
d’où Exemples
2 Exercices
(v n )2 ≤ Documents
n −1
107 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 108
Î précédent section ▲ suivant Ï
u 0 = 0, v 0 = a + 1. (Pourquoi choisit-on a + 1 ?)
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
109 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 110
Î précédent section ▲ suivant Ï
1 1 1
u n+p − u n = + +...+
(n + p)2 (n + p − 1)2 (n + 1)2
et grêace à l’inégalité :
1 1 1 1
2
≤ = − ,
n n(n − 1) n − 1 n
nous pouvons en déduire : Sommaire
µ ¶ µ ¶ Concepts
1 1 1 1
u n+p − u n ≤ − + − +···
n n +1 n +1 n +2
µ ¶ (B.1.2) Exemples
1 1 1 1
+ − = − , Exercices
n +p −1 n +p n n+p Documents
111 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 112
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exemples
Exercices
Retour au cours Documents
113 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Exemple B.1.7
Divergence de la
série
harmonique
Sommaire
Concepts
F IGURE B.1.1 – Minoration de la somme de la série harmonique
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 114
Î précédent section ▲ suivant Ï
115 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
termes de la suite sont rationnels. Elle est de Cauchy car elle converge dans R, mais n’est pas Exemple B.1.8
convergente dans Q car si cette
p convergence a lieu, comme Q ⊂ R, c’est aussi une convergence Exemple de
dans R, donc la limite serait 2, qui n’est pas rationnel. suite récurrente
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Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 116
Î précédent section ▲
117 ÏÏ
Î précédent section ▲
Exemple B.1.9
Convergence de
la série de
Riemann
Sommaire
Concepts
F IGURE B.1.2 – Majoration de la somme de la série de Riemann
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 118
Î précédent
Annexe C
Documents
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
119
chapitre ▲
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
120
section ▲ suivant Ï
Pour démontrer qu’une suite de Cauchy est convergente, la difficulté essentielle provient du
fait qu’il faut établir que la suite admet une limite sans pour autant connaêıtre cette limite !
En fait le résultat énoncé ci-dessus est intrinsèquement lié à la structure de R. En effet,
1. Il est faux dans Q (voir l’exemple sur les suites récurrentes B.1.8),
2. On le démontre dans R à partir de l’axiome de la borne supérieure (voir chapitre précé-
dent), qui est une propriété fondamentale de R. Cette démonstration est l’objet du docu-
ment C.1.2.
3. Inversement d’ailleurs, on peut construire R en utilisant les suites de Cauchy de Q. On dé-
montre alors l’axiome (qui n’en est plus un, quand on a choisi de faire cette construction)
de la borne supérieure.
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Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
121
Î précédent section ▲ suivant Ï
Nous avons le
Démonstration - Cette propriété résulte directement comme nous allons le voir de l’axiome de la
borne supérieure. Soit donc (u n ) une suite de Cauchy.
Montrons tout d’abord que (u n ) est bornée, en effet par définition :
∀n ∈ N, L n = sup u i ,
i ≥n
Exemples
L n existe bien puisque l’ensemble A n = {u i , i ≥ n} est majoré (par M ). D’autre part les ensembles Exercices
Documents
A n sont minorés par −M , donc ∀n, L n ≥ −M .
122 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
La suite L n est décroissante, on vient de voir qu’elle était minorée, cette suite converge donc. Document
On appelle L sa limite. Montrons que L est la limite de la suite (u n ). C.1.2
On choisit ε > 0 quelconque, alors : Convergence
des suites de
∃N2 ∈ N, ∀n ∈ N, (n ≥ N2 ) ⇒ (L n − L ≤ ε). (C.1.1) Cauchy
D’autre part puisque la suite est de Cauchy :
∃N1 ∈ N, ∀m ∈ N, ∀n ∈ N,
(C.1.2)
{(m ≥ N1 ) et (n ≥ N1 )} ⇒ (|u m − u n | ≤ ε).
On pose N = max(N1 , N2 ).
L N est la borne supérieure de A N = {u i , i ≥ N }, donc il existe u p tel que p ≥ N et L N − ε < u p ≤
L N , sinon L N −ε serait majorant de A N , donc L N ne serait pas borne supérieure de A N . On a donc
0 ≤ L N − u p < ε, donc
|L N − u p | < ε (C.1.3)
On choisit maintenant n ≥ N , on a alors :
|u n − L| ≤ |u n − u p | + |u p − L N | + |L N − L| ≤ 3ε
en effet : Sommaire
Concepts
— n ≥ N , p ≥ N donc n ≥ N1 , p ≥ N1 donc d’après C.1.2
|u n − u p | ≤ ε.
Exemples
— d’après C.1.3 Exercices
Documents
|u p − L N | ≤ ε.
ÎÎ 123 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
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Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 124
Î précédent section ▲ suivant Ï
Démonstration - Cette propriété résulte directement comme nous allons le voir de l’axiome de la
borne supérieure. Soit donc (u n ) une suite de Cauchy. Elle vérifie, par définition :
Ceci montre, que, à partir d’un certain rang N , la suite est bornée. Plus précisément :
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ u N − ε ≤ u n ≤ u N + ε.
L’axiome de la borne supérieure nous permet alors d’affirmer que cette suite possède une borne
inférieure l N et une borne supérieure L N , soit : Sommaire
Concepts
l N = inf u n et L N = sup u n
n≥N n≥N
125 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 126
Î précédent section ▲ suivant Ï
|u n+1 − u n | ≤ K |u n − u n−1 |
et par récurrence
|u n+1 − u n | ≤ K n |u 1 − u 0 |.
Par suite, pour tout p > 1,
127 ÏÏ
Î précédent section ▲ suivant Ï
ce dernier terme tend vers 0 quand n tend vers l’infini, la suite est donc de Cauchy et en consé- Document
quence elle est convergente. C.1.4
Nous allons montrer maintenant que cette limite est nécessairement solution de l’équation Convergence
x = f (x), autrement dit que l est un point fixe de f . d’une suite
Le principe de la démonstration est celui que nous avons utilisé pour montrer que la suite récurrente
(K n ) converge vers 0, lorsque |K | est strictement inférieur à 1.
— La suite (u n+1 ) converge vers la mêeme limite l que la suite (u n ),
— Il résulte de la condition de Lipschitz que | f (u n ) − f (l )| ≤ K |u n − l |, ce qui montre que la
suite (u n+1 = f (u n )) converge vers f (l ) quand la suite (u n ) converge vers l ,
— L’unicité de la limite entraêıne alors que l = f (l ).
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 128
Î précédent section ▲ suivant Ï
Sn = 1 + r + r 2 + r 3 + · · · + r n .
(1 − r ) S n = 1 + r + r 2 + r 3 + · · · + r n − r − r 2 − r 3 − · · · − r n − r n+1 = 1 − r n+1
1 − r n+1
Sn = .
1−r
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Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
129
Î précédent section ▲
Définition C.1.1. La série de terme générale u n est dite absolument convergente si la série de
terme générale |u n | converge.
La proposition suivante fournit un outil efficace pour la vérification de la convergence des séries.
Proposition C.1.2.
— Si une série est absolument convergente, elle converge.
— Si, à partir d’un certain rang (i.e., si pour tout n ≥ N , où N est un certain entier), on a
|u n | ≤ v n
On compare donc la valeur absolue du terme général u n avec le terme général d’une série positive
convergente.
Ainsi, nous savons que la série de terme général v n définie par Sommaire
Concepts
1
vn = ,
nα
Exemples
où α est un réel strictement supérieur à 1, est convergente. En conséquence, si l’on peut montrer Exercices
que la série, de terme général u n , à laquelle on s’intéresse vérifie |u n | ≤ v n , on peut conclure Documents
130 ÏÏ
Î précédent section ▲
aussitôt que cette série u n est absolument convergente. C’est ainsi notamment que l’on montre Document
n
que la série de terme général u n = sin
n2
converge absolument. C.1.6
Ce dernier exemple founit un « prototype » de série de Fourier. Une série de Fourier est une Série
série de terme général dépendant d’une variable x sous la forme absolument
convergente
u n (x) = a n cos(nx) + b n sin(nx),
où (a n ) et (b n ) sont deux suites données. Ces séries constituent un outil mathématique fonda-
mental dans l’étude des phénomènes physiques périodiques, notamment en théorie du signal.
Elles seront étudiées ultérieurement.
En ce qui concerne la série 1/(n α ), nous avons vu que la série 1/n diverge et que la série 1/n 2
converge. Il est alors possible d’en déduire que pour α < 1, la série 1/(n α ) diverge, alors qu’elle
converge pour α > 2 (faire cette démonstration en exercice). Le cas plus délicat est celui où α est
compris entre 1 et 2.
Retour au cours
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 131
Index des concepts
132 ÏÏ
Suite numérique - Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Suites adjacentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Suites récurrentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Suites équivalentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Série - définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Sommaire
Concepts
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 133
Solution de l’exercice A.1.1
u n = αn u 0
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.2
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.3
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.4
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.5
Rappelons nous que P ⇒ Q s’écrit (non P ) ou Q, expression dont la négation est P et (non Q).
Nous arrivons ainsi à :
∀l , ∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃n ∈ N, (n ≥ N ) et (|u n − l | ≥ ε).
Pour montrer que la suite u n = (−1)n (qui ne prend que les valeurs +1 et −1) diverge nous allons faire une démonstration
cas par cas sur l .
— ∀l ≥ 0, ∃ 0 < ε ≤ l + 1, ∀N , ∃n = 2N + 1 et |u n − l | = | − 1 − l | = 1 + l ≥ ε
— ∀l < 0, ∃ 0 < ε ≤ −l + 1, ∀N , ∃n = 2N et |u n − l | = |1 − l | = 1 − l ≥ ε
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.6
n>N ⇒ |u n − ℓ| < ε.
A partir du même indice N , les termes de la suite u ϕ(n)) s’accumulent autour de ℓ avec un écart au plus égal à ε.
¡ ¢
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.7
Puisque P ⇒ Q est équivalent à (non Q) ⇒ (non P ), et sachant que toute suite convergente est bornée, nous arrivons à :
toute suite non bornée est divergente.
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.8
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.9
∀m ∈ N, ∀n ∈ N,
n o
{(m ≤ n) ⇒ (u m ≤ u n )} et {(m ≤ n) ⇒ (v m ≤ v n )}
⇒ {(m ≤ n) ⇒ (u m + v m ≤ u n + v n )}
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.10
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (l < u N ≤ u n ),
de sorte que :
∀n ∈ N, (n ≥ N ) ⇒ (0 < u N − l ≤ u n − l ).
La proposition (u n ) converge vers l se traduit par :
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.11
On écrit que les deux suites (u n ) et (v n ) convergent, soit pour tout ε > 0 donné,
ε
∃N1 , (n > N1 ) ⇒ (|u n − û| < )
2
ε
∃N2 , (n > N2 ) ⇒ (|v n − v̂| < )
2
et par conséquent
∃N = max(N1 , N2 ), (n > N ) ⇒ (|u n + v n − û − v̂| ≤ |u n − û| + |u n − v̂| < ε)
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.12
On a donc −v n ≤ u n ≤ v n ,−v n et v n ont pour limite 0, on applique le théorème 3.1.3 qui permet de conclure que u n tend
vers 0.
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.13
On a |u n v n | = |u n ||v n | ≤ M |u n |.
Or
lim M |u n | = 0.
n→∞
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.14
1. (a)
u n = n, v n = −n 2 , u n + v n = n(1 − n).
(b)
u n = n 2 , v n = −n, u n + v n = n(n − 1).
(c)
u n = n, v n = −n, u n + v n = 0.
2. (a)
1
un = n 4 , v n = , un v n = n 2 .
n2
(b)
1 1
un = n 2 , v n = 4
, un v n = 2 .
n n
(c)
1
un = n 2 , v n = , u n v n = 1.
n2
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.15
1. Puisque l > 0, il existe 0 < ε < l . On choisit un tel ε. Puisque la suite converge, on a
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.16
2(n + 1) − 3n 2−n 1
un = = 2 ∼− .
n(n + 1) n +n n
(n + 1)2 − n 2 2n + 1 2
un = 2 2
= 2 2
∼ 3.
n (n + 1) n (n + 1) n
(iii) Ici, il faut factoriser par les termes dominants au numérateur et dénominateur :
q
p 1 + n2 p
n n 1
un = 2 × 1
∼ 2 = 3.
n 1+ n n n2
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.17
n n+1
1. Prendre f (x) = x − 1, u n = n+1 et v n = n
1 1 1 f (u n )
u n ∼ v n alors que f (u n ) = − ∼ − et f (v n ) = donc → −1.
n +1 n n f (v n ) n→+∞
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.18
a n+1 a n+1 −9 1
On peut vérifier aisément que αn+1 − αn = 10n+1
≥ 0, que βn+1 − βn = 10n+1
≤ 0 et que βn − αn = 10n > 0 tend vers 0. Les
deux suites sont donc adjacentes.
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.19
1. L’implication de la deuxième proposition par la première est claire, puisque, quel que soit l’entier naturel p, n + p
est supérieur ou égal à n.
2. L’implication réciproque provient du fait que si on prend m et n quelconques, nécessairement l’un des deux est
supérieur ou égal à l’autre, par exemple m ≥ n ≥ N et on peut alors poser m = n + p (p ≥ 0).
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.20
Puisqu’il y a équivalence entre suite de Cauchy et suite convergente, il suffit de démontrer que la suite (u n ) n’est pas une
suite de Cauchy, c’est à dire
∃ε > 0, ∀N ∈ N, ∃m ≥ N (et )∃n ≥ N (et )|u m − u n | > ε.
En effet si l’on prend ε = 1, m = 2N , n = 2N + 1, on obtient |u m − u n | = 2 > 1, ce qui achève la démonstration.
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.21
l = K l ⇔ l (K − 1) = 0
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.22
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.23
Supposons qu’il existe deux solutions distinctes l 1 et l 2 de l’équation u = f (u), soit l 1 = f (l 1 ) et l 2 = f (l 2 ). Alors, on a
|l 1 − l 2 | = | f (l 1 ) − f (l 2 )| ≤ K |l 1 − l 2 | < |l 1 − l 2 |
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.24
1. S 0 = u 0 = 0, S n = u 0 + . . . + u n−1 + u n = S n−1 + u n .
2. On procède par l’absurde. Supposons que (S n ) converge vers une limite ℓ ∈ R. Alors la suite (S 2n ) converge vers
ℓ également. D’après les opérations sur les limites, on en déduit le résultat suivant : S 2n − S n → ℓ − ℓ = 0.
n→∞
Maintenant, calculons S 2n − S n :
2n
X n
X 2n
X 1 1 1 1
S 2n − S n = uk − uk = uk = + +···+ + .
k=0 k=0 k=n+1 n +1 n +2 2n − 1 2n
1
n + 1 ≤ k ≤ 2n ⇒ u n+1 ≥ u k ≥ u 2n ⇒ u k ≥ u 2n = .
2n
Donc
1 1 1 1
S 2n − S n ≥ +···+ =n× = .
|2n {z 2n} 2n 2
n fois
D’après le théorème de comparaison des limites, on en déduit que lim S 2n −S n = 0 ≥ 12 . Ce qui est absurde. Donc
n→∞
(S n ) est une suite divergente.
1
3. lim u n = lim = 0. Le fait que la suite (u n ) tende vers 0 est un condition nécessaire mais non suffisante pour
n→∞ n→∞ n
que la série (u n ) converge, comme le montre cet exemple.
Retour à l’exercice ▲
Solution de l’exercice A.1.25
P 1 P
(i) n tend vers +∞ donc u n tend vers −∞
n≥1 n≥1
P 1 P
(ii) n3
converge donc u n aussi.
n≥1 n≥1
P 1 P
(iii) 3 converge donc u n aussi.
n≥1 n2 n≥1
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Exercice A.2.1
¯ ¯
1 ¯¯
On cherche une condition sur n impliquant que ¯u n − ¯ ≤ ϵ.
¯
¯
2
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1, Exercice A.2.2
NON, (u n + v n ) diverge.
Supposons que (u n + v n ) converge, on peut écrire v n = −u n + (u n + v n ), donc en utilisant les résultats sur la somme
de suites convergentes on en déduit que la suite(v n ) converge, ce qui est impossible.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 2, Exercice A.2.2
Il n’y a aucune règle, on peut prendre u n = (−1)n . Alors si on définit u n +u n = 2(−1)n , cette somme de 2 suites divergentes
est une suite divergente.
Par contre si on définit u n + (−u n ) = 0, cette somme de suites divergentes est une suite convergente.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 1, Exercice A.2.3
La somme d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui est minorée est une suite qui tend vers +∞.
De plus une suite qui converge est minorée.
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 1, Exercice A.2.3
p
Pour ii), on peut écrire (puisque n est positif), n = n2.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 2, Exercice A.2.3
p
2
Pour iii), on peut écrire u n = e n +1−n . p
Comment lever l’indétermination sur n 2 + 1 − n ?
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 2, Exercice A.2.3
p
On peut multiplier et diviser par n 2 + 1 + n.
On obtient ainsi l’inverse d’une suite qui tend vers l’infini.
Terminer en utilisant l’exponentielle.
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 2, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 4, Question 2, Exercice A.2.3
n(n + 1)
Ecrire cette somme en changeant l’ordre des termes, faire la somme terme à terme, on obtient u n = .
2
Le calcul de limite devient facile.
Il n’était pas nécessaire de calculer la somme, comment aurait-on pu faire ?
Retour à l’exercice ▲
Aide 5, Question 2, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 3, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 3, Exercice A.2.3
1
Pour vi), n tend vers 0, il semble que si nn ne possède pas de limite, mais.....
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 3, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 4, Exercice A.2.3
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 4, Exercice A.2.3
Le produit d’une suite qui tend vers +∞ et d’une suite qui admet une limite strictement positive est une suite qui tend
vers +∞.
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 4, Exercice A.2.3
(−1)n (−1)n
Pour viii), il n’y a pas vraiment de problème, la valeur absolue de n tend vers 0, donc n tend vers 0.
sin n1 tend vers 0.
Donc u n tend vers 0.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 5, Exercice A.2.3
µ ¶n µ ¶n−1
1 1
Pour ix) on peut mettre en facteur au numérateur, on peut mettre en facteur au dénominateur.
2 2
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 5, Exercice A.2.3
On obtient ¡ 2 ¢n
1 1+ 5
un = .
2 1 + 1 n−1
¡ ¢
4 3
D’où la limite.
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 5, Exercice A.2.3
1X n µ 2 ¶k
un = .
9 k=0 3
Que vaut donc u n ?
Retour à l’exercice ▲
Aide 4, Question 5, Exercice A.2.3
¡ 2 ¢n+1
1 1− 3
un = × ¡ ¢ .
9 1 − 23
En déduire la limite de u n .
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1, Exercice A.2.6
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 1, Exercice A.2.6
— Pour a = 12
— Si u 0 < 2, la suite est croissante et elle converge vers 2.
— u 0 = 2, la suite est constante et égale à 2.
— Si u 0 > 2, la suite est décroissante et elle converge vers 2.
— Pour a = − 21
— Si u 0 = 23 , la suite est constante égale à 32 .
— Si u 0 ̸= 23 , la suite converge vers 23 , mais elle n’est ni croissante ni décroissante.
— Pour a = 2
— Si u 0 < −1, la suite est décroissante et elle diverge.
— u 0 = −1, la suite est constante et égale à −1.
— Si u 0 > −1, la suite est croissante et elle diverge.
— Pour a = −2
— Si u 0 = 31 , la suite est constante égale à 31 .
— Si u 0 ̸= 13 , la suite diverge, mais elle n’est ni croissante ni décroissante.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 2a, Exercice A.2.6
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 2a, Exercice A.2.6
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 2b, Exercice A.2.6
b
l = al + b ⇔ l = .
1−a
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 2c, Exercice A.2.6
On a
u n+1 = au n + b, l = al + b.
En déduire une relation entre v n+1 et v n
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 2c, Exercice A.2.6
v n+1 = av n .
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 2c, Exercice A.2.6
On a donc
v n+1 = a n+1 v 0 .
Discuter suivant les valeurs de a et v 0 .
Retour à l’exercice ▲
Aide 4, Question 2c, Exercice A.2.6
Retour à l’exercice ▲
Aide 5, Question 2c, Exercice A.2.6
Retour à l’exercice ▲
Aide 6, Question 2c, Exercice A.2.6
— Si |a| < 1, alors la suite v n tend vers 0, donc la suite u n tend vers l .
— Si a = 1, le cas a déjà été étudié :
— Si b < 0, la suite u n tend vers −∞.
— Si b = 0, la suite u n est constante égale à u 0 .
— Si b > 0, la suite u n tend vers +∞.
— Si |a| > 1
— Si v 0 ̸= 0, c’est à dire si u 0 ̸= l , la suite v n ne converge pas, donc la suite u n ne converge pas.
— Si v 0 = 0, c’est à dire si u 0 = l , la suite v n est constante égale à 0, donc la suite u n est constante égale à l .
Ces cas sont en accord avec les différents cas particuliers étudiés au début.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1a, Exercice A.2.8
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1b, Exercice A.2.8
En utilisant vos souvenirs de terminale, il est facile de montrer que f est croissante sur ]1, +∞[, que f (x) − x s’annule en
α = 2 en étant positive sur ]1, 2[ et négative sur ]2, +∞[.
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1c, Exercice A.2.8
Sur un mêeme graphe tracer la fonction y = f (x) et la droite y = x. Prenez u 0 < 2 et construisez à la main u 1 , u 2 , ... et
vous voyez que la suite est croissante et majorée par 2. Faites la mêeme chose en prenant u 0 > 2, que constatez-vous ?
Retour à l’exercice ▲
Aide 1, Question 1d, Exercice A.2.8
Commencez par prendre u 0 < 2 et montrez, peut-êetre par récurrence, que la suite est majorée par 2 et croissante.
Retour à l’exercice ▲
Aide 2, Question 1d, Exercice A.2.8
En utilisant la croissance de f , montrer, par récurrence, que ∀n ∈ N, u n ≤ 2. (N’oubliez pas que f (2) = 2.) Toujours en
utilisant la croissance de f , montrer, par récurrence, que la suite est croissante. Attention, il faut démarrer la récurrence
et il y a là une petite difficulté.
Retour à l’exercice ▲
Aide 3, Question 1d, Exercice A.2.8
Pour démarrer la récurrence pour la croissance de la suite, il faut démontrer que u 0 ≤ u 1 . Utiliser le fait que u 1 = f (u 0 ) et
que vous connaissez le signe de f (x) − x. Vous obtenez donc une suite croissante et majorée. Est-elle convergente ? et si
oui, vers quelle limite ?
Retour à l’exercice ▲
Aide 4, Question 1d, Exercice A.2.8
Pour êetre sêur d’avoir bien compris, utiliser une démarche similaire pour démontrer que si u 0 > 2, la suite (u n ) est
décroissante et minorée par 2, donc convergente. Vers quelle limite ?
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.8
De la mêeme manière que pour la question précédente (mais les calculs sont plus compliqués), vous montrerez que :
— Tous les termes de la suite sont bien définis car u n ≥ 0 pour n ≥ 1.
p
— Il suffit, d’après la question précédente, d’étudier f (x) = 9 + x et le signe de f (x) − x sur [0, +∞] (Attention, α
n’est pas "simple").
— La suite se démontre de la mêeme manière.
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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.8
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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.9
p p
Etudier aussi le signe de f (x) − x, puis de f (x) − a sur ] a, +∞[. Les résultats sont donnés par vos connaissances de
terminale.
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.9
Comment peut-on démontrer qu’une suite est convergente sans connaître sa limite ?
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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.9
Commencez par démontrer que la suite est minorée. Par quelle valeur ? Puis étudier sa croissance ou décroissance.
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Aide 3, Question 2, Exercice A.2.9
Les deux raisonnements se font par récurrence en utilisant la croissance de f et le signe de f (x) − x. Comment calcule-
t-on alors la limite l de la suite ?
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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.9
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Aide 1, Question 4, Exercice A.2.9
³ ε ´2
n
Montrer tout d’abord que εn+1 ≤ b puis itérer astucieusement.
b
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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.10
On a donc
cu n u n+1 + d u n+1 = au n + b.
Utilisez les résultats sur les sommes et produits de suites convergentes.
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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.10
On aura donc
cl 2 + d l = al + b ⇔ cl 2 + r (d − a)l − b = 0.
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.10
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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.10
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Aide 1, Question 3a, Exercice A.2.10
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Aide 1, Question 3b, Exercice A.2.10
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Aide 2, Question 3b, Exercice A.2.10
1
On trouve λ = 5 et si vous avez choisi α = 1 et β = −3, vous trouvez λ = .
5
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Aide 1, Question 3c, Exercice A.2.10
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Aide 2, Question 3c, Exercice A.2.10
u n+1 + 3 u0 + 3
On trouve = (5)n .
u n+1 − 1 u0 − 1
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Aide 1, Question 3d, Exercice A.2.10
u0 + 3
Poser K n = (5)n et exprimer u n . Quelle condition faut-il imposer pour pouvoir définir u n ?
u0 − 1
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Aide 2, Question 3d, Exercice A.2.10
On trouve (1 − K n )u n = K n + 1. Il faut donc imposer K n ̸= 1 ce qui donne des conditions sur u 0 . Lesquelles ?
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Aide 3, Question 3d, Exercice A.2.10
1 + 3 × 5n
Les calculs donnent : u 0 ̸= , pour n = 1, 2, .....
−5n + 1
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Aide 1, Question 3e, Exercice A.2.10
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Aide 2, Question 3e, Exercice A.2.10
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Aide 1, Question 4, Exercice A.2.10
1 3n
On obtient : α = 0, β = 1, λ = , u 0 ̸= n (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 0 si u 0 ̸= 1 et la suite est constante si u 0 = 1.
3 3 −1
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Aide 1, Question 5, Exercice A.2.10
2n + 3
On obtient : α = −1, β = 3, λ = 2, u 0 ̸= (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 3 si u 0 ̸= −1 et la suite est constante si u 0 = −1.
1 − 2n
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Aide 1, Question 6, Exercice A.2.10
1 1 1 6
On obtient : α = β = 2, = − , u 0 ̸= + 2 (n ≥ 1) et (u n ) converge vers 2.
u n+1 − 2 u n − 2 6 n
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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.11
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.11
Sur une mêeme figure tracer la courbe d’équation y = f (x) et la droite y = x. Pour la courbe d’équation y = f (x), utiliser
les résultats précédemment démontrés : croissance, décroissance, position par rapport à la droite y = x.
p p
Prendre − a < u 0 < a, donc u 0 est strictement compris entre les abscisses des deux points fixes.
p p
Construire à la main u 1 , u 2 , ... et voir que la suite est croissante, majorée par a et qu’elle converge vers a.
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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.11
p p p p
Montrer par récurrence, que ∀n ∈ N, − a ≤ u n ≤ a. Il suffit d’utiliser la croissance de f sur l’intervalle [− a, a], ainsi
que la définition des points fixes.
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Aide 2, Question 3, Exercice A.2.11
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Aide 3, Question 3, Exercice A.2.11
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Aide 4, Question 3, Exercice A.2.11
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Aide 1, Question 1, Exercice A.2.12
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Aide 2, Question 1, Exercice A.2.12
La croissance d’une des deux suites ne pose aucun problème. Pour la décroissance de l’autre évaluer très précisément la
différence de deux termes consécutifs. Les autres propriétés se vérifient aisément.
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Aide 3, Question 1, Exercice A.2.12
Pour montrer que la limite l n’est pas un rationnel, supposer que c’est un rationnel (quotient de deux entiers) et utiliser
l’encadrement
v n ≤ l ≤ un
pour arriver à une contradiction.
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Aide 4, Question 1, Exercice A.2.12
p
On pose l = et on écrit v n ≤ l ≤ u n pour n = q. En multipliant ces inégalités par q on arrive à une absurdité. Laquelle ?
q
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Aide 5, Question 1, Exercice A.2.12
1
L’absurdité provient du fait que l’on trouve un entier encadré par deux réels dont la différence est inférieure à .
q
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.12
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Aide 2, Question 2, Exercice A.2.12
En écrivant les propriétés à démontrer, montrer qu’elles se ramènent toutes à étudier le signe d’une mêeme quantité.
Laquelle ?
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Aide 3, Question 2, Exercice A.2.12
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Aide 4, Question 2, Exercice A.2.12
Calculer u n+1 − v n+1 en fonction de u n et v n et vous trouverez que ce signe est toujours positif pour n ≥ 1 si u n > 0 et
v n > 0. Ces deux dernières propriétés sont-elles vraies ?
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Aide 5, Question 2, Exercice A.2.12
p
Pour calculer la limite évaluer w n+1 en fonction de w n et le résultat l = u 0 v 0 s’en déduit aisément.
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Aide 1, Question 3, Exercice A.2.12
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Aide 2, Question 3, Exercice A.2.12
En écrivant les propriétés à démontrer, montrer qu’elles se ramènent toutes à étudier le signe d’une mêeme quantité.
Laquelle ?
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Aide 3, Question 3, Exercice A.2.12
Il s’agit du signe de u n − v n si l’on connait les signes de u n et v n . A vous d’étudier ces différentes quantités.
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Aide 4, Question 3, Exercice A.2.12
2
Puisque v n > 0, pour étudier la croissance de v n vous pouvez regarder la quantité v n+1 − v n2 . Les autres propriétés des
suites adjacentes se démontrent aisément en utilisant le signe de u n − v n .
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Aide 1, Exercice A.2.13
Calculer
u n+1 − u n , v n+1 − v n , u n − v n .
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Aide 2, Exercice A.2.13
On obtient :
(a − b)(u n−1 − v n−1 )
(1) u n − v n = .
a +b
b(v n − u n )
(2) u n+1 − u n =
a +b
b(u n − v n )
(3)v n+1 − v n =
a +b
On sait que a, b et a − b sont strictement positifs, que peut-on en déduire ? Etudier par exemple le cas u 0 ≤ v 0 .
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Aide 3, Exercice A.2.13
Si u 0 ≤ v 0 , la relation (1) :
(a − b)(u n−1 − v n−1 )
(1) u n − v n =
a +b
permet de conclure que ∀n u n ≤ v n .
Quelle conclusion tire-t-on des relations (2) et (3) ?
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Aide 4, Exercice A.2.13
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Aide 5, Exercice A.2.13
Utiliser à nouveau la relation (1) pour montrer que la suite u n − v n est géométrique, quelle est la raison ?
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Aide 6, Exercice A.2.13
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Aide 1, Question 1(a)i, Exercice A.2.14
La suite nulle vérifie la relation (A.2.1), on cherche maintenant les suites géométriques non nulles qui vérifient la relation
(A.2.1), c’est à dire les suites qui s’écrivent
u n = αr n , avec α ̸= 0, r ̸= 0.
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Aide 2, Question 1(a)i, Exercice A.2.14
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Aide 3, Question 1(a)i, Exercice A.2.14
Les suites géométriques possibles sont donc les suites de terme général :
µ ¶n
1
α2n , β .
2
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Aide 1, Question 1(a)ii, Exercice A.2.14
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Aide 1, Question 1b, Exercice A.2.14
Dans la question (a), on a déterminé deux suites géométriques qui vérifient la relation (A.2.1).
Est-ce que l’une d’entre elles vérifie les 3 conditions (A.2.2) ?
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Aide 2, Question 1b, Exercice A.2.14
Non.
La suite de terme général u n = α2n vérifie (A.2.1).
Pour avoir u 0 = 6 il est nécessaire d’avoir α = 6.
Mais alors, on aura u 1 = 2 × 6 = 12 ̸= 9.
¡ ¢n
Pour des raisons similaires la suite u n = β 21 ne convient pas.
Penser à la deuxième partie de la question (a).
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Aide 3, Question 1b, Exercice A.2.14
On cherche µ ¶n
n 1
u n = α2 + β .
2
Quel que soit le choix α et β, la relation (A.2.1) est vérifiée.
Il reste donc à déterminer les deux coefficients α et β pour que
u 0 = 6, u 1 = 9.
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Aide 1, Question 1(c)i, Exercice A.2.14
On suppose qu’il existe une autre suite (u n′ ) qui vérifie les conditions (A.2.2).
On va montrer que
∀n ∈ N, u n = u n′ .
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Aide 2, Question 1(c)i, Exercice A.2.14
On a
u 0 = u 0′ = 6, u 1 = u 1′ = 9.
Que se passe-t-il pour les autres termes ?
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Aide 3, Question 1(c)i, Exercice A.2.14
Utiliser la relation (A.2.1) pour montrer que tous les autres termes sont égaux.
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Aide 4, Question 1(c)i, Exercice A.2.14
La suite définie à la question (b) est donc la seule qui vérifie les conditions (A.2.2).
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Aide 1, Question 1(c)ii, Exercice A.2.14
La suite (u n ) est la somme d’une suite convergente et d’une suite divergente, donc elle diverge.
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Aide 1, Question 2, Exercice A.2.14
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Aide 1, Question 3(a)i, Exercice A.2.14
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Aide 2, Question 3(a)i, Exercice A.2.14
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Aide 1, Question 3(a)ii, Exercice A.2.14
Montrer que
nv n = −2(n − 1)v n−1 − (n − 2)v n−2 .
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Aide 2, Question 3(a)ii, Exercice A.2.14
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Aide 1, Question 3b, Exercice A.2.14
Comme on l’a montré dans la question 1. il existe une seule suite qui vérifie les conditions (A.2.4).
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Aide 2, Question 3b, Exercice A.2.14
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Aide 3, Question 3b, Exercice A.2.14
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Aide 4, Question 3b, Exercice A.2.14
v 0 + v 0′ = u 0 , v 1 + v 1′ = u 1 .
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Aide 5, Question 3b, Exercice A.2.14
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Aide 1, Question 3c, Exercice A.2.14
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Aide 1, Exercice A.2.19
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Aide 2, Exercice A.2.19
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Aide 3, Exercice A.2.19
Puisque | sin x| ≤ 1 pour tout x ∈ R, on peut majorer u n par la somme des n premiers termes d’une suite géométrique.
Laquelle ?
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Aide 4, Exercice A.2.19
1 1 1 1 1 1
un ≤ + + ... + n ≤ 1 + + + ... + n
2 4 2 2 4 2
Que vaut la dernière somme ? Voir le paragraphe Convergence d’une série.
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