Complement Electronique 3
Complement Electronique 3
Complement Electronique 3
Prerequis
➢ Base de genie electrique
➢ Electrocinetique et electrostatique
➢ Electronique analogie et numerique
Objectifs :
Donner un apercu sur la comprehension, gestion, dimensionnement, Conception, Maintenance,
Analyse des équipement électronique et diverse.
Contenu du cour
Chapitre 1: Theorie des semi-conducteur
Chapitre 2 : Diodes et application
Chapitre 3 : Transistor bijonctions et application
Chapitre 4 : transistor Uni jonction et application
Chapitre 5 : Amplificateur opérationnel et application
Chapitre 6 : les Filtre et applications
Logiciel :
➢ Proteus et divers
Evaluation :
➢ Participation en class
➢ Control continue
➢ Examen semestriel
1.2. L’ATOME
1.2.1. Generalites
L'atome est constitué par un noyau et des électrons, qui gravitent en orbite autour du noyau. Le
noyau, constitué de protons, est chargé positivement et les électrons sont chargés négativement.
Exemple : Le noyau d'un atome de silicium possède 14 électrons
Une observation de ce schéma nous permet de voir que : deux électrons circulent sur la
première orbite, huit sur la deuxième et quatre sur l'orbite périphérique.
Le nombre maximal d'électrons pouvant circuler sur chaque orbite est donné par la formule
suivante :
N = 2 n2
dans laquelle n est le numéro de l'orbite.
Les 14 électrons neutralisent la charge des 14 protons. C'est pourquoi on dit que l'atome
est électriquement neutre. Entre les atomes, il existe plusieurs types de liaisons dont les plus
importantes sont : la liaison de covalence, la liaison ionique, la liaison métallique, la liaison
moléculaire …
1.2.2. Niveau d’energie
Les électrons peuvent circuler sur la 1ère , la 2ème ou la 3ème orbite, et non sur les orbites
intermédiaires
Il faut dépenser une certaine quantité d'énergie pour faire passer un électron d'une orbite
inférieure à une orbite supérieure.
Si une énergie extérieure bombarde un atome, elle peut augmenter l'énergie d'un électron
qui s'élève à un niveau énergétique supérieur. On dit que l'atome est en état d'excitation. Cet état
ne dure pas longtemps car l'électron excitée revient bientôt à son niveau énergétique initial, en
restituant l'énergie acquise, sous forme de chaleur ou de lumière.
1.2.3. Cristal
Un atome de silicium isolé possède quatre électrons sur son orbite de valence. Cependant,
pour être chimiquement stable, il doit en avoir huit sur cette orbite. Il se combinera donc avec
quatre autres atomes, de manière à avoir huit électrons sur son orbite de valence.
Lorsque les atomes de silicium se combinent pour former un solide, ils se disposent en une
structure ordonnée appelée cristal. Ainsi, chaque atome de silicium se positionne de lui – même
entre quatre autres atomes de silicium.
La couche d'appauvrissement se comporte comme une barrière qui empêche les électrons
de traverser la jonction. Un électron libre de la région N qui veut pénétrer dans la zone
d'appauvrissement se heurte à une paroi d'ions négatifs qui le repoussent vers la droite. S'il a
assez d'énergie, il peut percer la paroi et pénétrer dans la région P où il tombe dans un trou créant
ainsi un ion négatif.
L'intensité de la couche d'appauvrissement croit à mesure que les électrons la traversent,
jusqu'à obtention d'un équilibre. La différence de potentiel entre les extrémités de la couche
d'appauvrissement s'appelle la barrière de potentiel.
A 25°C, la barrière de potentiel est égale à 0,7V pour le silicium et 0,3V pour le
germanium.
La zone P est la zone où les trous sont majoritaires et la zone N est la zone où les électrons sont
majoritaires.
2.1.2. Polarisation de la diode a jonction
a) Polarisation directe
On dit qu'une diode est polarisée en direct lorsque l'anode est reliée au pôle positif du
générateur et la cathode au pôle négatif. Ainsi le potentiel de l'anode est supérieur au potentiel de
la cathode. Dans ce cas, la diode est passante.
Le modèle électrique d'une diode polarisée en direct est équivalent à une source de tension
u0 appelée tension seuil, en série avec une résistance dynamique Rd.
b) Polarisation inverse
Une diode est dite polarisée en inverse lorsque le potentiel de la cathode est supérieur au potentiel
de l'anode. Dans ce cas, la diode reste bloquée.
➢ Zone OC : la diode est soumise à une tension Ud < U0. Aucun courant ne circule. C'est la
zone de blocage direct.
➢ Zone CB : la tension Ud≅U0. Un léger courant circule dans la diode. C'est la zone de
coude.
➢ Zone BA : Ud > U0. Le courant est de plus en plus important. C'est la zone de conduction,
ou encore zone linéaire.
➢ Zone OD : le courant est négatif. C'est la zone de blocage inverse.
➢ Zone DF : pour une petite variation de la tension, on a une grande variation du courant.
C'est la zone de claquage inverse.
b) Caractéristique linéaire
On suppose que la diode a un courant nul pour toute valeur de Ud < U0. Elle commence à
conduire à partir de Ud = Uo. Ainsi, on a Ud = U0 + Rd Id
c) Caractéristique idéale
Dans la caractéristique idéale, on suppose que la tension seuil U0 est nulle, ainsi que la
résistance dynamique rd de la diode.
- En direct, la diode est comparable à un interrupteur fermé
Remarque : Pour une diode au germanium, la tension seuil U0 est comprise entre 0,2V et
0,3V. pour une diode au silicium, U0 est comprise entre 0,6V et 0,7V
Prepared by : ATEUNKENG J.G Page 8 DIT3
Complement d’electronique niveaux 3 DIT
Pour V = 0
Le point de coordonnées (I = 20mA ; V = 0) appartient à l'axe vertical. On l'appelle point de
saturation parce qu'il représente le courant maximal.
Pour I = 0, on a V = Vs = 2V
Le point de coordonnées (I = 0A ; V = 2V) appartient à l'axe horizontale. On l'appelle point de
blocage ou encore point de coupure parce qu'il représente la tension maximale.
Le point d'intersection entre la droite de charge et la caractéristique de la diode (point Q) est appelé
point de fonctionnement de la diode. Les coordonnées de ce point représentent le courant et la
tension de la diode pour une tension de source de 2V et une résistance de protection de 100Ω
Ce point peut aussi se déterminer graphiquement par lecture directe sur papier millimétré.
Lorsqu' on groupe plusieurs diodes par leurs anodes, la diode qui conduit est celle qui a la plus
petite tension de cathode.
b) Fonctionnement
En polarisation direct :
- Si VAK > VF alors la LED s'allume ;
- Si VAK < VF alors la LED s'éteint.
En polarisation inverse, la LED reste éteinte.
N.B : VF est la tension seuil de la LED
c) Carasteristiques
Leur tension seuil direct VF0 varie de 1,5V à 2,2Vet le courant direct varie de 10mA à 30mA
Remarque : Il existe aussi des LED bicolores : ce sont des doubles LED, l'une verte et l'autre
rouge. Les deux sont contenus dans un même boitier
Selon les polarités, c'est l'une ou l'autre des LED qui s'allume à la fois.
d) Application des LED
Les LED sont utilisées pour réaliser :
- Les voyants indiquant la présence d'une tension
- Les indicateurs des fonctions logiques ;
- Les afficheurs des valeurs numériques (afficheur 7 segments).
- Les opto – coupleurs
2.2.2. Les photo-diodes
Une photo – diode est une diode à jonction à semi – conducteur qui produit un courant inverse
lorsque sa cathode est éclairée par une lumière convenable.
Ainsi, elle est toujours polarisée en inverse. Les photo – diodes font partie de la catégorie des photo
– détecteurs.
Les opto – coupleurs peuvent être utilisés comme relais ou comme transformateur d'isolement. On
peut aussi les utiliser pour la transmission des informations à distance (signaux téléphoniques,
signaux vidéo …)
2.3. Application des diodes-Le redressement
2.3.1. Redressement mono ou simple alternance
2.3.3.
2.3.4. Redressement double alternance
2.3.4.1. Montage a pont de graetz
Ou
Dans le sens direct, la diode zener se comporte comme une diode à jonction ordinaire, c'est – à –
dire qu'elle conduit à partir de la tension seuil U0.
Dans le sens inverse, la diode zener reste bloquée jusqu'à une certaine valeur Uz de la tension, puis
elle cède brusquement passage à un courant important. Uz est appelée la tension de zener.
2.4.3. Caracteristics
Iz = intensité inverse
Izmin = intensité inverse minimale
Izmax = intensité inverse maximale
OD = zone de fuite
DE : zone de coude
EF = zone d'avalanche non destructive.
2.4.4. Modèle électrique de la diode zener
Une diode zener polarisée en inverse est équivalente à une source de tension Uzo en série avec une
résistance dynamique rz.
Allure de la courbe
Facteur de stabilisation
On fait varier E jusqu'à ce que U se stabilise. On en déduit qu'on a atteint la tension de claquage
entre E et B. on permute le collecteur et l'émetteur et on mesure à nouveau la tension U. la plus
faible tension de claquage correspond au couple base – émetteur.
La polarisation de base
Les caractéristiques d'un transistor sont définies par quatre paramètres principaux :
- La tension base
– émetteur ( VBE) ;
- Le courant de base ( IB) ;
- La tension collecteur émetteur ( VCE) ;
- Le courant collecteur ( Ic).
Caractéristique d'entrée
Caractéristique de sortie
Caractéristiques idéalisées
Il existe par contre un autre type de transistor, dont le fonctionnement repose sur un seul type de
charge : soit les trous, soit les électrons. C'est le transistor unipolaire. Ce type de transistor
convient particulièrement pour certaines applications en électronique.
Le transistor à effet de champ est un exemple de transistor unipolaire. C'est un dispositif
commandé par une tension, par opposition au transistor bipolaire qui est commandé par un
courant.
On distingue deux types de transistors à effet de champ :
La partie inférieure s'appelle la source (S), la partie supérieure s'appelle le drain (D). Les deux
régions P sont reliées intérieurement et constituent la grille (G). Le petit espace entre les deux
régions P s'appelle le canal. Les électrons libres doivent circuler par ce canal pour aller de la
source au drain
b)JFET à canal P
Un JFET à canal P est constitué d'un barreau de silicium dopé d'un matériau semi – conducteur de
type P à deux ilots, et d'un matériau de type N noyé dans ses flancs.
a) constitution ; b) Symbole
4.2.2. Caractéristiques d'un JFET à canal N
• On place une source de tension positive entre le drain et la source, et une source de tension
négative entre la grille et la source.
• n courant d'électrons circule de la source vers le drain, en passant par le canal. Il ut toujours
polariser la grille en inverse. Cela a pour but d'empêcher tout courant au niveau de la grille.
• lus la tension grille est négative, plus le anal est étroit.
• Le TEC a une impédance d'entrée très élevée.
Ces caractéristiques sont comparables à celles d'un transistor bipolaire. Elles comportent
une région de saturation, une région active, une région de claquage et une région de blocage.
La tension maximale de saturation (VDS = 4V pour VGS = 0) est égale à la valeur absolue
de la tension de blocage grille – source.
Entre 4V et 30V, le courant drain est presque constant et le JFET se comporte comme une
source de courant d'environ 100mA.
Lorsque VGS dépasse 30V, le JFET entre dans la zone de claquage.
c) Caractéristique de transconductance.
C'est la courbe de variation du courant de sortie (ID) en fonction de la tension d'entrée (VGS).
L'équation générale de cette caractéristique est donnée par :
d) Fonctionnement en commutation
C'est le fonctionnement d'un JFET dans les deux états extrêmes, c'est – à dire l'état passant et l'état
bloqué
- Lorsque VGS = 0, le TEC est passant et il est comparable à un interrupteur fermé entre le drain
et la source.
- Lorsque VGS = VGS(blocage), le TEC est bloqué et il est comparable à un interrupteur ouvert
entre le drain et la source.
C'est la pire façon de polariser un JFET car, le point de repos varie excessivement.
b) Polarisation automatique
Cette polarisation repose sur le même principe que celle d'un transistor bipolaire par diviseur de
tension. La tension de Thévenin appliquée à la grille est égale à :
gm est appelée la transconductance ou encore la conductance mutuelle. Sa valeur est donnée par :
4.3.2. Fonctionnement
a) Fonctionnement en régime d'appauvrissement ou de déplétion
En régime d'appauvrissement la tension grille est négative. Plus cette tension est négative plus le
courant drain est petit et le MOSFET fonctionne comme un JFET. Lorsqu' elle est suffisamment
négative, ce courant s'annule.
Le fonctionnement à grille négative dépend de l'appauvrissement du canal en électrons libres.
En régime d'enrichissement, la tension VGS est positive. Cette tension positive augment le nombre
d'électrons libres qui traversent le canal. Ainsi, plus VGS est positive plus le courant drain est
grand.
Les différentes polarisations d'un JFET sont aussi valables pour un MOSFET.
I – AMLIFICATEUR DIFFERENTIEL
1) Définition
On appelle amplificateur différentiel un composant électronique comportant deux entrées et une
sortie. Il a pour rôle de faire la différence entre deux tensions appliquées à ses entrées, et
d'amplifier cette différence.
2) Symbole
II – AMPLIFICATEUR OPERATIONNEL
Introduction
L'amplificateur opérationnel est le nom commercial de l'amplificateur différentiel. Ils sont
commercialisés sous forme de circuits intégrés.
L'amplificateur opérationnel le plus courant est le 741. Son boitier se présente sous la forme
suivant :
2) Définition
L'AOP est un circuit intégré comportant de nombreux transistors, renfermés dans un boitier relié
à l'extérieur par l'intermédiaire des broches, qui sont des bornes de connexion.
Un Aop peut avoir deux modes de fonctionnement : le mode linéaire et le mode saturé.
1) Fonctionnement en mode linéaire
Si le point de fonctionnement est situé sur le segment [M1 ; M2] , alors Vs est proportionnelle à
Vd. On a Vs = AD0 Vd
La tension de sortie Vs varie de – Vsat à +Vsat et la tension d'entrée Vd doit être comprise entre
- ℇ et + ℇ
Vsat = AD ℇ
ℇ est une tension qui est toujours très faible, de l'ordre de 1mV
Remarque : Pour faire fonctionner un Aop en régime linéaire, il suffit d'avoir une contre –
réaction négative, c'est – à – dire une liaison de l'entée inverseuse à la sortie.
Lorsque la tension d'entrée Vd n'est pas dans l'intervalle [ℇ ; ℇ] , on dit que l'Aop fonctionne en
régime de saturation
Remarque : Pour faire fonctionner un Aop en régime de saturation, il faut, soit lui appliquer une
contre – réaction positive, soit n'appliquer aucune contre – réaction. Une contre – réaction positive
est une liaison de la borne non inverseuse à la sortie.
Conséquences :
Dans ce paragraphe, tous les Aop seront considérés comme étant idéals
1) Montage suiveur
4) Montage sommateur
5) Montage soustracteur
1) Montage comparateur.
Un comparateur est un circuit qui effectue la comparaison entre deux tensions d'entrée et qui
fournit en sortie le basculement haut ou bas, selon le signe de la différence V+ - V - entre les
entrées. La sortie varie alors entre +Vsat et - Vsat
Application : Une tension v est comparée à une tension constante Vref, qui est une tension de
référence.