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Chapitre 4 La Terre dans l’Univers

Le mouvement de la Terre dans l’Univers a été l’objet de célèbres et violentes controverses. L’étude de quelques
aspects de ces débats permet de comprendre la difficulté de la construction du savoir scientifique. Observée dans un
référentiel fixe par rapport aux étoiles, la Terre parcourt une trajectoire quasi circulaire autour du Soleil. Le passage
d’une conception géocentrique à une conception héliocentrique constitue l’une des controverses majeures de l’histoire
des sciences.

I Du géocentrisme à l’héliocentrisme

A) De l’Antiquité au Moyen-âge

En se basant sur les observations scientifiques à leur portée, les philosophes de l’Antiquité ont créé un modèle du
système solaire, le modèle géocentrique. Dans ce modèle, le Soleil et la Lune tournent autour de la Terre.

Ce modèle s’est complexifié au cours des siècles en suivant 2 principes :


- expliquer le mouvement apparent des astres
- utiliser des formes géométriques « harmonieuses » comme les cercles

Dans l’Almageste, ouvrage de Ptolémée publié au IIeme siècle, on trouve la version la plus avancée de ce modèle : un
système d’épicycles dans lequel un astre décrit un cercle dont le centre décrit lui-même un cercle appelé déférent, et
dont le centre est situé sur la Terre. Ce système explique notamment le mouvement rétrograde des planètes.

B) De Nicolas Copernic à Isaac Newton

Au XVe siècle, Copernic décrit un modèle héliocentrique du mouvement des planètes. Dans ce modèle, le
mouvement des planètes est plus simple : il s’agit de cercles autour du Soleil. Le problème c’est que le modèle
implique que la Terre se déplace également. Les scientifiques qui critiquaient ce modèle, s’appuyait sur le fait que s’il
était vrai, alors le mouvement de la Terre devrait être ressenti par ses habitants.
À l’aide de la lunette astronomique, Galilée fait de nouvelles découvertes, dont quatre satellites de Jupiter. L’existence
d’astres en rotation autour d’autres planètes lui permet alors de soutenir le modèle géocentrique. Il résoudra ensuite le
problème de la sensation du mouvement de la Terre grâce au principe d’inertie.

Par la suite, Kepler, à l’aide des observations de Tycho Brahé, construit un modèle héliocentrique dans lequel les
planètes décrivent des ellipses. Les prédictions de ce modèle sont meilleures que celles de Ptolémée ou Copernic.

Finalement, Newton applique ses lois aux mouvements des planètes dans le référentiel héliocentrique : celui-ci est
alors progressivement adopté par la communauté scientifique.

II - La Lune

A) Les phases de la Lune

Tout comme les planètes, la Lune est un astre qui n’émet pas de lumière : elle diffuse simplement la lumière qu’elle
reçoit du Soleil. On peut donc seulement voir sur Terre la partie de la Lune éclairée par le Soleil et observer
différentes phases lunaires, en fonction des positions relatives de la Lune, du Soleil et de la Terre.

(Il faut lire en tout en bas du document Premier quartier et non Premier croissant)

B) La face visible de la Lune


Bien que l’on observe différentes phases pour la Lune, nous voyons toujours la même face de celle-ci, à cause de ces
deux mouvements synchronisés :

 la Lune effectue une révolution autour de la Terre en 27,3 jours ;


 en même temps, elle effectue une rotation sur elle-même et dans la même durée.

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