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Mémoire Finale - 2

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Université 8Mai 1945 _GUELMA
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Electronique et Télécommunications

Mémoire de Fin d’Etude


Pour l’obtention du Diplôme de Master Académique

Domaine : Sciences et Technologie


Filière : Télécommunications
Spécialité : Systèmes des Télécommunications

Présenté par :

Sous la direction de:


Dr. TABA MOHAMED TAHAR
Remerciement

Nos remerciements vont tout premièrement à Dieu tout


puissant pour la volonté, la santé et la patience, qu'il nous a donnée
durant toutes ces longues années.
Nous exprimons nos profondes gratitudes à nos parents pour
leurs encouragements, leur soutien et pour les sacrifices qu’ils ont
enduré.
Nous tenons également à exprimer nos vifs remerciements à
notre encadreur MONSIEUR " TABA MOHAMED TAHAR" pour
avoir d'abord proposé ce thème.
Nous remercions les membres de jury d’examen pour l'honneur
qu'ils nous font en participant au jugement de ce travail.
Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui nous ont aidés
de près ou de loin à accomplir ce travail.
Nous remercions vont aussi à tous les enseignants du département
d'électronique et Télécommunications qui ont contribué à notre
formation.
Enfin nous tenons à exprimer notre reconnaissance à tous nos amis et
collègues pour leur soutien moral et matériel…
Dédicace

Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut…

Tous les mots ne sauraient exprimer la gratitude,

L’amour, le respect, la reconnaissance…

Aussi, c’est tout simplement que :

Je dédie ce mémoire :

A MON PERE NOUAR

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu pour vous.

Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation et mon bien être.

Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation.

A MA TRES CHERE MERE

Affable, honorable, aimable : Tu représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence,

la source de tendresse et l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi.

Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour tous les sacrifices

que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon enfance et même à l’âge adulte.

Je te dédie ce travail en témoignage de mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant,

te préserver et t’accorder santé, longue vie et bonheur.

A MA BELLE…MA BINOME SOMIA

A MES CHERS ET ADORABLE FRERES ET SOEUR :

ATHMANE, RAMZI, SADDEK, ALI, MOHAMED YAZID, LOUAI ;

AMEL, SAIDA, HABIBA ET AMIRA

ET TOUTS LA PROMOTION ET MES PROFESSEURS

HASSINA
Dédicace

A ma très chère mère

Quoi que je fasse ou je dise, je ne saurai point te remercier comme il se


doit.ton affection me couvre, ta bienveillance me garde et ta présence à mes côtés
a toujours été ma source de force pour affronter les différents obstacles.

A mon très cher père

Tu as été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager, tu ma donner


beaucoup d’amour. Que ce travail traduit à gratitude et mon affection.

A ma chère tante Mouni et son mari Abdallah, à mon cher frère Salah et
mes chères sœurs Zahra, yasmine et zoubida.

A tous mes amies qui m’ont toujours encouragé et à qui je souhaite plus
de succès.

A tous ceux que j’aime

Merci!

Somia
Résumé
La technologie a toujours été au service de l’être humain. Les feux de carrefours ont
été inventés pour rendre la vie des gens dans les villes plus facile, mais l’installation, la mise
au point et la maintenance des feux de carrefours sont très délicates .L'idée de notre projet est
venue en tant que solution à ce problème en améliorant l’installation et la mise au point des
feux de carrefours par une solution sans fil.
Le système est piloté par un Arduino, la communication sans fil entre les poteaux de
signalisation est assurée par un module XBee.

L’alimentation électrique est assurée par énergie solaire.

Abstract
Technology has always been at the service of the human being. Crossroads fires were
invented to make life easier in cities, but the installation, development and maintenance of
traffic lights are very delicate. The idea of our project came as a solution to this problem by
improving the installation and development of traffic lights with a wireless solution.
The system is driven by an Arduino, the wireless communication between the signal poles is
provided by an XBee module.
The power supply is provided by solar energy.

‫ملخص‬
‫ لكن تركيب‬، ‫ تم اختراع اشارات المرور لجعل الحياة أسهل في المدن‬.‫كانت التكنولوجيا دائما في خدمة اإلنسان‬
‫ وكانت فكرة مشروعنا بمثابة حل لهذه المشكلة عن طريق تحسين‬، ‫وتطوير وصيانة إشارات المرور حساس للغاية‬
.‫تركيب وتطوير إشارات المرور مع حل السلكي‬
.XBee ‫ ويتم توفير االتصاالت الالسلكية بين أقطاب اإلشارة بواسطة وحدة‬،Arduino ‫يتم تشغيل النظام بواسطة‬
.‫يتم توفير إمدادات الطاقة عن طريق الطاقة الشمسية‬
Sommaire
Liste des symboles I
Liste des figures II
Liste des tableaux III
Introduction générale 1
CHAPITRE 1 : ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX
1.1 Généralités 2
1.2 Bref aperçu historique 2
1.3 Règles de conception d’un carrefour 4
1.3.1 Fonctionnement à deux phases 4
1.3.2 Orthogonalité des voies en conflit 5
1.3.3 Alignement des voies en phase 5
1.3.4 Réduction de la taille de la zone de conflits 5
1.4 Types de carrefours 6
1.5 Caractéristiques du carrefour à feux 7
1.6 Domaines d'emploi 9
1.7 Différentes catégories des feux de carrefour 9
1.7.1 Signaux lumineux d'intersection 10
1.7.2 Autres signaux lumineux de circulation 14
1.8 Gestion d'un carrefour à feux 16
1.9 Contraintes des carrefours à feux 18
1.9.1 Réglementation routière 18
1.9.2 Simplicité du carrefour 18
1.9.3 Lisibilité et la légitimité du carrefour 18
1.9.4 Prendre en compte les véhicules hors norme 19
1.9.5 Prendre en compte la traversée des piétons 19
1.9.6 Assurer un débit adéquat 19
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE
ZIGBEE
2.1 Introduction 20
2.2 Présentation d’IEEE802.15.4/ZigBee 20
2.2.1 Historique 20
2.2.2 Généralités 20
2.2.3 Architecture de ZigBee 22
2.2.4 Type d’objets ZigBee 24
2. 2.5 Modes de ZigBee 24
2.2.6 Topologie ZigBee 25
2.2.7 Création d’un réseau 26
2.2.8 Sécurité dans le ZigBee 26
2.2.9 Comparaison entre ZigBee, Bluetooth et Wifi 27
2.2.10 Domaines d’applications 28
2.3 Présentation du module XBee 29
2.3.1 Généralités 29
2.3.2 Principales caractéristiques du module XBee 29
2.3.3 Catégories de l’XBee 30
2.3.4 Antennes utilisées 30
2.3.5 Brochage 31
2.4 Présentation et utilisation du logiciel XCTU 32
2.4.1 Généralités 32
2.4.2 Branchement d’un module XBee sur le pc 34
2.4.3 Reprogrammation du canal d'émission et du PAN ID 34
2.5 Conclusion 38
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE
3.1 Introduction 39
3.2 Schéma synoptique 40
3.2.1 Panneau solaire 40
3.2.1.1 Arduino Uno 40
3.2.1.2 Module XBee S2C 41
3.2.1.3 Leds 42
3.2.2 Régulateur de charge 44
3.2.3 Batterie 44
3.2.4 Unité de commande 45
3.3 Conclusion 52
Conclusion générale 54
Bibliographie 55
Annexe 57
I. LISTE DES SYMBOLES
AD: Analog Digital

AES: Advanced Encryption Standard

AF: Application Framework

API: Application Programming Interface

APL : Couche Application

APS : Sous-couche Application Support Sub-Layer

AT: Application Transparent

CLI : l'interface de ligne de commande

DIO: Digital Input Output

FFD: Full Function Device

ID : un identifiant

IEEE: Institute of Electrical and Electronic Engineers

ISM: Industrial, Scientific, Medical

HA: ZigBee Home Automation

LP-WPAN: Low Power-Wireless Personal Area Network

MAC : Medium Access Control (La couche d’accès au médium)

NWK : Couche Network

PAN ID : Personal Area Network, Identifiant du réseau personnel

PHHC: ZigBee Personal Home & Hospital Care

PWM: sortie analogique

RFD: Reduce Function Device

R11 : signal tricolore circulaire

R12 : signal piéton

R13 : signaux tricolores modaux


R13c : signaux tricolores modaux en forme de cycle

R13b : signaux tricolores modaux en forme de bus

R14 : signaux tricolores directionnels

R14 tg : signaux tricolores directionnels (tourne à gauche)

R14dtg : signaux tricolores directionnels (direct tourne à gauche)

R14d : signaux tricolores directionnels (direct)

R14dtd : signaux tricolores directionnels (direct tourne à droite)

R14td : signaux tricolores directionnels (tourne à droite)

R15 : signaux d'anticipation modaux

R16 : signaux d'anticipation directionnels

R17: signal pour véhicules des services réguliers de transport en commun

R18 : signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en commun

R19 : signaux d’autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles

R22 : signal tricolore de contrôle de flot

R23 : signal bicolore de contrôle individuel

R24 : signal d'arrêt

R25 : signal d'arrêt pour piétons

SAP: Service Access Point

SE : ZigBee Smart Energy

SSP: Module Security Service Provider

TC: Trust Center

WPANs: Wireless Personal Area Networks

ZC: ZigBee Coordinator

ZDO : Module ZigBeeDevice Object

ZED : ZigBee End-Device (équipements finaux) , ZR: ZigBee Router


II. LISTE DES FIGURES:

Figure N° Titre
1 ancienne photo des feux de carrefour
2 carrefour en croix fonctionnant à deux phases
3 adaptation de la géométrie d’un carrefour sans feux
4 types de carrefour
5 zone fonctionnelle d’un carrefour simple de deux routes à sens unique
6 signal tricolore circulaire
7 signal piéton
8 signaux tricolores modaux
9 signaux tricolores directionnels
10 signaux d'anticipation modaux
11 signaux d'anticipation directionnels
12 signal pour véhicules des services réguliers de transport en commun
13 signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en commun
14 signaux d’autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles
15 signal tricolore de contrôle de flot
16 signal bicolore de contrôle individuel
17 signal d'arrêt
18 signal d'arrêt pour piétons
19 problème de la circulation au niveau du carrefour
20 deux exemples de dysfonctionnements dus à une inadéquation entre les débits de
chaque courant et l'infrastructure
21 XBee S2C
22 pile ZigBee détaillée
23 Bandes de fréquence définies pour la norme IEEE 802.15.4
24 topologies ZigBee
25 sécurités des couches NWK et APS
26 Domaines d’application du ZigBee
27 les différents types d’antennes XBee
28 les entrées/sorties XBee
29 Insertion du module XBee sur la platine explorer USB
30 Découvert des modules radios connectés à ta machine
31 la Sélection du port COM correspondant
32 vérification des paramètres du port COM
33 la sélection du module détecté
34 Cliquant sur le module affiché
35 carrefour en T
36 Schéma synoptique
37 Arduino UNO
38 xbee S2C
39 Led rouge
40 Led verte
41 Led jaune
42 montage du circuit COORDINATOR
43
montage réel du circuit coordinateur

44 montage du circuit ROUTER 1


45 montage réel du circuit ROUTER 1
46 montage du circuit ROUTER 2
47
montage réel du circuit ROUTER2
48 Communication COORDINATOR- ROUTERS (1 et 2)
49
montage réel du notre système

50
Communication COORDINATOR- ROUTERS (1 et 2)
III. LISTE DES TABLEAUX:

Tableau 1 : Comparaison entre les différentes technologies sans fils

Tableau 2 : les exigences d'alimentation pour le module RF ZigBeeXBee / XBee-PRO

Tableau 3: temps d’ensoleillement moyen par mois


Introduction Générale
INTRODUCTION GENERALE

Introduction générale

Au cours des dernières décennies, l’Algérie a connu une augmentation considérable et


difficilement contrôlable des zones urbaines. La demande en déplacements a fortement
augmenté et les villes algériennes supportent d’infinis pressions du à leur impossibilité de
fournir des services de mobilité et de transport adapté aux nécessités de la population.

Face à cette augmentation urbaine notamment rapide, le système de mobilité urbaine et


de transport public devient de plus en plus compliqué. Son bon fonctionnement et son
évolution permanente nécessitent un remaniement complet englobant l’aménagement des
carrefours.

Notre travail consiste en une étude et réalisation d’un feu de carrefours piloté par un
Arduino et la communication de données se fait sans fil par le biais d’un module XBee et
alimenté par panneaux solaires.

Ce sujet nous mène à nous poser la question: Comment résoudre le problème de mise au point
de la commande des feux, la gestion de la communication entre les feux et l’alimentation du
système en énergie électrique ?

Pour bien expliciter ce travail, notre mémoire est organisé comme suit :
 Le premier chapitre présente une étude générale sur les carrefours à feux.
 Le deuxième chapitre est consacré à la technologie ZigBee et le module XBee.
 Dans le troisième chapitre, nous présentons la partie pratique du travail, en expliquant
les différentes étapes de la réalisation de ce projet.

1
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.1. Généralités

Le croisement de plusieurs voies routières peut être une source grave d’insécurité.la
plupart des accidents et des morts sur les routes se créent au niveau des carrefours.

Un carrefour est un terrain stratégique et lieu d’intersection de plusieurs routes au


même niveau (ou de niveau différent). Le bon fonctionnement d’une route dépend
essentiellement de la performance des carrefours car ceux-ci découvrent des places des
permutations et de facilité du mouvement et la sécurité du trafic sont indispensables. Une
bonne coordination des feux de carrefours permet d’améliorer les conditions d’écoulement du
trafic urbain et diminuant la durée des arrêts et augmentant la vitesse de déplacement.

1.2. Bref aperçu historique

Les feux de signalisation sont à la circulation routière ce que les robinets sont à la
distribution de l’eau : ils contrôlent et régulent les flux. Un feu qui passe au vert, c’est un
robinet qui s’ouvre pour laisser passer le flux de véhicules. Le robinet doit s’ouvrir autant que
nécessaire, ni plus ni moins, afin de réguler le débit [1].

En 1868, le premier feu de signalisation du monde fut installé sur la place du parlement à
Londres, près du palais de Westminster. La circulation était régulée par des bras mécaniques
le jour et par une lanterne à gaz émettant une lumière rouge ou verte la nuit. Le feu était
contrôlé par un policier qui décidait quand mettre une autre lampe pour changer le signal[1].

Il fallut attendre près de cinquante ans après l’explosion à Londres pour que le premier
feu de signalisation électrique soit mis en fonction à Cleveland le 5 août 1914. Il était
composé de deux feux, un rouge et un vert, et contrôlé par un agent de la circulation qui
changeait les feux depuis une cabine proche et faisait signalait le changement de couleur avec
une cloche. Ce système permettait un lien constant avec les pompiers et la police. Il aidait
aussi à dégager les carrefours pour les véhicules de secours [1].

2
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Les premiers feux de signalisation tricolores furent installés en 1920 à détroit et à new
York. Les couleurs venaient de la signalisation ferroviaire. À la fin du dix-neuvième siècle,
rouge signifiait « stop », vert « avancer prudemment » et blanc « voie dégagée ». Mais il y
avait un problème : si le verre rouge était cassé, le feu paraissait blanc. C’est ainsi que sont
nés les feux rouge-orange-vert [1].

L’Europe ensuite adopta le feu tricolore en 1922, d’abord à paris au croisement de la


rue de Rivoli et du boulevard Sébastopol, puis à Hambourg sur la stephansplatz. La célèbre
tour de signalisation à cinq côtés fabriquée par siemens en 1924 fut installée sur les pots
damer platz de Berlin, qui était alors le carrefour le plus fréquenté d’Europe [1].

En 1933distingua l’installation du premier feu pour piétons à Copenhague. Le premier feu


automatique pour piétons affichant le message « ne pas traverser » fut utilisé pour la première
fois le 5 février 1952, à new York [1].

Le même système fut également introduit en Allemagne peu de temps après, mais avec
les messages « attendez » et « traversez », que les piétons respectaient rarement. Enfin, le
bonhomme vert fut inventé en 1961 en Allemagne de l’est par le psychologue de la
circulation routière Karl peglau. Il fallut attendre 2004 pour qu’une femme apparaisse sur
les feux de signalisation pour piétons [1].

figure1.1 : ancienne photo des feux de carrefour.


3
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.3. Règles de conception d’un carrefour

La conception d’un carrefour est un pas non linéaire qui nécessite bien souvent de
nombreux allers et retours entre les esquisses de tracés géométriques et l’évaluation
fonctionnelle de ces tracés. On peut citer dans ce travail quelques points de repères ainsi que
les outils permettant d’évaluer un avant-projet de carrefour à feux. On y trouvera également
les termes utilisés dans ce domaine : [2]

1.3.1. Fonctionnement à deux phases

À chaque phase de trafic, un temps pendant lequel aucun véhicule ne passe est
immanquablement généré. Il se compose du temps nécessaire au démarrage (environ 1
seconde), du temps de jaune (3 secondes) et du temps de rouge de dégagement de la zone de
conflit.

Le fonctionnement à deux phases doit être le principe de base car il est plus simple et plus
lisible pour l’usager. De plus, les cycles courts permettent d’éviter le stockage d’un nombre
important de véhicules tournant à gauche au milieu du carrefour.

Figure1.2 : carrefour en croix fonctionnant à deux phases.

4
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.3.2. Orthogonalité des voies en conflit


Dans la traversée d’un carrefour à feux, tout automobiliste en mouvement tournant doit
céder la priorité à un mouvement piétons (et éventuellement cyclistes) autorisé simultanément
sur l’axe transversal.

L’application de cette priorité nécessite une identification précise et sans ambiguïté des
directions à droite, à gauche et directe. Elle est spontanément obtenue dans les carrefours en
croix ou en t classiques dans les réseaux maillés angle droit. Lorsque ce n’est pas le cas, on
s’en approche le plus possible, par exemple en redressant l’arrivée des voies sur le carrefour.

L’orthogonalité du passage piéton et de la chaussée permet aux personnes malvoyantes


de traverser sans s’éloigner du passage piéton et d’atteindre le refuge ou le trottoir opposé au
bon endroit.

Elle minimise également la distance à parcourir.


1.3.3. Alignement des voies en phase
Pour optimiser le rendement des carrefours à feux, on cherche à admettre dans la même
phase deux courants adverses, les véhicules qui tournent à gauche doivent alors céder le
passage aux véhicules du flux adverse.
Plus les axes des voies admises au vert simultanément sont parallèles, plus la perception
de devoir céder le passage au trafic adverse est intuitive.
1.3.4. Réduction de la taille de la zone de conflits
la gestion des conflits dans le temps impose que la taille de la zone de conflits soit la
plus réduite possible pour des raisons de sécurité et de capacité, sachant que les limites à cette
réduction sont :
• d’une part, la possibilité de giration des véhicules les plus contraignants (bus, poids
lourds…) ;
• d’autre part, le stockage des véhicules en tourne à gauche à l’intérieur du carrefour, si
nécessaire.

5
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Figure1.3:adaptation de la géométrie d’un carrefour sans feux.

1.4. Types de carrefours

Le classement des carrefours en familles homogènes doit favoriser une collecte par les
utilisations la plus nette possible, là encore l'image d'un carrefour aménagé doit renvoyer à un
mode de fonctionnement facilement et rapidement compréhensible. Dans la pratique, un
classement par grandes familles techniques de carrefours aménagés (suivant leur
configuration et leur fonctionnement) répond bien à cette nécessité. Ils sont classés en
fonction du nombre de branches:[3]

 Carrefour en croix: c’est un carrefour plan à quatre branches deux à deux


alignées (ou quasi).
 Carrefour en Y : c’est un carrefour plan ordinaire à trois branches, comportant
une branche secondaire uniquement et dont l'incidence avec l'axe principal est
oblique (s'éloignant de la normal de plus de 20°).
 Carrefour en T:c’est un carrefour plan ordinaire à trois branches secondaires, le
courant rectiligne domine, mais les autres courants peuvent être aussi
d’importance semblable.
 Carrefour giratoire:: c’est un carrefour plan comportant un îlot central
(normalement circulaire) matériellement infranchissable, ceinturé par une
chaussée mise à sens unique par la droite, sur laquelle débouchent différentes
routes et annoncé par une signalisation spécifique. Les carrefours giratoires sont
6
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

utiles aux intersections de deux ou plusieurs routes également chargées, lorsque


le nombre des véhicules virant à gauche est important.

Figure1.4: types de carrefour.

1.5. Caractéristiques du carrefour à feux


les carrefours sont les lieux de croisement d’au moins deux routes où un flux de
véhicules venant d’une même origine se divise en deux ou plusieurs flux vers plusieurs
destinations suivant des coefficients appelés taux des mouvements tournants. Un tel
croisement peut revêtir de nombreuses formes. Une route est caractérisée par sa longueur et
son nombre de voies ainsi que le sens de la circulation et la vitesse maximale autorisée sur les
voies [4].
La figure 1.5 en montre les zones fonctionnelles.
Dans chaque intersection, nous pouvons identifier trois zones fonctionnelles [4]:
 Une zone de stockage, placée: en amont de la zone de conflit, constitue l’entrée empruntée
par les véhicules ;
 Une zone de conflit, relative à l’espace de croisement des routes ; i.e. La ressource critique
partagée par tous les véhicules qui traversent l’intersection ;

7
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

 Une zone de sortie, placée en aval de la zone de conflit, permet le soulagement


de cette zone.

Figure 1.5 : zone fonctionnelle d’un carrefour simple de deux routes à sens unique.

Le caractère conventionnel de la signalisation lumineuse concerne les couleurs à


utiliser mais également leur ordre de succession d’apparition. En effet, l’allumage des feux est
séquentiel, c'est-à-dire astreint à une procédure ordonnée, en l’occurrence la séquence vert-
jaune-rouge .un vocabulaire technique commun, désignant le fonctionnement de la
signalisation tricolore, est également utilisé par l’ensemble de la communauté des ingénieurs
concernés par le domaine[4] :
L’état des feux : le signal lumineux commandant le passage libre (feu vert), toléré (feu
orange) ou interdit (feu rouge) du trafic des véhicules ;
Une phase : la durée pendant laquelle un feu passe par les trois états, c'est-à-dire effectue
une séquence de signal lumineux ;
Un cycle : la période pendant laquelle l’ensemble des feux effectuent leur phase permettant
successivement l’admission de tous les courants de véhicules dans ce carrefour ;

8
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Un plan de feux : la durée et l’ordre de déroulement de l’allumage des trois états, pendant
un cycle, de l’ensemble des groupes de feux ; un même carrefour peut suivre alternativement
plusieurs plans de feux.

1.6. Domaines d'emploi

L’emploi des feux de circulation a pour but d'assurer la sécurité des piétons et des
usagers des véhicules et d'améliorer la fluidité de la circulation. On peut citer comme
exemples d'emploi [5]:

 La gestion du trafic aux intersections ;


 La traversée des piétons ;
 L'exploitation par sens uniques alternés d'une section où le croisement est
impossible ou dangereux (ouvrage d'art étroit, etc.) ;
 L'affectation de certaines voies d'une chaussée à un sens de circulation en
fonction des besoins, ou leur condamnation momentanée ;
 Le contrôle d'accès à certaines voies rapides ;
 La gestion d'un point de contrôle des personnes ou des véhicules nécessitant leur
arrêt (péage) ;
 La protection d'obstacles intermittents (passages à niveau, traversées de voies
exclusivement réservées aux véhicules des services réguliers de transport en
commun, ponts mobiles, passages d'avions, avalanches, etc.).

1.7. Différentes catégories des feux de carrefour

Les feux de circulation sont verts, jaunes ou rouges, sauf ceux spécifiquement réservés
aux véhicules des services réguliers de transport en commun, qui sont blancs. Ils peuvent être
groupés en signaux tricolores, bicolores ou unicolores. Ils sont généralement circulaires et,
pour les feux destinés aux véhicules des services réguliers de transport en commun, peuvent
comporter un pictogramme ou des signes spécifiques.les feux jaunes, rouges et le disque des
feux pour véhicules des services réguliers de transport en commun peuvent être clignotants
(c'est-à-dire alternativement allumés ou éteints chaque seconde, pendant des durées
sensiblement égales)[5].

9
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.7.1. Signaux lumineux d'intersection


les signaux lumineux d'intersection forment une première famille de signaux. Ils
comprennent neuf grands types de signaux, R11 à R19 [5] :

R11 : signal tricolore circulaire

Il est normalement composé de trois feux circulaires vert, jaune, rouge (R11v) : voir
figure 1.6 Exceptionnellement, et sous réserve d'une étude le justifiant, le vert peut être
remplacé par du jaune clignotant (R11j)

Figure 1.6 : signal tricolore circulaire.

R12 : signal piéton

Il est constitué de deux feux vert et rouge, normalement disposés dans cet ordre de
droite à gauche ; éventuellement ils peuvent être disposés l’un au-dessus de l'autre, le vert en
bas.

Figure 1.7:signal piéton.

10
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

R13 : signaux tricolores modaux

Ils sont composés de trois feux verts, jaune, rouge, dans cet ordre de bas en haut, munis
chacun d'un même pictogramme.

Le feu vert peut être remplacé par un feu jaune clignotant, les signaux se dénommant alors
respectivement : R13cj et R13bj.

Figure1.8:signaux tricolores modaux.

R14 : signaux tricolores directionnels

Ils sont destinés chacun à l'ensemble des véhicules qui ont pour destination la direction
indiquée par la flèche, ou l'une des directions indiquées. En aucun cas le feu vert ne peut être
remplacé par un feu jaune clignotant.

Figure 1.9:signaux tricolores directionnels.

R15 : signaux d'anticipation modaux

Ils sont composés d'un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un
ensemble de feux tricolores circulaires du type R11v (vert sur le feu du bas). Ils sont munis
d'un pictogramme.

11
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Figure 1.10: signaux d'anticipation modaux

R16 : signaux d'anticipation directionnels

Ils sont composés d'un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un
ensemble de feux tricolores circulaires R11v (vert sur le feu du bas).

Figure 1.11 : signaux d'anticipation directionnels.

R17: signal pour véhicules des services réguliers de transport en commun


Il est composé de trois feux blancs présentant. De bas en haut, une barre verticale, un
disque et une barre horizontale, sur fond noir circulaire. Le feu central comportant le disque
peut être clignotant.

12
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Figure 1.12: signal pour véhicules des services réguliers de transport en commun.

R18 : signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en commun
Ils sont composés comme le signal R17, à l'exception de la barre du feu inférieur qui est
inclinée à gauche ou à droite. Ils s'adressent exclusivement aux véhicules des services
réguliers de transport en commun qui ont pour destination la direction indiquée par la barre du
feu inférieur.

Figure 1.13:signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en


commun.

R19 : signaux d’autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles

Ils sont composés d'un feu jaune clignotant munis de deux pictogrammes et sont
obligatoirement associés à un ensemble de feux tricolores circulaires dont le feu du bas est
vert.
Ils autorisent les cycles à ne pas marquer l’arrêt au feu pour s’engager dans la direction
indiquée.

13
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Figure1.14: signaux d’autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles.

1.7.2. Autres signaux lumineux de circulation : [5]


les autres signaux lumineux de circulation comprennent deux familles de signaux : les
feux de contrôle de flot ou de contrôle individuel et les signaux d’arrêt.

R22 et R23 : signaux de contrôle d'accès

R22 : signal tricolore de contrôle de flot

Il se compose des mêmes feux que le signal R11 vertical et se présente sous deux
aspects : le feu du bas peut être soit vert : R22v, soit jaune clignotant : R22j.
Le signal tricolore de contrôle de flot est destiné à limiter le débit de véhicules par exemple
sur une bretelle d'entrée à une voie rapide pour en contrôler l'accès.

Figure 1.15:signal tricolore de contrôle de flot.

14
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

R23 : signal bicolore de contrôle individuel

Il se compose de deux feux circulaires fixes, vert et rouge : R23v, ou jaune clignotant et
rouge : R23j, dans cet ordre de bas en haut.
Il est destiné au contrôle de tous les véhicules. Il s'applique à une seule voie de circulation où
l'arrêt de chaque véhicule est requis pour une opération de contrôle : douane, péage... Par
exemple.
Il peut aussi réguler l'accès à une voie rapide « en goutte-à-goutte », c'est-à-dire véhicule par
véhicule.

Figure 1.16:signal bicolore de contrôle individuel

R24 : signal d'arrêt

Il est composé d'un feu circulaire rouge clignotant. Eventuellement, deux de ces signaux
peuvent être assemblés ou rappelés, et clignoter en synchronisme ou en alternance.
Il est destiné à interdire momentanément la circulation à tout véhicule routier, devant un
obstacle ou un danger particulier (passage à niveau, traversée de voies exclusivement
réservées aux véhicules des services réguliers de transport en commun, pont mobile,
avalanche…).
Il peut être employé pour favoriser le débouché sur la voie publique des véhicules prioritaires
des pompiers.

Figure 1.17:signal d’arrêt.

15
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

R25 : signal d'arrêt pour piétons

Il est composé d'un pictogramme rouge fixe figurant un piéton surmontant un


pictogramme rouge clignotant portant la mention stop.
Il est destiné à interdire la traversée par les piétons des sites exclusivement réservés aux
véhicules des services réguliers de transport en commun.

Figure1.18:signal d'arrêt pour piétons.

1.8. Gestion d'un carrefour à feux


Dans la rue, les usagers doivent réussir à cohabiter qu’ils soient piétons, cyclistes,
motocyclistes ou automobilistes. La régulation du trafic doit permettre de minimiser les
conflits générés par le partage d’un même espace tout en assurant le confort des déplacements
et la sécurité des utilisateurs. Les carrefours sont les principaux générateurs de conflits
notamment entre les piétons et les autres véhicules (voir figure 1.19) [6].

La gestion du trafic par les feux permet de réduire les problèmes mais présente de nombreuses
difficultés à surmonter : phasages des carrefours, optimisation des décalages par
synchronisation des carrefours, de la durée des cycles et des verts. Les modèles adoptés
doivent également pouvoir surmonter les problèmes de saturation du réseau [1.6].

16
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

Figure1.19 : problème de la circulation au niveau du carrefour.

Pour une bonne gestion d’un carrefour on doit prendre en considération [6] :

 Les différents usagers et modes présents : véhicules légers, piétons (adultes,


personnes à mobilité réduite, jeunes…), cyclistes, transports collectifs (TC),
poids lourds (PL), transports exceptionnels…
 Les flux par mouvements directionnels (tout droit, tourne à droite, tourne à
gauche…) notamment aux heures de pointe ;
 Les vitesses d’approche du carrefour ;
 L’exploitation du carrefour existant et des carrefours amont et aval ;
 L’emprise disponible, les possibilités d’extension ;
 Les dysfonctionnements, le comportement des usagers, les pratiques locales des
usagers riverains du carrefour, y compris en matière de stationnement (par
observations sur le site) ;
 La nature du tissu urbain environnant ;
 L’insécurité routière (accidents corporels survenus les cinq dernières années) ;
 La place et le rôle du carrefour dans la hiérarchie du réseau de voirie
afférent…etc.
17
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.9. Les contraintes des carrefours à feux

1.9.1.La réglementation routière

le fonctionnement d'un carrefour à feux doit respecter la réglementation décrite dans


l'instruction interministérielle sur la signalisation routière (lien). Le maître mot dans le
fonctionnement d'un carrefour à feux est sécurité. Ce critère essentiel se traduit notamment
par des temps de feu minimum, en particulier pour permettre aux piétons de traverser sans
encombre. Des minima et des maxima sont ainsi définis. Si les minima sont toujours
respectés, on observe sur le terrain que les maxima sont parfois transgressés [7].

1.9.2. La simplicité du carrefour

Le fonctionnement du carrefour doit être le plus compréhensible possible, et donc le


plus simple afin que les usagers ne se trompent pas dans l'utilisation du carrefour.

Le fonctionnement de tout carrefour à feux implique également un minimum


incompressible de temps perdu. Ainsi, le rouge de dégagement qui conserve une période
tampon entre deux phases, à la fois pour permettre au carrefour de se vider mais aussi pour
conserver des marges de sécurité, ou encore le temps de redémarrage des véhicules au vert
font couramment perdre 4 à 8 secondes par cycle.

Il est donc impératif de conserver un nombre de phases le plus réduit possible pour
limiter les pertes de temps [7].

1.9.3. La lisibilité et la légitimité du carrefour

Le respect des feux est directement lié à leur légitimité apparente. Si un feu est ou
semble inutile ou que son fonctionnement est trop contraignant, les infractions augmenteront,
grevant la sécurité et l'efficacité du carrefour. Implanter un carrefour à feux est donc un
exercice délicat qui impose une efficacité optimale [7].

18
CHAPITRE 1:ETUDE SUR LES CARREFOURS A FEUX

1.9.4. Prendre en compte les véhicules hors norme

Si la voiture particulière est prédominante, il n'en demeure pas moins que les bus et les
deux roues circulent également sur la voirie. Le cycle de feu doit donc leur être adapté, tout
particulièrement quand une infrastructure spécifique leur est dédiée (comme par exemple les
couloirs de bus ou les pistes cyclables).Le problème est particulièrement sensible dans le cas
d'une phase escamotable déclenchée par une boucle d'induction magnétique noyée dans la
chaussée, si celle-ci n'est pas suffisamment sensible le feu risque de ne pas se déclencher à
l'arrivée d'un véhicule hors norme[7].

1.9.5. Prendre en compte la traversée des piétons

La sécurité des piétons est particulièrement importante parce qu'ils sont très difficiles à
canaliser. Il faut donc veiller à leur offrir des possibilités de traverser qui ne rallongent
néanmoins pas leur trajet ni leur temps de traversée [7].

1.9.6. Assurer un débit adéquat

Figure 1.20 : deux exemples de dysfonctionnements dus à une inadéquation entre les
débits de chaque courant et l'infrastructure.

Un carrefour à feux ralentit nécessairement le trafic mais, dans la mesure où le plan de


feu est souvent préprogrammé, une erreur provoquerait plus qu'un ralentissement, un blocage
du carrefour. Il ne s'agit donc pas uniquement ne pas trop ralentir le flux des véhicules mais
aussi de s'assurer qu'il demeure possible [1.7].

19
Chapitre 2

Etude et Développement sur


La technologie Zigbee
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

2 .1. Introduction

Après l'arrivée sur le marché des réseaux locaux sans fil wifi et Bluetooth, une nouvelle
technologie est apparue, elle apporte une nouvelle dimension des technologies de
communications. Cette nouvelle technologie de contrôle à distance d'un équipement
électronique ou autre, c'est la technologie ZigBee! Cette nouvelle technologie possède
plusieurs points forts, tel que la simplicité d'implémentation et des modes de faible
consommation énergétique. De plus, la pile protocologique proposée par cette technologie est
déclinable en plusieurs versions adaptables selon les besoins et la topologie souhaitée.

2.2. Présentation d’IEEE802.15.4/ZigBee

2.2.1. Historique

 1998 : Dès l’arrivée des technologies sans fil Wifi et Bluetooth, les premières
ébauches de réseaux de type ZigBee firent leur apparition dans le cadre d’applications
où les technologies précédentes n’étaient pas utilisables. En particulier, de nombreuses
recherches ont été menées sur des réseaux s'organisent automatiquement et composés
de petites radios. La technologie Bluetooth a beaucoup inspiré le protocole ZigBee.
 Mai 2003 : Le standard IEEE 802.15.4 est annoncé (souvent associé à tort au
protocole ZigBee).
 Eté 2003 : Philips décide d’abandonner le regroupement autour de ZigBee au sein de
la ZigBee Alliance. C’est un coup dur pour le projet qui ne bénéficie plus du soutien
de ce grand groupe.
• Octobre 2004 : La ZigBee Alliance annonce que le nombre d’inscriptions a doublé
pour arriver à plus d’une centaine d’entreprises dans 22 pays.
• 14 Décembre 2004 : Ratification des premières spécifications de ZigBee.
• 13 Juin 2005 : La ZigBee Alliance publie les premières spécifications officielles de la
version ZigBee 1.0 qui sont alors disponibles en libre téléchargement [8].

2.2.2. Généralités

Lancé dans les années 2000, ZigBee est un LP-WPAN (Low Power-Wireless Personal Area
Network) : c’est un réseau sans fil à courte portée et à faible consommation Énergétique. Il est

20
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

caractérisé par une portée maximum de quelques centaines de mètres et un débit faible (250kbit/s
max) [9].

Figure 2.1:XBee S2C

La norme a été conçue pour interconnecter des unités embarquées contraintes énergétiquement
comme des capteurs, à des unités de contrôle ou de commande.

La spécification ZigBee propose une pile protocolaire propriétaire et légère. Elle s’appuie sur la
norme IEEE 802.15.4 pour les couches physique et liaison et propose ses propres couches
supérieures (réseau, etc.) [9].

ZigBee alliance propose plusieurs versions pour le protocole ZigBee : ZigBee (2004/2006/2007),
ZigBee PRO qui définit une pile et des caractéristiques supplémentaires (2007/2012), ZigBee 3.0 en
cours de développement et des protocoles spécifiques tels ZigBee IP, ZigBee RF4CE, ZigBee
Green Power [10].

La communication entre les équipements ZigBee repose sur la définition de profils qui se
décompose en deux types : privés et publics. Chaque profil public possède un identifiant (ID) allant
de 0x0000 à 0x7FFF et 0xBF00 à 0xFFFF pour les profils privés. Ci-dessous quelques exemples de
profils publics :

 ZigBee Smart Energy (SE - 0x0109) : gestion de l’énergie.


 ZigBee Personal Home &Hospital Care (PHHC - 0x0108) : monitoring de patients,
équipements de santé, fitness, etc.
 ZigBee Home Automation (HA - 0x0104) : contrôle de la maison, domotique [10].

21
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

 2.2.3. Architecture de ZigBee

ZigBee est structuré en 4 couches comme le montre la figure 2.2, dont les deux
couches inférieures (PHY et MAC) sont définies par les spécifications de l’IEEE 802.15.4.

Figure 2.2:pile ZigBee détaillée.

 Couche physique IEEE 802.15.4 : La norme IEEE 802.15.4 supporte les 3 bandes
ISM (Industrial, Scientific, Medical) de 868 MHz, 915 MHz et 2,4 GHz.

Figure 2.3: Bandes de fréquence définies pour la norme IEEE 802.15.4.

22
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

 La couche d’accès au médium ou MAC (Medium Access Control) s’appuie sur les
ressources de la couche physique.

C’est la couche principale pour les aspects logiciels qui définit la façon dont un nœud du réseau
pourra dialogué (transmettre ou recevoir). Ces mécanismes sont tous détaillés dans la
spécification du standard IEEE 802.15.4 [11].

 La couche « Network » (NWK) : est responsable de la topologie maillée (mesh net


working) permettant à un nœud de communiquer à un autre grâce à un routage
automatique. Elle fournit des mécanismes pour joindre, quitter et former un réseau,
sécuriser le routage et la transmission des trames, identifier les chemins entre les
équipements connectés, découvrir le voisinage réseau, la gestion des types de
services applicatifs, etc. Les paquets de la couche réseau peuvent être envoyés en
unicast, broadcast ou encore multicast [10].
 La couche « Application » (APL) : est associée à plusieurs éléments :
 La sous-couche Application Support Sub-Layer (APS) : assure l'interface entre la
couche de réseau et la couche d'application à travers un ensemble de services. Elle
gère le maintien des tables de routage, le transfert des messages entre les appareils
reliés, le management des adresses, le mapping des adresses étendues de 64 bits en
adresse de 16 bits pour la couche NWK, la fragmentation et réassemblage des
paquets, ou encore dispose d'un mécanisme de multiplexage (cas de plusieurs
applications sur la même adresse) [10].
 L’Application Framework (AF) : qui accueille les différents profils d’application.
Elle propose également des API pour les développeurs. Chaque application dispose
d'une adresse sur le nœud ZigBee comprise entre 0 et 255[10].
 Le module Security Service Provider (SSP) : qui s'occupe de fournir des services
de sécurité aux couches NWK et APS [10].
 Le module ZigBee Device Object (ZDO) : qui est responsable du management des
équipements notamment pour la définition du rôle (coordinateur, routeur), de la
découverte ou encore des services d'applications du dispositif qui seront fournis[10].

23
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Chaque couche expose un certain nombre de services pour la couche supérieure et


chaque service fournit une interface à la couche supérieure au travers d’un Service Access
Point (SAP). Ces SAP offrent les API pour permettre aux couches de communiquer tout en
isolant le travail interne à chacune des couches [10].

2.2.4. Les type d’objets ZigBee

Identiquement à la norme 802.15.4, le protocole ZigBee prévoit deux types d’objets :

 Les FFD (Full Function Device) : implémentent toutes les spécifications du


protocole. Ces derniers ont trois rôles possibles : coordinateurs (ZigBeeCoordinator
- ZC), routeurs (ZigBee Router - ZR) ou équipements finaux (ZigBee End-Device
- ZED).
 Les RFD (Reduce Function Device) : sont des équipements allégés qui sont peu
gourmands tant au niveau énergétique que sur l'utilisation mémoire du
microcontrôleur. Les équipements RFD sont donc des équipements finaux et ne
peuvent être des coordinateurs ou routeurs [10].

2. 2.5. Les modes de ZigBee

Ces modules peuvent être utilisés avec un ordinateur ou une carte micro-contrôlée
mais ils peuvent aussi fonctionner seuls. Ils disposent de six entrées analogiques et de huit
entrées numériques dont ils peuvent transmettre l’état tout seul si on les a préalablement
configurés correctement. Ils existent deux gammes de modules, la gamme XBee « normale »
et la gamme XBee « pro » [12].

Les modules peuvent fonctionner dans deux modes principaux distincts :

 Le mode transparent: qui permet le remplacement immédiat de n’importe quelle


liaison série asynchrone filaire par une liaison radio sans aucune manipulation
particulière au niveau des modules XBee, ce mode peut supporter ou non, au gré de
l’utilisateur, la programmation d’un certain nombre de fonctions du modem au
moyen de commande dites commande AT [12].

24
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

 Le mode API : qui permet d’accéder aux possibilités plus fines de mise en réseau
des modules mais ne se justifie vraiment que lorsque l’on veut gérer tout un groupe
de modules avec des possibilités de diffusion multiple, d’adressage, etc.

Quel que soit le mode utilisé, les modules XBee sont capables de transmettre les données
jusqu’à une vitesse maximum de 250 kbit/s et la transmission peut être sécurisée si on le
souhaite au moyen d’un algorithme de cryptage de type AES (Advanced Encryptions
Standard) avec une clé sur 128 bits [12].

Les modules XBee (série 1) ont une puissance haute fréquence de 1 mW, ce qui leur confère
une portée moyenne de 30 m en intérieur et de 100 m en extérieur, tandis que les modules
XBee pro voient cette puissance portée à 60 mW (100 m pour l’intérieur et jusqu’à 1 500 m
pour l’extérieur). Ces modules s’alimentent sous une tension pouvant varier de 2,8 à 3,4 V.

2.2.6. La topologie ZigBee

La couche réseau ZigBee supporte 3 topologies différentes :

 Topologie en étoile : le coordinateur contrôle les équipements (nœuds) qui ne


communiquent qu'avec lui.
 Topologie maillée : aussi référencé comme réseau pair-à-pair, il est composé de
routeurs et terminaux ZigBee. Chaque routeur est généralement connecté par
plusieurs chemins et achemine les paquets de données de ses voisins (multi-sauts,
meilleur chemin, tolérance aux pannes et aux interférences).

25
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Figure 2.4:topologies ZigBee

 Topologie en arbre : dans les réseaux en arbre, les routeurs transmettent les données
et contrôlent les messages en utilisant un routage hiérarchique, ils utilisent de plus une
communication de type annonce (beacons). Ce type de topologie permet des réseaux
très étendus 255 clusters comprenant chacun 254 nœuds soit : 64770 nœuds [10].

2.2.7. Création d’un réseau

Dans un premier temps, le coordinateur cherche un canal utilisable qui n'interfère pas
avec les fréquences en cours d'utilisation puis il envoie en broadcast via un message
d'annonce (beacon) le numéro de PAN-ID choisi sur le canal sélectionné (la spécification
précise une plage entre 0x0000 à 0x3FFF pour l'adresse du PAN-ID). Ce dernier doit être
unique par canal pour les réseaux non capables de changements de canaux dynamiques
(ZigBee 2006) et unique sur tous les canaux (ZigBee 2007, ZigBee PRO). Le coordinateur
doit également inclure dans sa requête un numéro de PAN-ID étendu (EPID sur 8 octets) en
supplément à l'ID-PAN afin de faciliter la sélection d'un réseau spécifique pour les nœuds qui
vont s'y joindre [10].

26
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

2.2.8. La sécurité dans le ZigBee

Le niveau de sécurité offert par l'architecture de sécurité ZigBee dépend de la


protection des clés symétriques, des mécanismes de protection utilisés, ainsi que de la bonne
mise en œuvre des mécanismes cryptographiques et des politiques de sécurité.

ZigBee utilise certains éléments de sécurité de la norme 802.15.4. Il étend les fonctionnalités
de cette norme en utilisant :

 Des clés de chiffrement AES d'une taille de 128 bits ;


 Définition de différentes clés pour sécuriser les communications : Master, Link,
Network ;
 Utilisation de l'algorithme CCM* ;
 Utilisation d'un Trust Center (TC) ;
 Sécurité qui peut être personnalisée par application.

Bien que plusieurs protections de sécurité soient présentes sur la couche MAC de la norme
802.15.4, le protocole ZigBee intègre également les différentes sécurités dans les couches
NWK et APS :

Figure 2.5: sécurités des couches NWK et APS.

27
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Cependant, la spécification indique que les sécurités de la couche MAC doivent être
désactivées pour certains paquets : « Route Request », « Route Reply », « Network Status »,

« Route Record », « Link Status », « Network Report » et « Network Update ».De ce fait, les
constructeurs désactivent souvent l'intégralité des sécurités sur cette couche [10].

2.2.9. Comparaison entre ZigBee, Bluetooth et Wifi

En raison des avantages de la technologie ZigBee tels que les modes de


fonctionnement à faible coût et à faible consommation d'énergie et de ses topologies, cette
technologie de communication à courte portée convient mieux à plusieurs applications que
d'autres communications propriétaires, telles que Bluetooth, Wi-Fi, etc. Certaines de ces
comparaisons telles que la gamme de ZigBee, normes, etc., sont données ci-dessous [13].

Tableau 2.1 : Comparaison entre les différentes technologies sans fils.

2.2.10. Domaines d’applications

ZigBee est aujourd’hui utilisé dans de nombreux équipements, très généralement


embarqués, qui imposent une très faible consommation, et se suffisent d’un très faible débit
de données et une portée de quelques dizaines de mètres (jusqu’à 100m).

28
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Figure 2.6:Domaines d’application du ZigBee

 Automatisation industrielle : dans les industries de fabrication et de production, une


liaison de communication surveille en permanence divers paramètres et équipements
critiques. Ainsi, ZigBee réduit considérablement ces coûts de communication et
optimise le processus de contrôle pour une plus grande fiabilité [13].
 Domotique : ZigBee est parfaitement adapté au contrôle à distance d'appareils
ménagers tels que la commande de système d'éclairage, le contrôle d'appareils, le
contrôle de systèmes de chauffage et de refroidissement, le fonctionnement et le
contrôle d'équipements de sécurité, la surveillance, etc[13].
 Comptage intelligent : les opérations à distance de ZigBee dans le comptage
intelligent incluent la réponse à la consommation d'énergie, la prise en charge des prix,
la sécurité contre le vol d'énergie, etc [13].
 Surveillance Smart Grid : les opérations ZigBee dans ce réseau intelligent
impliquent la surveillance à distance de la température, la localisation des pannes, la
gestion de l'alimentation réactive, etc[13].

29
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

2.3. Présentation du module XBee

2.3.1. Généralités

Les produits XBee sont des modules de communication sans fil certifiés par la
communauté industrielle ZigBee Alliance. La certification ZigBee se base sur le standard
IEEE 802.15.4 qui définit les fonctionnalités et spécifications des réseaux sans fil à dimension
personnelle (Wireless Personal Area Networks : WPANs) [14].

2.3.2. Les principales caractéristiques du module XBee

 fréquence porteuse : 2.4Ghz


 portées variées : assez faible pour les XBee 1 et 2 (10 - 100m), grande pour le XBee
Pro (1000m)
 faible débit : 250kbps
 faible consommation : 3.3V @ 50mA (inférieure à 10 μA en mode "sleep").
 entrées/sorties : 6 10-bit ADC input pins, 8 digital IO pins
 sécurité : communication fiable avec une clé de chiffrement de 128-bits
 faible coût : ~ 25€
 simplicité d'utilisation : communication via le port série
 ensemble de commandes AT et API
 flexibilité du réseau : sa capacité à faire face à un nœud hors service ou à intégrer de
nouveaux nœuds rapidement
 grand nombre de nœuds dans le réseau : 65000
 topologies de réseaux variées : maillé, point à point, point à multipoint [14].

2.3.3. Catégories de l’XBee

Il y a deux catégories de XBee : la série 1 et la série 2. Les modules de la série 1 ont


souvent un "802.15.4" qui s'ajoutent à leurs noms. Les modules de la série 2 sont disponibles
en plusieurs versions : XBee ZNet 2.5 (obsolète), le ZB (l'actuel) et le 2B (le plus récent). Des
XBee Pro font la même chose, mais avec de plus grandes capacités, notamment la portée qui
peut aller jusqu'à 1000 mètres !

• les modules des séries 1 et 2 ne sont pas compatibles entre eux ;

30
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

• la portée et la consommation sont sensiblement les mêmes ;

• le nombre d'entrées et sorties est différent et surtout la série 2 ne possède pas de sorties
analogiques PWM ;

• les topologies de réseaux possibles ne sont pas les mêmes. Avec la série 1, l'architecture est
simple : point à point (pair) ou multipoint (star). La série 2 permet en plus de créer des réseaux plus
complexes : maillés (mesh) ou en "arbre" (cluster tree) [14].

2.3.4 .Antennes utilisées

Il existe de différents types d’antennes placés sur l’XBee comme le montre la figure 2.7 Ci-
dessous :

Figure 2.7:les différents types d’antennes XBee.

• Wire: simple, radiations omnidirectionnelles ;

• Chip : puce plate en céramique, petite, transportable (pas de risques de casser l'antenne),
radiations cardioïdes (le signal est atténué dans certaines directions) ;

• U.FL : une antenne externe n'est pas toujours nécessaire;

• RPSMA : plus gros que le connecteur U. FL, permet de placer son antenne à l'extérieur d'un
boîtier [14].

31
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

2.3.5. Brochage

Le XBee séries 1 possède un certain nombre d'entrées et sorties. Les sorties


analogiques sont PWM0 et PWM1. Les entrées et sorties numériques sont DIO1, DIO2,
DIO3, DIO4, DIO5, DIO6, DIO7 ("DIO" pour Digital Input Output). Les entrées analogiques
sont : AD1, AD2, AD3, AD4, AD5 ("AD" pour Analog Digital, l'échantillonnage des tensions
analogiques converties en numérique) [14].

Figure 2.8: les entrées/sorties XBee

2.4. Présentation et utilisation du logiciel XCTU

2.4.1. Généralités

La société DIGI qui commercialise les modules XBee met à disposition en libre
téléchargement le logiciel X-CTU permettant de configurer les modules XBee Digi XCTU
inclut tous les outils logiciels dont vous avez besoin pour démarrer rapidement avec Digi

32
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

XBee. La vue réseau graphique unique présente visuellement votre réseau Digi XBee ainsi
que la puissance du signal de chaque connexion. De plus, le système d'établissement de trame
API intuitif vous aide à créer et à interpréter des trames API pour les modules Digi XBee
utilisés en mode API. Digi XCTU est une boîte à outils pour développeur qui rend le
développement de modules Digi XBee plus facile que jamais [15].

On peut réaliser plusieurs tâches en utilisant le logiciel X-CTU on cite parmi


lesquelles :

 Analyseur de spectre pour mesurer la bande radio

À partir de l'interface Digi XCTU, les utilisateurs peuvent tester et mesurer le spectre
de la bande radio. L'analyse affiche les valeurs moyennes, maximales et minimales de chaque
canal. Cela permet de déterminer le canal sur lequel configurer vos radios DigiXBee, et de
résoudre les problèmes de réseau [15].

 Outil de débit pour mesurer la vitesse de transfert

Avec l'outil de débit, les utilisateurs peuvent mesurer la vitesse de transfert maximale
d'un module radio à un autre sur le même réseau. L'outil propose trois modes de session et
plusieurs options de configuration de charge utile, afin de tester différentes combinaisons et
de comprendre les performances de votre réseau sans fil [15].

 API Digi XBee

Avec le mode API Digi XBee, il est facile de configurer un réseau, d'en modifier les
paramètres et d'exposer une variété d'informations supplémentaires codées dans chaque
paquet [15].

 Interface de ligne de commande pour une flexibilité supérieure

La prise en charge de l'interface de ligne de commande (CLI) est une nouveauté pour
XCTU. Les utilisateurs peuvent maintenant exécuter l'application en mode CLI sans
l'interface graphique. Cette fonction est particulièrement utile pour le script et l'automatisation

33
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

lors de la gestion de déploiements XBee à grande échelle, car elle permet aux programmeurs
de choisir l'interface la plus utile pour leur application [15].

 Vue réseau graphique

Digi XCTU inclut tous les outils dont un développeur a besoin pour rapidement mettre
en route une solution Digi XBee. Des fonctionnalités uniques sont combinées pour faciliter le
développement sur la plateforme Digi XBee : la vue réseau graphique, qui offre une
représentation graphique du réseau XBee avec la puissance de signal de chaque connexion, et
le système d'établissement de trame API, qui permet d'établir et d'interpréter de manière
intuitive des trames API pour Digi XBee en mode API [15].

 Bibliothèques de codes publiées

Qu'il s'agisse d'un simple projet point-à-point ou de réseaux de dispositifs maillés


complexes, vous pouvez démarrer rapidement grâce aux bibliothèques de codes DigiXBee
publiées ainsi qu'à la vaste gamme de bibliothèques tierces créées par la communauté Digi
XBee. Les exemples s'étendent des raccourcis au simple code API, en passant par une logique
de codes plus élaborée pour nos modules et nos passerelles programmables [15].

2.4.2. Branchement d’un module XBee sur le pc

Le module XBee doit être inséré sur une platine Explorer USB comme indiqué sur la photo
suivante (Attention au sens) [17].

Figure 2.9:Insertion du module XBee sur la platine explorer USB.

34
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

2.4.3. Reprogrammation du canal d'émission et du PAN ID

Installez tout d’abord le logiciel X-CTU, puis branchez le XBee USB Explorer muni d'un
module XBee. Si c’est la première fois que vous effectuez cette opération, Windows installera
les drivers nécessaires [16].

Exécutez ensuite le logiciel X-CTU, et cliquer sur le bouton "Discover radio modules" :

Figure 2.10:Découvert des modules radios connectés à ta machine.

Sélectionner le port COM correspondant au "XBee USB Explorer" :

Figure 2.11:la Sélection du port COM correspondant

35
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Vérifier le paramétrage du port COM, normalement les paramètres par ci-dessous


conviennent (9600 8N1) :

Figure 2.12: vérification des paramètres du port COM

Sélectionner le module détecté et cliquer sur le bouton "Add selected devices" :

36
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Figure 2.13:la sélection du module détecté

Cliquer sur le module affiché :

Figure 2.14: Cliquant sur le module affiché.

Généralement les paramètres à modifier son CH et ID. Pour que 2 modules puissent communiquer
entre eux ils doivent avoir le même Channel ET le même PAN ID

37
CHAPITRE 2 : ETUDE ET DEVELOPPEMENT SUR LA TECHNOLOGIE ZIGBEE

Figure 2.15: paramètres à modifier.

2.5. Conclusion

Dans ce chapitre on a défini le protocole ZigBee avec ses différentes caractéristiques


et topologies ensuite on a entamé l'XBee S2C dont on va travailler avec dans notre projet en
citons son principe de fonctionnement et son interface de simulation (XCTU) qui seront utile
pour nous pour la réalisation de nos feux de carrefour.

38
Chapitre 3

Réalisation Pratique
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

3.1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons décrire le processus de réalisation de notre système de
carrefour qui n’est rien d’autre que la mise en application de ce qui a été énoncé dans les
chapitres précédents, ceci en mettant en évidence l’ensemble des environnements (logiciels et
matériels).
Dans notre Réalisation nous allons faire un exemple de carrefour en T, nous avons une voie
principale qui contient deux poteaux de feux qui marche en phase, tandis que le poteau dans la
voie secondaire marche en contradiction par rapport à eux.

Figure 3.1: carrefour en T

Voie 1 : principale
Voie 2 : secondaire

39
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

3.2. Schéma synoptique

Figure 3.2: Schéma synoptique

Ce schéma synoptique représente notre système que nous allons le mettre en plan réel.
Premièrement nous avons la source d'énergie qui est le panneau solaire :
3.2.1. Panneau solaire
Pour choisir la puissance du panneau solaire il faut faire un bilan de consommation totale du
système.
Tout d’abord nous allons estimer la consommation en énergie électrique de chaque composant
du système.
3.2.1.1. Arduino Uno

Figure 3.3:Arduino UNO


40
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

La carte Arduino peut fonctionner avec une alimentation externe de 6 à 20 volts. Cependant,
si la carte est alimentée avec moins de 7V, la broche 5V pourrait fournir moins de 5V et la
carte pourrait être instable. Si on utilise plus de 12V, le régulateur de tension de la carte
pourrait chauffer et endommager la carte. Ainsi, la plage idéale recommandée pour alimenter
la carte Uno est entre 7V et 12V.
Dans n'importe quel cas de figure la puissance de consommation maximale c'est 2.5W. [18]

3.2.1.2. Module XBee S2C

Figure 3.4:XBee S2C

Le tableau suivant décrit les exigences d'alimentation pour le module RF ZigBeeXBee/


XBee-PRO. [19]

Tableau 3.1 : les exigences d'alimentation pour le module RF ZigBeeXBee / XBee-PRO


41
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

La puissance instantanée = 120 mA *3.3V, La puissance instantanée=396 mW,

La puissance instantanée = 0.396W

3.2.1.3. Les Leds

- Led rouge

Figure 3.5: Led rouge

C'est une LED très basique de 5mm avec une lentille rouge. Elle a une tension directe
typique de 2,0 V et un courant direct nominal de 20 mA donc sa consommation en watt
aura la valeur de 40 mW.

- Led verte

Figure 3.6: Led verte

C'est une LED très basique de 5mm avec une lentille verte. Il a une tension directe
typique de 2,0 V et un courant direct nominal de 20 mA donc sa consommation en watt
aura la valeur de 40 mW.

_ Led jaune

Figure 3.7: Led jaune


42
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

C'est une LED très basique de 5mm avec une lentille jaune. Il à une tension directe
typique de 2,0 V et un courant direct nominal de 20 mA donc sa consommation en watt
aura la valeur de 40 mW. [20]

Alors, la consommation totale de notre système sera calculée de la façon suivante :

Consommation Totale(W) = consommation Arduino(W) + consommation XBee S2C(W)

+ consommation des trois Leds(W).

Consommation Totale(W)=2.5W+0.396W+0.04W

Consommation Totale(W) =2.936W

 Consommation quotidienne en watt. Heure (Wh):

On la calcule suivant l'équation suivante :

Consommation (Watt. Heure) = puissance (Watt) * durée de fonctionnement (Heures)

Alors :

La consommation quotidienne totale (Wh)=2.936W*24h

Ec=70.46Wh

Pour choisir la puissance suffisante de notre panneau solaire pour la consommation de notre
système, nous devons diviser la totalité de l’énergie consommée des équipements (WH) par jour par
le temps d’ensoleillement journalier moyen.

Pour cela on va calculer ce temps dans la région de Guelma.

43
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Mois 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Temps 9.38 11 11.64 13 13.8 15 14.67 13 12.53 11 10.2 9


d'ensoleillement
journalier moyen
par mois(h)

Tableau 3.2: temps d’ensoleillement journalier moyen par mois

Ces valeurs sont prises du site électronique CDER Dz. [21]

Nous devons tenir compte du cas le plus défavorable (le temps d’ensoleillement
journalier moyen =9h)

Donc:

La puissance suffisante du panneau solaire=70.46/9

La puissance suffisante du panneau solaire =7.83w

3.2.2. Le régulateur de charge:

Les panneaux produisent de l'énergie, les batteries la stockent. Entre les deux, il est
nécessaire d'avoir un régulateur de charge qui évite d'endommager la batterie par une
surcharge non contrôlée.

De même que les équipements du système consomment l'électricité, soit en provenance


des panneaux, soit en puisant dans la batterie. Il faut éviter dans la très grande majorité des
cas de puiser trop d'énergie dans la batterie pour éviter de la détériorer.

C'est le rôle du régulateur de charge et de décharge, que par abus de langage nous
appelons souvent régulateur de charge photovoltaïque [20]

3.2.3. La batterie :

La batterie de stockage nous permet de stocker puis consommer notre énergie solaire
quand on le souhaite.

44
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

L'électricité produite par vos panneaux solaires en journée y sera stockée, avant d'être
utilisée au moment où vous en avez vraiment besoin (le soir et la nuit notamment).La capacité
de la batterie solaire doit être dimensionnée en fonction de la consommation de notre système
et de la puissance des panneaux photovoltaïques. La technologie utilisée dans la batterie
solaire impacte la sécurité et la performance du système de stockage. Aujourd’hui, le type de
technologie le plus souvent utilisé pour du stockage solaire en résidentiel est le lithium-ion. Il
existe plusieurs types de batteries au lithium-ion. Les plus communes sont constituées de
cellules lithium Nickel Manganèse Cobalt (NMC), principalement utilisées pour les voitures
électriques, et de cellules lithium fer phosphate (LFP).

La technologie LFP est reconnue pour être la meilleure en termes de durée de vie et de
sécurité. Elle a une meilleure stabilité thermique (réaction à l’augmentation de température)
par rapport à une cellule NMC. Les cellules LFP supportent des intensités de courant élevées
ce qui leur permet à la fois de fournir beaucoup de puissance et d'être rechargées rapidement.

La capacité d’une batterie diminue après un certain nombre de recharges. Les batteries
Sonnen, par exemple, sont conçues de manière à conserver au moins 70 % de leur capacité
initiale pendant les 10 000 premiers cycles de charge. [21]

3.2.4. L’Unité de commande

L’unité de commande contient le circuit de notre projet, il est branché comme suit:

Premièrement on a le circuit du coordinateur:

Figure 3.9:montage du circuit COORDINATOR.


45
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Dans la réalité le circuit est comme suit:

Figure 3.10: montage réel du circuit coordinateur

Le module XBee S2C implémenté dans ce circuit est configuré en mode COORDINATOR
suivant les paramètres suivants:

46
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Deuxièmement on a le circuit de ROUTER 1

C’est le même branchement du premier circuit(COORDINATOR) notamment c’est juste le


coté programmation et configuration qui sera changé.

Figure 3.11: montage du circuit ROUTER 1

47
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Dans la réalité le circuit est comme suit:

Figure 3.12: montage réel du circuit ROUTER 1

Le module XBee S2C implémenté dans ce circuit est configuré en mode routeur 1 suivant les
paramètres suivants:

48
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Troisièmement on a le circuit de ROUTER2

C’est le même branchement du premier circuit(COORDINATOR) notamment c’est juste le


coté programmation et configuration qui sera changé.

49
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Figure 3.13: montage du circuit ROUTER 2

Dans la réalité le circuit est comme suit :

Figure 3.14: montage réel du circuit ROUTER2

50
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Le module XBee S2C implémenté dans ce circuit est configuré en mode routeur 2 (c’est la
même configuration de routeur 1).

Finalement, voici notre système :

Figure 3.15: montage réel du notre système

Le programme Arduino de chaque circuit est donné dans l'annexe

• Les trois Arduino vont communiquer entre eux à travers les trois modules XBee, le
COORDINATOR et deux ROUTERS.

51
CHAPITRE 3 : REALISATION PRATIQUE

Figure 3.16: Communication COORDINATOR- ROUTERS (1 et 2)

• Dans ce réseau de communication sans fil, le circuit coordinateur-Arduino va envoyer


des commandes vers les deux autres circuits (ROUTER 1 et ROUTER 2).

Le coordinateur et le routeur 1 sont en phase les mêmes Leds seront allumés dans les mêmes
périodes, alors ces deux circuits là seront placés dans la voie 1 du carrefour et le routeur 2
dans la voie 2

3.3. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons calculé la puissance du panneau solaire, Nous avons aussi réalisé
le réseau de communication sans fil entre les différents Arduino via les modules xbeeS2C.

La programmation des modules XBee à nécessiter trop d'efforts vue le manque de


bibliographie nécessaire à leurs programmations que nous avons pu récolter de part et d'autre
à travers les moteurs de recherches et la plate-forme DIGI le constructeur de XBee.

Nos efforts ont été fructueux par la mise en place du réseau et le bon fonctionnement du
système.

Toutefois, il reste à expérimenter notre système sur un feu de carrefour réel.

52
Conclusion Générale et
perspectives
CONCLUSION GENERALE

Conclusion Générale

Durant ces dernières années les technologies de communication sans fil ont suit un
développement rapide. Durant ce développement, plusieurs technologies sans fil sont apparus,
chaque technologie a des caractéristiques différentes (portée, débit, etc.).Alors le choix d’une
technologie sans fil dépend de l’usage que l’on souhaite en faire.

Dans notre projet nous avons choisi une technologie de communication sans fil à cause de
sa portabilité , son cout, sa capabilité à mettre facilement en œuvre un réseau de communication, sa
consommation très faible de l'énergie, sa portée qui peut aller jusqu’à mille mètre, c’est la
technologie ZigBee!

Dans le premier chapitre nous avons parlé un peu sur les feux de carrefours, leur principe de
fonctionnement et les différents types, dans le deuxième chapitre nous avons fait une étude détaillée
sur la technologie ZigBee et son interface software (XCTU). Enfin, dans le troisième chapitre nous
avons réalisé un prototype du système autour d'un arduino, module XBee assurant la
communication sans fil et une alimentation en énergie solaire.

Le but du travail demandé a été atteint. La plateforme expérimentale ainsi réalisé fonctionne
parfaitement.

Ce travail nous a permis de se familiariser avec l'environnement arduino et XBee sur toute
la plateforme de programmation XCTU de DIGI (inc). Ce dernier a été une nouvelle chose pour
nous, une chose que nous n’avions pas connue avant.

Ce projet nous a permis d'améliorer nos connaissances et compétences dans ce domaine


.ainsi de pouvoir s'adapter à des différents environnements de travail et la possibilité de travailler
avec différents matériels.

Les problèmes que nous avons rencontrés au cours de la réalisation de ce projet sont:

 L'acquisition des modules et les shields XBee non disponible au niveau du département ainsi
que leur programmation.

54
CONCLUSION GENERALE

 l'indisponibilité des panneaux solaires et accessoires.

Perspectives

 application dans un carrefour réel cela nécessite des autorisations.


 l'amélioration du système par un système de reconnaissance des objets

55
Bibliographie
Bibliographie
[1 ] : https://w5.siemens.com/france/web/fr/sts/actualite/press/releases/Pages/cents-ans
signalisation.aspx? Ismobile=true, .date de consultation :1 mars 2019.

[2] : f. Monti, les carrefours à feux, fiche n° 20, certu, août 2010.

[3] : https://fr.slideshare.net/MehdidHichem/10etude-des-carffours.date de consultation: 1


mars 2019.

[4] : sammoudb,contribution à la modélisation et à la commande des feux de signalisation par


réseaux de petrihybride,septembre 2015.

[5] : https://docplayer.fr/29185644-Sixieme-partie-feux-de-circulation-permanents-
instruction-interministerielle-sur-la-signalisation-routiere.html.date de consultation: 1 mars
2019.

[6] : karima aksa, faiza titouna, bilal benali&bilel djettaou, gestion dynamique des carrefours
à feux 1-10, laboratoire lastic, faculté des mathématique et de l'informatique, université
batna2, 05000,batna, algérie.Thèse de doctorat.

[7] : https://www.techno-science.net/definition/832.html .date de consultation :1 mars 2019.

[8] : https://blog.domadoo.fr/guides/generalites-sur-le-zigbee/

[9] : https://LES_METHODES_DACCES_TOTALEMENT_DETERMINISTE_POUR_U.pdf

[10] : https://connect.ed-diamond.com/MISC/MISC-086/Tout-tout-tout-vous-saurez-tout-sur-le-
ZigBee#R%C3%A9f%C3%A9rences .date de consultation 9/5/2019

[11]: IEEE 802.15.4TM – 2011, IEEE Standard for local and metropolitan area networks – Part
15.4: Low-Rate Wireless Personnal Area Networks (LR-WPANs) -
http://standards.ieee.org/getieee802/download/802.15.4-2011.pdf

[12]: http://robert.cireddu.free.fr/SIN/Protocole%20ZigBee.pdf

55
[13] : https://www.elprocus.com/what-is-zigbee-technology-architecture-and-its-a Applications/
.date de consultation 9/5/2019

[14] : http://projet.eu.org/pedago/sin/1ere/9-Xbee.pdf

[15] : https://www.digikey.fr/fr/product-highlight/d/digi-intl/world-of-digi-xbee .date de


consultation : 9/5/2019

[16] : http://www.electro-info.ovh/index.php?id= 231 .date de consultation : 9/5/2019

[17] : http://blog.ouiaremakers.com/wp-content/uploads/formidable/Guide-X-CTU-STI2D.pdf

[18]: http://www.mon-club elec.fr/pmwiki_reference_arduino/pmwiki.php?n=Main.Materiel U no


date de consultation : 3/6/2019

[19]:https://www.digi.com/resources/documentation/Digidocs/90002002/Content/Reference/r
_specs_power_reqs.htm?TocPath=Technical%20specifications%7C_____2
[19]:https://www.sparkfun.com/products
[20]: https://www.solaire-diffusion.eu/photovoltaique-en-site-isole/les-regulateurs-
photovoltaiques.html
[21]: http://data.cder.dz:81/#

56
Annexe
Annexe

Programme Arduino transmitter

#include <Software Serial.h>

Software Serial xbee(2, 3);

int led11=11;//jaune

int led12=12;//vert

int led13=13;//rouge

int led10=10;//led rouge piéton

int led9=9;//led verte piéton

void setup() {

Serial.begin(9600);

xbee.begin(9600);

pinMode(led11,OUTPUT);

pinMode(led12,OUTPUT);

pinMode(led13,OUTPUT);

pinMode(led10,OUTPUT);

pinMode(led9,OUTPUT);

digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led12,LOW);

digitalWrite(led13,LOW);

digitalWrite(led10,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

void loop() {

57
xbee.print('1');

digitalWrite(led13,HIGH);//allumer led rouge

digitalWrite(led9,HIGH);//allumer led verte pieton

delay(10000);

///////////////////////////////////////

xbee.print('2');

digitalWrite(led13,LOW);//etteindre led rouge

digitalWrite(led9,LOW);//etteindre led verte pieton

/////////////////////////////////////

xbee.print('3');

digitalWrite(led12,HIGH);//allumer led verte

digitalWrite(led10,HIGH);//allumer led rouge pieton

delay(8000);

/////////////////////////////////

xbee.print('4');

digitalWrite(led12,LOW);//etteindre led verte

digitalWrite(led10,LOW);//etteindre led rouge pieton

///////////////////////////////

xbee.print('5');

digitalWrite(led11,HIGH);

//delay(3000);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

58
delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

/////////////////////////////////

xbee.print('6');

digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);

Programme Arduino receiver1

59
#include <Software Serial.h>

Software Serial xbee(2, 3);

constint led13=13;//led rouge

constint led12=12;//led verte

constint led11=11;//led jaune

int led10=10;//led rouge piéton

int led9=9;//led verte piéton

char receive;

void setup() {

Serial.begin(9600);

xbee.begin(9600);

pinMode(led13,OUTPUT);

pinMode(led12,OUTPUT);

pinMode(led11,OUTPUT);

pinMode(led10,OUTPUT);

pinMode(led9,OUTPUT);

digitalWrite(led13,LOW);

digitalWrite(led12,LOW);

digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led10,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

void loop() {

// put your main code here, to run repeatedly:

if(xbee.available()){

60
receive=xbee.read();

Serial.println(receive);

//led verte

if(receive=='1'){

digitalWrite(led12,HIGH);

digitalWrite(led10,HIGH);}

if(receive=='2'){

digitalWrite(led12,LOW);

digitalWrite(led10,LOW);}

//led rouge

if(receive=='3'){

digitalWrite(led13,HIGH);

digitalWrite(led9,HIGH);}

if(receive=='4'){

digitalWrite(led13,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

//led jaune

if(receive=='5'){

digitalWrite(led11,HIGH);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

61
delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);}

if(receive=='6'){

digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

Programme Arduino receiver2

#include <Software Serial.h>

Software Serial xbee(2, 3);

62
constint led13=13;

constint led12=12;

constint led11=11;

int led10=10;//led rouge piéton

int led9=9;//led verte piéton

char receive;

void setup() {

Serial.begin(9600);

xbee.begin(9600);

pinMode(led13,OUTPUT);

pinMode(led12,OUTPUT);

pinMode(led11,OUTPUT);

pinMode(led10,OUTPUT);

pinMode(led9,OUTPUT);

digitalWrite(led13,LOW);

digitalWrite(led12,LOW);

digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led10,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

void loop() {

// put your main code here, to run repeatedly:

if(xbee.available()){

receive=xbee.read();

63
Serial.println(receive);

//led rouge

if(receive=='1'){

digitalWrite(led13,HIGH);

digitalWrite(led9,HIGH);

//////////////////////////////////////////

if(receive=='2'){

digitalWrite(led13,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);

//////////////////////////////////////////

//led verte

if(receive=='3')

digitalWrite(led12,HIGH);

digitalWrite(led10,HIGH);

/////////////////////////////////////////////////

if(receive=='4'){

digitalWrite(led12,LOW);

digitalWrite(led10,LOW);

///////////////////////////////////////////////

64
//led jaune

if(receive=='5'){

digitalWrite(led11,HIGH);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);

delay(300);

digitalWrite(led9,HIGH);

delay(300);

digitalWrite(led9,LOW);}

//////////////////////////////////////////////////

if(receive=='6'){

65
digitalWrite(led11,LOW);

digitalWrite(led9,LOW);}

66

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