TD2024 WPT
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Exercice 5 – Etude d’un couplage inductif non-résonnant (d’après PSI Physique-chimie 2020)
On considère un transfert inductif de puissance entre deux bobines comme celles représentées
sur la figure 1. Les bobines sont « plates » et alignées, et sont séparées d’une distance d. Les
inductances propres sont notées L1 et L2. Elles ont des rayons respectifs a et b, et comportent des
nombres de spires respectivement égaux à N1 et N2.
1. La bobine 1 (émettrice) est alimentée par un générateur (non représenté sur la figure 1) et
parcourue par un courant 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐼𝐼0 cos (𝜔𝜔𝜔𝜔). On rappelle l’expression de l’induction
magnétique créée par la bobine 1 en un point M(z) de l’axe Oz :
En appliquant la loi des mailles dans chacun des deux circuits, établir le système d’équations couplées
vérifiées par les intensités i1(t) et i2(t).
𝑑𝑑𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
𝐸𝐸𝑖𝑖1 = 𝑅𝑅1 𝑖𝑖12 + 𝑅𝑅2 𝑖𝑖22 +
𝑑𝑑𝑑𝑑
avec 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 une quantité à exprimer en fonction de L1, L2, M, i1, i2. Interpréter ce bilan.
𝑖𝑖
5. On pose la variable adimensionnée 𝑥𝑥 = 𝑖𝑖1 . Mettre 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 sous la forme :
2
1 2
𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑖𝑖 𝑃𝑃(𝑥𝑥)
2 2
où P(x) est un polynôme d’ordre 2 que l’on explicitera.
6. Sachant que 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 est une quantité positive, montrer que l’inductance mutuelle vérifie une
inégalité de la forme 𝑀𝑀 ≤ 𝑀𝑀𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 . Exprimer son majorant 𝑀𝑀𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 en fonction de L1 et L2.
Exercice 6 – Etude d’un couplage inductif résonnant avec compensation série-série
On considère le circuit de la figure 1 représentatif d’une compensation série-série (régime
harmonique).
2. On introduit le facteur de mérite 𝑇𝑇𝑄𝑄 = 𝑘𝑘 �𝑄𝑄1 𝑄𝑄2 où Q1 et Q2 sont les facteurs de qualité au
𝐿𝐿1 𝜔𝜔0 𝐿𝐿2 𝜔𝜔0
primaire et au secondaire respectivement : 𝑄𝑄1 = 𝑅𝑅1
; 𝑄𝑄2 = 𝑅𝑅2
𝑅𝑅 𝑇𝑇 2
𝑄𝑄 𝐿𝐿
On pose 𝐿𝐿 = 𝑅𝑅𝐿𝐿 . Montrer que 𝜂𝜂 = 1+𝐿𝐿+𝑇𝑇 2
2 𝑄𝑄 1+𝐿𝐿
𝑇𝑇𝑄𝑄
𝜂𝜂𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = ⎛ ⎞
1+ �1 + 𝑇𝑇𝑄𝑄2
⎝ ⎠
1. Ecrire les deux équations de maille relatives à l’émetteur et au récepteur permettant de lier
les grandeurs électriques complexes V1, I1, I2 en fonction des éléments du circuit.
2. On suppose R1 =R2 =0. Exprimer l’impédance d’entrée complexe Ze définie par V1/I1 en fonction
des éléments de circuit et de la pulsation ω0.
3. On choisit C2 telle que L2 C2 ω20 = 1. Quelle est l’expression de la partie imaginaire Zimag de Ze ?
Figure 1
1. Ecrire deux équations de mailles relatives à l’émetteur et au récepteur permettant de lier les
grandeurs électriques complexes et les éléments du circuit. Il existe plusieurs écritures
possibles.
2. On choisit C2 telle que L2 C2 ω20 = 1. Exprimer l’impédance d’entrée complexe Ze définie par
V1/Is en fonction des éléments de circuit et de la pulsation ω0.
1. Montrer que la fonction de transfert complexe en « sortie ouverte » est donnée par :
𝑉𝑉2 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗
𝐻𝐻(𝜔𝜔) = =
𝑉𝑉1 𝑅𝑅 + 𝑗𝑗𝑗𝑗(𝐿𝐿 + 𝑅𝑅 𝐶𝐶) − 2𝜔𝜔 2 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅 + 𝑗𝑗𝜔𝜔 3 𝐶𝐶𝐿𝐿2 (𝑘𝑘 2 − 1)
2
𝑘𝑘
𝐻𝐻(𝜔𝜔) =
1 + 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗 − 𝜔𝜔 2 𝐿𝐿𝐿𝐿
8. On considère que les bobines sont constituées d’un fil de cuivre de longueur totale l et de
rayon a=3 mm, enroulé selon un rayon de 30 cm et de hauteur 20 cm. On note σ la conductivité
électrique du cuivre. La fréquence de résonance vaut 9,9 MHz. On considère que la résistance
ohmique des bobines est donnée par l’expression :
𝑙𝑙 𝜇𝜇0 𝜔𝜔
�
𝑅𝑅0 =
4𝜋𝜋𝜋𝜋 2𝜎𝜎
Estimer numériquement la longueur totale l du fil de cuivre, puis sa résistance linéique à la
résonance.
1. Quelle est à la résonance, la valeur du courant I2 devant circuler dans le récepteur pour
transmettre la puissance désirée Ps ?
2. Exprimer alors la mutuelle M en fonction de Rs, Ps et de la tension d’alimentation de
l’émetteur Ve.
3. On note Mu la mutuelle inductance entre une spire (émetteur) et une spire (récepteur).
On a alors M = N1 N2 Mu.
En supposant que la densité de courant J est la même dans la bobine de l’émetteur et dans
la bobine du récepteur, donner les expressions des nombres de spires N1 et N2 en fonction
des quantités connues (Ve, PS, Rs, Mu, ω) et S1, S2, les sections des deux bobinages
(émetteur et récepteur). On considèrera que la somme des surfaces de sections des spires
correspond à la surface de la section de la bobine (coefficient de foisonnement égal à 1.)
4. Déduire l’expression de la puissance transmissible maximale PS en fonction de J, S1, S2, Mu,
ω.
avec les conditions aux limites u(x, 1) = 45x(1 − x), u(x, 0) = 0 = u(0, y) = u(1, y)
−∆u(x, y) = f(x, y) dans ]0,1[ X ]0,1[ avec la condition aux limites u = 0 sur le bord.
La fonction f est définie par : f(x, y) = −2π2cos(2πx) sin2(πy) − 2π2 sin2(πx) cos(2πy)
Comparer avec la solution numérique avec la solution exacte donnée par u(x, y) = sin2 (πx) sin2(πy).
−∆u(x, y) = f(x, y) dans ]0,1[ X ]0,1[ avec la condition aux limites u = 0 sur le bord.
Comparer avec la solution numérique avec la solution exacte donnée par u(x, y) = x(x-1)y(y-1)
Le problème aux limites à résoudre pour l’unique composante non nulle du potentiel vecteur
est donné par :
− ∆a ( x , y) = µ 0 j0 dans Ω
aΓ =0
1. Montrer qu’il est possible en exploitant les symétries de réduire le domaine de calcul à
un quart de la section (figure 2). Précisez alors les conditions aux limites sur les
frontières.
2. On envisage une résolution par une méthode de différences finies sur la grille de
discrétisation de la figure 5.
a) Ecrire l’équation aux différences au nœud 4.
b) Proposer des équations aux différences pour les nœuds 1, 2, 3. On pourra exploiter
les symétries.
Figure 5