Le Maha Bharata
Le Maha Bharata
Le Maha Bharata
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BCU - Lausanne
*1094568074*
UNIVERSITAIREN
Sitientibus
Ex tibris St Barth.
CANTONALE ET
U
EX
DONO
7
TH
BLIO
JEAN
HERBETTE
ancien ambassadeur
1878-1960
BI
DEL N NE
223
A
* B 8/1
LE MAHA-BHARATA
POÈME ÉPIQUE .
21053
La reproduction et la traduction même de cette traduction sont
interdites en France et dans les pays étrangers.
MAHA - BHARATA
POÈME ÉPIQUE
DE KRISHNA - DWAIPAYANA
PAR
HIPPOLYTE FAUCHE
Traducteur du Râmâyana, des Œuvres complètes de Kâlidâsa etc.
PREMIER VOLUME.
204
AB 2238
459
PARIS
.34
LIBRAIRIE DE A. DURAND
Rue des Grès-Sorbonne, 7
ET LIBRAIRIE DE BENJAMIN DUPRAT
Rue Fontanes (ancienne rue du Cloitre- Saint-Benoit), 7.
―
1863.
BLIOTHEQUE CANTONA
LAUSANNE
FUNIVERSITAIRE
41436
UN MOT SEULEMENT
NOS SOUSCRIPTEURS .
souscripteurs .
Onavaitpromis des volumes de cinq cent cinquante
à six cents pages ; chaque volume aura définitivement
HIPPOLYTE FAUCHE .
(1) On n'a point mis ceux, qui, portant un seul nom, peuvent être suffi-
samment connus par le texte des passages, où ils se trouvent.
XII PETIT INDEX .
--
Çankara, celui, qui fait la bonne fortune. — V. Çiva.
Çiva, troisième personne de la Triniourti , la puissance
destructive et reproductive personnifiée de l'Etre irré-
vélé dans sa manifestation par les choses créées .
T
Târkshya. -. V. Garouda.
Trisaptikritwa, c'est-à-dire, qui a fait trois fois sept fois,
sous-entendu , le massacre des kshatryas. V. Râma .
Yajnaséna. — V. Droupada.
Youddhishthira , l'aîné des fils de Pândou et de Kountî.
Né d'Yama ou Dharma, le mérite de sa naissance fut
imputé à Pândou , frappé d'impuissance par la malé-
diction d'un anachorète.
ERRATUM .
POÈME SANSCRIT
ADI-PARVA
(1) Nous en étions ici de cette traduction , quand nous avons eu l'honneur
de recevoir une lettre de M. Foucaux. Le digne successeur de notre docte
maître, Eugène Burnouf, nous engage à séparer les çlokas et à les chiffrer
dans l'intérêt des travailleurs. Nous le remercions de ce bon avis, que nous
allons suivre, malgré qu'il nous faille ménager l'espace avec le plus grand
soin pour une matière si vaste à renfermer en douze volumes.
14 LE MAHA-BHARATA.
(1) L'édition de Calcutta saute ici un chiffre ; nous allons faire de même.
3
34 LE MAHA-BHARATA.
fut grâce à elle sans doute qu'on ne t'a pas ôté la vie dans
le monde des serpents. 826.
» En effet , touché de compassion pour toi , l'auguste
Indra, mon ami , t'accorda ces faveurs aussi , as-tu pu
revenir de là avec les pendeloques dans tes mains . 827.
>> Ta révérence peut s'en aller maintenant où elle voudra;
je lui donne congé . Tu obtiendras , mon ami , le bien su-
prême. » Ainsi congédié par son gourou , le vénérable
Outanka, qui voulait dans sa colère se venger de Takshaka ,
se rendit à Hastinapura . 828.
Aussitôt son arrivée dans Hastinapoura, dont il eut
bientôt franchi la distance, Outanka , le plus vertueux des
brahmes, vint trouver le roi Djanamédjaya. 829.
Il vit, environné de tous les côtés par ses conseillers , ce
prince, qui jadis avait habité Takshaçila , ce monarque
victorieux partout, jamais vaincu et les yeux toujours ap-
pliqués sur lui-même. 830 .
Il verse d'abord sur lui ses vœux de victoire suivant
(1) Le texte porte ici avant le çloka : Le rejeton de Soûta dit. Nous avons
retranché ces mots, pour donner plus de vigueur à la repartie d'Outanka.
ADI-PARVA. 91
>> Tous les groupes des Dieux et tous les groupes des
Mânes , les nouvelles-lunes des Pitris et les pleines-lunes
des Dieux jouissent de cette nourriture. 914 .
» A cause d'elle, Dieux et Mânes, Mânes et Dieux , tous
individuellement semblent ne plus faire qu'un aux fêtes
des parvans . 915 .
» Les Dieux et les Pitris mangent l'offrande , qui est
versée en moi : c'est pour cela que je suis nommé la
bouche des Dieux et des Mânes. 916.
>> C'est par ma bouche que l'on sacrifie dans les néo-
ménies aux Mânes , dans les pléoménies aux Dieux , et c'est
par ma bouche, qu'ils mangent le beurre clarifié , qu'on y
verse ; mais, si je dévore tout , sans distinction , comment
puis-je rester leur bouche ? » 917.
Ensuite , ajouta le Soûtide , Agni se mit à réfléchir ; puis ,
il se retira en lui-même , abandonnant les feux perpétuels ,
les oblations , les offrandes aux morts et les sacrifices.
Privés des sacrifices , où l'on dit AUM et VASHAT, dépouil-
100 LE MAHA-BHARATA.
(1) Il est évident qu'il faut lire ici tirai, au locatif, et non pas tiran.
ADI-PARVA. 103
Dis-le avec sincérité , ô toi , qui fais route dans les airs.
» Aussitôt que tu l'auras dit, je l'emploierai. Que ton
excellence daigne me sauver ! >> - « Donne, fils de
Bhrigou , répondit le messager des Dieux , une moitié de
ta vie à la jeune fille. 968-969.
» A ce prix , elle ressuscitera pour devenir ton épouse. »
--
« Je donne une moitié de ma vie à la jeune Pramadvarâ !
ô le plus grand de ceux , qui ont des ailes , reprit aussitôt
Rourou. 970.
rage ? » 983.
« Mon épouse , que j'aime à l'égal de ma vie, fut
mordue par un serpent, lui répondit Rourou . Je suis lié ici
par un serment épouvantable, que j'ai prononcé moi-
même contre les serpents. 984 .
» Le voici « Autant de serpents je verrai , autant de
serpents je tuerai ! » partant, je veux te tuer : je vais à
l'instant même te délivrer de la vie ! » 985.
ADI-PARVA. 107
(1 ) Le feu sous-marin .
ADI-PARVA. 133
rain des oiseaux , dont l'éclat est égal à celui des flammes ,
qui a la splendeur même de la foudre , 1255 .
Qui est le passé et le futur des êtres , qui répand à son
gré les faveurs et de qui la force est invincible. Tout cet
univers est consumé de ta splendeur : sauve tous les Dieux
magnanimes par ton éclat d'or passé au feu !
» Ceux , qui parcourent les airs sur des chars célestes ,
se jettent, méprisés du monde et frappés d'épouvante , en
des sentiers impraticables : et tu es, auguste roi des oi--
seaux , le fils de Kacyapa , le saint à la grande âme , au
cœur plein de compassion ! 1256-1257.
» N'allume pas ta colère, conçois pour ce monde la plus
haute pitié et sauve-nous. Le bruit de tes ailes, semblable
au fracas des plus grands tonnerres , fait trembler sans
relâche les plages aériennes , le ciel, le Swarga, cette
terre 1258.
Et les cœurs de nous, hôtes des plaines éthérées. Adou-
cis donc cette lumière de ton corps égale à celle du feu ;
car notre âme agitée chancelle , en voyant ton flamboie-
ment, pareil à celui de la mort en courroux. Souris à nos
prières ; sois bon pour nous, auguste roi des volatiles ;
apporte-nous le bonheur. » 1259.
Ainsi loué par les Dieux et les troupes des saints, le
noble oiseau de retirer en soi-même une partie de sa
lumière. 1260.
Quand il eut ouï ces paroles, le volatile aux belles ailes
jeta un regard sur lui-même et se mit à diminuer ses pro-
portions colossales. 1261 .
" Que tous les êtres, dit Garouda , cessent de craindre
à la vue de mon corps ! Puisque cette forme terrible vous
fait peur, je vais amoindrir ma lumière. » 1262.
ADI-PARVA. 137
réalité, n'avait pas été vaincue dans son pari , était con-
sumée d'une violente douleur. 1280.
<
«< En quel état sont vos santés ? dit Kaçyapa. Ne man-
quent-elles jamais de copieux aliments ? Trouves-tu , mon
fils , dans le monde des hommes une abondante nourri-
ture ? » 1348.
« Ma mère va bien, répondit Garouda , ainsi que mon
frère et moi. Mais je n'ai pas toujours le bonheur, mon
père, d'avoir une nourriture abondante. 1349.
» Les serpents m'ont envoyé chercher l'ambroisie nom-
pareille, et je la rapporterai sans nul doute aujourd'hui
pour faire cesser l'esclavage de ma mère. 1350.
» J'ai reçu de ma mère ce conseil : « Mange les Nisha-
das ! » J'en ai mangé par milliers , et ma faim n'est pas
encore assouvie. 1351 .
>> Indique-moi donc un nouveau repas, auguste et véné-
rable saint, afin que je trouve en lui une vigueur suffisante
pour enlever l'ambroisie : que ta sainteté m'enseigne un
aliment capable d'éteindre la faim et la soif. » 1352 .
ADI-PARVA. 147
>> Je porterais sur mon aile cette terre avec ses mon-
tagnes, ses bois , les eaux de sa mer et toi-même , Indra ,
suspendu au-dessous d'elle. 1524.
(1) Ailé.
(2) Qui a des belles plumes.
ADI-PARVA. 165
avec les gens de notre classe . Ce n'est pas dire que j'ap-
prouve en rien son péché ; 1712 .
Mais il faut savoir supporter, mon fils ; car le devoir, si
on le frappe , vous frappe à son tour. Si nous n'étions dé-
fendus par le roi , une accablante oppression pèserait sur
nous et nous ne pourrions cultiver le devoir, mon fils ,
comme c'est notre plaisir ; tandis que nous, au contraire,
mon enfant, protégés par des rois , qui tiennent leurs yeux
fixés sur le devoir , 1713-1714 .
» Nous cultivons largement nos observances , où il a sa
part lui-même. Il faut donc savoir, mon fils, supporter
quelque chose d'un roi , qui marche dans la route de son
devoir. 1715 .
>> Tel qu'un souverain doit protéger ses peuples , tel
Parikshit, révérend , nous protége excellemment à l'égal
de son bisaïeul. 1716.
>> Que mon union avec toi , brahme , ne soit donc pas
stérile je t'en supplie , révérend , moi , qui aspire à sau-
ver mes parents ! 1907.
» Dépose en mon sein ce germe aux formes indistinctes.
Coniment se fait-il , ô le meilleur des hommes , que tu
saches le devoir et que tu veuilles me délaisser , moi , qui
n'ai commis aucune faute ? » 1908 .
Elle dit, et le mouni , riche de pénitence , adresse à
Djaratkârou, son épouse, ces paroles justes et conve-
nables 1909.
« Il est dans ton sein déjà , heureuse femme, ce rejeton
pareil au feu il sera un rishi au plus haut point ver-
tueux , qui abordera sur la rive ultérieure du Véda et des
Védângas. » 1910.
A ces mots , sa résolution bien arrêtée , Djaratkârou ,
le devoir incarné , le grand saint , retourna dans les bois
reprendre ses terribles pénitences . 1911 .
A peine son époux était-il sorti , ô toi , qui thésaurises
la pénitence, continua le Soûtide , que Djaratkârou se
rendit sous les yeux de son frère et lui raconta l'aventure
exactement. 1912.
Dès qu'il eut appris cette nouvelle infiniment désa-
gréable, le roi des reptiles , encore plus affligé lui- même ,
dit à sa sœur affligée 1913.
« Tu sais , noble dame, quelle raison et quelle affaire
m'ont engagé à te donner à lui . Le fils , qui doit naître de
toi , sera pour le salut des serpents. 1914 .
>> Énergique ascète , il doit nous sauver dans le sacri-
fice des serpents . C'est ainsi que l'aïeul suprême des créa-
tures en a parlé jadis avec les Dieux . Tu as conçu , heu-
reuse femme, un fils de ce brahme , le plus vertueux des
ADI-PARVA. 205
Un jour qu'il était allé dans les bois , il perça d'une flè-
che une gazelle et suivit d'une course rapide l'animal
blessé dans une épaisse forêt. 1956 .
Ton père était à pied , un cimeterre suspendu et la mul-
titude de ses armes liée autour de lui , mais il ne trouva
point au bois les traces de la gazelle , qu'il avait per-
due. 1957.
celui , que j'ai mordu ? C'est moi , brahme , qui suis Tak-
shaka . Yois quelle est ma prodigieuse puissance ! 1982 .
» Tu n'es pas capable de rendre la vie au roi , si je le
mords. » Ces paroles dites , il mordit là un grand arbre , et
celui-ci , à peine touché par sa dent , fut réduit en cendres ;
mais Kaçyapa de ressusciter l'arbre aussitôt. 1983 .
Ensuite, Takshaka recourut aux moyens de séduction :
« Dis-moi quel est ton désir ; » et Kaçyapa répondit à ces
mots du serpent : 1984 .
« C'est un désir de richesses , qui me conduit là. » A
ces paroles , Takshaka fit cette réponse au magnanime
d'une voix insinuante : 1985.
་་ Accepte de moi plus de richesses, que tu n'en peux
«
demander à ce roi , et retourne chez toi , hermite sans pé-
ché. » 1986.
<< Dis-moi pour quelle cause mon oncle t'a donnée à mon
père : quand je la connaîtrai , dans sa vérité, lui répondit
Astika, je ferai ce qui est à faire. » 2069 .
Ensuite la sœur du roi des serpents , reprit le Soûtide ,
Djaratkârou , qui désirait le salut de sa race, lui raconta
sans trouble toute l'affaire. 2070 .
« Kadroù fut, dit-elle, la mère de tous les serpents ,
suivant la tradition . Elle maudit ses fils dans un mouve-
(1) CARMAN, gaudium (BOPP) ; happiness (VILSON) ; à radice çRi, dit Bopp,
lædere, frangere. Il fallait donc alors ajouter pour signification : læsio,
fractio, que n'ont aucuns Dictionnaires, pas même celui, qui donne l'éty-
mologie du mot.
ADI-PARVA. 229
Vaîçampâyana répondit :
« Douryodhana, sire, Youyoutsou , Douççâsana, Dous-
saha, Douççala, et un autre appelé Dourmoukha , 2728.
Vivinçati , Vikarna , Djalasandha , Soulotchana, Vindâ-
nou et Vindou , Dourdharsha , Soubâhou , Douspradhar-
shana. 2729.
Dourmarshana et Dourmoukha, Doushkarna et Karna
lui-même, Tchitra et Oupatchitra, Tchitrâksha et le beau
Tchitrângada, 2730 .
Dourmada , Douspraharsha, Vivitsou , Souvikata , Sama,
Ournanâbha et Padmanabha , Nanda et Oupanandaka ,
Sénâpati, Soushéna , Koundodara et Mahodara , Tchi-
trabâhou, Tchitravarman , Souvarman et Dourvirotchana,
2731-2732.
>> Quel que soit le Dieu , que tu fasses venir avec cette
invocation, toi, par sa grâce, tu enfanteras des fils dans
le ciel. » 2770.
nom , qui devint célèbre dans tous les pays du monde, ce-
lui de Vasoushéna . 2776.
Vigoureux en même temps qu'il se développait, il était
le plus adroit en toutes les armes ; et , le plus grand des
conquérants , ses lèvres n'en murmuraient pas moins tous
les Védas et les Védângas. 2777.
Dans le moment , où ce sage à la bravoure infaillible
récitait la prière à voix basse , il n'avait rien , qu'il excep-
tât de ses dons aux brahmes. 2778 .
•
ADI-PARVA. 301
(1) Ici, l'édition de Calcutta saute cinq chiffres ; nous allons nous con-
former à sa numération.
ADI-PARVA. 327
« Pour quelle raison es-tu venu dans ces lieux , roi des
hommes ? reprit Dévayânî. Est-ce afin d'y recueillir des
lotus ? Est-ce afin d'y prendre des gazelles ? » 3373.
༥ Je suis venu chercher ici , noble fille , des gazelles et
(1) Le texte dit sans paraphrase ce que je n'ose traduire ici littéralement :
ritoun, menstruam .
362 LE MAHA-BHARATA.
Indra lui dit : «< Après que tu eus accompli toutes les
cérémonies initiatoires et quitté les douceurs de ton palais ,
tu es venu habiter la forêt. Je t'adresse maintenant cette
question, fils de Nahousha : par quelle pénitence as-tu
mérité d'être, Yayâti , notre égal ? » 3564 .
« Vâsava, répondit Yayâti , je ne vois personne , qui soit
mon égal par la pénitence , ni parmi les hommes et
les Gandharvas , ni parmi les maharshis et les Dieux
mêmes. » 3565.
« Parce que tu dédaignes , reprit Indra, sans que ta
prééminence te soit démontrée , tes égaux , ceux , qui sont
au-dessus, et ceux , qui sont au-dessous de toi ; à cause de
cela , roi , dès ce moment , où la récompense de tes vertus
est épuisée , te voici retombé dans les mondes soumis à
la destruction ! » 3566 .
« Indra, lui répondit Yayâti , si mon dédain pour les
hommes , les Gandharvas , les rishis et les Dieux m'a fait
perdre les mondes supérieurs, déchu du monde des Sou-
ras, mon désir, roi des Dieux, est de tomber au milieu des
bons. » 3567 .
Indra lui dit : « Précipité d'ici , tu vas tomber auprès
des bons, où tu travailleras de nouveau à regagner ces
mondes-ci. Que cette expérience t'enseigne , Yayâti , à ne
plus mépriser tes égaux et tes supérieurs. » 3568 .
Ensuite, reprit Vaîçampâyana, le plus vertueux des rois
saints , Ashtaka, ayant vu , désertant ce monde pur, aimé
du roi des Immortels, Yayâti déjà parvenu à la moitié de
sa chûte , lui adressa les paroles suivantes : 3569 .
« Qui es-tu , toi , qui es jeune et d'une beauté égale à
celle d'Indra ? Tel que le soleil , le plus grand des êtres
aériens , tu tombes du ciel , dont ta splendeur , flamboyante
ADI-PARVA. 379
quels en sont juste tous les devoirs ; car ta parole est d'un
homme éloquent. » 3590 .
« Je fus ici-bas, répondit Yayâti , un roi monarque uni-
versel ; ensuite , ma piété conquit les mondes supérieurs ;
là, j'habitai l'espace de mille ans ; puis , j'allai dans un
autre monde. 3591 .
« Après cela, je fis mon séjour dans la charmante ville
de Pourouhoûta aux mille portes , cité longue de cent
yodjanas ; je demeurai là une durée de mille ans ; puis ,
j'allai dans un autre monde. 3592.
» Ensuite, j'obtins l'entrée difficile à obtenir de la ville
impérissable , divine du Créateur , le souverain des
mondes , où j'habitai encore l'espace de mille années ;
puis, j'allai dans un autre monde. 3593 .
» Au bout d'un temps passé dans le palais du Dieu des
Dieux , j'établis à mon gré , honoré des treize Dieux , leur
égal en splendeur et en puissance, mon habitation dans
les mondes des souverains maîtres. 3594.
>> Je fus aussi l'hôte du Nandana une myriade de siècles ,
revêtu d'une forme charmante, savourant le bonheur sur
le sein des Apsaras et jouissant de contempler des arbres
fleuris aux senteurs exquises et faits à ravir. 3595.
>> Tandis que je vivais là, plongé en des plaisirs divins ,
un temps fort long, outre mesure , s'étant écoulé , le mes-
sager des Dieux aux formes terribles me dit trois fois
d'une voix prolongée : « Tombe ! tombe ! tombe ! » 3596.
» C'est ainsi, lion des rois, que me fut annoncé mon
arrêt, quand la récompense de mes vertus se fut épuisée ;
je tombai du Nandana, et j'entendis au milieu des airs les
voix lamentables des Dieux, qui déploraient mon infor-
tune : 3597.
ADI-PARVA. 383
(1) Textuellement avec lui, TAINA. Ce pronom nous semble être ici pris
dans le sens absolu des Arabes lui! c'est-à-dire le seul, qui soit, ou
Dieu !
388 LE MAHA-BHARATA .
<«< L'hermite , qui vit dans les bois , répondit Yayâti , s'il
n'use pas d'un régime, qui tienne encore au village , fait
dire qu'il habite dans les forêts et que le village est der-
rière lui . 3637.
>> On dit de l'anachorète , errant même sans maison , ni
ADI-PARVA. 389
Yayâti répondit :
« Je suis Yayâti , fils de Nahousha et père de Poûrou ;
je fus sur la terre un monarque universel , et maintenant
j'explique aux miens, en présence de vos majestés , moi ,
votre aïeul maternel , le secret des choses. 3684.
>> J'ai conquis toute cette terre ; j'ai donné aux brahmes
ce qui la couvre, plusieurs centaines de chevaux , tous de
belles formes et propres au sacrifice : ainsi , les Dieux ont
eu leur part dans ma piété . 3685.
» J'ai donné aux brahmes le globe entier , plein de che-
vaux, de vaches , d'or , des richesses les plus précieuses ;
je leur ai donné par centaines des milliards de vaches.
» La terre et le ciel furent illuminés de ma vérité,
comme le feu brille au milieu des hommes ; je n'ai jamais
dit une parole avec mensonge, car les hommes de bien
honorent la vérité . 3686-3687.
corps, 3727.
Le roi de Pantchâla , après une rapide conquête du
globe, tourna ses forces contre Sambarana et l'écrasa dans
les batailles sous le poids de ses dix armées complètes.
Alors, saisi d'une profonde terreur, le roi vaincu s'en-
fuit devant l'ennemi avec ses femmes, ses ministres , ses
fils et la foule de ses amis. 3728-3729.
Il vint habiter dans les jongles du grand fleuve Indus ,
près d'une montagne , aux lieux , où finit la région du fleuve.
Réfugiés dans cette contrée inaccessible , les Bharatides
y vécurent de longs temps. Quand ils eurent demeuré là
un millier d'années , 3730-3731 .
L'auguste rishi Vaçishtha se rendit chez les enfants de
Bharata. Ceux-ci , à son arrivée , s'empressent d'aller à sa
rencontre et le saluent. 3732.
Tous les Bharatides lui apportent un arghya et l'offrent
400 LE MAHA-BHARATA.
Tels sont les onze fils des Pandouides . Entre eux , Abhi-
manyou fut le continuateur de la race. 3834.
Il épousa Outtarâ, fille de Virâta . Elle fut mère d'un
fruit mort avant sa naissance . Kountî le reçut dans son
giron selon l'ordre de Vâsoudéva , le plus grand des
hommes : « Je rendrai la vie , dit-il, à cet embryon de six
mois ! » 3835 .
Cet enfant né avant terme , de qui la force , l'énergie, la
vitalité étaient supprimées, et qu'une flèche ignée avait
brûlé au sein de sa mère , vécut de sa vie propre , grâce à
l'adorable Vàsoudéva , qui , l'ayant ressuscité , dit ces pa-
roles « Comme il est né après que sa famille a péri ,
parikshinai koulai, il aura nom Pârîkshit. 3836 .
Ce Parikshit épousa Mâdravatî, ta mère , de qui est née
ta majesté , Djanamédjaya. 3837.
Deux fils , Çatânîka et Çankoukarna , naquirent du bríl-
lant Çatânîka au sein de Vapoushtamâ ; mais la Vaîdéhî
n'eut qu'un fils , Açvamédhadatta. 3838 .
Ici , j'ai fini de t'exposer la race de Poûrou et des Pân-
douides ; » race opulente , sainte, purificatrice au plus haut
degré, dont les brahmes enchaînés à leurs vœux doivent
écouter sans cesse le récit. Immédiatement après eux , il
faut qu'elle soit écoutée et lue par les kshatryas , qui se
complaisent dans leurs devoirs et sont voués à la défense
des créatures ; elle doit l'être également par les vaîçyas et
par les çoûdras eux-mêmes, qui ont la foi et sont dociles
aux trois castes supérieures. 3839.
Les hommes aux âmes domptées , sans envie, bienveil-
lants, adonnés aux Védas, qui écouteront ou liront cette
sainte histoire complètement, auront conquis le Swarga et
les mondes de la pureté : ils méritent à jamais les hon-
ADI-PARVA. 411
père : 4057.
« Roi des pêcheurs , dit le fils de la Gangà, écoute ces
paroles de moi , que je prononce dans l'intérêt de mon
père au milieu de ces kshatryas , qui m'écoutent , ô le plus
grand des rois. 4058.
» De même que tout à l'heure j'ai renoncé au royaume
entier ; ainsi , défenseurs des hommes , je prends à l'ins-
tant même cette résolution sur des fils. 4059.
(1) Ici, le poète, oubliant que ce n'est plus Valçampâyana, qui parle,
mais Bhishma, à qui Valçampâyana a cédé la parole, met par distraction :
ô le plus excellent des Bharatides. Nous supprimons ces mots.
I 29
450 LE MAHA-BHARATA .
:
ADI-PARVA. 453
(1) Celui, qui a une armée, c'est- à-dire, une multitude de richesses.
ADI-PARVA. 471
Elle choisit pour sa grâce cent fils, tels que son époux
lui-même. Quelque temps après, elle reçut un germe de
Dhritarashtra. 4490-4491 .
Deux années , Gândhârî sans enfant porta le fruit déposé
en elle : ensuite, elle tomba dans le chagrin , à la nou-
velle qu'il était né à Kountî un fils d'une splendeur égale
à celle du soleil enfant. Elle remarqua la dureté de son
ventre et se mit à songer. 4492 .
Folle de chagrin , elle ordonna de frapper à grands
coups sur son abdomen à l'insu de Dhritarashtra. 4493 .
Ce qu'elle portait depuis deux années dans le sein com-
mence enfin à sortir ; mais ce qui vient au jour est seule-
ment une masse de chair compacte, semblable à une
boule de fer. 4494 .
tence fit estimer ; c'est par pudeur pour les hommes que ,
m'étant fait gazelle , je goûtais la volupté avec mon épouse ,
métamorphosée en gazelle. 4585 .
» Devenu antilope à mon gré, j'erre avec les antilopes
dans la forêt épaisse. Néanmoins, grâce à ton ignorance ,
ce meurtre ne te sera pas imputé à brahmanicide ; 4586 .
>> Car tu m'as tué, quand je portais , délirant d'amour ,
les formes d'une gazelle. Mais voici , homme irréfléchi , le
fruit, que tu recueilleras de cette action : 4587.
» A l'heure , où tu auras obtenu , fou d'amour , de serrer
ton épouse entre tes bras, tu tomberas dans cette condi-
tion même au séjour des morts ! 4588 .
>> L'épouse avec laquelle , au temps de la mort , tu cher-
la terre : telles que sont les vaches , telles sont les femmes ,
chacune dans sa caste. » 4729.
>> Le fils du rishi ne put supporter une telle coutume ;
et Çwétakétou d'établir cette limite pour les hommes et
les femmes sur la terre . 4730 .
>> Depuis lors cette défense, ma belle, a régné sur la
terre, nous dit la tradition , au milieu des enfants de Ma-
nou, mais non parmi les autres êtres animés. 4731 .
« Dorénavant l'épouse infidèle à son mari , s'écria
Çwétakétou , sera coupable d'une faute horrible , attirant
l'infortune , égale au crime de l'avortement ! 4732.
>> Aussi coupable sera désormais sur la terre l'é-
poux infidèle à sa chaste épouse , qui a marché dans la
ADI-PARVA. 505
ceinte des Açwins, qui enfanta pour son époux ces deux
héros , les plus grands des hommes ! 4921-4922.
» Pândou , qui a vécu sans cesse avec le devoir , l'illustre
Pândou , en s'exilant au milieu des bois, a donc ranimé la
race éteinte de ses aïeux. 4923.
» Tenez vos yeux continuellement fixés sur la nais-
sance, les progrès , l'instruction védique de ses fils , et vous
goûterez la joie suprême, qu'ils donnaient à Pândou .
» Il y a maintenant dix-sept jours que Pândou , heureux
des fils , qu'il avait obtenus , et fidèle à suivre la voie des
hommes de bien , s'en est allé dans le monde de ses pères.
ADI-PARVA. 525
>> Quand elle vit son époux mis sur le bûcher, comme
une oblation dans la bouche du feu, Mâdrî a fait le sacri-
fice de sa vie et s'est elle -même jetée dans le feu. 4926 .
» Fidèle épouse , elle a suivi son époux dans l'autre
monde. Qu'on célèbre donc à l'instant les cérémonies funè-
bres en l'honneur et d'elle et de lui. 4924-4925-4927.
Que des obsèques honorent ce qui reste de ces deux
corps et ces nobles enfants, leurs fils, vainqueurs futurs
des ennemis , avec Kounti, la seule mère des cinq aujour-
d'hui. 4928.
>> La cérémonie des funérailles terminée , qu'on offre le
sacrifice des Pitris au glorieux Pândou , qui fut versé en
tous les de: oirs et par qui est perpétuée la race de Kourou. »>
Quand il eut parlé ainsi à tous les Kourouides , reprit
Vaîçampâyana, soudain tous les ascètes disparurent avec
les Gouhyakas et sous les yeux mêmes des Kourouides .
Aussitôt qu'ils virent s'évanouir ces troupes de saints
accomplis , dont l'assemblée offrait l'image d'une cité de
Gandharvas , les princes et le peuple furent saisis du plus
grand étonnement . 4929-4930—4931 .
<< Vidoura, dit alors Dhritarâshtra , fais célébrer comme
pour un monarque toutes les cérémonies funèbres en
l'honneur de Pândou , ce lion des rois , et surtout en l'hon-
neur de Mâdrî. 4932 .
>> Donne, au nom de Pândou et de Mâdrî, à tous ceux ,
qui en désireront et au gré de leurs désirs , bestiaux , vête-
ments, pierres fines , richesses de toutes les sortes. 4933 .
» Aies soin que la parure de Mâdrî soit faite par Kountî
même ; veille à ce qu'elle soit bien couverte de manière
que ni le vent, ni le soleil ne puissent la toucher, ni la
voir. 4934.
526 LE MAHA-BHARATA.
(1) Açva.
(2) Sthaman .
ADI-PARVA. 545
Là, son auguste fils enseigna sous Kripa les armes aux
jeunes princes , et tout le monde ignorait qui il était.
L'anachorète à l'âme impénétrable habita ainsi là un
certain temps. Les Koumâras un jour sortirent de compa-
gnie hors d'Hastinapoura. 5148-5149 .
Les jeunes héros se promenaient et jouaient avec un
sceau (1 ) ; mais, au milieu de leurs jeux , le sceau tomba
dans un puits. 5150.
Roth n'est pas encore poussé jusqu'à cette initiale, — le mot vitâ, avec un
T cérébral . Il nous semble d'après une observation attentive du contexte
que ce mot veut dire un anneau à sceller.
ADI-PARVA. 549
» Elle n'est pas dite, mon fils , une arme vulgaire dans
les mondes. Porte-la dévotement : écoute encore cette pa-
role de moi. 5309.
» Si un être surhumain, ton ennemi , héros , met en pé-
ril ta vie dans le combat, tu peux néanmoins employer
cette flèche pour sa mort ! » 5310.
« Qu'il en soit ainsi ! » répondit Bibhatsou , les mains
réunies aux tempes ; il reçut l'arme supérieure et son gou-
rou lui dit encore : 5311 .
« Aucun homme, l'arc en main , ne sera ton égal dans
le monde ! » 5312.
Ayant vu que les fils de Dhritarashtra et ceux de Pân-
dou , noble Bharatide , continua le narrateur, possédaient
complètement la science de l'arc , Drona de parler en ces
termes à Dhritarashtra , le monarque des hommes , 5313 .
En présence de Kripa , de Somadatta , du sage fils de
Bahlika, du fils de la Gangâ , de Vyâsa et de Vidoura :
« Sire , ô le plus vertueux des enfants de Kourou , tes
fils ont acquis la science : qu'ils fassent voir maintenant,
si tu le permets , l'instruction , qu'ils ont reçue . »
ADI- PARVA. 565
(1) La Premna spinosa, dont le bois sec donnait par le frottement d'un
morceau sur un autre le feu sacré.
ADI-PARVA. 571
croît la puissance d'un roi , qui a foi dans ces moyens. 5593.
» La parole d'un gourou orgueilleux , engagé dans une
mauvaise route, mais connaissant la chose , qu'on doit faire
ou ne pas faire, mérite elle-même d'être écoutée. 5595 .
» Irrité , ne prenez jamais les formes de la colère ;
mettez le sourire en avant des paroles et ne repoussez
jamais quelqu'un avec une apparence de colère. 5596.
" Êtes-vous sur le point d'attaquer , ou même attaquez-
FIN DU SAMBHAVA-PARVA
et du
Adi-Parva . • . 1
68
Le Pâaushya-parva .
· 93
Le Paâuloma .
· . 111
L'Astika •
236
L'Adivançâvatârana .
Le Sambhava. . 269