La Goutte 2021.sonorosé
La Goutte 2021.sonorosé
La Goutte 2021.sonorosé
La gou$e est :
a. une hyperuricémie
b. certains facteurs locaux. Moins bien connus:
• une température Bssulaire plus basse
• une faible hydrataBon Bssulaire
• un traumaBsme ou des microtraumaBsmes répétés
• une arthrose de l’arBculaBon affectée
L’hyperuricémie;
est définie par un taux d’acide urique > 60 mg /l ou 360umol/l
Uricase
Allantoine
Mécanisme de l’hyperuricémie
Elle résulte de 2 mécanismes:
Radicaux libres ,
lysosomes,
prostaglandines
Lésions
.ssulaires et
inflamma.on
b. Résolu@on spontanée de l'accès aigu
Facteurs déclenchants
• Excès alimentaire ( viande, graisse)
• Excès d’alcool
• Surmenage physique, effort musculaire (personne sédentaire)
• Micro- traumaAsmes arAculaires
• TraumaAsme chirurgical
• Sans raison apparente dans 10 à 20% des cas
Prodromes
signes précédant la crise de gou>e, souvent les mêmes chez un
malade, perme>ant de prévoir voire de prévenir l'accès :
• signes locaux: lourdeur, crampes musculaires, paresthésies
• signes généraux: asthénie, irritabilité, insomnie, dyspepsie, frissons,
fièvre, dysurie..
• Signes fonc:onnels:
Début extrêmement brutal
– souvent nocturne
– douleur, intense, exacerbée par le contact (draps) et le mouvement
– insomnie
– Impotence fonc;onnelle majeure
– sueurs
– Agita;on
– Fébricule~38°
b. Echographie ar=culaire
• microponctua/ons hyperéchogènes au sein du
liquide synovial: aspect en « tempête de neige »
• ne s’observent que lors des accès aigus
• aspect évocateur mais non spécifique
B- La gou;e chronique
• siège préférenBel:
– pavillon de l’oreille
• Tophus intraosseux
2. La néphropathie gouteuse
– Devenue rare
– GouYes sévères négligées
– Dépôts de microcristaux dans le parenchyme rénal
– Protéinurie, leucocyturie, hématurie microscopique et insuffisance
rénale par aYeinte tubulo-inters;;elle
Formes cliniques
a. Selon l'intensité
• GouQe suraiguë, pseudo-phlegmoneuse
• GouQe modérée, « asthénique ».
b. Selon l’ar:cula:on
• Dans 20% des cas, début en dehors du gros orteil: chevilles (7%) genoux (5%),
une autre arAculaAon du pied (4%), le membre supérieur (4%)
c. Selon le nombre d’ar:cula:ons
• Mono arthrite +++
• Polyarthrite (trompeuse), rarement inaugurale, fréquente au cours de l'évoluAon.
d. Gou@es extra-ar:culaires
bursite, tendinite achilléenne, des extenseurs des doigts, tendon prérotulien
f. Selon le terrain
– GouBe masculine: chez un adulte jeune ayant des lithiases rénales, il faut chercher un
déficit enzymaCque.
– GouBe féminine: rare (1 cas sur 10). Elle a un début en post ménopausique.
Diagnos9c différen9el
1. Accès aigu
• Arthrite sep&que+++
• Autre arthropathie métabolique : chondrocalcinose,
rhuma&sme à hydroxyapa&te
• RAA, Rhuma&sme inflammatoire
2. Gou.e chronique :
• Idiopathique : 98%
Homme pléthorique suralimenté (bon vivant)
Mécanisme inconnu
• Hémopathies chronique
– polyglobulie, leucémies chroniques
• Psoriasis étendu
• Iatrogène :
– Diuré+ques + + +
– Aspirine à faible dose
– Chimiothérapie
– Pyrazinamide, éthambutol
Terrain
• La gou?e fait parBe du syndrome métabolique
• Souvent associée:
– Obésité avec augmentaBon du périmètre abdominal
– Hypertension artérielle
– Diabète
– Dyslipidémie
• Le bilan à faire chez un paBent gou?eux:
– Evalua@on des facteurs de risque cardiovasculaire
– Evalua@on de la fonc@on rénale
– Un bilan lipidique
– Une glycémie
Traitement
• 2 types de traitement:
Elle est plus efficace si elle est ins8tuée précocement et à doses suffisantes dans
les 12h
Effets indésirables
• Contre indica:on:
• associaAon aux inhibiteurs de la P-glycoproteine: cyclosporine , clarithromycine
ketokonazol….= risque d’effets secondaires
• si DFG<30ml/min
• Les AINS sont également efficaces.
– En cas d’intolérance ou de contre indica-on à la
colchicine
– Adaptés au terrain (âge, antécédents cardio-
vasculaire rénaux et diges-fs)
– Adjonc-on d’ un inhibiteur à protons si nécessaire
• Cor+coïdes
*Par voie générale:
30–35 mg/j d’équivalent de prednisolone pendant 3- 5j
*Infiltra+ons cor+soniques
– Très efficace
– D’abord éliminer une infec;on+++
• Inhibiteur de l’interleukine 1:
• Anakinra en sous-cutané
Traitement de la
poussée
Recommanda.ons Traitement précoce++++
EULAR 2016 EducaCon du paCent , recherche des
comorbidités et les traitements
reçus
Présence de P-
Insuffisance rénale
glycopreteine,
Le choix thérapeuCque est clarithroMycine,
Eviter colchicine et foncCon de la sévérité, le cyclosporine…
AINS nombre d’arCculaCons
adeintes et la durée de la Eviter colchicine
poussée
InjecCon intra
Colchicine 1mg suivi arCculaire de
par 0,5mg 1h après corCcoïdes
puis 1mg/j
AINS Prednisolone
classiques ou Coxibs 30-35mg/j pendant Combinaison de dt
IPP si besoin 3-5 jours colchicine+AINS ou
colchicine+corCcoides
Si contre-indica;on à la colchicine ,
AINS et cor;coïdes (orale et injectable)
• Recommanda=on 1
§ Un traitement hypo-uricemiant à vie est indiqué dès
que le diagnos&c de gouXe est retenu même s’il s’agit
de la première crise
• Recommanda=on 2
§ L’uricémie doit être abaissée à moins de 360umol/l
(60mg/l) et si possible à mois de 300umol/l(50mg/l)
§ Une fois la cible aXeinte, le traitement doit être
maintenue, avec un control de l’uricémie 1 ou 2 fois/an
• Recommanda=on3
§ Le choix du THU dépend de la foncBon rénale (DFG)
Possible même au cours de
la crise
Traitement à vie
• Recommanda=on 4
PrévenBon des accès gou?eux en début de THU:
• Colchicine 0,5 ou 1 mg/j pendant au moins 6 mois
• augmentaBon progressivement des doses de THU
Educa(on ,
recherche des comorbidités
L’arrêt du tabagisme, Débuter >t prophylac6que+THU doses
la perte de poids chez le pa(ent obèse
et l’exercice physique régulier sont à progressives
encourager
Si possible
Si HTA: Les diuréCques thiazidiques et les bêtabloqueurs sont à éviter
Le losartan et/ou les inhibiteurs calciques sont à préférer
Si diabète : la meiormine permet d’induire une perte de poids bénéfique et de diminuer
l’uricémie
les sulfamides sont à éviter