Macroe Üconomie
Macroe Üconomie
Macroe Üconomie
SEMESTRE 2
Ensemble 3
Ø Le taux de chômage
Le Produit intérieur brut (PIB)
• L’IDH est un indicateur plus précis du niveau de vie et du bien être d’un
pays et donc du niveau de développement d’un pays
• Maroc: IDH = 0,667 ; 123ème rang mondial sur 189 (en 2018)
u Le PIB est un indicateur qui évalue mieux:
- La croissance que le développement
² la croissance économique est une hausse de la producEon de B/S
pendant une durée donnée qui se traduit par une augmentaEon des
revenus distribuables
àmais qui n’implique pas une augmentaEon du niveau de vie/
habitant
• Si on veut observer l’évoluEon du PIB dans le temps càd sur plusieurs années
• Le PIB peut augmenter pour 2 raisons:
-! hausse des quanMtés produites et/ou
-! hausse des prix
• La mesure du PIB à prix courant Eent compte de l’évoluEon des prix des
biens finaux, c’est à dire de l’inflaEon
• La comparaison des PIB de 2 ou plusieurs années successives,
• donc l’évoluEon économique ne sera parfaite que si les prix ne
changent pas
• Ce\e différence entre PIB nominal et PIB réel mesure l’évoluEon des
prix.
• De ce\e méthode se déduit l’indice de prix du PIB qui est le prix
implicite du PIB ou le déflateur du PIB.
• Calculez:
ü les PIB en valeur 2012 et 2013 (PIB à prix courant ou PIB nominal)
ü Le taux de croissance en valeur: interprétez les résultats
ü Les PIB en volume 2012 et 2013 (PIB à prix constant ou PIB réel)
ü Le taux de croissance en volume: interprétez les résultats
ü Le déflateur du PIB
• Considérons une économie très simplifiée avec uniquement 2 types
de biens: blé et tomates dont les quanEtés et les prix pour les
années 2010 et 2011 figurent dans le tableau suivant.
• Calculez:
ü le PIB en valeur 2012 et 2013
o Le PIB en valeur 2012 est de: (300 x 2) + (100 x 5) = 1100
o Le PIB en valeur 2013 est de: (350 x 2,1) + ( 110 x 5,5) = 1340
! PIB en volume
QuanMté Prix 2012 QuanMté Prix 2013
2012 2013
BLE 300 2 350 2,1
TOMATES 100 5 110 5,5
• Complétez le tableau et
• interprétez le taux de croissance annuel du PIB réel pour 2007
EvoluEon des indicateurs relaEfs à une économie ficEve
2005 2006 2007
PIB réel en md 23380 25960 30430
PIB nominal en md 25718 32450 41689,1
Déflateur du PIB 110 125 137
Taux de croissance
annuel du PIB réel
• PIB ≠ PNB
Y + M = C + I+ G + X
• C’est pour cela que lorsqu’on veut étudier les contribuEons de chaque
composante du PIB à la croissance économique:
à 1ère étape: on calcul d’abord le poids de ce\e composante dans le PIB
(composante /PIB n-1 x 100 )
à 2ème étape: on calcul le taux de croissance de ce\e composante (n-1 et n)
à 3ème étape : on mulEplie le poids de ce\e composante dans le PIB par son
taux de variaEon entre l’année n-1 et n
à On obEent alors les contribuEons en point de pourcentage des différentes
composantes de la demande globale
• Soit pour les années 2013 et 2014 les chiffres suivants concernant
le PIB (réel) et ses composantes (en mds dh) d’un pays ficEf
En mads de dh
Année 2013 2014
PIB 1808,6 1808,8
ConsommaEon 1050,6 1047,0
FBCF 343,8 339,6
Dépenses pub 445,9 452,3
VariaEon de stock 11,9 -3,2
Soldes extérieurs -43,9 -26,5
exportaEons 492,8 504,6
importaEons 536,7 531,0
2/ Quelles ont été les contribuEons des différentes composantes du PIB ? Il faut déterminer les
contribuEons en point de pourcentage:
Ø 1ère étape: calcul du poids des composantes dans le PIB 2013
En mads de Poids des composantes VariaMon VariaMon en %
dh dans le PIB 2013 % en mard (Taux de
En (n-1) croissance)
2013 2014
PIB 1808,6 1808,8 100
ConsommaEon 1050,6 1047,0 58
FBCF 343,8 339,6 19
Dépenses pub 445,9 452,3 24,65
VariaEon de 11,9 -3,2 0,65
stock
Soldes -43,9 -26,5 -2,42
extérieurs
exportaEons 492,8 504,6
importaEons 536,7 531,0
u VariaEons en milliard de $
• PIB 2040 – 1998,5 = + 41,5
• ConsommaEon 1608,5 – 1598,2 = + 10,3 ………
5°) Quel a été l'effet du commerce extérieur sur l'acEvité économique ? Répondez à
l'aide des données du tableau et en uElisant un ou des termes de la liste suivante :
posiEf, négaEf, décisif, nulle, neutre.
• Sur un taux de croissance économique de 2,08%, le commerce
extérieur n’a contribué que pour 0,03 point.
• La contribuEon du commerce extérieur à la croissance est donc quasi
nulle.
• En 2011, l’effet du commerce extérieur sur l’acEvité économique est
donc neutre
Les autres grandeurs de la macroéconomie
• l’inflaEon
• le taux de chômage.
Le taux d’inflaMon
• Mais les consommateurs ne sont concernés que par les prix des
biens qu’ils consomment.
• Lorsque l’IPC augmente, les gens ont besoin de dépenser plus pour
maintenir le même niveau de consommaEon.
• Et c’est là où leur pouvoir d’achat baisse
• Donc la construcEon d’un tel indice va perme\re de mesurer le
pouvoir d’achat des ménages.
On considère que :
• le panier est défini comme 4 unités de A et 2 unités de B
• Que l’année de base est 2003
Ø Tout comme le déflateur du PIB, l’IPC est égal à 1 (ou 100) à la période
choisie comme période de base.
Ø IPC = coût du panier (t) / coût du panier (année de base tb) X 100
Année Prix A Prix B Coût du IPC Taux d’inflaMon
(dh) (dh) panier
2003 1 2 8dh 100
2004 2 3 14dh 175
2005 3 4 20dh 250
IPC = coût du panier (t) / coût du panier (année de base tb) X 100
IPC = coût du panier (t) / coût du panier (année de base tb) X 100
Taux d’inflaEon 2004 = (IPC 2004 – IPC 2003) /IPC 2003 X 100 =
(175 – 100 / 100) x 100 = 75%
Taux d’inflaEon 2005 = (IPC 2005 – IPC 2004) / IPC 2004 X 100 =
( 250 – 175) / 175) x 100 = 43%
Le taux de chômage
• « un chômeur est une personne qui n’a pas d’emploi et qui en recherche
un ».
• Les personnes sans travail qui n’effectuent aucune démarche de recherche d’un
emploi,
• ainsi que les retraités, sont exclues de la populaMon acMve. (étudiants, femmes
au foyers, retraités):
à ils forme la populaMon inacMve
POPULATION TOTALE
POPULATION ACTIVE POPULATION INACTIVE
AcEf ayant un emploi Chômeurs InacEf
• PopulaEon sans emploi
• Un niveau élevé de chômage dans un pays est un problème à la fois
économique mais aussi social.
Les administraMons -Produire des services non marchands fournis gratuitement ou quasi
publiques gratuitement à la collecEvité et
APU - procéder à des opéraMons de redistribuMons du revenu entre agents
économiques
insMtuMons sans but Les ISBLSM correspondent aux administraMons privés qui regroupent
lucraMf au service des des organismes privés dont l’objecEf consiste à rendre des services non
ménages : ISBLSM marchands desEnés à des groupes parEculiers: associaEon (culturel,
sporEves, de bienfaisance, …), syndicats, parEs poliEque
RESSOURCES:
• Les Ressources dont dispose l’économie d’un pays sont consEtuées par
l’ensemble des biens et des services présents dans l’économie naMonale
et mis à la disposiEon des agents économique
• Ces biens et services peuvent provenir de la producMon naMonale, du
reste du monde (M) et de stocks iniMaux
RESSOURCES = ProducEon naEonale + M + Si
EMPLOIS
• Les emplois représentent les uMlisaMons possibles de ces ressources.
• Ces ressources peuvent être uElisée pour la consommaEon des ménages et
des administraEons publiques (CF), ou uElisées en tant que consommaEon
intermédiaires (CI) ou en tant qu’invesEssement (FBCF) ou exporté (X) au
reste du monde ou enfin peuvent servir à consEtuer des stocks (Sf)
EMPLOIS = CF + CI + FBCF + X + Sf
• L’équaMon synthéMsant l’équilibre Emploi-Ressources
RESSOURCES = EMPLOIS
ProducEon naEonale + M + Si = CF + CI + FBCF + X + Sf
ProducEon naEonale + M = CF + CI + FBCF + X + Sf – Si
ProducEon naEonale + M = CF + CI + FBCF + X + Δ stocks
ProducEon naEonale – CI + M = CF + FBCF + X + Δ stocks
PIB + M = CF + FBCF + X + Δ stocks
OFFRE = DEMANDE
• Les opéraEons sur B/S sont liées par une relaEon d ’équilibre entre
Ressources et Emplois
• Cet équilibre E/R est un équilibre comptable
• L’équilibre emplois-ressources d’une NaMon signifie que chaque bien et
service présent dans l’économie a une origine et une uMlisaMon
• C’est un équilibre comptable entre l’offre et la demande une fois que les
opéraMons ont été effectuées (équilibre expost).
• La variaMon de stocks permet l’ajustement dans le temps de l’O à la D
L’équilibre E/R permet de comprendre les sources de la croissance
• En modifiant l’équaEon PIB+ M= CF + FBCF + X + Δ stks
• on obEent PIB = C + FBCF + Δstks + X – M
• PIB = C + I +X-M
• ( X – M) représente le solde de la balance commerciale
• qui représente la demande extérieure neUe
• La CF, La FBCF et la Δstocks correspondent à des éléments de la
demande intérieure
On peut écrire: PIB = demande intérieure + demande extérieure ne\e
• CeUe équaMon permet de savoir quels éléments de la demande
expliquent la croissance éco (moteurs ou freins de la croissance)
• Ce\e analyse permet de développer des poliEques macroeco
adaptées à la situaEon du pays
• Il ne faut pas confondre équilibre comptable et équilibre
économique
2/ Les opéraMons de réparMMon
! La réparMMon primaire des revenus porte sur les revenus versés aux
apporteurs des facteurs de producEon: essenEellement le facteur
travail et capital,
• Il s’agit:
- des revenus de travail,
-des revenus de capital ou de propriété et
-des impôts liés à la producEon (TVA et droits de douanes) ;
Loyer ; Rente;
Salaires Intérêt Bénéfices
dividendes honoraires
• Elle est assurée par les administraMons publiques (Etat et organismes de sécurité
sociale)
• qui prélèvent des impôts, des taxes et des coMsaMons (prélèvements obligatoires)
sur l’ensemble des ménages et des entreprises
• pour ensuite les réparMr sous forme de transferts sociaux appelé aussi REVENU
SOCIAUX : sécurité sociale, de pensions de retraite, de bourses d’étudiants,
d’indemnité de perte d’emploi et de secours divers.
• Les Revenus Sociaux sont des revenus dits de redistribuMon, car les
administraEons publiques ont au sein de l’économie une foncEon de
redistribuEon qui vise à corriger certaines inégalités issues de la réparMMon
primaire des revenus
• Les organismes de sécurité sociales reversent à une parMe des ménages, en
foncMon de leurs besoins, des revenus perçus, par voie d’impôt ou de coMsaMons
sociales.
• Les bénéficiaires de ces Revenus sociaux ne fournissent rien en contreparMe;
(revenus de transfert)
• CeUe seconde étape dans la formaMon des revenus permet d’abouMr au revenu
disponible des agents.
-
IMPÔTS
Reve
nus
- vers
és
COTISATIONS SOCIALES
3/ Les opéraMons financières
- comment les agents, qui ont dépensé plus que leurs revenus,
ont financé le déficit.
• Les échanges entre les agents sont ainsi matérialisés par des flux
• Dans une économie de troc (absence de monnaie), seuls les flux réels sont
enregistrés : on échange une marchandise contre une autre marchandise.
• Dans une économie monétaire (où il existe des moyens de paiements), les
flux réels ont une contreparEe monétaire :on échange un bien contre son
équivalent monétaire)
• Certains flux sont unilatéraux et n’ont pas de contre parMe: il s’agit par
exemple du service gratuit fourni par une administraEon ou encore du don
effectué par un ménage à une associaEon
Revenu Y = 1000
Marché du
travail
Offre de travail
Ménages Entreprises
ProducEon 1000
B/S
Marché des
Dépenses de ConsommaEon B/S
C=1000
Ménages
Marché
des
Epargne capitaux
S = 250 Entreprises
InvesEssement I = 250
B/S ProducEon 1000
Marché
des B/S
Dépenses de consommaEon C=750
En reprenant les 2 opMques du circuit des échanges:
ProducEon = Y= Revenu
-Demande de biens de consommaEon: C = Y = Achat de biens de C
-Demande de biens d’invesEssement : I Epargne: S
C+I =Y = C+S
750 + 250 = 1000 = 750 + 250
Ce\e égalité signifie que:
-La producMon des biens de ConsommaEon et d’InvesEssement est égale à la
demande des 2 biens : Y = C + I càd offre=demande
-la valeur de la ProducEon (1000) est égale aux revenus distribués pour
assurer la rémunéraEon du facteur travail (Revenu versés aux ménages =
1000): ProducMon = Revenu =Y
Transferts F= 50
MENAGES
Impôts T = 150
ETAT
Marché
Epargne des
S=250 capitaux Achats publics
ENTREPRISES
G=100
InvesEssement I=250
Marché
des B/S
ConsommaEon C = ?
L’intégraMon de l’Etat modifie les égalités du circuit des échanges:
Les deux opEques du circuit sont désormais:
ProducEon = y = Revenu
Demande de biens de C Achat de biens de C
+ Demande d’invesEssement: I + Epargne: S
+ Demande publique: G + Impôt: T
- Transferts: F
C+I+G = Y = C+S+T – F
En reprenant les valeurs chiffrées nous avons:
650+250+100 = 1000 = 650+250+150-50
• La producMon fait maintenant l’objet de trois emplois ou trois types
de demande finale: Y=C+I+G et donc Offre = Demande
• Le REVENU issu de la producMon et des transferts est employé
pour les achats de biens de consommaEon, le paiement des impôts
et la consEtuEon de l’épargne: Y+F = C+T+S dc Revenu = Dépense
Ce\e relaEon peut s’écrire: Y=C+S+T-F
C/ Une économie ouverte sur l’extérieur
Dans le cadre de l’économie simplifiée qui sert de base au
raisonnement, ne sont prises en considéraEon que les exportaMons
et les importaMons c’est-à-dire les échanges de biens et de services
entre la naEon et l’ensemble des autres pays.
Ø Les exportaMons (X) sont des B/S produits sur le territoire naEonal
et vendus à l’extérieur.
-Elles créent des revenus dans l’économie naMonale, mais
-Elles ne font pas parMe des dépenses de consommaMon ou
d’invesMssement intérieures.
àElles consEtuent la demande étrangère
- -àElles sont un emploi de la producMon naMonale
Ø Les importaMons (M) sont des biens et services qui proviennent de
l’extérieur et qui viennent grossir la producEon naEonale,
- Elles font parEe des ressources naMonales
- mais elles ne créent pas de revenus dans l’économie naEonale
• L’introducMon des relaMons commerciales avec le reste du monde
modifie les égalités du circuit des échanges:
Y+M = C+I+G+X
PRODUCTION TOTALE DEMANDE FINALE TOTALE
OFFRE TOTALE DEMANDE GLOBALE
RNDB = PNB
EXERCICE
Soit une économie fermée consEtuée d’entreprises (SNF),
d’administraEons publiques (APU) et de ménages (MEN).
• Les entreprises ont une consommaEon intermédiaire de 100,
une FBCF de 100 et distribuent 200 aux ménages (190 sous forme
de salaires et 10 sous forme de dividendes).
• Les ménages consomment 350 et épargnent 95. Les impôts sur
leur revenu s’élèvent à 5.
• Les APU ont une consommaEon intermédiaire de 80 et
distribuent 250 de salaires aux ménages. L’intégralité de leur
producEon est non marchande.
Les ménages n’ont pas d’acEvité producEve.
4 3 5
6 7 8
CHIFFRE D’AFFAIRE
Paiement des CI
VA
- l’épargne (S)
- le revenu disponible (Rd) S = Rd - C
- La consommaMon (C)
• Le revenu disponible ( Rd) est l’excès des revenus reçus sur les
revenus versés
Rd = Revenus reçus – Revenus versés
Les ménages
Sm = Rdm - Cm
Le besoin de
La capacité de Le besoin de
financement de l’Etat
financement des financement des
est
ménages c’est-à entreprises e
-dire l St
= dépense pub d’invest
= (épargne + subv = Invest – (épargne +
(invest pub + subv) –
d’équip) - invest subv d’équip)
Epargne
L’épargne de la naMon
u Remarque 2:
• Epargne Intérieure = PIB - CN
L’écart entre l’épargne et l’invesMssement
u au niveau de la naMon,
• le besoin (ou la capacité) de financement de la NaEon est
nécessairement idenEque à l’écart naEonale entre S et I, (S-I)
• car les subvenEons fournis par l’Etat, et reçus par les ménages et les entreprises,
se compensent, (ceci dans l’hypothèse où il n’y a pas de dons publics
internaIonaux).
→ Si l’Etat bénéficie de dons publics étrangers, (subv d’équip fournit par les Etats
étrangers), cela réduit son besoin de financement, et en conséquence celui de la
naEon, qui devient inférieur à l’écart S I
Exemple: Déterminer les situaEons financières des différents agents éco ainsi que
celle de la NATION à parEr des niveaux d’épargne (S) et d’invesEssement (I) données
Ecart S - I
SubvenEons 1 3
SituaMon
financière : Cap. ou
Besoin de fin.
Don de l’étranger 2
SituaEon financière
NaEonal
La NATION A UN BESOIN DE FINANCEMENT DE ?
S I S I S I S I
10 4 6 13 4 8 20 25
Ecart S - I 6 -7 -4
SubvenEons 1 3 ?
Cap. ou Besoin de 7 -4 ?
fin.
Don de l’étranger 2
Besoin de fin.
NaEonal
La NATION A UN BESOIN DE FINANCEMENT DE ?
S I S I S I S I
10 4 6 13 4 8 20 25
Ecart S - I 6 -7 -4 ?
SubvenEons 1 3 -4 ?
Cap. ou Besoin de 7 -4 -8 ?
fin.
Don de l’étranger 2
Besoin de fin. ?
NaEonal
La NATION A UN BESOIN DE FINANCEMENT DE 3
S I S I S I S I
10 4 6 13 4 8 20 25
Ecart S - I 6 -7 -4 -5
SubvenEons 1 3 -4 0
Cap. ou Besoin de 7 -4 -8 -5
fin.
Don de l’étranger 2
Besoin de fin. -3
NaEonal
L’écart au niveau national entre I et S
Ecart S-I
SubvenEons
Cap/Besoin de
financement
(SFagent)
Don de l’étranger
Besoin de fin
naEonal
Ø DNB = CN +IN
SFN I–S
DNB - PNB
X –M + Revenu Extérieur Nets
Ø DNB= 1200
Ø PNB = PIB + solde des transferts extérieurs
LA CONSOMMATION
et
L’INVESTISSEMENT
q L’activité économique représente l’ensemble des actes que
doivent accomplir les individus pour satisfaire leur besoin
- La production
- Le revenu Consommation
- La dépense
Dépense
Les biens et services reçoivent deux affectaMons
Eléments
CONSOMMATION moteur INVESTISSEMENT
de la
croissance
éco
Composante Représente une
principale qui utilisation
représente une
indirecte du
utilisation directe du
revenu revenu
• Pour lui, le taux d’intérêt n’est pas la variable qui explique le partage du
revenu entre épargne et consommaEon ;
à c’est le revenu qui joue ce rôle en déterminant le montant de
consommaEon dans un premier temps et dans un second, le montant de
l’épargne..
(Ce\e théorie du revenu courant de Keynes va être remise en quesEon par
d’autres auteurs)
LA FONCTION DE CONSOMMATION KEYNESIENNE
La PmC est:
- toujours posiMve puisque C augmente en même temps que Y, et
- Toujours Inférieur à 1 puisque C augmente moins que Y càd ΔC≤ΔY
- D’où 0 ≤ ΔC/ΔY ≤ 1
C’est ainsi qu’en vertu de la loi psychologique fondamentale: la propension marginale
à consommer est posiMve et inférieure à 1 0≤PmC≤1
q 2ème proposiMon de la loi psychologique fondamentale:
« En général, une proporEon de plus en plus importante du revenu est
épargnée à mesure que le revenu réel croît »
• C’est à dire qu’à mesure que le revenu augmente, la part du revenu
desEnée à l’épargne augmente également.
• Il en découle que la propension moyenne à consommer (PMC=C/Y)
qui est la fracMon du revenu disponible desMné à la consommaMon,
décroît lorsque le revenu disponible s’accroît
Donc en vertu de la loi psychologique fondamentale lorsque le revenu
augmente la propension moyenne à consommer est décroissante
CA A
Y = Revenu
0 YA YE
S: épargne S= -Co + (1-c) Y
0 Y= Revenu
YE’
-Co
La droite de consommaIon coupe la bissectrice (c’est la droite en noire pour laquelle en
tout point on a: C=Y) au point E (seuil d’épargne: niveau de revenu pour lequel l’S=0 )
En dessous de ce point C ≥Y (A’) désépargne, au-delà de ce point C≤Y épargne
S= Y-C S= Y – (C0 +cY) S = Y- C0 –cY S= -C0 + (1-c) Y
La FoncMon de consommaMon Keynésienne présente 4
caractérisMques:
1. Même si le revenu est nul, il existe un montant posiEf de
consommaEon « Co» appelé consommaEon incompressible. Ou
consommaMon autonome, qui n’est pas foncMon du revenu.
2. Lorsque le revenu augmente la propension moyenne à consommer
est décroissante.
- Pour un niveau de revenu YA, la propension moyenne est de CA/YA, ce
rapport est supérieure à 1 car la consommaEon est supérieure au
revenu et l’épargne est négaEf. En généralisant cet exemple pour
toute valeur du revenu comprise entre 0 et YE, il apparaît une zone
de désépargne représenté par l’air 0CoE
- Pour le revenu YE, la propension moyenne CE/YE = 1. Au point E tout
le revenu est consommé, l’épargne est nulle
- Pour tout revenu supérieur à YE, la propension moyenne est
inférieure à 1 et l’épargne est posiEve
- En résumé, lorsque le revenu augmente, la propension moyenne à
consommer est décroissante
Remarque:
-Puisque le revenu a deux emplois, la consommaEon et l’épargne:
il est possible d’écrire: Y=C+S
Soit en divisant par Y: on aura Y/Y = C/Y + S/Y
1= C/Y + S/Y
Ce\e relaEon signifie que la somme de la propension moyenne à
consommer et de la propension moyenne à épargner est égale
à1
- La propension moyenne à épargner est appelé le taux
d’épargne
D’après la foncEon de consommaEon keynésienne, le taux
d’épargne augmente avec la croissance du revenu
Revenu (Y) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
SoluMon de l’applicaMon:
Soit C= 0,5 Y + 20
Pour Représenter les courbes de consommaEon et d’épargne à parEr
des niveaux de revenus donnés déterminons les niveaux de
consommaEon et d’épargne ainsi que les propensions moyennes et
les propension marginales:
REVENU (Y) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
ConsommaEon
Epargne
Propension
moyenne
Propension
marginale
SoluMon de l’applicaMon:
REVENU (Y) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
ConsommaEon C 20 25 30 35 40 45 50 55 60
REVENU (Y) 0 10 20 30 40 50 60 70 80
ConsommaEon C 20 25 30 35 40 45 50 55 60
S S= -20+(1-0,5)Y
S≥0 S = - 20 +0,5 Y
S=0 Y
S≤0
- 20
La validité de l’analyse keynésienne
• La foncMon keynésienne est vérifiée et a été validé à court
terme.
• Par contre elle n’est plus vérifiée ou est mal vérifiée si l’on prend
en considéraEon
- les variaEons de la conjoncture et
- si l’on raisonne à long terme.
Ø du taux d’intérêt et
InvesEssement
u Le rôle de la demande anMcipée dans la décision d’invesMssement :
la théorie de l’accélerateur
Invest.
Soutenir la
demande
PoliEque budgétaire PoliEque
monétaire
déficit budgétaire
• D’un point de vue comptable, l’offre réelle sera égale à la demande réelle
dans la mesure où le surplus de producEon sera comptabilisé dans la
variaMon des stocks.
-àil y a équilibre comptable.
L’équilibre économique keynésien
C=0,75R+12,5
130 Demande globale
• D=0,75R+32,5 20= I
110
100
80
50 S= 0,25R-12,5
32,5
20 I = 20
•
12,5
10
0
50 90 130 offre globale (ou Revenu)
-12,5
• L’équilibre est a\eint lorsque la droite de demande globale coupe la
bissectrice qui exprime l’égalité de l’offre (ou producEon) et de la
demande.
D = 0,60Y+400
2/ Déterminons le Revenu d’équilibre Y de l’économie:
A l’équilibre on a:
Demande Globale = Offre Globale
D = O
avec offre globale = Revenu globale Y
O = Y
D’où D = Y et puisque D = 0,60Y + 400 alors
0,60Y+400 = Y
(Y- 0,60Y) = 400
Y(1-0,60) = 400
0,40Y=400
Y=1000 Revenu D’équilibre de l’économie
-
3/ Déterminons le seuil d’épargne:
C=Y 0,6Y+300=Y
0,4Y=300
Y=750
D=0,6Y+400
D D=O
C=0,6Y+300
1000
900
750
400 S=0,4Y-300
300
I=100
100
0 750 1000 Y=O
-300
C=0,75R+15
140
60 M=0,15R+9
56 I = 28 S= 0,25R-15
28
22 X=22
15
9
0 60 140 Revenu ou offre globale
- l’équilibre éco implique l’égalité I-S = M-X
-Si l’équilibre n’est pas réalisé, l’égalité I-S = M-X est toujours vérifiée à condiEon d’ajouter à
l’invesEssement la variaEon compensatoire des stocks
• L'équilibre économique, qui est toujours défini par l'égalité de l'offre
et de la demande globales, implique désormais avec les relaMons
internaMonale, un écart entre I et S, sauf si les échanges extérieurs
sont équilibrés (X=M), ce qui est excepEonnel.
On a: I=34;
X=27;
C=0,63R+19;
M=0,13R+10
DG = C + I + X - M
DG = 0,63 R + 19 + 34 + 27 - (0,13R+10)
DG = 0,63 R + 19 +34 +27 - 0,13R - 10
DG= 0,5 R + 70
2/ le revenu d’équilibre de l’économie:
§ C=0,63R+19
a= 0,63 propension marginal à la consommaMon
§ M= 0,13R +10
m= 0,13 propension marginal à l’importaMon
§ Propension marginale à la consommaEon domesEque
100
140
180
4/Complétez le tableau ci-dessous
Dans une économie ficEve, on suppose que les salaires perçus par
les ménages s’élèvent à 250. Ils perçoivent des revenus de
transfert pour un montant de 80. Les prélèvements obligatoires
s’élèvent à 30. Enfin la consommaEon finale s’élève à 210.
Réponse:
• Si la Pms = 0,15 donc Pmc = 1-0,15 = 0,85
• Pmc = dC / dY
• Pmc = 0,85
• dY = 4
• dC =?
à dC =0,85 x 4 = 3,4