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Mathématiques - Algèbre, Géométrie - Terminales C Et E - Haye, Geneviève Bontemps, Guy, Dir - 1992 - (Paris) - Bordas - 9782040194703 - Anna's Archive

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FRACTALE

Fesor au rédigé sous la direction


de | À L G ËB R Û
inspecteur pédagogique régional.
Ç E0 ilsÏ A |E
Geneviève HAYE
professeur au lycée Jules-Ferry, Paris F R M |N A LE S
Monique NOUET

ei IC&Ë
professeur au lycée Montesquieu, Le Mans

professeur au lycée Bellevue, Toulouse


Jacqueline VENARD
professeur au lycée Joachim-du-Bellay, Angers

PROGRAMME 1992

Bordos
La photo de couverture représente une vue de l’ensemble de Julia 4(4) S cet
ensemble est paramétré par le point 4(a,, a,). Cet objet fractal (c est-à-dire
un objet dont la structure se répète à toutes les échelles d observations) est
obtenu par le processus itératif suivant. |
En chaque point C(c,, c,) du plan, on définit les deux suites :
Lan = Xevi VMS;
va avec : 2 = Ci-
X9 —

Yari = 2Xp}n Ÿ Go Yo
— Q-
Lors de cette itération deux cas se rencontrent :
1° Le point (x,,1,3,:1) reste à distance finie de l’origine : on dit alors que le point
courant C(c,, c,) appartient à l’ensemble de Julia J(4).
2° Le point (x,,,,Y,,,) s'éloigne à l’infini : on dit alors que le point courant C(c,, c;)
n'appartient pas à l’ensemble de Julia J(4). !
En fait, dès que le point (x, ,,, y, ,,) s'éloigne de plus de deux unités de l’origine, I issue du
test précédent est connue, et le point C(c,,c,;) est marqué par une couleur choisie en
fonction du rapport :

RE n+1
Grur # 0).
© J.-F. Colonna, GSV-Lactamme (École Polytechnique, CNET).

CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES

p. 6 Portrait de Cardan. Bib. Nat., Paris. Ph. p. 168 M. C. Escher (1898-1972). Étude d'un rem-
Jeanbor © Archives Photeb. plissage périodique d'un plan avec rep-
Portrait de Tartagjlia. Bib. Nat., Paris. Ph. tiles, 1939. Ph. © 1939 M. C. Escher/
Jeanbor © Archives Photeb. Cordon. Art - Baarn - Holland.
p.20 Portrait d'Euler. Bib. Nat., Paris. Ph. Jean- p. 185 Ph. © Pour la Science.
bor © Archives Photeb. p. 198 M. C. Escher (1898-1972). Le Cours de la
p.60 Scène de la vie quotidienne extraite de Vie, 1958. Ph. © 1958 M. C. Escher/
« L'histoire du roi Alexandre». Manuscrit Cordon. Art - Baarn - Holland.
du x siècle. Musée du Petit Palais, Paris. p.227 L'Œuf de Pâques de Ron Resch à Végre-
Ph. © Bulloz. ville, Alberta, Canada. Ph. © Holiday
p. 60 Albrecht Dürer (1471-1528). Un homme Photo, Végreville, Alberta.
dessinant une femme couchée. Gravure p.228 Le pendule de Foucault. Musée Natio-
sur bois. Bib. Nat., Paris. Ph. © Bib. Nat. nal des Techniques. Ph. F. Delastre ©
/Archives Photeb. C.N.AM. ÿ.
p.97 Copie d'un portrait par H. Schäfer de p.229 Perspective dans les miroirs. Adèle Le
Karl Friedrich Gauss (1777-1855), mathé- Breton : «Traité de perspective simpli-
maticien allemand. Bundespost Museum, fiée», Paris, 1828. Bib. Nat., Paris. Ph. ©
Francfort. Ph. J.-L. Charmet © Archives Photeb.
Photeb. 5 p.254 Anamorphose cylindrique (anonyme).
p.114 Justus Susterman (1597-1681). Portrait de Dép. des Estampes. Bib. Nat., Paris. Ph. ©
Galilée, astronome italien (1564-1642). Bib. Nat., Photeb.
Galerie des Offices, Florence. Ph. Scala p. 254 Anamorphose extraite de l'ouvrage : « Les
© Archives Photeb. deux règles de la perspective», rédigé
p. 146 Ph. © De Sazo/Rapho. vers 1530-1540 par lacomo Barozzi Da
p. 155 Ph. © CE.R.N./T. , Vignola mais publié avec les commen-
p.167 M. C. Escher (1898-1972). Étude d'un taires d'Egnatio Danti en 1583 seulement.
remplissage périodique d'un plan avec Ph. © Institut et Musée de l'Histoire des
figures humaines, 1936. Ph. © 1936 M. C. Sciences. Florence.
Escher/Cordon. Art - Baarn - Holland. p. 273 Ph. © Images Photothèque.

Édition : Michèle Miollany


Conception graphique : Michel Méline. Mise en page : Véronique Kempf
Schémas : Fractale. Couverture : Patrick O'Heguerty.
Fabrication : Maria Pauliat. Iconographie : Nathalie Bocher-Lenoir

© BORDAS, Paris, 1992


ISBN : 2-04-019470-3
ISSN : 0993-5541
« Toute représentation où reproduction, intégrale ou partielle, faite
sans le consentement
de l'auteur, ou de ses ayants-droit, ou ayants-cause, est illicite
(loi du 11 mars 1957,
alinéa 1°’ de l'article 40). Cette représentation ou reproduction,
que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par
par quelque procédé
les articles 425 et suivants
du Code pénal. La loi du 11 mars 1957 n'autorise, aux termes des
l'article 41, que les copies ou reproductions strictement réservées alinéas 2 et 3 de
à l'usage privé du
copiste et non destinées à une utilisation collective d'une part, et, d'autre part, que
les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration ».
Avant-propos .
Ce manuel, de la collection FRACTALE, a été élaboré pour répondre aux exigences
précises du nouveau programme des classes de Terminales C et E.

En effet, pour assurer une bonne continuité avec les programmes de Seconde et de
Premières SE, il a été nécessaire d’infléchir ceux de Terminale. Les sujets présentant
de trop grandes difficultés théoriques ont souvent été écartés. En revanche, des
points essentiels ont été renforcés ainsi que les objectifs d’acquisition des méthodes.

La structure

Dans tous les chapitres, nous avons gardé l’organisation de base qui a assuré le
succès des manuels de Premières $S et E :
e les activités préparatoires,
e le cours,
e les travaux pratiques,
e la fiche méthode avec ses exercices commentés,
e les exercices et problèmes classés par thème et niveau de difficulté (très facile =,
facile ss, moins facile ass, difficile sumum).

Cependant, afin de tenir compte des suggestions de nombreux enseignants et


préparer efficacement les élèves à l’épreuve du baccalauréat, nous y avons apporté
des améliorations et innovations :
e À l'entrée de chaque chapitre, un sommaire détaillé et la présentation des
OBJECTIFS de connaissance et de savoir-faire.
e «LE JOUR DU BAC » : une nouvelle rubrique, dans tous les chapitres, conçue
pour aider les élèves à bien aborder l’examen : à partir d’un exercice du bac, nous
proposons une analyse de l’énoncé, les mots-clés, les objectifs de l’exercice, les
méthodes qu’il faut utiliser pour le résoudre, ainsi que la rédaction d’une solution.

A la fin du livre, vous trouverez aussi :


e la réponse à certains exercices (les exercices concernés sont signalés en bleu),
e un index des mots-clés,
e un index des fiches méthode.

Comment se servir de ce livre?

Ce manuel est d’une utilisation souple : chaque professeur peut organiser son cours
en toute liberté, selon sa classe et sa propre pédagogie. La méthode proposée, qui
part toujours de l'étude d’une situation pour introduire des notions nouvelles,
permet de faire du cours de mathématiques une véritable pratique où la réflexion et
la participation des élèves sont privilégiées.

Les activités préparatoires et les travaux pratiques sont variés et nombreux.


Naturellement, il n’est pas nécessaire de traiter tous ces travaux. Les professeurs
peuvent choisir une progression adaptée au niveau de leurs élèves.
En revanche, nous pouvons assurer que tous les T.P. qui figurent explicitement dans
les programmes officiels sont présents dans ce manuel, la plupart du temps dans la
rubrique «Travaux pratiques» mais parfois dans une «Activité préparatoire» ou
dans un exercice commenté.

Nous espérons, par ce manuel, transmettre notre conception ouverte et vivante des
mathématiques, et nous accueillerons avec reconnaissance les critiques et suggestions
capables de l’améliorer.
Les Auteurs
Sommaire

Nombres complexes.
Formes algébrique et trigonométrique. Calculs 5

Nombres complexes et géométrie 35

Espace : produit scalaire, projections..." 59

SYSTÈMES LINÉAITES 2er eco n E 91

Vecteursiet DArYCENTTES 2eme 113

PrOQUILVECItONELE SEE. 145

ISOmEtrTIES AU DIAN = 165

SLRLTUOS. NES CR EEE LE ER 197

Transformations de l'espace 225

Conquest Men RS SUR OMR RE 251

Indexdes MOIS Clés 283

Index:des méthodes 2e 284


Nombres
complexes
Formes algébrique
et trigonométrique. Calculs
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
AP1] Une introduction à la notion de nombre complexe ................... 6
. (AP2] Premiers calculs dans l’ensemble des nombres complexes ........ 8
Représentation géométrique d’un nombre complexe.
Forme trigonométrique........ srnnesennene
messes esenenenesneaenennense ne 10

COURS
1. Définition de l’ensemble des nombres complexes ..................... 1172
2. Représentation géométrique d’un nombre complexe ................. 14
3. Forme trigonométrique d’un nombre complexe ........................

TRAVAUX PRATIQUES
[Pi] Résolution dans C des équations du second degré à
coefficients réels 25528 cre Panne Docs ce eee Ce Di
[fP2] Transformation de a cos x + b sin x................................... 22
M Trigonométrie "0e ae ccmebeioese cie tels ec escascaesbee recense 23
[fP4] Exemples d'utilisation des formules de Moivre et d’'Euler......… 25
[PS5] Racines ni" complexes de 1....................................... ee

FICHE MÉTHODE
EF Comment Calenle dans ele
ceueraemme eme necser ce 28

EXERCICES COMMENTÉES RE cantines 29


PÉSIOUR DU BAG RNA ER. en here
ÉXERCICES ET. PROBLÈMES PRO ORRR

e Introduire un nouvel ensemble de nombres, noté C, qui per-


mettra de résoudre toutes les équations algébriques (par exemple
x?2+1=0) et donnera la possibilité de factoriser tous les polynômes
à coefficients réels, à l’aide de PORROME de degré un uniquement,
à coefficients complexes.
e Élaborer un outil pour la trigonométrie, en particulier transformer
des expressions telles que sin x, cos{x, sin(mx), cos(px). Ces
transformations trouveront leur intérêt dans le calcul intégral.
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Une introduction à la notion
de nombre complexe

Le but de cette activité est d’introduire les nombres complexes suivant une
démarche historique.

1 mn Introduction
Dans l’ensemble des entiers naturels, une équation telle que x+2=5
admet une solution : 3. Pour que l’équation x+5=2 admette une
solution, on doit introduire la notion d’entier relatif. De même, pour
résoudre l’équation 3x=5 on doit introduire la notion de nombre
rationnel, etc. Chaque nouvelle «catégorie» de nombres permet de
résoudre de nouveaux problèmes.
Vous allez maintenant découvrir des nombres qui permettront de résoudre
des équations du type x?=-— 1...
Au XVI® siècle, en Italie, certains mathématiciens ont mis en évidence
des nombres «imaginaires» aux curieuses propriétés.
Ces nombres sont aujourd’hui appelés «nombres complexes». Leur
existence a été confirmée au travers de la résolution par Bombelli de
l'équation x*-15x-4=0, selon une méthode mise au point par
Cardan et Tartaglia.

E RE
+
_ HICOLAVS TARTAËLIA GEOMET NTIC
Nicolas Tartaglia (1499-1557) Jérôme C ardan (1501-1576)

2 m Formule de Cardan-Tartaglia
En 1545, Cardan a publié une formule de résolution « par radicau
x » d’une
équation du type. _X°p\X +40, Tartaglia lui en a contesté la
paternité.
La formule est :

e 0e J4p° +277, CA: ER 4p3 + 27q°

2 4x 27 2 dx2 TU
elle n’est utilisable que si 4p?+27g2>0.
1. Nombres complexes

3 n Résolution de l'équation x°-15x-4=0


1° Sur la figure est tracée la courbe (C) représentatiwe de la fonction
XXŸ-15x-4 dans un repère orthogonal (O, %, ÿ).
a) Quel est le nombre de solutions dans R de l'équation :
X°—15x 4 —0?
b) Indiquez une solution entière.

2° a) Calculez 4p* + 27q°? dans le cas de x°-15x-4=0,.


b) Bien qu’elle n’ait pas de sens, écrivez la formule de Cardan.
Supposons qu’il existe une quantité, que nous noterons provisoirement
«V — 1», qui élevée au carré donne -— I.
Remarquez alors qu’en appliquant les règles usuelles de calcul :

(2+«V-1»}P=2+11&«V-1»=2+«V-121».
c) En appliquant ces remarques à la formule de Cardan, retrouvez 4
comme solution de l’équation x°-15x-4=0.

L’existence d’un «nombre » i tel que i? = — 1 semble justifiée puisque


son utilisation dans les calculs précédents permet de retrouver un
résultat vérifié par une autre méthode.
On a utilisé des expressions de la forme a+ib ou a+bi dans
lesquelles a et b sont des nombres réels et «i» un élément
vérifiant i?=- 1.
De telles expressions sont appelées rombres complexes.
L’ensemble des nombres complexes est noté C.
AP2 Premiers calculs
dans l’ensemble des nombres complexes
Le but de cette activité est de commencer à manipuler les nombres
complexes. Le texte préliminaire présenté ci-dessous nous servira d’intro-
duction.

1 m L'introduction des nombres complexes par un prix Nobel de


Physique
Richard Feynman (1918-1988) a reçu le prix Nobel de Physique en 1965. Il
est en outre renommé pour ses talents de pédagogue : clarté et profondeur
d'esprit, style direct.
Voici comment il introduit les nombres complexes dans son cours de
physique de 1" année :

. Nous ne pouvons toujours pas résoudre toutes les équations! Par


exemple, quelle est la racine carrée de — 1? Supposons que nous devions
trouver x2 = — 1. Le carré... de rien de ce que nous avons découvert jusqu'à
présent n'est égal à — 1. Il nous faut donc généraliser nos nombres à une
classe plus large. Supposons qu'une solution spécifique de x? =-— 1 soit
appelée d'une certaine manière, nous l'appelons ji; i par définition a la
propriété que son carré vaut — 1. …
… Bien sûr, l'équation x? =- 1 a plus d'une racine. Quelqu'un peut écrire i,
mais quelqu'un d'autre peut dire, «Non je préfère —-i. Mon i est moins
votre i.» C'est une aussi bonne solution, et puisque la seule définition de i
est que i?2=-— 1, n'importe quelle équation que nous pouvons écrire est
également vraie si le signe de i est changé partout. On appelle cela prendre
le complexe conjugué. Nous allons maintenant fabriquer des nombres en
additionnant des i successivement, en multipliant des i par des nombres, et
en additionnant d'autres nombres, etc., selon toutes nos règles. De cette
manière, nous trouvons que les nombres peuvent être tous écrits sous la
forme p +iq, où p et q sont ce que nous appelons des nombres réels. Le
nombre i est appelé le nombre imaginaire unité. Tout multiple réel de i est
appelé un imaginaire pur. Le nombre le plus général a est de la forme p +iq
et est appelé un nombre complexe. Les choses ne deviennent pas pire
si, par exemple, nous multiplions de tels nombres complexes, disons
(r+is)(p +iq). Alors, utilisant les règles, nous obtenons :
{r+is)(p +iqg) = rp+ rliq) + (is)
p + (is)(iq)
= rp+i(rg) +i(sp) + (i)(sq)
= (rp- sq)+i(rg+ sp),
puisque ii = i2=- 1.
Vous dites alors, «Ceci peut continuer éternellement !Nous avons défini des
puissances de nombres imaginaires et tout le reste, mais lorsque tout sera
fini, quelqu'un d'autre viendra avec une autre équation que nous ne pouvons
résoudre, telle que x$ + 3x2 =- 2. Alors il nous faudra recommencer notre
généralisation ! » Mais il apparaît qu'avec cette seule invention supplé-
mentaire, la racine carrée de - 1, toute équation algébrique peut être
résolue! C'est un fait fantastique, et nous laissons au Département de
Mathématique le soin de le prouver.

2 m Addition et multiplication
1° a) Dans le texte, l’auteur effectue une multiplication de deux nombres
complexes dans le cas général. Remarquez que, sans le dire, il applique les
mêmes règles de calcul que celles que vous connaissez dans l’ensemble R.
Nous conviendrons de conserver ces règles.

b) D’après la remarque précédente, calculez : 1 x i et O0 xi.


1. Nombres complexes

c) En vous inspirant du calcul de Feynman,


— retrouvez que (2 — 1) x (1 + 21) = 4 + 31; 4

— calculez (3 + Va (+i 2) et (1 +i)(1 — i).

2° Il est encore plus facile de calculer des sommes; par exemple :


(12 = 5)+(= 1109
= 02% 1) PSS + 1)1="1 — 4i.

Effectuez :" (5 =2;)+ G+ si} Éi)-R2 — 1).

3° En associant les deux opérations, effectuez :

q ax 3++(-5+ai)(-2- à

3 nm Nombres complexes conjugués


Feynman fait allusion dans son texte à des nombres complexes conjugués.
En suivant ses explications, quel est le conjugué de i? de —-i?
Soit l’équation z?2-z+1=0. Vérifiez que le nombre complexe
l'erV3 A ;
‘à i = est solution de cette équation.

; ia
Quel est, d’après le texte, le conjugué de si 1 Re
v3
Ce nombre est-il solution de l’équation z2-z+1=0?
Cela était-il annoncé dans le texte?

4 nm Inverse. Quotient
Il est naturel de dire que deux nombres complexes a + bi et x + yi sont
égaux si et seulement si a=x et b=7y.
e Inverse
1° En écrivant que = 1+01, déterminez les nombres réels x et y tels
quen (2 + 30(x +17) = 1.
2° Soit a+ib un nombre complexe (a et b sont deux nombres réels).
Cherchez deux nombres réels x et y tels que: (a+ib{x+iy)= 1.
(Vous exprimerez x et y en fonction de a et b; cela revient à résoudre un
système de deux équations à deux inconnues.)
À quelle condition sur a et b y a-t-il une solution unique ?
On dit alors que le nombre complexe x+iy est l'inverse du nombre
complexe a+ib. On notera: x+iy= — ,
a +ib
3° Méthode : pour déterminer l’inverse du nombre complexe a +1b on
"+ : : l
multiplie le dénominateur et le numérateur de par le nombre a — 1b.
a +
Ï 2351 SEA
Par exemple: —-=———--+-
22-12 50
l
Calculez : - et —.
3 — 4j 3+i
e Quotient
Soit z=a+1b et Zz'=a"+1p:.
3 à l 2-i 1 +2i
Si z' 0 alors on pose —=ZzXxX—. Calculez: —— et =.
7 4 21 3 +4i
Représentation géométrique d'un nombre
complexe. Forme trigonometrique
(P) muni d'un
Dans toute cette activité, nous considérons un plan orienté
repère orthonormal direct (O, ü, Ÿ).
gradué.
Les nombres réels ont pu être représentés à l’aide d’un axe
simple pour représenter
Le but de cette activité est de fournir un moyen
e. Cette interpré tation nous conduira à
géométriquement un nombre complex
une autre forme d'écritur e, utilisan t les fonctio ns sinus et COSinus.

1 m Représentation d'un nombre complexe par un point


Le nombre complexe a+ib est entièrement déterminé par le
couple de nombre réels (a, b). Dans le plan (P) muni du repère (O, ä, ÿ),
ce couple détermine un point et un seul : le point M (a, b).

Ce point M(a, b) représente le nombre complexe a + ib. Il en est le point


image.
a) Placez dans le plan (P) les points images des nombres complexes :
LU PC ETES IEC
b) Déterminez les nombres complexes dont les points. 4, B, C, Det E
représentés sur la figure sont les images.

c) Sur une autre figure, tracez le cercle (1°) de centre © et de rayon 1.


Placez les points images des nombres complexes :

V5 2.450 0 MONA
, , 1;
nE e
SN Pre
2 2 2 2 2 : r)
Que constatez-vous ?
La droite d’équation y=x coupe (1”) en deux points. Quels sont les
nombres complexes dont ces points sont les images?

10
1. Nombres complexes

2 n Forme trigonométrique
Soit le point M, image du nombre complexe a +1b.
Posons r = OM et 0=(ü, OM).

a) Calculez r en fonction de a et b.
Si aZ0, calculez tan 0 en fonction de a et b.

b) Exprimez a et b en fonction de r et 6.
Remarquez que l’on a: a+ib=r(cos 0 + i sin 0).

L'écriture r(cos 0 + i sin 0) est appelée « forme trigonométrique » du


nombre complexe a+ib; lécriture a+ib est sa «forme algé-
brique ».

c) Exemple.
Soit z=1+iV3 et M son point image.
Ona.:. OM= 12, (V2).

2{
cs=+i sin :)est la forme trigonométrique de 1 + i V3.

d) Déterminez la «forme trigonométrique» des nombres complexes 1 +1,


=1+i, V3-i.
11
1. DÉFINITION DE L'ENSEMBLE
DES NOMBRES COMPLEXES

1. Définition

Définition 1 L’ensemble des nombres de la forme a+ib, où a et b sont des


nombres réels et i2=-1, muni des opérations multiplication et
e
addition ayant les mêmes propriétés que dans R, est appelé ensembl
des nombres complexes.

L'ensemble des nombres complexes est noté C.

C Remarques
1° R est considéré comme une partie de C : il suffit de prendre b=0
dans a + ib.
2° On peut noter indifféremment: z=a+1ib ou z=a+ bi.

ER SERRES EXEMPLE ESSONNE SRE

, . V3
Cd PILES 2 sont des nombres complexes.

EEE

2. Partie réelle, partie imaginaire


Soit z et z' deux nombres complexes s’écrivant Zz=4a +ib et
’=a'+1ib" (a, b, a' et b' sont des nombres réels). Nous admettons que :
a=a"
z=Z équivaut à
b=b".
A tout nombre complexe on peut donc ainsi associer un couple unique
de réels.

Définition 2 Soit un nombre complexe z s’écrivant a +ib où a et b sont deux


nombres réels.
a est appelé partie réelle de z, notée Re (z).
b est appelé partie imaginaire de z, notée Im (z).

s Conséquence
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie
réelle et même partie imaginaire.

RE REZ EXEMPLE re
Soit "7 == 02r Z> = -—4, Z3=— Di.
Refz)=1;, Re) 4 0 R(Gi=Q
Im(z)=-2; Im(z,)=0; Im(z;,) =-72

CO Remarque. Tout nombre complexe non nul dont la partie réelle est
nulle est appelé nombre imaginaire pur.

12
1. Nombres complexes

3. Calculs dans C
# Addition et multiplication
Les propriétés de l’addition et de la multiplication dans C sont les mêmes
que dans R. Tous les résultats démontrés dans R à partir de ces propriétés
restent valables dans C.

PREE LIN EXEMPLES ECTS SR


Soit z=1-1i, z'=-2 +31.
z+z'=(1-2)+(-1+3)i=- 1 +21
Zzomplex- (2) lex 3h (—i)-X (2) (ri).X 31
zz'=—2 + 3j + 21 — 31? (i2=- 1)
zz'= | + Si.

# Identités remarquables

Propriétés 1 Pour tous nombres complexes z et z' :


(G+z'}=17/ +277 +77;
G=-x)}=2-277 +77:
Gros )er 2.

CO Remarque. (a +ib)(a — 1b) = a? — (Gb) = a? + b?.


On peut donc factoriser dans € des expressions non factorisables dans R.

= Application au calcul d’un quotient


On utilise la remarque précédente pour «rendre réel» le dénominateur.

RE ) EXEMPLE BEST
Li OU 10-0420) evenSie ES QU,

ii LEE D 0202

“ Formule du binôme

Propriété 2 Soit deux nombres complexes z et z’ et # un entier naturel non nul :


k=n \

(GrzN es» CZ TE
k=0

RE EEE EEE EXEMPLE BEST IR ES


(1 Fi)=1+51+
1012 + 101°,+ 511+ 1° =-4— 41.
(2-i)=2#-4x2xi+6x22xi2-4x2x;+1"=-7
241.

13
9. REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE
D'UN NOMBRE COMPLEXE
Soit un plan (P) muni d’un repère orthonormal direct (O, %, Ÿ).

1. Affixe d'un point


A tout nombre complexe a+ib, on peut associer le point M de (P)
de coordonnées (a, b) et récipr oqueme nt.

point M de
Définition 3 Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormal direct, le
appelé point image du nombre comple xe a + ib.
coordonnées (a, b) est
Récipro quement , le nombre comple xe 4 + ib est appelé affixe du
point M.

On écrit M(a+ib) et on lit : «M d’affixe a + 1b».

CESSE E \EMPLE COMMISE

Sur la figure sont placés les points


l ;
AIRE LMETrE -33i)
DT

Remarquez que l'axe (O,ü) est O


; : :
l’ensembl e des points images des
nombres réels.

2. Affixe d'un vecteur


De même, à tout nombre complexe a+1ib, on peut associer le vecteur
w de coordonnées (a, b) dans le plan (P) et réciproquement.

Définition 4 Dans le plan (P) muni d’une base orthonormale directe, le vecteur #
de FE on (a, b) est appelé vecteur image du nombre complexe
a + ib.
Réciproquement, le nombre complexe a +ib est appelé affixe du
vecteur W.

0 Remarque. Si M a pour affixe z alors OM a pour affixe z et


réciproquement.

= Affixe du vecteur AB
Soit A(z,) et B(z;) deux points de (P).
Déterminons l’affixe du vecteur AB.
À a pour coordonnées (x,, V4);
B a pour coordonnées (x, y»). >
AB a pour coordonnées (xx — X4, V» — Va). t
|
Donc l’affixe de AB est (xy — x,) + i(ÿ»— bc), as ui© Et
c’est-à-dire Zz — z4.

14
1. Nombres complexes

Propriété 3 Si À et B sont deux points du plan, d’affixes respectives 7, et 74 alors


le vecteur 4B a pour affixe 73 — z,.

RON RENE EXEMPLE TERRIER


ERP
Soit 4(— 1 + 21) ete)
AB a pour affixe 2 - 3iet BA a pour affixe — 2 + 31.

3. Nombres complexes conjugués


Soit M(z), s la réflexion d’axe (O, ü)
et M'=s(M).

Si z=a+ib alors l’affixe z' de M'


est.a — ib.

Définition 5 Soit M un point quelconque du plan (P), d’affixe z.


L’affixe du point M', symétrique de M par rapport à l’axe des
abscisses, est appelé nombre complexe conjugué de z. Il est noté z.

Les propriétés de la réflexion s ainsi que les règles de calcul de €


impliquent les conséquences résumées dans la propriété ci-dessous :

Propriété 4 Soit z et z’ deux nombres complexes quelconques.


e Si Zz=a+ib alors Zz=4a-ib (a et b nombres réels).
e02=Z7 (siM'=s(M)
alors s(M')=M).
0 z=Z7 équivautà ZzER (M est invariant par s si et seulement
si M est sur (O, ü).)

4, Module d’un nombre complexe


Définition 6 Soit z un nombre complexe quelconque et M le point image de z dans
le plan (P) muni du repère orthonormal (O, à, ÿ). On appelle module
de z la distance OM. On note : |z |= OM.

CO] Remarques
e Si zest réel, sa valeur absolue et son module sont confondus (en accord
avec la notation |z|).
e |z| est un nombre réel positif.
e |z |=0 siet seulement si z=0.

15
# Calcul du module
Soit z = a +1b.
Soit M le point d’affixe z.
OM=aü+bY, donc |OM|?=a?+b?
car (O, ä, ÿ) est orthonormal.
D'où : OM=Va?+b?.

Propriété 5 Soit z un nombre complexe tel que z=a+ib (a et b nombres


réels). Ona: |z|=Va?+b?.

EXEMPLE SSSR

[1 +il= V2; si)N'INE E |1 +iV3|= 2.

O Remarque. (a-—:1ibXa + ib) = a? + b?.


Onadonc: zZ=1z2 soit |z|= V2zz, puisque |z|>0.
Ona alors: |zz'|2=(zz')(2z)=(2z)(z'7)=|202 12;
d'où: |zz'|=|z||z'|.

Propriété 6 Pour tout nombre complexe z: {zl= V2zz.


Pour tous nombres complexes z et 7° : lzz'| = zl lz'|.

On peut en déduire que, pour tout entier naturel n (n> 1) : Izrl=|z |".

Rs EXEMPLE SSSRRES

IG +iV3}|=|1+1V3P = 8

s Module d’une somme


Soit z et z' deux nombres complexes.
Soit les points M(z) et N(z + z').
Le vecteur MN a pour affixe z’.
D’après l’inégalité triangulaire dans le
plan, on a :
ON < OM + MN,
soit |z+z'|<|zl+|IMNI.
Soit M'(z'), Ona MN=-OM' ,
(ils ont même affixe); donc :
IMNI=1OM'1=|z|.
D'où le résultat : |z à z'|<|z| + [z'|.

Propriété 7 Pour tous nombres complexes z et z $


Inégalité
triangulaire +2 l<lel# el.
16
1. Nombres complexes

3. FORME TRIGONOMÉTRIQUE
D'UN NOMBRE COMPLEXE

1. Argument d’un nombre complexe non nul

M(z)

V arg Zz

Définition 7 Étant donné un nombre complexe z non nul, de point image M, on


appelle argument de z tout nombre réel &, mesure en radians de l’angle
(ä, OM).

O Remarques
e Si xet 0 sont deux arguments de z alors il existe un entier relatif k tel
que œ=0+k2r.
e Si le réel O est un argument de z, on note :
argz=0 ou argz=0+k2n (kEZ).
e Le nombre 0 n’a pas d’argument.

2. Forme trigonométrique d’un nombre complexe


# Remarque préliminaire
La donnée de son module r et d’un de ses arguments © caractérise
entièrement tout nombre complexe non nul z. En effet :
eargz=0+k2r (kEZ) situe M sur la demi-droite ]O, U) où U
est le
point de coordonnées (cos 6, sin @).

e Sur ]O, U) il existe un unique point M tel que OM-r.

17
s Forme trigonométrique
En projetant orthogonalement le point M sur les axes de coordonnées,
on obtient:
OM = r cos 0 ü + r sin 0 Ÿ.
On peut donc écrire : z=r cos
0 +i r sin
0 = r(cos 0 +1 sin 0).

Propriété 8 Tout nombre complexe non nul z de module r et d’argument 6 peut


s’écrire :
z = r(cos 0 + i sin 6).
Cette écriture est la forme trigonométrique du nombre complexe Zz.

RON
NE EEE EXENIPLES ESS
2 F2
MENIE T2 Donc V0) (a F4i sn)

PASSE
Æ1-1V3 122 Donc Vif! 15 )-2(c0 sin æ).

3. Forme trigonométrique d’un produit.


Formule de Moivre
= Forme trigonométrique d’un produit
Soit z=r(cos 0 +i sin 0) et z'=r'(cos 0’ +i sin 0')(rER* et FER:
ZZ°= Tr (Cos OT Sin 0 )(cos 6 +1 Sm'01),
zz' = rr'[(cos 0 cos 0’ - sin @ sin 0’) +i(cos @ sin 0’ + sin 0 cos 0’)].
zz' = rr'[cos(0+ 0')+i sin(0+ 0')].
Donc |zz'| = FOR ct Car (zz = Ut 0.

Propriétés 9 Le module du produit de deux nombres complexes est le produit de


leurs modules.
Un argument du produit de deux nombres complexes non nuls est la
somme de leurs arguments.

[1 Remarques

e Si |NW |[=r 1
et argz=6, alors zx-=1 implique:
£
I
[z|x =]: et EEE
2

On obtient donc :

18
1. Nombres complexes

e Si, de plus, [z'| = r et argz'=0", en combinant avec la


propriété 9, on a :
7 r Z
UE CE DU
7 ni mé

s Formule de Moivre
Soit n un entier naturel non nul. Du paragraphe précédent, on déduit
‘ aisément que :
si z=r(cos 0+isin 0) alors z"=r"(cos n0+ i sin n6).
En particulier, si r = 1: (cos 0 +i sin 0)" = cos n0 + i sin n6.
Cette formule, qui a de nombreuses applications en trigonométrie, a été
découverte par le mathématicien français Abraham de Moivre en 1722
alors qu’il essayait de factoriser des polynômes du type z°7” + 2z cos n0 + 1.

Propriété 10 Pour tout nombre entier naturel non nul # et tout nombre réel 0 :
Formule de Moivre (cos 0 + i sin 0)’ = cos n0 + i sin #06.

ERREUR RER TERRE PRE LCRRE EXEMPLE ESS RENE


ice ANIL: 1993x . . 1993r
COS — + 1 Sin — COS + 1 Sin :
4 4 4 4
1 993

COS nai = COS sr + 1 sin 00e ;


4 4 4 4
T 1 993 T
med €
COS — + 1 sin — = COS — — 1 Sin — = —
4 4 4 4 2 2

4, Notation re”, Formules d’Euler


= Notation reit.
Dans la formule de Moivre, on remarque que l’argument 0 se comporte
comme un exposant. On convient de noter :

cos 0 +1 sin 0 = e?|.

Cette notation sera justifiée dans les années ultérieures. En Terminale,


nous l’utilisons pour sa commodité d’écriture.

La formule de Moivre devient : [(ei?y" =ei

De même, tout nombre complexe z de module r et d’argument 0 se note :

EXEMPLE BE
27
. 27
r 3 é 2 -
141032 : 1=e ; — 1 = ei,

19
.

La proposition relative au produit de deux nombres complexes écrits sous


: ane +
forme trigonométrique nous fournit, dans le cas où
- Lee
r=r'=1, la
relation suivante :

Propriété 11 Pour tous nombres réels 0 et 0’ :


ei? è ;
etei0 = ei (+ fie
19" . L

= Formules d’Euler.
Soit z=cos 0 +1 sin 0 et z son conjugué. On a :
Z= cos 0 — i sin 0 = cos(— 0) +i sin(— 6),
z+z=920cos 0 et z—Z7=7)i
sin 0.
On obtient donc :
z+Zz : BR A
cos 0 = et sin 0 =—
2 21
Or on peut écrire : z=ef et Zz=et 2=6e"i0
On en déduit donc les formules suivantes dues à Euler (inventeur de la
notation ei’ en 1746) :

Propriété 12
Pour tout nombre réel 0 :
Formules d'Euler
ei +e-i9 à RUE e-i°
cos 0 = =2 sin 0 = RO
2i
Li

RSR
TEE RES EXENIPLE SSSRRSS
-.T .T
—]- — mt
6
LC ne :
= ——; SIN — = ——
la ND 1 6 2i

LED TUT

Léonhard Euler
(1707-1783)

20
1. Nombres complexes

TRAVAUX PRATIQUES :

Résolution dans C des équations


du second degré à coefficients réels
1 m Un exemple historique
Le mathématicien italien Cardan a résolu au XVI siècle le problème suivant :
«partager dix en deux parties telles que leur produit soit quarante ».
Il avait abouti à deux solutions : 5+4«V —- 15» et 5-«V -15» (en
transcrivant ses notations). Au XVIII" siècle, le mathématicien suisse
Léonhard Euler, confronté à un problème et un résultat analogues, en
déduisait que ces solutions n’existaient pas.

1° Montrez que le problème de Cardan se ramène à la résolution de


l'équation : z2-10z+40=0 (1).
2° &) Montrez que (1) équivaut à : = (z - 5) + 15 =0 (2).
b) Calculez (a — ib) (a + ib). Déduisez-en une factorisation de (z — 5)? + 15.
c) Résolvez l’équation (1) dans C.
3° a) Comparez vos solutions complexes à celles de Cardan. Commentez.
b) Que pensez-vous des affirmations d’Euler? L’équation (1) admet-elle
des solutions réelles?

2 m Étude du cas général


On se propose de résoudre toute équation du type az?+bz+c=0 oùa,
b, c sont des nombres réels (a 7 0).

La factorisation canonique effectuée dans R reste valable dans C. Si a 0


alors :
DO À :
az +bz+c=allz+—| -——| où A = -Aac.
2a 4a?
Si AZ 0 alors on sait résoudre l’équation dans R donc dans € (RCC).
Si A<O alors JAÏ=-A.
: bo
1° Montrez que az? + bz + c = 0 équivaut à | z+—}) + la
2a 4@
al oi: bi A
2° En vous inspirant de l’exemple précédent, factorisez (-
+ 2) + fi
a
3° Montrez que l'équation az?+bz+c=0 admet deux solutions
complexes conjuguées :
-b-iVIA| — b+iVIA|
1 RS Tee et Z) D .
25) 24a

3 m Applications
1° Résolvez dans C l’équation : 2z2-4z+3=0,.
2° Trouvez deux nombres complexes de produit 1 et de somme -— 1.

21
4 m Méthode

Pour résoudre une équation du second degré à coefficients réels,


az +bz+c=0 (ax0):
1° Vérifiez que l’équation n’admet pas de solution visible (du type
z=i dans z2+1=0).
2° Calculez A = b? — 4ac.
Si AZ>0 appliquez les formules valables dans R. , «
Si A<0O l’équation admet deux solutions complexes conjuguées :

-b-iVIA| : _.-b+iVIA
= t 22 =
! 2a L 2a

Transformation
de a cos x + bsin x
Le but de ce TP est de factoriser toute expression du type a cos x + b sin x,
où a et b sont deux nombres réels non simultanément nuls, sous la forme
r cos (x — 0). Cette seconde écriture est plus pratique pour des résolutions
d’équations, recherches de signes, etc.

1 m Approche géométrique du problème


1° Soit z=x+iy et z'=x'+iy" et, dans le plan muni d’un repère
orthonormal direct, les points M(z) et M'(z').
Vérifiez que OM.OM'=Re(zz').
2° Soit M (a, b). Déterminez les coordonnées d’un ee N tel que
a cos x + b sin x s’interprète comme OM. ON.
3° M a pour affixe a +ib et N a pour affixe e*, Il existe un nombre 7
(r> 0) et un nombre 0 tels que a+ib=rei.
En utilisant le 1° et le 2°, exprimez a cos x + b sin x en fonction de Ce
OeLEX:
Que représentent r et 0 pour le nombre complexe a + ib?

2 m Exemple de factorisation
Appliquons la méthode précédente à l’expression : cos x — V3 sin 5
4
1° Écrivez sous forme trigonométrique le nombre complexe 1 — i V3.

2° Déduisez-en que cos x — V3 sin X = 2 cos (:. ï)

3 m Résolution d'équations
1° En utilisant la méthode précédente de factorisation,
résolvez dans R les
équations:

3 2
A) ——Cc0s
%+ SN = et
À V3
b) V3 cos x -sin x = V2.
jé Une équation du type acosx+bsin x=c admet-elle toujours des
solutions?
Discutez suivant les valeurs de c (rappelez-vous
que r = Va?+p?),
22
1. Nombres complexes

4 nm Méthode

Pour factoriser une expression du type a cos x + b sin x,


1° on écrit le nombre complexe a + ib sous forme trigonométrique :
re;
2° on a alors : a cos x + b sin x = r cos(x — 6).

TP3] Trigonométrie
Le but de ce TP est de transformer une somme trigonométrique en un
produit (et réciproquement).
L'intérêt d’une telle transformation est clair, par exemple pour résoudre une
équation du type cos 3x + cos 5x = 0.

1 nm Transformation d’une somme en un produit


1° Factorisation de cos a + cos b
Le nombre cos a + cos b est la partie réelle du nombre complexe eït + ef.
a) On peut écrire : [eit + eit|* = (cos a + cos b)? + (sin a + sin b}.

Montrez que: leit+eit|? = 2[1 + cos(a — b)]= 4 cos? —

_ a
b) En utilisant la formule d’Euler pour cos BE montrez que :
.a+b
a 1

EME = 2100S
2

c) En égalant les parties réelles, montrez que :


a+b ab
cos a + cos b = 2 cos cos .

2° Autres factorisations
a) En égalant les parties imaginaires des deux écritures de ei +eÿ,
montrez que :
: : . a+b ar 0
sin a + sin b=2 sin COS ——,
2
b) En procédant comme au 1° avec le nombre ei — ei, montrez successi-
vement que :

e lei -ei’|” = 4 sin? dos :

;atb
: : ste pr LE UE
eei-e=2;jsin e ë

. a+b…. a-b
e cos a—cos b=-2 sin si > ;

- : a+b . a-b
e sin a — sin b = 2 cos sin Re

3° Exemples
En utilisant les formules trouvées précédemment, factorisez les expressions
suivantes :
a) cos 2x + cos 6X; b) sin x + sin 5x;
CÉCOSSLELOS EX djisi2x sin. 3x

23
9 m Transformation d'un produit en une somme
a+b ab
1° On pose p= et cinés ci:
2
a) Exprimez a et b en fonction de p et q.
b) Déduisez des formules trouvées précédemment que :
Il
(p + q) + cos (p — g)l.
COS D COS g = 5 [cos

c) Déterminez de même les produits : sin p sin g et sin p COS q.

2° Application
En utilisant les formules précédentes, écrivez sous forme de sommes les
produits suivants :
a) sin 2x cos 6%;
b} cos COS SX:
c) sin 3x sin 2x.

3 m Exemples d'utilisations
1° Résolution d’une équation trigonométrique
Soit l'équation sin 5x + sin 7x = 0.
a) Grâce aux formules vues plus haut, factorisez sin 5x + sin 7x.
b) Résolvez les équations sin6x=0 et cos x=0.
c) Déduisez-en les solutions de l’équation initiale.

2° Recherche d’une primitive


Soit la fonction f définie par : f(x) = sin 3x cos 5x.
a) Transformez f (x) en une somme trigonométrique.
b) Déduisez-en une primitive F de f sur R.

4 n Bilan des formules à retenir

cos a + cos b = 2 cos =

india be nee

se

1
COSP COS g= lcos (p+q)+cos(p-a)l;

: ; 1
sinp sin 4 = lcos(p - 9) - cos(p + 9]:

: 1..
sinp Cos a=> Îsin(p + g) + sin(p
-—q)].

24
1. Nombres complexes

Exemples d'utilisation
des formules de Moivre 4
et d'Euler

1 m Exemple d'utilisation de la formule de Moivre


1° Écrivez 1 + i sous forme trigonométrique.
2° Déduisez-en l’expression de (1 +1)! par la formule de Moivre.
3° Développez (1 + i)!*? en utilisant la formule du binôme de Newton.
4 Déduisez-en que :
LaChhCRE Cht Cho CH ECE
= 64;
Ch-ChrCn-ChtCh-CirCHenCh

2 m Linéarisation de polynômes trigonométriques


1° Linéarisation de cos° x et sin° x.
ex 2 —ix\3
a) Soit un réel x. Développez ssl

b) Déduisez-en l’expression de cos x en fonction de termes du type


cos kx. (Utilisez la formule d’Euler en regroupant les termes d’exposants
opposés.)
On dit alors qu’on a linéarisé cos? x.
c) Procédez de même pour linéariser sin? x.
eix = É ix\3
Indication : partez de (=) :
1

2° En utilisant une démarche analogue, linéarisez l’expression


COS X + COS? x + cos* x + cos{ x.

3° Recherche d’une primitive d’un polynôme trigonométrique.


a) Linéarisez : f(x) = sin x + cos“ x.
b) Déduisez-en une primitive sur R de la fonction f.

3 m Opération inverse de la linéarisation


1° Écriture de cos 4x en fonction des puissances de cos x.
a) Développez (cos x + i sin x)*.
b) Appliquez la formule de Moivre à cos 4x +1 sin 4x.
c) En égalant les parties réelles, concluez.
d) Exprimez sin 4x à partir des puissances de sin x.

2° Applications
a) Montrez que: sin 3x =- 4 sin° x + 3 sin x.
: . : np: : D
b) Soit k un entier naturel. Exprimez sin % en fonction de sin Eu

c) Montrez que :
rue ae ere MP IR S UX Le:
sin?— + 3 sin? — + 32 sin?— +. + 3"! sin? — = — sin— — — sin x.
3 LE 3% 3" 4 3" 4

25
Racines n°" complexes de 1
7"= 1 et certaines
Le but de ce TP est de résoudre dans € l’équation
équations du type 7"=4.
e a» tout
Dans tout ce TP on appellera «racine n°" du nombre complex
nombre complex e z tel que 7"=a Ne confond ez pas avec la racine n“”°
d’un nombre réel positif. .

1 m Racines n°"“ de
1° Résolution dans C de l'équation Z"=1 (nr entier naturel non nul).
a) Montrez que si Z*=1, alors |zl= 1.
b) Montrez que l'équation z"=1 équivaut à l'équation d’inconnue 0 :
ei"ô= 1],
c) Déduisez de ce qui précède que l’équation z"= 1 a n solutions
complexes :
, 27 47 ,G@=1)2r
RNCS ét nt EE dé

2° Ensemble des racines n°" de 1


,27
Soit @=e ”
a) Exprimez les racines n°"% de 1 (autres que 1) en fonction de «. Écrivez
ainsi la liste des racines n°" de 1.
IE
d—

b) Soit M, le point d’affixe e

Déduisez de a) que: (OM, CM et


n
Quelle est la figure géométrique inscrite dans le cercle C(O, 1) déterminée
par les points M,, M,, …, M,_,?
c) Déduisez de a) la somme des racines ni" de 1.

3° Étude
des cas n=3 et n=4
a) Déterminez les racines troisièmes de 1.
Exprimez-les sous forme trigonométrique et sous forme algébrique.

Sn TA AV
2 2
Vérifiez que les racines troisièmes de 1 sont : 1, j et j°.
Remarquez que j?=|j. .
Les points images de 1, j et j forment un triangle équilatéral.

c) Déterminez de même les racines quatrièmes de 1 et placez leurs points


images sur une figure analogue.

26
1. Nombres complexes

2 m Racines n°" d'un nombre complexe a


[ Remarque : Nous n’étudierons que le cas où la forme trigonométrique
de a est connue ou facile à obtenir.

1° Étude d’un exemple


1

On se propose de déterminer l’ensemble des racines troisièmes de 8e


la
.

a) Déterminez le réel positif p et un réel y tels que: 8e *=(pe”}.


Ia

TZ 3
TL s z
b) Montrez qu’alors l'équation z?= 8e équivaut à — | = 1.
pes
c) Connaiïssant l’ensemble des racines troisièmes de 1, déduisez-en
» T
Lee
: SL 5
l’ensemble des racines troisièmes de 8e

2° Etude du cas général :


Cherchons les racines n'°"% du nombre complexe a= re,
Remarquez que si a=0 il y a une seule racine n°"%: 0.
a) Cherchez une solution z sous la forme pei?.
Remarquez que l’ona: p'=r et np=0+k2r (kEZ).
d 2)"
b) Montrez que z"=a équivaut à Fe) = 1,
pe”
c) Connaissant l’ensemble des racines n°" de 1, déduisez-en que les

d CS) | usée
racines 7 7% de 4 sont :
9 ,G@= —

Ve Nr MN Le a

e Les racines ni" de reï° sont :

Ver Vel) rl
| 0 ,2x +00)

Remarquez que l’on obtient toutes les racines n°" de reï° en


i—

multipliant successivement Vre " par les racines ni de 1.

27
Comment calculer
FICHE dans C :

Pour calculer avec des nombres sous la


forme a+ib

e Appliquer les mêmes règles que dans R, avec en plus : i?=-1.


e Pour effectuer un quotient, multiplier d’abord numérateur et déno-
minateur par le conjugué du dénominateur.

Pour calculer avec des nombres sous la


forme re ou r(cos 0 +i sin 0)

e Pour multiplier des nombres, il faut :


— multiplier les modules,
— ajouter les arguments.
En particulier (re):= ei.
e Pour diviser deux nombres il faut :
— diviser les modules,
— soustraire les arguments.

Pour écrire un nombre a + ib sous forme


trigonométrique

e Il faut calculer le module r = Va? + b2.


e Il faut factoriser par celui-ci :

a+ib=Va@+b (a'+ib').
e Un argument de a + ib est alors tout réel © tel que :
d'= COS Dur Et Din:
e On a alors : |
a +1b= r(cos 0 + i sin 0) = reïf.
Exercice 1 Exercice 3

Énoncé Énoncé
: | 2 +] Soit 0 un nombre réel de l'intervalle ]0; r[.
Calculez : a) (2-3i)(1 +i). b) Lx
- -i a) Écrivez sous forme trigonométrique le nombre
Solution z=1+ei
a) Les nombres donnés sont sous forme algébrique. On b) Déduisez-en la forme trigonométrique du nombr
applique les règles classiques et 1i?=-1. 1 +ei \
On effectue d'abord (2 -3i)? en utilisant une identité
remarquable. 1-eit
(2-31)(1 +i)=(4-12i-9)(1 +i) . (règle i? =-1), Solution
a) Le nombre z n'est pas écrit sous forme trigonomé-
(2== 31) (+4) == (5 # 12i)(1 +, trique : il n’est pas sous la forme re? avec r dans R*.
(2-3)(1 +i)=7- 171. Ona: z=14+cos
0+i sin 6.
b) On multiplie les deux termes du quotient par le
| 6] 0 0
conjugué du dénominateur. On obtient ainsi un nouveau Or l+cos@=2cos — et sin /=2 sin -cos-,
dénominateur qui est un nombre réel. À 2 2
0
2+i@+D(+D
1+3 1,3. () (]
z=92 cos —{ cos — + i sin — |=2 cos
-e ”.
6) CET

RICE) 17 +17 2 2 ?] 2

Le module de zest bien 2 cos à car dans les conditions de


Exercice 2
l'exercice ce nombre est positif. Il faudrait mener une dis-
Énoncé cussion si l’on n'avait pas dé condition sur 6.
Calculez (1-iV3)"° b) L'énoncé suggère d'utiliser le a). On va donc chercher
la forme trigonométrique du nombre z!=1-ei,
Solution
On pourrait utiliser la formule du binôme de Newton qui z'=1-cos 0 -isin 6.
est valable dans C. Mais l'exposant 10 est plutôt dis- Le quotient est bien défini : on ne peut avoir z'=0.
suasif! Il vaut mieux, dans ce type de calcul, utiliser la 0 Un 0
forme trigonométrique (voir fiche méthode). 1-cos0=2
sin? - et sinÜ=2sin-cos-,
: 2 À 2
Soit z=1-iV3. |4=1/12+(-V3) -2. 0 0 ()
donc Zz'=25sin-—| sin --icos- |,
2 ? p
cos s Ô0=—. 0
il 3 2 l1+2 sin > car Dot pour 0 <0<7.
z=2 C-i Ë )Cherchons 0 tel que
sin 0=-—, (97
7) z'=2 sn (cn(25)+ sn(2-)}+ sin à e G )
2 D DM D 2
z HE
On trouve: - Donc 2 )

La règle (re’)”=r'ei donne ici:


. 107

(1-3)one 5
(1 À V3)" = 102 (ar1)“il sn sx
+2)

Givi rom 1 )-s12 ste


Te Tnt RU
Énoncé Bac CE, 1991. Extrait.

V6-iv2
Soit les nombres complexes Z, = 2

; ‘2
1° Mettre sous forme trigonométrique z,, z, et Z=—.
7

2° En déduire que : cos —2 =


n Vé+Vi n_Vs-Vi
j , FDA 4

3° On considère l’équation d’inconnue réelle x :


(V6 + V2 )cos x + (V6 - V2 )sin x = 2
a) Résoudre cette équation dans R.
… b) Placer les points images des solutions sur le cercle trigonométrique.

Analyse du problème 2° En calculantZ sous forme algébrique on obtiendra


TK
| L'exercice est scindé en deux. sa partie réelle : cos et sa partie imaginaire : sin D
| m Les parties 1° et 2° sont très classiques : on écrit un
nombre complexe sous forme trigonométrique puis V6-ivV2 (V6-iV2)(+i
algébrique. En égalant les deux écritures on obtient le
2 FE) 211-380
cosinus et le sinus d’angles peu usités.
Remarquez le «en déduire» du 2° : on pourrait V6+V2 ,V6- V2
| , T 28e ZL = ———+i ———,
calculer directement or en écrivant 4 4
TUE :
= el Ce n’est pas ce qui est attendu RE (Z)= 008 V6+V2 a V6-v2
12 4 12 4
| ici, d’après le libellé de cette question. Cela reste
. quand même un bon moyen de vérification. 3° a) L’équation est du type a cos
x +b sin x=c.
Soit z=a+ib. Ici z=4Z, donc |z|=4 et
m La partie 3° consiste à résoudre une équation du T
type a cos x+bsinx=c. On sait que pour cela il aArg Z=—. L’équation du texte est donc
12
faut écrire le nombre complexe a +ib sous la forme
équivalente à :
re"?. L’équation est alors équivalente à r cos (x - 0)=c.
La similitude des coefficients de l'équation proposée et
des nombres figurant au 2° laisse entendre qu’il faudra 4 cos [x - T|-
utiliser les questions 1° et 2° pour résoudre la ques- 12
tion 3°.
Cette équation du type cos («
= =
Une solution
TT TT
pour solutions : = +#2
18 HAN
x ir ed
15 73 PME
T
| = v2 5
Te
L)= VAE) 2
Re T RE

121 = V2+ € 1ÿ = V2.

b) Les points images


des solutions sont les
points M, et M..

arg Z = arg Z, — arg z, =—

30
1. Nombres complexes

Exercices et problèmes

Q.C.M. EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT


Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses | Calculs dans C. Parties réelle et imaginaire
sont exactes. à
Dans les exercices
7 à 12, mettez les nombres
complexes donnés sous forme algébrique.
[1] DO 7001 31)est égal à: LI

— Hi es RC El [7] DIE
DC ED ND) CEE):
: []
nebete NE RARE La
(1+i)(1-2i)(1+3i). bb) (2-i.

[2] ns estégal à
D+3i Ê Le b) LR,
; FE
en
PUMA AR Ne En s LE
EN 5,

D PNR mr C GB + 200 +D » (1)


À * te | Las
RENOM APR []
5. AS
(LE20" DNS 2)

[3] Dans l’ensemble C l'équation 27? +2z+3=0


a pour ensemble de solutions : le 1 b 4 + 3j

PR RME eh ALT 2x RH LATE A ( 4 + 61 tot


1 . V5 ei) . ile # DEL 3

Po
rl CT PP OLOUUOU TC

Soit
A
(D = RER
= eue D ge

RES
RE

EC ER que CO
EAN DIEU 1+z
Calculez AD AD RCE)
b) Trouvez les deux solutions de f(z) = 0.

Calculez les sommes données, en distinguant


= éventuellement plusieurs cas, suivant les valeurs
aA ocean end de ousvas de l'anter nalrol ne

D) TH
+. RIS bb) l-ihi7-.. FU
est égal à :
[5] 1+i+i2 +. +110
it ST dE C]
15|"
| © | Résolvez C les équations:
dans
APR LPS SES Ce

AMC ZEN;
RS
D enennnnenne O Re ne de bre
ZALZETA EAN AU = me oi 2 |
badte fees [1 1 +2z z+3
ne en robe encres

cos! x est égal à : Soit f:C—>C, z-z?2+1.

rsL cos 2x + L D D ne CO] 1° Calculez les parties réelle et imaginaire de f (2)


#) Lise PE CS PRE en fonction de Re(z) et Im(z) (on pourra écrire
1 O z=x+iy).
— TETE TR TIR PO et
y 2 QuZ EST 2° Déterminez l'ensemble des nombres complexes
RS RL dearrumgns [] | ztels que f(z2) soit un nombre réel.

31
M(z) du
L 3° Montrez que l'ensemble des points
tels que Z soit un imagin aire pur ou zéro, est
[17] Soit z nombre complexe distinct de i, tel que plan,
dont vous donner ez une
| z+i un cercle privé d’un point
z=x+iy (avec x et y réels). Soit Z=—. équation.

1° Calculez les parties réelle et imaginaire de Zen LC]
fonction de x et de y. des points M d’affixe
[28] Déterminez l’ensemble
2° Déterminez l’ensemble des nombres complexes z, tels que (2 — 2) (i+2)
z tels que Im(Z)= 0.
a) soit réel; b) soit imaginaire pur.
3° Exprimez z en fonction de Z et retrouvez le
résultat de la question précédente.
=

Équations du second degré [29] Déterminez l’ensemble des points M d'affixe z


à coefficients réels vote
LR FAR
Vale z+1=0.
En -
tels que :
Dans les exercices 18 à 25, résolvez dans € les
équations proposées. Représentez-le graphiquement.

ns] a) z2—z+2=0. b) 1+z+z2=0. IS]

Déterminez et construisez l’ensemble des


points M d'affixe z tels que :
EUR a) 2z2+ V9z+1=0. b) z?2-4z+13=0. DESTINE
VS. DIEM
L-]
E LL]
[20] a) z2—z+1=0. b)t4z%= 122960:
"| Soit z=x+iy un nombre complexe distinct
PRET
En de — 1. Soit Z= - (x et y sont des réels).
ZT
[21] z4+z2+1=0.
1° Calculez 7 Re) Tac); (z en fonction de x
et y.
[22|" 1 1 il
m-gs3-Ls 20. (rose Z-2+2.) 2° Déterminez l’ensemble FE, des points M d'affixe
ZT: Z z tels que |Z|= 1e
3° Déterminez l'ensemble E, des points M d'affixe

L3]",z23-972+7-9=0. z tels que Z soit imaginaire pur.


4° Déterminez les affixes des points d'intersection
de FE, et de F;.

[24]z3—3z2+9z+13=0.
Forme trigonométrique. Arguments
EuE

[25] z2—-90+1Z cos 0 + 220 = 0 (0 nombre réel). Déterminez les arguments des nombres complexes
z de module 1 donnés dans les exercices 32 et 33.
Conjugaison. Module. Affixes
CL] [82] a) z=1i, Z==i 7]:
[26] 1° Placez dans le plan (P) les points d’affixes
1
respectives : D) Zz=-—-+i—; z=-—+i—,
2 2 ? 2

Bi) Vs)
AM 2): B( 1 ) c(,1i)
1+i 2 2
2° Déterminez les affixes respectives des vecteurs

of) (Bi)
AB; AC'Et BC.

Soit z un nombre complexe distinct de 1. Soit 14-97 cr >


DR.
DE
FL QUES ET 2
2 Dans les exercices 34 à 38, mettez les nombres
1° Déterminez les parties réelle et imaginaire de Z : complexes donnés sous forme trigonométrique.
en fonction de celles de z.
2° Montrez que l'ensemble des points M(z) du
plan, tels que Z soit réel, est une droite privée d’un
point.
z= V2.
32
1. Nombres complexes

ER Lo Mi ZT; Soit z=ref (r>0) et Z=2+/2.


0
z=i- V3; -2(1 -#:) «1° Exprimez |z| et arg Zen fonction de Di

2° On se situe dans un plan muni d’un repère


a , ta orthonormal direct. M a pour affixe Z, m a pour
[86] a) 7 dÉeerr- ND) z-( : Ÿ: affixe z. Quel est le lieu décrit par M lorsque m
b+ iV3 Lai décrit un cercle de centre l'origine?

[46]" Linéarisez : a) siné x b) cos{ x sin° x

El Linéarisez
ir
=

[87] a) z=(1+i)192, pb) z=(V3-i)?. : a) cos° x; b) sin x cos° x

[88]a)
Ba

z=1+cos 0 - i sin 6: Soit 0 un nombre réel de ]- x, x[.


.0
i-
.0
Qu
b) z=sin 0 + 2i sin? è 2 2
e -e
Soit t=
_0 _0
c) z=cos 0 +i(1 + sin 0). (@ nombre réel.) 1 2 gi

e +e
Ba t 1-1? 2t $
Calculez ——, ———, —— en fonction des
Déterminez z nombre complexe tel que : ÉCRIS ET
lignes trigonométriques de 6.
af1 =|1+7|.
Z
LLL]

Calculez les sommes (considérez À, + iB;) :


LL1]

1° Calculez (1 + i)’ (n entier naturel) : A, = cos x + cos (x + 0) + cos (x + 20)


+. + cos(x + (n-1)6):
a) par la formule du binôme de Newton ;
B, = sin x+sin(x+@)+sin(x +20)
b) par la formule de Moivre. +. +sin(x+(n-1)6)
2° Déduisez-en deux égalités.

Forme trigonométrique. Notation re Trigonométrie

[41] Dans le plan (P) muni d'un repère orthonor- [50] Calculez tan 3x en fonction de tan x.
mal direct, placez les points images des nombres
complexes :
.T .T .T n ,T
i= 1 1 FE St [st] Calculez cos 5x et sin 5x en fonction de cos x
4 4 6 3
DU OV2e : Abe: et sin x.

Dans les exercices 52 à 56, résolvez dans R les


LL]
équations proposées.
Exprimez sous forme trigonométrique les
nombres complexes : C]

[52] sin 3x — sin 2x=sin x.


sain ro VaG- Va)
L]
=. 1 — ei [53] cos x + cos 2x
+ cos 3x
+ cos 4x
= 0.
Soit z= où Ô est un nombre réel
1 + ei’ ;
défer; Tr:
1° Montrez que z est imaginaire pur ou nul. sin x + sin 2x + sin 7x + sin 8x= 0.

Ch ni
0
2° Exprimez {zl en fonction de 5
X 3
cos Hotte 2 X = COS 3 (n entier).

LL]

Soit z=reÿ,. Montrez que


(z+z)(2+272)+..+(z22+77) est un nombre réel sin — — sin X=sin x (nentier).
que vous exprimerez en fonction de r et 6.

33
sur son discriminant un
A 1° a) À quelle condition
la
[57] Mettez sous la forme r cos (x - 0) les expres- trinôme du second degré peut-il s'écrire sous
.)
sions suivantes : forme B(z-7y})?? (Pensez au nombre de racines
tel
b) Montrez que, chercher un nombre réel «
HDRSICOS 3V3 SIN x D) Ve cos X + V2 SIDA
que :
©) (V6 + V2 )cos x= (V6 - V2)sin x. (z4+ 3z2 + 6z+10)-(z2+a) =BCz-— y)?
Exercices 58 à 60. Résolvez dans R. revient à résoudre l'équation :
— 243 + 342 + 20œ - 21 = 0.
Trouvez une solution à cette équation.
[s8/" — cos x + V3 sin x= V2.
c) Déterminez alors B et 7. Déduisez-en que :

LI
z4+ 322 + 6z+ 10 = (z2+ 1}? + (z+ 3Y.
[se] PICOS A ISIN x LE: d) Déterminez À et B en fonction de z tels que :
z4+3z2+6z+10=(A+iB)(A-iB).
[6o|" SX EICOSMERET
V6 2° a) Calculez (3 + 2i)?.
2 b) Déduisez-en la résolution dans € de l'équation
z2+jiz+1+3i=0 (utilisez la factorisation cano-
Racines n°" d'un nombre complexe nique).
c) Sans calcul, déduisez de b) la résolution de
Li] z2—iz+1-3i=0.
[61] Déterminez z tel que : 3° a) Factorisez z4+ 3z? + 6z + 10 en produits de
a)25+1=0: b) z$+i=0. facteurs complexes de degré 1 en z.
b) Résolvez (E) dans C puis dans R.
L|
DENT
[62] Écrivez sous forme trigonométrique
Sri
seu
ei
puis résolvez dans C: z6= Racines septièmes de l'unité
Va sis 1° Déterminez l’ensemble des racines sep-
tièmes complexes de 1.

ER Résolvez dans C l'équation : z4=2(1 +iV3). 2° Soit «w=e


AT
LES

a) Calculez 1 + © + @2 + © + © + @° + 6.
CL]

[64] Résolvez le système suivant, d'inconnues z;, b) Montrez que :


Z1 12
= 23 27 À
et Z, complexes : a ns Ne
Z=:zŸ+ 7 7 7
c) Exprimez cos 2x et cos 3x en fonction de cos x.
LEE 27 : à
LL]

Résolvez dans C l'équation z$=8i; dédui- Déduisez-en que cos ee est solution de l'équation :
T ; T
SCZCNICOS CL SI 8x$+4x2-4x-1=0. (E)
12 12
3° Soit X=o+o2+o0%, Y=o+0o°+o6.
LI
a) Montrez que Y= XV nm 9-0.
[66] Soit P(z2)=1+2z+972 +923 +974+4 28.
b) Calculez X + Y et XY. Déduisez-en X et Y.
1° Calculez P(-— 1).
2° Résolvez dans C l'équation P(z) = 0. c) Exprimez Re (X) en fonction de cos ee
7
#0 2T ,
Retrouvez ainsi que cos Le est solution de (E).

PROBLÈMES 4° a) En utilisant les variations de la fonction


f:x- 8x +4x2-4x-1
CLLL] montrez que l'équation (E) a trois solutions x,
L'objectif de ce problème est de faire utiliser X) et X3, Situées respectivement dans [0,5; li?
la méthode de Ferrari (secrétaire de Cardan) afin de 1— 0,5;OleU[ AE UP |
résoudre une équation de degré 4. b) En utilisant une dichotomie, déterminez ainsi
On se propose de résoudre l'équation (E) :
24857-+02+10
10, un encadrement d'amplitude 107? de cos eh
7

34
Nombres
complexes
et géométrie

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[APT Approche de l'interprétation géométrique de zr z+a........…. 36
[A2] Approche de l'interprétation géométrique de Z az... 37

COURS
1. Utilisation de l’affixe d'un Vecteur... 38
2. Interprétation géométrique d'opérations dans C........................... 39
3. Déterminant d'un couple de vecteurs du plan orienté..….................. 41

TRAVAUX PRATIQUES
Zg-2Z
. ŒÆX Interprétation de arg
—2— sit rnnrsrsnesescrssscneeeseseaes 43
Za—2Z
[IP2] Nombres complexes et configurations usuelles..…..................... 44
[P3] Lignes de niveau de (MA, MB) modulo x ..…................................. 46
[F4] Lignes de niveau de (MA, MB) modulo 27 ..….............................. 49

FICHE MÉTHODE
PS commen utiliser les nombres complexes .................................. 50

EXERGICES COMMENTÉES ÉMRRPRERREr


Le AR... 51
RO RD ea
D nn 53
'ÉXÉRCICES ETPROBLENES PR Re 54

e Utiliser les nombres complexes pour résoudre des problèmes d’ori-


gine géométrique.
e Savoir interpréter les translations et les rotations à l’aide des nombres
complexes.
e Savoir traduire des relations sur les angles de deux vecteurs par des
relations sur les nombres complexes pour :
— évaluer un angle;
— démontrer l’alignement ou l’orthogonalité, la cocyclicité, etc.

35
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Dans tout ce Sa on considère le ae rapporté à un repère orthonormal
direct (O, ü,

Approche de l'interprétation geométrique de


Zr z+a

Le but de cette activité est d'étudier sur des exemples l'interprétation


géométrique de l'addition dans C.

1 nm Affixe d’un vecteur


Étant donnés deux points M et M' d’affixes respectives z et z', précisez
l’affixe du vecteur MM' (voir chap. 1).

2 m Interprétation géométrique de z- z+2-;

1° Soit w le vecteur 24% —


La
Quelle est l’affixe de w ?

2° Placez sur une même figure :


— le point W tel que OW= #,
— un point M d’affixe z,
— le point M d’affixe z + 2 — i.
Conjecturez la nature du quadrilatère OMM W,.

3° On considère l’application de C dans C :


ZI OSZ IR OU OT ES IS
Soit M(2) et M'(z').
a) Déterminez l’affixe du vecteur MM'.
b) Prouvez que le quadrilatère OMM' W est un parallélogramme.
c) Quelle est la nature de la transformation du plan qui
à tout point M(z)
associe le point M'(z')?

3 m Autour d'un parallélogramme


1" Soit 4, B, C trois points tels que :
e OÂ=3ü-2ÿ;
e Cest le symétrique de À par rapport à l’axe
(O, à):
e Best tel que OABC est un parallélogramme.
a) Quelle est l’affixe z, de 4?
Quel lien y a-t-il entre” les affixes de z, de
À et sue 6}
b) Déterminez un nombre complexe a tel
que Zy=Z, +4.
2° Plus généralement si ABCD est un paral
lélogramme (fig. ci-contre), que
pouvez-vous dire des nombres complexes Z8
— Z4 Et Zc — z, ? Et des nombres
complexes zc — z, et z, — z,?
2. Nombres complexes et géométrie

Approche de l'interprétation géométrique


de zr az
Le but de cette activité est d'étudier sur des exemples l'interprétation
géométrique de la multiplication dans C.

1 m Étude deze iz
On considère l’application de € dans C : z-Z7" où Zz'=:iz.
Soit M(z) et M'(z').
1° Déterminez M' si M=0O..
2° Montrez que OM'= OM.
3° Pour z non nul, calculez arg (iz) en fonction de arg z.
Déduisez-en l’angle (OM, OM')si M+0O.
4 Placez sur une figure un point M(2) et le point M'(z') correspondant.
Quelle est la transformation du plan définie par Mr M'7? Prouvez-le.

2 m Autour d'un triangle équilatéral


Soit À et B deux points tels que :
e OÂ=2ü+)ÿ;
e OAB est un triangle équilatéral de sens direct.
(Cela signifie que (O4, OB)- ë+k27 avec kEZ, ce que l’on note

aussi : (O4, OB)-= =(27) ou (O4, OB)- =modulo 27.)

1°” Quelle est l’affixe z, de A?


2° A partir de la valeur de l’angle (OA, OB ), déterminez une relation entre
arg Z, et arg Z,.

3° Comparez k,| et I,|.


4° Déterminez un nombre complexe a tel que z, = az,.

3 m Étude de z-(1+i)z
On considère l’application de C dans C:: zr2z !
oùdez = (Li
Soit M(z) et M'(z').
1° Écrivez 1 + i sous forme trigonométrique.

2° Déduisez-en que : OM'=V20M, (OM, OM')=- e4 (2m).

3° Soit le point N' d’affixe z,, telle que z,.= e“z.


En vous inspirant du 1 =, montrez que N' est l’image de M par la rotation
TT
r de centre O et d’angle ri

Calculez (ON', OM) à l’aide des arguments de z,. et de z’.


Déduisez-en que OM'= V20N..

4 Soit h l’homothétie de centre O et de rapport V2. Exprimez la


transformation du plan f: Mr M' en fonction de h et de r.

37
d’un repère orthonormal
Dans tout ce chapitre, on considère ke plan muni
direct (O, à, ÿ).

1. UTILISATIONS DE L'AFFIXE
D'UN VECTEUR

1. Interprétation géométrique de z, — Zi
Soit À et B deux points du plan d’affixes respectives z, et z;.
OM=AB. Or OM= 2, :
Si le point M a pour affixe z, — z, alorsona
donc :
AB=O0M=kh,- Aer Zpl.

Propriété 1 Soit À et B deux points d’affixes respectives z, et z,. On a :


AB = kr,AE zAl= kz,ra Zgle

PRESSEES EXEMPLE REMESRSERSNSESRRRRRERnE


Soit AGE) et (25080;
AB=|3-4il-5.
0

2. Interprétation géométrique de arg(z,-—2Z,)

A et B sont distincts. M
Si le point M a pour affixe z, — z, alors on a OM = AB.

Or (à OM)=argz, (2m),
donc: (ÿ, AB)=arg(z,-z,) (2ñ).

arg (25 — 24)

Propriété 2 Soit À et B deux points distincts d’affixes respectives z, et z,. On a :


arg(z,-2,)=(ù, AB) (2n).
PER
RS Es EXEMPLE SRE
Soit A(- 5 + 3i) et B(- 4 + di).
(à, AB)= arg(1 +i) =" (27).

38
2. Nombres complexes
et géométrie

2. INTERPRÉTATION GÉOMÉTRIQUE
D'OPÉRATIONS DANS C

1. Interprétation géométrique de zrz+a


Soit a un nombre complexe, w le vecteur d’affixe a et M un point quelconque
d’affixe z.

M'(z+a)
age

] «M(e)

Soit M’ le point d’affixe z + a.


Le vecteur MM" a pour affixe z,, — z,, soit a. On a donc :
MM" = W.
Le point M' est donc l’image du point M par la translation de vecteur w
d’affixe a.
= Réciproquement
Considérons la translation { de vecteur w d’affixe a. Tout point M d’affixe z
a pour image par f le point M’ d’affixe z' tel que: MM'=w.
On en déduit que :
z'—Z2=a4 "soit "z=z+a.

Propriété 3 Soit a un nombre complexe, M et M' deux points d’affixes respectives


x ete.
z'= 7 + a équivaut à : M’ est l’image de M par la translation de vecteur
d’affixe a.

ESS PRE LUE EXEMPLE ESS


Pen PRES DePSE
Soit À, B, C trois points d’affixes respectives — 1, 2i, 2.
Soit 4’, B', C' trois points d’affixes respectives 2 — i, 3 +1, 5 — 1.
On a donc: z,.=2, + (3 — i),
Zp= 75 + —i),
ge 10 HO

Le triangle A'B'C'
est l’image du triangle
ABC par la translation
de vecteur w d’affixe
3 eu
2. Interprétation géométrique de z az
Soit a un nombre complexe non nul, M un point quelconque d’affixe z et
M' le point d’affixe az.

“ Étude du cas où 4 est un nombre réel


Si z=x+iy alors az=4ax+#iay,
soit OM'= axû + ayÿ = aOM.
Le point M' est donc le transformé du point M
par l’homothétie de centre O et de rapport a.

= Étude du cas où a est de module 1


Soit Û=arga Ona: a=e°
— Si 72071 a10 047
= 0;

Donc si M=O, alors M'=0.


argaz=argatargz (2m, MC) |.
— Siz£#0:

donc (4, OM')=6+(à, OM) (2n),


soit (OM, OM')= 0 (2m).
De plus : laz| = |al [zl = |z|

donc OM" = OM.

Des deux relations ainsi obtenues on déduit que M' est l’image de M par la
rotation de centre O et d’angle arg a.

= Étude du cas général


Soit P=arga et k=|al. Ona"a=te"
— Si z=0 alors az=0. Doncsi M=O alors M'=0o.
— Si z%Æ0, soit N' le point d’affixe z,. telle que z,.= e'°z.

Ona: z'=kz, avec k réel. M'(a2)


M' est donc l’image de N' par l’homothétie
h de centre O et de rapport k(k> 0).

D’après ce qui précède, le point N' est


l’image de M par la rotation r de centre O et
d’angle 6.

Le point M' est donc le transformé de M par


Papplication hor.

m Réciproquement
Les notations sont celles du paragraphe précédent.

40
2. Nombres complexes
et géométrie

OM" = kOM
Si M'=hor(M) alors {ER EE (puisque k > 0).
(OM, OM')=0 (2r)

On en déduit :
L'|= kb]
arg z'=argz +0 (27).

Donc 'si/%o= fé en 77.

Propriété 4 Soit a un nombre complexe non nul, M et M' deux points d’affixes
respectives z et z'.
Soit À l’homothétie de centre O et de rapport [a|.
Soit r la rotation de centre © et d’angle arg a.
z'=4az équivaut à M'=hor (M).

CO Remarque. On a également : M'=roh(M).


Si a est élément de R*, on a M'=hor(M) où :
h est l’homothétie de centre O, de rapport — a,
r est la rotation de centre O, et d’angle 7.

3. DÉTERMINANT D'UN COUPLE


DE VECTEURS DU PLAN ORIENTÉ
Dans ce paragraphe, on considère le plan orienté muni d’un repère
orthonormal direct (O, &, ë,).

1. Déterminant d’un couple de vecteurs


ü et ÿ sont deux vecteurs quelconques du plan, de coordonnées respectives
(x,y) et (x', y’). : ù |
L’affixe sdevest” x+1p, Celle, z° dev estt x'+1y'.

« Si 4 et » sont deux vecteurs non nuls


nd Ed 4

Soit les points M et M' d’affixes respectives z et z’ :


ü=OM et ÿ=OM!'.
(3, ÿ)=(OM, OM) = arg z'- arg z = arg (zz').
Les vecteurs # et ÿ sont colinéaires si et seulement si :
(à ÿ)=kr (kEZ) soit arg(z')=kn, soit Z'ER*.
m Si l’un des deux vecteurs Z ou ÿ est nul

Si #=0 ou ÿ=0 alors # et ÿ sont colinéaires.

Ô N >
;) équivaut à zz'=0, soit Zzz'=0.
0

# En conclusion
Les vecteurs # et ÿ sont colinéaires si, et seulement si :
Z'ER, soit Im(zz')=0.
On 77 (xp) F1 yx"). donc Im(zz')= LS nt à ME

41
Définition 1 Soit 4 et ÿ deux vecteurs de coordonnées respectives (x, pjet(x’, # x
On appelle déterminant du couple de vecteurs (4, ÿ) le nombre réel,
Ex
noté dét (#, ÿ), défini par :
dét
(à, ÿ) = xp'— yx’.

Attention à l’ordre des vecteurs : dét(, ÿ) = — dét(#, ÿ).

Propriété 5 Les vecteurs # et ÿ sont colinéaires si et seulement si dét(à, ÿ) = 0.

ETES
PER RENESe EXEMPLE SRE
Soit les vecteurs #(2; — 3) et ÿ(-— 1; 5).
dét(ÿ, ÿ)=2 x 5 -(-— 3) x(-— 1)=7. Ces vecteurs ne sont pas colinéaires.

2. Expressions de dét(ü, ÿ) et de ü.v


On considère # et ÿ deux vecteurs non nuls.
arg (Zz')=(ÿ, ÿ) donc :
Zz'= |Zz'| [cos (%, ÿ) + i sin (%, F5),
Zz'= |z| |z'| [cos (ÿ, ÿ) + i sin (à, ÿ)],
gi I | [#1 [cos (à, #) + i sin (4, v)].
Re (Z2z')=xx'+yy'={|Z| [5 cos (à, yÿ)
LA

Im (72°) = xpyx' = (IF sin (& 5)

Propriété 6 Soit # et ÿ deux vecteurs non nuls.


ä.5={|2||#| cos (4, );
dét (4, #)= [ÿ| || sin (%, ÿ).

On retrouve évidemment l’expression du produit scalaire vue en Première


mais il est important de mettre les deux formules en parallèle.

RER EXEMPLE SENS TENNSNENENEARSRE

Soit les points A(i), B(2 +i), C É+ “ SE 1

V3
Les vecteurs AB et AC ont pour affixes respectives 2 et :+i LA

1481 x |AC| 2 VB 0020 On en déduit que

sin (AR, AC)- St AB, AC) _ V3 _1 (4B, AC) =T.


lABIXIACI 2V3 2 6
EE

42
2. Nombres complexes et géométrie

UA FKA Su

Le but de ce TP est de permettre l'évaluation d’un angle à l’aide des nombres


complexes.

1 m Évaluation d'un angle (OÀ, OB)


Soit À et B deux points d’affixes respectives z, et z, non nulles.

a) Interprétez géométriquement arg z,.


b) Décomposez (04, OB) en utilisant le vecteur %.
c) Montrez alors que (OA, OB)= arg À (27).
| zA

2 m Évaluation d'un angle (MÀ, MB)


Soit trois points 4, B, M deux à deux distincts, d’affixes respectives z,, z,, z.

a) Montrez qu’il existe deux points 4'(z,.) et B'(z,.) tels que :


MÂ=OÀ et MB-=08B..
(Quelle est la transformation f telle que t(M) = 0, t(4) = À’,
t(B)= B'?) |
b) Évaluez (MA, MB) à partir du nombre complexe
2.

Z >= Z
c) Déduisez-en que : (MA, MB) = arg (27).
FRERE

43
3 m Orthogonalité et colinéarité
Utilisez le résultat précédent pour dégager les conditions :
a) d’orthogonalité
b) de colinéarité DT. OR
de deux vecteurs non nuls MA et MB.

(Vous devez trouver: a) nombre imaginaire pur;


> |
b) = B nombre réel non nul.)
Ro

4 m Application
Soit trois points A(— 1 —i), B(1 +i), C(— 1 +i).
Évaluez les angles du triangle ABC.
Quelle est sa nature ?

Nombres complexes et configurations


usuelles

Le but de ce TP est de vous permettre de traduire sous forme complexe les


configurations usuelles du plan qui s’y prétent le mieux.

Remarques préliminaires : k
e Dire que le triangle ABC est de sens direct signifie qu’une mesure de
(4B, AC) est élément de ]0; nf.
e Dire que le carré ABCD est de sens direct signifie que (4B, AD) =
DA

1 m Milieux et barycentres
e Soit deux points À et B d’affixes respectives z, et z,.
Soit Z(z,) le milieu du segment [AB].

a) Exprimez Ol en fonction de OÀ et OB.

b) Déduisez-en que : |z,= Z4 Fe:


Ÿ Zp

e Plus généralement :
soit un système de n points 4,, 4,, …, 4,.
Notons z, l’affixe du point 4, et z, l’affixe du centre de gravité de ces points.

4 4
2. Nombres complexes et géométrie

Exprimez OG en fonction des vecteurs OA PES

Déduisez-en que :

Application : déterminez l’affixe du centre de gravité du triangle ABC où


AIDER 24 1), CUS).

2 m Carré
Soit ABCD un carré de sens direct.
On note a, b, c, d les affixes respectives des points 4, B, C, D.

a) Donnez une mesure de l’angle (4B, AD).


Comparez |AB] et |AD].

b) Déduisez-en le module et l’argument du rapport b

c) Montrez que d=(1-i)a + ib.


En utilisant la translation de vecteur AB, exprimez c en fonction de a et b.

d) Retrouvez ainsi que d—-b=i(c- a). Quel résultat classique


retrouvez-vous ?
Comment interprétez-vous géométriquement le fait que :
d-b=(1-iy(a-b)?

3 nm Triangles
_e Cas du triangle équilatéral
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct.
Soit a, b, c les affixes respectives des points 4, B, C.

a) Donnez une mesure de l’angle (4B, AC).


Comparez |AB et |AC].
b) Déduisez-en le module et
a
l’argument du rapport D
= €

c) Soit M(m) le milieu du segment [AB].


Exprimez m en fonction de a et b.

Déterminez l’affixe du vecteur MC et retrouvez ainsi les résultats classiques :

(MC)L(4B) et MC=AB ee

45
e Cas du triangle isocèle rectangle
Soit ABC un triangle isocèle de sens direct rectangle en B.
Soit a, b, c les affixes respectives des points 4, B, C.
a) Donnez une mesure de l’angle (4B, AC).
Comparez |48 | et AC |.

C
œE
b) Déduisez-en le module et l’argument du rapport re

Montrez que c—-a=t(1+1i)(b — a).

4 m Application
On considère le triangle ABC de sens direct dessiné ci-dessous.
On construit les points E, F, G, H tels que AEBF et
AGCH soient des carrés de sens direct.

a) Mesurez EG et FH. Que constatez-vous ?


Estimez sur la figure l’angle formé par les deux
segments [EG] et [FH].
Quelle conjecture pouvez-vous émettre à propos de
ces deux segments ?

b) Quelle est la nature des triangles BAE et BAF?


Déduisez-en les affixes de E et de F en fonction de
celles de À et de B.
Effectuez un travail analogue dans l’autre carré.
c) Exprimez les affixes des vecteurs EG et FH en
fonction des affixes des trois points 4, B, C.

d) Déduisez-en que : EG =FH et (EG)L(FH).

TP3 | Lignes de niveau de (MA, MB) modulo x.

1 = Calcul du sinus d’un angle de vecteurs


(0e “) est un repère orthonormal direct, ü et ÿ deux vecteurs non nuls,
d’affixes respectives Zz=x+iy, z'=x'+i}".
Rappelez la formule donnant sin(ÿ, ÿ) en fonction de ÿ et de Ÿ et
traduisez-là à l’aide des coordonnées de # et de ÿ.

2 m Ensemble des points M du plan tels que (MA, MB)=a (x)


Soit À et B deux
ux points distincts du plan, M un point distinct de À et de B.
L’angle (MA, MB) est alors défini.
Pour tout nombre réel a, nous notons (J!) l’ensemble des points M du se
tels que (MA, MB)=a (n).

1° On suppose a=0 (x).


Montrez que (J;) est alors la droite (4B), privée de À et de B.

40
2. Nombres complexes et géométrie

2° On suppose à non nul modulo 7.


Choisissons un repère (O, i,+ ) orthonormal direct du plan : on prend pour
origine le milieu O de [AB], pour vecteur À
le vecteur = AB.
On pose : AB=2a A et B ont alors pour coordonnées respectives
(— a; 0) et (a; 0), M a pour coordonnées (x, y).

a) Montrez que : (MA, MB) = à (7) équivaut à


sin (MA, MB) - a] = 0.

b) En développant sin[(WMA, MB) -— al, montrez que M appartient à (1) si


et seulement si :
(cos a) dét(MA, MB)- (sin à) MÀ :MB = 0.
c) Montrez alors que (1°) est l’ensemble des points M{(x, y), distincts de À
COS
et de B, tels que : x°+y°- 2ay - —a"=0(.
sin «
cos æ
d) On note (C,) le cercle d’équation x? + y°— 2ay — — a? =0.
sin a
Montrez que À et B appartiennent à (C,). Donc : (1) = (C,) - {A, B}.
2 « | î TT
Déterminez le centre ( de ce cercle. Quel est ce point 9 lorsque a vaut 3 7
(Quel résultat classique retrouvez-vous ?)
e) La tangente en À à (C,) est la droite orthogonale à ({24) passant par 4.
Montrez qu’elle admet pour vecteur directeur # = (cos «) i — (sin a) 7j.
Déterminez l’angle (ÿ, AB) modulo 7.
Déduisez-en une construction géométrique du centre (2 de (C,).

En conclusion de cette étude, vous retiendrez que :

Soit a un nombre réel non nul


modulo 7. L’ensemble (7) des
points M du plan tels que
(MA, MB)=a (nr
est un cercle passant par À et B,
privé de À et de B, tel que la
tangente (7) en À à ce cercle ait
pour vecteur directeur le vecteur
ü, vérifiant :
(ä, AB)=a (x).

3 nm Applications
1° Soit À et B les points d’affixes respectives — 1 et 1.
af
Déterminez l’ensemble (1°) des points M du plan d’affixe z telle que =
:
’ T
ait pour argument 3 (n).

2° Montrez que cet ensemble contient le point C d’affixe Vai.


Que représente (1°) pour le triangle ABC?

47
4 m Condition d'alignement et de cocyclicité
Soit 4, B, C, D quatre points distincts.

a) On suppose 4, B, C non alignés.


En utilisant la ligne de niveau : (MA, MB) = (CA, CB) (TT), montrez
que le cercle circonscrit à ABC, privé de 4 et de B, contient D si
et seulement si : (CA, CB) = (DA, DB) (nr).

b) On suppose 4, B, C alignés.
Montrez que D appartient à la droite (ABC) si et seulement si :

(DA, DB)=(CA,
CB) (n).
c) Montrez alors que 4, B, C, D sont alignés ou cocycliques si et seulement
si: (CA, CB)=(DÀ,
DB) (n).

& M 1
Soit 4, B, C, D d’affixes respectives a, 2. c, d avec:
a=l+i, b=34i c=3+3 de 2 V2 F2;
b-c b-4d
Calculez (CA, CB) et (DA, DB) à l’aide des arguments de me : et Pere
3
Montrez alors que 4, B, C, D sont cocycliques.

e Exemple 2
Soit (C) et (C’) deux cercles sécants en deux points 4 et B.
Une droite (D) passant par À recoupe (C) en M et (C’) en M", une droite
(D') passant par B recoupe (C) en N et (C') en N'.
On suppose que les droites (MN) et (M'N') existent. On se propose de
montrer qu’elles sont parallèles.

a) Montrez que :
(MN, M'N')=(MN, MÂ)+(MA MN) (n.
b) En utilisant la cocyclicité de M, 4, N, B, montrez que :
(MN, MA) = (BN, BÀ) (n). Transformez de même (TA
À, M'N').
c) Montrez alors que (MN, M'N')=0 (7) et concluez.

En conclusion, vous retiendrez que :

Quatre points distincts 4, B, C, D sont alignés ou cocycliques si


et seulement si (C4, CB)=(DA, DB) (n).

48
2. Nombres complexes et géométrie

TP4 | Lignes de niveau de (MA, MB) modulo 2x


Nous reprenons les notations du TP précédent. Notons, pour tout « réel, (I)
l'ensemble des points M du plan tels que (MA, MB)= a (2n).

1° Montrez que (1° ) est inclus dans l’ensemble des points M tels que
(MA, MB)=a (n),noté (T.).

2° Soit M un point de (4B), distinct de À et de B.


Que vaut (MA, MB) lorsque M est sur le segment [4B]?
Que vaut (MA, MB ) lorsque M est un point de la droite (4B), extérieur au
segment [AB]?
Déduisez-en les ensembles (1% ) et (1* ). Faites des figures.

3° On suppose a non nul modulo 7.


Soit M un point de (1). On a (MA, MB)=a (x), donc : soit
(MA, MB) = à (nm), soit (MA MB)=a+n (2m).
a) Montrez que (MA, MB)= a (2n) équivaut, pour tout point M de
(7,), à la condition : dét(MA, MB) sin a > 0.
En reprenant les calculs du TP précédent, exprimez, à l’aide des coor-
données de M, cette condition, et vérifiez qu’elle détermine un demi-plan
ouvert de frontière (4B).
b) Montrez alors que l’ensemble (77) est l'intersection de (1°) avec le
demi-plan ouvert d’équation y sin a > 0.

En conclusion de cette étude, vous retiendrez que :

L’ensemble (7°’ ) des points M du plan tels que (MA, MB) = a (27)
est :
e la droite (4B) privée de [AB], si a=0 (2x);
e le segment [43] privé de À et de B,si a=7x (2x);
e un arc de cercle d’extrémités À et B, privé de À et de B, de frontière
(4B). On le détermine comme intersection de (7°) et du demi-plan
d’équation y sin a > 0.

Figure réalisée
T 4° Applications
lorsque a = =
a TT
a) Déterminez l’ensemble des points M tels que (MA, MB ) = n (27). (Pour
le construire, on pourra utiliser le point C tel que ABC soit rectangle en 4,
isocèle et direct).
b) Soit À et B les points d’affixes — 1 et 1. À tout point M d’affixe z on
z—1ŸY
associe le point M' d’affixe z' telle que 7’ =| à ):
z
On cherche l’ensemble (E) des points M du plan tels que l’affixe z’ du
point M' soit un nombre réel strictement négatif. Montrez que M
x s : Ein
appartient à (E) si et seulement si : (WA, MB ]= 3 ei

Prouvez alors que (£) est réunion des trois sous-ensembles, [rme}»(1)et
3
(Gr },et admet la droite (4B) pour axe de symétrie. Représentez (E).
53
49
ICHE
FMÉTHODE
vuuuuUu
Comment
utiliser
les nombres
complexes
Exercice 1 ésga(e-a)=
(pr a)
é=g=1(C-
a) Fi(b=4)
Énoncé | e-g=il(c-a)+(b-a)l,
Soit ABC un triangle de sens direct (voir TP2). Sur ses
côtés on construit deux carrés de sens direct : ACDE et e-g=2i(m -a).
BAGF. GEL
Soit M le milieu du côté [BC]. On a donc : = )i.
m-a
Démontrez que : EG =2AM et (AM)L(EG).

Conclusion

é-9 . EG
=) donc —=2 et EG=72AM.
m-a AM

arg—%=7 (22) donc (AM GÉ)-= (2m et


e= T — —

M de 7 2
(AM) L(EG).

Exercice 2
Solution
Si l'on choisit d'utiliser les nombres complexes pour Énoncé
traiter cet exercice, on devra passer par deux étapes : On considère le plan rapporté à un repère orthonormal
— traduire sous forme complexe les hypothèses de direct (O, ü, #). Pour tout nombre complexe z distinct de 1,
l'énoncé; nil
— utiliser le calcul dans € et ses aspects géométriques pour on pose Zz'= Cr
F= On appelle À, B, M et M les points
aboutir à la conclusion.
d'affixes 1, — 1, z et z’.

Traduction des hypothèses 1° a) Calculez |z'|.


Désignons les affixes des points À, B, … par les b) Traduisez géométriquement ce résultat pour le point
minuscules correspondantes a, b, … M'.
Puisque la conclusion concerne le segment [EG|, il faut
chercher à exprimer les affixes de E et G en fonction de 2° a) Calculez en fonction de z le nombre complexe :
celles de À, B, C. vs A À
Les points D et F semblent inutiles pour la résolution du T=
41
problème.
b) Montrez que les vecteurs AM et BM' sont colinéaires.
e (ACDE carré de sens direct» se traduit en ce qui
concerne le point E par : 3° Utilisez ce qui précède pour donner une construction
géométrique de M”, connaissant M.
e—-a=i(c-a).
e De même, on a : Solution
g-a=-i(b-a) (ABFG de sens indirect). 1° a) Il ne faut pas poser Zz=x+iy, puis calculer les
parties réelle et imaginaire de z'.…. En effet, on a :
e «M milieu de [BC]» nous conduit à :
z-1=Z7-1-=Z7-1. Onadonc:
AM-— (AE+ AC) soit 2(m-a)=(b-a)+(c-a). 21 on
Z'= —; PTE Lee LE
. Utilisation du calcul dans € z-1 Iz-1|
__e-g est l'affixe du vecteur GE. (Un nombre complexe et son conjugué ont même module.)
b) Le point M' est donc sur le cercle (C) de centre O et de e À quelle condition le point M' est-il en B?
rayon 1. z'=-1 équivaut à r=0 soit Re(z)=1 (voir
Attention, cela ne signifie pas que tout point de (C) est un 2° a).
point M'.….
L'ensemble des points M tels que M'=B est donc
la droite (4) d'équation x=1, privée du point A.
72. VERTE 2
2 a) z'+t1=—+1=— (Remarquez alors que la parallèle à (4) passant par B est
= il FA (| z-1 tangente au cercle (C).)
” 1) 2ReG=t e Si Mé(A) alors M'#B. La droite (D,,) paral-
Donc a lèle à (AM) et passant par B Ne alors (C) en deux
En Îz-1/
points distincts B et M'.
(On utilise [z|?2=zZ) Remarquez que r est un nombre (On sait qu'il y a deux points d'intersection car sinon
réel, ce qui justifie a posteriori la notation. (Dy) serait tangente à (C) en B; et on aurait
b) Lorsque les vecteurs sont connus par leurs affixes, la (AM)=(4) donc ME(A) ce qui est contraire à
condition de colinéarité qu'on utilise doit être le plus l'hypothèse).
souvent la nullité de l'angle à x près. Le rapport des affixes Conclusion :
doit être un nombre réel (cf. Fiche méthode).
eSi ME(4) alors M'=B.
Attention cela ne peut se faire qu'avec des vecteurs e Si Mé(4A) alors la droite parallèle à (AM) et
non nuls. passant par B coupe le cercle (C) en deux points dis-
Ici z#1 donc MÆA. tincts : Bet M'.

Si M'=B alors BM'=0 donc BM' est colinéaire (4)


à AM.
Si M'#B alors l'angle (AM, BM') existe et :

— — Z
(AM, BM')
=arg cz 1 =argr.
g

Or rest un nombre réel donc argr=kr avec kEZ.


Il en résulte que l'angle (AM, BM') est nul ou plat.
Les vecteurs AM et BM' sont colinéaires.

3° Il ressort du 1° et du 2° que :
— le point M' est sur le cercle (C);
— Si le point M’ est distinct de B alors les droites (BM') et
(AM) sont parallèles.
Donc soit M' est en B, soit M' est un des points
d'intersection de la droite parallèle à (AM) passant par B
et du cercle (C).
Enoncé Bac CE 1990. Exercice partiel.
Le plan complexe (?) est rapporté à un repère orthonormal
direct (O, à, ÿ).
Soit À le point d’affixe — 2 + 3i et B le point d’affixe 1 — 3i.
Soit M le point d’affixe z, z2#-2+3i. Az on associe le
z—-1+3i
nombre complexe z' tel que : z' =
z+2-—3i
1° Établir une relation entre un argument de z’ et l’angle
orienté (MA, MB).
2° Déterminer et construire l’ensemble (£;) des points M du
plan tels que z’ ait pour argument F.

A la lecture du sujet
Il s’agit ici de tester deux connaissances chez le candidat :
e l’expression d’un angle par l’argument d’un quotient;

e la ligne de niveau .de (MA, MB) (2n).

Analyse du problème Une solution

m La question 1° vise à préparer la résolution de la 1° Pour qu’un argument de z’ existe, il faut que z’ (=
question 2°. existe et qu’il soit non nul. Il faut donc z # 1 — 3i et …
En effet, au 1°, on établit que : zÆ-92 +. .
arg z'=(MA, MË) (2m). | Le point M est alors distinct des points À et B et
a l'angle orienté (MA, MB) existe.
Au 2°, la relation : argz'=— (27) mène à l'étude Z— Zy
; LI On a : ee =
d’une ligne de niveau de (MA, MB) à 27 près. Zz AZ,
TA. AD ZB
= Les; mots clés font référence à deux connaissances arg z'= arg (27)
Z — Z4
requises :
arg z'= (MA, MB) (2)
2 UE (MA, MB) (2); d’après les connaissances du cours.
e arg
Vo Z4
2° arg riee (27) équivaut à (MA, MB)-> Qn) |
e l’ensemble tels que (MA, MB)-7
des points M d’après la question 1°. sr
: 2 L'ensemble des points M du plan tels que : :
(2x) est un des arcs d’extrémités À et B portés par le Re er bn
cercle de diamètre [4B]. (Attention, les points 4 et B (MA, M) - 3 (27) est un arc d’extrémités 4 et B =
THE) porté par le cercle de diamètre [AB] (lignes de niveau Ë
# Tout le préliminaire de l’énoncé est important. de (MA, MB) à 2x près).
Remarquez les indications qu’il recèle : Celui des deux demi-
— Je fait d'écrire les affixes de À et B juste avant celles cercles qui est solution
de z' permet de faire l’association : coupe l’axe (O, à) en
un point d’abscisse
Ê ’
PER positive.
Z Let
CR PAT
si L'ensemble (E,;) est le
demi-cercle dessiné,
— Ja précision zÆ-—-2+3i est nécessaire à l’exis- | les points 4 et B étant
tence de z’ ; ceci amène à faire attention : pour parler exclus.
d’un argument de z’, il faut que z’ soit non nul et
donc z%# 1-—i.
Exercices et problèmes
Q.C.M. Le] La transformation complexe ZPPAZEL 21
s'interprète géométriquement comme :

Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses la translation de vecteur d'affixe 2i ..................... (B
sont exactes. la translation de vecteur d'affixe 1 — 2i (
la translation de vecteur d'affixe — 2i ................. #

Le nombre complexe Van pour [7] Soit trois points À, B, C deux à deux distincts
argument:
d'affixes respectives Zz4, Z8, Zc. L'angle orienté

Rae NT SN en Na à O (AB, AC) a pour mesure :


3)
Zc — ZA
AG TS (I
SR3 SR TRES O Zp — ZA
AZ — Z C
Ce A ms CI
LEE A ee ns. ET Re à IR à ea TA 7 Se C] ZA — ZB
3
EUR ZBne
— ZA
et (B]
Zc — ZA

Dans les exercices 2 à 4, 8€ ]-nx,n{. Soit z le


1
nombre complexe cos? 0 + : sin (20) i. [8] Dans le plan muni d’un repère orthonormal
direct (O, ü, ÿ), le lieu des points M d'affixe z tels
TT
que arg z = 4 (fn) est :

Le module de z est : contenu dans la droite d'équation y = x [1


COS quelquersoit M. Mt mule jan dE ice [el la demi-droite ]O, w)avec Ww=i+ C1
la droite d'équation y=x, privée de O O
cos Ûsi 0€ Erre Ed pins rod en [1
DR?
f T
cosos (0
(0 ++ 7m) sii 0| A = M CURE
: :| RO.
TEURUE [1

EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
PIQUE QUE SO OR ER RE Re el or ( On rappelle que, sauf autre précision, le plan est
COR PR nd CN A NE EX ( rapporté à un repère orthonormal direct (O, ü, Ÿ).
HT
0+7sT si 0 e|RD7.A notesa CI
Transformations du type z- az
etz-z+a
Dans les exercices 9 à 11, précisez la nature et les
caractéristiques des transformations écrites ici sous
1 forme complexe.
co Sin * 20 sin 2 0 COS ARE [1
(COS Del nes nan. ONDES [] L
COS (D + H)eRerD 0. SR PR [] Lo] FAN SEA (iRE D 27e
FAQ NLAS ZIIERT7S

[5] Soit trois points Ai), B(-i) et MK(z). Le Ho]"


nombre réel positif |[z - i| représente la longueur :
2 tn |75 Zi e2 it li:
pl

Ze Zz+1l-;i; ze (V3 +i)z.


2. Nombres complexes et géométrie

Wa]"
4° Soit A, et À; les symétriques de À et A’, par
TEE RD7; rapport à la droite (OD). Calculez les affixes de À,
et A; . Quelle est la nature du polygone AA'A, A, ?
zrellz (8E R):
zr —ei0z 5° Déterminez les affixes des sommets du trans-
(8E R);
formé de AA'A; À, parr.
2 (lHicos 04 hsin#)z (0€ ]-n,r[l): Vérifiez que cette figure est globalement invariante
par les réflexions d’axes (OB) et (OD).

Aspects géométriques des modules


et arguments 1° Soit 9 un point d'’affixe w. Soit 0 un nombre
réel. À tout point M d'affixe z on associe le point M'
L] d'affixe z' telle que : z’ — w = ei?(z — w).
[12] Calculez la distance MN et une mesure de a) Déterminez z' si Z=w.
l'angle (OM, ON) : b) Quelle est la nature de la transformation du plan
a) si M(1 +i) et N(-2i); qui à tout point M associe M'?
: Z LA

b) si M(-1+iV3) et N(V3+ 3i); (Intéressez-vous au nombre complexe

c) si M(2 — 3i) et N(3 + 2i).


2° a) Déterminez l'image du point A(2 + 3i) dans
T
=
la rotation de centre {(1 + i) et d'angle fe

[rs] Soit les trois points A(- 1 - V3 +i(V3- 1)), b) Déterminez deux points B tels que AQB soit un
BEM AC(25E2)): triangle isocèle rectangle en 4.
Calculez les longueurs des côtés et les angles du
triangle ABC.

On note (P') le plan complexe privé du point


A d'affixe i.
Soit À le point d'affixe 2i. Déterminez
l'ensemble des points M d'affixe z telle que : 1° Démontrez que la relation zz'-i(z+z')-2=0
définit une application f de (P') dans (P') qui, à
a) arg G=2n-7 (27); tout point M d'affixe z, associe l'image M'=f(M)
d'affixe z'.
zZ TH
b) arg crig "1(27); 2° Vérifiez que l'application f est involutive, c'est-
à-dire que fof=Id/-,. Déterminez les points de
(P') invariants par f.
c) argz-
21)=); 3° On appelle B l'image par f du point O. Établissez
les égalités suivantes :
d)lz-2il-1;: e) MB M'B
OM'=—; M 5

MA M'A
4° Soit (1°) l'ensemble des points M de (P') tels
Soit le point A d'affixe i et le point B d'affixe MB
que — = V2.
2 -i. À tout point m d'affixe z (zÆi) on associe MA
22 Quelle est la nature de (7°)? Vérifiez que (1°) passe
le point M d'affixe Z telle que Z = PEPETTL
par les points invariants de f et par le point d'affixe

1° Déterminez et construisez l'ensemble des points i V2. Soit (L') l’image de (T°) par f; établissez que
m tels que M parcourt l'axe (O, ü). CLS) NO:
2° Déterminez et construisez l'ensemble des points
m tels que M parcourt le cercle de diamètre [AB].
Déterminant d’un couple de vecteurs.
= Colineéarité
fe] Soit trois points À, B, C du plan, d'affixes
respectives 1 +i; 2i; 2(1+i).
=
1° Montrez que le triangle ABC est isocèle et rec-
fie] Calculez les déterminants des couples de vec-
tangle en A. teurs (ü, ÿ) dont sont données les coordonnées ou
2° Déterminez l'affixe du point D tel que OBCD soit l'affixe :
un carré. FT INIDTE (1-32):
3° Soit OB'C'D' l’image de OBCD par la rotation r D)au (2:53); ÿ(C-
1; 4).
T
de centre O et d'angle À Déterminez les affixes de
C)MTC Er) A
_B',C', D' et du centre A’ de ce carré.

55
LE]

Étudiez la colinéarité des vecteurs suivants :. Soit À, B, C trois points d'affixes respectives
71-11 etre;
2) U(V2: 1): 0 de PV) 1° a) Déterminez l'affixe h de l'orthocentre H du
b) ü(—-3+i): #(V3-iVa) triangle ABC.
b) Déterminez l'affixe h' du symétrique H' de H

©) al), F(-
V3 -i) par rapport à, la droite (BC).
Montrez que H', À, Bet C sont cocycliques.

LI
2° Soit ABC un triangle non rectangle d'orthocentre
H. On note H, le symétrique de H par rapport
[21] a) Soit les vecteurs ü(-— 1; 1) et ÿ(1; 2).
à (BC).
Calculez cos(ü, Ÿ) et sin(ü, Ÿ).
a) Montrez que (HE, HC) = (AC, AB) (n).
b)iSoitles points ACID) BOPDEeNC CEE
b) Comparez (H'E, H'C) et (HB, HC).
Calculez cos(AB, AC) et sin(AB, AC).
c) Montrez alors que H, est sur le cercle circonscrit
Calculez cos(BÀ, BC) et sin (BA, BC).
au triangle ABC.
eu Ll
LLL]
Soit M le point d’abscisse « de la droite (D)
Soit M,, M, , M, trois points d’'affixes respec-
d'équation y=x. Soit À le point d'affixe i.
Uves 77e
Soit ü le vecteur d'affixe 1 + 2i.
Étudiez suivant la valeur de a la colinéarité des 1° Déterminez l’ensemble des nombres complexes z
vecteurs à et AM. tels que M, , M, et M, soient deux à deux distincts.
2° On suppose les points M,, M,, M; deux à deux
distincts. Déterminez l’ensemble des points M, tels
Soit M le point d'affixe ei* du cercle (€) de que le triangle M, M, M, soit rectangle.
centre O et de rayon 1. Soit ü le vecteur d'affixe
LL]
V3 + i. Étudiez suivant la valeur de « la colinéarité
des vecteurs ü et OM. Soit À, B, C, D quatre points cocycliques.
Les points B et D se projettent orthogonalement sur
F5 IL LL]
(AC) respectivement en B' et D’, les points A et C
se projettent orthogonalement sur (BD) en A’
Soit (D) la droite d'équation Ve 1°
et C'’.
Soit M le point de (D) d'abscisse a.
Montrez que les /pomtS AMEN CT TI sont
Soit I et J les points d'affixes respectives — 1 et 1.
cocycliques.
Soit m le projeté orthogonal de M sur la droite (1]).
On appelle G le centre de gravité du triangle 1MJ
LLL]
et H le centre de gravité du triangle ]Mm.
Étudiez suivantla valeur de a la colinéarité des Soit (C) et (C’) deux cercles sécants en A et
vecteurs 1G et OH. B, M un point de (€) distinct de A et de B.
La droite (AM) recoupe (C’') en N. Les tangentes
respectives à (C) en M et à (C’) en N se recoupent
en un point T.
Lignes de niveau de M-(MÀ, MB), Montrez que les points M, N,T, B sont cocycliques.
cocyclicité ou alignement
LL1]

CL] Soit ABC un triangle isocèle, P un point de


Soit I et ] deux points d'affixes respectives i et (BC), distinct de B et de C, (€) le cercle circonscrit
2 + 2i. A tout point M d'affixe z(z # i), on associe le à ABC.
point M’ d'affixe z' telle que : On note (C’) le cercle tangent en B à (AB), passant
par P. Il recoupe la droite (AP) en un point M.
ENT LE 2
D —— © On se propose de montrer que M est sur le cercle
7 CCD:
1° Déterminez l’ensemble (1) des points M tels que 1° Montrez que :
M" parcoure le cercle de centre l'origine O du repère
et de rayon 1. (BA, BM)=(PB, PM) (n), puis
(BA, BM)=(CE, MA) (x).
2° Déterminez et construisez l’ensemble des points
M tels que M’ parcoure la demi-droite [OJ). 2° En décomposant les angles et en utilisant l'éga-
3° (4) coupe le cercle circonscrit au triangle OI] en
lité (CB, CA) = (BA, BC) (que vous justifierez), mon-
deux points À et B. Déterminez géométriquement trez que l'on a : (BC, BM)=(AC, AM) (x). Concluez.
les points A’ et B’ (construction...).

[ LL] Droite de Simson


|2
Dans le plan, soit ABC un triangle. On
Soit A le point d'affixe 1. Déterminez et se propose de
représentez l'ensemble des points M d'affixe z telle déterminer l'ensemble (&) des points dont les pro-
jetés orthogonaux sur les côtés du triangle sont
Z 3
que 5 soit imaginaire pur. alignés. La droite ainsi déterminée est appelée droite
= de Simson du triangle ABC.

56
2. Nombres complexes et géométrie

1° Les points À, B et C appartiennent-ils à (6)? mL


2° Montrez que si M est un point de (6) et si l’un de Soit À et B deux points d'affixes respectives a
ses projetés est un sommet À, B ou C alors la droite et b (a Æ 0) tels que le triangle QAB soit direct (voir
de Simson porte un des côtés du triangle. TP2, p. 44), isocèle rectangle en A. Soit M le point
d'affixe a?.
3° Déterminez (6). (Utilisez 1° et 2° pour étudier les
cas particuliers.) 1° Déterminez le triangle OAB tel que M soit le
milieu de [OB].

2° Déterminez le triangle OAB tel que OABM soit un


Nombres complexes et configurations carré.

LL] 27

Soit À et B deux points d'affixes respectives Soit zy =e .


— 1 -i et 1. Déterminez l’ensemble des points C
tels que ABC soit un triangle équilatéral. 1° On pose a=z+2z$ et BP=z3+7z$.
_a) Montrez que l'#2, +25 +25 +70 0Onmret
déduisez-en que « et f sont solutions de l'équation
[84] Soit À, Bet C trois points d'affixes respectives
Er 2 et Si. CUP ER ER NET D

1° Déterminez l'affixe de G, barycentre du système 27


b) Déterminez « en fonction de cos S:
(A, 2), CB, — 1), (C, 1).
2° Placez les points À, B, C et G sur une figure. c) Résolvez l'équation (1) et déduisez-en la valeur
27
de cos — .
5
[ss] Soit À et B deux points d'affixes respectives
et? 2° On appelle À,, À,, À, , A;, À, les points d'affixes
respectives 1, Z5, Z$, Z3, Zz4 dans le plan affine
1° Déterminez les points C et D tels que ABCD soit rapporté au repère orthonormal (Ov)
un carré de sens direct.
a) Soit H le point d'intersection de la droite
2° Déterminez l’affixe du centre de gravité de ce (A, A4) avec l'axe (o, ü). Montrez que
carré. 22 2
OH = cos si
5
3° Déterminez les longueurs des côtés et des diago-
nales de ce carré. 1
b) Soit (C) le cercle de centre 9 d'affixe — 2 passant

par B d'affixe i. Ce cercle coupe (O, ü) en M et


Soit ABC un triangle de sens direct (voir TP2, N (on appellera M le point d'abscisse positive).
p. 44). On construit extérieurement au secteur Montrez que OM= a, ON = B et que H est le milieu
angulaire saillant ([AB), [AC)) les segments [AM], de [OM].
[CN] et [BP] tels que : =
c) Déduisez-en une construction simple d'un penta-
— AM = BC et (AM) et (BC) perpendiculaires, gone régulier dont on connaît le centre O et un
— CN = CA et (CN) et (CA) perpendiculaires, sommet À,.

— BP = BA et (BP) et (BA) perpendiculaires. (Bac C)

Soit a, b, c, m, n, p les affixes respectives des points


AFBNC, MN; P: LL]

1° a) Montrez que p - c = i(m — b). Dans le plan orienté on considère quatre


points À, B, C et D deux à deux distincts. On note I
b) Montrez que PC = MB et (PC) et (MB) sont le milieu de [BD], ] le milieu de [AC] et O l'isobary-
perpendiculaires. centre de À, B,C, D. On construit les triangles
rectangles isocèles ABM, BCN, CDP et DAQ tels que
c) Montrez que BN = MC et (BN) et (MC) sont
les angles orientés :
perpendiculaires.

d) En considérant le triangle BMC, montrez que (MB, MA), (NC, NB), (PD, PC), (QA, QD)
les trois droites (AM), (BN) et (CP) sont concou- TT
rantes. ont pour mesure 9 Soit K le milieu de [WP] et L le

milieu de [NQ]. On se propose d'étudier la configu-


2° Soit K d'affixe k le milieu de [AN] et L d'affixe 1
ration (I, j, K, L). A cet effet, on pourra prendre un
le milieu de [AP].
repère orthonormal direct d'origine O et introduire
a) Montrez que m -k=-—i(b — k). les affixes a, b, c, d de À, BB, C, D, les affixes m, n, p,
b) Montrez que m—1=i(c-1). gide MPN/RPAQlebles athixes 9 RIT ROUTE

_c) Quelle est la nature des triangles BKM et MLC? 1° Déterminez le milieu de [I].

57
2° Prouvez que m(1-i)=a-ib. Calculez de façon Déterminez 7”, pour n nombre entier naturel supé-
analogue n, p et q. rieur ou égal à 2.

3° Déterminez l'isobarycentre de M,N,P,Q.. 3° a) Montrez que H admet deux points invariants 1


Déduisez-en le milieu de [KL]. et].
Prouvez que pour tout nombre complexe z distinct
4° Effectuez une figure soignée en prenant de — i la relation (1) peut s'écrire :
d= 2421 b--2 1; cc 2j et = AE DUREE # ZI

5° Soit r le quart de tour direct de centre O. Montrez h(z) +i FE


que r(J) =K. b) Retrouvez ainsi l'expression de Æ” lorsque n est
multiple de 4.
6° Caractérisez les configurations (A, B,C, D)
telles que I = J. Indiquez alors la position de K et de 4° a) Si mest distinct de I et J, comparez les mesures
L et la nature de MNPQ. Ce cas étant écarté, des angles (m'i, m'j) et (mi, mj).
prouvez que IJKL est un carré de centre O.
b) Quelle est l’image par H d'un cercle passant par
(Bac C)
EL
c) Traitez le cas particulier du cercle de diamètre
LILI

Soit un quadrilatère convexe ABCD de sens HU].


direct (voir «Note »). On construit sur chaque côté
un carré, à l'extérieur du quadrilatère. Soit I, J, K et LL]
L les centres respectifs des carrés de côtés [AB],
Transformation de Joukovski
[BC], [CD] et [DA].
Le plan (P) est rapporté au repère orthonormal
direct (O, ü, ÿ). Soit A et A’ les points d'affixes
1° Montrez que IK=JL et que les droites (IK) et
respectives1 et — I.
(JL) sont perpendiculaires.
Soit y l'application de € dans € définie par
(z) = 22.
2° Déterminez la nature du quadrilatère IJKL si
Soit f l'application de € — {0} dans C définie par :
ABCD est un parallélogramme.
1 1
Note : Une figure est convexe si, étant donnés deux f(z) = — Ê+ à (transformation de Joukovski).
points quelconques M et N intérieurs à la figure, 2 Z
tout point du segment [MN] est intérieur à la figure. Soit h l'application de C —- {-— 1} dans C définie par
Un quadrilatère convexe ABCD est de sens direct si Zion
h (z) Tr On désigne par ®, F et H les trans-
(AB, AD) € [0, x]. Z
formations ponctuelles associées à o, f et h.

1° Montrez que la restriction de F au plan (P) privé

PROBLÈMES des points O et A’


H='o@oH.
coïncide avec l'application :

2° En utilisant la relation HoF=@DoH, déter-


minez l'image par F d'un cercle passant par À et A’.
LLL]
Faites une figure dans le cas du cercle centré en I
Homographie d'affixe i. Examinez le cas particulier du cercle de
Le plan (P) est rapporté à un repère orthonormal diamètre [AA'].
direct (O, ü, Ÿ).
Soit A et A’ les points d'affixes respectives 1 et — 1. 3° Déterminez les coordonnées du point M d'affixe
Z telle que Z=f(z) en fonction de celles du
point m d'affixe z.
I — Soit H l'application ponctuelle qui à tout
point m, d'affixe z, distinct de A’, associe le point 4° Montrez que, lorsque m décrit la droite d'équa-
Zz A tion y=0, le point M décrit l’ensemble
m' d'affixe h(z) avec h(z) = RTE (19: (AA') - JAA'.
Z
9° Soit (77) la courbe décrite par le point M quand m
1° Vérifiez que H est une bijection de (P) privé de décrit le cercle de diamètre [OA].
A' sur (P) privé de A. Déterminez H°!!,
a) Déterminez une équation cartésienne de (7°) dans

2° Soit (P*) le plan (P) privé des points O, A et A’. le repère (O, ü, ÿ).
Soit Æ la restriction de H à (P*). b) Montrez que (1°) passe par À, et donnez-en une
équation cartésienne dans le repère (A, à, Ÿ).
a) Montrez que Æ est une bijection de (P*) sur (P*).
c) Tracez en (Tr)
remarquant que
b) Soit K?2=HR0X, KF=LokLe 7 (T) =(7 )UCT, ), où
(75) et (Z,) sont deux
RL=RRO rai. courbes représentatives de fonctions, symétriques
Déterminez Æ. par rapport à (OA).

58
space
produit scalaire,
projections
ACINUES PRÉPARATOIRES
] Perspective. Projection
2] Angles droits dans l'espace. TE Co er
— Projection orthogonale sur uneein
—— Configuration de Thalès .…

COURS
1. Projections ponctuelles de l’espace
2:: Projections VeCtOriell8s 2.220.122
rs ermece-msmeuem eue one se crrsencereses. 000
3. Produit scalaire dans l’espace..….................................................………. 70
4. Étude analytique
TRAVAUX PRATIQUES
— Angles dans un tétraèdre _.
ISERE d'un point à un plan ou à une droite

FICHE MÉTHODE

= Comment démontrer des orthogonalités dans l’espace...

EXERCICES COMMENTÉES
AE ue Cri Len M ess
PEVOURDEUBAC Pr RBA Lpetie RES NMENRNRr
ee AE|
EXERCICE ER PROBLÈMES
ete es ALL IR Les

e Étendre à l’espace la notion de produit scalaire rencontrée dans le


plan.
e Définir la projection sur une droite ou sur un plan.
e Appliquer ces notions dans des calculs d’angles et de distances.
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
AP] Perspective. Projection

2.
références
Voir
page
en

Dans la représentation des objets de l’espace par des dessins plans, comment
obtenir un dessin qui rende la notion de profondeur, de volume?

Il faut attendre le XV® siècle pour que s'organisent des règles de représen-
tations planes des objets de l’espace et que naisse «la science de la
perspective». Parmi les peintres et architectes qui participèrent à la
naissance et au développement de cette science nouvelle, retenons Brunel-
leschi (1377-1446), Piero della Francesca (vers 1410-1492), Léonard de Vinci
(1452-1519), Albrecht Dürer (1471, 1538).
Pour représenter un objet en perspective, Piero della Francesca imagina
d'interposer une vitre entre l'objet et l'observateur, l'intersection du cône
visuel avec la vitre donnant le dessin de l'objet dans le plan de la vitre.
Le portillon de Dürer (ci-dessous) est un dispositif permettant de construire,
point par point, le dessin perspectif de l'objet. Le cône visuel a pour sommet
l'œil de l'observateur, les rayons visuels sont les droites joignant ce sommet
à divers points de l'objet.

Le dessin obtenu
représente l'image de
l'objet dans une pro-
jection centrale sur la
vitre. Si l'œil de
l'observateur est
supposé placé à
l'infini, alors les
rayons visuels sont considérés comme parallèles. On obtient dans ce cas
l'image de l'objet par une projection parallèle : la direction de la projection
étant celle des rayons visuels. Le dessin obtenu est alors la représen-
tation de l'objet en perspective cavalière.

60
3. Espace : produit scalaire, projections

Construisez, dans le plan (P) de la figure ci-dessous, le dessin perspectif du


cube ABCDEFGH, de l’hexagone JKLMN obtenu en joignant des milieux
d’arêtes, et celui du tétraèdre régulier ACFH. ,
(| Remarque : notons que le cube est ici, en fait, déjà représenté par une
perspective cavalière sur le plan de la feuille.

(4)se projette orthogonalement sur le plan horizontal (H)


suivant une droite (S) perpendiculaire à T).
(P) est perpendiculaire à H).

direction de
la projection sur (P)

Er

Angles droits dans l’espace

Cette AP2, outre un travail sur l’orthogonalité, pose le problème de la


conservation ou de la non-conservation de l’orthogonalité de deux droites de
l’espace par une projection. Une condition de conservation sera étudiée dans le
cours (page 75).

Soit ABCDA'B'C'D' un cube dont les arêtes mesurent


1 unité de longueur. Notons O le centre du cube, O’ et 7
les centres respectifs des faces 4'B'C'D' et BCC'B', J,
K, L et M les milieux des arêtes [B'C'], [BB'], [BC]
et [CD].

1° Complétez le tableau ci-dessous en indiquant notam-


ment les images par projection orthogonale sur le plan
(4'B'C'D') des droites proposées.

Couples de Droites orthogonales


droites

Faites de même avec les couples de droites (4B') et (CB), (14) et (IB'),
(BB'}) et (BC).

61
2° Les angles envisagés dans cette question ont leurs côtés situés dans les
plans (4BCD ) ou (BCC'B'), plans dont on peut dire, intuitivement, qu’ils
sont perpendiculaires (voir «cours », page 73).
a) Donnez une mesure de l’angle ACB' (justifiez votre réponse).
b) Donnez une mesure de l’angle MCK (justifiez votre réponse).
c) L’angle KLM est-il droit?
d) Existe-t-il, dans le plan BCC'B'; une droite passant par L et perpendi-
culaire à la droite (LM) ? Le problème admet-il une ou plusieurs solutions ?
Pouvez-vous, de cette deuxième question, dégager une condition suffisante
pour qu’un angle RST, R dans le plan (ABCD ), S sur l’arête (BC), T dans le
plan (BCC'B'), soit un angle droit?

AP3 Projection orthogonale sur une droite

La projection orthogonale sur un plan a été définie en Seconde. Comment


intervient-elle dans les repères orthonormaux?

Le repère (O, à, j, K) utilisé dans cette AP3 est un repère orthonormal. Un


point M de l’espace se projette orthogonalement en m, sur (xOy), m, Sur
(zOx), m, sur (yO?).
1° La figure ci-dessous {à gauche) est-elle exacte?
2° Sur la figure ci-dessous (à droite), on donne M et m;. Construisez m,
et m,.

'

l
M

3° Dans le plan (xOy) le point m, se projette orthogonalemen


t en 4 et B
respectivement sur (Ox) et (Oy). Démontrez que :
a) le plan (Mm,m,) est orthogonal à (Ox) ;
b) le point À est l’intersection de (Ox) et (Mm,m.).
Ce point À, intersection de (Ox) et du plan passant par
M et orthogonal à
(Ox) est le projeté orthogonal de M sur la droite (Ox).

c) Quel est le projeté orthogonal de M sur (Oy) ?


d) Construisez le projeté orthogonal, C, de M sur (Oz).

4 On donne M et À (figure ci-dessous). Construisez


les points B et C.

62
3. Espace : produit scalaire, projections

AP4 | Configuration de Thales

Nous vous proposons deux lectures de la figure ci-contre : une lecture plane
Puis une lecture spatiale. Nous nous intéresserons notamment, pour cette
situation particulière, à la configuration de Thalès dans le plan et son
adaptation dans l’espace.

1 n Lecture plane
1° Les droites (a) et (b) (figure ci-contre), sont parallèles, les droites
(b) et (c) sont sécantes en B,. Les droites (4, B.), (4,B,), (4,B,),
(4, B,) d’une part, (B,C,), (B,C, ), (B,C,) d’autre part, sont parallèles.
Les droites (4,C,), (4,C,), (4,C,) sont-elles parallèles ?
2° Étudiez le cas où :
a) les droites (a), (b), (c) sont concourantes;
b) les droites (a), (b), (c) ne sont ni concourantes, ni deux à
deux parallèles (figure ci-dessous).

Cl Remarque. Bien que les rapports


À À;
et
BiC; soient égaux, ce qui se
A, À; B;C,

vérifie rapidement, les droites (4,B,), (4,C,) et (4,C,) ne sont pas parallèles.
La réciproque du théorème de Thalès n’est pas valable.

2 s Lecture spatiale
La figure ci-contre représente un cube en perspective cavalière. Les droites
(4B), (J), (LM) et (EF) d’une part, (JK), (MN), (FG) d’autre part, sont
parallèles.

1° Les droites (ZK), (LN) et (EG) sont-elles parallèles ?

2° Démontrez que ces droites sont situées dans des plans parallèles.

3° On suppose que AL=2AÎ. TJustifiez que BN=2BK.


Ainsi : les droites (AE) et (BG) sont coupées par des plans parallèles, aux
points À, 1, Let B, K, N; de l'égalité AL=2AI on a déduit l'égalité :
BN = 2BK.
Cette propriété rappelle la configuration de Thalès dans le plan.
De plus, par analogie avec la définition donnée dans l’AP2, les points B, K,
N, G sont dits projetés des points À, 1, L, E sur la droite (BG) parallèlement
au plan (4BCD). Quels sont les projetés de B, K, N, G sur (AE)
parallèlement à (4BCD ) ?

63
1. PROJECTIONS PONCTUELLES DE L'ESPACE

1. Définition
Soit (P) un plan et (D) une droite non parallèle à (P).
passant par
= Pour tout point M de l’espace il existe une droite (D,,) unique
plan (P) en un point
M et parallèle à (D); cette droite (D,,) coupe le
suivant la directio n de (D).
unique, noté M', projeté de M sur (P)

La droite (D,,) est appelée projetante


de M sur (P). s
L'application de l’espace définie par
M M! est la projection ponctuelle
(ou simplement projection) sur (P)
selon la direction de (D).

m De même pour tout point M de l’espace il existe un plan (P,,) unique


passant par M et parallèle à (P) et ce plan coupe la droite (D) en un point
unique M”.

Le point M” est appelé projeté de M


sur (D) selon le plan (2) (ou suivant la
direction de (P) ou suivant (P)).

Le plan (P,,) est le plan projetant de M


sur (D).

Définition 1 Une droite (D) et un plan (?P) étant donnés, a non parallèle à (P),
on appelle projection ponctuelle sur (D) (ou plus simplement :
projection sur (D)) suivant (P) l'application de l’espace qui, à tout
point M, associe le point M, intersection de (D) et du plan passant
par M et parallèle à (P).
L’image M' de M est appelée projeté de M sur (D) suivant (P).

m Cas particuliers : projections orthogonales


Dans le cas où (D) est orthogonale à (P), les projections sur (P) suivant (D)
et sur (D) suivant (P) sont dites orthogonales. La première est dite
projection orthogonale sur (?P), la seconde est la projection orthogonale sur
(D).
64
3. Espace : produit scalaire,
projections

TRE EEE EXEMPLES EXERCICE


1°" Dans l’AP3, B est le projeté de M sur (Oy) suivant (xOz). Si le repère est
orthonormal alors B est le projeté orthogonal de M sur (Oy).

2° Dans le cube ci-dessous, D est le projeté orthogonal de H sur (DC) car D


est l’intersection de (DC) et du plan (AEH) passant par H et orthogonal à
(DC). Le point À est le projeté orthogonal de B, de C, de D sur (AE).

3° Dans le tétraèdre régulier ABCD, où 1 et J sont les milieux des arêtes


[CDI] et [AB], J est le projeté orthogonal de 7 sur (4B).

CO Remarques.
1° Les projections ne sont pas des bijections
de l’espace (exemple 2° précédent : 4 admet
plusieurs antécédents).

2° Si M n’est pas un point de (D) appelons


M" son projeté orthogonal sur (D); alors M
et (D) définissent un plan (7) et, dans ce plan
(n), (MM) est perpendiculaire à (D); M"
est donc, dans (x), le projeté orthogonal de
M sur (D).

2. Points alignées
m Projection sur une droite
Soit (D) une droite et (P) un plan, (D) non parallèle à (P). Notons 4, B, C
trois points alignés de l’espace et 4’, B', C’ leurs projetés respectifs sur (D)
suivant (P).

e Dans le cas de la figure ci-contre : la


droite (4B) est parallèle à (P).

Les plans projetants de 4, de B et de C


sont confondus donc 4’, B', C’ sont
confondus.

65
e Dans le cas de la figure ci-contre :
AE (D) et (4B) n’est pas parallèle à
(P); les points 4’, B', C’ sont deux à
deux distincts et AÀ= 4’.

Les droites (4B) et (D) définissent un


plan (7). Les plans (P,) et (P-), pro-
jetants de B et C, coupent (7) suivant
les droites (BB'}) et (CC”) parallèles.

Nous retrouvons, dans ce plan (n), la


configuration de Thalès ; par suite, si
AC=KAB alors A'C'=kA'B!.

e Dans le cas le plus général, les droites (4B) et (D) ne sont pas
coplanaires.
Traçons la droite (L) passant par 4’ et parallèle à (4B). Elle coupe les
plans (P,) et (PC) respectivement en B”" et C”; les plans (P,), (P,) et
(P.) et les droites (L) et (D) forment une figure analogue à la figure ci-
dessus.

Dans le plan (4B4'), défini par les droites (4B) et (L}), strictement
parallèles, les droites (44’), (BB") et (CC”") sont parallèles; par suite
les quadrilatères A4'B"B et AA'C"C sont des parallélogrammes donc
AB= AB et = AC
AC
Les vecteurs 4B et AC étant colinéaires, AB Æ0, si on pose AC =kAB
avec k réel alors 4'C"=KkA'B". Onrde. AEKA ES ou
déduit 4’C'=KkA'B'. Ainsi, de AC =kAB on déduit A C'=kA'B".
Cette propriété étend à l’espace la propriété étudiée dans le plan et reste
encore valable lorsque les points 4’, B', C' sont confondus (fig. bas p. 65).

Propriété 1 Si des points 4, B, C de l’espace sont tels que AC = kAB, oùkest


un nombre réel, alors leurs projetés 4’, B', C’ sur une droite (D)
suivant un plan (P) sont tels que 4'C'=kA'B:.

66
3. Espace : produit scalaire,
projections

RER EEE EXEMPLE ER ECTS RECENSE


Trois plans (P,), (P,), (P,) sont tels que
leurs intersections À, B, C avec une
droite (D) sont telles que B est le
milieu de [AC].
Alors leurs intersections 4’, B', C'
avec toute droite (D') non parallèle à
ces plans sont telles que B’ est le
milieu de [4'C’]. Les points 4’, B',
C' peuvent en effet être interprétés
comme les projetés de 4, B, C sur (D')
suivant (P.).

m Projection sur un plan


e Conservation de l’alignement
Soit (P) un plan, (D) une droite non parallèle à (P). Notons 4, B, C trois
points alignés de l’espace, 4’, B', C' leurs projetés sur (P) suivant (D).
Si (4B) est parallèle à (D) alors 4’, B' et C’ sont confondus (fig. a).

Si (4B) n’est pas parallèle à (D) (fig. b) alors les droites (4B) et (D)
(projetante de À) définissent un plan (7). La droite (D), projetante de B,
contient B et est parallèle à la droite (D,) de (x) donc à (x); elle est donc
contenue dans (Tr). De même (D.) est une droite de (7). Les points B’ et C’
sont donc des points de (7).
Situés dans (P) et dans (x), plans sécants, 4’, B', C' sont alignés.

Propriété 2

Nous dirons plus brièvement : les projections sur un plan conservent l’ali-
gnement. CC LE
Notons que, dans le plan (7), si AC=KkKAB alors A4'C'=kA'B.
CO Remarque : projetée d’une droite.
D’après la propriété 2, tout point C de la droite (4B), non parallèle à (D),
se projette en un point C’ de la droite (4'B'). De plus, tout point E’ de
(4'B'}) est le projeté d’un point E de (4B), point d’intersection de (4B) et
de la droite passant par E” et parallèle à (D).
La droite (4'B') est donc la projetée de la droite (4B) sur (P) suivant (D).

67
e Conservation du parallélisme
Deux droites (4B) et (EF) sont
parallèles entre elles et non paral-
lèles à (D).
Les projetés sur (P) suivant (D)
de À, B, E, F sont notés 4’, B’,
Hs,
Les plans (4B4') et (EFE') sont
tels. queñl.:2 (AB) SX ER),
(44') / (EE), (4B) et (44') sont
sécantes ; par suite ces plans sont
parallèles. Leurs intersections
(4'B')et (E'F') avec le plan (?P)
sont donc des droites parallèles.
Nous dirons que le parallélisme des droites (4B) et (EF) est conservé par la
projection sur (P).

Propriété 3

CO Remarque
Dans le cas d’un croquis perspectif, deux
droites parallèles de l’objet sont représentées
par deux points ou par deux droites paral-
lèles.
Réciproquement, des droites parallèles du
dessin ne représentent pas nécessairement
des droites parallèles de l’objet. On s’en
persuadera en regardant le croquis d’un cube.

TE (HG), JE (4B) et, sur le dessin, (1J) / (CG).


Dans le cube, (17) et (CG) ne sont pas coplanaires.

2. PROJECTIONS VECTORIELLES
1. Définition
Soit # un vecteur de
l’espace, (4,B) et
(4,, B,) deux couples
de points tels que
AB=ù et AB, -üù.
Les vecteurs AB et AB,
étant égaux, les
segments [4B.] et [4,B]
ont le même milieu Z.

68.
3. Espace : produit scalaire,
projections

Les projetés 4’, B', 4; , B;, 1" des points 4, B, À,, B,, I sur un plan (P)
suivant une droite (D) (respectivement sur une droite (D) suivant un plan
(P)) sont tels que les segments [4’B/] et [4/ B'] ont le même milieu J’.

Par suite on a: 4'B'=4/'B,.

Posons #%'=A4'B'.
(P) et (D) étant donnés, #’ ne dépend que de ÿ et non des points À et B
choisis pour déterminer 4’. Le vecteur 4’ est appelé projeté de ÿ sur (P)
(respectivement : sur (D)) et l’application dr>#4' est appelée pro-
jection vectorielle sur (P) suivant (D) (respectivement : sur (D) suivant (P)).

Définition 2 Soit (P) et (2) un plan et une droite de l’espace, (2) non parallèle à
P
On appelle projection vectorielle associée à la projection ponctuelle
sur (P) suivant (2) (resp. sur (D) suivant (P)) Papplication qui à tout
vecteur # associe le vecteur #’ ainsi défini :
e si À et B sont des points tels que A4B=ù, A' et B' leurs
projetés sur (P) suivant (D) (resp. sur (D) suivant (P))
e alors #'=A'B!.

RSR
RTE RTE EXEMPLE SERRE
RER TN
ABCDEFGH est un parallélépipède. Si on note f la projection ponctuelle sur
(ABC) suivant (DH) et y la projection vectorielle associée alors on écrira :

HELe « vUG)-2
De même:

en © VER)-75
CO Remarque. Quel que soit le point 4, d'image À’ par une projection
ponctuelle, on a, pour la projection vectorielle associée :

o(AÂ)=A'ÀÂ' c'est-à-dire o(0)


=0.

2. Linearite des projections vectorielles


En règle générale (voir aussi chapitre 7 «Isométries du plan») nous
étudierons les propriétés des applications vectorielles en liaison avec les
opérations définies sur les vecteurs : addition et multiplication par un
nombre réel.

Soit f une projection ponctuelle et g sa projection vectorielle associée.


Nous admettrons les propriétés suivantes illustrées dans le cas d’une
projection sur un plan par les figures ci-après.

69
(propriété 4).

Propriété 4 Toute projection vectorielle œ est telle que, quels que soient les
vecteurs #, ÿŸ et le nombre réel À, on a :
pla +5)= plu)+ (5);
ot) = 1qlt).
On dit que y est une application linéaire.

3. Barycentres et projections
Soit (4,, a), (4,, &) des points pondérés tels que a, + a, # 0, et G le
barycentre de ces points pondérés.
Si f est une projection ponctuelle, sur un plan ou Sur une droite, g sa
projection vectorielle associée, 4; , 4; , G’ les images respectives de 4,, 4,,
G par f alors, en appliquant la linéarité de y (propriété 4), on a :
pla GA, + a, GÀ,) = a p(GÀ)) "1 a,p(GÀ)).
Or, a GA, + a,GÀ, =0, œ(0)=0,
e(GA)=G'À! et o(GÂ)=G'À donc: Ü=a,G'À; + a,G'À].
Le point G’ est donc le barycentre des points pondérés (4, , a), (4; , a,).

Cette étude peut être étendue à un système de trois ou quatre points. Elle
pourra, après le chapitre 5, être étendue au cas de n points.

Propriété 5 L’image, par une projection /, du barycentre de deux points pondérés


(4,, a), (4,, &) est le barycentre des points images : (f(A,), a),
(4), @).

3. PRODUIT SCALAIRE DANS L'ESPACE


1. Définition. Diverses expressions
a Dans le plan, le produit scalaire de deux vecteurs
AB et AC, AB + 0, a été défini à l’aide À
de la projection orthogonale sur (4B). C
AB. AC = AB. AC' (fig. ci-contre). A
70
3. Espace : produit scalaire,
projections

m La définition est étendue à l’espace à l’aide de la projection orthogonale


sur (4B), projection sur une droite suivant un plan.
AB .AC = AB. AC' (fig. ci-dessous).

Notons que si les points 4, B, C


définissent un plan (P) alors,
dans (P), C’ est aussi le projeté
orthogonal de C sur la droite
(4B).

Le produit scalaire de AB et AC dans l’espace est donc égal au produit


scalaire de AB et AC dans le plan (P). Il en est de même lorsque les points
À, B, C sont alignés donc localisables dans un plan (P).

Comme dans le plan, la définition est étendue au cas où 42 est nul en


posant AB.AC=0.

Définition 3 Le produit scalaire des vecteurs 48, AC de l’espace est le nombre réel
AB . AC ainsi défini :
e si AB=0 alors AB. AC = 0;
esi AB#ZÛ0 alors AB.AC=AB.AC' où C' est le projeté
orthogonal de C sur la droite (4B).
Comme dans le plan nous avons aussi :

Propriété 6 Si 4Bz-0et AC-0 alors AB.AC=


AB x AC x cos BAC.

En posant #=AB, ÿ=AC et ÿ.uü=4 nous avons :

Propriété 7 Quels que soient les vecteurs # et ÿ de l’espace :


1 +
>)

RER ME EEE EXEMPLE ESS TER ERRESRREREES


Dans le cube ABCDEFGH, tel que AB= a :
E
AB . AG = AB. AB = a?,
AB .DG=AB.AF=AB.AB=a?,
AB. FC = A4B.BB=0,
AË.AG=AE.AE=a?,
ne +
BUS Le

EB.EG-EG.EI-aV2.—-a?.
Fee
— V0
— — —

71
2. Propriétes
Les propriétés du produit scalaire dans le plan s’étendent au produit scalaire
dans l’espace.
Rappelons ces propriétés :

Propriété 8 Quels que soient les vecteurs #, ÿ, # et le nombre réel a on a :


ü.V=ÿ.u, propriétés dont on déduit:
d.(F+#)=d.F+d.nt (+5).n=8.F+5.",
.(aÿ)= a (ad). F=ax(t.r).

Comme dans le plan nous avons :


e Norme : |ÿ| = Va.
e Vecteurs orthogonaux : #1 équivaut à Z#=0 ou Ÿ=0 ou, si
AB eu SCO ICE BAC =.
— se

CORRESP
EUR ET EME EXEMPLE RECRUE
PRE
Dans le cube de la figure :
AF. EC =(4B + BF). EC, H G

AF.EC=AB.EC+ BF. EC, | ;.


AF.EC = AB.AB + BF.FB,
AF.EC=a?-a?,
AF. EC = 0. Les vecteurs AF et EC sont
orthogonaux. A B

3. Orthogonalité de droites et de plans

# Droites et plans
L'orthogonalité de droites et de plans peut être, on le vérifiera sans peine,
traduite de la façon suivante :

Propriété 9 e Deux droites (D) et (D') de vecteurs directeurs respectifs Z et ÿ


sont orthogonales si et seulement si 4. ÿ = 0 (fig. a).

()

Fig. a De a.)
Fig. b
e Une droite (D) de vecteur directeur # et un
"=lan (P) de base .
ÿ, #) sont orthogonaux si et seulement si ÿ.ÿ= =} et 4.w=0
(fig. b).
72
3. Espace : produit scalaire,
projections

Définition 4 On appelle vecteur normal à un plan (P) tout vecteur directeur


d’une droite orthogonale à (P).

[1 Remarque. Deux plans parallèles admettent des vecteurs normaux


colinéaires.

m Plans perpendiculaires
Dans le langage courant, une droite verticale est perpendiculaire à tout plan
horizontal et tout plan contenant une droite verticale est un plan ver-
tical, perpendiculaire à tout plan horizontal.

D'une façon plus générale :

Définition 5 On dit que deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un contient une
droite orthogonale à l’autre.

Dans une telle situation (fig. c) la droite (L), du plan (P), perpendiculaire
en À à (4) est orthogonale à (P'). Les vecteurs # et #' directeurs de (D)
et (L), donc respectivement normaux à (P) et (P'), sont orthogonaux.

Réciproquement si deux plans (P) et (P') admettent des vecteurs normaux,


ñ et ñ', orthogonaux (fig. d) alors ces deux plans sont sécants (conséquence
de la remarque ci-dessus). \ 2%
Soit À un de leurs points communs et B le point tel que AB=n'. De
l’orthogonalité de ñ# et ñ’ on déduit que B est dans (P).
On a ainsi : (4B) orthogonale à (P') et (4B) dans (P). Les plans (P) et (P')
sont donc perpendiculaires.

Propriété 10 Deux plans (P) et (P') sont perpendiculaires si et seulement si les


vecteurs # et #' respectivement normaux à (P) et (P') sont ortho-
gonaux.

73
EXEMPLES ETC ESS
FESSRMERESuSSSS
1° Dans le tétraèdre régulier ABCD, I et J sont les milieux des arêtes [BC]
et [CD].

e (AI) L(BC)
donc (BC) L(A1D) 4
(ID) L(BC)
(AT) et (1D) sont sécantes F

(BC) L(AID)
(BC) C (BCD )donc (AID) L CRE É

Remarquons que :

(AH) C (AID) et (AH) L (BCD).

e (AID) et (AJB) ne sont pas perpendiculaires. Ils sont sécants suivant la


droite (AH) et la perpendiculaire en H à (BH) n’est pas dans (ADI).
2° Dans un repère orthonormal (O, Le ÿs k) les plans de repères (O, à, j) et
(O, j, k) sont perpendiculaires (ils admettent pour vecteurs normaux les
vecteurs Æ et À qui sont orthogonaux).

4, Projection orthogonale sur un plan de deux


droites orthogonales |
Déterminons, pour compléter les observations de l’AP2 (1°) une condition
nécessaire et suffisante pour que deux droites orthogonales se projettent
orthogonalement sur un plan suivant deux droites perpendiculaires.

e Soit (P) un plan, (D) et


(D') deux droites orthogo-
nales et non orthogonales
à (P).
Il n’est pas restrictif de
prendre ces droites sécantes,
d’après la propriété 3.
Appelons À le point commun
à (D) et (D'), B un deuxième
point de (D), C un deuxième
point de (D'}), A',B',C' les
projetés orthogonaux de À,
B, C sur (P).
Dans le plan (4B4'), À se projette orthogonalement en B, sur (BB'),
projetante de B sur (P).
Dans le plan (4C4'), À se projette orthogonalement en C, sur (CC'),
projetante de C sur (P) (Notons que (4B,) / (P) et (AC,)/(P).)
Nous avons alors : A'B'= AB, et A'C'=AC donc:
A'B'.A'C'=AB,.AC j"

74
3. Espace : produit scalaire,
projections

e À quelle condition ce produit scalaire est-il nul ?


AB, . AC, = (4B + BB). (AC + CÜ.),
AB, . AC, = AB. AC + BB, . AC + (4B + BB).CC,
AB, AC = "0 +BB-.(4AC.+CC)+4B, CC,
AB, . AC, = BB, . AC, + BB,. CC +0
AB AC} A0 + BB,. CC
AB} AC =BbaCC
Puisque BB, et He sont colinéaires, le produit scalaire BB, , exe est nul si
et seulement si l’un des vecteurs est nul.
Ainsi (4'B')L(4'C') si et seulement si (4B) / (P) ou (AC) /(P).

Propriété 11 Deux droites orthogonales de l’espace se projettent orthogonalement


sur un plan suivant deux droites perpendiculaires si et seulement si
lune au moins des deux droites est parallèle au plan.

CRETE RNCS EXEMPLE SET ENESSSR RRRERRTES


Dans le tétraèdre régulier ABCD, les
points Z, J, K sont les milieux des arêtes À
LAB], [AC] et [BC I.

Les points J', J', H sont les projetés


orthogonaux de J, J, À sur (BCD).

Ona (]J)/(BC),
donc (1J) / (BCD), B&
et (1J) L(AK)
donc (J'J')L(HK).

4, ÉTUDE ANALYTIQUE
Dans ce paragraphe, le repère (ox, + K) est orthonormal.

1. Produit scalaire de deux vecteurs


Soit # et Ÿ deux vecteurs de l’espace, (x, y, z) et (x', y’, z') leurs
!

coordonnées dans la base (5, VE K). Nous avons successivement :


ä.ÿ=(xi+yi+zk).(x'i+y'j+z'k),
d.P=xx'i+yy jf +22 k2+ (y +yx')E.j Fes +
Max)
1 Lt CZ +2 )10E

Puisque le repère est orthonormal : i°=1, j=1, k?=1, à 0


Ainsi: d.V=xx" +#}yy'+2z".
Notons alors que (résultats déjà rencontrés en Première) :
TB D) 2 2 7 | AE 2 2"
e ! = X à +2’, Ia || = X nage TZ

e ULŸ© xx'+yy'+zz"=0.

75
Propriété 12 Si des vecteurs # et ÿ ont pour coordonnées (x, y, 2) et (x’,y’,z') dans
une base orthonormale alors :
d.V=x
+ +Zz
la | = Vx?+y°?+27°
15 & xx'+py'+z'=0.

2. Équation d’un plan


m Caractérisation géométrique d’un plan
Soit (P) un plan défini par un point À et un vecteur # normal à (P).
Le plan (P) est le plan passant parÀ et orthogonal à la droite de repère (4, ñ).

Le plan (P) est donc l’ensemble des


points M tels que M = À ou (AM) et
(D) sont orthogonales, ce qui équi-
vaut à AM.n=0.

Propriété 13 Étant donnés un point À et un vecteur # non nul, l’ensemble des points
M tels que #.AM=0 est le plan passant par À et de vecteur
normal #.

“ Équation d'un plan


e Recherche d’une équation
Soit (P) le plan passant par 4, de coordonnées (x,, Y, Z), et de vecteur
normal #, de coordonnées (a, b, ©).
Pour tout point M de coordonnées (x, y, z) on a :
ME(P) & AM.ñ=0,
ME) AG Kia 0 -P)2 Eee
ME(P) & ax+by+
cz - (ax, + by, + cz) = 0.
En posant —ax, -by,-cz,=d, on obtient:
ME (P) & ax+by+cz+d=0.
ax + by + cz + d = 0 est une équation du plan (P).

ESRI
ER EXEMPLE SSSR RSS
Le plan passant par O (donc 4=0) et de vecteur normal i+j+ k a
pour équation x+y+z=0.
—————————————————————__
e Réciproque
Quel est l’ensemble (E) des points M dont les coordonnées (x, y, 2) vérifient
l'équation :
ax+by+cez+d=0 où (a, b,0c#(0,0, 0) ?

76
3. Espace : produit scalaire,
projections

Cherchons un point particulier de (E).


Puisque (a, b,c) Æ (0,0, 0), supposons a#0; dire qu’un point
M, de coordonnées Cor) est dans (Æ) signifie que
ax, + by, + cz, + d=0, ce qui équivaut à : x, = — — (by, + cz, + d).
a

Le choix de y, et z, détermine une valeur de x, unique (ex UE S =


a
Alors, pour tout point M de (E)ona: ax+by+cz+d=0,
ax + by + cz — (ax, + by, + cz) = 0,
a(x =x5) + bO - y) + cz) = 0.
Appelons # le vecteur de coordonnées (a, b, c), vecteur non nul d’après
l'hypothèse. Nous avons alors : ME(E) & M, M.nñ-=t0.
Cette équivalence prouve que (E) est le plan passant par M, et de vecteur
normal #.

Nous résumerons ainsi les résultats obtenus :

Propriété 14 e Tout plan (?) de l’espace admet, dans un repère orthonormal, une
équation du type ax+by+cz+d=0 où a, b, c, d sont des
nombres réels, (a, b, c) Æ (0, 0, 0).
e Toute équation ax+by+cz+d=0, a, b, c, d nombres réels et
(a, b, c) 7 (0,0, 0), est l’équation d’un plan dans un repère ortho-
normal, un vecteur normal à ce plan ayant pour coordonnées (a, b, c).

PRE
CENTER
RE MERE EXEMPLES TERRES
SRE PE RE
e L’équation x+2y-z+4=0 est l'équation d’un plan admettant
pour vecteur normal : # +27 — k.
Pour trouver un point de ce plan, posons x=0 et y=0; alors
z=4. Le plan passe donc par le point de coordonnées (0 ; 0 ; 4).
e L’équation x-3z+2=0 est l’équation du plan passant par
A(- 2, 0, 0) et de vecteur normal 1 3k.

3. Équation d'une sphère


= Recherche d’une équation
Soit (S) une sphère de centre 1, de coordonnées (a, b, c), et de rayon r.
Pour tout point M de coordonnées (x, y, z) on a :
ME(S) & M=r, ME(S) & IM?=r!.
L'égalité ZM°=7r" équivaut successivement à :
ET Ar CE Te
x?+y?+z7-2ax-2by-2cœ+a"+b°+c°=7r,
x?+y?+z7-2ax-2by-2c7+d=0 enposant d=a+b?+c-7r?.

Une équation de la sphère est donc une équation du type :


x?+y? +27 2ax — 2by — 2cz + d=0.
77
EEE EXEMPLE ETES ME
RSR
est :
Une équation de la sphère de centre (1; — 2 ; 4) et de rayon 2
CAD UM COUDE
soit après réduction : x?+y°+2°?-— 2x + 4y — 8z + 17 = 0.
mr

= Réciproque |
Quel est l’ensemble (E) des points M de coordonnée s (x, y, 2) telles que :
x?+y?+2z?-2ax
— 2by - 2cz + d=0,
où a, b, c, d sont des nombres réels ?
L'équation proposée équivaut successivement à :
œ-aÿ-a?+(y-bÿ -b?+(z2-cY -c°+4d=0,
œ-aÿ+G-bÿ+(-@=a+b?+c-d.
Appelons J le point de coordonnées (a, b, c).

Alors l’équation équivaut à: 1M?=a+b°+c°-d.


e Sia?+b?+c?-d>0 alors (E) est la sphère de centre J et de rayon
Va’+b°+6-d.
e Sia?+b?+c?-d=0 alors (E)= {1}; on dit que (E) est la sphère de
centre J et de rayon nul (ZM = O0).
e Sia?+b?+c?-d<0 alors (E) est l’ensemble vide.

Nous résumerons ainsi les résultats obtenus :

Propriété 15 e Toute sphère de centre Z, de coordonnées (a, b, c), et de rayon r


a pour équation :
G-a)ÿ +G-B)+G-=r. |
e L’ensemble des points M dont les coordonnées (x, y, z) vérifient
Péquation x? +y°+ 2° -— 2ax — 2by — 2c7+ d=0, où a, b, c, d sont
des nombres réels, est une sphère, dont le centre a pour coor-
données (a, b, c), ou l’ensemble vide.

ECC RER SRE EXEMPLE FOSSES


DE : l
- L’équation x° + y} tai 3x + 2y —S2# = 0 équivaut
à:
3\2 2
. -o+ÿ+(-i] De
4 4;
soit _— + 1) + de
ne DE ol de
J s 3
Si J est le point de coordonnées É: 1 ï alors l’équation donnée
AR à JM°=3. C’est une équation de la sphère de centre J et de
rayon 3.
ne

78
3. Espace : produit scalaire, projections

PT) Angles dans un tétraèdre


Ce TP offre, en utilisant l'outil analytique, une situation de calcul de l’angle
de deux plans et de l’angle d’une droite et d’un plan.

Soit ABCD un tétraèdre régulier. On note J le milieu de [BC], H le projeté


orthogonal de À sur le plan (BCD) et a la longueur des arêtes.

1 m Choix d'un repère


Compte tenu des propriétés de la figure, choisissons pour origine
le point H. La nécessité de calculer des angles invite à
définir un repère orthonormal (A, î,» K) : choisissons ? direc-
teur de (BC) et & colinéaire à HA et de même sens, comme sur la
figure.
Calculez les coordonnées des points B, C, D, I et À.

2 m Rectiligne d'un dièdre


Soit M un point de la droite (BC). Étudions les variations de
l’angle AMD quand M décrit (BC).
Posons : 1M=ABC, où 4 estunnombre réel.
1° Exprimez le produit scalaire MA . MD en fonction de 1 et a.
4# +1
2° Vérifiez que : cos AMD =
42 +3
Ce résultat pourra être contrôlé dans le cas où :
1
[Al = (M en B ou en C).

3° Calculez, à 0,1° près, l’angle AID.


4 En étudiant les variations de la fonction f définie dans R par
BTE démontrez que l'angle AMD est maximal

quand M est en I.
L’angle AID est dit rectiligne du dièdre (4, (BC), D).

3 nm Angle d'une droite et d’un plan


Soit N un point de la demi-droite [BA), N' son projeté
orthogonal sur le plan (BCD), À le nombre réel tel que :
BN = 1BÀ.
4 — 6 +3
1° Démontrez que : cos NIN' =
3(4# -22+1)
£ — 6+3
2° Soit g la fonction définie dans R° par g(4) =
-24+1
En étudiant les variations de cette fonction g, démontrez que
l’angle NIN' est maximal quand N est en A.
Ainsi, parmi les droites du plan (BAC) passant par J, la droite
(IA) est celle qui fait le plus grand angle avec sa projetée
orthogonale sur le plan (BCD) : elle est dite ligne de plus grande
pente du plan (4B0C) sur le plan (BCD).

79
Distance d’un point à un plan
ou à une droite

Par définition, la distance d’un point À à un plan (P) (respectivement : à une


droite (D)) de l’espace est la distance de A à son projeté orthogonal H
sur (P) (respectivement : sur (D)).

Plusieurs méthodes peuvent être envisagées pour calculer ces distances : seule
une méthode pour chacun des deux calculs (distance d’un point à un plan, à
une droite) est proposée dans ce TP. D’autres méthodes pourront être étudiées
dans les exercices.

1 m Distance d'un point À à un plan (P)


1° Étant donnés un point B de (P) et un vecteur # normal à (P), démontrez
que : AB.ñ-=AH.n; déduisez-en que, si # est unitaire, alors :
AHN\AB nf
2° Soit (O, £,“e k) un repère orthonormal de l’espace.
Le point À a pour coordonnées (1 ; 2 ; 3).
Le plan (P) a pour équation : 2x +y—5z+3=0.
a) Démontrez que le point B(-— 1; — 1; 0) appartient à (P).
b) Déterminez un vecteur # unitaire et normal à (P).
c) Calculez AB . ñ.
d) Calculez la distance de À à (P).

2 m Distance d'un point À à une droite (D) de l’espace


1° Étant donnés un _point G” de (©) et un vecteur d directeur de (D),
démontrez que : AC.d=HC.d; déduisez-en que, si d est unitaire,
alors AH 40-42
2° La droite (D) passe par le point C(- 1 ; 0 ; 2) et a pour vecteur directeur
d(Ly;= 1: 2) (les coordonnées étant données dans le repère (O, à,FA Kk) du
paragraphe 1 = précédent).
a) Déterminez un vecteur d' unitaire et colinéaire à d.
b) Calculez les coordonnées du vecteur AC.
c) Calculez 4AC?, puis AC . d'.
d) Déduisez-en la distance de 4 à (D).

Ce TP propose quelques situations dans lesquelles la recherche de


sphères et
cercles de l’espace fournit l’occasion de calculer une distance d’un
Point à un
plan, d'utiliser le plan médiateur d'un segment et des droites
et plans
perpendiculaires.
ce Jois qu'il est nécessaire, l’espace est rapporté à un repère
ortho-
normal.
80
3. Espace : produit scalaire, projections

1 nm Plans tangents à une sphère et parallèles à un plan donné


Soit (S) une sphère de diamètre [AB]. Nous vous proposons d'écrire une
équation de (S), puis une équation de chacun des deux plans tangents à
(S) et parallèles à un plan donné (P).
1° Démontrez que (S) est l’ensemble des points M de l’espace tels
que MA . MB = 0.
2° Soit / le milieu de [AB]. Démontrez qu’un plan (P') parallèle à (P) est
tangent à (S) si, et seulement si, la distance de J à (P') est égale au rayon
de (S). î
3° Les points À et B sont donnés par leurs coordonnées : A(1 ; 2 ; 3) et
B(-2;1;1);le plan (P) est donné par son équation : 2x+y-z+1=0.
a) Déterminez une équation de (S).
b) Calculez les coordonnées de J et le rayon de (S).
c) Utilisez la méthode du TP2 pour calculer la distance de J à (P).
d) Déterminez par leurs équations les plans tangents à (S) et parallèles à
(P) ainsi que les coordonnées de leurs points de contact avec (S ).

2 m Sphère passant par un point donné et tangente en un point


donné à un plan donné
Soit (P) un plan, B un point de (P), À un point hors de (P). Toute sphère
qui passe par À et B et est tangente à (P) est centrée sur le plan médiateur
de [AB] et sur la perpendiculaire en B à (P).
Réciproquement : À n’appartenant pas à (P) et B appartenant à (P), le plan
médiateur de [AB] n’est pas perpendiculaire à (P), donc coupe la
perpendiculaire en B à (P) en un point 7; la sphère de centre 7 qui passe
par À passe aussi par B et est tangente à (P).
OnradonsenmA40 35 su) ep (it eu; 2)4et l'équation. de (P)
2) Gr Dr3G-=2=0.
1° Vérifiez que À n’appartient pas à (P) et que B appartient à (P).
2° Déterminez les coordonnées de AB et celles du milieu de [4B ];
déduisez-en une équation du plan (7) médiateur de [4B].
3° Donnez les coordonnées d’un vecteur # unitaire et normal à (P).
4 Déterminez un nombre réel f tel que le point M qui vérifie BM=tñ
appartienne au plan (n).
5° Donnez une équation de la sphère passant par À et tangente en B à (P).

3 « Cercles de l'espace
Étant donnés deux cercles de l’espace, on dit qu’ils sont cosphériques s’il
existe une sphère qui les contient.
Soit (C) et (C’) deux cercles de l’espace, de centres respectifs O et O0’, de
rayons respectifs r et r’.
1° Démontrez que, s’il existe une sphère (S) qui contient (C) et (C’), alors
son centre / est commun aux axes des deux cercles et son rayon R vérifie
les égalités : R?=107+r" et R°=10'°+r';.
2° L'espace étant rapporté à un repère orthonormal, (C) est le cercle du
plani(Phd'équation .2x=3r-2:-3=0, de centre. O(lL:=Ud:2)'eude
rayon. 1:.(Ci)aest. un scercle, de: Centres 0/(0:5: 0) d'un “prate0)
d’équation : x+y+mz-5=0, où m est un nombre réel donné.
a) Déterminez m pour que les axes (4) et (4) de (C) et (C”’) se coupent.
b) Déterminez alors les coordonnées du point 7 commun à (4) et (4').
c) Déterminez aussi le rayon ÀR de la sphère (S) de centre 7 qui
contient (C).
d) La sphère (S) ainsi déterminée contient-elle le cercle (C')?

81
uvuvvuvuu _ Comment
FICHE, démontrer
MÉTHODE des orthogonalités
dans l'espace

1] Une droite (D) est orthogonale à une droite (D') si...

3] Un plan (P) est perpendiculaire à un plan (P') si.


Exercice 1 Exercice 2

_ Énoncé Énoncé
1° Vérifiez que, quels que soient les points À, B, C, D, on Dans un plan (P) de l'espace on considère un cercle (C)
a : de diamètre [AB]. Soit (D) la droite orthogonale à (P) en
AB.CD + AC. DE +AD.BC=0. À, S un point de (D) autre que À, I le projeté orthogonal de
A sur (BS), M un point de (C) autre que À et B, H le
2° Un tétraèdre ABCD est tel que les droites (AB) et
projeté orthogonal de A sur (MS).
(CD) d'une part, (AC) et (BD) d'autre part soient ortho-
gonales. 1° Démontrez que les plans (AMS ) et (BMS) sont perpen-
Démontrez qu'alors (AD) et (BC) sont orthogonales. diculaires.
3° On appelle A’ le projeté orthogonal de A sur le plan 2° Démontrez que (AH) est orthogonale au plan (BSM).
(BCD). Démontrez que A’ est l'orthocentre du
triangle BCD.
Solution

Solution 1° Plans (AMS) et (BMS)


1° Dans l'égalité demandée, le point A joue un rôle Parmi les méthodes permettant de démontrer que deux
privilégié : trois vecteurs ont pour origine A. Transfor- plans sont per-
mons les écritures des trois autres vecteurs (par exemple : pendiculaires, re- S\
A) 0-SUEN ye. tenons celle qui
consiste à démon-
à
Posons : AB.CD + AC. DB + AD .BC= a.
trer qu'une droite
a = AB.(AD - AC)+ AC.(AB - AD)+ AD. (AC - AB): de l’un est ortho-
a=AB.AD-AB.AC+AC.AB-AC.AD+AD.AC-AD .AB. gonale à l'autre.
a=0. Ce qui démontre l'égalité proposée.
2° Cette question est une application de l'égalité précé-
dente, l'orthogonalité des droites (AB) et (CD) étant
exprimée à l'aidede l'orthogonalité des vecteurs AB et CD
donc par AB.CD=0.
(AB)1(CD) donc AB.CD=0; Puisque M est un point du cercle (C) on a : (MA) L(MB).
(AC)L(BD) donc .AC.BD=0. De plus, (AS) est orthogonale à (P) donc à toute droite de
(P), en particulier à (BM).
De l'égalité du 1°, on déduit: AD.BC=0. Ainsi les
droites (AD) et (BC) sont orthogonales. La droite (BM), orthogonale à deux droites (AS) et (AM)
sécantes dans le plan (AMS), est orthogonale au plan
3° Retenons le mot orthocentre, point d'intersection des (AMS).
hauteurs du triangle BCD. Est-il possible de démontrer
_ que (BA') est une hauteur du triangle BCD, c'est-à- Ainsi le plan (BMS) contient une droite, (BM), ortho-
dire que BA'.CD=07? Les hypothèses relatives à (BA) gonale au plan (AMS). Les deux plans (AMS) et (BMS)
sont donc perpendiculaires.
et (CD) nous incitent à décomposer BA' en BA+ AA’.
BA'.CD-(BA
+Ad).CD, 2° Propriété de (AH)

BA. CD-BÂ.CD
+A°.CD. Nous démontrerons que (AH) est orthogonale au plan
(BMS) en démontrant qu'elle est orthogonale à deux
Or BALCD donc BA.CD=0. droites sécantes de ce plan, les droites particulières envisa-
De plus, (AA') est orthogonale à (BCD), d'après la geables étant (BM), (MS) et (BS). La considération de
définition de A’, donc (AA') _est orthogonale an(CD)); (AH) et (BM) peut être une application de la question
droite du plan (BCD). Ainsi AA'.CD=0. ds précédente puisque (AH) est dans (ASM).
On déduit de ces deux résultats partiels que BA'.CD = 0 Nous savons que (BM) est orthogonale à (AMS) et la
donc (CD)IL(BA'). La droite (BA') est donc une droite (AH ) est une droite du plan (AMS), donc (BM) est
hauteur du triangle BCD. orthogonale à (AH). De plus, par définition de H, on a :
Une démonstration analogue permettrait de démontrer (AH)L(SM). Orthogonale aux deux droites sécantes :
pue (CA) L(BD). (BM) et (SM) du plan (BSM) la droite (AH) est ortho-
Le point A’ est donc l'orthocentre du triangle BCD. gonale au plan (BSM).
Énoncé Bac CE, 1987. Exercice 1.
L'espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i,j, k).
Soit A(6 ; 0 ; 0) et B(0; 6 ; 0). Faites une figure.
1° Déterminez le barycentre G du système (O, 1), (4, 2),
(B, 3). Placez-le sur la figure.
2° Soit C(0; 0 ; 4). Déterminez l’ensemble (S) des points M
de l’espace définis par : (MO + 2 MA + 3 MB). MC = 0.
Donnez une équation cartésienne de (51).
3° Déterminez l’intersection de (S) et du plan d’équation
x=0. Dessinez cette intersection sur la figure.

A la lecture du sujet
Cet exercice, de géométrie analytique dans l’espace, regroupe des questions concernant le barycentre d’un système
de points et des déterminations analytiques (c’est-à-dire à partir d'équations cartésiennes) d’ensembles de points
définis géométriquement. Pour le premier ensemble (question 2°) un regard rapide permet de remplacer légalité
proposée pa 6MG.MC=0 et donc de reconnaître une caractérisation de sphère.

Analyse du problème MO + 2MÀ + 3MB = 6MG ‘et les coordonnées de


MG sont (2 - x, 3—y, — 2).
L’énoncé invite à travailler analytiquement, dans un
repère orthonormal. Il ne laisse pas de choix dans la L'égalité (MO + 2MA + 3MB).MC=0 équivaut à :
méthode de recherche. Les résultats du cours sont donc
directement utilisés : expression analytique du produit 6MG.MC=0 soit MG.MC=-0
scalaire de deux vecteurs, reconnaissance d’une sphère,
c’est-à-dire, analytiquement, à :
d’un plan à partir d’une équation cartésienne, distance
de deux points. (2x) 2) +6 -yX-7) -z(4 2) = 0.
En développant, on obtient : |
Üne solution
x?2+y2+72-2x-3y-47=0.
En remarquant que (0; 0: 0) vérifie cette équation,
Le repère (O, î,7. k ) nous pouvons conclure que cette équation est celle
est orthonormal. d’une sphère passant par ©.
Cette équation équivaut encore à :

œ=17+| S+@-2- 14244

“ ci Re |
55 À Age Fs<2 ax (S) est donc la

sphère de centre 7 (5 5:)et de rayon _

3° Soit M un point de l’espace, de coordonnées


(x, y, 2).
Ce point M appartient à (S) et au plan d’équation
X=0 si et seulement si ses coordonnées sont telles
1
OI ES point G est caractérisé par l'égalité que x=0 et y?+z?-—3y-47=0, équation qui
06-6 (O0+ 20À+ 30B), donc : équivaut à : |
3\? #k
OG-=(2.67+3.6j) c'est-à-dire OG=
21 +3j. Ê| J PTCSTES
BP a
Les coordonnées de G sont (2 ; 3; 0). Dans le plan (yO2), de repère (O, j, ), l'ensemble (1)
2° Soit M un point de coordonnées (x, y, 2). est donc le cercle de centre É: )et de rayon .
Quel que soit M dans l’espace, on a :
2
3. Espace : produit scalaire, projections

Exercices et problèmes
Q.C.M. Le] Soit (D) une droite de vecteur unitaire ñn. Le
projeté orthogonal d’un vecteur ü sur (D) est :

Dans chacun des cas une ou plusieurs réponses


Deleted 2e USD RER SAN : [
sont exactes. LÉnf De et Cote Mende re ste Ü
(D SAT A TT ne AR TE TEE ie

[1] Les vecteurs dont les coordonnées suivent


sont unitaires :

Rx
1 1
7%
1
notes De: honte: Een O EXERCICES ET PROBLÈMES
LL
is) DR TERRES Eee Ce eepeclenseeeise snsneniu sense ne ee El Dans les exercices 7 à 37 le repère utilisé est un
repère orthonormal (O, i, j, k).

[]
Orthogonalité. Distances. Angles

=
[2] Dans l'espace, l'équation 2x-y+3=0 est [7] Les vecteurs dont les coordonnées suivent
celle : sont-ils orthogonaux :
d'une droite de vecteur directeur À + 2j CI 3
d'un plan de vecteur normal 2i- j+ SRE ia LME) 5) et (2:5 55 1}

d'un plan de vecteur normal 21 — j C1 2ACAS


END) EN MED
HN plan de base (5.+ 27, K) sens im
oo (V2: V3: 0) et (- V3: V2: 1)?

[3] L'équation x?+y?+z2-4x=0: CL

[s] Soit À, B, C les points de coordonnées respec-


est celle d'une sphère centrée sur (OX) :.::.::...2.. (
tives (021:3),6C 5: 0: 4) enr);
est celle d'une sphère centrée dans (yOz) [] 1° Calculez les distances AB, BC, CA. Les points A,
n'est pas l'équation d'une sphère ......................…. [1 B, C sont-ils alignés?
<sicelle d'une.sphère de rayon 2°... ( 2° Calculez, à un degré près, les angles du
triangle ABC.

[4] Les points A et B étant distincts, si


AB.AC=-AB.AD alors: Plans
CE) ccm C]
L]
A M M sus CO Lo] Déterminez une équation du plan défini par le
ABetCD sont orthogonaux 2... ee. [ point À de coordonnées (a, b, c) et le vecteur nor-
mal ñ de coordonnées (a’,b’',c') dans les cas
APéLCDiIsontcolinéaires 2... E3
suivants :
1 2
1(a (DCI:
) a CRE EME 07)
[s] Deux plans (P) et (P') sont perpendiculaires,
leur intersection est une droite (D) :
2° (4h56) 0; 0; 1), Ga”, DCE(TS 0)
Toute droite de (P) est orthogonale à toute droite de
3
DUO entne0e PPS PRn Ien OPe Ei 3° (a, b, o=(-1:3;5) (a, D%, 6) (07299);
Une droite de (P) est orthogonale à toute droite ea
(COR) Re Te AE PE EE aie 558 AN(aND Ac) (0 02) "an rb°,c°) =(0;4;0).
Une droite de (P) non perpendiculaire à (D) est DARCOS CN
orthogonale à toute droite de (P'}) ...............…. (ab 7eJ= (352; 1).

85
=
LL]
fs] 1° Un plan (ABC) coupe les axes de repères
Déterminez une équation du plan médiateur
du segment [AB], les coordonnées des points À et B (o,i), (o,j), (O,K) en A, B, C de coordonnées
respectives (a; 0; 0), (0:b;0), (0;0;c) avec
étant respectivement :
abc # 0. Vérifiez qu'une équation de ce plan
1 5 4
RER 23ER CPI NEDIRES AE AS 4,
est —-+—-+—-=
ani, Ac
PLACE SNS PEN E 2 Dessinez, dans le repère (O, i, j, k) les inter-
sections, avec chacun des plans de coordonnées, du
32010253)
CO RL LT
=
plan d'équation CU :HZ 10!
[

ni] Déterminez dans chacun des cas suivants un


point et un vecteur normal au plan d'équation : LILI

PP 574410 Dessinez dans le repère (O, 1. 1: K) l'ensemble


1e ere Le 0!
des points M de coordonnées (x, Y, 2) telles que :
3
3° D
2 5
AIX I0;
ll,
M 123,
[z|
2, $ 2
5° 2x + 4y-2z=0. Cr Pine
= À EU)
CLL)
E [17] Reprenez l'étude de l'exercice 16 avec l'équa-
[12] Déterminez une équation du plan (P') passant tion [xl +{|yl + |z| =3.
par À de coordonnées (1; 0; 2) et parallèle au plan
(P) d'équation 5x-y+3z+2=0. =

ne] Les plans dont les équations suivent sont-


LL] ils perpendiculaires ?
= | Soit À, B, C les points de coordonnées respec- 1° x+2y-5z+4=0 et 2x-y+3=0:
bves Gel 0) (0-2) QUES 2) DérEemInOoNns
2°x+2y-5z2+4=0 et xk2y+2-2=0
une équation du plan (ABC).
BR SE 2 EAU et y-2z+1—-0.
1° Vérifiez que les points À, B, C ne sont pas
alignés. 4 2y=5z=0 et 3x+5y+2z+1=0.
2° Première méthode.
a) Soit ü un vecteur normal au plan (ABC), (a, B, y)
les coordonnées de ü. Écrivez deux égalités tra- Distance : point-plan
duisant la définition de ü.
b) Déduisez-en les coordonnées d’un vecteur nor- Es

mal à (ABC). Soit (F) le plan d'équation x — 4y + 3z—1=0


et À le point de coordonnées (1; —-3; 0).
c) Déterminez une équation de (ABC).
1° Déterminez un vecteur ü normal à (#).
3° Deuxième méthode
Notons ax+by+cz+d=0 une équation de 2° Soit A’ le projeté orthogonal de A sur (F) et t le
(ABC ). nombre réel tel que AA'=tü. Exprimez en
a) Exprimez analytiquement que les points A, B, C fonction de t les coordonnées de A.
sont des points de (ABC ). 3° a) Calculez les coordonnées de A’.
b) Résolvez le système formé par les égalités écrites
b) Déduisez-en la distance de A à (F).
ARS A);
Remarque : il n’est pas indispensable de calculer les
c) Comparez les résultats obtenus au 2° c) et au coordonnées de A’ pour trouver la distance de AÀ à
JD): (F). On vérifiera que la connaissance du nombre t
suffit.

LL]
Soit ABCDEFGH un cube dont les arêtes
mesurent 6 unités de longueur. Le repère En procédant comme dans l'exercice 19, déter-
(O, ï, j, k) est tel que O=A et les vecteurs i, minez la distance du point À, de coordonnées
(a, b, c) au plan (F) d'équation (E) dans les cas
ÿP K sont colinéaires à AB, AD, AËet de même sens.
suivants :
1° Vérifiez analytiquement 1 (ab }c)= (28676); ŒE):x+y+z=3=0,.
que (AG) est orthogonale à 1
chacun des plans (EBD) et 2° Gb, 0 =(,3, 1} CDS 74e 0;
(CFH ).
1
2° Déterminez une équation a MIGT ar o(2V3 sl (EJE Va3x+y- 2z + 1=0.
de chacun des plans (EBD)
CCE) 41(a,.b,.6)= (04072): (Edextye ss

86
3. Espace : produit scalaire, projections

E” Déterminez les coordonnées du projeté ortho- Soit (9) une droite de repère (A, ü), ü vecteur
gonal du point À de coordonnées (a, b, c) sur le unitaire, B un point se projetant: orthogonalement
plan (#) d'équation (E) dans les cas suivants : en B' sur (D).
La, D, Ch RL) MCE PER
y 20; 1° On pose AB’=tü, t nombre réel. Démontrez
que t=AB.üù.
26a:D;,C1=(0,0, 0), CE) x + 2y+ 37e l'O,
2° On suppose que OÀÂ=-i-j+3k, OB=i,
3 (a,b,c)=(1,2,0), (E): PES ST, CE
ge” At * arte Mod Ed E

PRE
a) Vérifiez que ü est unitaire.
BUE

Soit a, b, c trois nombres réels non nuls, À, B, b) Calculez t.


C les points de coordonnées respectives (a; 0; 0), c) Déterminez les coordonnées de B'.
(0%b;.0,.(0;.0; ce). d) Calculez la distance de B à (9).
1° Déterminez une équation du plan (ABC).
2° Démontrez que le projeté orthogonal O'’ de O sur
le plan (ABC) est l’orthocentre du triangle ABC (on LLL]

pourra faire une étude géométrique). Soit (F) et (9) les plans d'équations respec-
HV OV ZA ONE Ve 70 et
3° On note h la distance O0’. Démontrez l'égalité :
* M le point de coordonnées (0; 1; 1).
1 1 1 1
a + — 1° Vérifiez que (#) et (F’) sont perpendiculaires.
RÉ D C2
2° Calculez les distances de M à chacun des plans
(FT) et (F') (voir exercice 19).
3° Déduisez-en la distance de M à la droite (®)
Distance : point-droite
intersection de (#) et (F).

Soit À le point de coordonnées (0; 1; —-2)


et (D) la droite passant par B de coordonnées
> 2 La ca
Sphères
(1; —- 1; 0) et de vecteur directeur i + 31 — k, noté
>
u. [28] Déterminez une équation de la sphère de
1° Déterminez une équation du plan passant par A centre 1, de coordonnées (a, b, c), et de rayon r dans
et orthogonal à (2). les cas suivants :

2° a) Soit M un point de (D). Posons BM-=tü,t 1° (a,b,c)=(1, -1,1) et r=V2.


nombre réel. Exprimez les coordonnées de M en
fonction de t. 13 V6
2 (ab oE — 5 et r=—.,
b) Calculez les coordonnées du projeté orthogonal
PE 9
de À sur (9). 3° (a, b,c)=(-2,1,-4)et r=V21.
4° (a, b,c)=(0, 1,0) et r=2.
LLL]

Soit À le point de coordonnées (3; 5; -2)et


(D) la droite passant par B de coordonnées (2: 0; 0)
et de vecteur directeur i + ÿ:— 3k, noté ü. [29] Déterminez une équation de la sphère de
1° Soit M un point de (2). Posons BM = Hot Et centre 1 de coordonnées (a, b, c), passant par le
point À de coordonnées (a’, b', c’') dans les cas
nombre réel. Exprimez les coordonnées de M en
suivants:
fonction de t.
2° a) Exprimez AM? en fonction de t. 1°, (a, D, C)=C=170;2),
Ca 14; GO CPE NUE
b) On pose f(t)=AM?. Démontrez que la fonc- RS RS
2 Aa (4, D: pl (a ,b',c')=(0;
Cort 1#8h:)
tion f admet un minimum pour une valeur t, de t
que vous déterminerez.
3° (a, b,c)=(0;0;0), (Ca',b',c')=(1;1; 0).
c) On note A’ le point de (2) tel que BA’'=t,ù
Vérifiez que A’ est le projeté orthogonal de A sur
4° (a; b/0)= (074,72) br ce CSP 0 RM"
(D) et calculez AA’.

EE [so] Déterminez une équation de la sphère de


Procédez comme dans l'exercice 24 pour cal- diamètre [AB], À et B ayant respectivement pour
culer la distance du point À de coordonnées coordonnées (a, b, c) et (a’,b',c') dans les cas
(2; 3; — 4) à la droite (D) passant par B de coordon- suivants:
rées (1: 1; 1) et de vecteur directeur HV rs+ 2k. dihGasb, e)sGl;0;0) (ab) Ten OM 0)

87
TE | 1° (MA+ 2 MÉ).(2 MA 0.
+ MB)=
.
72 Ge, bo) = 3: AA r C l'a
2° (MA+ 3 MB). (2MC + 3 MD)=0.
3° (ab, e)=(2; 1; 3), (a',b'\c)=(S 2/1; 0). 30 (MA+ 2 ME - 3MC). (MC + MD) = 0.
Aï(a be) =(55>4 Gb ;.1GDS CN), AR 4° (MA - 4 MB). (2MÉ - MC - MD) = 0.
5° MA. ME = 2MA. MC.
| Li

Une sphère a pour centre Î de coordonnées LL]

(a, b,c) et passe par le point À de coordonnées Déterminez analytiquement l’ensemble des
(a',b',c'}). Déterminez, dans chacun des cas sui- points M tels que :
vants, une équation de la sphère puis une équation 1° MA?
+ MB? = 19.
du plan tangent en À à la sphère :
2° MA? - MB? =-31.
19h 0) (12/6) (4 Drc 0e (02222017
3° 2MA?
+ MC? = 119.
2° (a bc) (02/0) Ma nb ep (2 270)
4° MC? + 3MD?= 10.
JG, D; c)= (9; 165),(a"; bec) CAS
5° MA? + 2MB°?
- 3MC? = 0.
1 5
Le (a, b, o-(; AËl (55 D 60) te 1; 0; 2). 6° MA? + 2MB?
- 3MC°? = 10.

|| «
Orthogonalité et configurations
[82] Déterminez la nature et les éléments caracté-
ristiques (centre et rayon) de l’ensemble (E) dont
Dans les exercices 38 à 40,
une équation est :
le cube ABCDEFGH est
1 Xi y T2 F2x- 4" 87 30. celui de la figure ci-contre.
DOUX y r7 X+3Y+A4Z4/
=0. Les points I, J, K sont les
milieux des arêtes [BF],
39 x2+y2
+72 —3z=0. [FG ], [(GH].
A x2+y +7? +5x-8=0.
SAXE y + +x+y=0. Li

1 [se] Calculez les produits scalaires suivants :


6° LE 7 al a) AB.AH, AB.Aj, AB.AÏi, HÉ.DC, Ij.BC:
7° x2+ y? +72 — 2 cos a cos 0 x — 2 cos a sin 0y b) EG.BD, JK.DH, FA.F}, EK.Bi, AG.AB.
AISNE
Z ES 0)
E

où aEl--;— PE et 60E[0:2rl. [se] a) En écrivant AC = AB + BC, calculez


| 27. AC. EB.
b) Calculez, de même : AÏ. AH, JK. ji, FA . EC,
LE]
FA . JK.
Déterminez les coordonnées du centre et le
rayon de la sphère circonscrite au tétraèdre ABCD, LI
les sommets À, B, C, D ayant respectivement pour
[40] On définit un repère orthonormal (O, î, j, K),
coordonnées :
È,; î. K étant respectivement colinéaires à et de même
100),
10072) CLIS 0 EE; 0 22 sens que AB, AD, AË. On pose AB=a.
Calculez les produits scalaires : ee.
LL] AG . FH, AG . EC, EC'IR, KA. KI, IA .I],
Soit (P) le plan d'équationx-5y+z-4=0et DI . HC.
A le point de (P) d'abscisse 2 et d'ordonnée 1.
Déterminez les équations des sphères de rayon 3 LL
tangentes en A à (P).
Soit ABCD un tétraèdre régulier, I, J, K, L, M,
N les milieux des arêtes [AB], [AC], [AD], [BC],
En
[BD], [CD], et G le centre de gravité du triangle
Soit A le point de coordonnées (-2; 3: 1)et BCD. On pose : AB=a.
(P) le plan d'équation x+y-5z+1=0.
1° Calculez les produits scalaires :
Déterminez une équation de la sphère de centre A
tangente à (P). a) AB.AD, AB.CÀ, AB.CD.
Quelle propriété retrouvez-vous?
Pour les exercices 36 et 37, les quatre points A, B,C, b) AB.JN, JN.jL, JIN.Bc.
D ont respectivement pour coordonnées (1 ; 0: 2),
CEA 0), (0; 075) CEUIENE STAR c) BK.CD, Bj.MK, LD.)
LL]
d) IR'AL OS INC ER.
Déterminez analytiquement l'ensemble des 2° a) Calculez AG en fonction de a.
points M tels que : b) Calculez les produits scalaires IL. AG et LK. AG.
88
3. Espace : produit scalaire, projections
us orthogonal de A sur (P), B un point de [Ox) autre
Soit « et f deux nombres réels, ABCDEFGH le que O. Une droite (D) du plan (P) passe par B et
cube de l'exercice 38, U et V les points définis par : coupe [Oy) en M. On appelle N le grojeté orthogonal
CÜ-aC@ et DV- DH. de A sur la droite (BM).
Déterminez le lieu de N quand (D) pivote autour
1° A quelle condition, portant sur « et B, les droites
de B.
(AU) et (FV) sont-elles orthogonales?
1 2
2% On tpose: : a=— et =—, Calculez
= _ 3 d
AU . FV. (P) et (P') sont deux plans perpendiculaires;
(4) est leur droite d’intersection ; (d) est une droite
3° Soit y un nombre réel et W le point défini par
de (P), (d') est une droite de (P').
AW = yAË. Pour quelle valeur de y les vecteurs DI
et HW sont-ils orthogonaux? Existe-t-il une droite (D) de l'espace qui se projette
orthogonalement suivant (d) sur (P) et suivant (d’)
4° Dessinez la section du cube par le plan passant SUP
par H et perpendiculaire à (DI). (On pourra cher-
cher l'intersection de ce plan avec (DC ).)
LLLI
LI Deux points À et B fixes de l'espace se pro-
[43] Le polyèdre ABCDEF est un octaèdre régulier. jettent orthogonalement sur un plan fixe (P) en A’
et B'. On pose AA'=a, BB'=b, a<b.
1° Justifiez que les plans (ABF) et (AFC) sont
perpendiculaires. Déterminez le lieu du point M de (P) tel que les
angles des droites (MA) et (MB) avec le plan (P)
A soient égaux.

EE

Une droite (D) est orthogonale à un plan (P)


et le coupe en ©. Une droite (D') coupe (P) en
A et n'est pas orthogonale à (P).
1° Démontrez que la projetée orthogonale sur (P)
de la perpendiculaire commune à (D) et (D') est la
perpendiculaire en © à la projetée orthogonale de
(D') sur (P).
F
2° Déduisez-en une méthode permettant d'obtenir la
perpendiculaire commune à (D) et (D').
2° Énoncez d'autres couples de plans perpendi-
culaires.
LL]
CL
On donne deux droites (D) et (D’') non ortho-
Le cube ABCDEFGH est celui de l'exercice 38. gonales et non coplanaires. Soit M un point de (D)
1° Les plans (ACG) et (AFH) sont-ils perpendi- et (4) la perpendiculaire en M à (D) qui ren-
culaires? contre (D').
2° Les plans (IJK) et (ECB) sont-ils perpendi- 1° Projetez orthogonalement la figure sur un plan
culaires? (P) perpendiculaire à (D); décrivez la figure obte-
nue.
CL
2° Déduisez-en une méthode permettant de trouver
Soit ABCD un tétraèdre régulier, 1 et ] les un point M sur (D) tel que (4) L(D').
milieux des arêtes [AB] et [CD].
1° En calculant le produit scalaire AB. CD démon-
LL]
trez que (AB) et (CD) sont orthogonales.
Dans l'espace, on donne deux droites (D) et
2° Démontrez que les plans (ABJ) et (CDI) sont (D') orthogonales et non coplanaires.
perpendiculaires. Soit M un point quelconque de (D).

BE 1° Démontrez que le projeté orthogonal de M sur


Théorème «des trois perpendiculaires ». (D') ne dépend pas du choix de M sur (D).
Soit (P) un plan, (D) une droite perpendiculaire à 2° Soit A’ le projeté orthogonal de M sur (D') et A
(P), O est le point commun à (D) et (P), (D') une le projeté orthogonal de A’ sur (D).
droite de (P) ne passant pas par O; H est le
a) Démontrez que, si M’ est un point quelconque de
projeté orthogonal de O sur (D').
(D') alors : MA'<MM'.
Démontrez que, pour tout point À de (D), on a
b) Démontrez que AA'< MA.
CAFE (DO):
Remarque : la droite (AA') est appelée la perpendi-
culaire commune aux deux droites (D) et (D')et
Soit [Ox) et [Oy) deux demi-droites d'un plan la longueur AA’ du segment [AA] est la plus courte
(P), À un point non contenu dans (P), A’ le projeté distance d’un point de (D) à un point de (D').

89
LL] sun

Soit (P) un plan de l'espace, À et B deux Soit (D) et (D') deux droites non coplanaires
points de (P), (€) le cercle de diamètre [AB], (D) la de l’espace; À et B sont deux points de (D); A’ et
droite passant par À et orthogonale à (P), N un B' sont deux points de (D').
point de (D) autre que A. Un point M étant choisi 1° Démontrez que les plans médiateurs de [AA'] et
sur (€), distinct de A et B, on appelle S le projeté [BB'] se coupent.
orthogonal de A sur (NM) et R le projeté orthogonal
2° Démontrez que, si AB=A'B', alors la droite
de A sur (BN).
(4) commume aux plans médiateurs de [AA'] et
1° Démontrez que les plans (AMN) et (BMN) sont [BB'] est équidistante de (D) et (D').
perpendiculaires.
CLL LI
2° Démontrez que le triangle ASR est rectangle.
Un empilement de boules
3° Démontrez que les points B, M, R, S sont cocy- Trois boules (A), (B), (C) de même rayon R sont
cliques. posées sur un plan horizontal (x); leurs centres À,
B, C sont les sommets d’un triangle équilatéral. On
pose AB=x.
LL] Une quatrième boule (D), de centre D et de même
Un trièdre (Ox, Oy, Oz) est tel que rayon R, est posée sur les trois premières.
xOy = yOz = zOx = 60°, A est un point de [Oz) et 1° Justifiez l'inégalité x2>2R.
OA = a. 2° La boule (D) est tangente à (A), (B), (C)
M est un point de [Ox); N est un point de [Oy), respectivement en A’, B', C'. Démontrez que A’,
OM=x et ON=y. B', C’ sont les sommets d'un triangle équilatéral
1° Calculez en fonction de a, x et y les longueurs situé dans un plan horizontal (x').
des côtés du triangle MAN 3° Le point D est sommet d'une pyramide régulière
de base ABC. Notons h la hauteur de cette pyramide.
2° a) Démontrez que, si MAN est rectangle en A
a) Démontrez que le projeté orthogonal de D sur le
alors a(x + y) —-xy = 2a?.
plan (ABC) est le centre O du triangle ABC.
b) La réciproque est-elle vraie? b) Exprimez h en fonction de R et x.
3° a) On suppose que l'égalité de la question 2° à) c) Quelles sont les valeurs que peut prendre x?
est vérifiée. Exprimez y en fonction de x; étudiez les 4° On note H la hauteur de l'empilement défini par
variations de y en fonction de x. les quatre boules.

b) Quelles sont les portions de demi-droites [Ox) et a) Exprimez H en fonction de R et x.


[0y) décrites par M et N? b) Étudiez les variations de H en fonction de x.

90
Systemes
lineaires

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
M Intersoctions de plans. ol sense Red 92
(AP2] Les systèmes échelonnés ..…........................................................ 93
COURS
1. Opérations élémentaires sur les lignes d’un système
NMBAITE Rens
nee ete nue Ce nEeeSE NRA RS een e SC eSA nS 95

TRAVAUX PRATIQUES
[PU Systèmes d'équations linéaires et inconnues auxiliaires 99
[PA] Systèmes d'équations linéaires et optimisation... 100
[PF] Décomposition d'un vecteur sur une base de l’espace... 101
[F4] Sphères et systèmes linéaires …...............................................

FICHE MÉTHODE
Comment résoudre simplement un système
D'ÉQUAUONS IN ÉAÎFES .-rre-rncenanmemesmeu
ss sans semnmoe secs ssecmsmssenseumssese 104

EXERCICES COMMENTÉES. ue mere ee RE 104


LE JOUR DUBAC SR ee 106
EXERCICES ET:PROBLÈMES 2 SU

e Acquérir les notions de système échelonné et d’opérations élémen-


. taires sur les lignes d’un système linéaire.
e Mettre en place, sur des exemples, la méthode du pivot de Gauss.
e Utiliser des systèmes d’équations ou d’inéquations linéaires pour
résoudre des problèmes d’optimisation.
e Pratiquer la résolution de systèmes linéaires, par de nombreux
exemples, souvent de nature géométrique.

91
Intersections de plans

Le but de cette activité est de résoudre des problèmes d’intersections de plans


à l’aide de systèmes d'équations linéaires, et de retrouver les différents cas
possibles (solution unique, pas de solution, infinité de solutions).

1 m /ntersection de trois plans


L'espace est muni du repère (oe F: k ).
Soit (P,), (P.,), (P,) trois plans d’équations cartésiennes respectives :
LV AO RTE ES
ne ET
SX PV dt UNE
1° Montrez qu’un point M(x, y, z) est commun aux trois plans (P.), (P;),
(P.) si et seulement si le triplet (x, y, z) est solution d’un système linéaire
(S), que vous écrirez.
2° Résolvez le système (S) par la méthode de votre choix (combinaisons
linéaires ou substitution).
Déduisez-en que les trois plans (P), (P,), (P,) ont un unique point
commun, noté À.

2 nm Un quatrième plan.
Soit (P,) le plan d’équation cartésienne —y + 3z + 1 = 0.
S’il existait un point appartenant aux trois plans (P,), (P,), (P,), quel serait
le système vérifié par les coordonnées (x, y, z) de ce point ? En considérant
les équations de ce système associées à (P,) et (P,) d’une part, et celle
associée à (P,) d’autre part, montrez que ce système n’a pas de solution. Que
concluez-vous ?

3 nm Un cinquième plan...
Soit (P.) le plan d’équation 7x — 8y —- 47 +21 = 0.
Cherchons à nouveau l'intersection éventuelle des plans (P,), (P,), (P.).
1° Soit M(x, y, z) un point commun à ces trois plans.
Ecrivez le système (S”’) que doit vérifier (x, y, 2).
Montrez que les solutions de (S’) peuvent se mettre sous la forme
(4z — 3, 3z, z), où z est un nombre réel quelconque. On dit alors que x et
y sont exprimés en fonction du paramètre z.
(S”) a donc une infinité de solutions.
2° Soit (2 le point de coordonnées (— 3, 0, 0).
Montrez que M est commun à (P,), (P.), (P.) si et seulement s’il existe un
nombre réel z tel que (M = zû avec à vecteur de coordonnées (4, 3
Montrez alors que (P,), (P,), (P.) ont en commun une droite (D), et
prouvez, sans calcul, que le point À appartient à la droite (D).
3° On note (L;) la 1° ligne du système (S’) associée à (P,} ha
associée à (P,), (L;) la 3° associée à (P.).
Ecrivez la ligne qui serait obtenue en ajoutant à (L;) 5 fois la ligne (L,) (on
note cette ligne (L.) + 5(L,)). Que remarquez-vous ? On dit alors que (L.)
est combinaison linéaire des lignes (L,) et (L.).

LEE SI ) et ( 5)

92
4. Systèmes linéaires

4 mn Un sixième plan...
1” Soit (Q,) un plan dont l’équation cartésienne serait (L,) + A(L,), 4 réel.
Sans aucun calcul, que pouvez-vous dire de l'intersection ‘de (P.), (P.) et
(Q ;) ? Écrivez une équation cartésienne de (Q,).
2°” Existe-t-il une valeur de 4 pour laquelle le plan (Q,) est le plan
d’équation -y+3z=07? On notera (R) le plan obtenu.
Montrez que (P,) est strictement parallèle à (R). Justifiez alors le résultat de
la question 2 =.

|AP2] Les systèmes échelonnés


L'objectif de cette activité est d'observer la facilité de résolution d’un système à
inconnues échelonnées, et de voir des exemples simples permettant de s'y
ramener.

1 nm Exemple de système échelonné


Soit (S) le système d’équations linéaires d’inconnues (x, y, z, ?) :
XF 07 OT mL)
SVT PAUSE AA CE.)
(S) + hu ie" (E)
4t=8 (L,).
On note (L;), (L,), (L,), (L,) les lignes de ce système.
1° Pour résoudre (S), par quelle équation (ou ligne), allez-vous com-
mencer?
2° Résolvez alors (S) de proche en proche. On dit que (S) est un système
échelonné, à quatre équations et quatre inconnues.
x+4y-6z+ 1=1 (L;)
3y+ z-21=1 (L;)
3° Soit (S’) le système :
= ZT 123 (L)
FE? (LA)
Résolvez ce système. Que remarquez-vous ? Comparez (L,) et (L,).
1
(S’'}) est obtenu en remplaçant la ligne (L,) de (S) par la ligne 7 (L,). On
1 1
note cette transformation : (L,) — n (L,). (On met à (L,) à la place de (L,).)

Cette modification a transformé le système (S) en un système équivalent,


puisque (S).et (S’) ont même ensemble de solutions.

2 mn Comment se ramener à un système échelonné


x+dy-6z4+#t=1: (L)
x éme ea (L,)
Soit (S.) le système :
OP (L.)
A DV aa0s got = 7 (L,).
Nous allons chercher à ramener (S,) à un système échelonné à quatre
équations et quatre inconnues.
1° Conservons l’équation (L,), et remplaçons (Z,) par (L,) — (L,) : ainsi le
coefficient de x devient zéro.
On note cette opération : (L,)<—(L,)-(L;) (on met (L,)-—(L,) à la
place de deb
Écrivez le nouveau système obtenu.

93
Quelle transformation devez-vous faire subir à (L,) pour qu’elle ne contienne
RL te DEN RTS
9

DS:
Vérifiez alors que 33+ z-2=1 (L)<(L)-4)
le système obtenu est : 6y+ z-3=5 (L)
— 12y-2z+7t= -8 (L,) <— (EL) - (L)).
2° Pour faire disparaître y dans (L,) nous pouvons effectuer l’opération :
(La) = (9) = (40) (on met (L,) — 2(L,) à la place de (L.)). |
De même cherchons à faire disparaître y dans (L,). Quelle transformat ion
allez-vous faire subir à cette ligne ?
LPAVT
OI ME
Vous obtenez alors Bytes 2i0rid
le système : A
2 lee À
Inscrivez les opérations effectuées en face de chaque ligne de ce système.
3° Terminez en faisant le même type d’opérations pour éliminer z dans la
dernière ligne. Quelle est alors la solution obtenue ?
Vérifiez que ce quadruplet solution est solution de (5).

3 m Système ayant plus d'inconnues que d'équations

XP4V=
6: +81 @— 1
XV LITE AVE
1” Soit (S,) le système :
Gp+ z-3+50=5
X= D 85 00 1@0= 1.
a) Combien ($S,) a-t-il d’inconnues et d’équations ? Expliquez alors pour-
quoi la méthode précédente n’a aucune chance d’aboutir à un système
échelonné ayant même nombre d’équations que d’inconnues.
b) Nous constatons que les coefficients de x, y, z, f sont les mêmes que dans
le système précédent. Effectuez alors les mêmes opérations que dans la
question 2 m, et montrez alors que le système (S,) est transformé en :
x+d4y-6z2+ t+ w=1l
RS nn Pl |
(S:) Et Lt
t+2w=2.
On dit encore que (S/) est un système échelonné, mais cette fois il
comporte plus d’inconnues que d’équations.

XxX+4y-62+4 t=1=0
2° Montrez que (S;) 3y+ z=2= 1-0
est équivalent à : ST 12330
t=2 -2w.
Montrez alors que (S;) admet une infinité de solutions, que vous
exprimerez en fonction de w. On dit que w est un paramètre ; on admet ici
que les transformations effectuées sur (S;) l’ont transformé en un système
équivalent (on le démontrera en cours). Donnez alors les solutions de (S,).

4 m Conclusion de cette étude

Nous avons transformé chacun des systèmes précédents en systèmes


échelonnés, que nous avons su résoudre simplement, quitte à choisir
certaines inconnues comme paramètres.
Ce sera le principe de la méthode de Gauss.

94
4." Systèmes linéaires

1. OPÉRATIONS ÉLÉMENTAIRES
SUR LES LIGNES D'UN SYSTÈME LINÉAIRE

1. Notion de système d'équations linéaires

Définition 1 Soit nr et p deux nombres entiers naturels non nuls.


On appelle système d’équations linéaires à p inconnues x, , x,, …, x, et
n équations, le système :
Ai Xi + Gite + 4 ,X,=b,
A, 1% Ÿ GX tee + QG ,X, =D,
(5)
A, ñn1aiX Ta te ta,n,Pp ,X,=b,.
P n

Les a, ;, (1 <i<n, 1 <j <p) sont des nombres réels (ou complexes),
les nombres b, (1 < i < n) également.
Ces nombres b, constituent le second membre de (S).

La résolution d’un tel système est la recherche des p-uplets (x,, x,, …., x,)
vérifiant les équations de (S).
On note (Z,), (L,), …, (L,) les n lignes (ou équations) constituant le
système.
Remarquons que a, ; est le coefficient de l’inconnue x; dans la ligne (L;).

2. Opérations élémentaires sur les lignes


= Multiplication par un nombre réel non nul
(L;)
Soit Æ un réel non nul, (S) le système : (S) Œ)
et (L,) la i°" ligne du système (S) (1<i< n). h
AE ab dant 2 À vont)
équivaut à k(a, ,x, +. + a, ,x,) = kb,, puisque k est non nul.
La ligne (L;) peut donc être remplacée par la ligne k(L;) sans que
l’ensemble des solutions du système soit modifié.
On note cette transformation par le codage suivant :

(L)<— k(L,) (on met k(L,) à la place de (L,)).


Ceci nous permet, par exemple, de simplifier une équation par un facteur
commun à tous les coefficients.
= Échange de deux lignes
Il est clair qu’échanger deux lignes (L;) et (L;) d’un système (S)
ne change pas l’ensemble des solutions de (S). On note cette trans-
formation :

(EXC) (on met (L,) à la place de (Z,;) et réciproquement).

En répétant cette opération, on peut donc permuter les lignes de manière


quelconque.

95
= Addition à une ligne d’un multiple d’une autre
.
Soit À un nombre réel, à et j deux indices distincts.
tions formé par les deux lignes (L;) et (L;).
Considérons le système d’équa
1,
solution de CE G Æ à).
Soit. (os nan)

PTE PEN ti
On a alors : és 40 Le
A3 ee Tdi pp Dir
Alors (a, &, …, @,) vérifie aussi :
diA en DA A ANT NES a; ,%) = b; + Ab,,
correspondant à l’équation que l’on peut noter (L;) + À(L;).
ee ; + (L Æ à.
Réciproquement : soit (B,, …, B,) vérifiant le système de+ ACL) (j

(Bi, 2 B,) vérifie {(a


de Piero DO)
da JE ner AaCTI b,+4b, (2)

Multiplions (L,) par 4: a; +... + Âa, ,B,= b;.Î : Le :


Retranchons à (2);ona alors: a,,f,+.….+a,,B,=b;, soit la vérification

de la ligne (L,). (B,, …, B,) vérifie alors :


(L;).
: (L;) et le système 4(L;) ;
Le système { 1” ” ont donc les mêmes solutions.
(L;) (L;) + A(L,)
(L;) (L;)

:
L e système ;
’ et le système (L;) Lt
ont donc aussi même
i (L;) + A(L;) ensemble de solutions.

(L,) (L,)
On note cette transformation :
(L)<—(L;)+4(L) (on met (L,)+A(L,) à la place de (L,)).

Définition 2 On appelle opération élémentaire sur les lignes d’un système d’équa-
tions linéaires l’une de ces trois opérations :
(1) échange (L,) + (L,),
(2) multiplication par un réel non nul (Z;) <— A(L,;),
(3) transformation (L;) <— (L;)+(L,) (Gi #)).

Propriété Toute opération élémentaire sur les lignes d’un système d’équations
linéaires transforme ce dernier en un système ayant même ensemble de
solutions. On dit que ces deux systèmes sont équivalents.

[1 Remarque. On peut composer les deux opérations (L;) <— k(L,) et


(L,) <— (L;)+4(L,). On obtient alors : (L;) <— k(L;) + À(L,) avec k non
nul. Ceci est une combinaison linéaire des lignes (L;) et (L;). Il faut alors
bien prendre soin d’avoir un coefficient k non nul, pour éviter de perdre
la ligne (L;) du système.

96
4. Systèmes linéaires

2. EXEMPLES DE RÉSOLUTION
PAR LA METHODE DU PIVOT DE GAUSS
L'objectif de la méthode du pivot de Gauss est de ramener, à l’aide des
opérations élémentaires sur les lignes d’un système d’équations linéaires, la
résolution d’un système à celle d’un système échelonné.

1. Exemple 1
X R2phku7 2e" (EL)
2X NF NZ SEE (L,)
Soit (S) le système :
NET OV tro hat 2 0 (L;)
Op = ZE Me In (LT.
= Nous voulons faire disparaître x des équations (Z,), (L,), (L,). En effet le
coefficient de x dans (L,) est simple, nous allons donc garder x dans (L,), et
faire les transformations :
LD) (2) 52(L); LODEL); (L,) < (,) + (Li).
Le mathématicien Le coefficient de x dans (L,) sera appelé le 1” pivot de la résolution :
allemand Karl Friedrich c’est lui qui nous sert à éliminer x dans les équations suivantes.
Gauss (1777-1855).
XH2y EF= |
Le système équivalent mur br Mu) (L):2(%)
obtenu est alors : ca tm Silar (LL)
Es) 5 (Ed
4y OPEN) (LE?)
# Nous allons itérer ce procédé sur y.
Nous avons intérêt à échanger (L,) et (L,), pour pouvoir choisir comme 2°
pivot le nouveau coefficient de y, soit — 1.
Remarquons que la ligne (Z,) admet 2 comme facteur commun aux
coefficients, nous pouvons donc simplifier par l’opération : (L,) — É (L;)-
x+2y+ z+21=-1
Le système est alors transformé and PR LL Le
en le système équivalent suivant : nc Mo eil0 l
2y OCR E S
= Faisons alors les transformations élémentaires : (L,) <— (L,) —- 3(L,),
(L,) — (L,) +2(L,). Cela fera disparaître y dans (Z,) et (L,).
XD VAI =]
ENCPÉÉ 27 0e]
Le système obtenu est alors :
08e 2= 13
4z2+ t=—6.
= Cherchons à faire disparaître z dans (Z,); nous pouvons faire
LL :(L,), ou, pour éviter les fractions : (L,) <— 9(L,) + 4(L,).
Le pivot choisi est ici le coefficient — 9 de z dans (Z.).
FAC
A SE PEN
Rp 2zeies il
Le système devient alors :
TE
l=0;

97
= Résolvons de proche en proche ce dernier système, qui est échelonné.
ft 2
el : é
(S) équivaut alors à 5 . , et a donc une solution unique,
4% , Je quadruple (2, 1, = 1, 2)

[ Remarque. Ce qui permet d’appliquer la méthode précédente, dite du


pivot de Gauss, est son caractère itératif. Lorsque le travail est fait sur x, on
est dans une situation analogue sur y, et l’on peut continuer les mêmes
opérations élémentaires. C’est cet aspect algorithmique qui rend cette
méthode utile en programmation.

2. Exemple 2
Lt XX CR
X, 2%, H UX, ON
Soit (IS) le système :
Zininer tr, -J4, 7 0
BA SAS x, — 2x, IEEE
Remarquons que (S) a plus d’inconnues que d’équations, donc ne peut
avoir une solution unique.
= Éliminons x, en choisissant d'utiliser (L;), et en faisant donc les
opérations élémentaires :
(L,) < (L,)-(L); (L) + (L;)-2(L,); (L,) + (1) - 3(L).
XL ESS SX NERO

(S) devient : %+2%,+2x,-2x;= 1, (L)<(L)-(L)


7 X-2x%7 xt4x=2 (L)-<(L)-2(L)
2x,
+4x, + x,—2x;=1 (L) <— (L) -3(L,).
= Jtérons le procédé avec x,, en prenant donc comme pivot le coefficient 1
de x, dans la ligne (Z,), et en faisant les transformations :
L,)< (L)+(2); (4) = (:) -2(L).
X TX — X3— xt x =0
(S) est alors X +2X, + 2x, — 2x, = 1
équivalent à : F3 (L)=(L)r(E)
3x, F2
= 1 NL (L,)>2(L,).
Remarquons alors que x, a déjà disparu de (Z,) et (L,). Nous n’auron
s donc
pas besoin de pivot relatif à l’inconnue x..
= Continuons avec x,, en faisant la transformation : LOL)
ES).
(S) est alors transformé en le système équivalent suivant :
KEANE SX 0 x; =1
aÀent à ON Ltée x, = 1
équivalentà
Xi Tr2x X = d-u0x,
8x; = 8 My LTÈRE
Le système (S) a donc une infinité de solutions, obtenu
es en fonction du
paramètre x,. Ce sont les 5-uplets : (— 1 + 3x, LENS X) réel
98
4. Systèmes linéaires

Systèmes d'équations linéaires


et inconnues auxiliaires
Le but de ce TP est de montrer comment l'introduction d’une inconnue
auxiliaire peut simplifier la résolution d’un système d'équations linéaires, et
éviter d'utiliser la méthode de Gauss.

1° a) Résolvez le système (S) suivant, par la méthode de Gauss :


RRLER NEXL = 0
s ECHO) 2
(8) Mi Hi NIt ee
HR XX ,0:
b) On pose s=x, +x,+x,+x,. Montrez que (S) est équivalent à :
sx, =0
s— 2x, =2
“2%;"4
s — 2x) =6.
En additionnant les lignes, déterminez s. Retrouvez alors le résultat de
la question précédente.
2° Plus généralement, soit (S,) le système d’équations linéaires :
mr ur LL Fee
XX NT +x,
=2
(S:) Xi +,x,
=4

PARTNER
EX m2 (7 = |).
En introduisant l’inconnue auxiliaire s=x +x,+...+x,, et en pro-
cédant comme dans 1° b), trouvez un système équivalent à (S, ).
Additionnez les lignes de ce système, et déterminez x,, x,, …., x,.
3° Soit (S,) le système d’équations linéaires :
XUTAX, FAX, + 4x,= 0
ARE X RAR AXE 0 (on suppose que À est un
S
(82) 1x, + 4x, + x, +4x,=0 nombre réel distinct de un).
ANR CAX TAXE 8e À
a) Résolvez le système (S,) par la méthode de Gauss.
b)-Introduwsez... ss = x + XX, .
Donnez alors un système utilisant s et équivalent au système (S,).
Discutez alors, suivant les valeurs de À, la résolution du système (S,).
Remarquons que :

Dans tous ces systèmes, les inconnues x,, x,, …, x, jouent des rôles
symétriques, comme dans la variable s = x, + x, +. +x,.
Nous utiliserons cette transformation lorsque les équations s’écrivent
plus simplement en fonction de s.

99
Systèmes d'équations linéaires
et optimisation

Rappel. Nous avons établi en classe de Première les résultats suivants :

ax +by=c à :
e Si (S) est le système { 3 , ce système a une solution
a'x+b'y=c,
unique si, et seulement si, ab’ — a’b est non nul. Si ab’ — a'b = 0, soit
le système a une infinité de solutions, soit il n’en a aucune.
e Soit (a,b) distinct de (0,0), (D) la droite d’équation
ax +by+c=0.
Cette droite (D) partage le plan en deux demi-plans sur lesquels
fx; y) = ax +by+c garde un signe constant.

Nous allons dans ce TP appliquer ces résultats à des inéquations linéaires et


des problèmes d'optimisation.

1 m Polygone des contraintes et profit maximal


Un industriel fabrique deux sortes de produits, P, et P.. Chacun de ces
produits utilise des matières premières M,, M,, M,. Son approvisionnement
par semaine est de 180 kg pour M.,, 80 kg pour M,, 120 kg pour M..
Pour fabriquer le produit P,, il faut : 1 kg de M,, 1 kg de M,, 2 kg de M...
Pour le produit P,, il faut : 3 kg de M,, 1 kg de M,, 1 kg de M..
L’industriel va fabriquer x produits P, et y produits P,. Le profit réalisé
par produit P, est de 20 F, le profit réalisé par produit P, de 30 F.

1° Écrivez la valeur f(x, y) du profit réalisé pour x produits P, et y


produits P,.

2° Ecrivez les contraintes dues aux quantités de matières premières M,,


M, 2 M su

3° L’industriel cherche à obtenir le profit maximal.


Montrez que les contraintes auxquelles il a à faire face sont :

X + 3y < 180
x+ y< 80 x, y nombres entiers positifs.
2% 7 y I00.

Représentez dans le plan l’ensemble des points M (x, y) vérifiant :

x + 3y < 180
x+ y < 80 Cet ensemble s’appelle « polygone
2x+ y<120 des contraintes».
xZz0,yy>0(.

4° Représentez sur Je même dessin la droite (D) de profit 1 200.


Que pouvez-vous dire de (D,), droite de profit k, par rapport à (D)?

En «balayant» le polygone des contraintes par la droite


(D,) suivant les
valeurs de k, trouvez graphiquement le point M(x, y) pour
lequel le profit
f(x, y) est maximal. Calculez alors le profit correspondant.
4. Systèmes linéaires

2 n Utilisation de systèmes d'équations linéaires ,


On se propose de démontrer rigoureusement que c’est en fabriquant
30 produits P, et 50 produits P, que l’industriel réalise le meilleur profit.
Il n’est pas facile de résoudre des inéquations, mais il est beaucoup plus
simple de résoudre des systèmes d’équations linéaires.

1°" Montrez que les contraintes de l’industriel sont équivalentes à l’existence


detx;14,2%., tels que:

x + 3y + x, = 180
avec x, y nombres entiers positifs,
X'N..V ET xEmi00
CMy EU, Vars0, M
2x-tun+xs=il20,
x + 3y + x, = 180
2° Soit (S) le système xt CV, 680
2% Va x, dub,
(S) est un système d’équations linéaires à inconnues x, y, X,, X,, X;.
Résolvez-le en choisissant comme paramètres x, et x,.
Calculez f(x, y) en fonction de x, et x,.
Montrez alors que f(x, y) est maximal si, et seulement si, x, et x, sont nuls.
Calculez alors x, y, et x,, et vérifiez que x, est bien positif, x et y sont
bien des entiers naturels.
Retrouvez alors le résultat constaté intuitivement sur le graphique.

Décomposition d'un vecteur


sur une base de l'espace
LED
(O, à, j, k) désigne un repère de l’espace.

1 m Bases quelconques
1? Onedélrnit 41e svectenrs Î= +I+É, J=2i+j+ 3k,
K=-4i-5j+k.
Ces vecteurs à, j, K vérifient donc le système :

(S) 2i
CARE CEA RAC A
On se propose d’exprimer A j.? K en fonction de }, J, Re si cela est possible.
Nous allons pour cela effectuer des opérations élémentaires sur les lignes du
système (S).
(L;)
a) Écrivez le système 4(L,) - 2(L))
(L;) + 4(L)).
Que remarquez vous ? Continuez jusqu’à obtenir un système échelonné en
ARE
b) Calculer alors k, puis jet ï, en fonction de 1, J, K.

2° Soit à un vecteur quelconque, de coordonnées (x, y, z) dans la base


LL
Varva
a=xi+
y} +zk.
a) Exprimez # en fonction de je D K.

b) Montrez alors qu'il existe un triplet unique (X, Y, Z) de réels tels que
i= XI YJ4EZRK.
(1, d K) constitue une base de l’espace.

c) Calculez X, Y, Z lorsque #=-2 i+3j-K.

2 sm Bases orthonormales
+
On suppose cette fois le repère (O,5, j, À) orthonormal.
Soit Î, je K définis par :

Î=—(ÿ+j+6%)

1° Montrez que (1, 1 K) constitue une base orthonormale.

2° En travaillant comme dans la première partie, exprimez f- j: k en


fonction de 1, J, K. fn volsole"
Calculez les produits scalaires Jai uie JTE Que remarquez-vous ?

3° Soit d=xi+}y;+7zk. Le vecteur # se décompose de manière unique


sous la forme : ÿ=X1+Y]+ZK.
Calculez ÿ. 1, à. J, 4. K, en fonction de x, y, z et en fonction de X, F, Z.
Exprimez alors X, Y, Z en fonction de x, y, z

4° Soit. M un point de l’espace, de coordonnées (x, y, 2) dans le repère


(O,i, j, k). Donnez ses coordonnées dans le repère (O, 1, Ï, K).
5° Soit { un nombre réel, M(#) le point de coordonnées, dans (O, à, F k) :
1 19
Ne =— COS EE Sin
V3 V6
1 l
PEU Med

1 2
Ne not Et ai

Exprimez OM(i) dans la base (7, J, K).


Quel est l’ensemble des points M(r), lorsque £ décrit R ?

6° Soit { un nombre réel, P(?) le point de coordonnées, dans (O, à, +. k) :

il
X, = 1e
, VAS
péuhel ol,
ET
: |
fn MR à
V3

Soit (1, — 1, 2). Exprimez QP(1) en fonction de (1, J, K).


Montrez alors que l’ensemble des points P(t), lorsque t décrit
R, est une
parabole du plan (Q, À, J).
102
4. Systèmes linéaires

TPA | Sphères et systèmes linéaires


Le but de ce TP est de montrer un exemple d'utilisation de systèmes linéaires
en géométrie.

AT
Soit (©, i1 LA) un repère orthonormal, A(4, 4, 5), B(1, 1, 7),
C(6, 3, 4), D(8, 1, 0) quatre points de l’espace.

1° Vérifiez que les quatre points 4, B, C, D ne sont pas coplanaires. Ils


définissent donc le tétraèdre ABCD.

2° Montrez qu’un point {2 de l’espace est équidistant de 4, B, C, D si, et


seulement si, il appartient aux trois plans médiateurs suivants : le plan (P),
médiateur de [AB], le plan (Q), médiateur de [AC], le plan (R), médiateur
de [AD].

3° On cherche à écrire une équation de la sphère (2) circonscrite au


tétraèdre ABCD. Elle est déterminée par son centre 4{2(x, y, z), et son
rayon (24 (= 0B = NC = (D).
a) Écrivez les équations respectives des plans (P), (Q), (R).
b) Montrez alors que les coordonnées de 0 vérifient un système linéaire (S)
à trois équations.
Résolvez le système (S). Calculez alors la distance (4 et écrivez une
équation de la sphère (7).

4 On se propose de retrouver les coordonnées de 9 et l’équation de (Z)


par une autre méthode.
On sait que l’équation d’une sphère est de la forme :
x?+y?+z77-2ax-2by-2cz2+d=0 où a, b, c, d sont des nombres
réels.
a) Montrez que l’appartenance des points 4, B, C, D à (Z) équivaut à un
système linéaire (S’) vérifié par le quadruplet (a, b, c, d).
b) Résolvez le système (S’) et retrouvez les résultats de la question 3°.

5° Reprenez le problème avec les points 4’(0, 4, — 1), B'(-— 2, 4, — 5),


C'(1,1, —5), D'(1,0, — 4) et déterminez une équation de la sphère
circonscrite au tétraèdre A’ B'C'D',

103
vuuuuuuuuu
Comment resoudre
FI simplement un
système d'équations
METHODE
linéaires
Si le système est «2 x 2», utilisez les méthodes de substitution ou de
combinaisons linéaires.

Si le système comporte des fractions, utilisez la transformation


(L) <— k(L,) (k # 0) pour avoir des coefficients entiers.

Simplifiez toute équation par tout facteur commun non nul des
coefficients.

Choisissez comme première équation celle où le coefficient de la


première inconnue x est le plus simple. Les transformations
(L;) <— (L,) + À(L,) en seront facilitées. On intervertira éventuellement
pour cela des équations.

Si la transformation (L,) <— (L;) + 4(L) comporte un 4 fractionnaire,


faites plutôt une combinaison linéaire : par exemple, au lieu de calculer
(L)— :(L,), calculez 3(L,) - 2(L,).

Vérifiez éventuellement les solutions en les reportant dans le système


initial.

Si les inconnues x,, x,, …., x, jouent des rôles symétriques, introduisez
éventuellement l’inconnue auxiliaire s = x, + x, + … + x,, si cela simplifie
le système.

Exercice 1 Le coefficient de x dans (L,) est 2, dans (L,), c'est 1.


Nous avons donc intérêt à échanger (L,) et (L,), pour
Énoncé éviter des termes fractionnaires.
Résolvez le système d'équations linéaires (S) : x+ 3y+5z-21=3
2x+ 7y+3z+ t=5 2x2+ 7y+374=5
(S) devient alors
KO OZ 2 XE Sy 97+ 811
(S)
OR) AT | 0x + 18y + 4z+5t=
12.
ox + 18y+4z+5t=
12. Pour éliminer x, faisons alors les transformations élémen-
taires :
Solution
Nous voulons appliquer la méthode de Gauss, donc (L,) — (L,)E 2(L;); (Las) — (L3) - (L));
d'abord éliminer x dans trois équations du système. (L4) < (L;) - o(L;).
_ (S) est équivalent
à: e Mest dans le plan (P) équivaut à : 2a TD C3 0!
ROVIt 7 = 213 Toutes ces relations sont équivalentes au système d'équa-
V2 rl (LD (Leo (L.) tions linéaires :

2ÿ- 142+10t = -2 (L,)—(L:)-(L)) 3


a+2b+ c-d==
DYMO Te ESS CLS ele (LS 2
Cherchons maintenant à éliminer y. Faisons donc les (S) € 2a+2b = d=2
transformations : Pie brtome=3
MD (L)-2(L); (Es) —(Ly)-3(L3) 4a+2b+2c-d=6.
RNA TOr= 21803 Nous avons mis dans ce système en première équation
V=/2tote 1 celle où a est affecté du coefficient le plus simple, pour
(S ) est alors équivalent à faciliter les calculs de la méthode du pivot de Gauss.
0=0
Résolvons alors le système (S). (S) équivaut à :
0= 0:
3
Nous pouvons donc supprimer les deux dernières lignes. Il RAD CPE
ne reste alors que deux équations et quatre inconnues.
/
Choisissons d'exprimer x et y en fonction de z et de t, DDC E d=-1 (L =) 250

choisis comme paramètres. =93D= 90h 24e 00 (LI EPL)


Re — 6b - 2c+3d=0. (Los Lea (Le)
. (S) équivaut à
Yale
7z St Pour éliminer b et pour éviter des coefficients fraction-
: : 7/70) 57 Pt naires mettons dans (L;) la combinaison linéaire :
soit encore à 2(L;) -3(L;).
l'état):
Pour (L,), il suffit de prendre (L,) - 3(L,).
x=6-267+17t (S) équivaut alors à :
ou encore
VS 72 EE 3
ODA
Les solutions de (S) sont les quadruplets de la forme 2
(6-26z+17t, -1+7z-5t, z, t) où z et t sont des —-9b-2c+ d=-1
paramètres réels.
= (3) + 2(L;)-3(L,)
Exercice 2
Ac =3. (L4) + (L4)-3(L,)
En intervertissant les lignes, on obtient alors :
Énoncé
_3 _3
_ Soit (O, i,1,Kk)un repère orthonormal. Déterminez l'équa-
tion d’une sphère passant par les points A(1, 1,0), 4 4
1 1 d=3 d=3
BOALLC 5 il,;et dont le centre est situé dans le
3 5
S2b==+9=- pus he
plan (P) d'équation cartésienne 2x+y-z-3=0. 2 4
Solution
3 3 Ô
acabet = ae,
Nous savons que l'équation d'une sphère (Z) est de la 4 2 4
. forme :
Le système (S) a donc pour solution unique le qua-
x?+y?+7?-
ax -92by-2cz+d=0, FRS
druplets|=; =, =13%
le centre 4 de la sphère ayant pour coordonnées (a, b, c). 4 4 4
Traduisons les contraintes imposées :
La sphère (7) a donc pour équation :
e À appartient à (Z) équivaut à :
5
2-2a-2b+d=0
x2+

RE
2 ARE

TL
(relation obtenue en remplaçant (x, y, z) par (1, 1, 0) dans
l'équation de (Z)). 5Ÿ 5}? HE
ou encore : ——| +{y-=| +{1z--| =—.
e De même, B appartient à (7) équivaut à : 4 4 4] 16

6-4a-2b-2c+d=0; 2 460
Son centre { a pour coordonnées |—, 2'ä , SON rayon
e C appartient à (Z) équivaut à : 4'4
3 Vi
=-a-2b-c+d=0;
Das
ES —",
4
Énoncé Bac D, La Ralion 1087
Soit a, b, c des nombres réels et f une fonction définie sur
[0 ; 2] par : wide
fQ)=x" + ax + bx° + cx.
Dans le plan (f) rapporté à un repère, soit (C) la courbe
| , 1
représentative de f et Z le point de coordonnées (3 — à

Déterminez a, b, et c pour que :

a) f (0)=f (2);
b) la courbe (C) passe par le point 7;
c) en ce point L, la courbe (C) admette une tangente parallèle
à l’axe des abscisses.

A la lecture du sujet
Il s’agit ici de traduire les conditions imposées par des relations portant sur les coefficients
indéterminés a, b, c, en particulier la condition de tangente parallèle à (x'Ox) par la relation
d’annulation de la dérivée.
On résout alors le système linéaire obtenu. La méthode du pivot de Gauss n’est pas imposée.

Une solution Faisons l'opération : (Li) <—" (L)-(L), qui"


déterminera a.
f(0)=/f(2) équivaut à 0 = 16 + 8a + 4b + 2c, soit : (S) équivaut à :
da+2b+c=-"8. |
(C) passe par Z si et seulement si les coordonnées de
| a=-4 aus (L)—(L)-(L)
I vérifient l’équation : a+b+c=--
2
y =f@,
l 3a+2b+c=-A4
soit Si: HA Pris a=-4 (L;)
5 (L,)
ou encore : a+b+c=--, soit à die

| 2b+c=8 (L:):
En J, (C) admet une tangente parallèle à (x' Ox) si et
seulement si : f'(1)= 0. Faisons l'opération élémentaire : (L;) — (L;) —(L,),
f est dérivable comme fonction polynôme et : qui déterminera b.
gs (S) équivaut alors à :
(x) = 4x? + 3ax? + 2bx + c.
f'(D=0 équivautà 3a+2b+c=—4, Re
5
| Tr “+ (x doL
es conditions imposées à a, b, c se traduisent donc
par le système linéaire (S) :
PR 11
ee | b=— ()+<(4)-(@)
(S) PRUE TER 3: (L) et admet pour solution unique le triplet :
11
3a+2b+c=-4 (2), Tir et:
4. Systèmes linéaires

Exercices et problèmes
Q.C.M. Le système (S) admet
(1, 1, 1) pour unique solution
:

une infinité de solutions de la


Dans chacun des cas, une ou plusieurs des réponses Corde22 2)
A réel dm [1
sont exactes. une infinité de solutions de Ja
(1 + 44, 1 — 24, 1 + À), { réel

2x + 3y = 10
[1] Soit (S ) le système { FALL VE 5
—3x+ y=-4 Le] Soit (1, j, k) une base de l'espace.
Les systèmes de vecteurs suivants forment une base
2x
[+ 3 = 10 de l'espace :
le système (S,) { x | 4 même
-3lxl+ |yl =-4 (Î+f,j-ki+2j)-K) nest fe RE EJ
ensemble de solutions que (S) C]
la solution de (S) est solution de (S,) [] État DRE) OR []
. 2Vx+3Vy-5V2 (-I+2/-R
OI -E =i=fs2kle [
le système (S,) a même
5 Vs + Vye-V2 (STAR) VA MS. AN CAL nee” LE
ensemble de solutions que (S}) .............…. [el
; 2x? + 3y? = 20 |
le système (S:) € EE ême Soit (P,), (P;), (P;3) les trois plans d'équa-
tions :
ensemble de solutions que (S) E
CRD 7 NP DE V7 Le,
CHOSE EYE T7 ESC
[2] Soit M(X, y) un point dont les coordonnées Ces trois plans ont pour intersection :
ne. : het MN)
vérifient le système (S ) : ; une droites. £ Ji Cm nl (
RE Vi 2 = 0e OMR a de AE NE RE ESS (
MX, y) appartient alors au plan d'équation : Vénsemple Vide a and EX
Li OS ACT RENE ENEEREERRREREn © (
On ta oh Goma athus [
Obs 2 Lib Miche CI

EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
[3] Soit (P) et (Q) les plans d'équations respec-
tives x—y+3=0, 2x+y+z=0, (D)ladroite
d'intersection de (P) et de (Q). Systèmes d'équations linéaires à deux
(D) est incluse dans le plan d'équation inconnues
BURN An es na CS UDC a mOn pO ne (
(D) est parallèle au plan d’équation 3x +z =0 … (I a
(D) est incluse dans tout plan d'équation [a] Résolvez les systèmes suivants :
ÂG-y+3)+2x+y+z=0 (réel) … C1
) 3x + 5y= 1 ) SX HE
(D) admet pour vecteur directeur 1 —- 3k fa
4x + 3y =- 17 Ax$ + 3y?=—17
CRE
[4] Les transformations suivantes transforment ) 3x2+5Vy=1 d) > à
un système (S) en un système équivalent :
4x2+3Vy=-17 LE
D EP
D UE TN EM Le O X y
(Li) k(L, )(kréel quelconque) …............xn. [1
(L; ) cn CL, ) PP CE CEE EEE EECEEC EEE EC EEE CEE EEE EEE) el
E
(L,) <— k(L,) + (L,) (k réel quelconque) EI
Le] Résolvez les systèmes suivants :
x+2y=3 2x +5y=]1 x+6yY=7
;
[s] Soit (S) le système : y + 2z =3. a) x tr3y=5 b) {-3x+4y=1
2X EVA
27 19 3x +4y=-2 DVI 2

107
L'LI
Inéquations linéaires à deux inconnues
Discutez, suivant la valeur du nombre réel 0 de
[0; 2x[, le système (S) suivant : LI

[is] Représentez graphiquement l'ensemble des


(sin 28)x + (sin 0)y= sin 30
points M(x, y) tels que : x + yl< 11e
(cos 20)x + (cos 8)y= 2 cos 0 cos 206.
Li

ne] Soit ABCD le parallélogramme de sommets :


LL]

Dans le plan rapporté à un repère orthonormal A(1; 2): :<B(5:9), QC(G D DIE 2ARE
(O, ï, j) soit ABC un triangle de sommets A(5, 1), Déterminez un système d'inéquations linéaires
BC 4) GTS définissant l’intérieur du parallélogramme, bords
1° Écrivez des équations des hauteurs du triangle compris.
ABC.
Li
2° Déterminez un système d'équations linéaires ni] Représentez graphiquement l'ensemble des
vérifié par les coordonnées (x, y) de l'orthocentre H points M(x, y) vérifiant :
du triangle ABC.
Donnez alors les coordonnées du point H. { 0<3x+5y< 15
PS PET NEENL
3° Déterminez de la même façon les coordonnées
du point 9, centre du cercle circonscrit au triangle
ABC. Systèmes à trois inconnues
Li

ES nel Résolvez les systèmes suivants :


Soit (O, i, j) un repère du plan, (D) et (D') 2x=2y+#5z= 0 4x — y-2z=0
les droites ayant, dans ce repère, les équations
respectives : LE XL V7 2 PONS nm) le ce 24— di |
3x + 4y + 2z = — 10. 3x+2y- z=4.
2x 4y=2 (D): per QD)

1° Déterminez le point d'intersection de (D) et En


(GES Résolvez le système :
2° Soit m un nombre réel, (D,,) la droite d'équa- KO VENT A
tion mx - y -2m=0. PP RON me
a) Montrez que (D) et (D,,) sont sécantes. Axe 57206
b) Pour quelles valeurs de m les trois droites (D), — X+ y+ z=71 (est un nombre réel).
(D') et (D,,) déterminent-elles un triangle?
Donnez alors les sommets de ce triangle. LE]

Résolvez le système, d'inconnues x, y, z


L1
complexes :

[13] Soit (D,) et (4,) les droites d'équations RAY EN j désigne le nombre
respectives : X+jy
+ j?z = 3j? 2ix
Da) (m +4)x
+2y = m?, x +j2y+jz= 0 complexe es
An) — 2x + my = 2m°?-2m.
Discutez, suivant les valeurs de m, l'intersection des Systèmes ayant quatre inconnues ou plus
droites (D,,) et (4,,).
LI

[21] Résolvez, par la méthode de Gauss, le système


suivant :
Soit (O, 1, j) un repère orthonormal du plan,
(D;), (D,), (D;) les droites d'équations respec- AÉPNOIV ZT NOT 0
tives : PR OY POLE OT 1
CDD: Sy = 0; AO E DZ OR
(D,;) 3x-2y-5=0, Lx TIVENZLALEUEAIE
(D;) x+ y-4=0.
LL]
1° Montrez que (D, ), (D, ), (D;) sont concourantes
Résolvez les systèmes :
en un point noté H.
LAVE
RO ZT At 0 X+2y+4z+8t=8
2° Soit À le point de coordonnées (2; 1). Montrez
que À est sur (D,). Existe-t-il un triangle ABC 2Xx+3y+4z+5t=6 EX VF 27 ELAt À
de
premier sommet À, tel que B soit sur (D DA CEST 3x + 4y+5z+6t1=7 AxS OVER z D TE)
(D,) et que ABC ait pour orthocentre le point H7? Ax + 5y + 6z + 7t = 8. 2x+4y+8z+ t=1.

108
4. Systèmes linéaires

En décomposant OM(t) sur la base (f, f, K), mon-


[28] Résolvez les systèmes suivants par la méthode trez que l’ensemble des points Mt) est un cercle.
de Gauss : Donnez une équation cartésienne du plan dans
X1TXo—Xa + X4 = 0 lequel est situé ce cercle.
RL OUR CP il |
a)
2X3 + Xo — Xa + X4 = 3. Systèmes d'équations linéaires et analyse
XX 2 KA XS —0— ]
LL]
b) AXE oo
2 a FX 2Xe— d
Déterminez des réels a, b, c, d tels que la
SX] F2X0 + X3— X4 - 3X5
=3 courbe d'équation y=ax*+bx?+cx+d passe
par les points A(1, — 1) et B(-— 1, 7) et admette en
ces deux points une tangente horizontale. Donnez
alors le tableau de variations de la fonction obtenue.

[24] 1° Résolvez, par la méthode de Gauss, le


CL]
système suivant :
1° Déterminez des réels a, b, c, d tels que,
2x+ y+ t=1
pour tout x de R—{- 1; O}, on ait :
DOVE 7 =.1
RP RR TT OX D cx + d
Va2z HT =11 : =\ax bit
LX x2+x
MU ze+
21 = Î.
2° Déduisez-en l'existence d'une asymptote à la
2° Reprenez la résolution en introduisant
; : —x$+x2+5x-5
l'inconnue auxiliaire s=x+y+z+t. COUTDE T'ÉQUAEGNT SR N En
LNEX
dooreten co.
Bases de l’espace

Li 1° Déterminez des réels a, b, c, d tels que,


[25] Soit (5, Fe K) une base de l'espace. On pose :
pour tout x réel, on ait :

Di 2jeSEMNT 22163] + kokR= Sie] +2k: GX EX T2 ND #4 CAC


x4+4 x2+9x+92 x2-9x+2
1° Montrez que (rs r K) est une base de l'espace.
BU Soitbre Dai = j+2k. Décomposez ü dans la 2° Déduisez-en les primitives, sur R, de la fonc-
base (1, J, K). 3x3-x2+92
tion xr
x4+4

[26] Soit (Oo, f. f: K) un repère orthonormal de


l'espace. On pose : [81] Soit (©) la courbe d'équation :
y=ax*+bx?+cx+d (a, b, c, d réels).
Déterminez a, b, c, d pour que (C) passe par les
1° Montrez que (Ï, VE K) est une base de l'espace, points A (4162) 050) C CG D CEST):
formée de vecteurs unitaires.
2° Décomposez tout vecteur
+
ü = xi+yj +zk
dans la base (1, j, K).
PROBLÈMES
Systèmes d'équations linéaires et suites

Si)
numériques
où+
al |©a

1° Soit p un nombre entier non nul. Montrez


qu'il existe a, b, c, d réels tels que :
Ré ae er rer tale ct b À C : d
1° Montrez que (f, j, K) est une base de l'espace.
Décomposez les vecteurs 1 Ï, K dans cette base. p(p+1Xp+2Xp+3). p.p+tl,ptr2 pt
2° Soit M(t) le point de coordonnées : 2° Soit n un entier non nul. On définit S, par :
xX(t)=cost-sint
4
SPORE OCR+3)
p-1P(P+1Xp+2Xp
y) = E (sin t + cos t)
Calculez S, en fonction de n.
3 Déduisez-en la convergence de (S,) lorsque n tend
z(t) = (sin t+cost), tER.
Vers oo).

109
on de
2° Écrivez la valeur du profit f (x, y) en foncti
Systèmes d'équations linéaires x et y. Graphi quemen t, pour quelle s valeur s (x, y)
et polynômes l'industriel réalise-t-il le profit maximal ?

3° On se propose de démontrer rigoureusement


aus
le résultat.
[ss] Soit P un polynôme de degré inférieur ou égal nombres réels a et b
à + a) Montrez qu'il existe deux
P(x)=ax*+bx?+cx+d. positifs, tels que :
On pose
On note @(x), QG), Q), Q3 (x) les poly- 100x + 200y= a(20x + 50y) + b(15x + 25y).
nômes définis par :
b) Déduisez-en que le profit est maximal lorsque
GO= 1" 0 QGsGHU 20x + 50y et 15x+25y sont tous les deux maxi-
Q; () = CG + LÉ: Q:(x) = Cx +1}. maux.
Déterminez alors le nombre de produits P, et P,
1° Montrez qu'il existe a, f, y, à réels tels que : fabriqués, et le profit réalisé par l'industriel.
xÿ= aQ) (x) + PQ x) + Q CE 0Q; (x).

Reprenez le problème avec les polynômes x2 4 cle LL]

Le plan est rapporté à un repère orthonor-


2° Montrez alors que tout polynôme P(x) de degré
inférieur ou égal à trois peut se décomposer, de mal (O, i, j).
manière unique, sous la forme : le système d'inéqua-
1° Résolvez graphiquement
P (x) = a#Qo (x) + PQ: (2) + 7Q:@ + 0Q3 (x). tions suivant:
On donnera a, B, y, à en fonction de a, b, c, d. x>0,y> 0, x et y nombres entiers
Effectuez la décomposition pour le polynôme :
x+y<160
PER
x x 37x12. 2x +3y<416
3x + 2y < 420.
HG

On note Q,(x), Q, (x), Q (x) les polynômes 2° Une entreprise de jouets fabrique chaque jour un
suivants : nombre x de poupées et un nombre y de petits
trains électriques. Les contraintes de fabrication
QM=xG-1); Q(x=x(GS2); étant définies par le système précédent et les
= G HS 2). bénéfices assurés par la fabrication d'une poupée et
d'un train électrique étant respectivement de 30 F
1° Montrez que tout polynôme P(x) de degré infé- et 40 F par unité, déterminez le programme de
rieur ou égal à deux peut s’écrire, de manière fabrication donnant à l'entreprise un bénéfice
unique, sous la forme : maximal.
P (x) = aQo (x) + PQ; CG) + QE) (æ, B, y réels). Calculez alors ce bénéfice.

2° Comparez a, B, y avec les valeurs P(2), P(1),


P(0). Que remarquez-vous ? Justifiez alors le résultat
obtenu.
Une organisation humanitaire doit fournir,
3° Effectuez la décomposition pour : après une catastrophe naturelle, une aide d'urgence
Pix 1x7 ax r 1. à un village sinistré. Cette aide se compose d'une
équipe de 100 personnes (médecins, infirmières,
aides bénévoles) et de 5,5 tonnes de matériel
pharmaceutique de première urgence.
Le transport des personnes et du matériel se fera
Programmation linéaire d'une ville voisine par hélicoptère.
La ville dispose de sept hélicoptères de type 1 et
de onze hélicoptères de type 2; un hélicoptère de
type 1 peut transporter 4 personnes (en plus du
Un industriel veut fabriquer des produits P, et pilote) et 500 kg de matériel, un hélicoptère de
P,. Les deux produits nécessitent le passage sur type 2 peut transporter 8 personnes et 300 kg
deux machines M, et M,. La fabrication de P, de matériel.
nécessite un temps de passage sur M, de 20 heures, La location et l’utilisation d’un hélicoptère de type 1
et sur M, de 15 heures. coûtent 25000 F, celles d'un hélicoptère de type 2
La fabrication de P, utilise M, pendant 50 heures et coûtent 75000 F.
M, pendant 25 heures. Pour effectuer l'opération, l'organisation loue
M, est disponible 290 heures par mois, M, x hélicoptères de type 1 et y de type 2. On cherche
180 heures par mois. L'industriel réalise un profit alors à minimiser le coût global de l'opération.
de 100 EF sur P,, 200 F sur P,. Il veut réaliser
x produits P, et y produits P,, avec le profit 1° Écrivez les contraintes posées par le problème, et
maximal. représentez le polygone des contraintes dans un
repère.
1° Écrivez les contraintes du problème, et repré-
sentez graphiquement le polygone des contraintes 2° Déterminez alors x et y pour que le coût de l’aide
obtenu. apportée soit minimal.

110
4. Systèmes linéaires

Systèmes d'équations linéaires LL]

et géométrie plane Soit (P,), (P,), CP:), (P,) les plans d'équations
respectives : 4
En
(CEA EE CP z=0f
Soit À;, À,, À, trois points du plan complexe,
CPR VE 710; CRE Sr 7 A0;
d'affixes respectives a,, &, &.
On se pose le problème suivant : existe-t-il des 1° Montrez que (P.), (P;), (P:), (P,)'sont les faces
points M,, M,, M, tels que A, soit le milieu de d'un tétraèdre, dont l'un des sommets est le point O.
[M M,], A, le milieu de [M,M,;], A; le milieu de Déterminez les autres sommets.
[MM 7? 2° Déterminez une équation de la sphère circons-
1° Montrez que le problème posé équivaut à l'exis- crite à ce tétraèdre.
Z1 + Z9 = 24;
tence de solutions au système S : 4z, + z3 = 2a, LL]

Z3 + Z1= 283, Soit a un nombre réel positif, (P,), (P,), CP),


Zi, Zo, Z3 désignant les affixes des éventuels (P,) les plans d'équations respectives :
points M,, M, , M. (PH x 7832; CPE7 =7 a
2° Résolvez alors (S ), et concluez. (PORC CPOPEE RENE:
3° Application numérique : déterminez M,, M, , M; Montrez que ces quatre plans déterminent un
lorsque À,, À;,, À; ont pour affixes : a, = 1 +i, tétraèdre régulier, dont vous déterminerez les som-
d2=3-—i, 43 = 2 + 3i. mets.
4° Proposez une solution géométrique à ce pro-
blème, en démontrant que les triangles A,A,A, et LL]
M,M,M, doivent avoir même centre de gravité.
Soit m un paramètre réel, (P,,) le plan d'équa-
tion :
LILI]
(ms)
Cm 5) Gr 1) 7 ST lE=0;
Le théorème de Brianchon-Poncelet
1° Vérifiez que cette équation définit bien un plan,
1 1 1 pour tout réel m.
1° Soit ap: 2?#£; 3)c|-ee à trois points
2 9
2° Écrivez les équations de (P,), (P;,), (P)).
de l'hyperbole (J) d'équation xy= 1. Montrez que (P,), (P;), (P,) se coupent suivant une
a) Déterminez les équations des trois hauteurs du droite (D), dont vous donnerez un système d’'équa-
triangle ABC. tions paramétriques.
b) Déterminez les coordonnées (x, y) de l'ortho- 3° Montrez que (D) est incluse dans tous les
centreH de ce triangle. Vérifiez que H est sur plans (P,).
l'hyperbole.
1 1
2° Plus généralement, soit Afs <) fe hi
b
1° Soit (P), (Q), (CR) les plans d'équations
ce . trois points de l'hyperbole (Æ), deux à respectives :

1 1
deux distincts. CES QE CE EN 5
a) Montrez que «H orthocentre de ABC » équivaut à :
1 .1
AH .BC=0 CRIE =
2
xX+—Y:
2
É Ac 0: Montrez que (P), (Q), (R) se coupent suivant une
Exprimez ces relations sous forme d'un système droite passant par O.
linéaire vérifié par les coordonnées (x, y) de H.
2° Plus généralement, soit :
b) Déterminez alors les coordonnées (x, y) de H en (P) le plan d'équation x =by+ cz,
fonction de a, b, c' et vérifiez que H est sur (Q) le plan d'équation y =ax + cz,
l'hyperbole. (R) le plan d'équation z = ax + by,
où a, b, c sont des nombres réels tous distincts
Systèmes d'équations linéaires deuil”
et géométrie dans l'espace Montrez que le système :
L'espace est rapporté à un repère orthonormal x = by + cz
(Or f K) (S) 4y=ax+cz
z = ax + by
LL]

Soit (P,), CP,), (P:), (PA), les plans d'équations cp = (1+a)x=(1+b)y=(1+c)z


équivaut à :
respectives : z = ax + by.
DER 37 2; (CROSS
EEz 0 Montrez alors que les trois plans se coupent suivant
(P:):3x+y+2z=4; (PDEEES
EN z Se7: une droite passant par O si, et seulement si :

Montrez que ces quatre plans sont les faces d'un a b C


+ # = I
*tétraèdre, dont vous déterminerez les sommets. LEA IE DESC
on EsE

Soit (O,i,j,k) un repère de l’espace et f [48] a, b, c sont trois nombres réels distincts de
l'application ponctuelle qui, à tout point MX, y, 2) - T
associe le point M'(x', y', z') tel que : l'intervalle | O0; … :

RE
re | Résolvez le système (S) :
VX MA RO ZEN x+ycosa+zcos 2a=0
MERE27 LRlr x+y cos b+z cos 2b = 2 cos b(cos
b — cos à)

1° Déterminez l'ensemble des points M de l'espace x +y cos c +z cos 2c


= 2 cos c(cos
c — cos a).
tels que f(M) soit le point O.
LLL]
2° Déterminez l’ensemble des points invariants par Soit a, b, c trois nombres réels, et (S) le
f. On montrera qu'il s'agit d'un plan (P), et que M' système linéaire :
appartient à ce plan (P).
A dr DAC
3° Montrez que le vecteur MM a une direction fixe.
ax+by+cz=a?+b?+c?
ax +b2y+c?2z=a%+b#c"°.
LL]

be Sphère inscrite dans un tétraèdre 1° Trouvez une solution évidente du système (S ).


2° On suppose les trois réels a, b, c deux à deux dis-
Soit AC1220) B(@727 0); GAS #0)
tincts. En effectuant les opérations élémentaires sur
D(1, 2, 1) quatre points de l’espace.
les lignes de (S), second membre non compris,
1° Écrivez des équations des plans suivants : montrez que (S) peut se ramener à un système
le plan (P) passant par A orthogonal à (BC), échelonné. Déduisez-en l'unicité de la solution
le plan (Q) passant par À orthogonal à (DC), de (S).
le plan (CR) passant par A orthogonal à (BD).
3° On suppose b=a, c distinct de a. Montrez
2° Montrez que (P), (Q), (R) se coupent suivant une que (S) a une infinité de solutions, vérifiant :
droite, dont vous déterminerez un vecteur direc- x+y=2a
teur. Montrez que cette droite est orthogonale au
é= C.
plan (BCD).
Trouvez de même les solutions lorsque :
3° Soit (x) le plan d'équation : c = a, b distinct de a, puis c = b, b distinct de a.
(8#V3)x-2V3y-(8rV3)7
6 19V32=0, 4° Résolvez le système lorsque a=b=c.
a) Montrez que (x) contient (BD). LL]

b) Montrez que les plans (P), (Q), (R), (x) ont un 1° Résolvez le système :
unique point commun, noté (2. X) + X3 + X4 = à;
c) Montrez que 9 est équidistant des quatre plans X1 + X3 + X4 = @) :
des faces du tétraèdre ABCD. (C'est donc le centre (a;, & , &, a, nombres réels).
Xj + Xp + X4 = às
de la sphère inscrite dans ce tétraèdre.)
X1 + X2 + X3 = @4
Vous introduirez l'inconnue s= x, + x, + x3 + X4.
2° Plus généralement, résolvez le système :
Systèmes avec paramètres
KodeXa he XI]
| LL]
Eros mn,
| Résolvez le système (S) suivant :
(2 cos @)x + y = cos 2
x +(2 cos p)y+z=0
y+(2 cos w)z
+t =0 Xi Lo tout X, 1 = 0
z + (2 cos œ)t = cos (o
E R). (a, ER, pour tout i de [1, n]).
AUTRE PRÉPARATOIRES
Galilée et la balance >hydrostatique…
A Étude de vecteurs aMÀ + bMB + cMG..
Notion de barycentreES
] Lignes de niveau.

COURS »
1Réduction du vecteurs AMAR 20
FE

2. RE du
te APTE EPL ADPCD P M PU CD ar PS
125

TRAVAUX PRATIQUES
[PI Lignes de niveau de M % À, MA’, 5 Ainonnul.. 127
i=1 i=1
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(PA Lignes de niveau de Mr Y% 4, MA°, > À,nul...…....…..........…. 128


1= =
MA
vx Lignes de niveau de M + MR rene Pare
an nl 0

| Utilisation du bone pour les puones Fa concours et


à allons ent detente cesssemceesseenre cobso non ee CE 2 ce RON
| Barycentres et en Ed. das nle al 132

FICHE MÉTHODE
A comment utiliser un barycentre ................................

EXERCICES COMMENTÉS nn tucu nnsserenetctase- > T04


LESE DU BAC... rue 00

e Poursuivre le calcul vectoriel et l’utilisation du barycentre rencontré


en Première.

e Réduire les écritures de la forme . 5 4 MA.


i=]

e Savoir utiliser le barycentre pour résoudre des problèmes d’ali-


gnement, de droites concourantes, de points coplanaires.
e Savoir déterminer certaines lignes de niveau.
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Galilée et la balance hydrostatique

L'objectif de cette activité est de revoir, à partir d’un exemple historique, le


barycentre de deux points et sa position sur un segment.

“= Rappelons que :

e Si m, et m, sont deux masses suspendues en des points a et b, le point


d'équilibre du système,noté ici c, vérifie :
mcä+mcb=0, donc m,.ac=m,. bc.
Le principe de la balance hydrostatique est de laisser les points b et c fixes,
et de déplacer le point a.
e Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée, de bas en
haut, appelée poussée d’Archimède, égale au poids du volume d'eau
déplacé.

# Voici un extrait du livre : «Galilée, le message céleste» d'Émile Namer,


collection « Un savant dans le texte » (Gauthier Villars).

Le nouvel esprit scientifique.


C'est Galilée qui réussit à donner un fondement
nouveau à la connaissance de la physique. Il
trouva sa voie, dès qu'il eut médité ce que l’on
savait alors d'Archimède.
C'est en l'année 1586, âgé de 22 ans, que
Galilée, en cinq ou six pages significatives,
reconstitua le principe de la balance hydro-
statique, qui permettait de déterminer les poids
spécifiques(* des corps, métaux ou pierres,
dans l'air et dans l'eau.
Comment, sans briser la couronne de Hiéron, tyran de Syracuse, Archimède
avait-il pu y déceler un vol?

Ce n'est pas par des abstractions pures qu'on pouvait mesurer des poids
spécifiques. Galilée construisit et utilisa cette balance de haute précision, de
façon que les données pussent s'exprimer directement en rapports mathé-
matiques.

Voici le schéma
de cet instrument :

(*) Il s’agit de masses volumiques.


5. Vecteurs et barycentre

Soit une tige métallique graduée ab; horizontale, mobile et en équilibre en


son milieu c. s
1° Une masse de métal M (de l'or par exemple) est suspendue en b; le
poids d lui fait équilibre à l'extrémité symétrique a.
2° Si nous plongeons M dans l'eau, l'équilibre est rompu en faveur du poids
d. Pour le rétablir, nous devons, à l’aide d’un curseur, déplacer le poids d et
le rapprocher de c, soitene.
3° Prenons maintenant en b une masse d'argent M' de même poids d, dans
l'air. Si nous plongeons cette masse d'argent dans l’eau, il faudra déplacer d
et le rapprocher davantage de c, soit en f. «Ce point f, dit Galilée, sera plus
voisin du point c, comme le montre l'expérience, puisque l'argent est moins
lourd que l'or.» La différence entre les distances af et ae indique préci-
sément la différence de poids entre l'or et l'argent.
4° Enfin, considérons un mélange d'or et d'argent M”, placé en b et pesant
dans l'air le même poids d (situé en a). Si nous plongeons le mélange dans
l'eau, il est évident que la nouvelle position g du poids d sera comprise entre
les limites extrêmes e et f qui sont celles de l'or pur et de l'argent pur. Le
point g divise la distance ef en deux segments, qui sont entre eux dans le
rapport exact des poids d'or et d'argent du composé.

Cet exemple réunit l'idée d'une expérience incroyablement fine à celle d'une
expression mathématique rigoureuse et parfaitement adhérente à la réalité
physique qu'elle traduit. Il contient, en germe, les conditions essentielles
du nouvel esprit scientifique. L'événement physique est soigneusement
observé, conceptuellement analysé, techniquement réalisé avec toutes les
garanties de précisions concevables à cette époque. À 22 ans, Galilée était
donc en possession d'une méthode de travail et de pensée qui tranchait
nettement avec celle de la science traditionnelle.

1° Expliquez pourquoi, lorsque l’on plonge M dans l’eau, on doit rap-


procher le poids d du point c. (Si on appelle F
le volume de la masse M, la
poussée d’Archimède est alors proportionnelle à V, donc égale à XV où k est
un nombre réel.) Montrez que Ce GER) (k s'exprime en

newtons/m').

2° Appelons V' le volume de la masse d’argent de l’affirmation 3° de


Galilée. Comparez Fet V”.
Expliquez alors pourquoi le point f est plus proche du point c que le
point e. Montrez aussi que af — ae est proportionnelle à V’ — , donc à la
différence de masse volumique entre l’or et l’argent.

3° Appelons a le pourcentage d’or du mélange d’or et d’argent de


l'affirmation 4° de Galilée, B le pourcentage d’argent. On a a+f=l1.
a) Quel est le volume occupé dans l’eau par ce mélange ?
b) Calculez la distance cg.
En encadrant aV + BV', montrez l'inégalité :
< Cg< ce.
Quelle affirmation de Galilée avez-vous justifiée ?

c) Montrez que l’on a : Eee c’est-à-dire que le point g partage le


LIRE air
segment [ef] dans le rapport des poids des deux métaux. Trouvez des
coefficients réels p et g faisant apparaître le point g comme barycentre du
système (e, p) et (/, q).

115
AP2| Étude de vecteurs aMÀ + bMB + cMC

L'objectif de cette activité est de revoir, sur des exemples, des simplifications
d’écritures de vecteurs du type aMA + bMB + cMC, rencontrées en Première.

1 m Premier cas : MÀ - 2MB + MC


Soit ABC un triangle quelconque. On note 7 le symétrique de C par rapport
à B, J le milieu de [AC], K le symétrique de À par rapport à B.

1° Exprimez 1 comme barycentre des points B et C, J comme barycentre


des points 4 et C, K comme barycentre des points 4 et B. Représentez ces
points sur une figure. Tracez les droites (41), (BJ), (CK). Que remarquez-
vous ?

2° Soit V(M) le vecteur défini, pour tout point M du plan, par la relation :
V(M) = MÀ - 2MB + MC.
Montrez que V(M)est un vecteur constant, noté Ÿ, que vous exprimerez en
fonction de AB et AC.

3° Exprimez V(1), V(J), V(K) en fonction de ZA, JB et KC. Montrez alors


que les droites (47), (BJ), (CK) sont parallèles.

2 m Deuxième cas : MÀ + 2MB + MC


Soit ABC un triangle, A’, B', C’ les milieux respectifs de [BC], [AC],
[AB].

À tout point M du plan, on associe le vecteur V(M)) défini par


:
V(M) = MÀ + 2MB + MC.
1° Exprimez V(M) en fonction de MA, AB et AC.
Montrez alors qu’il existe un _uniqueè point G tel que
V(G)=0. On
exprimera AG en fonction de AB et AC. G est le barycentre d tè
G 1).
points pondérés (4, 1), (B, 2), (C, rycentre du système de
Calculez V(M) ) en fonction de MG.

2° Exprimez V(M) en fonction de MB et MB. Mont


milieu de [BB']. ontrez alors que G est le

3° Exprimez V(M) en fonction de MA’


le milieu de [4'C'].
et MC’ ; prouvez alors que G est

4° Quelle propriété classique du quadrilatère


4' BC'B' retrouve-t-on ici?
5. Vecteurs et barycentre

AP3 Notion de barycentre partiel

L'objectif de cette activité est de montrer comment on peut déterminer le


barycentre d’un système de trois points pondérés ou plus.

E 1 m Premier exemple : position d'un barycentre de trois points

Soit ABC un triangle. On note :


D le symétrique de C par rapport à B,
E le symétrique de C par rapport à À,
F le milieu du segment [AB],
G le barycentre du système de points pondérés
D.
débit Ci (4, 2); (B, LE (GC, La 1).

1° Exprimez D comme barycentre des points B et C, E comme barycentre


des points À et C.

2° En écrivant la relation vectorielle définissant G, et en faisant intervenir le


point D, montrez que G est le barycentre du système de points (4, 2), (D, 1).
Nous remarquons alors que nous pouvons obtenir le point G à partir du
barycentre du système « partiel » de points pondérés (B, 2), (C, — 1) issu du
système (4, 2), (B, 2), (C, — 1). G est alors le barycentre du système (4, 2),
(D, 1). D est ici affecté de la somme des coefficients affectant B et C.

3° En raisonnant de même avec les points B et E, exprimez G comme


barycentre de B et de E.
Montrez alors que G est le point d’intersection des droites (4D) et (BE), et
placez G sur la figure.

4 Montrez de la même façon que G est le barycentre du système de points


pondérés (F, 4), (C, — 1). Que pouvez-vous en déduire pour les droites
(4D), (BE), (CF)?

Nous constatons sur cet exemple que, si G est le barycentre du système


de points (4, a), (B, B), (C, y) (avec a+ B+7y non nul), G’ le
barycentre du système (3, B), (C, y) (avec B + y non nul), alors G est le
barycentre du système (4, a), (G', B+ y).

2 sm Deuxième exemple :
isobarycentre d'un tétraèdre

Soit ABCD un tétraèdre de l’espace (6).

Onnote 4%, BC", D’ les centres


de gravité respectifs des triangles BCD,
ACD, ABD, ABC.
1° Montrez qu’il existe un unique point G de l’espace tel que
GÀÂ+GB+GC+GD=-0. On l'appelle l’isobarycentre des points 4, B,
CD: |

2° Montrez que G vérifie la relation : GA+3GA'=0.


Précisez alors la position de G sur le segment [44]. Nous constatons que G
est barycentre de (4, 1), et du barycentre A’ du système partiel (B, 1),
(C, 1), (D, 1), affecté du coefficient 3, qui est la somme des coefficients
affectant-B, C et D.

3° Montrez de la même façon que G est situé sur les segments [BB'],
[CC], [DD'].
4 Soit I le milieu de [AB], J celui de [BC], K celui de [CD], L celui de
[AD], M celui de [AC], N celui de [BD].
En faisant intervenir Z et K dans la relation vectorielle :
GA+GB+GC+TGD=0,
montrez que G est le milieu du ségment [ZK]; montrez de même que G est
le milieu des segments [JL] et [MN]. Combien de droites particulières du
tétraèdre sont-elles sécantes en G ?

Ici encore nous avons regroupé des points pondérés, pour en prendre
des barycentres partiels.
Comme nous avions 4 points, nous avons pu regrouper :
e un point et le barycentre des trois autres,
ou : e deux systèmes de deux points.

AP4| Lignes de niveau

L'objectif de cette activité est de déterminer l’ensemble des points M du plan


tels que 2MA°+3MB°+3MC°? ait une valeur k donnée. Un tel ensemble
s'appelle la ligne de niveau k de l'application f : M - 2MA°? + 3MB°? + 3MC!.

Soit ABC un triangle isocèle.


On suppose :

AB = AC=6 cm; BC = 4 cm.

Pour tout point M du plan on définit


SM) par :

FM) = 2MA° + 3MB° + 3MC°.

1" On note J le milieu de [BC], J le milieu de [AI], G


le barycentre du
système (4, 2), (B, 3), (C, 3). Montrez que G est le milieu
de QI
5. Vecteurs et barycentre

2° En décomposant M4? en (MG + GÀÂ)’, MB° en (MG + GB), MC? en


(MG + GC)?, montrez que l’on a : 3
SM) = 8MG° + 2GA° + 3GB° + 3GC° = 8MG° + f(G).

3° Calculez GA, GB et GC, puis f(G).

4” Déterminez l’ensemble (E) des points M du plan tels que : f(M) = 72.
On l’appelle la ligne de niveau 72 de f.

5" Déterminez l’ensemble (E'), ligne de niveau 88 de f.

6” a) Existe-t-il
une ligne de niveau de f passant par B et C?
b) Existe-t-il une ligne de niveau 4 de f ?

7° Soit k un nombre réel. Discutez, suivant les valeurs de k, l’existence et la


nature de (E,), ensemble des points M du plan tels que f(M)=Kk.

8” Nous voulons préciser ici l’ensemble (E') par rapport au triangle ABC.
a) Calculez f(1). Tracez alors (E'). ù
b) On choisit un repère d’origine J, tel que 10 = 21 Taie ‘i)
orthonormal direct.
Déterminez une équation de la droite (4C) dans ce repère et calculez la
distance du point G à la droite (4C).
(4) c) Que représentent le point G et l’ensemble (E”) pour le triangle ABC ?

9° Moment d’inertie
On considère un axe (4) perpendiculaire au plan du triangle ABC, et
coupant ce plan en un point M, et le système matériel constitué par les trois
points À, B, C affectés des masses respectives 2 kg, 3 kg, 3 kg.
Soit (4,, m,) un système de points pondérés.
On appelle moment d’inertie de ce solide par rapport à l’axe (4) la quantité

J(M)= 5 m,MA (m, masse affectée à 4,); donc ici :


i=1
JM) = 2MA° + 3MB° + 3MC°.
a) Montrez que :
J(M)=J(G)+8MG* (théorème d’Huyghens).
Déduisez-en la position du point M telle que le moment d’inertie J par
rapport à (4) soit minimal.
b) L'énergie cinétique du solide ABC tournant autour de (4) avec une
vitesse angulaire « est donnée par la formule : ÆE= ; Jo”.
Déterminez alors la position de M qui rend l’énergie cinétique minimale.
(£) désignera soit le plan, soit l’espace: Soit 4,, 4,, …, 4,n points de (6), et
A1, A3 SA, n
0er nOmDrE réels.

On note 5 4, MA, le vecteur 4, MA, + 4, MA, + … + 1, MÀ,.


=]

1. RÉDUCTION DU VECTEUR 3 4MA,


i=1

Nous allons généraliser les résultats vus dans l’AP2.

1. Introduction

Définition 1 Soit z un nombre entier supérieur ou égal à un, 4,, 4,, …, À,, n points
de (6), À, À, …, 4,, n nombres réels.
La suite (4,, 4), (4,, 2), … (4,, 2) s’appelle système de points
pondérés. Nous la noterons aussi (4,, À), _;_..

= Vecteur V(M) = 5 1, MA,


i=1

Soit (4;, À;),-;,=, un système de n points pondérés.


À tout point M de (8), associons le vecteur V(M) défini par :

V(M) = © 2,MA, = à MA, + À MA, + … + 4MA.


i=1

Nous allons étudier les propriétés de ce vecteur.


m Comparaison de V(M) et V(M')
Soit M et M’ deux points de (6).

V(M)= 3 4 MA,=3 4 (MM'+M'À,)=| 5 4) MM'+5 4M4.


FL 1 | i=1 i=1

Or Y 4, M'A; est le vecteur V(M'). D'où :


i=1

——
V(M) - V(M') | )MM' u (relation (1)).
1=

2. Cas où ÿ 4,=0
i=1

Nous avons alors, quels que soient les points M et M', V(M) = V(M'),
d’après la relation précédente. Le vecteur V(M) est donc constant.
D'où :

Propriété 1 Soit (4;, 4;),-;,-, un système de » points pondérés.

Si Z4;=0, le vecteur V(M)= Y MA, est un vecteur


i=1
i=1
constant.

120
5. Vecteurs et barycentre

RERPE ES EXEMPLES RE
RENNES
EE

Soit ABCDA'B'C'D' un cube. 1D}7 CL


A tout point M de (6), associons V(M) défini
par :
V(M) = MÀ - MB - MC' + MD.
La somme des coefficients affectés aux points À,
B, C', D' est nulle, V(M)) est donc constant.
Or V(A=-
AB - AC’ + AD’ 44 B
V(A)
= - AB + C'D'=2BÀ.
Pour tout point M de (£), on a donc: MA - MB - MC' + MD' = 2BÀ.

3. Cas où Y À, est non nul


i=1

Choisissons un point © fixé dans (6), et appliquons la relation (1) :

V(M) = V(O) + ss i}#e


=
Cherchons s’il existe un point M tel que V(M) soit le vecteur nul :

V(M) = Ô équivaut à (>1OM - V(O). Comme Y 1, est non nul,


i=1 il

—_— > —— > 1 — — l 7 —


V(M)=0 équivaut alors à + = b A oÀ|k
x À 00
i=1 i=1

Ceci définit un point M unique de (6), tel que V(M) = Ô. Notons-le G.

= Barycentre

Propriété 2 Dans (4,, À;),-;-, un système de n ponss pondérés tels que la somme
S 1, soit non nulle, et soit P(M)= S 1,MA..
i=1 i=1

Il existe un unique point G tel que V(G) = 0, c’est-à-dire

S 4,GÀ,=0.
i=1

Pour tout point © de (£), G vérifie :

G est appelé le barycentre du système de points pondérés


(A, 2),
121
= Isobarycentre
Supposons les coefficients À, tous égaux à 1. Leur somme est alors non nulle,
et le système de points (4,, 1), -,-, admet alors un barycentre. On l’appelle
l’isobarycentre des points À,, À,, …, À,, Ou centre de gravité de 4,, À,,
PT
Nous retrouvons ici la notion de centre de gravité d’un triangle ABC.

= Réduction du vecteur V(M) ,


Appliquons la relation (1) en prenant pour point M” le point G :

V(M) - V(G) -(> MG.

Comme V(G) est le vecteur nul, on obtient :

V(M) = . MG.

Propriété 3 Soit (4,, À), _;,_, un système de » points pondérés, tel que la somme

Y À; soit non nulle.


i=1
Pour tout point M de (6), on a la relation :

V(M) = S ÀMA, = 5 JMG (relation (2)).


i=1

ECS ar ES ESP ERRTE EXEMPLE ERRER SRE


Soit ABCD un parallélogramme. Considérons le système de points pondérés
(B, 1), (C, — 3), (D, 1). La somme des coefficients affectés à B, C, D
vaut — 1, elle est non nulle, le système admet un barycentre G, véri-
fiant: GB-3GC+GD=0.

Utilisons le point À pour déterminer G :


GÀ + AB - 3GÀ - 3AC + GÀ + AD = 0.
Or AB+AD=AC.
“GA ac -0. GÂ-"14C L D8
GC + CA = 2CÀ, soit GC = CA.
G est donc le symétrique du point
À par rapport à C (voir figure).

Pour tout point M du plan, on aura : MB — 3MC + MD = - MG.


Remarquons qu'ici, on a aussi :
GA=-24C=-24G-2GC, soit GÂ-2GC-0.
G est le barycentre du système de points (4, 0), (B, 1), (C, — 3} (D, 1L:et
aussi de (4, 1), (B, 0), (C, — 2), (D, 0).
Il n’y a pas unicité des coefficients.
nn,

122
5. Vecteurs et barycentre

2. PROPRIÉTÉS DU BARYCENTRE

1. Invariance par multiplication des coefficients


par une constante non nulle
n

Nous nous plaçons ici dans le cas où Y 4, est non nul; le système
i=1

(4,, À),-;,-,
L
admet alors un barycentre, noté G, défini par la relation
vectorielle :

À GÀ, + À GÀ, + … + 4, GA, = Ù.


Il est clair que G ne dépend pas de l’ordre choisi pour les points pondérés
(4,, À). La propriété suivante est alors immédiate :

Propriété 4 Soit 4 un nombre réel non nul, #7 un nombre entier supérieur ou égal à
un, (4,, À),_;=, un système de points admettant un barycentre G.
Alors le point G est aussi barycentre du système (4,, k,), _;-,.

CO Remarques
1° Si les coefficients 4,, 1<i<n, sont tous égaux, le point G
est l’isobarycentre des points À,, 4,, …, À,.

2° Posons 14= » 4; .L'est non nul.


=;l
Soit G le barycentre du système (4,,i 4,hperbiele
Ài
G est aussi le barycentre du système (4.î) à
1<i<n

n
î
2 >
>
ed
SEi=1
On peut donc toujours affecter les points À;l
=

de coefficients dont la somme est égale à 1.

2. Associativite de la barycentration
Nous allons généraliser le résultat rencontré dans l’AP3.
Soit n un nombre entier supérieur ou égal à 3, p un nombre entier
laque 2ep=n=1.
n

Soit (4,, À), -,-, un système de points tels que © À soit non nul, et G le
i=1
P
barycentre de ce système. On suppose de plus que Y À, est aussi non nul.
Es
Le système de points (4,, 4), …., (4,, 4,) admet alors un barycentre, appelé
barycentre partiel, noté G,.

123
3 4,G4;,=0, Île point
Le point G est défini par la relation vectorielle :
i=1

——

ZX 4,G,A;= 0. On a alors :
p +

G, par la relation :
:
i=1

n P Te = — L —

S 4,GÀ,= > 4(GG,+G,4,)+ % 1,G4,


= = ip

n P se P n

D 164 [ 1GG,+ 3 1,G,À4,+ > À,GÀ


i=1 : i=1 i=p+l
i=1

Ce vecteur 5 4,GA, est le vecteur nul, par définition de G.


(Es.

p ie me Et -
D'où : (>112 > 14,GA=0.
=] i=p+l

| P
Ceci définit G comme barycentre des points pondérés (e
P
:
|

CA 2949 (740)

Ici nous avons utilisé le barycentre des p premiers points. Mais comme
l’ordre des points n’affecte pas la définition du barycentre, nous pouvons
choisir tout système partiel de p points ayant un barycentre.

Propriété 5 Soit (4,, 4),_;-, un système de points pondérés, tel que la somme
Associativité
de la _ > À; soit non nulle, et G le barycentre de ce système. On suppose
i=1
barycentration
qu’un système partiel de ces points admet un barycentre G'.
Alors G est le barycentre du point G’, affecté de la somme des
coefficients des points constituant le système partiel, et des points
restants.

RAR
DNS MR EXEMPLES ESRESSRRRSERRR RENE
Soit ABCD un tétraèdre, G le barycentre du système de points (4, 1), (B, 1),
(C, 1), (D, 3).

Appelons G; le centre de gravité du triangle ABC. D’après la propriété


précédente, G est le barycentre de (G,, 3), (D, 3) (on affecte à G, la somme
des coefficients de 4, B, C), donc G est le milieu du segment [G, D], ce qui
permet de situer G dans ce tétraèdre.

124
5. Vecteurs et barycentre

3. Affixe d’un barycentre


Nous avons vu que, pour tout point O, la définition du barycentre se traduit
par la relation vectorielle :

RP MAI LE ee
OG- à ,0À, RIT OU TRE ;
> À;
i=1

en se plaçant dans le plan complexe, où les points 4, ont pour affixe z, et


G pour affixe z,.

RP ER ER) EXEMPLE BR EEESEREEE ESR


Soit À, B, C les points d’affixes respectives :
Zimulre 2 Z, = 2351, Fe EE
L’isobarycentre G du triangle ABC a pour affixe :
_ rer
= Ze _ DD DFA i PINCE
i Laer

C’est donc le point O, origine du repère.

3. CARACTÉRISATION DE DROITES
ET SEGMENTS

Propriété 6 Soit À et B deux points distincts.


La droite (4B) est l’ensemble des points M tels que :
AM=kAB, kER.
Ceci traduit la colinéarité des vecteurs AM et 48.

CO Remarque. Soit M un point de (4B).


AM = kAB équivaut à : AM = k(AM + MB), ou encore :
(1 = k) MA + KMB = À.
Cette relation définit M comme le barycentre du système (4, 1 — k), (B, k).
Tout point de (4B) est donc barycentre des points À et B.

Propriété 7 Soit À et B deux points distincts. :


Le segment [421 est l’ensemble des points M tels que :
AM=kAB, kEl0:11

0 Démonstration. Un point M de [AB] est un point de (4B) tel que AM soit


de même sens que AB et AM < AB. TRUE
M étant sur (4B), il existe un nombre réel k tel que : AM =KkAB.
k=0 traduit : AM de même sens que AB.
|k|< 1 traduit l’inégalité : AM< AB.
125
(4, 1 — &), (B, k) avec
O Remarque. M est alors le barycentre du système
k=>0. Tout point de [4B] est donc baryce ntre des points À
1-k=>0,
L
et B affectés de coefficients positifs.
pouvons détermi ner ces coeffici ents de manière plus
Cherchons si nous
vectorie lle :
géométrique. Si M est un point de [AB], on a la relation
MB x MÀ + MA x MB = 0.
M est donc le barycentre du système de points (4, MB), (B, MA).

ES EXEMPLE CET
st CE = LU : ;
de
Soit ABC un triangle rectangle en À, tel que B = 3? Ge à Soit H le pied
la hauteur issue de À. Déterminons H comme barycentre de B et de C.

H est le barycentre de (B, HC), (C, HB).


LE
_ = —— —
MN3 ir t
rnEE AH V3
Cr. VRP ESTTUNE
AH
D'où BH=— et CH-AHV3. “4
V3 mis
AH
H est le barycentre de (B, AH V3), (cà | ou encore du système (B, 3),
3
3
(C, 1) (en multipliant les coefficients par la constante PT'É non nulle).

æ Traduction dans un repère


Soit (O, 1 ra Kk) un repère de l’espace, (4B) une droite; AB est un
vecteur directeur de (D).
M appartient à (D) si, et seulement si, il existe X réel tel que AM = kAB.
Appelons (a, b, c) les coordonnées de AB dans (O, à, j, k), (x, Yo; Z)
celles du point À.

, =XX Ka
AM = kAB équivaut à {y = y», + kb
z=zm+tke KER.

Ceci constitue un système d’équations paramétriques de (D), et caractérise


l'appartenance d’un point M(x, y, z) à la droite (D).

O Remarque : cas d'une demi-droite.


Appelons (D') la demi-droite [4B). |
M appartient à (D') si AM=KAB, avec k réel positif. (En effet AM est
colinéaire à AB et de même sens.)
La relation AM = kKAB, kER* est donc la caractérisation vectorielle de
la demi-droite [4B).

126
5. Vecteurs et barycentre

TRAVAUX
D L —
PRATIQUES
TP} Lignes de niveau de M+ Ÿ 4 MA’, ÿ À,non nul
i=1 i=1

L'objectif de ce TP est d'étudier, suivant les valeurs du nombre réel k,


l’ensemble des points M du plan tels que : 5% À;MA ?=k; cet ensemble est
= 1

appelé ligne de niveau k de l'application f: M 5 À, MA;.


i=1
Nous en avons vu un exemple dans l’AP4 avec trois points À, B, C et
FM) = 2MA° + 3MB° + 3MC°.

1 « Formule de Leibniz

1”Onpose” J(M)=T AMA2. Soit G le barycentre du système de


= 1
n

points (4,, À), -;,-, (G existe car S À, est supposé non nul).
Lol

En décomposant MA? en (MG + GA)’, montrez que :

san [5 ijue +26 [>1 S À,GA7.


el il i=1

2° Déduisez-en : f(M)= b je” + f(G).


i=1

Ce résultat s’appelle la formule de Leibniz.

2 nm Ensemble de niveau de f
k-f(G
1° Montrez que f(M)=k équivautà: MG°- net
> #;
i=1
2° Dans le plan.
: 0 Ga (G)que. +: .
En discutant suivant le signe de ne déterminez les lignes de niveau k

Fi xÀ
il

3° Dans l’espace.
En discutant de la même façon, déterminez, suivant la valeur de k, les
«ensembles » de niveau k de f.

127
3 m Applications
1° Soit ABC un triangle équilatéral de côtés de longueur a.
a) Déterminez un triplet de réels (a, B, y) tels que le point 7 défini par
AÏ=2CB soit le barycentre du système (4, a), (B, B), (C, y).
b) Déterminez l’ensemble des points M du plan tels que :
MA° + 2MB° - 2MC°=- | D:

Montrez qu’il passe par B, et représentez-le.


2° Soit ABCDA'B'C'D' un cube, D
d’arêtes de longueur a.
Soit f l’application définie, pour tout
point M de l’espace (6), par :
fM) = MA? + MB'° + MC'° + MD:.
On note O le centre du cube.
a) Montrez que :
fM) = 4MO? + OA? + OB'? + OC'° + OD-.
b) Calculez alors f (0).
c) Déterminez l’ensemble des points M de (£) tels que : f(M)=6a°.
Montrez que c’est la sphère circonscrite au cube.
Vous retiendrez que :

L’ensemble des points M du plan tels que f(M) = > 4,MA; =k, avec
n 2-2

> 4,0, est soit un cercle, soit un point, soit l’ensemble vide.
i=1

TP2 | Lignes de niveau de Mr D1,MA’ 5 À, nul


i=1

Nous por les notations du TP ir n

Comme S À, est nul, le vecteur V(M) = S 4,MA, est un vecteur V


constant.
i=1 i=1

1 = Étude d’un exemple


Soit a un nombre réel strictement positif,
ABC un triangle équilatéral de côté de
longueur a, 1 le milieu de [BC].

A tout point M du plan, on associe :


SM) = 2MA° - MB? - MC.
1° Calculez le vecteur V.

2° Montrez que, pour tout point M, on a :

FM) =2MA.V+f(4).
(On pourra décomposer MB? en (MA+ AB)? et MC? en (MA+ AC)
128
5. Vecteurs et barycentre

3° Déterminez f (4), puis l’ensemble (E) des points M du plan tels que
f(M)=-2a". On s'aperçoit qu'il s’agit d’une droite, orthogonale à (AJ).
Représentez-la. n
4° Cherchons maintenant l’ensemble (E') des points M du plan tels que
f(M)=a?.
a) On cherche s’il existe un point Æ de ladroite (47) tel que f(H) = a
Montrez que l’on peut poser : AH=ÀV et calculez alors À pour avoir
f(H)=a*. Quel est alors ce point H? |
b) Montrez que «M appartient à (E')» équivaut à : MH.V=0.
Déduisez-en l’ensemble (E).
c) Retrouvez ce résultat en calculant f (B) et en écrivant f (M) sous la
forme : f(M)=2MB.V+f(B).
Nous remarquons que (Æ) et (E’) sont deux droites parallèles, ortho-
gonales au vecteur Ÿ constant.

2 m Étude générale
1" En choisissant un point © fixé du plan, et en décomposant MÂ ? en
(MO + OA. Ÿ, montrez la relation : f(M)=2MO.V+f(0O).
2° On suppose Ÿ égal au vecteur nul. Déterminez alors, suivant k, les lignes
de niveau k de f!
3° On suppose Ÿdistinct du vecteur nul.
f(M)=k équivaut alors à 20M.V=-f(O)-Kk.
Soit (D) la droite passant par © dont un vecteur directeur est V.
a) Montrez qu’il existe un unique point H de (D) tel que f(H)=k.(On
pourra poser OH=AV, et déterminer 4 tel que f(H)=k.)
b) Montrez que : f(M)=k équivautà HM.V=0.
c) Déterminez alors, dans le plan, les lignes de niveau k de f.

3 ns Un exemple dans l'espace

Soit ABCDA'B'C'D' un cube de centre


O et soit f définie par :
f(M)
= MA? + MB'°? - MC’? - MD!.
1° Soit V(M)
= MA + MB' - MC' - MD.
Montrez que, pour tout point M de l’espace,
V(M) est un vecteur constant égal à 2DA.
2° Calculez f (O ) et déduisez-en la relation :
f(M) = 4M0 . DA.
à L

3° On cherche les points de l’espace tels que f(M)=-2a”. Soit Ile


milieu de [4B'].
a) Montrez que 10 est colinéaire à DA, et calculez f (1).
b) Déduisez-en que «l’ensemble» de niveau —2a° de f est le plan
(4BB'A').
4° Retrouvez ce résultat en décomposant f sous la forme
f(M)=2MA.V+f(A), et en calculant
f (A).

129
Vous retiendrez les résultats suivants :

Dans le plan, soit (4,, À,), 1 <i < n, un système de points pondérés
tels que Y 2,= 0.
i=1

Posons : W=%1,MA, et f(M)= > 4,MA;.


i=1 i=1
7
e Si V=- Ô, l’ensemble de niveau de f' est, soit l’ensemble vide,
soit (6).
e Si V0, la ligne de niveau k de f est une droite orthogonale
à F.

au

À et B sont deux points du plan, k un nombre réel.

L'objectif de ce TP est de déterminer l'ensemble (E,) des points M du plan tels


MA
ue —=k,
77:
Comme MA et MB sont des distances, nous nous limiterons à k=0.

1 m Étude générale
1° On suppose ‘'"£=1:
MA | |
Ru 1 équivaut à MA=MB. Déterminez
alors l’ensemble (E.).
Nous retrouverons ce résultat dans la suite.

MA
2° Montrez que M k équivaut à MA? -k?MB°=0.
On pose f(M)=MA?-Kk?MB°2. L'ensemble (E,) cherché est
l’ensemble des points M tels que f (M) = 0.
a) On suppose k&Æ1. D'après les résultats du TP1, quelle est la nature
de (E,)?
b) On suppose Æ=1. D’après les résultats du TP2, quelle est la nature
de (E;)? En remarquant que le milieu de [4B] est
un point de (E,),
retrouvez le résultat de la question 1°.

3° On suppose k distinct de 1.
Soit G, le barycentre du système (4, D), (B, à),
G; le barycentre du système (4, 1), (DER
a) Justifiez l'existence de G; et Ge

b) Montrez que
MA

UE

k
F

équivautà
Legs ne 0

MG. MG, = 0.

c) Précisez alors l’ensemble (E,).


130
5. Vecteurs et barycentre

2 s Application
4

Soit a un nombre réel strictement positif, OAB un


(E) triangle rectangle en © tel que :

OA=24a OB=a.

On cherche à déterminer et construire l’ensemble


(E) des points M du plan tels que :

m7 1° Montrez que O appartient à (E).

2° Soit G, le barycentre de (4, 1), (B, 2).


G, le barycentre de (4, 1), (B, — 2).
a) Montrez que G, est le symétrique de À par rapport à B. Construisez
alors G,.
b) Déterminez la nature de (E). Déduisez-en que G, est situé sur la droite
orthogonale à (OG,) passant par ©. Construisez alors G,;, puis (£).

Vous retiendrez les résultats suivants :

e L’ensemble des points M du plan tels que


médiatrice de [4B].
e L’ensemble des points M du plan tels que
MB.
(k>0, k+#1) est le cercle de diamètre [G G,]l, G, et G, étant
respectivement les barycentres des systèmes (4, 1), (B, k) et (4, 1),
(B, — k).

Utilisation du barycentre
pour les problèmes
de concours et d’alignement
L'objectif de ce TP est de montrer comment l’utilisation de barycentres permet
de résoudre des problèmes d’alignement, de droites concourantes, ou de points
coplanaires.

1 m Premier exercice : problèmes d’alignement

ABC est un triangle, a, b, c trois nombres réels deux à deux distincts.

On note : 4’ le barycentre du système (4, 0), (B, b), (C, — c),


B' le barycentre du système (4, — a), (B, 0), (C, c),
C' le barycentre du système (4, a), (B, — b), (C, 0).

1° Justifiez l’existence des points 4’, B', C’. Faites une figure en prenant
dub ="15 "6x- 1.

131
par :
2 A tout point M du plan, on associe le vecteur V(M) défini
V(M)=-(b-0oMÀ'+(c-a)MB'+(a-b)MC".
Montrez que V(M) est le vecteur nul.
que les points 4’, B', C' sont alignés (on pourra utiliser
3° Montrez
V(A')).

9 w Deuxième exercice : droites concourantes, points coplanaires


Soit ABCD un tétraëdre, 1 le milieu de [AB], J le milieu de [CD].
On définit les points K et L par les relations vectorielles suivantes :
—— = nl —
AR - 75 RS

1° Exprimez K comme barycentre de À et D, L comme barycentre de B et C.


2° Soit G le barycentre du système (4, 2), (B, 2), (C, 1), (D, 1).
En utilisant l’associativité du barycentre, montrez que les droites (1J/) et
(KL) sont sécantes en G. Déduisez-en que les points Z, K, J, L sont
coplanaires. |
3° Toujours avec l’associativité de la barycentration, exprimez K comme
barycentre de 1, J et L. Retrouvez alors que J, J, K, L sont coplanaires.

4 De manière plus générale, soit 4, B, C trois points non alignés de


l’espace (6).
On suppose que a, b, c sont des nombres réels de somme non nulle, et G le
barycentre du système (4, a), (B, b), (C, c). Montrez que G appartient au
plan (4BC ).

TP5 ] Barycentres et optimisation

L'objectif de ce TP est de résoudre des problèmes de minimum ou maximum à


l’aide du barycentre.

1 m Minimum de MA° + MB° + MC?


Soit ABC un triangle, 4’, B', C’ les milieux respectifs de [BC], [AC],
[4B]. Pour tout point M du plan, on pose f(M) = MA? + MB° + MC:.
On note m,, m,, m, les longueurs des médianes [44'], [BB'], [CC 3
1° Montrez la relation : f(M)=3MG°+f(G), où G est le centre de
gravité de ABC.
: 4
2° Montrez que: S(G)= 5 (mat mitme).

132
5. Vecteurs et barycentre

3° Théorème de la médiane. Montrez que :


2

AB? + AC? 2 AA 4 à

Calculez alors m, en fonction des longueurs des côtés : a = BC, b= AC,


c = AB.

4 Montrez que f admet un minimum en G, et calculez ce minimum en


fonction de a, b, c.
Application numérique : calculez ce minimum lorsque a=2, b=c=4.

2 m Aire maximale d'une intersection d’une pyramide


et d’un plan

Soit (O, à, 5 K) un repère orthonormal, 4, B, C, S les points définis par :


OA = IN O0-Y APE SOS
Soit a un nombre réel de ]0 ; 1[. On se propose de déterminer l’intersection
du plan (P) d’équation x+y=a avec la pyramide SOABC, et le
maximum de l’aire de cette intersection.

1° (OA) coupe (P) en 4’, (OC) en C”, (SA) en 1, (SB) en J, (SC) en X.


Montrez que A'C'’KTI est un rectangle. Déterminez son aire.
2° Déterminez les coordonnées de J'; calculez alors l’aire du triangle LJK.
3° Déterminez alors l’aire du pentagone 4'C'KJI.

aV2
4 Soit f la fonction définie sur ]0; 1[ par f(a) = (4 — 3a).
| 4
Étudiez les variations de f sur ]0 ; 1[. Pour quelle valeur de a la fonction f
est-elle maximale ?
5° Déduisez-en la position du plan (P) qui réalise le maximum de l’aire
délimitée par son intersection avec la pyramide SOABC. Montrez que
c’est le plan parallèle à (4C) et (OS), passant par l’isobarycentre
du triangle OAC.

133
Uuvuuuuuuuuu Comment utiliser
FIC un barycentre
METHODE

Pour simplifier
l'écriture d’un
vecteur.

Pour démontrer
que trois points À,
B, C sont alignés.

Pour démontrer
que quatre points
À, B, C, D sont
coplanaires.

Pour démontrer
que des droites
sont concourantes.

Pour déterminer
des lignes de
niveau.

Exercice 1
Solution
Énoncé Nous sommes
n

ici en présence de f(M)= y 4 MA?,


Soit ABC un triangle rectangle, tel que AB=3cm, n
AC=4cm, i=1
BC=5cm. On note I le milieu de [BC]. A avec Y À nul.
tout pointM du plan, on associe le nombre réel f(M)
FT
défini par: f(M)= 7MA° - 16MB? + 9MC?. É
1° Calculez f(A) et f(1). Nous connaissons donc, a priori, la nature même
de la
ligne de niveau zéro de f : soit l'ensemble vide,
2° Déterminez la ligne de niveau zéro de f. soit le
plan, soit une droite.

134
1° A’ est défini par la relation vectorielle :
2A'B-A'C-0, ouencore A'E=B€.
B' est défini par :

6B'A+B'C-0, ou encore > AC

C'est défini par :

3CR+CB-0, soit AC -7AE


2° a) Pour montrer l'alignement de trois points, il suffit
1° f(A) = - 16AB?
+ 9AC?, de montrer que l'un des points est barycentre des deux
autres (voir fiche méthode).
f(A)=-16x9+9x16=0.
Donc, pour montrer l'alignement des points A’, B',C’,il
I est le milieu de [BC] et, comme le triangle est rectangle suffit de trouver des coefficients « et f tels que C’ soit
en À, le centre du cercle circonscrit à ce triangle. Donc le barycentre du système (A', a), (B’, B) (avec a+ B# 0).
IA =IB=IC.

f(1) = 7IA? = 161B?+9IC? = (7 - 16 +9)IA?=0. b) A’ est le barycentre du système (B, 2), (C, - 1). Donc
le barycentre du système (B, 2a), (C, — a) est le point A’,
2° A et I sont donc situés sur la ligne de niveau zéro de
f. Celle-ci n’est donc pas vide. que l'on affecte de la somme des coefficients, soit ici a.
B' est le barycentre du système (A, 6), (C, 1).
f(B) = 7BA° + 9BC?.
Nous voulons trouver B’ affecté du coefficient f, donc
f(B) est non nul, donc la ligne de niveau n'est pas le
6
plan. C'est donc une droite. considérer B' comme barycentre du système (ani
La ligne de niveau zéro de f est donc la droite (AI).
D Remarque. Il est inutile ici de déterminer le vecteur (ï|(Pour trouver la somme des coefficients égale à f,
n

constant V(M) = ÿ 4 MA, qui sert dans un cas plus on sait que l'on ne change pas le barycentre en multipliant
i=1 les coefficients par une constante non nulle.)
général.
C' barycentre du système (A', a), (B', B) équivaut alors
Exercice 2 à C’ barycentre du système (B, 2a), (C, — a), ÊS
Énoncé
le
î soit, en réordonnant et en regroupant les coef-
Soit ABC un triangle, A’ le barycentre du système (B, 2),
1) B'eceluidussystème (4,16), (C, 1), C' celui du
ficients du point C, C' barycentre du système a
système (A, 3), (B, 1).
1° Faites une figure situant les points A’, B', C'. Jul
(B, 2a), (c a+ :
2° a) Montrez que C’ appartient à la droite (A'B') s'il
existe des coefficients « et f tels que C’ soit le barycentre
c) Nous savons que C’ est le barycentre du système
du système (A’, a), (B', B).
b) Montrez que : «C’ barycentre du système
(A, a),
(A, 3), CB, 1), et donc (A, 3), (B, 1), (C, 0).
Deux barycentres de trois points coïncident si leurs coef- :
6
(B', BP)» équivaut à «C' barycentre du système (a#1 ficients sont proportionnels.
6
(B, 2a), ( a+ é]r(On pourra utiliser l'associativité de Le barycentre du système (a il(B, 2a), lc= }
#2
la barycentration.) sera celui du système (A, 3), (B, 1), (C, 0), ou encore le
c) Concluez alors à l'alignement des points A’, B', C'. point C’, s’il existe a« et B réels de somme non nulle tels
que :
Solution
6
essor
7

ur
B_ soit
AY:P=7a.

Le point C’ est donc le barycentre du système (A’, a),


(B', 7a) avec a non nul, ou encore le barycentre du système
LD NB 7
Les points A’, B', C’ sont donc alignés.
Énoncé Bac C, 1990. Extrait.

ABC ést un triangle, on pose BC = a, AC= b, AB = c.

A' est le milieu du segment [BC], B' celui de [4CI, C” celui


de [AB]. Soit G l’isobarycentre du triangle ABC.
1° Montrez que, pour tout point M du plan,
a°+b°+0c°
MA! + MB° + MC? = 3MG° +
3
2° En calculant de deux façons différentes (MA + MB + MC 1
établissez que :
a°+b°+c°
2 MÀ . MÀ' + MB. MC = 3MG° -
6

3° On considère les points communs aux cercles de diamètre [44’] et [BC].


Montrez que, lorsqu'ils existent, ils appartiennent à un cercle de centre G e”
dont on donnera le rayon en fonction de 4, b, c. 1soban cenir

a?
Analyse du problème 447 CD" AA
Dans la première question, il faut décomposer MA? en
PUR Lu Bi VA
(MG + GAŸ, puis MB? et MC?, pour faire apparaître 4 » d’où
3MG?°. Il suffira alors de calculer GA? + GB? + GC?.
Au candidat de penser au théorème de la médiane. 2b? + 2c? — a?
GA?=
Dans la deuxième question, il faut se laisser guider 9
par le texte; MA + MB + MC = 3 MG. Les sommets jouant des rôles symétriques, on a :

Pour faire apparaître MA', il faut regrouper


; 2a?+2c?- . Ra 2a?+2b?-0c?
GB?
MB + MC, qui vaut 2MA', et donc décomposer 9 9
(MA + MB + MC} en [MA + (MB + MC). 3a°+3b°
+307 ‘a?5 be
GA? + GB? + GC?=
Dans la troisième question, l’énoncé propose de trou- 9 3
ver un cercle de centre G; il faut donc aboutir à En reportant dans l'égalité (1), on a bien :
une distance MG constante.
MA? + MB? + MC? = 3MG?+ 4 bte
2 2 2

De plus, l’appartenance d’un point au cercle de


diamètre [44] (respectivement [BC]), peut se traduire
par: MA. MÂ'=0 (respectivement MB. MC = 0). 2° (MA + MB + MC} = (3 MG} = 9MG2.
Ces produits scalaires apparaissent d’ailleurs dans la [WA + (MB + MC)? = MA? + MB? + Mc?
deuxième question. +2MB.MC+2MÀ.2MÀ'
(car MB + MC =2MA'). En égalant les deux expres-
Une solution sions de (MA + MB + MC)?, on a :
1° MA? + MB? + MC? = (MG + GA} + (MG + GB}? OMG? = 3MG°? +
a?+b2+c?
+2 MB.MC
+ (MG+ GC?:
MA? + MB? + MC? = 3MG?+2 MG .(G4+GB+GC) +4 MÀ.. MÂ..
Sr a? ERE
+ GA? + GB? + GC?. 2MA..MA'+ MB: M a=8MG
2 —
Or GÂ+GB+GC=0, G étant l’isobarycentre de 3° Si M est un point commun aux deux cercles de
ABC, donc: diamètres respectifs [44’] et [BC], alors MA. MA' =
MA? + MB? + MC? = 3MG? + GA? + GB? + GC2. (1) et MB.MC=0. D'où:

2 3Mçre DOTE MG = fa + DEP


Or, AG=7 A4", donc GA? = 5A4" 6 22 18 .

La distance MG est donc constante, M est bien sur un


Appliquons le «théorème de la médiane » : cercle fixe de centre G, de rayon :

AB? + AC? = 244? + D


te
qui permet de calculer
Exercices et problèmes
Q.C.M. Soit ABCD un carré de côté de longueur a
(a > 0), (€) le cercle circonscrit à ce carré. (€) est
l'ensemble des points M du plan tels que :
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses
sont exactes. MA? + MB? + MC? + MD 2 = 4a2 cree CO
MA MB + MCE VDiIe DR ss
ÉAA MIE Re MA MC UE ue (|
Hi] ABCD est un parallélogramme, de centre O.
Pour tout point M du plan, le vecteur V(M) suivant A et B sont fixes. A tout point M du plan, on
est le vecteur nul : associe M' tel que M soit le barycentre de (A, 1),
PO VAS MB.+ MC + MD... occineesanecnéaer jen CB, 2), (M, 1).
POUD-UA MB FMC MD... LL F3] L'application M - M est :
VO) = MAT MB - MC - MD... O une homothétie de rapport gene
1
(5
OU = Be MD - 2MO. convenus ii
1
une homothétie de rapport gene. (
(2] A, B, C, D sont les points d'affixes respec- \netranslatione 2 r0eé.
CO ER e 0
MVL TE 10, 471 Gulisobarycentre
de ABCD :
__1 ABCD est un tétraèdre quelconque, I, ], K, L,
PF Domaine rte. tune ne. AT [1 M, N les milieux respectifs de [AB], [CD], [BC],
el D css (I
x [AD], [AC], [BD].
G est situé sur la droite d'équation y = RARES (I Les droites (1]), (MN), (KL) sont :
COD ANA FeS NE RUN RAR OR NE LJ
deuxtudeuxorthogonalés 2.5 EI
ÉORCOUrANTESM. ue «du rechoutre Co ES ÉTÉ EE El
(] A et B sont deux points distincts, x un nombre
réel positif. L'ensemble des barycentres de (A, 1),
CB, x), lorsque x décrit R*, est : Le] ABC est un triangle. Les demi-droites [AB),
PET PAS RP ee CI [AC), et le segment [BC] régionnent le plan en trois
le segment [AB] privé de À ................................. ( ZONES :
le segment[AB|privédeB Lune (|

[4] On considère a £ - 4
la figure représentant à hi)
un trapèze ABCD :

BÉbe a a. €

A est barycentre de (B, 1), (C, 1), (D, 3) I,


B est barycentre de (A, 3), (C, 1), (D, - 3) C1
C est barycentre de (A, 3), (B, — 1), (D, — 3) CI
D est barycentre de (A, 3), (B, — 1), (C, 1) EF]
le barycentre.de (A, — 1), (B, 2), CC, 3)
[s] Soit ABC un triangle, dont les sommets B et C estsitué dans la 20081) de 2 eusasettt CO
sont fixes, À variable sur un cercle de rayon R. On le barycentre de (A, — 1), CB, 2), (C, 3)
note G le centre de gravité de ABC.
L'ensemble des points G, lorsque À varie est : est situé dans la zone (2) AS PR PAR Re AIR []
imeercle deïmême rayon... ( tout point de la zone @) est barycentre
R
un cercle de rayon genes La de (A, a), (B, 2), (C, 3) avec a négatif (|
tout barycentre de (A, a), (CB, 2), (C, 3)
| 2R est sur la droite (AA) avec A’ barycentre
MIACOICIÉ AS TAYON ou ssesscsecvesrennee (
de(B 2)/(C. Soréele Teri.
PU REROIR CO]
EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT Li]

fe] Soit ABCD


l'espace (6).
et A'B'C'D' deux tétraèdres de

1° Montrez que ces deux tétraèdres ont même isoba-


rycentre si, et seulement si, on a la relation vecto-
ro] Soit À, B, C trois points non alignés du plan rielle :
(P), et À un réel. AÂ' + BB’ + CC' + DD'=0.
Soit M le barycentre de (A, 1 — 24), CB, À), CC, À).
2° On suppose que A’ est l'isobarycentre du
1° Vérifiez que ce barycentre existe.
triangle BCD, B' celui de CDA, C' celui de DAB,
2° Quel est l’ensemble des points M : D' celui de ABC.
Montrez que les tétraèdres ABCD et A'B'C'D' ont
a) quand À décrit R?
même isobarycentre.
b) quand 1 décrit [0; 1]?
LL]

Soit ABCD un tétraèdre, k un nombre réel


br] Soit À, B, C trois points non alignés, d'isobary- différent de — 1.
centre G. Soit k un réel. On définit les points A’, On appelle M le barycentre de (A, 1), CB, k), M' le
BSACADARE barycentre de (C, 1), (D, k).
BA’ = kBC: CB'=KkCA; AC'=KkAB. 1° Justifiez l'existence des points M et M'. Expri-
Montrez que A’, B', C’ ont aussi pour isobary- mez le vecteur MM' en fonction de AC et BD.
centre G. 2° Montrez alors que, lorsque k varie dans R — {- 1},
la droite (MM) reste parallèle à un plan fixe.

[12] Soit n un nombre entier tel que n > 2.


APR A Sont EnSpointssdemlespacen(é)); Le) 1° Soit ABCD un parallélogramme.
d'isobarycentre G. Montrez que, pour tout point M, les triangles MAC et
Br Bb, 0B; Sont n-points de (6), "disobary- MBD ont même centre de gravité.
centre G'.
n

Montrez que le vecteur V= 3 A;B; 1! est colinéaire 2° Soit ABCDA'B'C'D' un parallélépipède de


centre O.
CET #i a) Montrez que les triangles AB'D' et AA'C'
ont même centre de gravité G, et que les points
CL A',0,G, C sont alignés.
Soit (P) un plan, et. ABCD. un rectangle.
b) On note de même G' le centre de gravité du
On définit, pour tout point M de (P), le vecteur triangle BA'C'. Montrez que la droite (GG) est.
V(M) par :
parallèle à l'une des arêtes du parallélépipède.
V(M) = MA + 2MB + MC + mMD),
m étant un paramètre réel.
[ie] Soit À et B les points d'affixes respectives
1° Déterminez m tel que V(M) soit indépendant du Eee EE
point M.
1° Déterminez l'affixe du point G,, barycentre du
2° M étant l'un des points de l'ensemble système (A, 1), (B, 3), et l'affixe du point Go,
{A, B, C, D}, déterminez m pour que |V(M)| soit barycentre du système (A, 1}, (B, — 3).
indépendant de M.
2° Déduisez-en l'ensemble des points M du plan
Zn D
d'affixe z telle que |——— =)3:
[4] Soit (P) le plan complexe, A et B deux points 2 Ho
d'affixes respectives 1 +i et — 2 + 3i.
Déterminez le point C tel que le triangle ABC ait
pour centre de gravité le point O.
Associativité de la barycentration

Hs] Soit À, B, C, D quatre points de l’espace, a, b,


c, d quatre nombres réels de somme nulle. On [20]".
Soit ABC un triangle, de centre de gravité G.
suppose que a + b est non nul. Soit G, le barycentre On note :
du système de points (A, a), (B, b), G, le barycentre G; le barycentre du système (A, L'ACBRIAGAS);,
du système de points (C, c), (D, d). G, celui du système (A, 2), (B, 3), (C4;
G; celui du système (A, 3), (BAD: (CN 2)
1° Soit V(M) le vecteur défini, pour tout point M de
l'espace, par la relation : 1° En utilisant l'associativité de la barycentration,
montrez que G est aussi le centre de gravité du
V(M) = aMÀ + bMB + cMC + dMD. triangle G,G,G;
Montrez que V(M) est un vecteur constant V.
2° Montrez que chaque médiane de l'un des
2° Montrez que G, G, est colinéaire à V. triangles est parallèle à un côté de l'autre triangle.

138
5. Vecteurs et barycentre
CL
de 1, i un vecteur directeur de (XD)
[21] Soit À, B, C, D, E cinq points quelconques du On définit C et D par les relations vectorielles :
plan. On considère les segments joignant le milieu
AC=pi et BD=-qi. 4
du segment défini par deux des points au centre de
gravité du triangle formé par les trois autres. 1° Montrez que la droite (CD) coupe (AB) en un
point G, barycentre du système de points (A, q),
1° Combien de segments peut-on ainsi former?
(B, —-p), et que ceci permet de construire tout
2° En utilisant l'associativité de la barycentration, (o4
montrez que..ces segments ont un point commun, barycentre G du système (A, a), (B, B) tel que
qui les partage tous dans le même rapport. un nombre rationnel distinct de — 1.

2° Effectuez la construction à la règle et au compas


Soit ABC un triangle, B' le milieu de [AC], lorsque :
C’ celui de [AB], et D le barycentre de (A, 3), a) p=2, q = 3, du barycentre du système de points
(B, 2). (A, 3), CB, — 2).
Soit I le barycentre du système (A, 3), (B, 2), (C, 1).
b) p=-2, q=3, du barycentre du système de
1° Montrez que 1 est barycentre du système (D, 5), points1CA25) 40B/22)}
(C, 1) et également du système (B', 1), (C', 2).
Montrez alors que (B'C') et (CD) concourent en I. un
2° La droite (AI) coupe (BC) en E. Déterminez la Soit ABCD un carré de côtés de longueur a; on
position de E. note O le centre du carré.
3° Bet C restent fixes. Le point À se déplace dans le 1° Construisez à la règle et au compas, le barycentre
plan, privé de (BC), le segment [AE ] conservant une G, du système (A, 3), (CB, 4) et le barycentre G, du
longueur constante. Déterminez les lieux géomé- système CB, 3), (CC, 4).
triques de I et D (on pourra faire apparaître des
2° On note :
homothéties).
G; le barycentre du système (C, 3), (D, 4),
us G, le barycentre du système (D, 3), (A, 4).
Soit ABC un triangle isocèle, tel que BC = 2a, Utilisez l'associativité de la barycentration pour
AB= AC = 3a. montrer que O est le milieu de [G;,G;] et de [G,G;].
On note H l'orthocentre du triangle ABC. Construisez alors G, et G4.
1° Montrez qu'il existe des coefficients a, f, y tels 3° Montrez que G;,G,G;G, est un carré, dont on
que H soit le barycentre du système (A, a), (CB, B), déterminera la longueur des côtés.
(C, p).
2° On note B' le projeté orthogonal de B sur (AC).
En utilisant l'associativité de la barycentration, Soit ABC un triangle d'isobarycentre G, et P
montrez que B' est le barycentre du système (A, a), un point appartenant à (BC), distinct de B et C.
CC, »). PE
On pose LE Soit Q le barycentre du système
= BA P
ÉACaICuleziCoS A puis —.
BC CAMICEC EE); R'lebarycentre du SsystementBub;
Exprimez alors B’ comme barycentre de A et de C. CARS).
4° Déduisez-en des coefficients (x, B, y) tels que H 1° Montrez que le triangle PQR a pour isobary-
soit le barycentre de (A, a), (B, B), (C, y). centre G.

2° On se propose de construire, à partir du point P,


=
le triangle PQR.
[24] Soit À, B, C, D quatre points de l'espace (6).
a) Montrez que l’on peut construire le milieu 1
On note :
de [QR|].
- G le barycentre (A, 2), CB, 1), CC, 2), (D, 1),
A' le barycentre du système (B, 1), (C, 2), (D, 1), b) Soit (D) la droite transformée de (AB) dans la
B' celui du système (A, 2), (C, 2), (D, 1), symétrie par rapport à 1. Montrez que Q appartient
C' celui du système (A, 2), CB, 1), (D, 1), an(-D))}
D' celui du système (A, 2), CB, 1), CC, 2), c) Construisez alors les points Q et KR.
I le milieu de [AC], J le milieu de [BD].
Montrez que les droites (AA'), (BB'), (CC),
(DD') et (1]) sont concourantes en G.
Barycentres et lieux géométriques
Barycentres et constructions géométriques LL]

[28] A, B, C, D sont quatre points non coplanaires


LI de l’espace (6), I et J les milieux de [AB] et [CD].
[25] Soit [AB] un segment, (2) une droite passant m est un nombre réel non nul. On lui associe G,,,
par A, distincte de (AB), (D') la parallèle à (2) barycentre du système de points pondérés (A, 1),
CM AC rm 2) CD M):
passant par B. Soit 2 un nombre rationnel différent
De q 1Véririez existence de Gr

139
a) Déterminez, suivant les valeurs du couple (a, B),
2° Construisez les points G:; (m=1)et G,(m = 2). points invariants par f.
l'ense mble des
Montrez que G, est le milieu du segment [GiJ0:
r MM
3° Montrez que, pour tout m :
b) On suppose a + f= 0. Exprimez le vecteu
la nature de
en fonction de æ et AB, et concluez sur
G., = ——— IC + ID. l'application f.
1Gm 2m 2 une
c) On suppose a+B#0. Montrez que f est
points G»; et le
Déduisez-en que l’ensemble (E) des
homothétie dont on déterminera le centre
lorsque m décrit R*, est inclus dans un plan fixe. rapport.
de (Bac C.)
4° Montrez que mjGy est un vecteur constant.
Déduisez-en l'ensemble (E).
(Pace)
Lignes de niveau
"| Soit (C) et (C’) deux cercles de même centre ee
O et de rayons respectifs R et R' vérifiant
O<R'<R. Dans un plan on considère un losange ABCD
Soit P un point fixé de (C’). A chaque point A de dont la longueur de la diagonale [AC] est égale à la
longueur des côtés du losange, notée a.
(C') distinct de P on associe la droite passant par 12
et orthogonale à (AP), qui coupe (€) en B et C. 1° Montrez que, pour tout point M du plan, on a
2
1° On note G le centre de gravité du triangle ABC. > => — ——> — a
MA . MC = MB° + MB .BD +=.
Montrez que G est un point fixe du segment [OP].
2° On note I le milieu de [BC]. Déterminez le lieu
géométrique de I, lorsque A décrit (C') — {P}. 2° Quel est l’ensemble des points M tels que :
a) MA. MC = MB??
LL] 2
D Les NT
Es Soit (P) et (P') deux plans sécants suivant b) MA . MC = MB° +? c) MA.MC =?
une droite (D), À un point n'appartenant ni à (P),
ni à (P'). On se propose de chercher les points M du
plan (P) tels qu'il existe un point M' de (CP) = nu
vérifiant la propriété suivante : À est le barycentre 2e Soit ABC un triangle. On désigne par a, b, c les
du système (M, 1), CM’, — 2). longueurs respectives des côtés [BC], [CA] et [AB].
1° Montrez que, si M convient, il est l'image du 1° Déterminez l'ensemble (4,) des points M du plan
point M' par une homothétie h de centre A. tels que : MB? +b?=MC? + c?.
2° Montrez alors que M est dans le plan h((P')).
2° Montrez qu'il existe un unique point H du plan
3° Déduisez-en que l'ensemble des points M est une tel que: HA?+a?=HB?+b?=HC?+c?.
droite parallèle à (D).
Que représente ce point H pour le triangle ABC?

Barycentres et applications ponctuelles LI

[ss] Soit ABCD un carré. Déterminez un triplet de


=
nombres réels (b, c, d) tel que A soit barycentre du
(s1] Soit ABCD un carré du plan (P). système (B, b), (C, c), (D, d).
1° Construisez le point G barycentre du système Déterminez ensuite l'ensemble des points M du plan
(A; 2), CB, — 1), CC, 1). tels que : MB. MC + MC. MD - MC?= 0.
2° Construisez l'ensemble (1°) des points M de (P)
tels que : _]=

\2MA
- MB + MC | = |AB|. Soit ABC un triangle, A’ le milieu de [BC].
3° Soit f l'application qui, à tout point M du plan, 1° On définit, pour tout point M du plan, le nombre
associe M' défini par : réel f (M) par :
GM' = 2MÀ - MB + MC. f (M) = MB? + MC? - 2MA?!.
Montrez que f est une homothétie.
a) Montrez que f (M) = AB? + AC? + 4MA. AÀ'.
= b) Déduisez-en que l'ensemble des points M du plan
[82] On donne dans un plan (P) deux points dis- tels que f(M)=AB?+AC? est une droite ortho-
tincts À et B. gonale à la médiane (AA) du triangle ABC.

1° Déterminez la condition sur le couple de c) On suppose ABC rectangle en A, tel que


nombres réels («, B) pour que, pour tout point M de AB=3, AC=A4.
(P), il existe un unique point M' de (P) tel que : Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
que f(M)= 925.
aM'À + BM'B+2M'M=0.
2° On suppose cette condition réalisée, et on 22S0Oit g (M) = 2MA? + MB? +MC?, I le milieu
désigne par f l'application qui à M associe le de [AA].
point M'. a) Montrez que g (M) = 4MI? + g(I).

140
5. Vecteurs et barycentre

b) On suppose à nouveau ABC rectangle en À, avec 2° Soit C(0; 0; 4). Déterminez l'ensemble (S) des
AB=3, AC=4. Calculez g(A). points M de l’espace définis par :
Déduisez-en l'ensemble des points M tels que
g (M) = 25.
(MO + 2MA + 3MÉ) . MC = 0. L
Donnez une équation cartésienne de (S).
Li] 3° Déterminez l'intersection de (S) et du plan
[e7| Soit ABCD un rectangle de centre O tel que d'équation x = 0, et dessinez-la sur la figure.
oeil 4° Soit (P) l'ensemble des points M de l'espace tels
BC=2V3 et cos (ACB) = =. que : MO? + 2MA? - 3MB? = 24.
Montrez que G appartient à (P) et déterminez (P).
1° Calculez AC et AB. Faites une figure.
(Bac C.)
2° a) Construisez le point G, barycentre du système
de points (A, 1), CB, 3) et le point G'’, barycentre du
LL]
système de points (C, 1), (D, 3).
Soit (O, . 1. K) un repère orthonormal de
b) Montrez que O est le milieu de [GG], et calculez
l'espace (6). À, B, C, D les points de coordonnées
la distance OG.
respectives :
3° Déterminez l’ensemble des points M du plan tels
Pau ie ou mag CC ne a 6 1
que : |MA + 3MB| = |MC + 3MD|. DCE):
Représentez-le.
On pose : f(M) = MA? + MB? + MC? + MD?°.
4° Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
Montrez que f admet un minimum en un point G, et
que : (MA+ 3MB). (MC+ 3MD) = 108. déterminez ce minimum.
Représentez-le.
Que représente cet ensemble pour le rectangle
ABCD? Caractérisations de droites

LL]
(O, ï, j, k) est un repère orthonormal de (6).
Soit A, À, A, A, À, À, un hexagone régulier, de
E
centre O, inscrit dans un cercle de rayon unité.
Pour tout point M du plan, on définit f (M) par : [42] Soit (D) la droite dont un système d'équations
6 paramétriques dans le repère (O, i, j, k) est :
f(M)= 5 MA?. x=2+}1
i=1
y=-1+1
1° Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
21 2=-3+121 01e)
Que PCM)
= 12) puis tels que RÉ
Déterminez une caractérisation vectorielle de la
droite (D') symétrique de (D) par rapport au
2° On note (1°) la couronne circulaire définie par
point O.
21
l'inégalité : PAUL 122;
La
Montrez que (1°) contient les côtés de l'hexagone.
[as] SOIL(P)le plan équation ve 7 SE UE
(D) la droite passant par A(1; 1; 1) et de vecteur
LL]
directeur i — j+ k.
On donne, dans l'espace (6), quatre points À,
1° Que pouvez-vous dire de (D) et de (P)?
B, C, D non coplanaires. I est le milieu de [AB], J le
milieu de [CD], G le milieu de [1]]. 2° Donnez un système d'équations paramétriques de
(D), et déduisez-en les coordonnées du point d'inter-
1° Peut-on avoir I =]?
section de (D) et (P).
Existe-t-il des points de (6) tels que :
- MA + MB = MC + MD? im

2° Déterminez l’ensemble (P.,) des points M de (6) [44] Soit À et B les points de coordonnées res-
tels que : |MA+ MB| = |MC + MDI. pectives A(1; — 1; 0) et B(1; 2; 1) dans le repère
(o, ï, F K), h l'homothétie de centre O et de rap-
3° Déterminez l’ensemble (P,) des points M de (6) port 2.
tels que : MA? + MB? = MC? + MD?.
1° Donnez une caractérisation vectorielle du
4° Peut-on avoir (P,) = (P,)? segment [AB], que vous traduirez dans le repère
> +

(Bac C.) (Ô: qe).


2° Donnez un système de représentation paramé-
LE] trique du segment [A’B'], image de [AB] par h.
[ao] Soit (O, i,j,k) un repère orthonormal de
l'espace (6), et A(6, 0, 0), B(O, 6, 0) deux points =

de (6). [45] Soit A, B, C trois points de coordonnées


respectives :
1° Déterminez le barycentre G du système (O, 1),
(A, 2), CB, 3). Faites une figure. ACAROMO) MB COPSAO);n C(0;
0; 4)

141
LL]
1° Déterminez une équation cartésienne du
plan (ABC ). Points réciproques
Soit ABC un triangle. On appelle A’, B', C’ les
2° Soit (D) la droite passant par O, de vecteur
milieux respectifs de [BC], [AC], [AB].
directeur ü=i-2j+ 3k. Après avoir donné une Soit (æ, B, y) un triplet de nombres réels strictement
caractérisation vectorielle de (D), montrez que (D) positifs. On note :
coupe le plan (ABC) en un point dont vous don- G, le barycentre du système (A, a), (B, H),«C;»
nerez les coordonnées.
1 1 1
G, le barycentre du système (a2)(3à:(cch

PROBLÈMES On dit que les points G, et G, sont réciproques.


1° Vérifiez que ces points G, et G, sont définis et
qu'ils sont strictement intérieurs au triangle ABC.

LL] 2° On appelle :
Soit { un nombre réel strictement positif, A, le point d'intersection de (AG;) et [BC],
SABC un tétraèdre tel que SA = SB = SC = #. A, le point d'intersection de (AG, ) et [BC].
M est un point quelconque strictement intérieur On définit de même B,, B;,, C;, C..
au triangle ABC. Exprimez le point À, comme barycentre des points B
La parallèle à (AS ) issue de M coupe le plan (SBC) et C. Même question avec À,.
en un point A’, la parallèle à (BS) issue de M coupe
(SAC) en B', la parallèle à (CS) issue de M coupe 3° Montrez que les points À, et À, sont symétriques
(SAB)en CL par rapport au point A’.
Exprimez de la même façon des propriétés de symé-
1° On note A, le point où (AM) recoupe (BC). trie*entre B;"ettB;;} pis ten CS
A;
Montrez que MA'= # 4° Montrez que l'isobarycentre G des points À, B, C
1
est le seul point intérieur au triangle confondu avec
2° Montrez qu'il existe des nombres réels (x, y, z) son point réciproque.
tels que x +y +z= 1, et M barycentre du système de
points (A, x), (B, y), (C, z). Montrez que A, est le
barycentre du système (B, y), (C, z).
MA; Théorème de Desargues
3° Calculez alors —— et montrez que la somme
1
ABC et A'B'C' sont deux triangles d’un plan (P)
MA’ + MB'+MC' est indépendante de la position tels que les droites (AA'}), (BB'}) et (CC) soient
de M sur la face ABC. concourantes en un point I. On suppose de plus que
les droites (BC) et (B'C') se coupent en A, (CA)
ét (CAS) en B > (CAB)retr (A'B') en G;:

Tétraèdres associés de Môbius 1° Montrez qu'il existe des couples Cora) aCMP
On appelle tétraèdres associés de Môbius deux (y, 7’) de nombres réels vérifiant :
tétraèdres ABCD et A'B'C'D' tels que chaque da
pe fe yt pe
sommet de l'un soit dans le plan d'une face de et : I barycentre de (A, a), (A', «'),
l'autre.
I barycentre de (B, B), (B', B'),
1° Soit ABCDA'B'C'D' un cube.
I barycentre de (C, »), (C’, y'}.
Montrez que les tétraèdres ABB'C' et AACDYD
sont associés au sens de Môbius. 2° a) Montrez que : BIB - IC = p'IC' > B'IB.
b) Montrez que £ -— y ne peut être nul.
Montrez alors que A, est le barycentre du système
GB, 6), CC, — p).
Déduisez-en : BIB - yIC=(B-»IA..
c) En utilisant deux relations analogues, montrez
que :
CB DA + (y a IB + (a-B)IC = 0.
3° Concluez alors à l'alignement des points A,,
B; CN
Ilustrez ce résultat par une figure.

2° Soit ABCD un tétraèdre et :


A’ l'isobarycentre de BCD, \
LLL]
B” le barycentre de (A, 1), (C, 1), COM ET
C' le barycentre de (A, 1), (B, — 1) 0D'1) [50] Droite d'Euler et lieux géométriques
D' le barycentre de (A, 1), (B, 1), (C\- 1). Soit ABC un triangle, G son centre de gravité,
H son
Montrez que ABCD et A'B'C'D'\ orthocentre, O le centre de son cercle circonscrit.
sont deux
tétraèdres associés au sens de Môbius. On suppose ABC non équilatéral.
\
On désigne par A’, B', G' les milieux respectifs
(D'après Irem Strasbourg.) des segments [BC], [AC], [AB].

142
5. Vecteurs et barycentre

1° Soit S le point défini par la relation vectorielle :


OS = OÀ + OB + OC. Soit ABCD' un tétraèdre régulier, d'arête de
longueur a (a> 0). On note G l'isobarycentre des
a) Montrez que : AS = 20AÀ'. Calculez de même points À, B, C, D et G, l'isobarycentre des points B,
BS et CS. CAD:
b) Montrez que le point S appartient aux trois 1° Montrez que G appartient à la droite (AG,), et
hauteurs du triangle ABC, et est donc le point H. précisez la position de G.
c) Déduisez-en la relation vectorielle : OH = 206 et 2° Montrez que (AG,;) est orthogonale au plan
l'alignement des points O, H, G. (BCD). Calculez alors les distances AG, et AG.
La droite (OHG ) s'appelle la droite d'’Euler du
triangle ABC. 3° Pour tout point M de l’espace (6), on définit
f (M) par :
2° Soit (C) un cercle. On suppose que les points B et
f (M) = MA? + MB° + MC? + MD?°.
C sont fixes sur le cercle (C), A variable sur (€),
restant distinct de B et de C. 3
Montrez que : f(M) = 4MG ? + à az:
_ Déterminez les lieux géométriques des points G
eb FT: 4° Déterminez suivant le nombre réel k, l'ensemble
(E4) des points M tels que f (M) = ka?.
Pour quelle valeur de k cet ensemble est-il la sphère
Ensembles de niveau circonscrite au tétraèdre ABCD ?

LL]

On considère dans l'espace (6) un carré [54] a est un nombre réel strictement positif. Soit
ABCD, de centre O et de côté a, contenu dans un ABCD un tétraèdre régulier, d'arêtes de longueur a.
plan (P). 1° Soit A’ l'isobarycentre du triangle BCD. Déter-
Soit S un point n'appartenant pas au plan (P)et À’, minez le nombre réel m tel que le point G, milieu de
B', C', D' les milieux respectifs des segments [AA], soit le barycentre du système (A, m), (B, 1),
SA] ISBL ISCI'ISD]: (C, 1), (D, 1). Placez ces différents points sur une
1° Montrez que : figure.
Calculez GA? et GB? en fonction de a.
a) les points A’, B', C’, D' appartiennent à un
même plan (P') parallèle au plan (P), avec (P') 2° Déterminez l'ensemble (Z) des points M de
distinct de (P ); l'espace tels que :

b) le quadrilatère A'B'C'D' est un carré (on note 6MA ? + 2MB? + 2MC? + 2MD? = 5a?.
O'” son centre); 3° Déterminez l’ensemble (x) des points M de
c) les points S, O, O’ sont alignés. l'espace tels que :
MB? + MC? + MD? - 3MA? = a?.
2° Déterminez l'ensemble (9) des points M du plan
(P) tels que MA? + MB? + MC? + MD? = 4a?. Vérifiez que (x) est le plan médiateur de [AA].
Déterminez l'ensemble décrit par le milieu M’ de 4° Déterminez l'intersection (C) de (£) et (x) et
[SM] quand M décrit (9). prouvez que les milieux 1, ], K des segments [AB],
(Bac C.)
[AC], [AD] appartiennent à (C). Placez (C) sur
la figure.
ES Œ (Bac C).
Soit ABC un triangle rectangle en A du plan
CE
On pose : BC=a, AC=Db, AB=c. Barycentres et suites
Soit (D ) une droite, B et C deux points distincts de
1° Soit H le pied de la hauteur issue de A dans le (D). On munit (D) du repère (B, BC).
triangle ABC.
1 2
a) Montrez que l'on a : On désigne par A, le barycentre de fe3 (c

DAC
BC =HC BC; c'=HB. CE. A, le barycentre de (as,si (84A, celui de
b) En orientant la droite (BC), montrez que :
1 2
b?HB +c?HC= 0. (as,A [a$) et pour touten--2/#"A"Iceluiade

bu d.{erd
c) Montrez que le point H est barycentre du système
1 2
de points pondérés (B, b?), (C, c?).
2° A tout point M du plan on associe le nombre réel On note x, l'abscisse de A,
AOM) défini part F(M)= b?MB° + c? MC?.
1° Calculez x, , X1, Xo.
a) Montrez que : f(M)=a?MH?+b?HB°?+c?HC?.
2° a) Montrez que, pour tout n>?2, on a la
b* eT
b) Déduisez du 1° a) que : HC? = sl EST = 22 et relation : Xn— 3 Car 2-2) * Xn-2
a
calculez b?HB? + c?HC?.
HIRDÉAUISEZENMERXEEEXE = (Xn-1-Xo)+XotXir
:c) Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
que f (M)= 2b?c? puis calculez x, en fonction de x, - :- (suite p. 144)

143
2 a) Montrez que (PS') et (Q'R) sont parallèles
c) Montrez que la suite définie par VV, =X,; — 5 est à (BD).
une suite géométrique. Calculez alors x, et v,. b) Prouvez que IJKL est un parallélogramme.
3° Quelle est la position limite des points AÀ,, c) En utilisant une homothétie, montrez que G. est
lorsque n tend vers l'infini? le milieu du segment [P'S].
Que pouvez-vous dire de même de G,;?

3° a) Montrez alors que (G,G,;) passe par les


Le problème des trois vases milieux de [IL] et de [XK].
Deux hommes ont un vase de 8 litres plein d'un b) En raisonnant de façon analogue, montrez que
merveilleux nectar qu'ils veulent partager en deux
(GG) passe par les milieux de [17] et de [KL].
portions égales. Ils disposent de deux vases vides de
contenances respectives 5 litres et 3 litres. c) Déduisez-en que la plaque ABCD et la plaque
On se propose de résoudre ce problème à l'aide homogène 1JKL ont même centre d'inertie.
de barycentres. (Rallye mathématique d'Alsace.)
1° Soit (E) l'ensemble des triplets (x, y,z) de
nombres réels vérifiant x+y+z=8. Soit À,B,
C trois points non alignés du plan. A tout élément LLLL:
(x, y, z) de (E) on associe le point M barycentre du
Cercles d’Apollonius
Système (A/x) (By), (C2);
Soit ABC untriangle non isocèle. On note (D,) la
Donnez les coordonnées de M dans le repère
bissectrice intérieure de l'angle À, (4,) la bissectrice
(C, CÀ, CB), et montrez que l’on réalise ainsi une
extérieure. On rappelle que (D,) et (4,) sont ortho-
bijection de (E) sur le plan.
gonales.
2° On fait varier y et z, x restant fixe. Montrez que
M décrit une droite parallèle à (BC). 1° On note I, le point d'intersection de (D,) et
Que peut-on dire de M lorsque x et y varient, z (BC), J, celui de (4,) et (BC), A’ le pied de la
restant fixe, ou lorsque x et z varient, y restant fixe ? hauteur issue de À, H, et H4 les projetés ortho-
gonaux de 1, sur [AC] et [AB].
3° On considère l'ensemble (E') des triplets On note BC=a AC=b, AB=c.
Er 2e) NAME 6 USE S5;
a) Exprimez de deux façons différentes les aires des
0 <z<3.
Représentez graphiquement les points correspon- triangles ABI, et ACI,. Montrez alors que 1,B et 1,C
dants du plan. sont respectivement proportionnels à c et b.

b) Déduisez-en que I, est le barycentre du système


4° Comment varient les quantités (x, y,z) de
de points pondérés (B, b), (C, c).
liquide lorsque l’on verse du liquide d'un vase dans
un autre? c) Faites une étude analogue pour montrer que J, est .
Donnez alors une solution du problème posé. le barycentre du système de points pondérés (B, b),
(Irem d’Orléans-Tours.) (C, — c).
2° On note (€,) l'ensemble des points M du plan
MB _c
tels que
Centre d'inertie d'une plaque homogène MC b
Soit ABCD une plaque homogène, G son centre a) Montrez que (€) est le cercle de diamètre [1, J.],
d'inertie. On note G, le centre de gravité de la et qu'il passe par A.
plaque triangulaire BCD, G, celui de la plaque ACD,
G, celui de la plaque ABD, G; celui de la plaque b) On note 9, le centre de (€,). Montrez que (PE
ABC. est le barycentre du système de points (B, b?),
(G, =c2).
1° Montrez que G est le point de concours des
droites (G,G.) et (G,Gi). 3° On définit de même (€,), ensemble des points M

2" On définit Mes pos PP QU R Rs r


du plan tels que MA c' de:centre.9,*.et,(C-};
S' par les relations vectorielles :
rl : Le ensemble des points M du plan tels que — = ss de
AP = — AB, APCE MB a
3 3 centre (,.
BQ = 3à BC, ! BQ'-=a = BC, 1 a) Pour tout point M, on définit le vecteur :
Ole Me)
CR==CD), CR'-= CD,
VO) = (b? - c?) MO, + (c? - a?) MO,
3 3 +(a?-b?)M6..
EN Nr MU. Exprimez V(M) à l'aide de MÀ, ME, MC, et montrez
DS=-DA, DS'==DA.
3 3 que V(M) est le vecteur nul.
Les droites (PS') et (P'Q) se coupent en I, (P'Q) b) Concluez alors à l'alignement des centres CAO
et (Q’R) en J, (Q'R) et (R'S) en KO (RESTE Q des cercles (€,),:(6), (€). Faites une figure
(StP)renE illustrant ce résultat.

144
Produit
z
vectoriel

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
MR Nécessité d'orienter l'espace... sente eee 146
Électromagnétisme et orientation de l’espace

COURS
1. Espace orienté
2. Produit vectoriel

TRAVAUX PRATIQUES
[PU Équations de plans
Calculs de distances, d’aires, de volumes
Mouvement à accélération centrale
Mouvement d’une particule dans un champ magnétique

FICHE MÉTHODE
FICHE)
Comment utiliser le produit vectoriel

e Introduire une nouvelle «opération » sur les vecteurs de l’espace.

e Traduire analytiquement cette « opération » pour effectuer des calculs


de distances, d’aires, de volumes et caractériser des plans par des
équations.
Nécessité d'orienter l'espace

tation
L'objectif de cette activité est de montrer que l'orien
plan de l’espac e est insuffi sante pour décrire un mou-
d'un
vement.
On considère un point matériel M animé d’un mouve-
|
ment circulaire situé dans un plan de l’espace.
Ce plan partage l’espace en deux demi-e spaces qui
contiennent chacun un observateur.

1° Faites deux croquis représentant le mouvement de M :


;
Regardées de l'intérieur
noce duede l'édifice,
d'Or)les ;
a) vu par l’observateur O, ;: b) vu par l’observateur O,.

tournent dans le sens contraire des 2° Cela a-t-il une signification de dire que M tourne dans
PRE
aiguilles d'une montre.

Électromagnétisme et orientation de l’espace


Le but de cette activité est de mettre en relation le choix d’un sens
direct, pour une base de l’espace, et les phénomènes électromagnétiques.

e Un courant rectiligne engendre sur tout plan perpendiculaire à sa


direction des lignes de champ magnétique circulaires.
Le sens des lignes de champ est lié au sens du courant :

146
6. Produit vectoriel

e Un courant circulaire engendre des lignes de champ perpendiculaires au


plan de la spire parcourue.
Le sens des lignes de champ est lié au sens du courant : «

e On voit qu'à chaque fois un sens de rotation dans un plan est lié à
une orientation (ou un sens de parcours) sur les droites perpendiculaires au
plan.

1° Dans chacun des quatre cas de figure précédents, dessinez un observateur


situé le long de la droite représentée, le vecteur À (ou À selon le cas) le
parcourant des pieds vers la tête.
Quel est pour cet observateur le sens de parcours du courant sur la spire
(ou de B sur la ligne de champ selon le cas): sens direct ou sens indirect ?

2° Soit un plan de l’espace et (O, 5, Fi) un repère orthonormal de ce plan.


a) Faites une figure en perspective représentant (O, i,j) et le cercle (C) de
centre O et de rayon 1 dans ce plan.
b) Soit £ un vecteur de l’espace tel que :
e | =1.
e À est colinéaire et de même sens que le vecteur champ magnétique
engendré en © par un courant parcourant le cercle (C) «de À vers j ».
Placez le vecteur £ sur la figure.
c) Pour un observateur situé sur [O, K) les pieds en O, quelle est une
mesure de l’angle (5, 7 )?

3° Un repère (O, a ÿ, K) tel que celui défini ci-dessus est appelé repère
orthonormal direct de l’espace.
Complétez les figures ci-dessous afin de construire des repères ortho-
normaux directs (O, à,j, k) de l’espace.
1. ESPACE ORIENTÉ

1. Repères orthonormaux directs

Définitions 1 e Soit AR=(0O, i,+ K) un repère ortho-


normal de l’espace.
On dit que À est direct lorsque un obser-
vateur situé sur la demi-droite [O, £), les
pieds en O, regardant dans la direction de
i, a le vecteur 7 sur sa gauche.
e Un repère orthonormal de l’espace est indirect s’il n’est pas
direct.

(O, &, i, j}estun k (OS — K) estun


repère direct. repère indirect.

V6

2° Soit ABCDEFGH le cube dessiné ci-dessous, d’arête 1.


Les repères orthonormaux suivants
sont directs : (E, EF, EH, EÂ), :
(F,FG,FE,FB) AGREE
(CCD CCC
Les repères orthonormaux suivants
sont indirects : (D, DA, DC, DH JL
(G, GF, GH, GC). Bd F

CO Remarque. On admet que si (O, à.Ve K) est un repère orthonormal


direct alors, quel que soit le point © de l’espace, (Q, î,k, K) est direct.

Définition 2 Une base orthonormale de l’espace (é, ‘a k) est directe si, quel que
soit le point O de l’espace, le repère orthonormal (O, i,FA k) est
direct.

FIRE
CREERRe EXEMPLE SSSR PER
Dans le cube ci-dessus, la base orthonormale (FG, GH, EÂ) est directe; la
base orthonormale (BC, DH, AB) est indirecte.
mm

148
6. Produit vectoriel

2. Plans orientés dans l’espace orienté


On considère un plan (P) contenu dans l’espace (E).
On oriente positivement une droite orthogonale au plan (P) par le choix
d’un vecteur £ de norme 1. Alors, toute base orthonormale (f, j) de
(P), telle que (5, j, k) soit une base directe de (E), est une base directe
de (P).
—_
k

Orientations induites sur


(P) par le choix d'une
orientation positive d'une
droite orthogonale à (P).

[ Remarque.
Tous les plans parallèles à (P) sont ainsi orientés de la même façon.

2. PRODUIT VECTORIEL
1. Définition
Soit 4 et Ÿ deux vecteurs de l’espace
orienté.
e et ÿ ne sont pas colinéaires.
Soit 4, B, C trois points tels que
AB=Ü et AC=5.
Ces trois points définissent un plan (4BC )
puisque AB et AC ne sont pas colinéaires.
Le choix d’un vecteur # de norme 1, normal
au plan (ABC) oriente celui-ci.
On peut donc considérer le sinus de l’angle
orienté (AB, AC) dans le plan (ABC). M
On appelle alors produit vectoriel de AB par AC le vecteur AM défini par :
AM
= AB *x AC x sin(48, AC )K.
Cl Remarques :
1° On admet que l’on obtient un résultat indépendant du choix des
représentants AB et AC des vecteurs # et y.
2° Si on choisit — # pour orienter (ABC), on ne change pas le produit
vectoriel car alors le sinus de
l'angle (%, ÿ) change aussi de M M
signe par rapport à l'orientation
précédente du plan.

e ä et ÿ sont colinéaires.
Alors le produit vectoriel de # par Ÿ est le vecteur nul.

149
Définition 3 Soit # et ÿ deux vecteurs de l’espace orienté.
On appelle produit vectoriel de # par ÿ le vecteur de l’espace noté
ü | Ÿ ou 4 X ÿtel que:
e Si # et ÿ sont colinéaires, #4 /V= Ô.
e Si # et ÿ ne sont pas colinéaires, soit 4, B, C trois points tels que
AB=ù et AC=$.
Le choix d’un vecteur À de norme 1 normal au plan (4BC) oriente
celui-ci ; alors : #ZAF={|#||ÿ5| sin (4, 5)k.

2. Propriétés du produit vectoriel


m Vecteur normal à un plan
Propriété 1 Si 4, B et C sont trois points non alignés
de l’espace alors AB A AC est un vecteur
normal au plan (4BC).

Cela découle immédiatement de la définition.

# Produit vectoriel et aires ABAAC


Soit À, B et C trois points non alignés de
lPespace. Soit Ÿ une mesure de l’angle
géométrique BAC.
Ona: |ABAAC|
= 4B x AC x sin @
A H B
Soit À le projeté orthogonal de C sur
la droite (AB) : AC sin 0= HC donc |A4B A AC | = 4B x HC.

Propriété 2 Le nombre |48 A AC | est :


e le double de l’aire du triangle ABC ;
e l’aire du parallélogramme 4BDC construit sur les segments [42] et
[ACT].

UFR
CO TRRT
RRE EXEMPLE FESSES RENNES
Soit (, 7.> k) une base orthonormale directe et les points O, I, J, K tels que
OÏ=i, OJ=j et OK-#
Le parallélogramme construit sur les È
points O, 1 et J est un carré de côté 1.
IA jI=IOÏAOÏ|=1 (aire du carré).
Puisque la base (à, 1. K) est directe, on a :

iAj=AÎIE=E
On obtient de même :JAK= li. et FA =)

150
6, Produit vectoriel

Propriété 3

Cela découle immédiatement de la définition.

D Remarque. En particulier, quel que soit le vecteur 4: #Aü=0.

m Produit vectoriel et opérations

Propriété 4 Quels que soient les vecteurs #, ÿ et # de l’espace, quel que soit le
(admise) nombre réel a :
HA(F+H)=TAS+GNA
à À (aÿ) 71

3. Expression dans une base orthonormale directe


Soit (à, j K) une base orthonormale directe de l’espace, soit # et ÿ les
vecteurs de coordonnées respectives (x, y, z) et (x’, y’, z') dans cette base.
Appliquons la propriété 4 :

S=(xi+yj+zk)A(x'i+y'j+2'k)
=xx'iAitxy'iAjtaxz'iAk
+yx'jAi +yy'j
Aj +yz'i AK
+2x'k A i+zæy'kAÏ+z'kAKk
= (xy'-yx') LAj+(yz'-æ')jAKk+(x'-x7')K Ai
ren)
rex) fe Gen

Propriété 5 _ Soit deux vecteurs # et ÿ de coordonnées respectives (x, y, z) et


(x',7',7') dans une base orthonormale directe de l’espace.
Le vecteur # À ÿ a pour coordonnées dans cette base :
Oz'— 7", 2x" — x", xp'— px”).

RE
RE) EXEMPLE ERREURS CRE
L'espace est rapporté à une base orthonormale directe (5, j, &). Soit à et Ÿ
deux vecteurs de coordonnées (1 ; — 2; 3) et (— 1; 1; — 2) dans cette base.
AÿS=((-2)x(-2)-1 x3)i+(3x(-1)-1x(-2));
(HI Det 2)E:
DAÿ=i-j-k.
>

CO Remarque. ü A Ÿ est orthogonal à ÿ et à v, ce qui permet un contrôle


des calculs. Dans l’exemple précédent, on vérifie facilement que :
ä.(tAÿS)=5.(GAS)=0.
151
TP1] Équations de plans
L'objet de ce TP est de montrer l'utilité du produit vectoriel pour déterminer
des équations de plans dans l’espace.

On considère l’espace muni d’un repère orthonormal direct.


Soit les points À, B, C, D de coordonnées respectives (1 ; 0 ; 0), (0; 1; 1),
(1515 DH: 2511) dans ce repere.
1° a) Déterminez un point et un vecteur normal du plan médiateur du
segment [4B|].
b) Déduisez-en une équation de ce plan.
2° a) En utilisant un produit vectoriel, déterminez un vecteur normal au
plan (4BC).
b) Expliquez pourquoi le plan (4BC) est l’ensemble des points M de
l’espace tels que : (4BAAC).AM=0.
c) Déduisez-en une équation du plan (4BC).
3° Déterminez le plus simplement possible une équation de chacun des
plans (BCD), (ACD), (ABD).

TP2] Calculs de distances, d'aires, de volumes


L'objet de ce TP, outre ce qui est annoncé dans le titre, est de montrer
une
utilisation d’un repère orthonormal direct de l'espace.

Soit ABCDEFGH un parallélépipède rectangle tel que AB = 2


BC =3, AE = 1.
Soit Z le milieu de [FG] et J le milieu de [CD].

1 m Distance d’un point à un plan


Soit F” le projeté orthogonal du point F sur le plan
(A1J).
On se propose de calculer la distance du point F au plan
(41J), c’est-à-dire
la distance FF'.
1° Soit AN un vecteur normal au plan (41J). Soit
K le projeté orthogonal de .
F sur la droite (AN). Exprimez AN. 4F en foncti
on de AK et AN.
Déduisez-en que : FF’
_ LAN. A
IN
2° Déterminez un vecteur normal au plan (A41J) à l’aide d’un produit
vectoriel. Déduisez-en que : FF'=
ICAÀÏ
AÏ) . AË|
lAT A 4j
3° En utilisant les coordonnées des différents points dans le repère
‘ Le din
orthonormal direct (e> EF, 3 EH, Eà), calculez
la distance de F au
plan (41J).

152

6. Produit vectoriel

2 nm Calcul d’aire, Distance d’un point à une droite


1° Calculez l’aire du triangle ZFJ. x
2° Déduisez-en la distance de F à la droite (1J) (c’est-à-dire la distance FF”
où F” est le projeté orthogonal de F sur (1J)).

3 m Calcul de volume

On rappelle que le volume d’un


tétraèdre est :
1
VEN
ax h
à
où a est l'aire d'une face et h la hauteur
associée.

1° Calculez l’aire du triangle AJ.


2° En utilisant le résultat de la question 1 = 3°, déduisez-en le volume du
tétraèdre ALJF.
3° En utilisant le résultat du 1 m 2°, montrez que ce volume peut être
| —# — —+
exprimé par = ë ICAÏ
A AJ) . AF|.

|C4B À AC).
AM
e La distance d’un point M à un plan (4BC) est
|ABÀ A]
e La distance d’un point M à une droite (4B) est
48À AM
PTS
1 — — ———
e Le volume d’un tétraèdre 4ABCD est 6 |(48 À AC). AD|.

TP3 Mouvement à accélération centrale

L'objet de ce TP est de montrer une utilisation du produit vectoriel en


mécanique.

On appelle mouvement à accélération


centrale le mouvement d'un point
soumis à des forces dont la résultante
est un vecteur variant avec le temps,
mais tel que sa direction passe par un
point fixe.
L'exemple classique de ce type de mou-
vement est celui d'un corps soumis à une (centre)
force d'attraction.

1 = Dérivation d'un produit vectoriel


Vous avez vu en physique la dérivation d’un vecteur fonction du temps.
Soit 4 et ÿŸ deux vecteurs dont les coordonnées respectives (a, b, c), (a, B, y)
sont des fonctions dérivables du temps.

153
La

le vecteur
On notera a’ la fonction dérivée de la fonction a, etc., et -
au
de coordonnées (4, b', c’), appelé vecteur dérivé de à# par rapport
temps.
1° Soit X(1) la première coordonnée du vecteur ü |\ ÿ. Montrez que :
X'(@)= ("y c"B)() + y’ - cB')().
2° Montrez que X ’ est aussi la première coordonnée du vecteur :
div
— AvVv+u/A—.
dt dé

3° Dédui -
equisez-Een que NU
di LAS)INNUEE=
PRE
di de—d

2 m Trajectoire plane d'un mouvement à accélération centrale


On considère un point O fixe dans l’espace. 2
Le point mobile M de masse m est soumis à
une seule force F colinéaire à OM.

1° Exprimez à l’aide d’un produit vectoriel la


colinéarité de F et OM.
2° Soit V la vitesse du point M.
Dérivez par rapport au temps f le vecteur
OM A.
3° Déduisez-en que OM A V est un vecteur constant W. (On rappelle que si
ä est l’accélération de M on a : F = mä.)
4 Déduisez-en que les vecteurs OM et V sont toujours dans un plan
orthogonal à W,.
Expliquez pourquoi la trajectoire du point M reste plane dans l’espace.

JUPITER : £
Les planètes, qui décrivent une : SATURNE D UrRANUS (|
orbite plane autour du soleil NEPTUNE
sont soumises à un mouvement
AMELe))
à accélération centrale.

Mouvement d'une particule dans un champ


magnétique

L'objet de ce TP est de montrer une conséquence de l’action de la force de


Laplace sur une particule électrique chargée.

Cette force est F=qÿAB où:


e qest la charge de la particule (en coulombs).
e vest la vitesse de la particule (en mètres par seconde).
e Best l'intensité du champ magnétique (en teslas).

154
6.. Produit vectoriel

On se restreindra à l'étude du cas


d'une particule de charge positive lan-
cée dans un champ magnétique B uni-
forme avec une vitesse initiale ÿ,
orthogonale à B.

On négligera la masse de la particule.

1 nm Dérivation d'un produit scalaire


En procédant sur les coordonnées des vecteurs #Ÿ et Ÿ comme au
TP3, 1 =, démontrez la formule suivante :

—(ÿ.ÿ)=—, .—.
> +
PSE
dt dt dt

2 m La trajectoire est plane

1° Soit à le vecteur accélération. Montrez que 4 =— Ÿ A B.


S1<
Déduisez-en que les vecteurs 4 et À sont orthogonaux.
2° En dérivant ÿ. B par rapport au temps, montrez qu’à tout instant :
on dent Pytre ie
3° Soit M, et M les positions occupées par la particule aux instants zéro et r.
En dérivant M, M. B par rapport au temps, montrez que la trajec-
toire de la particule est contenue dans le plan orthogonal à B passant
par M.

3 n La trajectoire est circulaire


1° Montrez que les vecteurs 4 et Ÿ sont orthogonaux. Déduisez-en
que la composante tangentielle de l’accélération est nulle.
2° Soit vy=|ÿ|. En dérivant ÿ.ÿ, montrez que y est constante et
que le mouvement est uniforme.
: si (2 <
3° On rappelle la relation (vue en physique) : a,= R où a, est
l’accélération normale et R est le rayon de courbure de la trajectoire.
my
Montrez que = +,
qB
Déduisez-en que la trajectoire de la particule est circulaire.

Trajectoire en spirale d'un


électron soumis à un champ
magnétique dans une chambre
à bulles. Le liquide de la
chambre freine l'électron, modi-
fiant le rayon de courbure de
la trajectoire.

155
Loucuoouuuut - Comment utiliser
FICHE le produit vectoriel
MÉTHODE pour …
|
||

1] Prouver une colinéarité

ü et ÿ sont colinéaires équivaut à #ZAYŸ=0.

2] Trouver un vecteur normal à un plan

Soit un plan de l’espace déterminé par trois de ses points : 4, B et C.


e Le vecteur 4B A AC est un vecteur normal au plan (ABC).
e Pour trouver une équation du plan (ABC) dans un repère orthonormal
direct il suffit d’écrire : (4BAAC).AM=0 pour tout point M de
coordonnées (x, y, z) de ce plan.

3] Calculer une aire

e L’aire d’un triangle ABC est :

—. | 4B À AC |.
I =) —+

e L’aire d’un parallélogramme ABCD est :

A=|A4B A AD |. v

A4] Calculer un volume

Le volume d’un tétraèdre ABCD est :


LORS
U--1(48 AAC). 45.
Exercice 1 Donc si l'angle MIA existe : ME (6) équivaut à sin /=1,

Énoncé soit d= D:
Soit À et B deux points distincts de l'espace, I le milieu de 1 -
[AB]. L'ensemble des points M de l'espace tels que MIA = 5 est
1° Démontrez que pour tout point M de l'espace :
le plan médiateur de [AB], privé de I.
MA A MB = Mi \ AB. Mais si M=I alors [TA AË|=0 et IIxAB=0 :
2° Déduisez-en l'ensemble (6) des points M de l'espace l'égalité est encore vraie.
tels que |MA A MB] = MI x AB.
Conclusion : (6) est le plan médiateur du segment [AB].
Solution
Il n'y a pas de repère donné par l'énoncé. Il n'y a pas non
plus de configuration apte à porter un repère orthonormal
Exercice 2
(du genre cube ou parallélépipède rectangle).
On va donc Run ;D PRE ». Édne é
D lhest naturel d'utiliserlarelation de Chasles : Soit (0, j, j, K ) un repère orthonormal direct de l’espace.
MA A MB = MA \ (MA + AB), On considère les points À, D et C de coordonnées respec-
MA A MÉ = MA A MA + MA \ AË tives (1; 1; 0), (0;0; 1) et (- 1; 1; 0) dans ce repère.
MAAME=MAAAEËE (car MAMA =). 1° a) On construit le point B tel que OABC soit un carré.
D ne - Quelles sont ses coordonnées?
MAAË-(MA+AÏ)AAB-MANAË (car IAA AB-0). b) On considère le parallélépipède rectangle dont les deux
faces carrées sont OABC et DEFG. Déterminez les coor-
M données des points E, F et G.
2° Donnez une équation du plan (BCD) dans le repère
(O1, JFK).
3° Calculez le volume du tétraèdre DBCG.

Solution
La première des choses à faire est … la figure!

2° D'après la question 1°: [MA A MB] = [Mi A AB].


(6) est donc l'ensemble des points M tels que :
Ii A AB] = MI x AB.
Cela doit vous faire penser à la définition :
A # = [al lv] sin GG,)K.
Donc |A #] = {al [vf sin, v)|.
Supposons M Æ I.
Soit / une mesure en radians de l'angle géométrique MIA
(Voir figure.) On a :
IVT 1 AB] = |Mi] |ABI sin 0.
1° a) Ilest évident que OA=O0OC et que OAÀ.OC=0. Le plan (BCD) est l'ensemble des points M(Xx, y, z) tels
Donc, il est bien possible de construire le carré OABC. De que BM.V-0. Cette égalité équivaut à :
plus : OB=0A+0C, donc B a pour coordonnées
(0270) —(x-0)+t(y-2420%
81m 0
b) Les points EF, F et G ont même abscisse et même SOIT. XV
Er tee,
ordonnée respectivement que À, B et C mais sont de
cote 1 : Il n'est pas inutile de rechercher si les coordonnées des
points B, C et D vérifient bien l'équation trouvée afin de
AU), GP(0:2;1) sets G(=1; 130: déceler une erreur éventuelle.
2° Pour déterminer une équation du plan (BCD), il suffit
de trouver un vecteur normal à ce plan. Le produit 3° Le volume du tétraèdre DBCG est :
vectoriel peut être utilisé puisque le repère est orienté, de
sens direct. v== (BA
BD).EG
Les vecteurs BC et BD ont pour coordonnées (-— 1; —-1;0)
OS 1). On choisit cette formule, car on a déjà calculé BC A BD.
La base étant orthonormale directe :
BCABD=((-1)x1-(-2)x0)1+(0x0-(-1)x 1j. (BCABD).BG=(-i+j+2K).(-i-j+K),
HXGA)AOXCGAIDE
BCABD=-i+;+92&.
(BCABD).BG=1-1+2=2.
Un vecteur normal au plan (BCD) est donc le vecteur V de
Donc y=1.
coordonnées (— 1; 1; 2). 3
Énoncé Bac CE. 1991
_ Soit le cube ABCDEFGH représenté par la figure ci-dessous.
L'espace est orienté par le repère orthonormal direct
(4, AB, AD, AË).Ondésigne par H
le milieu de [EF] et par X le centre F5
du carré ADHE.
1° a) Vérifier que BX= 1G
A IA.
b) En déduire l’aire du triangle
IGA.
2° Calculer le volume du tétraèdre
ABIG et en déduire la distance du
point B au plan (4/G).

A la lecture du sujet
Il s’agit ici de tester la connaissance :
— de l’expression d’un produit vectoriel dans une base
orthonormale directe,
— de l’utilisation du produit vectoriel dans un calcul d’aire et
de volume. |
va Es
Analyse du problème b) L’aire du triangle 1GA est > IGA TA], soit |
A la question 1° a), on peut hésiter entre une preuve
«vectorielle» et une preuve «analytique» (c’est-à- 1
#= > BA.
dire en utilisant les coordonnées). Cette dernière
prévaut puisque l’énoncé nous indique le repère.
MER
A la question 2°, il faut savoir que U-s 4x où BK?=(-1}) + f) + ) . donc

Æ est l’aire d’une face et h la hauteur


Connaissant # et U on en déduit h.
associée.
ES Fo.
Une solution
Compte tenu des hypothèses de l’énoncé, dans le
L’aire du triangle /GA est donc #=
AS
repère indiqué, les points B, K, 1, G et À ont 2° e Le volume du tétraèdre ABIG est :
Kal
pour coordonnées respectives : (1 ; 0 ; 0), L:5° à; 1 =
== IUGATA). BI.
+ +

1 (IG A 1À).IB
= BK. IB.
: 0; j, (;1;1) et (0;0;0). D'où les coordon-

nées des vecteurs, dans la base (4B, AD, AË ): Les coordonnées du vecteur ZB sont E (Er ) à,

BAC
PAS
1:0)
?]
donc:

BK D D 0 ee
} 2?) 2 ;
a(-;0; “ir 1
fe On en déduit: Te
1° a) La base étant orthonormale directe, les coor-
données (x, B, y) de IG A IA sont : e La distance du point B au plan (4/G) est la hauteur …
h du tétraèdre ABIG associée à la face /GA. Or :
a=1x(-1)-0x0=-1,
De €] 1 U- 4x On en déduit:

1
1 1 1 Æxh soit = —,
2
‘7508 )* 2
= — — — — ==.

Les vecteurs BX et 1G À IÀ ayant mêmes coordonnées


dans la base (48, AD, AË) sont égaux.
P

QCM. Q.C.M. 6 et 7 : soit ABC un triangle équilatéral


; soit
1 le milieu de [BC].

Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses


sont exactes. [se] IB À EC = 0 nr TOR TS (|

IBAA Bi] = aire CABI) C]


[1] On considère le repère orthonormal direct
PE ETS) F5 Ve RAlVRr. 2 Æ
IBA À BC] = AB? x OR
le repère (O, —i, — j, K)est direct C1

le repère (O, j, k, 1) est indirect El

lérepere (OA N'est direct ne MM nr [1 [7] AB À AC est un vecteur normal au plan


ABC). on rh RE Cl

AÏA BC=IBAÏIA+IA
NON EN ARREE E
[2] On considère les vecteurs ü(1; 2; —3) et
ÿ(- 2:3; 2) dans un repère orthonormal direct de EE UE Cl
AL BC DAME RS CRT
l'espace. Le vecteur à À Ÿ a pour coordonnées :
RSA 7) ne pe ee []

GS ESS ENS CRR


ER er Ve Re 72nt eh: [a] [8] Le volume d’un tétraèdre ABCD est :

GTR
ERP ESS D PR PRE Re PS (nl 2ICGABA ACS ADI ee SE Q
Q.C.M. 3 à 5 : soit (i, ï K) une base orthonormale
directe de l’espace ; soit : 2ICBEN ED). El "00 Q.
2 JE é ti. K.
2ICRAA BC
je BD] RSS OI

TER SET PR RTE.


ES. Sp LeLA O
EE Ale re te rt tr er [I
EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
[4] (UE VAE
Ve OV Ne ne oubes [ Dans les exercices 9 et 10, déterminez les coor-
données du vecteur ü Ÿ à partir des coordonnées
Ha OO AT -OU)= SOAETES ( des vecteurs ü et Ÿ précisées dans une base ortho-
normale directe.
Ti ES 2 MCE A 2 al ReA te a]

1); bXUG x=2005e


[5] On considère de plus, Û
(HAPIAW = 0... a er Û Ÿ(7; =8; 2).
TR
CHAT= 0 ioa D El c) ü das a) iQ;
“dé = LD)
Les vecteurs ü, Ÿ et W sont coplanaires 2 FOTO)

160
6. Produit vectoriel

[DR a) Ü(— 2a; a; -a)


ÿ(a; —a: 1)
LA

(aER).
=

[is] Soit ie f; K) une base orthorformale directe de


l'espace, d=i+i+k et vÿ=j-k
b) ü(cos 0; — sin 0; 1), 1° Montrez que ü et Ÿ sont orthogonaux.
(sin 8; cos 6; 0) (BE R). 2° Déterminez W=ùü Av.
0 3° A partir des vecteurs ü, Ÿ et w déterminez trois
c) 2 {sin95 05
cos à)
D) 2 vecteurs ü', Ÿ’ et W’ tels que (ü',Ÿ',w') soit
une base orthonormale directe de l'espace.
Ÿ Der) ? (OER
D ME ): =

7] Soit (i, Î; K) une base orthonormale directe


Vo un V2 Es
de l'espace, CSSS Ci 2 pe CE) et
Dans les exercices 11 à 13, déterminez les produits
vectoriels indiqués, à partir des coordonnées des Vope +

points précisées dans un repère orthonormal direct


de l’espace.
1° Calculez cos(ü, Ÿ), cos (v, W) et cos(w, ü).
= 2° Déterminez ü A Ÿ, VA
W et W Aü.
Er] Ontconsidère MAO 7002) MB CIE);
COPIE D'etD( 9 r8 21). L

a) ABACD. b) ADAAC. rie] Soit a un nombre réel strictement positif,


distinct de 1. On considère le cube ABCDEFGH,
c) BDADA. d) ACA(BD + AD). d'arête a.

Li
1° a) La base (8) : (EF, EH, EÀ) est-elle directe?
[2] Onconsidère A(2:-1;:-2), B(1:0;:-1),
EE AD OP SO) EUE(S 20 2)
a) (AB+ AC) A (EB + EC).
b) (AB - 2CD) A (BD + AË).
c) AB A (CD + CË).
d) BA A CD + CB A DÉ.

Li] .
[8] OnMConsider MGM) NA Or ES),
HO S) LCL):
b) Est-elle orthonormale directe?
a) MÀ A ME. b) (MÀ + MB) A MC.
c) Construisez une base orthonormale directe à partir
des vecteurs de (8).
1 —s#ple-mile
2 S0itila Ds (= DCA=DA =D
Bases orthonormales directes de l'espace a a a
a) Est-elle une base orthonormale directe de l'espace?

Soit Ci. Fe K) une base orthonormale de b) Déterminez les coordonnées des vecteurs CE et GB dans
l'espace. Démontrez l'équivalence des deux affir- la base (4).
. mations : c) Déterminez les coordonnées du vecteur CÉ AGÉ dans
e la base Ci, Fe K) est directe; la base (3).
ei1A j= k.

5
Propriétés du produit vectoriel
Hs] Soit re F4 K) une base orthonormale directe
L]
VENTOR [ie Soit À, B, C et D quatre points quelconques
de l'espace, ne NE dedo)}
de l'espace. Montrez que :
V3 > ea Es BC A BD = AB A AC + AC A AD + AD A AB.
V=—(-i+j+k)
3
=

6 > > a [20] Identité de Lagrange


me C2
Soit ü et Ÿ deux vecteurs de l'espace. Démon-
1° Vérifiez que la base (ü, Ÿ, W) est orthonormale. trez que :

2° Calculez ü A ÿ. La base (ü, Ÿ,Ÿ, W) est-elle directe ? IA #12 +. #7» = dl? 12.
161
que l'ensemble des points M de
3° Démontrez
Soit À, Bet C trois points de l'espace. IMAAMB _ est un cône de
l'espace tels que :
Déterminez l'ensemble des points M de l'espace Ir
tels que : (MÀ+ MB) AAC = 0. révolution de sommet I (privé de 1).
(Vous pourrez distinguer les deux cas 2 A BE
C sont alignés ou non alignés.)

Double produit vectoriel


Soit ü, ÿet W trois vecteurs de l” espace.
LE Soit À, Bet C trois points de l’espace. Déter-
On se propose de calculer le vecteur DA(FAW).
minez l'ensemble des points M de l'espace tels que :
1° Expliquez comment on peut choisir une base
(2 MÀ + MB + MC) A MA = 0.
orthonormale directe de l’espace CS à K) telle que:
[LL] e il existe un nombre a tel que ü ait pour coor-
Ee Soit À, B et C trois points de l’espace, I données (a, 0, 0)
le milieu du segment [BC]. e il existe deux nombres b et c tels que Ÿ ait pour
Déterminez l'ensemble des points M de l’espace coordonnées (b, c, 0).
tels que :
2° On considère l’espace rapporté à la base décrite
|C3 MA - MB - MC) A MA| - 2 A |. au 1°. Soit (x, y, z) les coordonnées du vecteur w.

a) Calculez ÿAWet A (AW).


LL]
b) Vérifiez que :
1° Soit À, B, C et D quatre points de l'espace.
Montrez que les deux affirmations suivantes sont DA(FAW)=(G.wW)V-(i.V)Ww.
équivalentes : 3° Démontrez que :
e À, B, C et D coplanaires. DAFAWI+FAMWAË)+WATAT)=0.
e (ABA AC).AD= 0.
2° Soit un triangle PQR. Déterminez l'ensemble
des points M de l'espace tels que : Soit (O, î, Ï, Kk) un repère orthonormal direct
(MP A MR). MP = (MR A MB). PQ. de l'espace, À et B de coordonnées respectives
CELL 0) NGC NIE220)
Soit M un point de coordonnées (x, y, z).
EL L)

Soit CO; 7 f. K) un repère orthonormal direct 1° Déterminez les coordonnées du vecteur


de l’espace, À le point de coordonnées (1; 1; 1). OA A(OBAOM).
A tout point M de l'espace on associe le point 2° Quel est l'ensemble des points M de l'espace tels
M' défini par: OM'= OM - OÀ A OM. que OÀ A(OBAOM)=0?
1° Déterminez l'ensemble des points M de l'espace
tels que M'-=M.
22Calculéz les Coordonnées Cu y 70)" de rt Produit vectoriel et plans
de l’espace
en fonction des coordonnées (x, y, z) de M.
Retrouvez le résultat du 1°.
3° Montrez que pour tout point M situé hors de la
droite (OA) : 1 On considère les points À, B, C et D de
coordonnées respectives (—1;0; 2), (3; -4:2),
a) la droite (MM') est perpendiculaire au plan
(-2; -1;1)et (0; -3; — 1) dans un repère ortho-
(OAM). normal direct.
b) MM'=OAxMH où H est le projeté orthogonal Dans chacun des cas proposés, vérifiez que les
de M sur la droite (OA). points cités ne sont pas alignés et calculez un
vecteur normal au plan qu'ils déterminent :
lATR eLC 2°2B) C6 er)
Soit À et B deux points de l'espace.
3° A, Cet D. 4 A NB CCD;
Soit 1 le milieu de [AB]. On pose a = AI.
1° Soit M un point quelconque de l’espace distinct
der
[so] L'espace étant muni d'un repère orthonormal
Soit « l'angle géométrique AIM.
direct, on considère un plan (#). Précisez un vec-
Montrez que : |MAA ME] = 2a IM sin a : teur normal au plan (#) dans chacun des cas
a) en utilisant la relation de Chasles: proposés :
b) en découpant le triangle AMB en deux triangles 1° (4) est déterminé par le point A(-1 RP
et en utilisant les aires. par la droite de vecteur directeur d(1; — 1; 2) pas-
sant par le point B(3; 3; 2);
2° Déterminez l’ensemble des points M de l’espace
2} [CD est parallèle au plan déterminé par les trois
tels que
IMA
A MB _ points : ACIER BÉSMENIEE2)) et
Er C(ly0 23);
162
6. Produit vectoriel

3° (F) est déterminé par les deux droites sécantes : 1e


Soit M le point tel que AM= 3 AP.
e (AB) avec A(2; 2; 2)et B(-1;3;:1)
é
e (B, ü) avec ü(2; —-2:1). 1° Dessinez la section de ABCDEFGH par le plan
(F) passant par M et parallèle au plan (PQR).

L Montrez que les quatre M 4 A, B; Cret D


FA coordonnées respectives (1 ; 2) (00)
ul; 2; 3aet.(4:3:—6) pee à repère OL
normal direct sont coplanaires.

1 L'espace étant muni d'un repère orthonormal


EN on considère les cinq points À, B, C, D et
E de coordonnées respectives (2; 3; 1), (1; 1; 1), 2° a) Choisissez un repère orthonormal direct pra-
CR ll) (le 27 0)remCOE End: dl). tique en utilisant les arêtes du solide.
Déterminez parmi ces points les quatre qui sont
b) Déterminez dans ce repère une équation du plan
coplanaires.
CT).
c) Recherchez les coordonnées des points d'inter-
section du plan (F#) avec les arêtes du solide.
PONT Comparez avec la figure du 1°.
Soit les points A nl BCE 0-1 Fe
2' 2' 2
CG; —-2; — 2) dans un repère orthonormal direct.
1° a) Calculez ABA AC. Calculs de distances, d'aires et de volumes
b) Déduisez-en que les points À, B et C ne sont
pas alignés.
2° a) Précisez un vecteur normal au plan (ABC). | L'espace est rapporté à un repère orthonormal
Act:
b) Déduisez-en une équation du plan (ABC).
Dans chacun des cas proposés, calculez l'aire du
triangle ABC :
LC
LANCER)
mn Soit A(2;0;0),;, B(- 4; 0:10); C(0; 650)
trois points donnés par leurs coordonnées dans un BCLESLEND) ÉLME 2 SEN);
repère orthonormal direct. 200)
1° Déterminez les équations des plans médiateurs B(272;:SS) EEE)
des segments [AB], [BC] et [CA].

(2162)
1
2° a) Démontrez que ces trois plans ont une droite SOMANSTEES
12 1e
commune.
b) Précisez le point d'intersection de cette droite dre 1
Bees (elLE CCOTLENL)
avec le plan (ABC). 5e à
3° Déterminez l'ensemble des points de l'espace
équidistants des points du cercle circonscrit au
triangle ABC. L'espace est rapporté à un repère orthonormal
direct. Dans chacun des cas proposés, calculez :
e la distance du point M au plan (ABC ),
| Soit (O, i, j, k) un repère orthonormal direct,
A, Bet C tels que : e la distance du point M à la droite (AB) :

OÂ=92i, OB=i+j et OC=i+j+k. LAND:


1
= 0), DCI) NOIRE
1

1° Montrez que les plans (OAB) et (ABC) sont 2 2


perpendiculaires. 161
M |— CEAE
2° a) Déterminez les équations des plans média- DID
teurs des segments [OA], [OB] et [OC].
2 Al; 102) BU:
1; 1),
b) Précisez le centre et le rayon de la sphère
circonscrite au tétraèdre OABC. CG 25h70 MEL et
IAE
SE = JA COTEPr uGCL; 10),
aL LL NOMAIORENN):
| Soit ABCDEFGH un parallélépipède rectangle
ielque "AB 3; NAE= 10 et" AD=72.
Soit P, Q et R les points tels que :
[39] Reprenez les données de l'exercice précédent
2 — Ml, —- du et calculez le volume du tétraèdre MABC dans
APE="AB LU BOQ==BEF Net. BR BC
HITS) 2 4 chacun des trois cas proposés.

163
LL]

Soit un parallé-
PROBLÈME
lépipède rectangle
ABCDEFGH tel que LLLL)

Tétraèdre. Aire de l'intersection avec un


AB=2, BC=CG=I.
A I B plan
Soit I le milieu de [AB].
L'objet de ce problème est de démontrer, par le
calcul vectoriel, qu'un plan de section d’aire maxi-
1° Déterminez un repère orthonormal direct d'ori-
gine À commode pour travailler dans ce solide. male d’un tétraèdre est nécessairement le plan
d'une face. er
Soit ABCD un tétraèdre; on
2° Déterminez une équation du plan (4) passant par L'espace est orienté.
les points 1, F et H. pose :

3° Calculez la distance du point G au plan (#). 25, = AC A AD; 28, = AD A AB;


25,=ABAAC; 25,=BCABD.
4 a) Calculez la distance du point G à la droite
(CH) I - Sections triangulaires
b) Le projeté orthogonal de G sur (#) appartient-il à 1° Établissez l'égalité: 8,=5,+8,+5..
la droite (IH)? Justifiez. 2° Soit les points M,, M, , M, définis par :
AM, = a AB; AM, = BAC; AM, = yAD,
LL]
où a, BP, y sont trois nombres réels de l'intervalle
On considère un cube ABCDEFGH d'arête OSSLTE
a(a # 1). Soit K le symétrique du point F par rapport
3° On pose 2T =MM, A MM.
au point A.
a) Exprimez T comme combinaison linéaire de S, 3
1° Déterminez un repère orthonormal direct d'ori-
gine À commode pour travailler dans ce solide. Se |
b) Montrez que, pour tout nombre réel p :
T=(By-p)$, +(ya- p)$3+(aB-p)53+pS4.
‘c) En choisissant pour p la plus petite des valeurs
ab, By, ya, montrer que IT] est inférieur ou égal au
lus grand des quatre nombres : |S;l, |S,l, |S;l,
|Sll.
Vous pourrez utiliser l'égalité suivante où a, b, c
désignent trois nombres réels :
ab+c)=bcss? (a <b)(a so).
4° Interprétez les normes des vecteurs S, : Sa; S, et
2° a) Donnez une équation du plan (EBD). T; résolvez le problème des sections triangulaires
d'aire maximale.
b) Calculez les distances des points G et K au plan
(EBD). _ II - Sections quadrangulaires.
Soit les points M,, M, , M, , M, définis par :
c) Calculez les distances des points G et K à la
droite (BD). AM, = «AB; AM, = BAC;

d) Précisez celui des deux points G et K dont le DM,-1DC: DM,-uDË


projeté orthogonal sur le plan (EBD) appartient à la où a, BP, À, u sont quatre nombres réels de l'inter-
droite (BD). valle ]0; 1].
3° a) Déterminez les équations des plans média- On suppose que les quatre points M,, M,, M;, M,
teurs des segments [EB], [ED] et [KD]. sont coplanaires et on pose : 2 Q = MM, A MM.
b) Déduisez-en le centre 9 et le rayon R de la sphère 1° Interprétez la norme de Q.
circonscrite au tétraèdre KEBD. 2° Exprimez Q comme combinaison linéaire de $, ;
4° a) Calculez l'aire du triangle KBD. $, 53: Q=Rk SRS TRES
b) Calculez le volume du tétraèdre KEBD. Vérifiez que k, et k, sont positifs et que :
Lek -KL RS (Se) 2)
LIL)
3° La coplanarité de M,, M,, M;,, M, s'exprime
On considère le cube de l'exercice précédent. par une relation entre a, B, À, u Formez cette
Soit I le milieu de [AB] et Jtel que Aj= :AË.

relation et déduisez-en que le produit précédent
(1—-a-—21)(1 - f- u) est positif.
1° Dessinez la section du cube par le plan parallèle 4° a) Dans l'hypothèse af<Au, montrez que
au plan (DI]) et passant par le point H. IQI est inférieur ou égal au plus grand des trois
2° Calculez l'aire de cette section. nombres |$;||, |S,|, IS.
3° Calculez le volume de la pyramide de base cette b) Dans le Cas Où «fu, quelle autre expres-
section et de sommet A. sion de Q mettriez-vous en œuvre pour conclure ?

164
Isometries
du plan

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[II Triangles isométriques
Composons. Décomposons

COURS |
1. Réflexions du plan
2. Isométries du plan
3. Isométries vectorielles
4, Déplacements

TRAVAUX PRATIQUES
[FU Étude d’un lieu géométrique
Isométries laissant une figure invariante
Isométries associant deux figures
Composition d’isométries
Caractérisation d’isométries

FICHE MÉTHODE
CHE, Comment déterminer la composée de deux isométries
4 Comment utiliser les isométries

EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC
EXERCICES ET PROBLÈMES

e Étudier les applications bijectives qui conservent les distances (les


projections, non bijectives et qui ne conservent pas les distances, ainsi
que les homothéties de rapport k, avec |k| # 1, qui ne conservent pas
les distances sont exclues).
e Savoir caractériser une isométrie, connaissant ses points invariants.
e Savoir décomposer «simplement» certaines isométries.
_ ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
AP1] Triangles isométriques
Au cours de l'étude des propriétés métriques des figures planes (Première S, E}
nous avons mis en évidence la notion de triangles isométriques (trois cas
d’isométrie des triangles) sans utiliser de transformation du plan associant les
deux triangles. Reprenons l'étude de quelques situations en relation avec les
transformations du plan.

1 m Théorème de Pythagore. Démonstration d'Euclide

Le triangle ABC est rectangle en À. Les quadrila-


tères BCDE, ACHI et ABFG sont des carrés,
(AK) est perpendiculaire à (BC).

1° En utilisant les éléments de la figure ci-


contre justifiez que les triangles FBC et ABE
sont isométriques (deuxième cas d’isométrie).

2° Par quelle transformation du plan le triangle


FBC est-il l’image du triangle ABE ?

3° Énoncez deux autres triangles isométriques et


indiquez une transformation permettant de pas-
ser de l’un à l’autre. “sl

4" Pour terminer la démonstration, par Euclide,


du théorème de Pythagore, comparez les aires
des triangles ABF et CBF d’une part, ABE et
KBE d’autre part. Déduisez-en alors que ABFG
et BKLE d’une part, ACHI et KCDL d’autre
part, ont la même aire. La conclusion
BC°=AB°+AC? s'impose alors.

2 m Trapèze inscrit dans un carré


Soit ABCD un carré et 1, J, K, L les points définis par les
égalités :

AI = :
- AB 4B, Bj-- = —BC,
nn Do.
Sara
— ——
et DL -= DA.

1° En utilisant un des cas d’isométrie


des triangles démontrez que les
triangles B1J et DKL sont isométriques.

166
7. Isométries du plan

2° Quelle est la médiatrice du segment [/L], du segment [K/]? (Justifiez


votre réponse.) ’

3° Par quelle transformation, déduite de la question 2°, le triangle DKL


est-il l’image du triangle BJI ?

AP2 | Composons. Décomposons

Des lectures de figures vont permettre dans cette AP2 de formuler quelques
conjectures, qui seront reprises en cours, relatives à la composition et à la
décomposition de transformations connues.

1 = «Figures humaines » de M. C. Escher°”

1° Déterminez dans le tableau ci-dessus des personnages (nous dirons


motifs) se correspondant :
— par une translation; précisez le vecteur de translation;
— par une rotation; précisez le centre et l’angle de cette rotation;
— par une réflexion ; précisez l’axe de cette réflexion.

2° Les deux motifs F et F, se correspondent globalement par une rotation


R et par une réflexion S. Quelle est l’image de la main droite de F,, notée
m,, par R? par S?

3° Déterminez deux réflexions S, et S, telles que, en appliquant S, à m,,


puis S, à l’image de m, par S;, on obtienne la main droite de F,.

(1) M. C. Escher. Graveur néerlandais né en 1898à Leeuwarden.

167
2 n Réflexions et rotations

Soit ABCDEFGH un octogone régulier inscrit dans un cercle de centre O;


A, est le milieu [OA].
1° Construisez l’image (C') du demi-cercle (C) de diamètre
Le [AA ]par la composée des deux réflexions 5,» °$(4r)- Par quelle
transformation passe-t-on' directement de (C) à (C')?
2° Construisez l’image (C”’) de (C) par la composée des deux
réflexions Sy» ©Sec): QUE remarquez-Vous ?
L4 . £ à)

3° Pouvez-vous déterminer une réflexion s,,, (4) étant une


droite de la figure, telle que (C) ait pour image (C') par
Sa Sr ?
4° Pouvez-vous déterminer une réflexion s,,,, (4’) étant une droite de la
figure, telle que (C) ait pour image (C’) par s6,05(4)?

Une rotation d’angle de mesure 0 a été décomposée de plusieurs


façons en deux réflexions s5(» et 51) d’axes sécants, sous la forme
Sa) °54 ; l’axe de la deuxième réflexion, (4’) est, dans chaque cas
étudié, l'image du premier axe (4), par une rotation d’angle de mesure
0/72.

3 « «Les reptiles» de M. C. Escher

1" Retrouvez dans le dessin ci-dessus l’image R, du reptile R, par la rotation


de centre O, et d’angle
, 27 J CH
3” puis l’image R, de R, par la rotation de centre

O, et d’angle -— .

2° Déterminez, par lecture du dessin, une transformation permettant de


passer directement de R, à R,.
; ; :
3° Il existe une rotation transformant R, en R,. Construisez
géométri-
quement son centre et déterminez une mesure de son angle.

168
7. Isométries du plan

1. RÉFLEXIONS DU PLAN

1. Rappels
Les réflexions du plan ont été étudiées dans les classes précédentes.
Rappelons que si f est une réflexion d’axe (D) alors :
e les points de (D) sont invariants;
M
(D) e si un point M n’est pas un point de
(D) alors son image M' par f est
À telle que (D) est la médiatrice du
À + segment [MM].
De plus :
e f conserve les distances.
Quels que soient les points À et B, si
on note 4’ et B' leurs images, alors :
A'B'= AB.
e f conserve les angles géométriques.
Quels que soient les points 4, B, C,
d’images 4’, B', C', on a :
BAC-B'A'C’.

Notons que, de plus : f4ib' d'Ct) = (4B, AC).

2. Réflexions. Translation. Rotation


= Composition de réflexions
Nous avons vu, en Première, les résultats suivants :

()

(D)
Q

=ouele--xX
Ke
aix

M
Re
NC
2

OA=O04A'=04", OB=OB'=OB", OC=OC'=0C".


A" = BB" - CC" - DD”. (OA, 04")=(OB, OB")=(OC, OC")- 206.
Sp) 8) — ha: Sp’) °S(p) — lo, 26):

Id4p) = 5 = M,o> 2 point quelconque du plan.

169
4
=“ Décomposition d’une translation xions?
posée en deux réfle
Toute translation peut-elle être décom
conditions nécessaires).
e ANALYSE DU PROBLÈME (recherche de deux réflexions 5, et
Soit {, une translation de vecteur ÿ non nul. S’il existe
Sp)°8() — t, alors (Det (D') sont
Sp)» d’axes (D) et (D'), telles que
"st
nécessairement parallèles. orthogonal
point de (D) et À, son projeté
De plus si on note À un
Sp)°8(p) = lt donc: 244,=Ÿ; AA,= 5 ÿ.
sur (D') alors
de (D) par la
Les deux droites (D) et (D') sont donc telles que l’image
1 2 x ,
(donc à (D')).
translation de vecteur 5 ÿ est (D') et Ÿ est normal à (D)

e SYNTHÈSE :
Soit ÿ le vecteur de la translation, non nul, (D) une droite telle que v
1
Ÿ.
soit normal à (D), (D') l’image de (D) par la translation de vecteur 5

Alors OS ni ()
1
2 ÿ
2
(D°)
Son °S — b-
Les droites (D) et (D')
sont deux droites solutions.

O Remarques
1° On aurait pu choisir (D'), de vecteur normal ÿ, puis (D), image de (D')
par la translation de vecteur — 5 Ÿ.

2° Si ÿ=0 alors quelle que soit la droite (D)ona So)


°Sp) = t5-

Propriété 1 Toute translation fr, de vecteur ÿ, est décomposable en deux réflexions


d’axes (D) et (D') parallèles.
e Si ÿ=0, alorsquellequesoit(D), s,°55)=t5; (D)=(D').
(D) a pour vecteur normal ?,
Si #0 alors : <
(D'} est l’image de (2) par tas.

(D) ou (D'} est arbitrairement choisie, de vecteur normal ÿ.

BRON CRETE RRUSESSS EXEMPLE ORNE EnENEERES


ABCD est un carré, I et J sont les
milieux de [AD] et [BC]. =
| à B

C5 = Su) °S(48) > |


E5 — S(pc) ° Sa): Ël
ge
ri

170
7. Isométries du plan

= Décomposition d’une rotation


Toute rotation peut-elle être décomposée en deux réflexions ?
e ANALYSE DU PROBLÈME. Soit r,, y une rotation de centre J et d’angle de
mesure 0, 0 non multiple de 2x.
S'il existe deux réflexions 5,,, et 5,,., telles que 5,054, = ri, a alors (D) et
(D') sont nécessairement sécantes en J.
De plus si # et ü' sont des vecteurs directeurs de (D) et (D'}) et si
CAT} SAONE O8 dr
(D) et (D') sont donc telles qu’il existe un nombre k de Z tel que :

1
2a=0+k27 donc mr à KT.

Si (D) est choisie passant par J alors


(D') est l’image de (D) par la rota-
tion de centre Z et d’angle de mesure
1
ee
2
Notons que l’image de (D) par la rota-
tion d’angle de mesure ml TT LESt
aussi (D').

e SYNTHÈSE. Soit (D) une droite passant par 1, (D') l’image de (D)

Par rira/» a+ AlOTS :

S(p'>°S(p) à. TH,20/2) el »

SDS) Moi:
Les réflexions d’axes (D) et (D') sont
solutions.

O Remarques
1° On aurait pu choisir (D') passant par 7 puis (D) image de (D')
PAT Fr -a/24:

2° Si 0=k2n,kEZ alors r est l’application identique du plan


et quelle que soit (D), Ssp)°$45p) = Ko:

Propriété 2 Toute rotation de centre 7 et d’angle 0 est la composée s,,05,,, de


deux réflexions.
e Si 0=k2r,kEZ alors (D)=(D').
(D) passe par 7
e Si 04{k2rnkEZ} alors
(2')=r{5 am a D).

(D) ou (2) peut être choisie arbitrairement, passant par /Z.

171
RELTITEEUNRPSRESSRSREST EXEMPLE ESS RENE

ABC est un triangle équilatéral, Z est le milieu de [BC], (4B,; AC) |à©

lan © Sean Sea … l'a n/3 — Sac)


°San

CO Remarque. Les réflexions, les translations, les rotations conservent les


distances. Ces transformations sont-elles les seules à conserver les distances ?
Cette question fait l’objet du paragraphe suivant.

2, ISOMÉTRIES DU PLAN

1. Définition

Définition 1 On appelle isométrie du plan toute transformation du plan (appli-


cation bijective) qui conserve les distances.

FEES
RER ER EXEMPLES SSSR NES
Les réflexions, translations, rotations sont des isométries.
Les homothéties de rapport différent de 1 et — 1, les projections, ne sont pas
des isométries.

2. Composition. Application réciproque


Si f et g sont deux isométries alors f et g sont deux transformations ; par
suite, et nous l’admettrons, gof et f ‘ sont des transformations.
Soit À et B deux points du plan.

f
Posons: Ar>4’ + 4” Br 3 B'+#>B"
Puisque f et g sont des isométries, AB = A'B' et À’B'=A"B®
par suite : A4B=A"B".
Cette égalité est valable quels que soient les points À et B. L'application gofest
donc une isométrie.
Soit C et D deux points du plan, C, et D, leurs images par f !.

1 ré %
CCG ‘don CC pes D, donc 7: ne D
Puisque f est une isométrie, CD = C,D,.
Cette égalité est valable quels que soient les points C et D du plan.
L'application f =‘ est donc une isométrie.

Propriétés 3 L'application composée de deux isométries est une isométrie.


L’application réciproque d’une isométrie est une isométrie.

172
7. Isométries du plan

3. Décomposition d’une isométrie

1 nm Jsométries fixant un point et translation

Soit f une isométrie et O un point du plan. Notons O' l’image de O par f et


t la translation de vecteur OO’. Les deux applications f et { sont deux
isométries transformant O en O'.
e Posons u=ft 'of. Alors #, composée de l’isométrie f et de la transla-
tion de vecteur O0'O est une isométrie. De plus, fr'of(O)=t '(0')=0
donc u est une isométrie fixant O, c’est-à-dire telle que (O0) = O.
On aainsi : fo fe,
tot of= (Ou,
f=tou.
L’isométrie f est décomposée en une isométrie qui fixe O et une translation.
e Montrons que cette décomposition est unique. S’il existe une isométrie
u’, fixant O, et une translation f’ telles que f=f'ou’ alors on a :

t 1 1

DS 0 un DD Oo.
Le vecteur de la translation f’ est donc OO’ et par suite f’=1t.
Ainsi : (Ou=tou,
l'LOIOMER CIC
u=u'.
Les deux décompositions fou et f’ou' sont donc identiques, ce qui prouve
l’unicité de cette décomposition.

Propriété 4 Étant donné un point ©, toute isométrie f se décompose de manière


unique sous la forme r0u où x est une isométrie fixant © et r une
translation.

2 sm Isométries fixant un point


Nous savons que les rotations et les réflexions admettent au moins un point
fixe (invariant). Existe-t-il d’autres isométries admettant au moins un point
invariant ?

m Isométries admettant au moins trois points non alignés invariants


Soit f une isométrie admettant trois points À, B, C invariants. Pour tout
point M du plan , d’image M' parf, on a M'A=-MA, M'B= MB,
M'C=MC puisque f est une isométrie.
Si M est distinct de M' alors les points 4, B, C sont des points de la
médiatrice de [MM], ils sont donc alignés, ce qui est contraire à
l’hypothèse.
On a donc, pour tout point M du plan : f(M)=M.
L'application f est l’application identique du plan.

173
= Isométries admettant au moins deux points invariants
Soit f une isométrie, À et B deux points invariants par f. Soit C un point du
plan non situé sur la droite (4B) et C’ l’image de C par É
e Si C'=C alors les trois points 4, B, C non alignés sont invariants.
L'application f qui admet au moins trois points non alignés invariants est
l'application identique du plan.

xC

Re RU RE es PER Br
B A

xC’

e Si C’#C "alors, puisque f est une isométrie, AC AC EE


BC'= BC. La droite (4B) est donc la médiatrice du segment [CC].
Notons g la réflexion d’axe (4B). Les points 4, B, C, C’ sont tels que :

ie Na
B— Br-— B
Cu C'—cC

Ainsi les trois points 4, B, C, non alignés, sont invariants par l’application
gof. Composée de deux isométries, gof est une isométrie qui admet au
moins trois points non alignés invariants, c’est donc l’application identique :
gOf= Id);
go(gof) =gold,,,,
ÉRRARTAENS
Id °f=g.
LA
f est donc la réflexion d’axe (4B).
Notons alors que tous les points de (4B) sont invariants par f.

# Isométries admettant un point unique invariant.


Soit f une isométrie et À le point invariant par f. Si B est un point du
plan, autre que 4, alors B n’est pas invariant. Notons B’ son image.
Puisque AB'= AB, A est un point de la médiatrice de [BB']. Notons
(4) cette médiatrice
et g la réflexion d’axe (4).

A
At A+- À

£
Bt B'--—8B
x--+--FL x
B B’

(4)
Ainsi gof est une isométrie admettant au moins deux points
invariants À et
B donc, d’après ce qui précède, gof est soit l'application identiq
ue soit la
réflexion d’axe (4B), notée S4B)

174
7. Isométries du plan

e SinrOte ds er alors fes


Dans ce cas, f n’admet pas un unique point invariant, ce qui est contraire à
l'hypothèse (4 seul point invariant).

eo Si gof=sy alors gogof=goss, et f= SOS 4p)-


Dans ce cas f est la composée de deux réflexions dont les axes (4B) et (4)
sont sécants en 4. C’est donc une rotation de centre À.

Propriété 5 Toute isométrie fixant un point 4, est :


— soit l’application identique,
— soit une réflexion dont l’axe contient 4;
— soit une rotation de centre À.

Les propriétés 4 et 5 permettent de dire que les isométries du plan sont :

— soit composées d’une rotation suivie d’une translation, rotation éventuel-


lement égale à l’application identique,

— soit composées d’une réflexion suivie d’une translation.

Dans le premier cas, composée d’une rotation suivie d’une translation,


l’isométrie conserve les angles orientés, elle est appelée déplacement (voir
page 181).

Dans le second cas, composée d’une réflexion suivie d’une translation,


l’isométrie transforme un angle orienté en son opposé, elle est appelée
antidéplacement (exemple : réflexions) ; ces isométries ne feront pas l’objet
d’une étude.

4. Propriétés des isometries


Les propriétés 4 et 5 permettent d’énoncer les résultats suivants.

Propriétés 6 Les isométries d’un plan :


e transforment une droite en une droite (donc elles conservent
l’alignement des points);
e transforment un segment en un segment de même longueur;
e transforment un cercle en un cercle de même rayon (les centres se
correspondent par l’isométrie);
e conservent le contact (deux cercles tangents sont transformés en
deux cercles tangents, un cercle et une droite tangents sont trans-
formés en un cercle et une droite tangents) ;
e conservent le parallélisme des droites;
e conservent les milieux des segments donc transforment un parallé-
logramme en un parallélogramme;
e conservent les angles géométriques;
e conservent les aires.

175
3. ISOMÉTRIES VECTORIELLES

1. Applications vectorielles
Les isométries transforment un parallélogramme en un parallélogramme.
Soit alors f une isométrie, # un vecteur de (F), ensemble des vecteurs
du plan.

Si (4, B) et (C, D) sont deux couples de points tels que AB = CD=-ù


alors ABDC est un parallélogramme. Notons 4’, B', C’, D’ les images de
A, B, C, D par f. Le quadrilatère 4'B'D'C' est un parallélogramme
(propriété 6) donc AÀ'B'=C'D'.

Notons #’ le vecteur A’B' (donc ä%'=C’D'). Ce vecteur #’ dépend


uniquement de f et de à et non des points À et B qui permettent de le
définir.

Au vecteur # on peut donc faire correspondre un unique vecteur 4’ de (f)


par une application qui est appelée : application vectorielle associée à f.

Définition 2 On appelle application vectorielle associée à une isométrie f du plan


l'application notée o, définie de la façon suivante :
si 4 est un vecteur de (7) ensemble des vecteurs du plan,
A et B deux points tels que AZ = #,
A' et B' leurs images par f
alors q(ü)=# avec ü'=A'B!.

CO Remarques

1° o(0)= p(44) = 44 = 0: o(Ô)=0.

2° Puisque f est une isométrie, on a À'B'=AB, donc lot )1-|4 |,


quel que soit le vecteur # de (f). L’application est dite isométrie
vectorielle (elle conserve la norme des vecteurs et est bijective).

EIRE RSR EN MER EXEMPLE SSSR

f est la réflexion d’axe (D).


A ef CA) IPRGNCE)
Cie f(G)
A'B'= o(AB ); B'C'= p(BC).

176
7. Isométries du plan

2. Cas particuliers
Translation Pour tout vecteur ÿ :
de vecteur f ol) = à

æ est l’application identique de


l’ensemble (7) des vecteurs du plan
p= Id;

Rotation e Pour tout vecteur # non nul :


de centre © anus
d’angle a pi )| F Il

(ä, g(ü)) = à
e p(0)=0Ù
æ est appelée rotation vectorielle
d’angle a.

Réflexion Pour tout vecteur #ÿ décomposable en


d’axe (2) DENT
2
de base () e ÿ, colinéaire à £,
e ü, orthogonal à 1,
ona q(ÿ)=à -d,.
g est appelée réflexion vectorielle.

3. Composée. Reciproque
= Composition de deux isométries du plan.
Soit f et g des isométries, y et y leurs isométries vectorielles associées.
Pour tout couple (4, B) de points, on a :

RANPPRET Br B'.R" Par suite :


se OU Eee D =—
of A" B go B" AB + A'B' > AB"

Puisque, pour tout couple (4, B), wo o(4B)=A"B", l'isométrie vectorielle


associée à gof est yO .
CO Conséquence. Soit f une isométrie : f s'écrit ‘0g où g est une isométrie fixant
un point et { une translation.
L’isométrie vectorielle y associée à g est une symétrie vectorielle ou une rotation
vectorielle donc c’est une bijection.
De plus f a pour isométrie vectorielle associée l’identité de l’ensemble des
vecteurs du plan donc w est l’isométrie vectorielle associée à f.
L’isométrie vectorielle associée à f est donc une transformation (bijection).

177
= Réciproque d’une isométrie.
Soit f une isométrie, g sa transformation vectorielle associée, la
LA

transformation vectorielle associée à f ”.


Pour tout couple (4, B) on a :
Fa

Pts à f7 "est telle que : AE AA


Bah"
f B'
fe
+ B
LEA un DT
46. 4 œ' est telle que : À4'B' + 4B
Cela prouve que y’ est la transformation réciproque de .

Propriétés 7 e La transformation vectorielle associée à la composée gof de deux


isométries f et g est la composée des transformations vectorielles
associées à f et g.
e La transformation vectorielle associée à la réciproque d’une iso-
métrie f est la réciproque de la transformation vectorielle associée à f.

# Cas particuliers
Si on fixe un point © du plan alors à tout
vecteur # de l’ensemble (SF) des vecteurs du plan
on peut associer, de façon bijective, le point À tel z £
que OÂ=ü. a \9@)
Nous dirons que, le point © étant choisi, on
peut identifier le vecteur # et le point 4. Alors, si
f est une isométrie fixant © et son isométrie fA)
vectorielle associée :

o(ü) = Of (4) (fig. ci-dessus). Le vecteur o(%) est défini à l’aide de f (4).

Le point O étant fixé, une même figure permet


de représenter (à) et f (4). Cette identité de
figure incite à identifier une isométrie vecto-
rièlle à une isométrie ponctuelle fixant un
point donné.

Si @ et y sont deux isométries vectorielles,


elles sont identifiables aux isométries ponc-
tuelles f et g fixant un point ©. Leur com-
posée yo p est identifiable à l’isométrie gof
qui fixe O et transforme À en g(f(4)). Dans
ce cas de figure, @ et y sont les rotations
vectorielles d’angles respectifs 8 et 8’, yo A
est la rotation vectorielle d’angle 8 + 8’.
f(4)
Ainsi la donnée d’un point © qui conduit à identifier une isométr
ie fixant O
et son isométrie vectorielle associée, permet de déterminer
des propriétés
des isométries vectorielles.

178
7. Isométries du plan

RSR
D EEE SR EXEMPLE

Si o est la rotation vectorielle d’angle 8 alors


@ : est la rotation vectorielle d’angle — @.
Sur le dessin: FÆ#0; #4=@ (5), OÂ=ü.
f "est la rotation de centre O et d’angle -— 8
donc œ ‘ est la rotation vectorielle d’angle À
= p. ©

4, Propriétés des isometries vectorielles


# Produit scalaire
Soit f une isométrie du plan, @ son isométrie vectorielle associée. Étant
donnés deux vecteurs # et » de (f), No ü' et ÿ' par y, comparons
idhpioebi ir.
Appelons O, À, B des points tels que ODA=i & OB=t, (01,4%
B' leurs images par f.
Alors : dv A0TA 70h.
———— —— il
Or : 0'4".0'B' =-(0'A°+0'B°-4"B").

ND

Donc : O’4’.0'B'=-(04° + OB°- 4B),


D

O'À'.0'B'=OÀ.OB.
Ainsi, quels que soient les vecteurs # et ÿ,ona: w'.v'=40.#.

Propriété 8 Toute isométrie vectorielle conserve le produit scalaire.

s Linéarité
Étudions des propriétés des isométries vectorielles en relation avec les
opérations définies dans l’ensemble des vecteurs du plan (addition et
multiplication par un nombre réel).

Soit 4 et ÿ deux vecteurs de (F) et a un nombre réel. Comparons d’une part


où + ÿ) et g(à) + p(ÿ), d'autre part wlaÿ) et aglü).

lot+ 5)-0) - GIE=lo + IE + lo + le


—ne +5). o(à) - 2o(ù + ÿ). p(r) + 2o(à). or).
Or, g conserve la norme et le produit scalaire, donc :
loGa+ 5) - (à) - 05) = 14 + A? + IP +15
(4 V).4 244) Pr.
En développant le deuxième membre de cette égalité, ou en remarquant
qu’il s’écrit [a +ÿ)-4-5 |?, on obtient :
lot+ 5) - of) - p(F)P = 0
donc pli+ÿ)-gp(#)-p(5)=0, soit o(t+5)-o(à)+ (5).
179
que
e Un calcul analogue avec |g(aÿ }= ag(ä)}? permettrait de prouver
plañ) = aplü).

Propriété 9 Pour toute isométrie vectorielle g, quels que soient les vecteurs üetr
Linéarité des du plan et le nombre réel 4, on a :
isométries ott+r)=plu)+o("), et qlai) = aqlü).
vectorielles o est dite application linéaire.

Q Conséquence : conservation du barycentre. . | A


Soit f une isométrie et (4,, a), (4,, æ), …, (4,, a,) n points pondérés
admettant un barycentre noté G. Notons 4;, 4;, …, 4,, G' les images
panifderd sé, 5 42.G

Le point G est tel que : Ya; GA;= Ô donc > a, Ga= p(Ü).
i=1 i=1

De la linéarité de g on déduit successivement :

p(GÀ,)= 0, donc S a, G'A; = 0.


(a, GA,)= 0, puis > a
S
i=1 i=1 i=1

G' est donc le barycentre des points pondérés (4;, a), …, (4,, a,).

Propriété 10 L’image du barycentre de » points pondérés (4,, a), …, (4,, &,) par
une isométrie f est le barycentre des # points pondérés :
(FA), a), …, (FA), à).

= Isométries vectorielles et déterminants


Nous avons signalé, page 175, qu’une isométrie conserve les angles orientés
ou transforme tout angle orienté en son opposé. Si l’isométrie f conserve les
angles orientés (exemple : translation, rotation), alors son isométrie
vectorielle associée y est telle que, quels que soient les vecteurs # et ÿ
non nuls :
(eo), e(r)) = (&, ÿ).
Les sinus des angles orientés sont alors égaux, par suite :
dét (o(&), p(ÿ)) = dét (à, ÿ).
Si f transforme tout angle orienté en son opposé (exemple : réflexion), alors
p est telle que :
(ol), p(F)) = -(ù, 5),
sin ((à), p(ÿ)) =- sin (à, 5), dét(o(), p()) =- dét (&, ÿ).

Propriété 11 Pour toute isométrie vectorielle y, le déterminant, dét (o{#), o())


des images par q de deux vecteurs # et ÿ non nuls est égal soit à
dét (#, ÿ) soit à — dét (7, ÿ).

180
7. Isométries du plan

4, DÉPLACEMENTS

1. Définition. Composition
Nous avons (p. 175) classé les isométries en deux familles de trans-
formations.

Définition 3 On appelle déplacement du plan toute isométrie qui conserve les


angles orientés.

RSR SE RER RE ES EXEMPLE ESS


ERE reRzt
Les translations, les rotations sont des déplacements. Les réflexions ne sont
pas des déplacements.

Il est évident que :

Propriétés 12 L’application composée de deux déplacements est un déplacement.


L'application réciproque d’un déplacement est un déplacement.

2. Réduction d'un déplacement


Les translations et les rotations, dont l’identité du plan, sont des dépla-
cements. Existe-t-il d’autres déplacements ?

Soit f un déplacement autre que l’identité du plan ; f admet donc au moins


un point non invariant; soit À un tel point et A’ son image par f.

Appelons s la réflexion transformant 4’ en 4. Alors :

à
,
VEPMPTE Dr
sof t

sof est une isométrie qui laisse À fixe. C’est donc une réflexion ou une rotation.
Or sof n’est pas un déplacement (non-conservation des angles orientés) donc
sof est une réflexion. Notons-la s”.

Alors : sof=s" donc f=s0s".


Le déplacement f est donc soit une translation, soit une rotation.

Propriété 13 Tout déplacement est soit une translation soit une rotation. À

181
Le triangle ABC est équilatéral direct. Étu-
dions la composée de la rotation r de centre
2 : : :
C et d’angle = suivie de la rotation r’ de
27
centre B et d’angle —s

e r'or est un déplacement.

A2

e pe res C' et C'ÆC puisque CB. Le point C n’est pas


invariant par r'Or, r'or n’est donc pas l'identité du plan.

e À pe A' ue A, A étant le symétrique de À par rapport à (BC) (en effet


A' est tel que (CA=CA' et (CA, C4')=2(CA, CB) donc BA'=B,
UE: MEME SE
et (B4',BA)=-(C4’, =).
À est donc invariant par r'Or. r'Or est donc une rotation de centre À.
27
s (10 16) et (AC AC) = donc (AC, AC')=
: 4T 27
r'or est donc la rotation de centre À et d’angle a. (ouencore — a

3. Determination d'un déplacement


Un déplacement transforme un segment [AB] en un segment [4'B'] de
même longueur. Deux segments [AB] et [4’B'] de même longueur, non
nulle, étant donnés, peut-on trouver un déplacement transformant À en
A' et Ben B'?

m Existence
Soit r la rotation de centre À et d’angle (AB, A'B'), noté 8. Notons que
0 peut être nul.
r
At- A AB, = AB
avec ÉCRAN
Bt--8B, (4B, AB) = 6.
Or AB=A'B' et (4B, A'B')=6 donc:
AB,=A'B' et (4B,,4'B')=0.
Les vecteurs AB, et AB" sont donc égaux.
De AB,=A'B' on déduit AÂ'= BB.
Si on note f la translation de vecteur A4’ alors on a :
r l Fe t
At 14 Al BB, —B'

tOor tor
At- À’ B :-— B'
Le déplacement for est un déplacement solution. Pour la suite de l'étude, no
le noterons u.

182
7. Isométries du plan

= Unicité
Soit d un déplacement transformant À en 4’ et B en B'.

d u=! d ul
AEETATES 4 B+--B'—8B

u=lod u-lod
Fe | BE SAR

u='od est un déplacement (propriété 12) qui laisse deux points distincts À
et B fixes.

D’après la propriété 5, u ='od est donc l’identité du plan.


u ‘'od= Id,
uou 'od=uoldm
d=u
u est donc l’unique déplacement transformant 4 en 4’ et B en B'.

Propriété 14 Étant donnés des points 4, B, 4', B' tels que A’B'=AB et
AB #0, il existe un déplacement et un seul transformant 4 en
A' et B en B'.

O Remarque. Si AÂ' = BB' alors ce déplacement est une trans-


lation, sinon c’est une rotation.

DRE
RES msn EXEMPLE RRSRRRESERSRESSENRE
E
ABCD est un carré, AI = JC = CK.

LR

(AÏ, KC)=0 FRBUE


So
AI = KC A5 CG

lo

TIX,
- n/2]
AI = JC 7. M

LA ge TIx,
-x/2]
(A, Lens Fear

Le centre X de cette rotation, tel que X4=ZXJ et X1=XC est le


point d’intersection des médiatrices des segments [4J] et [IC], droites
sécantes car (4J) et (1C) ne sont pas parallèles.

183
TP1] Étude d'un lieu géométrique
lier les isométries,; constit uent un outil
Les transformations du plan, en 6 particuee à
recherc he de lieux géomét riques de points d’une figure dont
efficace dans la
certains éléments sont variables. (Voir exercice commen té 1.)

Soit (C) et (C’) deux cercles fixes, sécants en A et B, de centres respectifs O


et O0’. Une droite (D) passant par À rencontre (€) en A et M et (C") en Aet
M'. La perpendiculaire (4) en M” à (D) coupe la parallèle en M à (00),
notée (4'), en P. Déterminons le lieu géométrique de P quand (D) pivote
autour de À.
1 m Questions préliminaires
a) Justifiez que O et O’ définissent une droite.
b) Toute droite (D) passant par À permet-elle :
— de tracer une droite (4) ?
— de définir un point P?
c) Choisissez des droites (D) (au minimum trois) et construisez les points P
correspondants. Que pouvez-vous conjecturer pour le lieu géométrique
de P?

2 m Analyse
1° a) Démontrez que (4) passe par un point fixe 4”.
b) Démontrez que (B4') et (00) sont parallèles.
2° La droite (BA') coupe (€) en B et 4”.
a) Exprimez A"À' à l’aide de OO’.
b) Quelle est la nature du quadrilatère MPA'A" 7?
c) Déterminez une transformation f indépendante de M, transformant M en
P et donnez une figure F contenant le lieu géométrique de P.

3 nm Synthèse
1° Tout point P de F permet-il de construire un point M de (C) et deux
droites (4) et (4') sécantes en P?
2° Quel est le lieu géométrique de P quand (D) pivote autour de À?

4 nm Bilan
L’analyse a permis de déterminer des conditions nécessaires pour que
le point P soit un point solution (P solution + PE F). Nous avons,
pour cela, démontré que si P est un point solution alors P est l’image
d’un point M de (C) par une transformation f du plan. Le point P
appartient donc à l’image de (C) par f.
La synthèse permet de voir si ces conditions sont suffisantes
c’est-à-dire, non pas de voir si tout point de f (C) est l’image par f
d’un point de (C), ce qui est évident, mais de voir si tout point de
f(E) est l’image par f d’un point M de (C) permettant de construire
un point P.

Il s’agit donc de chercher l’ensemble des points M de (C) permettant


de construire un point P. Le lieu de P est alors l’image par f de cet
ensemble.

184
7. Isométries du plan

TP2 | Isométries laissant une figure invariante

La construction de figures présentant des éléments de


symétrie peut être un objectif artistique : vitraux, frises.
La nature offre aussi des situations illustrant la notion
de motif invariant par une isométrie plane. Le radiolaire
reproduit ci-contre est quasi invariant par une symétrie
centrale, des réflexions et des rotations d’angle de
TT
mesure —.
4
Étudions, dans le plan, le cas de deux figures simples : le
triangle équilatéral et le carré.

1 m Triangle équilatéral
Soit ABC un triangle équilatéral de centre ©. Déter-
minons l’ensemble, noté &, des isométries laissant
ABC invariant.
1° L'identité est un élément de 6. Déterminez au
moins deux autres isométries de 6.

2° Soit f une isométrie de 6 autre que l'identité.


a) Justifiez que O est invariant par f.
b) Démontrez que si À est invariant par f alors f est la réflexion d’axe (O4).
c) Démontrez que si À a pour image B par f alors f est la réflexion d’axe
(OC) ou une rotation dont vous préciserez le centre et l’angle.
3° Énoncez toutes les isométries qui laissent le triangle ABC invariant.

2 nm Carré
Soit ABCD un carré de centre O, F l’ensemble des isométries laissant ABCD
invariant. Toute isométrie de F est une bijection de {4, B, C, D} dans lui-
même.
1° a) Quel est le nombre maximal d’éléments de F ?
b) Une bijection g de {4, B, C, D} dans lui-même transforme À en B, B en
D et C en 4. Quelle est l’image de D ? La bijection g est-elle élément de F ?
Ainsi le nombre d’isométries laissant ABCD invariant est inférieur à 24.
2° Énoncez une rotation et une réflexion laissant ABCD invariant.

3° Soit f une isométrie de F autre que l’identité.


a) Justifiez que O est invariant par f.
b) Supposons À invariant par f. Quelle est la nature de f ? Précisez les
images des points B, C, D.
c) Supposons que À ait pour image B par f.
e f peut-elle être une réflexion? Si oui précisez son axe et indiquez les
images de B, C, D par f.
e f peut-elle être une rotation ? Si oui précisez son centre et son angle et
indiquez les images de B, C, D par f.
d) Quelles sont les isométries f pour lesquelles f(4) = D?
e) Quelles sont les isométries f pour lesquelles f(4) = C?
Bilan : dressez la liste des isométries laissant le carré ABCD invariant.

185
Isométries associant deux figures
Les isométries transforment une figure en une figure de même nature (segment
en segment, triangle en triangle, cercle en cercle). Étudions, les figures étant
données, les isométries transformant l’une en l’autre.

1 m /sométries associant deux cercles


Soit (GC) et (C') deux cercles de centres O et O', de rayons R et
R', f une isométrie transformant (C) en (C').
1° Donnez une condition nécessaire pour que f transforme (C) en (€).
2° On suppose que (C) et (C’) ont le même rayon.
a) Quelle est l’image de © par f ?
b) On suppose que f est une isométrie transformant O en O=. Quelle est
l’image de (C) par f ?
c) Quelles sont les isométries transformant (C) en (C’)?

2 m /sométries associant deux triangles


Soit ABC un triangle tel que la mesure principale de (4B, AC) soit positive,
O, I et J les milieux respectifs des côtés [BC], [4B] et [AC]. Soit D et E les
points tels que les triangles ABD et ACE soient rectangles en D et E et
isocèles, (DE, DA)->, (EÂ EC)-.
1° a) En notant p la rotation vectorielle d’angle = démontrez que :

OÏ= p(Di) et JE=p(I0).


b) Quelle est l’image de DO par p?
c) Quelle est la nature du triangle ODE ?

2° Soit ( le centre de la rotation r d’angle =transformant J en J.

a) Construisez A.
b) Quelle est la rotation vectorielle associée à r?
c) Déterminez r(D) et r(O).
Ainsi, la rotation r transforme le triangle DIO en le triangle OJE.

Composition d'isométries
Les composées d’isométries peuvent être étudiées de plusieurs manières (voir
fiche méthode). Étudions ici le problème à l’aide de réflexions.

1 m Exercice 1

Soit ABC un triangle équilatéral direct,


—+

(48, AC) = ds O le centre du


triangle. à
Pour déterminer la composée r’or de la rotation r de centre C et d’angle
27 À 2
FT et de la rotation r’ de centre B et d’angle Le répondez aux questions.

1° Caractérisez l’application sc 0540, composée des réflexions d’axes


(AC) et (BC). Re
2° a) Calculez (BC, BÀ).
b) Déterminez la droite (D) telle que r’ = 5) Sc) -

186
7. Isométries du plan

3° Déterminez r’ or (nature et éléments caractéristiques).


4 Étudiez l'application ror' et comparez les résultats obtenus AN CeUXx
de 3°.

2 m Exercice 2
4 nr D
A. Soit ABCD un parallélogramme tel que (BC, BÂ)= ri Nous vous
proposons de déterminer la composée f des réflexions 45, S(pcy> Step) €t
Spa, d’axes (4B), (BC), (CD) et (DA) effectuées dans cet ordre.
1 POsoNS pie SOS sets Lab)
CS en):
Alors f=g,0g,. Déterminez la nature et les éléments caractéristiques de
81 Et 8. ;
2°” a) Construisez deux droites D, et D, telles que :
81 San)Sn, € 82 Sp Sp):
b) Déterminez la nature et les éléments caractéristiques de f.
B. Le parallélogramme ABCD est tel que (BC, BÂ)= 0,08€ ]-x; x]. En
reprenant une étude analogue à celle de la partie À, est-il possible de
déterminer une valeur de 0 pour laquelle f soit une translation ? Quel est
alors le vecteur de la translation ?

TP5 | Caractérisation d'isométries


Soit À, B, A', B' des points tels que AB=A4'B, (4B # 0),
(4B, A'B')=0 (8€]-7x; nl) et f le déplacement transformant 4 en
A’ et Bten-B}.
1° Démontrezquesi @=0, alors fest une translation que vous préciserez.

2° Que pouvez-vous dire de fsi 80#07?


a) Démontrez que le centre X de f
vérifie les relations :
XA = XA',
XB = XB'.
b) Déduisez-en une construction de X
si (44') et (BB') ne sont pas paral-
lèles.

c) Démontrez que si (44') et (BB') sont parallèles, alors A4'B'B est un


trapèze isocèle (éventuellement croisé).
Déterminez alors la position du point X.

B? B

187
FICHE
ruvuuuuuuuUUut
|
Î

Les isometries
|
|

MÉTHODE
|
|

| |

= Sa nature :

= Ses éléments caractéristiques :

= Sa nature et ses éléments caractéristiques simultanément :

2] Comment utiliser les isométries

= Pour exploiter des configurations :

= Pour étudier des configurations : comparer des distances, des angles,


démontrer des alignements.

=“ Pour étudier un problème de construction.

188
Exercice 1 Synthèse
La figure est construite à l'aide des propriétés obtenues
Énoncé dans l'analyse. Sont-elles suffisantes pour construire les
Soit (C) un cercle de centre O, A et B deux points du plan, points C et D solutions?
non situés sur (C). Construisez deux points C et D de (C) (C), A et B étant donnés, on construit A’, image de A parr,
—> — T 4 — puis, si A’ est distinct de B, l'arc de cercle (7°). Soit D un
tels que (OC, OD)= = +k2n, kEL, et les vecteurs CA point (éventuel) commun à (C) et ([), C l'image de D
par!
et DB soient colinéaires et de même sens.
Les points C et D sont-ils solutions, c'est-à-dire sont-
Précisez le nombre de solutions lorsque A est extérieur à
—+ — TT Pr & —
(C) et B intérieur à (C). ils tels que CE(C), (OC, OD)=-, CA et DB sont
Indication méthodologique colinéaires et de même sens?
La figure contient les points O, C, D tels que OC
= OD Le cercle (C) est invariant par r donc aussi par r°!.
Puisque D est un point de (C), C est aussi un point de (C)
et (Oc, Ob)-= Cette situation incite à utiliser la
etl'ona: (OD, DE donc (OC, A
. T , ;
rotation r de centre O et d'angle de mesure 3! rotation qui De plus A'=r(A) et, puisque C=r '(D),
transforme C en D. Les images par r des éléments donnés
En
D=r(C). Ainsi (CA, DA')=-.
sont des éléments connus. Peuvent-ils servir à construire C
et D, à situer l’un des points sur une autre courbe que (C )?
Or, puisque D est un point de (7), (DE, DÂ')-= ou
Solution
encore (DA', DB)=- 3
—+ —+ TT

Analyse
Travaillons à l'aide d'une figure supposée réalisée. La
T On en déduit que (CA, DB)=0. Les vecteurs CA et DB
rotation r de centre O et d'angle de mesure à trans- sont donc colinéaires et de même sens.

forme C en D et A en un point A’. On en déduit que Les points C et D


construits sont
(CA, DA')=Z. donc des points
solutions.
0

Discussion
Cette discussion porte
sur deux points :
Or, CÀ et DB sont colinéaires et de même sens, donc - at-on A'=B?
— (C) et (7) sont-ils sécants?
(DB, CA)=0. Parsuite, (DB, DA')=—.
—+ —+ —+ — TT

Si À et B sont tels que r(A)=B alors A'=B etil


> —— TT
Les points B et A’ sont connus, D appartient donc à n'existe pas de point M tel que (MB, MA')= à +k27.
l'ensemble (1°) des points M du plan tels que :
> — TT
Pour tous points C et D de (C) tels que (OC, OD)==
(ME, MA')==+k2r, rez,
— — TI
ona (CA, DB) ==.
_Lepoint D est donc commun à (C)età (l)etC=r" “D
Le problème de l'intersection de (C ) et (1°) est posé dans le Solution
cas où À est extérieur à (C), B intérieur à (C). Dans ce cas, Soit F le milieu du segment [AB].
A' est aussi extérieur à (C) (puisque OA = OA"). L'arc de
. cercle (T'), d'extrémités A’ et B, coupe donc le cercle (C)en
un seul point. Le problème admet un seul couple (C, D)
solution.
On a : AG=AF + FG,

donc : AG =—DC+—EFE.
2 3

Appelons C' l'image de C par la rotation de centre D et


T
d'angle de mesure à | |

Les vecteurs ÉÉ et DC’ sont colinéaires et de même sens.

De plus,
V3
FE= pa AB et AB=DC=DC" donc

Exercice 2
V3 |
FES DCS |

Énoncé Donc rio ét “AG==DC+r—HCe


Les sommets C et D d'un losange ABCD sont fixes. On 2 2 6
construit sur le côté [AB] un triangle équilatéral ABE, PE /3t
Le vecteur ce + A DC', noté ü, est indépendant.
(AB, AË) = Quel est le lieu du centre de gravité du
— — TI

de E. Le point G est donc l'image de A par la translation


triangle ABE quand les sommets À et B varient dans le t de vecteur ü.
plan (ABCD pouvant éventuellement être plat)? Par ailleurs DA=DC donc DA est constant quand E.
varie. L'ensemble des points À est donc le cercle de centre
Indications méthodologiques
D et de rayon DC. Le lieu géométrique de G est donc
Peut-on trouver une transformation f, ne dépendant que
l'image, par la translation t, du cercle (C) de centre Det
des éléments fixes de la figure, telle que G, centre de
de rayon DC.
gravité du triangle ABE, soit l'image d’un point variable de
la figure par f? Si oui, le lieu de G est l'image par f du
lieu de ce point variable.
Pour ce faire, recherchons quelques éléments invariants de
la figure, éléments que nous détecterons en dessinant, sur
une même figure, le triangle ABE pour plusieurs positions
de À.

(C)
L'observation de O Remarque. Tout point G de (C'), image de (C), a pour .
la figure montre antécédent par t un point A de (C) permettant de tracer un
que le vecteur AG triangle équilatéral ABE dont le centre de gravité est t(A),
est constant. donc G. Toute étude de synthèse est donc inutile.
iAt

PKR)
77

Enoncé Bac CE, Espagne, 1990. Extrait.


Dans le plan orienté, on considère un triangle ABC tel que
AB = AC et (4B, AC) = 7/2 modulo 2x.
Soit Z, J, K les milieux respectifs de [BC1, [CA] et [ABI1.
On appelle R la rotation de centre 7 et d’angle de mesure
1
n/2 et T la translation de vecteur RE Soit f=ROT
et g = TOR.
I — 1° Déterminez l’image de X par f et l’image de J par £.
2° Précisez la nature et les éléments caractéristiques des
applications f et g.
IL — 1° Déterminez la nature de la transformation gof !
(f=' étant l’application réciproque de f ).
2° Cherchez l’image de À par g0of ! et caractérisez alors cette application.
3° Soit M un point quelconque du plan, M, l’image de M par f et M, l’image de M par £.
Quelle est la nature du quadrilatère ACM,.M, ?

Analyse du problème Le point K est fixe par f; f est donc la rotation de


centre K et d’angle x/2. Le point J est fixe par g; g
Pour chacune des com- est donc la rotation de centre J et d’angle x/2.
posées d’applications à
déterminer, le texte pro- II — 1° L'application f ! est la rotation de centre K
pose une méthode parti- et d'angle -n/2 donc gof !, composée de deux
culière : nature à l’aide déplacements, est un déplacement.
des résultats généraux L’isométrie vectorielle associée à f”! est la rotation
(composées de déplacements, utilisation des appli- vectorielle d'angle — x/2 ; l’isométrie vectorielle asso-
cations vectorielles), éléments caractéristiques à l’aide ciée à gof” ! est donc la rotation vectorielle d’angle
de points particuliers. Par exemple, dans le cas d’une 1/2 — n/2 c’est-à-dire 0, c’est donc l’identité de (F).
translation, on cherche l’image d’un point particulier. Déplacement associé à l’identité de (9), gof"! est
une translation.

2° Cherchons d’abord l’image de À par f°!.


Une solution 1
KP =S'ACYAB AC KA _
il
d’où KA = KI. (1)
I — 1° K et J sont respectivement les milieux des
1 >

AC et es
> 1 >

BA,
segments [AB] et [AC] donc Kj=-BC. . On en
2
déduit que T(K) = J. De plus : d’où (KA, Ki)=(BÀ, AC) (2m).
1 Il Soit (KA, Ki)=(4B, AC)+7 (2n), donc
d’une part : 1J = — AB et IK = > AC donc 1J= IK,
(KA, Ki)=-n/2 (2x. (2)
ea ls ir
d’autre part (IL AK )= ke5 AB, ; ic) donc De (1) et (2), on déduit que f”!'(4)=1.
Une étude analogue permettrait de démontrer que
(IS, IK)=(AB, AC), soit (1, IK)=7/2 (27). g(1)=C. Par suite gof [(4)=C.
Ainsi R(J)=K. Finalement f(K)=X. Translation qui transforme 4 en C, go fl est la trans-
Des deux résultats précédents, R(J) = K et lation de vecteur AC.

T(K) =J, on déduit que g(J)=J.


EM,
2° feet g sont des composées de deux déplacements, ce 3° Le schéma te permet de visualiser
sont donc des déplacements. Fe M,

L'isométrie vectorielle associée à f est la composée de


l’identité de l’ensemble (#) des vecteurs du plan et de la relation entre M, et M, : M,=gof"'(M;).
la rotation vectorielle r d’angle de mesure 7/2. C’est
donc r. De même pour g. Les deux déplacements f et Ainsi MM, = AC. Le quadrilatère ACM,M, est
£ sont donc des rotations d’angle de mesure 7/2. un parallélogramme.
É
Mo. per
rire
191
Q.C.M. Le] Une isométrie associée à une rotation vecto-
rielle d'angle x est :
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses TE
eeeorscser
une TANSIATION,..ssesruterccercc em [1
sont exactes. une symétrie centrale st’: (BI
une réflexion …..ucsesue-consser soces
Mie RMS []
une rotation: 5. sie ss enntr- ete C1
[1] ABCD est un carré de centre O tel que
— — Sye , Ce

(AB, AD)==. TIC, x/21°T [A, r/2]

est la symétrie de centre :


EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
B

BE SR Die csa ne [] Isométries conservant une figure


DR RER LR LE à []
De ur EC DURS D SPORE de SR En Ah. e =

[7] a) Quelles sont les isométries conservant un


segment [AB] de longueur non nulle?
[2] ABC est un triangle équilatéral direct de
—> — TT
b) Quelles sont les isométries conservant un
centre O (as,AC) = ci triangle ABC isocèle (non équilatéral)?

T[c, x/3]° S(co) ESt : c) Quelles sont les isométries conservant un cercle?
d) Quelles sont les isométries conservant un rec-
tangle (non carré)?
e) Quelles sont les isométries conservant un
HERO OR CAD cu cu []
losange (non carré)?
re er 10 0 axe CCO er A ne di
lSréflexion d'axe (CB )'.:0 0 remettre [] f ) Quelles sont les isométries conservant un penta-
T gone régulier ? Un hexagone régulier?
la rotation de centre A et d'angle ER a (E]

Isométries associant deux figures


[3] L'application t;0ro, 9, à non nul, 8€ ]0; 2r[
est une rotation d'angle 8 dont le centre est :
Soit ABC et ABD deux triangles équilatéraux
de centres respectifs O et O’' et f une isométrie
transformant ABC en ABD.
1° Quelle est l’image de O par f ?
2° Quelles sont les isométries transformant ABC en
ABD?
[4] OM EL OS Sont deux points AASRIOCtS,
8€ ]0, nf. L'application ro, - 1°", 0j Et :
LL]
une rotation autre que l'identité du plan 3,
Soit ABC un triangle équilatéral de centre
la translation de vecteur OO’ "ms." .4 []
tine translations NN [] O (as,AC) = :), A', B' et C’' les symétriques de
une isométrie dont l’'isométrie vectorielle
associée est l'identité de (F), ensemble A, Bet C par rapport à O.
des vecteurs du DA je 1° Quel est le centre du triangle A’B'C'?
2° Soit f une isométrie transformant ABC en
[5] Test le milieu du segment [00] de longueur A'B'C' (exemple : s,).
non nulle. L'application rio, -x/21° 06
©T 0, x/] St : a) Quelle est l'image de O par f ?
l'identité er Mister MN COR (| b) Quelles sont les rotations transformant ABC en
uné rotationtde centré ll: 2 RE [] ABC?
la translation de vectéur O0’ 1m Er] c) Quelles sont les réflexions transformant ABC en
la symétrie de.centre 11:44. Re [1 ABC?

192
7. Isométries du plan

#2 néesrespectiem Ge D) 58) ;:0); CT);


Dans le plan, on considère un carré ABCD On appelle E et F les milieux respectifs de [AC]
et [BD].
de centre O et tel que (AB, Ale Soit
1° Démontrez qu'il existe une rotation unique r qui
A'B'C'D' le carré transformé de ABCD par la transforme À en B et C en D. Déterminez son angle
: T et son centre I.
rotation de centre O et d'angle 2: quel est son
2° Démontrez qu'il existe une rotation unique r°
centre? qui transforme A en D et C en B. Déterminez son
Soit f une isométrie transformant {A, B, C, D} en angle et son centre J.
MB, C',;D'}:. montrez., que (0) = 0.
3° Que peut-on dire du quadrilatère IEJF?
Déduisez-en les déplacements et les réflexions
transformant {A, B, C, D} en {A',B',C',D'}. (D'après bac)
(D'après bac)

Isométries et configurations Dans un plan (P), on considère un triangle


équilatéral ABC inscrit dans un cercle (1”). Soit Mun
point distinct de A et de C, situé sur celui des arcs
AC dont B n'est pas élément. I est le point du
Soit ABCD un carré direct de centre O, segment [MB] tel que MI = MA.
— — + 1 —+
(OA, OB)= = I et ] les points tels que AÏ = FtAB et 1° Montrez que le triangle IMA est équilatéral.
+ ESS
BJ]= — BC. On appelle K le point tel que KBI soit 2° On oriente (P) de façon que (AB AC) = Soit
EN
T
un triangle rectangle isocèle, (KB, Ki) = . r la rotation de centre A et d'angle _

Déterminez les images par r des points B et I.


1° Démontrez que la médiatrice de [1]] passe par O.
Déduisez-en que MA + MC = MB.
2° Démontrez que le triangle AK] est rectangle (D’après bac)
isocèle.

Soit OAB un triangle isocèle (OA = OB), et un


Un triangle ABC est rectangle en A et isocèle.
point P variable du segment [AB], distinct de A et de
Soit O le milieu de [BC], M un point variable de
B. La parallèle à (OB) passant par P coupe (OA) en
[BC], P et Q les projetés orthogonaux de M respecti-
A'. La parallèle à (OA) passant par P coupe (OB)
vement sur (AB) et (AC). Démontrez que le triangle
en B'.
OPQ est rectangle isocèle.
1° Justifiez qu'il existe une rotation r transformant
O-en B et À en O.
Soit À, I, ] trois points du plan et r la rotation 2° Quelle est l’image de A’ par r?
de centre I et d'angle a, a non nul et élément de
3° Démontrez que les points O, A’, B' et le centre
j-r;r[. rtransforme AenBet Jen C. La rotation
A de r sont cocycliques.
r' de centre À et d'angle «a transforme } en D.
Démontrez que ABCD est un parallélogramme.
LL]
EE 1° Soit O un point du plan orienté, r la
On donne dans le plan orienté un triangle T
—— — TT
rotation de centre O et d'angle — +
isocèle 00’A avec (AO, AO')= …
a) Déterminez les applications r?, r$, r* (nature et
Les cercles (C) et (C’) passant par A et de centres
éléments caractéristiques).
respectifs O et O’ se recoupent en B.
A tout point M de (C), on associe le point M' de b) À étant un point du plan, autre que O, on appelle
A, A, À; les images respectives de A par r, r?, r°.
(C') tel qu'une mesure de (OM, O'M') soit — 5.
+ mr TT

Quelle est la nature du quadrilatère AA,A, A;?


2° On donne un carré ABCD, de centre O,
1° Montrez qu'il existe une rotation r, que l'on
caractérisera, transformant O en O’ et M en M'. (OA, IE
——— —+ TT.

2° M étant distinct de B, les droites (BM) et (BM')


recoupent respectivement (C’) en N' et (C) en N. On appelle 1, J, K, L
Montrez que N' est l'image de N par la rotation r. les milieux des côtés
(D'après bac) [AB], [BC], [CDI],
LD'ANPRE NE AG/MEIRILES
CL] points d'intersection
| Le plan est rapporté au repère orthonormal des droites (AJ),
(o, ïe j). On donne les points À, B, C, D de coordon- (BK), (CL), (DI).
1° Quelle est l'image de la droite (AJ) par la
d'angle = par r, la rotation de centre Q et d'angle
TT
rotation de centre O et d'angle 20
: et par s, la symétrie de centre A’. On pose
2° Quelle est la nature du quadrilatère EFGH ? 2
f= 100841 Orp.
Étudiez l’image de A par f. Que peut-on dire de f ?
b) Quelle est la nature du triangle A'PQ?
(D'après bac)
Composition de transformations
HE

Soit ABC un triangle rectangle et isocèle,


Soit ABCD un rectangle tel que AB= 22,
AD = a, a nombre réel strictement positif, (AB, AC) ==. Notons I le milieu de [BC], r; la
(AB, AD). On appelle O le centre du rec- TT =
rotation de centre B et d'angle 2’ r- la rotation de
T
tangle, r la rotation de centre O et d'angle 2 et t la T : :
centre C et d'angle 2! t la translation de vecteur BC,
JEUX
translation de vecteur F AB. f=r-o0toOrg.
1° Déterminez la nature de f.
1° Dessinez le rectangle ABCD et son image
A'B'C'D' par l'application tor. 2° Quelle est l’image de B par f ?
2° a) Caractérisez l'application tor. 3° Caractérisez f.
b) On note 9 le point fixe de tor. Donnez une
construction de 42. LL]

On considère dans le plan orienté (P), deux


Intérêt : ce point 9 est utilisé en ébénisterie pour
points distincts À et B. Pour tout point M de (P),on
construire une table rectangulaire dont on veut
doubler la surface par déploiement de deux pan- appelle M' l'image de M dans la rotation r, de
TT TT
neaux après rotation de E autour de ©, le centre de la centre À, d'angle — 3 et M” l'image de M dans la

table restant inchangé. 27


rotation r; de centre B, d'angle :

LL) 1° De l'étude de r,0(r,) !, déduisez que, pour tout


Soit dans le plan orienté quatre points À, B,C, point M de (P), le milieu de [M'M"] est un point
fixe ] dont on démontrera qu'il appartient au cercle
D tels que AB+CD=0, et :
de diamètre [AB].
Tr; la rotation de centre A et d'angle
2° Le but de cette question est de déterminer
r, la rotation de centre B et d'angle l'ensemble des points M pour lesquels M, M', M"
r; la rotation de centre C et d'angle sont alignés.
r, la rotation de centre D et d'angle a) Pour tout point M de (P) distinct de À et B,
On pose f=r,;0r;0r,0r;. démontrez que
1° a) Construisez l'image de A par r,or;. TT
(MM', MM") =(MA, MB)-=+kn, kKEZ.
b) Caractérisez r,0r,.
2° Caractérisez T40T3, Puis f. b) Déduisez-en l'ensemble des points M du plan tels
que M, M", M" soient alignés.
3° Pour quel quadrilatère ABCD l'application f est-
elle l'application identique du plan ? Indication. On pourra calculer
(D'après bac) (MB, MM") +(M'M, M'B) dans le triangle BMM".
(D'après bac)

Dans le plan orienté, on considère un triangle Isométries et constructions


ABC. Les points A’, B', C’ sont les milieux
respectifs des côtés [BC], [CA], [AB].
1° Montrez qu'il existe un point P et un seul Soit (©) un cercle et à un vecteur non nul du
vérifiant les conditions suivantes : PA=PC et plan. Construisez deux points À et B de (€) tels que
AB = ü.
(PAPE) S
2
Soit Q le point tel que :
Soit (C) un cercle, I un point intérieur à (€),
QA=QB et (QÀ,QB)= (2) et (D') deux droites sécantes en I. Construisez
NI
deux points À et A’, À sur (D) et A’ sur (C), tels
2° a) On désigne par r, la rotation de centre P et que (9°) soit la médiatrice du segment [AA].

194
7. Isométries du plan

CL
Soit (D) et (D') deux droites non perpendi- On donne un cercle (C) de centre O et de
culaires et 1 un point non situé sur (D) ou (D'). rayon R dans un plan orienté (P) et (2) une droite
Construisez un triangle AIB rectangle en I et iso- ne coupant pas (C).
cèle, tel que À soit sur (2) et B sur (D).
1° Soit À un point de (9). On note 6, le lieu des
points M de (P) vérifiant la propriété : «Il existe un
point N de (€) tel que le triangle AMN soit
Un parallélogramme ABCD étant donné, on se équilatéral direct (aanAN)- =) Montrez que 8,
propose de construire un carré IJKL dont les som-
mets I, J, K, L soient respectivement sur les côtés est un cercle dont vous déterminerez le centre 9, et
(AB), (BC), (CD), (DA) du parallélogramme. le rayon R,. Construisez 6,.

1° Le centre du carré est noté O.


2° Quel est le lieu des points 9, lorsque A décrit
(D)? Construisez cet ensemble.
a) Quelles sont les images de (AB) et (BC) par la
symétrie de centre O ? LL]

b) Quel est le centre du parallélogramme ABCD ? Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle
(€). Les points B et C sont fixes. Le point A est
2° a) En utilisant une rotation de centre O, cons- variable sur (C). Quel est le lieu géométrique de
truisez le carré IJKL. l'orthocentre H du triangle ABC?
b) Quel est, suivant la nature du parallélogramme,
le nombre de carrés solutions? Isométries et nombres complexes
El

[ss] Dans le plan complexe (P) de repère ortho-


Dans le plan, on considère deux droites (D) et normal direct (O, ü, ÿ) on considère l'application f
(D') distinctes et parallèles, et un point À n’appar- qui au point M d'affixe z associe le point M d'affixe
tenant ni à (D), ni à (D'). Ze lleIQUer
Construisez, à l'aide d'une transformation géomé- 21 à
TT

/
trique simple, un triangle équilatéral PAP’ tel que P Zi A le
Soir sur (D) et-P' süur (D”). 1° Démontrez que f admet un point unique I inva-
Précisez le nombre de triangles répondant à la riant.
question.
2° On suppose M distinct de I.
(D'après bac)

a) Calculez —.
IM
LL]

Dans le plan orienté, on trace un triangle ABC


b) Calculez (IM, IM').
+ — TT
3° Donnez la nature et les éléments caractéristiques
non isocèle et tel que (AB, AC)=—. des

Soit (d,) la demi-droite d'origine B contenant A. CL]


Soit (d,) la demi-droite d'origine C contenant A.
[84] Soit f l'application définie, dans le plan com-
On place sur (d,) un point P différent de B et sur plexe (P) rapporté au repère orthonormal direct
(d,) un point Q différent de C, tels que BP = CQ.
(O, ü, Ÿ), de la façon suivante : tout point M de (P),
1° Justifiez l'existence d'une unique rotation r d'affixe z, a pour image M, d'affixe z' telle que
transformant B en C et P en Q. Précisez l'angle der. Al arte
Construisez le centre O de r et prouvez que ce point 1° Déterminez l'ensemble (E) des points invariants
est indépendant de P et Q. par f.
_ 2° Quelle est la nature du triangle OPQ? 2° a) Démontrez que pour tout point M de (P), le
milieu de [MM] est un point de (E) et que (MM) est
3° Construisez les points P sur (d,) et Q sur (d,) perpendiculaire à (E).
sachant que BP =CQ = PQ.
(D'après bac) b) Quelle est la nature de f?

Soit ABC un triangle, O un point du plan,


distinct de À, B et C, r la rotation de centre O et
Isométries et lieux géométriques TE
d'angle de mesure S: Onappele A ER CMIÉS

images respectives de À, B, C par R et U, V, W


On donne dans un plan un vecteur fixe V non les milieux respectifs des segments [A’B], [B'CI,
nul et un point O fixe. ISA:
Étant donné un point M quelconque du plan, M' Démontrez que le triangle UVW est équilatéral.
son image par la translation de vecteur Ven’ Indication. On pourra utiliser les affixes des points
son image par la symétrie de centre O, quel est A, B, C, A', …, W dans un repère orthonormal
l'ensemble des points M tels que M'M”= IV ? direct d'origine O.

195
un carré. Prouvez que Jj est le milieu de [MN ] et que
PROBLÈMES G est le centre du carré ABCD (on introduira le
milieu j' de [MN] et le centre G' du carré; on
Eu
comparera alors r(J') et s(J')).
Sur les côtés [BC], [CA] et [AB] d'un triangle IV - Soit r’ le quart de tour direct de centre G.
Prouvez que r’'or=s. Déduisez-en que sous les
ABC on construit les triangles équilatéraux ABC",
BCA' et CAB’. On suppose que ces trois triangles
hypothèses de la question IT, le carré ABCD est
direct (c'est-à-dire que r'(A)= B).
sont directs (Bac Paris, 1990)
Este tre) ee:
ee .
(as AC')=(BC, BA')=(CÀ, CF) -À)
LLL) =

[se] Soit ABC un triangle dont on suppose tous les


segments [AA’], [BB'] et angles aigus.
1° Démontrez que les
[CC'] ont la même longueur. 1° Soit M un point fixé de [BC], M’ et M” les
symétriques de M par rapport à (AB) et (AC)
2° Démontrez que les droites (AA'), (BB'}), (CC')
respectivement, P et Q les intersections de (M'M")
sont concourantes. On admettra que
avec (AB) et (AC) respectivement.
P est sur [AB], et Q sur [AC].
Montrez que le triangle PMQ a pour périmètre la
Dans le plan orienté, ABCD est un parallé- longueur du segment [M'M"].
logramme direct de centre O (si « est la mesure
2° Déduisez de la question précédente que, le
principale de (AB, AD) alors a appartient à ]0; n[). point M étant toujours fixé sur [BC], parmi tous les
On construit les carrés directs BAFE, ADHG, DCJI, triangles dont un sommet est M, un autre est sur
CBLK de centres respectifs M, N, P, Q. [AB] et le troisième sur [AC], l'unique triangle de
TT plus petit périmètre est MPQ. On notera 2p le
1° a) La rotation r de centre M et d'angle * trans-
périmètre de MPQ (qui dépend du point M).
forme B en A. Quelles sont les images des points L, 3° a) Montrez que le triangle AM'M" est isocèle,
(CON de sommet A, et admet pour angle au sommet
b) Déduisez-en que r(Q)=N. l'angle 2BAC.
c) Quelle est la nature du quadrilatère MNPQ ? b) On note h la longueur commune aux deux côtés
égaux du triangle isocèle AM'M".
2° a) Démontrez que la symétrie de centre O trans-
Montrez l'égalité : p=h sin (BAC).
forme le carré ABEF en DCJI.
Montrez alors que, lorsque M varie sur [BC], p est
b) Quel est le centre du carré MNPQ? minimal lorsque h est minimale.
3° Soit t la translation de vecteur BÉ c) En remarquant que h est égale à AM, montrez
a) Déterminez la nature et les éléments caracté-
que p est minimal lorsque M est le projeté ortho-
gonal de A sur (BC). £
ristiques de l'application rot.
4° Montrez, en utilisant ce qui précède, le résultat
b) Démontrez que le triangle BJG est rectangle iso-
suivant : parmi tous les triangles inscrits dans le
cèle.
triangle ABC, celui dont le périmètre est le plus
petit est nécessairement celui dont les sommets sont
les pieds des hauteurs du triangle.
Dans le plan orienté on suppose donnés deux
points distincts O et I. On note r le quart de tour
direct de centre O et s la symétrie de centre I. Dans un plan orienté, on considère un triangle
équilatéral ABC tel qu'une mesure de l'angle
I - 1° Soit OJ0'G le carré direct de centre I
(AB, AC) soit Es
— — TT

(est aire que (Of, 0G)- 7). Placez ces dif-


On appelle (1°) le cercle circonscrit au triangle ABC.
férents points sur une figure (on prendra La médiatrice de [BC] coupe (7) en A et D: on
OI = 4 cm). appelle A’ le point d'intersection des droites (BD)
et(AC).
2° Prouvez que sor est la rotation de centre J et
1° Démontrez que A’ est le symétrique de A par
d'angle
g Se2 rapport à C.
2° On désigne par spy S(pcy S(cayr Sa) les symétries
3° Déduisez-en que J est le seul point du plan tel orthogonales par rapport aux droites (BD), (DC),
queries (CD: (CA), (AB) respectivement.
Désormais, pour tout couple (M, N) de points du a) Quelle est la nature des applications Sp)
© S(po) €t
plan, on note : S(ca)° Sças? On précisera les éléments caractéris-
— A et B les images de Mparrets; tiques.
— Cet D les images de N parrets.
b) Soit (4) la parallèle à (DC) menée par A et
IT - Soit M un point distinct de J. On suppose que ] S(4) la symétrie orthogonale par rapport à (4).
est le milieu du segment [MN]. Démontrez que
ABCD est un carré de centre G. Placez M et NN et le
carré ABCD sur la figure. ©S(aB) = S(pa)
et S(ca) ©S(4)-
c) Retrouvez le résultat du 1° en utilisant l'applica-
III - Le point M étant toujours donné distinct de J,
on suppose inversement que N est tel que ABCD soit risera.

196
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[APT] Lecture d’un dessin
[AP2] Figures géométriques semblables
Homothéties. Rotations. Nombres complexes

COURS
1. Composée d'une homothétie et d’une rotation
2. Similitudes directes.

TRAVAUX PRATIQUES
[PI Similitude et géométrie analytique
e Théorème de Ménélaüs ........................................ screens 2
| Étude d’une configuration du planàl'aide 6 de ‘similitudes
A rade Eu LE 2 RER + | TERRE PER 210
[P4] Similitude directe et problème “= construction

FICHE MÉTHODE
un Comment reconnaître a "une application f est une
similitude directe.
Comment FR tériser une = imiltude diterte se

EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC see
EXERCICES. ET.PROBLÈMES
ao oncnutetotn Etes 2 0 NO TS
.

e Introduire une nouvelle transformation, composée d’une homothétie


et d’une rotation de même centre.
e Donner une interprétation géométrique de la transformation du plan
complexe Zz+>az+b, avec a et b nombres complexes (comme cela
a été fait pour z-z+a et ze").
e Utiliser cette transformation pour résoudre des problèmes de lieux
géométriques et de constructions.
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES à 4

Lecture d’un dessin


est extraite la figure ci-
Le dessin de M.C, Escher « Le cours de la vie, 1» dont
situati on intéres sante pour aborde r la notion de figures
dessous offre une
4 une lecture de ce
semblables et de similitude. Nous procèderons uniquement
elleme nt confort ées par quelques
dessin, les observations faites étant éventu
mesures de distances et d’angle s.

«Le Monde
de M.C. Escher»
Dessin 225
Éditions Chêne.

Les deux raies, numérotées 1 et 2, peuvent être dites, au sens commun du


terme, semblables. L'une peut être interprétée comme la reproduction de
l’autre à une échelle différente. Nous allons préciser cette notion, qualita-
tivement dans cette API, quantitativement dans les AP2 et AP3.

1° a) Quelle transformation permet de remplacer une raie par une raie


située dans le même secteur angulaire?
b) Quelle transformation permet de remplacer une raie par une raie située
dans une même couronne ?
2° Quelles transformations simples permettent de transformer la raie 1 en la
raie 2 ? Précisez les raies intermédiaires utilisées.

Ce dessin met en évidence des composées de rotations et d’homo-


théties de même centre, «le centre du dessin », la composition de ces
transformations étant, on s’en assurera sans peine, commutative. Elles
permettent de transformer une figure en une figure de même forme,
figure dite semblable à la première.

198
8. Similitudes

AP2 | Figures géométriques semblables .


Le but de cette AP est de montrer quelques situations de figures dites
semblables et de dégager les propriétés qui caractérisent de telles situations.

1 x Triangles semblables

Soit ABC un triangle isocèle tel que (AB, AC) = =


1° Calculez les mesures des angles (BC, BÀ) et (CA, CB).
2° Construisez un tel triangle ABC. (On pourra se reporter à l’exercice 38,
chapitre 2, page 57.)
3° La bissectrice intérieure de l’angle ABC coupe le segment [4C] en D. La
rotation de centre C et d’angle
x 37
— 3? notée r, transforme B en B' et D

en D’. Vérifiez que B, C, D' sont alignés.


4 a) Calculez les angles du triangle CB’ D' et démontrez que les droites
(CB') et (B' D') sont respectivement parallèles aux droites (4B) et (4C).
b) Démontrez qu’il existe une homothétie qui transforme le triangle ABC en
le triangle B'CD' ; précisez son centre et démontrez que son rapport est
2 cos (2x/5).
AB BC AC
c) Comparez les rapports PC” CD et 2D puis les angles (4B, AC) et

(BC, BD) d’une part, (BC, BÀ) et (CD, CB) d’autre part.

Conclusion. Les triangles ABC et BCD sont tels que les longueurs des côtés
du triangle ABC sont les produits des longueurs des côtés du triangle BCD
par un même nombre réel et les angles orientés correspondants sont égaux.

2 m Rectangles
1° Le rectangle ABCD de la figure ci-contre est un rectangle d’or c’est-à-dire
que, si on découpe le carré AEFD, alors le rectangle EBCF restant est
semblable au rectangle 4ABCD. Intuitivement, comment traduisez-vous cette
expression ?
220 n suppose, dansdans |la suite
is /deL 1
de l’exercice, que ne
BC BE: Déémontrez
t
que le rectangle ABCD est l’image du rectangle EBCF par la composée
d’une rotation r de centre Æ qui transforme F en 4, suivie d’une homothétie
h de centre À.

3 « Triangles rectangles
— — TT E, £
Soit ABC un triangle rectangle direct, (AB, AC BE H le projeté
orthogonal de À sur (BC). Intéressons-nous aux triangles ABC et AHC.

rt AB |
120 omparez lles rapports e t "HA pu is les rapports
pP A, et HC (pensez
p ie
a
lignes trigonométriques).

2° Est-il possible de trouver une rotation r et une homothétie h telles que les
images de À, B, C par hor soient respectivement H, 4, C? Justifiez votre
réponse.
3° Les triangles HBA et HAC se correspondent par la composée d’une
rotation et d’une homothétie. Précisez ces deux transformations.

199
Homothéties. Rotations. Nombres
complexes

L'étude des nombres complexes, en liaison avec les transformations (chap. 2) a


permis d'établir une relation entre des rotations et l'application ._ 74,4
étant un nombre complexe de module 1. Cette AP3 propose d'étendre cette
étude à des homothéties et des rotations afin de pouvoir traiter, à l’aide des
nombres complexes, des situations telles que celles rencontrées dans l’AP2.

Soit (O, ë,, &,) un repère orthonormal direct du plan.

1 = Homothétie et rotation de centre O

On note h l’homothétie de centre © et de rapport V2 et r la rotation de


TT , :
centre O et d’angle re Pour tout point M du plan, on note M, son image par
r, M, l’image de M, par h et z, z,, z, les affixes respectives de M, M,, M..
Exprimez z, en fonction de z.

2 m Étude réciproque
Soit f une application du plan définie de la façon suivante : si M est un
point du plan, d’affixe z, et M', d’affixe z’, son image par f alors
z'=(1+iz-i
1° Construisez les points À et B d’affixes respectives 2i et 3 + 3i et leurs
images 4’ et B' par f.
! s

2° Calculez le rapport
PP AB et l’angle (4B, 4'B').

3° Démontrez que f est une bijection du plan.


4° a) Démontrez que j laisse un point unique, noté J, invariant.
b) L’affixe de Z est notée z,. Vérifiez que, quel que soit le
point M,
74
.T

ona: ;
z'-z,=V2e
=
CL
c) Calculez, pour M différent de J, le rapport _. et l’angle
(IM, IM').

T
d) On appelle M" le point d’affixe z” telle que
z” =" (2).
Justifiez que M" est l’image de M par une rotatio
n dont vous préciserez
le centre et l’angle.
e) Justifiez que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie de
centre commun J.
5’ Déduisez-en que si M, N, P sont trois points
distincts du plan et M', N',
P' leurs images par f alors on a :
MENT CAMP GR GUN VF
HN , M'P')=(MN, MP).

Ainsi l’application J; bijective, transforme les


distances dans un rapport
donné et conserve les angles orientés. Une telle
application est appelée
similitude directe.

200
8. Similitudes

1. COMPOSÉE D'UNE HOMOTHÉTIE


ET D'UNE ROTATION
Soit À une homothétie, de rapport k positif et de centre À; et r une rotation
de centre À, d’angle «. Intéressons-nous à la composée r 0h.

1. Effet sur les distances et sur les angles


e L’homothétie h multipliant les distances par k, et la rotation r les
conservant, r Oh multiplie les distances par k.
e L’homothétie h et la rotation r conservant les angles orientés de vecteurs,
il en est de même de r oh.

Propriété 1 La composée d’une homothétie de rapport k positif et d’une rotation


de même centre est une transformation du plan qui multiplie les
distances par k et conserve les angles orientés.

CO Remarque. Lorsque les distances sont multipliées par 4, on les dit aussi
transformées dans le rapport k.

2. Comparaison de rohet hor


Il est évident que r0 h(4) = hor(A).
Soit M un point du plan, autre que À.
Appelons M,, M', M, et M" les points définis de la façon suivante :
h r r h
MMM; MM -"M'.
201
Comparons M' et M" :

e AM'=AM, et AM,=kXx AM;


AM'=kxX AM," et AM, =AM";
donc : AM" = AM”.
e (AM, AM') = (AM, AM) car AM
et AM, sont colinéaires de même
sens ; de plus :
(AM,
, AM) = à (2).
De même : (AM, AM"')= (AM, AM)

car AM" et AM, sont colinéaires de


même sens ; de plus :
(AM, AM.) = « (2m). :
D'où : (4A44AW)-(AM AM"), “À
donc AM' et AM sont colinéaires de même sens.

e De même norme, colinéaires et de même sens, les vecteurs AM” et


AM" sont égaux; donc : M'=M".
Ainsi, quel que soit le point M du plan : roh(M)=hor(M).
Donc : roh=hor.

Propriété 2

3. Écriture complexe de roh


Soit (oO, ë,, &,) un repère orthonormal direct du plan. Notons z,, l’affixe
d’un point M quelconque du plan ; et z; l’affixe d’un vecteur # quelconque
du plan.
h r
Reprenons le schéma : Mr M, M'. Si M est différent de À, alors :

e AM,=k.AM, donc: zx =kx 2%;


a Zar
e AM,=AM' et (AM,,AM')=a (2m); donc : 2 = e,
ZM,
D'où : zm=e"xkxzm donc: z2,-2,= ke"(z,-7,), égalité
qui est encore vraie lorsque M est en 4. Après développement :
Zy= Ke°z,, + b,
où b est un nombre complexe qui ne dépend pas de M.

202
8. Similitudes

D'où l’énoncé suivant :

Propriété 3 La composée d’une homothétie de rapport positif 4 et d’une rotation


de même centre À et d’angle a a pour écriture complexe :
ze ke"z + b,
où b est un nombre complexe qui ne dépend que de k, a et 4.

2. SIMILITUDES DIRECTES

1. Définition

Définition 1 On appelle similitude directe du plan toute bijection qui trans-


forme les distances dans un rapport donné et qui conserve les
angles orientés.

En d’autres termes, si s est une similitude directe, alors s conserve les angles
orientés et il existe un nombre réel positif k, nécessairement non nul, tel
que, quels que soient les points 4 et B distincts, d'images 4’ et B' par
s, A'B'=kXx AB. Le nombre k est appelé rapport de la similitude s.

RES EXEMPLES ET CONTRE-EXEMPLES SSSR


e Les homothéties, les translations, les rotations et leurs composées sont
des similitudes directes (AP2, exemples 1 et 2).
e Les réflexions conservent les distances, mais ne conservent pas les angles
orientés : ce ne sont pas des similitudes directes.
e Dans l’exemple 3 de l’AP2, les triangles ABC et HAC ne se correspondent
pas par une similitude directe.

2. Écriture complexe
Soit s une similitude directe du plan, de rapport k.
Notons À et B deux points, distincts, fixes du plan, 4’ et B' leurs
images par s, M un point quelconque du plan, autre que 4, M
son image par s.
D’après la définition de s, on a :
B'ÆA' et M'#A', A'M'=kxAM et
(4'B', A'M')=(4B, AM),
donc: A'M'=kxAM et (AM, A'M')=(4B,
A'B').
L’angle (4B, A'B') est indépendant de M : notons a une de ses mesures.

203
On a alors quel que soit M :

(AM, A'M')=a (2n)


A'M'=k *X'AMDSet

ke° X zx,
ce qui, dans le plan complexe, s'écrit : zrw =

ce qui équivaut à : Zu Zy = KE (Zu — Z4),

Zu = Ke 25 ta ke°z,).

endants de M, a non
Donc il existe des nombres complexes a et b, indép
nul, tels que: z, <a xX2, + b.

a non nul, et soit fl


Réciproque : soit a et b des nombres complexes,
l'application d’écriture complexe Z7> az + b.
à tout point du
Démontrons que f'est une similitude directe : par définition,
le point d’affixe z’' telle que z'’=az +b.
plan d’affixe z, f associe

1 :
e Comme a n’est pas nul, nous avons : Z=-—Z'— a ce qui montre
a
que f est une bijection.

e M, P, Q étant des points du plan, d’images respectives M', P', Q' par
f, alors :

2-2 AZ Zu) ED y Zue (25 2)

donc, si P et Q sont distincts de M, alors :

ZHP' ZW 9 | M'P'
=a et A OT la|
ZuP ZHÿ MP

et: (MP.MP')=arga (27) et (MO, M'O')=arga (2).

Soit: M'P'=lalxMP et (M'P',M'0')=(MP,


MO).

Donc f mulitplie les distances par lal et conserve les angles orientés.

Propriétés 4 e Toute similitude directe de rapport À a une écriture complexe


z az+b où a et b sont des nombres complexes et où lal = k.
e L’écriture complexe z1- 47+b, où a et b sont des nombres
complexes, a non nul, est celle d’une similitude directe de rapport |a|.

mr? Cas particulier : Si [al =1, alors f conserve les distances et les angles
orientés : f est donc un déplacement.

3. Forme réduite d'une similitude directe


Soit f la similitude directe d’écriture complexe z+- az+b, où a et b
sont des nombres complexes donnés, a non nul. L’étude des éventuels
points invariants par f conduit à la résolution de l’équation z=az+b
équation équivalente à : (1 — a)z = b. É

204
8. Similitudes

e Si a=1, alors f'est une translation. En effet : quel que soit le point
M, d'image M' par f: Zzym=b (voir chapitre 2, page 39).

e Si al, alors f admet un unique point invariant, notons-le J.


Quel que soit le point M du plan, d’image M' par f, on a :
Peur RD €, <a rh
donc 02, za z)neic'est-à-direr
ZM = AZ. (1)

Puisque a=lale"", si on note h, l’homothétie de centre Z et de


rapport [al et r, la rotation de centre 7 et d’angle arg a, alors l’égalité
Zw = @AZzm traduit que M' est l’image de M par r,o0h, (cf. 1. 3, p. 202).

Ainsi, quel que soit M: f(M)=r,o0h(M). Donc: f-=r,0h..

En conclusion :

Propriété 5

CO Cas particulier. Si a est réel et différent de 1, alors l’égalité (1) équivaut


à: 1M'=a.IM\; f est donc l’homothétie de centre Z et de rapport a.

[ Remarques.
1° Pour tout point M, autre que J, d'image M" par f, on a :

IM'= la| IM
(2) {
(IM, IM')=arga (2m).
[al est le rapport de la similitude directe f'; J est appelé le centre de f'; arg a
est appelé l’angle de f.


2° Les relations (2) permettent de construire l’image M' de M par f.

KA À

Définitions 2 Toute similitude directe s autre qu’une translation :


— admet un unique point invariant appelé centre de la similitude;
— est décomposable en une homothétie À de rapport positif et une
rotation r, k et r ayant le même centre, celui de s.
La composée k or, égale à r © h, est dite forme réduite de la similitude.
Le rapport de k est appelé le rapport de la similitude. L’angle de r est
appelé l’angle de la similitude.

205
ERREURS RE
EXEMPLES RRRENERSNSRRRRSRRRE
e Une rotation, de centre À et d’angle non
nul de mesure a, est la similitude directe de
centre À, de rapport 1 et d’angle a.

e Une homothétie, de centre À et de rapport


positif k, est la similitude directe de centre À,
de rapport k et d’angle nul.

e Une homothétie, de centre À et de rapport


négatif k, est la similitude directe de centre À,
de rapport (— k) et d’angle plat.

Cl Remarques.
1° Une translation est une similitude directe dite de rapport 1 et d’angle nul.
En effet, si une translation transforme un couple (4, B) en un couple
EE : A'B'= AB
(4', B'), alors A'B'=AB, donc, si AB HE
(4B, A'B')=0 (2»).
2° Pour une similitude directe s, de centre Z, de rapport k et d’angle a,
si M est un point du plan différent de J, alors :

M=s(M). équivaut à à, IM'=kx


[7 © IM
(IM, IM')=a (2r)
(cf. remarque 1° page 205).
Si À et B sont des points distincts et si 4’=s(4) et B' = $(B)
(es = k x AB
alors on a : Rs
(AB, A'B')=a (27) (cf. 22)
3° Les éléments qui caractérisent une similitude directe peuvent s’obtenir
par simple lecture d’un dessin.

D ES RTS UGS EXEMPLES RSS

e ABCD, est un carré de centre ©. V4 A


— C est l’image de B par la similitude
directe de centre 4, de rapport V2 et d’angle ë

— O est l’image de À par la similitude


; Il
directe de centre B, de rapport — et d'angle — +

e EFG est un triangle équilatéral.


H est l’image de F par la similitude directe de
3
centre £, de rapport TT et d’angle “4

206
8. Similitudes

4, Propriétés d'une similitude directe


1 nm Résultats immédiats.

De la forme réduite d’une similitude directe et des propriétés connues des


translations, homothéties et rotations, il résulte que :

Propriétés 6 e Toute similitude directe


— transforme une droite en une droite;
transforme un segment en un segment;
conserve le parallélisme et l’orthogonalité;
conserve le milieu;
transforme un cercle en un cercle;
conserve le contact entre une droite et un cercle, entre deux
cercles;
— conserve les angles orientés.
e Toute similitude directe de rapport Æ multiplie les distances par
k et les aires par 4°.

2 ns Barycentre
e Dans le chapitre sur les isométries, on a vu la propriété : « L’image du
barycentre de n points pondérés (4,, a), …, (4,, æ&,) par une isométrie f est
le barycentre des n points pondérés (f(4,), a, ), …, (f(4,), a,).» On peut
traduire ainsi cette propriété : toute isométrie conserve le barycentre.
e Lors de l’étude des homothéties, on a démontré que : « Les images M et
N' de deux points M et N distincts par une homothétie de rapport X sont
telles que : M'N'=Kk.MN.»
e De ces deux propriétés il résulte que :
— s est une similitude directe de rapport k,
— het r sont l’homothétie et la rotation de la forme réduite de s,
— G est le barycentre de n points pondérés (4,, a), …, (4,, &,),
® — AÀ!,.…, À}, G' sont les images respectives de À,, …, 4,, G par
set À, …., 4”, G" les images respectives de 4,, …, 4,, G par h, ce que
h r h r

nous schématisons ainsi : 4-4" 4), GrG"eG,


n n n

alors Ya, G4)=0 et 5(aG’4”/)=k. 3 (a,GA,)


=] i=1 i=1

donc % (a,G”4/)=0.
i=1
Ainsi G” est le barycentre des n points pondérés (4;', a), …, (4,', a,).
Or À}, … À}, G' sont les images respectives de 4;, …, 47, G” par
l’isométrie r, donc G’ est le barycentre des nr points pondérés (4,, a), …,
do).
n 2?

Propriété 7 L'image du barycentre de » points pondérés (4,, a), …, (4,, a,) par
une similitude directe s est le barycentre des # points pondérés
(s (4,), & ), + (s(4,), a, ).
Autrement dit : toute similitude directe conserve le barycentre.

207
TRAVAUX PRATIQUES

Similitude et géométrie analytique


Ce TP vous propose de faire un bilan des résultats concernant l'expression
complexe de certaines transformations ou leur expression analytique en les
complétant éventuellement.

1 m Étude générale
Pour toutes les transformations f envisagées nous noterons (O, & , ë) un
repère orthonormal direct du plan, M un point, z son affixe, M” l’image de
M par f, z' l’affixe de M', (x, y) et (x’, y’) les couples de coordonnées
de M et M.
Complétez le tableau ci-dessous en suivant l'exemple de la première ligne
(translations) et justifiez les résultats figurant déjà dans le tableau.

Définition
Expression
Nature de f géométrique
complexe
de f

Translation
de vecteur 4,

z;=b=a+ip
et (a, B) € R2.

Homothétie
de centre O
de rapport k
Homothétie g
de centre / CZ
de rapport k 7

Si M=O alors
Rotation A ns o
de centre O 3 7” alors
d’angle « en ‘= OM
(OM, OM')= a

Rotation
de centre 7
d’angle «

Similitude
de centre O
de rapport k
d’angle «
Similitude
de centre 7
de rapport k
d’angle «

© Exemple. Déterminez l'expression analytique de l’homothétie de centre J

de coordonnées (-— 3 ; 1) et de rapport — <.

208
8. Similitudes

2 m Études particulières
4
4 D % ; . nn
1° Soit f l'application définie analytiquement par {LE Æ h
dde dia à
a) Exprimez z' en fonction de z.
b) Déduisez-en la nature et les éléments caractéristiques de f.

t=x+V3y-V3
2° Soit g l’application définie analytiquement par
p'=-V3x+y+
Vi.
Reprenez une étude analogue à celle de la question 1°.
O Indication. Si un calcul direct n’aboutit pas, on pourra, après avoir écrit
z'=x'+iy'= (x + V3y - V3)+i(- V3x +y+ V3), utiliser les égalités
1
Rire 7) et y= (2).

TP2] Théorème de Ménélaüs!?


La composée de deux homothéties de même centre a été étudiée en Première.
Etendons cette étude au cas de deux homothéties de centres distincts. La
nature et les éléments caractéristiques de l'application composée peuvent étre,
sans difficulté, déterminés à l’aide de l'expression complexe de chacune des
deux homothéties. Nous vous proposons une étude vectorielle du problème,
suivie d’une application du résultat obtenu à la démonstration d’un théorème.

1 = Composée de deux homothéties


Soit h, une homothétie, de centre O, et de rapport k,, h, une homothétie,
de centre O,, distinct de O,, et de rapport k,. Posons f=h,0h;.
Soit M un point du plan, M, l’image de M par h,, M' l’image de M,
par h,.
1° a) Écrivez les deux égalités vectorielles traduisant que :
M, =h(M) et M'=h{M,).
b) Étant donné un point P quelconque du plan, démontrez l'égalité :
PM'-kk, PM=k(1-k)PO.+(1-k)PO,. (1)
c) Déduisez-en l'égalité :: MM'=k,(1-k)MO,+(1-k,)MO,. (2)
2° L'application f admet-elle des points invariants ?
3° a) Justifiez que, si kk,=1, alors f est une translation.
b) On suppose que k,k, est différent de 1. Démontrez que f est une
homothétie ; précisez son rapport et expliquez pourquoi son centre est
aligné avec O, et O,.
Nous retiendrons que :

e h, homothétie
de centre O, si k k,=1 Translation
de rapport k, PT ed

eh, homothétie {1 —— de rapport 4.k,


de centre O, si 4, k, 7 1 Homothétie{ de centre aligné
de rapport k, avec O, et O,.

(1) Mathématicien grec (Alexandrie, vers 100 après J.-C.). Astronome à Rome sous
l’empereur Trajan. Auteur de «Les Sphériques».

209
5 m Théorème de Ménélaüs (étude directe)
et (4B)
Soit ABC un triangle, (D) une droite coupant les côtés (BC), (CA)
respect ivement en P, Q et R, points distincts des sommets du triangle.

1° a) Quel est le rapport de l’homothétie h de centre P qui transforme B


CHIC
b) Quel est le rapport de l’homothétie h' de centre Q qui transforme C
en À?
c) Le produit des rapports des homothéties h et h' peut-il être égal à 1 ?

2° Posons g=h'oh. D’après les résultats du paragraphe 1 =, g est une


homothétie.
a) Quelle est l’image de B par g?
b) Quel Fi le centre de l’homothétie g ? (Utilisez le résultat de la question
1 = 3° b)).
c) En écrivant de deux façons le rapport de l’homothétie g, démontrez que :

Étude d'une configuration du plan à l’aide


de similitudes directes

La figure formée par quatre droites du plan, (AB),


(CD), (AC) et (BD), deux à deux sécantes, s'appelle
un quadrilatère complet : les quatre droites en sont
les côtés ; les points À, B, C, D et les points E et F
communs aux droites (AB) et (CD) d’une part, (AC)
. et (BD) d'autre part, sont les six sommets du
quadrilatère complet.
Tracez les quatre cercles (EAC), (EBD), (FAB) et
(FCD); vérifiez sur le dessin qu'ils ont un point
commun.

L'objet de ce TP est de montrer comment l'emploi des similitudes directes peut


aider à démontrer la propriété ainsi constatée.

210
8. Similitudes

1 m Similitude directe transformant (A, B) en (C, D)


4
e Analyse
Supposons qu’il existe une similitude directe qui transforme À en C et B en
D ; notons s cette similitude.

1°” Que valent le rapport et l’angle de s ? D ré:


A
2°” Notons a le nombre complexe CE Rs
CD ENS
de module rs et d’argument (48, CD). D

Exprimez a à l’aide des affixes des vecteurs AB et CD (relativement à un


repère orthonormal direct du plan).

3° Déterminez l’écriture complexe de s en fonction des affixes des points 4,


HACrEL D

e Réciproque.
Soit S la similitude directe d’écriture complexe : z- az+(z-az,), a
étant le nombre complexe défini ci-dessus. Démontrez que S transforme À
en Cet B en D.
Ainsi :

Étant donnés deux segments du plan, [42] et [CD], de longueurs non


nulles, il existe une unique similitude directe qui transforme 4 en C et
B en D.

2 n Centres des similitudes directes transformant (A, B) en


(C, D) et (À, C) en (B, D)

AR : B
L'étude précédente justifie l’existence |
d’une unique similitude directe S' qui ir !
transforme À en B et C'en D. D.

1° Donnez l'écriture complexe de S’ en fonction des affixes de 4, B, C, D.


2° Démontrez que S et S’ ne sont pas des translations.
3° Calculez et comparez les affixes des centres de S et S”.
4° Formulez une conclusion.

3 m Construction du centre O de la similitude directe S

1° Démontrez que © est


commun aux deux cercles
(EAC) et (EBD).

2° Démontrez que O est dis-


tinct de E.

3° Construisez le centre ©
de S.

4 m Conclusion
1° Démontrez que O est commun aux quatre
cercles (EAC), (EBD), (FAB) et (FCD).
2° Énoncez une propriété du quadrilatère complet.
Similitude directe et probleme
de construction
Étant donné un triangle ABC, nous vous proposons de construire un triangle
PQR tel que : L
PE(BC), QE(CA), RE(AB)
et (PQ)L(CA), (QR)L(4B), (RP)L(B0C).

La figure ci-contre illustre le problème :

e ABC est donné;

e P est un point de (BC); Q est son projeté


orthogonal sur (CA); R est le projeté ortho-
gonal de Q sur (4B).
Est-il possible de trouver P sur (BC) tel que
P soit le projeté orthogonal de R sur (BC)?

1 nm Remarque préliminaire
Avant de commencer l’analyse du problème posé, nous vous proposons une
étude dont le résultat sera utilisé ultérieurement.
Étant donnés deux triangles ZXL et l'K'L' tels que les angles (IK, IL) et
(J'K',I'L') d’une part, (KZ, KI) et (K'L',K'Î') d’autre part soient
égaux, ns qu’il existe une similitude directe et une seule qui
transformer KL en DK Le
I
1K Je

K LS

ES

Notons S la similitude directe qui transforme J en l' et K en K' (TP3, 1 =)


et L, l’image de L par S. Démontrez que : L,=L'.

2 ms Analyse
Supposons qu’un triangle PQR soit solution.
L'objet de l’analyse est de définir les points P, Q, R à l’aide d’éléments
(points, transformations, ...) ne dépendant que de À, B, C.

La figure ci-contre construite de la façon


suivante peut servir de support au raison-
nement:

e tracez un triangle POR;

e tracez : (AB) perpendiculaire en R à (QR):

(BC) perpendiculaire en P à (RP);

(CA) perpendiculaire en Q à (PQ);

e repérez les points 4, B, C.

212
8. Similitudes

e Relation entre les triangles POR et ABC


En comparant les angles des triangles POR et ABC, jusfifiez l’existence
d’une similitude directe s qui transforme 4, B, C en Q, R, P.

e Nature de 505
a) Démontrez que l’angle de s est droit.
b) Justifiez que s a un centre. Notons O ce centré.
c) Utilisez la forme réduite de s pour démontrer que s0s est une
homothétie de centre ©.
d) Soit 4’, B', C’ les antécédents respectifs de 4, B, C par s (4 = s(4'),
B=s(B'), C=s(C')).
Démontrez que 4’ est sur la perpendiculaire en À à (AC) et sur la
perpendiculaire en B à (4B).
Définissez de même B' et C’ à partir de 4, Bet C.
Cette dernière question met en évidence que, bien que les points 4’, B' et
C” aient été définis à partir de s, donc à partir de P, Q, R, ils ne dépendent,
en réalité, que de 4, B et C.

e Relation entre les triangles PQOR et 4'B'C"

En admettant que la construction


de 4’, B', C' à partir de 4, B,
C (figure ci-contre) définisse trois
points deux à deux distincts, jus-
üifiez alors l’existence et l’unicité
d’une similitude directe, s’, qui
transforme 4' en À, B' en B et
C*, en.C.

En conclusion : l’hypothèse de
l'existence d’un triangle POR
solution conduit à identifier s’ et
s; les points P, Q, R sont alors
les images respectives de C’, 4’,
B' par l’homothétie 505.

3 m Synthèse
Le triangle ABC étant donné, construisons les points 4’, B', C' : 4’
commun à la perpendiculaire en À à (4C) et à la perpendiculaire en B à
(4B) ; B' commun à la perpendiculaire en B à (BA) et à la perpendiculaire
en C à (BC); C'’ commun à la perpendiculaire en € à (CB) et à la
perpendiculaire en 4 à (CA) (figure ci-dessus) ; et supposons 4’, B', C'
deux à deux distincts. Notons s’ la similitude directe qui transforme (4,
D'0t) en (4110).
La comparaison de la figure page 212 (en bas) et de la figure ci-dessus
permet d'affirmer que l’angle de s’ est droit et que s’0s’ est une
homothétie de même centre O0’ que s’. Notons Q, R, P les images
respectives de 4’, B', C' par s'0s'.
1° Démontrez que POR est un triangle solution.
2° Construisez les points P, Q et R.

213
Similitude directe

Comment reconnaître qu'une application f


est une similitude directe

1° f'est une bijection transformant les distances dans un rapport constant


et conservant les angles orientés.

2° f est la composée d’une homothétie de rapport positif et d’une


rotation de même centre.

3° f admet pour écriture complexe z’=az+b dans un repère


orthonormal direct du plan, avec a E C*etbEC.

1°” Si elle a pour centre J et qu’elle transforme un point À, distinct de J,


!

son rapport
pp est ——
TA
en un point À’, alors :
son angle est (14, 14’)

2° Si elle transforme un couple (4, B), À + B, en (4', B'), alors :

son rapport est

son angle est (4B, A'B))

3° Si elle admet pour écriture complexe z'=az+b dans un repère


orthonormal direct, avec a E C* et bE C, alors :
f est une translation
le vecteur de translation a pour affixe b

fest une rotation


l’angle de rotation est arg (a)

f est une homothétie


le rapport de l’homothétie est a
DRE
f estt une similitude de
| rapport |a |
Panne
Éd
di

h

à
Exercice 1 1
La similitude directe s de centre À, de rapport — et
u 3
Énoncé
Soit À un point, (D) une droite et (C) un cercle du plan. d'angle Fitransforme donc B en O (Fiche méthode |2| 1°).
Construisez un triangle ABC équilatéral direct (tel que
ET
(AB, AC)= 3 tel que B soit sur (D) et le centre O du cercle CO Remarque. La similitude directe de centre À, de rapport :
T
circonscrit au triangle ABC soit sur (C). V3 et d'angle dé transforme O en B : cette similitude est

la récipreque de s, notée s°!.


_ Indication méthodologique
Le problème consiste à construire B et C. Puisque B est un point de (D), O est un point de l'image
La nature du triangle ABC cherché permet de restreindre la (D') de (D) par s.
_ construction à celle de B.
Ainsi, s’il existe un triangle ABC solution, alors son centre
Une analyse de la figure supposée réalisée aura pour but de
O est un point commun à (C) et à (D'). Le point B est
localiser B sur deux courbes sécantes (éventuellement
alors l'image de O par s°! et C est l'image de B par la
tangentes) définies à l'aide des éléments donnés.
ñ
Une synthèse permettra de s'assurer que tout point B ainsi rotation r de centre À et d'angle +
construit donne bien un triangle ABC solution.

Solution Synthèse
Analyse
Observation de la figure supposée réalisée (dessinez un 1° Construction de la figure. Construisons la droite (D'),
triangle équilatéral direct ABC, de centre noté O, puis une image de (D) par s. Soit O un point commun à (C) et
droite (D) passant par B et un cercle (C) passant par O). (D') : son existence sera étudiée plus loin.

Construisons B, image de O par s°!, puis C, image de B


(ce ui
par la rotation r de centre A et d'angle .

(C)

Les points B et O sont chacun, d'après l'énoncé, situés sur


une courbe donnée. Si nous mettons en évidence une
transformation f par laquelle l'un est transformé en l'autre,
par exemple B en O, alors, B étant sur (D), O est sur
l'image de (D) par f.
> — TT

Le triangle ABC est équilatéral direct, donc (AB, AC) . 2° Étude de la figure ainsi construite. Par construction :

er f eOE(D') et B=s '(0), donc BE(D);


et (AB, AO)=-.
6
e OE(C);
SANS mer à
De plus AO= 3 x x x AB, ce qui donne, après simpli- e le triangle ABC est équilatéral direct.
OM
Il reste à vérifier que O est bien le centre du cercle
circonscrit au triangle ABC.
Or, par construction de B à partir de O et de C à partir de B, Solution
OC=0B; et, dans le triangle OAB : Il n'est pas facile de démontrer directement que s°
T conserve les angles et transforme les distances dans un
OB°= AO°+ AB°-2A0 x ABxc0S 7, donc : rapport constant. Nous vous proposons donc une étude
analytique du problème (Fiche méthode 30)
V3
OB? = AO? + 340? - 2A0 x AOV3x—, Soit (O, é,, é&,) un repère orthonormal direct du plan.
soit. OB?= AO?
OB = OA.

Par suite: OA=0B=O0C; ainsi O est bien le centre du


cercle (ABC).

3° Discussion. Le nombre de triangles ABC solutions est


0,1 ou 2 suivant que la droite (D') est extérieure,
tangente ou sécante (fig. ci-dessous) au cercle (C).

C Si on note z l'affixe de M et z' l'affixe de M' alors


z'=kelz, ce que nous noterons Zz’'=az en posant
a = keï.
Le point M" est le milieu de [MM] donc son affixe z” est
1
égale à : (270):

Ainsi Z'=—(z+a7), z'"=-—(]+a)z.


ùN
|= le
D
1
Si . +1)#0, on reconnaît l'écriture complexe

d'une similitude directe (Fiche méthode [2] 3°).


1
Or : 2 +a)-0 équivaut à a== 1, "Sin a

alors s est une homothétie, de rapport -1, ce qui est


1
contraire à l'hypothèse ; donc 2 (a +1) #0.

Exercice 2 1 2
L'écriture complexe
1
z” E (a+1)z définit donc une
Énoncé similitude directe s’; notons que s’ laisse © invariant.
Le point M" est donc l'image de M par une simili-
Soit s une similitude directe de centre O, de rapport k et
tude directe. *
d'angle #, non réduite à une homothétie. Pour tout point M
du plan, on note M’ l'image de M par s et M" le milieu du La similitude directe s' a au moins un point invariant.
segment [MM]. Si s' est une translation, alors s' est l'identité, donc :
M=M"=M', et ce, quel que soit M; donc s est l'iden-
Démontrez qu'il existe une similitude directe s”', indépen- tité, ou encore l'homothétie de centre O et de rapport 1, ce
dante de M, transformant M en M". Cette similitude peut- qui est contraire à l'hypothèse. Donc s’ n'est pas une
elle être une translation? translation.
Énoncé Bac CE. 1990, Espagne
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
(O, ü, ÿ).
1° Déterminez l’ensemble (C) des points du plan d’affixe z
vérifiant : [(1—iV3)z- V3 - il] = 4.
2° Déterminez l’écriture complexe de la similitude directe S
transformant le point À d’affixe i en O, origine du repère, et
transformant le point B d’affixe V3 en B' d’affixe — di.
Précisez le centre, le rapport et l’angle de S.
3° En utilisant les résultats établis au 2°, retrouvez l’ensemble
(C) défini au 1°.

À la lecture du sujet
Il s’agit de tester chez le candidat :
e son aisance à passer du langage des nombres complexes à
celui de la géométrie, et réciproquement;
e ses connaissances sur les similitudes directes.

Analyse du problème _—_——.


et(4B, OB') = arg Lodel
OB'
:
affixe de AB
La première question propose de reconnaître un
ensemble de points défini par une équation complexe. = — 4j 3

La seconde question met en place une similitude CB, 08 ae ads)


directe définie par deux couples de points homologues.
La troisième question a pour but de retrouver, à l’aide
de la transformation étudiée dans la seconde question,
(AB, OË) des (2).
le résultat établi dans la première.

Une solution
où b est un nombre complexe tel que : 0=2e
1° Remarque. Quel que soit le nombre complexe z :
relation qui traduit que : S(4)=0; donc:

G-iVae- V51-4 Va SERA| TT

1-iv3 b=-2e 5=-V3-i.


L'écriture complexe de S est donc :
Eine Vaud feiV8 lun:
Or : = ——— #); T
1-19 4 zr2e
1j —

°z-V3-i, ou gi (1-iV3)z- V3 Ée
et |1-iV3|=2;: b) La similitude directe S a pour rapport 2, pour
donc: [(1-iV3)z-V3-il=2/z-il. D'où: angle D pour centre le point {2 d’affixe « telle 5
[1 -iV3)z- V3 - il =4 équivautà [z-i| =2.
que :
En conclusion : l’ensemble (C) est le cercle de centre
V3
À et de rayon 2. w=(1-iV3)w- V3-i, c'est-à-dire: w= +i.

2° a) La similitude directe S transforme À (i) en O et
/ OB' 3° Soit M un point du plan, z son affixe, M' le
B(V3) en B'(- 4i); son rapport est donc : SC et point S(M). (C) est l’ensemble des points M du …
plan tels que : OM'=4. j
son angle est : (4B, OB').
Or: O=S(4) et M'=S(M);
Or l’affixe de AB est V3-i et l’affixe de OB' est
=, donc : donc OM = 2 x AM.
Donc (C) est l’ensemble des points M du plan tels È
que AM=72. (C) est donc le cercle de centre À et |
de rayon 2.
Q.C.M. k = si et D= —
T
3ue. en. 0n en M REREEE [1
2T
pes ets Du rer UE (!
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses 2 3
sont exactes.

+ ABC est équilatéral


[1] L'application du plan d'écriture complexe
+ A’, B’, C’ sont les milieux
z'=-2iz+1-i est une similitude directe :
des côtés
HE ADDOT RP ineoe. e Li
He Cent A ANIIXE Li dcr
ec tenons []
de rapport 2 et transformant O d'affixe zéro en O'
d'athixeil = 1... MONNIERAPR (

[2] S'il existe une similitude directe S transfor-.


mant (A, B,C) en (A'’,B',C') (fig. ci-dessous), [s] La composée d’une rotation de centre O et
alors : d'angle 0 et d'une homothétie de centre O et de
rapport — 4 :
le centre de S est le centre du triangle ABC CI
n'est pas une similitude directe... [1
l'angle de S est = Len teeetone COR (I est une similitude directe de rapport — 4
2 CL A AR Gle D nn EEERE [1
le rapport de S est ES ( est une similitude directe de rapport 4
ét d'angle 0 Free. Ne MTS RSR [1

[s] Une similitude directe qui n'est pas une trans-


lation admet :
un ünique-pointinvariantes 2 []
Oiou/1 pointinvadont 2e Re (E]
plusieursipoints invariants (]

[7] Si une similitude directe f conserve les dis-


tances, alors :
fest'une rORBTION LS RE CI
f'estun déplacement 4.1." AMEN 1e [I
[3] S'il existe une similitude directe S transfor- fest l'identité du plan
mant (A, B, C) en (A’', B', C') (fig. ci-dessus),
alors le rapport de S est :

EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
Similitudes et nombres complexes
Les exercices 8 à 28 utilisent un repère ortho-
normal direct (O, ë,, &).
[4] Une similitude directe S de rapport k et Dans les exercices 8 à 17, déterminez les écritures
d'angle 8 transforme A en C’ et C en B (fig. ci- complexes, puis l'expression analytique de l’appli-
après). Alors : cation f donnée.
1 TT =
k = (ESS à PR Rd (I
# |
Le] f est la translation de vecteur d'affixe — 2 + ai

218
8. Similitudes
_.-
Le] f est l'homothétie de centre O et de rapport
1
ch
TA Va Varie
D) z'=|=+i—|2+—+-i.
2 2 2 ?)
L|
Ch 7217719:
[ol f est l'homothétie de centre I d'affixe 2 - 5i et
3 mx
de rapport rt d)z'=e %z+5-7i.

LI

tr] f est l'homothétie


1
de centre I d'affixe 4i et
M... a) Z'=|--i —|2z+1
2 2
+ 2i.

de rapport — “+ 1 +i k
b) z'= 2h28:
V2
Li CN z = 121)
; TT
[12] f est la rotation de centre O et d'angle 3: 127
d) z'=e 324 9j

EE f est la rotation de centre O et d'angle -— 3:: L2]", z= (cos sin 0)(z TD)
OUT TET El
LI

ER 5
[14] f est la rotation de centre I d'affixe —- 3 +i et ;7%
A) 207 0)
d'angle
g 23:
qe
ÊT

b) z'= V2e 6(z-i)+i.


= c) z'=(2+i)z +(1 +i); l'angle sera donné
Hs] f est la rotation de centre I d'affixe — 2 et par son cosinus et son sinus.
ST DAME)
7 ESTE
danglee=—=
4
e) z'=(1- e 6)z: l'angle sera donné par son
LC]
cosinus et son sinus.
EE] f est la similitude directe de centre O, de
TT
rapport 2 et d'angle Fi
24] ê = DxX:2
y'=-5y-1.
=

7] f est la similitude directe de centre I d'affixe


1 TT
SO -TIOerripport 3 et d'angle ré 25]

SA
X
’ = [= x | cie
Fi
N

Déterminez la nature et les éléments caractéris-


tiques de l'application f définie dans les exercices <
Il ls >< =
D LE
18 à 23 par son écriture complexe, et dans les ND

exercices 24 à 27 par son expression analytique.

Bel"ss
bel” ADEZ=.7 TO)! VS) 0.
bre 7 EI
Es
5.
c) z'=Zz-—-i+4.
3 [er] x'=- Vax+y+ Va
HZ 72 SE y'=-x- V3y+2+ V3.

Es], . Dr 2 7 AN
En

On considère l'application f qui, à tout point M


d'affixe z, associe le point M” d'affixe z' défini par :
b) z'=
V2 z+i.
z'=u?z+u, où u désigne un nombre complexe.
3 id
CE) ASS PAEMÈSENE 1° Déterminez l'ensemble des nombres complexes u
4 2 pour lesquels f est une translation; caractérisez f
CPAS FEI SE pour chacune des valeurs trouvées.

219
2° Déterminez l'ensemble des nombres complexes u + —+ TT
pour lesquels f est une rotation d'angle de mesure Soit ABCD un carré direct (as, an)-5).
TT : a
— (en radians); caractérisez f pour chacune des Relativement à un repère orthonormal direct du
plan, les affixes de À et B sont 1 +i et 40
valeurs trouvées.
Quelle est l’affixe du centre du carré?
3° Déterminez l'ensemble des nombres complexes u
pour lesquels f est une homothétie de rapport — 2;

caractérisez f pour chacune des valeurs trouvées. LL]

4° Caractérisez f lorsque u=1-i. Soit ABC un triangle équilatéral. Relativement


à un repère orthonormal direct du plan, les affixes
de À et B sont 1 — 2i et 2. Quelle est l'affixe du
LL]
centre du triangle ? (Deux cas sont à envisager.)
Le plan orienté est rapporté à un repère ortho-
normal direct (O, ü, v). On appelle (E) l'ensemble
des points M, d'affixe z telle que : LL]

lG-Dz+4il=38V2 (1 Dans le plan, on donne deux cercles (C) et


(C') de centres respectifs O et O'. Ces deux cercles
1° Première méthode.
se coupent en À et B. Une sécante aux deux cercles
On pose z=x+iy, x et y nombres réels.
passe par B, recoupe (C) en M et (C’') en M'.
a) Déterminez une équation cartésienne de (E). Démontrez que la similitude directe de centre A qui
b) Dessinez (E). transforme O en O'’ transforme aussi M en M'.

2° Deuxième méthode.
LLL:
a) Vérifiez que l'égalité (1) équivaut à :
Soit s une similitude directe, de centre O, de
Îz — (2 - 2i)| = 3. rapport k et d'angle 8. On note M un point du plan
b) Caractérisez (E). autre que O, M” son image par s et G le centre de
3° Troisième méthode. gravité du triangle OMM'.
Soit s la similitude d'écriture complexe 1° Démontrez que, si s n’est pas une homothétie,
LAC) Iz Edit alors G est l’image de M par une similitude directe
,
a) Déterminez le centre et le rapport de s. s' indépendante de M.

b) Quelle est l'affixe du point O' dont l'image par 2° On suppose que : k=V2 € 4
SIeShO? BA
c) Calculez O'M lorsque M est un point de (E) et a) Démontrez que le triangle OMM' est rectangle
caractérisez (E ). isocèle.
b) Caractérisez la similitude $'’ (l'angle sera donné
par Son cosinus et son sinus, puis par une valeur
approchée à 0,1 rad près).
Similitudes et configurations
Dans les exercices 30 à 34, le plan est rapporté à
Eux
un repère orthonormal direct (0, ë,, ë,).
[7] Soit ABC un triangle rectangle en A tel que :

LL]
AB=2AC et (AB, AC) = + 2kr
— —Ù TT

où. KEA
On appelle À et B les points d'affixes respec-
tives 2 +i et 4+2iet C le point tel que le triangle Soit (C3) et (C) les cercles qui passent par À et
ABC soit équilatéral direct. Déterminez l'affixe de C.
de centres respectifs B et C.
1° Démontrez que la similitude directe de centre
miel
A qui transforme B en C transforme aussi
Soit A (C3)
le point de coordonnées (4; 1). On en (CC):
appelle M le point de coordonnées (x, y). Déter-
minez les coordonnées x' et y’ du point M' tel 2° Soit s une similitude directe qui transforme
que le triangle AMM' soit équilatéral et : (C3) en (Ce).
a) Quelle est la valeur du rapport de la similitude
(AM, AM TT s?
AM, AM')=-.
3 b) On désigne par I le centre de s. Quelle
est la
valeur du rapport
PP =.
IB
Reprenez une étude analogue à celle de l'exer- Quel est l’ensemble (1) des centres I
des similitudes
cice 31 avec un triangle AMM' : directes transformant (C3) en (Ce). Représ
entez cet
ensemble.
a) rectangle en A, isocèle et (AM, AM')= : !

b) rectangle en M, isocèle et (MM', MA) = - Le triangle ABC est quelconque; M est le


|àN milieu du segment [BC].

220
8. Similitudes

Les triangles BAB' et CAC’ sont rectangles et 2° Calculez les affixes z& et z, de K et I en fonction
isocèles de sommet A. delbiet ce:
Le but de l'exercice est de montrer que les droites 4
(AM) et (B'C') sont perpendiculaires et que 3° à) Calculez en fonction de b et c les affixes des
B'C' = 2AM. vecteurs Al et JK.

2e b) Déduisez-en que les vecteurs AÏ et JK sont ortho-


gonaux et de même norme.

4° Démontrez que les droites (AI), (BJ) et (CK)


sont concourantes.

ABCD est un quadrilatère et « est un nombre


complexe de module r et d'argument 6; a, b, c, d
sont les affixes de À, B, C, D dans un repère
orthonormal direct du plan du quadrilatère.
La similitude directe de centre À, de rapport r et
d'angle 0 transforme B en Q. La similitude directe
de centre B, de rapport r et d'angle 8 transforme C
en M. La similitude directe de centre C, de rapport r
et d'angle 8 transforme D en N. La similitude directe
1° Méthode géométrique de centre D, de rapport r et d'angle 8 transforme A
a) Soit h l'homothétie de centre B et de rapport 2. en e.
Déterminez les images des points À et M par h. On appellera q, m, n et p les affixes de Q, M, Net P.
Trouvez une rotation r telle que roh transforme A en
Bet Mien.C- 1° Déterminez q en fonction de a, a et b.

b) Déduisez-en que les droites (AM) et (B'C') sont 2° a) Démontrez que : «MNPQ est un parallélo-
perpendiculaires et que : B'C' =2AM. gramme» équivaut à «n +q=m +p».
” 2° Utilisation des nombres complexes
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct b) Déduisez-en que «MNPQ est un parallélo-
d'origine À dans lequel B et C ont pour affixes il
gramme» équivaut à ie ou ABCD est un
respectives b et c.
a) Quelles sont les affixes m, b’, c’ des points M, parallélogramme ».
BC.
3° On suppose que ABCD est un parallélogramme et
b) Retrouvez alors les résultats du 1° b). Eu
ques œ= Déduisez-en que MNPQ est un
LL]
carré.
On considère un triangle ABC tel que l'angle
(AB, AC) ait une mesure comprise entre 0 et x.
On construit, à l'extérieur de ce triangle, trois carrés
de côtés respectifs [BC], [CA] et [AB], et on désigne Soit ABC un triangle équilatéral direct, D, E, F
par 1, J et K leurs centres, conformément à la figure. les points des segments [AB], [BC], [CA] tels que
On a : 1
AD = BE-CF--AB, G le centre de gravité du

triangle ABC.
(IB, 1C)={JC, JA)

(E, ©)
-(RARE) 1° Démontrez
triangle DEF.
que G est le centre de gravité du

(EC) L (27). 2° Justifiez que, s'il existe une similitude directe du


plan qui transforme ABC en DEF, alors son centre
est G.

3° Démontrez que la rotation de centre G qui trans-


forme A en B conserve les triangles ABC et DEF.

GD de
On se propose de démontrer que les vecteurs Aï et JR 4° Posons ——=k et (GA, GD)= 06.
GA
sont orthogonaux et de même norme et que les
droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes. a) Démontrez que : GE = kGB et GF = kGC,
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct et (GB, GÉ)= 08 et (GC, GÉ)= 6.
(A, &,, à); les affixes de B et C sont notées b et c.
b) Déduisez de toute cette étude que DEF est
1° a) Définissez géométriquement J à partir de C. l'image de ABC par une similitude directe de
b) Calculez l'affixe z, de J en fonction de c. centre G.

221
588 2° Lorsque M décrit le segment [AC] :
ABCD est un carré; a=AB; I,],K,L sont a) Déterminez le lieu géométrique du centre de
les points situés respectivement sur [AB], [BC], gravité G du triangle MCQ.
1
[CD], [DA] tels que : AI = BJ = CK=DL=,2. b) Déterminez le lieu géométrique du point J.

qu'il existe une similitude directe, dont c) Montrez que la droite (1J) passe par un point
Démontrez
indépendant du choix de M sur le segment [AC]:
vous préciserez le centre, qui transforme ABCD en
IJKL. (Pour cela, vous pourrez procéder à une étude
analytique ou à une étude géométrique analogue à LLL)

celle de l'exercice 41.) Soit À et A’ deux points du plan et a un


nombre réel, pris dans l'intervalle ]- 7; x].
1° Déterminez l'ensemble des centres des simili-
Lieux tudes directes d'angle « transformant À en À‘.
2° Un point P étant fixé, quel est le lieu des images
L de P par les similitudes directes présentées à la
[48] Soit ABCD un carré de centre O : A est fixe et B question 1°?
décrit un cercle qui passe par A.
Quels sont les lieux des points C, D, O? LLLLI

Soit À et A’ deux points du plan et k un


SU
nombre réel strictement positif.
Soit À un point et s, une similitude directe du 1° Déterminez l'ensemble des centres des simili-
plan. tudes directes de rapport k qui transforment À
Soit M un point du plan, M' son image par s, et P en. A"
l'orthocentre du triangle AMM'. 2° Un point P étant fixé, quel est le lieu des images
Quel est le lieu de P quand M décrit : de P par les similitudes présentées en question 1°?
a) une droite donnée? b) un cercle donné ?

LL] Problèmes de construction


Soit À et (D) un point et une droite donnés du
plan, a un nombre réel tel que: 0<a<r. ABC RE]

est un triangle tel que B et C soient sur (D) et Soit (D ) une droite du plan et À un point du
(AB, AC) ait pour mesure a. plan n'appartenant pas à (D).
Quel est le lieu du pied de la hauteur issue de B Construisez un triangle ABC tel que :
quand B décrit (D)?
e le côté [BC] soit porté par (D),
a — TT ‘
LE] e (AB, AC)=-—,
Dans les deux questions qui suivent, ABC est
un triangle dont le sommet A est fixe et dont G est e AC = 2AB.
le centre de gravité.
1° Le triangle ABC est équilatéral direct et B décrit
un cercle (©). Dans le plan orienté, ABC est un triangle
Quel est le lieu géométrique de G ? Dessinez ce lieu. rectangle en A et :

2° Le triangle ABC est rectangle en À, isocèle et (AB, AC)- r


direct et B décrit une droite (D).
Quel est le lieu géométrique de G ? Dessinez ce lieu.
(BC, BA)=
IA
Ni
BHE
On note A’ le symétrique de A par rapport à C.
Dans le plan, on donne un triangle équila-
1° Quels sont le rapport et l'angle de la simili-
téral ABC.
tude directe s transformant A’ en Cet C en B?
À chaque point M du segment [AC], on associe :
— le projeté P de M sur la droite (BC) parallè- On appelle @ le centre de s.
lement à la droite (AB), a) Justifiez l'orthogonalité des droites ((C) et (BC).
— le point Q vérifiant : BCQM est un parallélo- b) Construisez géométriquement A.
gramme,
— le point d'intersection N des droites (MQ) et ER

(AB), Soit (C) et (C’') deux cercles du plan, de


— les points O, I, J et D, milieux respectifs de [BC], centres respectifs O et O’, tangents extérieurement
[MQ], [NP] et [AB]. en À. ,
Soit I un point de la tangente en À aux deux cercles
1° Démontrez qu'il existe un déplacement d que tel que AI= AO.
l'on déterminera tel que, pour tout point M du Construisez un triangle IMM' rectangle isocèle
segment [AC], on ait: d(M)=I. Déterminez le dont le sommet M de l'angle droit appartient à (C)
lieu géométrique du point I lorsque M décrit [AC]. et tel que M” appartienne à (C').

222
8. Similitudes

PROBLÈMES 1° Soit a, b, c et d les affixes respectives des points


AMPACEMDNEL ZE 75 EL7, léstaifixesmespec
tives des points M,, M,, M, et Ma
Exprimez z, en fonction de a et b.
Déduisez-en les expressions de Z,, z; et z, en
Dans le plan orienté, AFED est un carré de fonction de a, b, cet d.

côté 1 tel que l'angle (AF, AD) ait pour mesure “ 2° Démontrez que les segments [M,M,] et [MM]
sont orthogonaux et ont même longueur.
D

Dans le plan orienté, on considère quatre


points À, B, C, D, deux à deux distincts.
On note I le milieu de [AC], J celui de [BD] et O
l'isobarycentre des quatre points À, B, C, D.
À F B On construit les triangles rectangles isocèles MAB,
NBC, PCD, QDA tels que les angles orientés
Soit # (€ 1) la longueur du segment [AB] du
rectangle ABCD.
(MÀ, MÉ), (NE, NC), (PC, PD), (QD, QÀ) aient £
1° On suppose qu'il existe une similitude directe f pour mesure.
transformant respectivement À, B, C,;, Den B,C,E, On note enfin K et L les milieux respectifs des
É segments [MP] et [NQ].
On se propose d'étudier la configuration 1KJL.
1+V5
Établissez qu'alors: €= Sn On suppose dans
1° Le plan étant rapporté à un repère orthonormal
toute la suite que £ a cette valeur. direct d'origine O, on note a, b, c, d, m, n, p, q les
affixes respectives des points À, B, C, D, M, N, P, Q.
2° a) Quels sont l'angle et le rapport de la simili-
tude f? a) Déterminez le rapport et l'angle de la similitude
b) En utilisant la forme réduite de f, justifiez que directe de centre A qui transforme B en M.
fof est une homothétie.
b) Exprimez m en fonction de a et b.
c) Montrez que le centre de la similitude f est le point
d'intersection des droites (AC) et (BE). c) Déterminez de même n, p, q en fonction de a, b,
c, d.
3° Atoutpoint Md'affixezdanslerepère(A, AF, AD),
on fait correspondre le point g (M) d'affixe z’, avec : d) Déterminez l'isobarycentre des quatre points M,
Vs 0 VS ri INRPAQ:
Z = 12 ;
2 2 pd
e) Démontrez que l'affixe de K est i
Démontrez que g est une similitude directe dont vous
donnerez le centre, l'angle, le rapport. Quelles sont
i
les images par g de À, B B, Cet D 4e (Bac) 2° a) Démontrez que O est le milieu de [17].
b) Démontrez que IKJL est un carré.

Dans le plan muni d'un repère orthonormal Soit O et A deux points du plan orienté,
direct (O, ü, ÿ), on considère : distants de a (aER*).
— un quadrilatère convexe ABCD (voir figure ci- Soit s la similitude directe de centre O, de rapport
dessous); 3 TT
— extérieurement au quadrilatère, le point M, (res- Se et d'angle 2 On construit la suite (A,), = de la
pectivement M,, M,, M) tel que le triangle AM,B
(respectivement BM,C, CM,D, DM,A) soit rectangle façon suivante :
et isocèle de sommet M, (respectivement M, , M, À = À

M). et, pour tout entier naturel n: A,,,=Ss(A,).

1° Construisez les points À, A1, À», .…, A.

2° a) Démontrez que la suite (A,A, :1)1en €St géo-


métrique.

b) Soit S, la somme des longueurs A,A,,;, p

variant dans NdeOàân Ê SUD |Calculez


p=0

S, en fonction de a et n.
_Le but de l'exercice est de démontrer que les segments
[M,M;] et [M,M,] sont orthogonaux et ont même c) Démontrez que la suite (S,),eN est croissante et
longueur. convergente ; quelle en est la limite?

223
LLLI 3° Soit s la similitude directe de centre O telle que
s(A)=I.
Étant donnés deux nombres complexes a et b
tels que: a#0, a#1l, b#0, on définit la
suite (Z:)hen Par : a) En utilisant les formes réduites de s et o, démon-
trez que sOg=00s; déduisez-en que s(M)=G.
Zo = 0

et, pour tout entier naturel n: Z,41 = @Z + D. b) Déterminez l'ensemble (1°) décrit par G lorsque
M parcourt (C). Placez (T°) sur la figure.
Dans un plan rapporté à un repère orthonormal
direct (O, é,, &), on notera M, le point d'affixe z,.
4° Prouvez que les droites (AM) et (A'M') sont
sécantes en un point N et que N appartient au cercle
1° Montrez par récurrence que, pour n>l, on circonscrit au triangle OAA' et à celui du triangle
shGira") OMM'.
z Dar (Bac E, 1990)

2° Étant donné un entier naturel p supérieur ou égal


LLLl]
à 2, on pose dans cette question
DT NME ZTE Une similitude directe S,, de centre O, trans-
a = COS — + i sin —. forme. un couple donné (A, B) de points distincts,
P P autres que O, en un couple (A', B').
Démontrez qu'alors la suite (z,),=n est périodique
de période p. La similitude directe S, de centre À qui transforme
B en B’' transforme O en P. La similitude directe Sz
de centre B qui transforme A en A’ transforme O
3° Étant donné un réel « non multiple de 7, on pose
en Q.
dans cette question a=cos 2a+isin 2a et
b = 2 sin a. Démontrez que O est le milieu de [PQ].
(Vous pourrez procéder à une étude analytique.)
Quelle est alors la nature de l'application d'écriture
complexe : z'’=az+b?
Déduisez-en que l'ensemble des points M, est inclus ESSE
dans un cercle dont vous déterminerez le centre et ie
On définit, dans le plan orienté, quatre points
rayon.
A,B, C, D'tels
que AC=BD et (AC, BD) ==.
— — TT
TT
Faites une figure pour «= ns et placez les points
On appelle M le milieu de [AC], N le milieu de [BD]
M, M, M, M, , M, dans ce cas particulier.
et O le point d'intersection des droites (AC) et
(BD).

CLLL] 1° a) Justifiez l'existence de rotations transformant


Dans le plan orienté, on suppose donnés deux le bipoint (A, C) respectivement en (B, D) et
points distincts O et A. (D, B).
On note r la rotation de centre O et d'angle ayant On note I et ] leurs centres respectifs. Construisez
pour mesure a, Où O0<a<m. Soit A’ l'image de ces points I et J.
A par r, I l'isobarycentre des trois points O, A et
A’, (C) un cercle de centre A et de rayon R (R > O). b) Démontrez que IMJN est un carré.

1° a) Déterminez l’image (C') de (C) par r. 2° On note P et R les symétriques de I par rapport
aux droites (AB) et (CD) et Q et S les symétriques
b) Placez les points O, À, A’ et les cercles (C) et de J par rapport aux droites (BC) et (AD).
(C') sur une figure.
Quelle est la nature des quadrilatères IAPB et ICRD ?
(Vous prendrez, pour cette figure : OA = 8 cm, Démontrez que les points P, J, R sont alignés et que J
TT est le milieu de [PR]. Démontrez une propriété
a = et R=2 cm.
3 analogue pour les points S, I, Q.

2° A tout point M de (C), on associe son image M'


3° Déterminez une mesure de l'angle (PR, 5Q).
par r et l'isobarycentre G des trois points O, Met
M'. 4° On note H et K les projetés orthogonaux de I sur
les droites (AC) et (BD).
a) Placez M, M' et G sur la figure.
Quelle est la nature du quadrilatère OHIK? Dédui-
sez-en que les points O, P, J, R d'une part.et S, O, I,
b) On suppose M distinct de O. Soit o la similitude
Q d'autre part sont alignés. Quelle est l'intersection
directe de centre O telle que o(A) = M. En
utilisant la forme réduite de o, démontrez que des droites (PR) et (QS )?
o0T=roc:; déduisez-en que o(A')=M', puis (Vous pouvez faire soit une étude géométrique, soit
que o(1)=G. une étude analytique du problème.)

224
Transformations
|
de l'espace

ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Pl] Lecture d'une figure de l'espace ..…............................................ 226
P2] Rotations du plan. Rotations de l’espace 227
BEM Homothéties de l'espace siens 229

COURS
1. Translations. Homothéties. Symétries centrales ......................... 230
2: REHEXIONSARDIATIONS Pere mers narmonee came eee deniers ete eue sec 233
3. Propriétés des réflexions et des rotations .................................... 238

TRAVAUX PRATIQUES
TÉTACAEE FÉQUHCE Eee Pen mere dense undent once 239
RE Octae dre... Me rroeae en es e a cnavscomeuuerssoeuseeeeecote 280)
[F3] Problèmes de construction et transformations de l’espace... 240
[P4] Effet des réflexions et des rotations sur les barycentres
CHICS AIS TANCES rer
ane ess =nsmcmram sensmeupesss cesse 241

FICHE MÉTHODE

= Comment caractériser une rotation .......................................... 242


Comment utiliser les transformations de l’espace..................….. 242

EXERCICES COMMENIES 2 Re 243


LÉSOUR DUR CE RE Ce EN D ete TR Re 244
EXERCICES ETPROBLEMES SR en AM ee mec 245

e Étendre à l’espace les transformations rencontrées dans le plan :


translations, homothéties, symétries centrales, puis réflexions et rota-
tions.
e Savoir caractériser ces transformations.
e Savoir utiliser ces transformations pour résoudre des problèmes de
lieux géométriques, de constructions...

225
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES

Lecture d'une figure de. l'espace


à l’espace des
Nous aborderons dans cette API deux modes d'extension
transformations étudiées dans le plan.
©.
La figure ci-dessous représente un cube ABCDEFGH de centre
Les points 1, J, K, L, M, N, P, Q sont des milieux d’arêtes .

1 mn TZranslations
1° Comparez les vecteurs AË, BF, CG et DH.
2° En prolongeant à l’espace la définition d’une translation donnée dans le
plan, énoncez les images des points À, B, C, D par la translation de
vecteur AË.
3° Construisez les images 4’, B', C', D' des points 4, B, C, D par la
translation de vecteur AF.
4 Quel est le vecteur de la translation qui transforme E, F, G, H en
ANR Po Ee

2 m Symetrie centrale
1° Déterminez des couples de points (X, X') de la figure ci-dessus dont le
milieu soit O.
2° En prolongeant à l’espace la définition d’une symétrie centrale donnée
dans le plan, énoncez les images des points 4, B, C, D, I, J, K, M, OQ,
O, par la symétrie de centre ©.
3° a) Construisez les images des points 4, B, F, E, G par la symétrie de
centre J.
b) E' et G' étant les images de E et G, comparez les vecteurs EG et EG.

3 nm Réflexions
1° Déterminez les plans médiateurs des segments :
a) [AE] [BF [CG]; b) [EF] [HG].
2° a) Comparez les longueurs des segments [FM] et [DM].
b) Déterminez le plan médiateur de [DF].

226
9. Transformations de l’espace

La définition d’une réflexion du plan est adaptée à l’espace en


remplaçant la notion de droite médiatrice de [MM], si M' est
l’image de Met MZM', par la notion de plan médiateur. Ainsi,
dans l’exemple présenté, E est l’image de À par la réflexion de plan
(UK).

3° Quelles sont les images des points F, B, À, L, par la réflexion de


plan (EGC) ?
4 a) Le cube est-il invariant par la réflexion S de plan (MNK)? (On
pourra montrer qu'aucun sommet du cube n’est l’image de À par la
réflexion S.)
b) Construisez l’image de G par cette réflexion S.

|AP2] Rotations du plan. Rotations de l'espace

De nombreux objets, naturels ou créations humaines, présentent des régularités


particulières : pour l'Œuf de Pâques de la photo ci-dessous, on peut imaginer
un axe autour duquel l’œuf peut pivoter tout en restant en coïncidence avec les
positions successives qu’il occupe.
Précisons cette notion sur quelques solides classiques.

L'Œuf de Pâques de
Vegreville, Alberta.
Ron Resch, informaticien et
artiste, a créé cet œuf
polyédrique
monumental. L'Œuf a
10,5 m de haut et 5,5 m
de large; il pèse près de
2 300 kg et il a
3512 facettes visibles. Il
est constitué de 524 pièces
étoilées de 1,6 mm
d'épaisseur en
aluminium anodisé et de
2208 pièces de 3,2 mm
d'épaisseur en
aluminium.

1 = Tétraëdre extrait d'un cube


Le tétraèdre FBEG est extrait du cube de l’API1.

1° On appelle w le centre de gravité du triangle BEG. Justifiez que (Fw) est


perpendiculaire au plan (BEG).
2° Énoncez des rotations du plan (BEG) conservant le triangle BEG.
3° Réalisez une maquette du cube. Faites pivoter le cube autour de la
diagonale (FD) de façon à amener le point B dans la position occupée
par G. Quelles sont les positions occupées par les autres sommets du cube ?
Le cube est dit invariant par la rotation autour de (FD) qui amène B en G.

227
2 m Pyramide à base hexagonale
hexagonale régulière.
La figure ci-dessous représente une pyramide à base
Le point O est le centre de l’hexagone, (SO) est perpen diculaire au plan de
l'hexagone.

1° Comparez les longueurs des arêtes


ASE et à idee) 20
2° Énoncez des réflexions du plan
(ABC) conservant l'hexagone.
3° On appelle (P) et (P') les plans
(SAD) et (SBE), f et f' les réflexions
de plans (P) et (P') (voir API).
Déterminez les images des sommets de
la pyramide par f et par f'of.
Quel nom peut-on donner à l’appli-
cation f'of?

3 « Cube
La figure ci-contre représente un cube (C).
1° Dessinez, en perspective cavalière, le cube (C) et
le (ou les) cube(s) obtenu(s) en faisant tourner (C)
3
de = autour de (CG).

2° Dessinez les sections des cubes de la question précédente avec le


plan (4BC).
3° Quels sont les paramètres définissant une rotation de l’espace ?

4 nm Oscillations d’un pendule


Le pendule de la figure ci-dessous peut osciller de telle sorte que :
— le plan d’oscillation soit fixe,
— le plan d’oscillation ne soit pas fixe.
Dans le premier cas, le mouvement du pendule est un mouvement de
rotation autour d’un axe (4) perpendiculaire en À à (P).
Dans le second cas, seul le point À est fixe, le mouvement du pendule n’est
pas un mouvement de rotation.
Dans l’expérience du pendule, J. B. Foucault (1819-1868) mit en évidence la
lente rotation du plan d’oscillation du pendule.
4 7Transformations de l’espace

Homotheties de l'espace

La définition d’une homothétie de l’espace est obtenue en étendant à l’espace


la définition donnée dans un plan. La photo ci-dessous permet d'illustrer
la notion d’homothétie.

Adèle Le Breton : Perspective


dans les miroirs.

Soit ABCDEFGH un cube, les points K,


L, M, N sont des milieux d’arêtes, Z et
J sont les centres des faces ADHE et
BCGF. Notons S, et S, les points tels que
IS =31J et HS, =3 HG.

1° Construisez l'intersection K’L'M'N' de la pyramide de sommet S, et


de base KLMN avec le plan (BCG).
2° Quelle est la nature du quadrilatère K'L'M'N'?
A 4

3° Calculez le rapport F2 de l’aire #' du polygone K'L'M'N' et de


l’aire # du carré KLMN.
4 Justifiez qu’il existe un nombre réel À tel que l’on ait, simultanément :
SK'=1SK, SL'=ASL, SM'=A5M, SN =15N.
5° Reprenez une étude analogue à celle développée dans les questions 1°
à 4° avec le point S,.
6° On appelle À un nombre réel et S, le point tel que HS, = k HG.
Déterminez le nombre réel k pour lequel la section de la pyramide de
sommet S, et de base KLMN par le plan (BCGF) est le quadrilatère
«Re 1e Le.
K'L'M'N' ci-contre avec GN' =& GF.

229
1. TRANSLATIONS. HOMOTHÉTIES.
SYMÉTRIES CENTRALES

1. Définitions
t
Les translations, homothéties, symétries centrales de l’espace se définissen
comme dans le plan.

Définitions 1 e Translation. Soit à un vecteur de l’espace.


On appelle translation de vecteur # l’appli-
cation, de l’espace vers lui-même, qui, à tout
point M, associe le point M’ tel que
MM' = ü.

e Homothétie. Soit I un point de l’espace et Æ


un nombre réel non nul. On appelle homo-
thétie de centre Z et de rapport 4 l’application,
de l’espace vers lui-même, qui, à tout point M,
associe le point M” tel que : IM' = kIM.

e Symétrie centrale. Soit I un point de


l’espace. On appelle symétrie de centre 7
l'application de l’espace vers lui-même, qui, à (1
tout point M, associe le point M” tel que 7
soit le milieu du segment [MM]. Me

TERRE TER SEM REES EXEMPLES SSSR RCE


Dans le parallélépipède ABCDEFGH de
À
la figure :
a) La translation de vecteur AB trans- E<
forme À en B, et aussi E en F, D en C, H
en G, le centre du parallélogramme ADHE
en le centre du parallélogramme BCGF.

b) En notant © le centre du parallélépipède, isobarycentre des huit


sommets, la symétrie de centre © trans-
forme chaque sommet du parallélépipède FL D
en un autre sommet : À en G, B en H, C /\
en E, etc. ES
c) Les milieux respectifs de [AB], [BC] et
[BFT étant notés Z, K et L, l’homothétie de
l
centre B et de rapport 5 transforme À en

L Cen À Fén LE en O: 5 Ê
oo

230
9. Transformations de l’espace

L’analogie des définitions précédentes avec celles données dans le plan


conduit tout naturellement aux propriétés suivantes.

Propriétés 1 e Une translation


de vecteur non nul n’a aucun point invariant.
Translation e Quels que soient les points À et B, d’images respectives 4’ et B'
par une translation : 4'B'= AB. À
e Une translation de l’espace est une bijection.
e La bijection réciproque d’une translation est
la translation de vecteur opposé.
e La composée de deux translations de
vecteurs # et » est la translation de vecteur % + ÿ.

Propriétés 2 e Le centre d’une homothétie de rapport dif-


Homothétie férent de 1 est le seul point invariant par cette
homothétie.
e Quels que soient les points À et B, d’images B
respectives À’ et B' par une homothétie de
rapport k : A B°
A'B'=kAB. ,

e Une homothétie de l’espace est une bijection.


e La bijection réciproque d’une homothétie de centre Z et de rapport k
1
est l’homothétie de centre Z et de rapport FE

e La composée de deux homothéties de même centre Z et de rapports


k et k’ est l’homothétie de centre Z et de rapport kk'.

O Remarque. Une symétrie centrale est une homothétie de rapport — 1. Les


propriétés 2 sont donc encore valables pour les symétries centrales;
certaines de ces propriétés s’expriment ainsi :
— Quels que soient les points À et B, d’images respectives 4’ et B' par
une symétrie centrale, les vecteurs A'B' et AB sont opposés.
— Une symétrie centrale est sa propre réciproque : on dit qu’elle est
involutive.

2. Effets sur les configurations


usuelles de l’espace
Les propriétés suivantes résultent des propriétés 1 et 2 précédentes.

Propriétés 3 e Une translation, une homothétie, une symétrie centrale transforment :


— une droite en une droite parallèle;
— un plan en un plan parallèle;
— une sphère en une sphère.
e Ces transformations conservent le parallélisme : de droites, de
droites et plans, de plans.

231
EXEMPLE RER CEA Re
SN ASEN
FET SREN
EEESS
ection d’une sphère et d’un
Un cercle de l’espace s’obtient comme inters
plan.
et (P) un plan qui coupe (S)
Soit (S) une sphère, de centre O et de rayon R,
r, h une homothétie, de centre
suivant un cercle (C) de centre 42 et de rayon
I et de rapport k.

Par l’homothétie h :
— la sphère (S) est transformée en une sphère (S”), de rayon |k| x R et de
centre l’image O0’ de O par h;
— Je plan (P) est transformé en un plan (P') parallèle à (P);
— Je cercle (C) est transformé en l'intersection de la sphère (S”) et du plan
(P'), donc en un cercle (C”);
— Je point 9 est transformé en un point 2’ qui appartient à (P');
— tout point M de (C) est transformé en un point M' de (C') et :
Q'M'=|K|x OM, donc: Q'M'={k|xr.
Ainsi, l’image par À du cercle (C), de centre (2 et de rayon 7, est le cercle
(C’) du plan (?P') de centre (’ et de rayon [k| x r.

3. Effets sur barycentres, distances, …


Les propriétés 1 et 2 permettent, comme dans le plan, de démontrer que :

Propriétés 4 e Barycentre : une translation, une homothétie, une symétrie centrale


conservent le barycentre.
e Distances : translations et symétries centrales conservent les dis-
tances.
Une homothétie de rapport 4 multiplie les distances par |4|.
e Aires et volumes : translations et symétries centrales conservent les
aires planes et les volumes.
Une homothétie de rapport 4 multiplie les aires planes par 4° et les
volumes par |k|°.

232
9. Transformations de l’espace

SR EEE EXEMPLE TRS


TERENET
PE VESTE
a 1
L’homothétie de centre E et de rapport > transforme le cube ABCDEFGH,

de côté a, en le cube A'B'C'D'EF'G'H', de côté =.


Le volume du cube ABCDEFGH est
a”; celui du cube 4'B'C'D'EF'G'H'
il 3

est F) a’.
2
L’aire latérale du cube ABCDEFGH est
6a° ; celle du cube
2

A'B'C'D'EF'G'H' est sx fi).


il 2

c’est-à-dire F) x 64°.

2. RÉFLEXIONS. ROTATIONS

1. Définitions
um Réflexions

Définition 2 Soit (P) un plan de l’espace.


On appelle réflexion de plan (?)
l'application qui, à tout point M
de l’espace, associe le point M"
tel que :
e si M n’appartient pas à (P),
alors (P) est le plan médiateur
de [MM ‘|;
e si M appartient à (P), alors M
est confondu avec M.

O Remarque 1. Toute réflexion de l’espace est une bijection et est sa propre


réciproque (une réflexion de l’espace est involutive).

PROS RENNN EEE MERE EXEMPLES BIESRTEEERENRREMRNEERS

1° Dans le cube ABCDEFGH, la D C


réflexion de plan (ACGE) trans-
forme B en D, F en H, D en B, H
en F, et laisse invariants les points
À, C, G, E, ainsi que le centre O
du cube.

2° Étant donnée une sphère (S) de


centre O, tout point M de (S) est
transformé, par une réflexion dont le plan (P) passe par O, en un point
M" de (S).

233
O Remarque 2. Soit (P) un
plan, j la réflexion de plan (P),
(x) un plan perpendiculaire à
(P), (d) la droite d’intersection
des deux plans (P) et (ñ).

Pour tout point M de (x), la


droite (4) passant par M et per-
pendiculaire à (P) est dans (7);
c’est la droite de (7) passant par
M et perpendiculaire à (d).

L'image M' de M par f est donc dans (x). De plus tout point N' de (x) est
l’image par f de f(N') (car f est involutive). Le plan (x) est donc
globalement invariant par f.
Par ailleurs, l'intersection H de (4) et (d) est le milieu de [MM].
Donc dans le plan (x) : M’ est l’image de M par la réflexion d’axe (d);
cette réflexion du plan (x) est dite réflexion induite par f dans (x).

um Rotations
Une orientation de l’espace étant choisie, le fait d’orienter une droite de
l’espace induit une orientation de tout plan perpendiculaire à cette droite
(chap. 6, p. 149).

Définition 3 Soit (2) une droite de l’espace, orientée par un de ses vecteurs
directeurs, #, et a un nombre réel. . |)
On appelle rotation de l’espace
d’axe ((D),#) et d’angle a
Papplication qui, à tout point M
de l’espace, associe le point M'
défini de la façon suivante :
— si (P,,) est le plan passant par
M et perpendiculaire à (D) et m le
point commun à (?,,) et (D),
— alors, dans le plan (P,)
orienté par #, M' est l’image de M par la rotation de centre m et
d’angle a.

ETAT ST TARN SNS EXEMPLE SRE


Prenons le cube ABCDEFGH de la figure.
e B est l’image de D par la rotation d’axe (4)
((A4E), AË) et d’angle

e B est l’image de D par la rotation d’axe


((4E), EÂ) et d'angle — .
e (4) étant la droite parallèle à (AE) qui passe
par le centre 7 du carré ABCD, B est l’image de
D par la rotation d’axe (4) orienté indiffé-
remment et d’angle 7.
———____

234
9. Transformations de l’espace

Propriété 5 Soit (D) une droite de l’espace, orientée par un vecteur #.


La rotation d’axe ((D), à) et d’angle x est égale à la rotation d’axe
((D), - à) et d’angle x.

e Demi-tour

Définition 4 Soit (D) une droite de l’espace.


On appelle demi-tour d’axe (D) la rotation d’axe ((D), #) et d’angle
x, où # est un vecteur directeur de (D).

N° M
CO Remarque. M étant un point de
l’espace, d'image M' par le demi- D) Fa
tour d’axe (D) : N v
— ou bien M est sur (D) et alors
M' est M;
— ou bien M n’est pas sur (D) et alors (D) est une médiatrice de [MM].

Un demi-tour d’axe (D) est aussi appelé symétrie orthogonale par rapport à
la droite (2).

FR
REREE EE] EXEMPLE ERSSESSEEEMERNEC
RTE IRRESS
Soit (P) un plan, O un point de (P),
(D) la perpendiculaire en O à (P).
Soit M un point de l’espace, M, son
image par la réflexion de plan (P), M'
l'image de M, par la symétrie de
centre ©. ASSISES 0 PER SE
Alors M' est l’image de M par le
demi-tour d’axe (D) (exercice 36).

e Rotation induite
Soit f une rotation, d’axe ((D), &) et d’angle a, (P) un plan perpendiculaire
à (D) et O le point commun à (P) et (D).
Pour tout point M du plan (P), le plan
passant par M et perpendiculaire à (D)
est (P).
D’après la définition 3, l’image M'
d’un point M de (P) par f est dans
(P) : c’est l’image de M par la rotation
r de (P), de centre O et d’angle à, le
plan (P) étant orienté par à.
La rotation r du plan (P) orienté par
ü est appelée rotation induite par f dans (P).

235
CT SSENSSSŒRN EXEMPLE SERRESSRE
Dans l’exemple illustré par le cube de la page 234 :
— TE .
— Ja rotation d’axe ((4E), AË) et d’angle à induit dans le plan (4BCD)
ne. ; : TT
orienté par AË la rotation de centre À et d’angle 7

— le demi-tour d’axe (4) induit dans le plan (4BCD) la symétrie de


centre J.

2. Composée de deux réflexions


Rappelons que, dans le plan, toute translation est, d’une infinité de façons,
composée de deux réflexions d’axes parallèles et que toute rotation est,
d’une infinité de façons, composée de deux réflexions d’axes sécants.
Nous admettrons que ces propriétés s'étendent aux réflexions, trans-
lations et rotations de l’espace.

m Réflexions de plans parallèles

Propriété 6 La composée s(p)05(p) de deux réflexions de plans parallèles (P) et


(admise) (P') est la translation de vecteur 24B où À est un point de (P)
et B son projeté orthogonal sur (P ').

Propriété 7 Toute translation est la composée, d’une infinité de façons, de deux


(admise) réflexions de plans parallèles.

e On choisit (P), de vecteur normal ÿ :


alors : (P') = ti,(P).
2

e On choisit (P'), de vecteur normal ÿ ;


alors : (P) = F2 VUPER
2

Nr

236
9. Transformations de l’espace

m Réflexions de plans sécants

Propriété 8 La composée de deux réflexions de plans sécants suivant une droite


(D) est une rotation d’axe (D).

Notons S,,, (resp. Se.) la réflexion de plan (P) (resp. (P')) et (P,,) le plan
passant par M et perpendicu- (D)
laire à (D). Soit (d) (resp. (d')) à 4
l'intersection de (P) (resp. (P')) ;
et (P,); notons 5,, (resp. st: j
la réflexion d’axe (4) (resp. (d' ))
Dans (P,,), le centre de la rota-
tion sa)05,,, est m, intersection
de (D) et (P,).
St Viet Sontides Vectelirs
directeurs respectivement de (d)
et=(d0) eo une mesurende
(ÿ, ÿ’) dans (P,,) orienté par un (mA, mA) = « (x)
vecteur # directeur de (D), alors (ni, mM)=2a (7
une mesure de l’angle de la
rotation S4)05,, est 2a (voir chap. 7 p. 169).
Ainsi S(»)0 Sp) est la rotation d’axe ((D), à) et d’angle 2a.

Propriété 9 Toute rotation de l’espace, d’axe


(D), est la composée, d’une infinité
de façons, de deux réflexions dont
les plans contiennent (D).

On peut choisir (P) ou (P').

PRE
RE SERRES EXEMPLE
ABCDEF est un prisme droit ; sa base ABC est un
triangle isocèle et rectangle en À.
Soit S, S’, S” les réflexions de plans respectifs
(ABFE), (ACDE)) et (BCDF).

e S'oS est le demi-tour d’axe (AE).


e S’oS est un quart de tour d’axe (BF).

237
3. PROPRIÉTÉS DES RÉFLEXIONS
ET DES ROTATIONS
Les réflexions et les rotations vérifient les propriétés suivantes dont
certaines vous sont proposées dans le TP4.

Propriété 10 Les réflexions et les rotations de l’espace sont des transformations qui
conservent les barycentres, les distances, les aires planes et les
volumes.

L’énoncé suivant résulte de la conservation des barycentres et des distances.

Propriété 11 Les réflexions et les rotations de l’espace transforment :


e une droite en une droite;
e un plan en un plan;
e une sphère en une sphère de même rayon.

Conservant les barycentres, réflexions et rotations de l’espace conservent les


milieux, donc les parallélogrammes, donc le parallélisme.

Propriété 12 Les réflexions et les rotations transforment :


e deux droites parallèles en deux droites parallèles;
e une droite et un plan parallèles en une droite et un plan parallèles;
e deux plans parallèles en deux plans parallèles.

[ Remarque. En utilisant le théorème de Pythagore et sa réciproque, on


démontre que, conservant les distances, les réflexions et les rotations
conservent l’orthogonalité.

ER UP ET BAR) EXEMPLE ER RUE SERRES


Soit (C) un cercle de l’espace, Q son centre, r son rayon ; notons (7) le
plan du cercle (C).
Soit f une réflexion de l’espace, de plan (P).
Par j, le plan (7) est transformé en un plan (x'), le point (2 en un point Q’
de (m'), tout point M de (C) en un point M' du plan (n') tel que :
Q'M'= OM =r.
Donc tout point du cercle (C) est transformé par f en un point du cercle
(C”), du plan (x'), de centre (’ et de rayon r.
Réciproquement, f étant sa propre réciproque, tout point du cercle (C’) est
l’image par f d’un point du cercle (C).
Ainsi : un cercle de l’espace, de centre (, est transformé par une réflexion
f
en un cercle de centre l’image de © par f et de même rayon.
nn

238
9. Transformations de l’espace

= TRAVAUX PRATIQUES :
TP1} Tétraèdre régulier
Toute transformation de l’espace conservant un tétraèdre ABCD conserve
{4, B, C, D}. À l’aide des permutations des quatre lettres À, B, C, D nous
allons procéder à une recherche de symétries, rotations ou réflexions
conservant le tétraèdre régulier.

1° a) Quel est le nombre des permutations de l’ensemble {4, B, C, D}?


b) Énoncez ces permutations à l’aide d’un tableau.

2° L’application identique transforme (4, B, C, D) en (4, B, C, D).


a) Par quelle transformation (symétrie centrale, rotation, réflexion) les
points 4, B, C, D ont-ils respectivement pour images 4, B, D, C?
b) Par quelle transformation les points 4, B, C, D ont-ils respectivement
pour images À, C, D, B?
3° Chaque permutation des points 4, B, C, D permet-elle de définir une
transformation (symétrie, rotation, réflexion) conservant le tétraèdre ?
Si oui, indiquez, dans chaque cas, la ou les transformations concernées.

TP2] Octaèdre
Déterminons, parmi les transformations suivantes : réflexions, symétries
centrales, rotations de l’espace, des transformations, dont l’ensemble est noté
G, qui conservent un octaèdre régulier ABCDEF.

“N 1 m Centre de l’octaèdre
1° Démontrez que le centre O de l’octaèdre ABCDEF est
invariant par toute transformation de &.

2° Combien de symétries centrales conservent l’octaèdre ?


Précisez laquelle ou lesquelles.

1° Quelle est l’image d’un carré par une réflexion de l’espace ?


2° Quelle est la nature des quadrilatères ABFD, BCDE, ACFE?
3° Les réflexions par rapport aux plans (4BD), (BCD), (ACE) sont-elles
dans G?
4° Peut-on trouver des réflexions de & qui transforment ABFD en BCDE?
Donnez d’autres réflexions de G.

239
Objets admettant des axes
de rotation.
Citez-en quelques-uns.

3 m Axes de rotations
est l’image d’un triangle équilatéral par une rotation de
1° a) Quelle
l’espace?
une
b) Démontrez que toute rotation conservant l’octaèdre a pour axe
droite passant par ©. , ” .
Existe-t-il dans @ une rotation autre que l'identité qui conserve glo-
balement la face ABC?
c) Déterminez les rotations de & conservant globalement une face de
l’octaèdre.
2° a) Quelle est l’image d’un carré par une rotation de l’espace de
b) Quelles sont les rotations de © qui conservent globalement le carré
BCDE?
c) Quelles sont les rotations de © conservant un des trois carrés de la
question 2° du paragraphe 2 =?

Problèmes de construction
et transformations de l’espace

Comme dans le plan, les transformations permettent de résoudre des


problèmes de construction. Étudions deux exemples.

1 m Premier exemple
Une sphère (S), une droite (D) et un vecteur #, non nul et non directeur de
(D), étant donnés, construisons un point À de (S) et un point B de (D) tels
que AB=4ù.
Le problème est analogue au pro-
blème plan obtenu en remplaçant
la sphère (S) par un cercle (C), les
autres éléments n’étant pas modi-
fiés.
1° Analyse du problème
Démontrez que À est nécessaire-
ment sur une droite (D') que l’on
définira à l’aide des éléments du
texte.

2° Construction
a) Construisez l’image (D') de (D) par la translation de vecteur — à.
b) Supposons que (S NME à (2,), ont au moins un point commun À.
Démontrez que le point À et son image par la translation de vecteur ÿ sont
des points solutions du problème.
3° Discussion
Combien le problème admet-il de couples (4, B) solutions ?

240
9. Transformations de l’espace

2 m Cube inscrit dans un cône de révolution


Construisons un cube ABCDA' B'C'D' inscrit dans unscône de révolution
de sommet S et de base un cercle (C).
1°” Analyse
Le cube de la figure ci-contre est supposé construit.
a) Justifiez que le centre de la face ABCD est le centre O
du cercle (C). (On pourra utiliser la translation de
vecteur 4'À.)
b) On appelle a le point commun à la demi-droite
[0A) et au cercle (C) et abcd le carré dont a est un
sommet, carré inscrit dans (C). On construit le cube
abcda'b'c'd', a' et S étant du même côté du plan
de (OC).
Démontrez que les points O, À’ et a’ sont alignés.
2° Construction
Construisez un cube abcda'b'c'd' dont une face abcd est
inscrite dans le cercle (C), S et a’ étant du même côté du
plan de (C).
Construisez l’intersection du cône et de la droite (Oa').
Terminez la construction.

Effet des reflexions et des rotations


sur les barycentres et les distances

L'objectif de ce TP est de démontrer une partie de la propriété 10 (p. 238).


Soit f une réflexion de plan (P) et r une rotation.

1 m Réflexions et barycentres
Soit (4,, a), …, (4,,a,) n points pondérés, G leur
barycentre, 4/, …, 4} et G' les images de 4,, …, 4, et G
parf.
1° Soit (£, Fa K) une base orthonormale de l’espace telle
que k soit normal à (P).
Démontrez que (G'À, + GA, ) est un vecteur de (P) et que
(G'À! - GÀ) est orthogonal à (P).
2° Déduisez-en que 5 a,(G’4!) =0 et concluez.
i=0

2 um Réflexions et distances
Soit À et B deux points de l’espace, 4’ et B' leurs images
par |
1° Démontrez que À, B, A' et B' sont dans un même
plan (mn) perpendiculaire à (P).
2° Utilisez alors la réflexion induite par f dans (7) pour
démontrer que 4'’B'= AB.

3 « Rotations, barycentres et distances


Utilisez la propriété 9 du cours (p. 237) pour démontrer
que r conserve barycentres et distances.

241
[UvUuuUuuuuuUuUuUuU

FICH Transformations
de l'espace
METHODE

image, par une


transformation connue, d’ un point décrivant une courbe connue.

nt à construire comme image, par une transformation


connue, d’un point localisable dans des ensembles connus.

.… pour une ligure

on définit les éléments (points, droites...) entrant dans


la propriété
comme images, par une transformation conservant
cette propriété,
d'éléments de la figure ayant cette propriété.

(1) Cette partie reprend et développe la fiche métho


de concernant les isométries du
plan (chap. 7, p. 188).

242
Exercice 1 Exercice 2

Énoncé Énoncé
Soit un tétraèdre ABCD. Les points B, C, D sont fixés. Le Soit ABCDEFGH un cube (voir cube p. 228). On note f le
point A décrit une sphère (S) de centre O et de rayon R quart de tour d'axe (EH) qui transforme F en A et g le
tangente en E au plan (BCD). Quel est le lieu géo- demi-tour d'axe (AH). Déterminez l'application gof; on
métrique du centre de gravité G du tétraèdre? -précisera l'image de A par gof.
Indications. Les points de la figure sont à répartir en trois Indications. Nous utiliserons les deux propriétés :
familles : - toute rotation de l'espace est décomposable en deux
- 0,B,C, D, E points fixes; réflexions de plans sécants;
— À, point mobile sur une surface connue; - une réflexion est une involution, c’est-à-dire une trans-
— G, point dont le lieu géométrique est à déterminer. formation f telle que fof soit l'identité de l’espace.
Pour déterminer ce lieu géométrique nous chercherons à Solution
compléter le schéma : Les axes des rotations f et g sont coplanaires.
Décomposons f et g en réflexions, les deux décompositions
transformation faisant intervenir un même plan, le plan des deux axes,
Point décrivant Point dont le
T à définir (EAH ).
un ensemble lieu est à
à l'aide des À . Décomposition de f
connu : À déterminer : G
points fixes Le plan (EAF) est orthogonal à (EH). Dans ce plan, la
rotation induite par f est la rotation de centre E qui trans-
en déterminant, si possible, une transformation T. forme F en A; elle est aussi la composée de la réflexion
Solution d'axe (EB) suivie de la réflexion d'axe (EA).
En supposant A non dans (BCD), appelons 1 le point La rotation f est donc la
commun à (AG) et au plan (BCD). Que représente I pour composée de la réflexion
le triangle BCD? L'isobarycentre G des points À, B, C, D s, de plan (EBH), suivie
est le barycentre de (A, 1) et (J, 3) où J est l'isobarycentre de la réflexion s, de plan
de B, C, D. Ce barycentre ] appartient au plan (BCD) et à (EAH ).
la droite (AG ). C'est donc le point I. Ainsi I, isobarycentre
Décomposition de g
des points B, C, D est fixe quand A décrit (S) et iG = -IA. Le demi-tour d'axe (AH)
est décomposable en deux
Le point G est donc l’image de A par l'homothétie h de réflexions dont les plans
centre I et de rapport e | sont perpendiculaires et contiennent (AH).
Prenons (EAH) et (AHB). Notant s, la réflexion de plan
Le lieu de G est donc la sphère de centre 0’=h(0) et de (AHB), nous avons : g=5,08,.
Alors: gof=(s,0s,)o(s,0s.),
rayon =R privée du point h(E).
gof=s,;0(s,05,)0s;,
gof= 5308.
Ainsi gof, composée de deux réflexions dont les plans sont
sécants suivant (HB), est une rotation d'axe (HB).
Pour déterminer complètement cette rotation, donnons un
point et son image, ce qui définira la rotation induite dans
un plan perpendiculaire à (HB).
De f(F)=A et g(A)=A on déduit : gof(F)=A.
La rotation gof est donc la rotation d'axe (HB) qui trans-
forme F en À.
O Remarque. Le cube n'étant pas orienté, il n'est pas
possible de donner une mesure de l'angle de la rotation.
Pour un cube donné cette mesure est, suivant l'orientation
choisie dans le plan (AFC), . OÙ — .
Énoncé Bac E 1990. Problème partiel
1 — Dans l’espace, on donne deux points À et B distincts.
1° Montrez que toute rotation R de l’espace transformant À en B a
son axe (D) inclus dans le plan médiateur de [4B1.
2° Réciproquement, soit (D) une droite du plan médiateur de [4B].
Montrez qu’il existe une rotation À et une seule d’axe (D)
transformant 4 en B. On pourra introduire le projeté orthogonal K
de À sur (2).
Il — Soit OABC un tétraèdre régulier. Montrez qu’il existe une
rotation R, et une seule d’axe (OC) transformant 4 en B.

A la lecture du sujet
Une rotation de l’espace est définie par une droite orientée et un
nombre réel, angle de la rotation.
L'objet de cet exercice est de remplacer cette caractérisation par une
droite et deux points.

Une solution S’il existe une rotation d’axe (D) transformant À en B


alors cette rotation induit dans le plan (x) perpendi-
I — 1° Soit R une rotation transformant 4 en B et (D) culaire à (D) et passant par À une rotation qui trans-
_ son axe. Tout point M de (D) est invariant par la forme 4 en B et dont le centre est le point X commun
_ rotation et la rotation conserve les distances donc, AR) ED):
puisque R(4)=B et R(M)=M, on a :
MA = MB. e Existence de la rotation.
Il suffit de démontrer que B est dans le plan (x),
perpendiculaire en K à (D) et que KA = KB.
Par hypothèse, (D) est dans le plan médiateur de [4B]
donc (D) est orthogonale à (4B), donc B est dans (m).
Dans (7), K4=XKB. Soit r la rotation du plan (n),
de centre K et transformant À en B, R la rotation de
l’espace, d’axe (D) et ayant pour rotation induite dans
() la rotation r. Alors R est une rotation d’axe (D) qui
transforme À en B.

e Conclusion.
Il existe donc bien une rotation et une seule, d’axe (D),
Tout point M de (D) est donc dans le plan médiateur transformant À en B.
de [4B1].
SR Aïnsi (D) est incluse dans le plan médiateur de [AB]. II — Le tétraèdre OABC est régulier donc OA = OB
et CA=CB.
_ 2° La droite (D) est dans le plan médiateur de [AB].
à e Unicité de la rotation.

Les points O et C sont dans le plan médiateur de [AB]


donc la droite (OC) est dans ce plan médiateur.
Il existe donc une et une seule rotation R, d’axe (OC)
transformant À en B.
VÉPE )
9. Transformations de l’espace

Q.C.M. Le plan (Al]) est un plan de symétrie du cube .…. []


Le demi-tour d'axe (IK) transforme À en G ......…. []
La composée de la réflexion de plan (AEÏT) suivie de
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses la réflexion de plan (DHI) est le quart de tour
sont exactes. date OR nee SAN EE nes Ü
Le quart de tour d'axe (UK), KÏ) transforme
A'en: Dee. sit sue. 1e ie ed C]
[1] Soit f un demi-tour d’'axe (4) : ——
si f transforme À en A’ et B en B' alors |6|
Dans l’espace :
LISE NN Re le]
si f transforme À en A’ alors (4), À et A’ sont Seul le plan d'une réflexion est invariant par cette
EE er dre gta tn chehaie ui Es téllexioNonitediter ét sect tél OR Ee CI
la transformation induite par f dans un plan (P) Les plans invariants par un demi-tour sont les plans
perpendiculaire à (4) est une rotation de (P) me perpendiculaires aiSOm AXE... (m
la transformation induite par f dans un plan (7) qui Une rotation d’'axe (D) laisse invariant tout plan
contient (4) est une réflexion de (7) ...........…. DerDENIECATE CD De errsse eee A0 C1
Si une droite (D) et un plan (P) sont perpendi-
culaires et si (P) est invariant par une rotation f,
alorsi(D )éstl'axede Ati meet
At ren []
[2] Un demi-tour d’'axe (4) :
transforme une droite en une droite parallèle ..…. (
transforme une droite (D) orthogonale à (4) en une
cn ullelé a D}...." CI
EXERCICES D'ENTRAINEMENT
est la composée de deux réflexions ...................…. æ.

Transformations conservant une figure


[3] Dans l'espace : CL

une homothétie de rapport — 1 est une symétrie [7] Soit [AB] un segment de droite de l'espace.
DÉLUPAOS seen ne nes De councessscecrobciees 1° Déterminez les réflexions conservant [AB].
une symétrie centrale est une réflexion .….........…. CO
2° Déterminez les demi-tours conservant [AB].
une homothétie de rapport 1 est une translation El
une translation est une homothétie de rapport 1. [l 3° Déterminez une ou des symétries centrales
conservant [AB].

LL]
[a] Dans l'espace : Soit ABC un triangle rectangle isocèle de
toute symétrie est une réflexion ..…....................... mn l'espace. Déterminez les réflexions et, éventuelle-
une symétrie centrale est une rotation CI ment, les demi-tours, symétries centrales, rotations
toute symétrie est sa propre réciproque a conservant le triangle ABC.
une rotation n'est pas une symétrie .................... a
CL]

Soit ABC un triangle équilatéral de l'espace.


Déterminez les éventuelles réflexions, rotations,
[s] Dans le cube ABCDEFGH de la figure, I, J et K
symétries centrales, demi-tours conservant le
sont les milieux de [BC], [FG] et [EH].
triangle ABC.
Aide. On pourra s'intéresser au centre de gravité du
triangle.

CL

Quelles sont les réflexions, rotations, symé-


tries centrales conservant une sphère?

LES)

Soit ABCDEF un prisme droit tel que le


triangle ABC soit un triangle rectangle en A et
isocèle.

245
On appelle I et J les centres de gravité des triangles Géométrie analytique
ABC et DEF. Les exercices 14 à 18 utilisent un repère ortho-
normal (O, i, j, K).

LL

Soit (P) le plan d'équation :


XP 2Y— 32490?
1° Déterminez les coordonnées de l'image A’ du
point A de coordonnées (1 ; 0; 1) par la réflexion de
plan (P).
2° Déterminez l'expression analytique de la
réflexion de plan (P).

LL]
1° a) Démontrez que, s'il existe une symétrie cen-
trale conservant le prisme, alors son centre est
[15] Soit (D) la droite de représentation paramé-
nécessairement le milieu de [1]]. x= }47
b) Existe-t-il une symétrie centrale conservant le trique : V2"
prisme? z = 31 (ER)
2° Quelle est l’image d'un triangle rectangle isocèle et À le point de coordonnées (0; 3; 1).
par une réflexion de l'espace ? par une rotation de Déterminez une représentation paramétrique de la
l'espace? droite (D'}), image de (D) par la symétrie de
3° a) Quelle peut être l'image de À par une centre A.
réflexion conservant le prisme ?
LC]
b) Quelles sont les réflexions de l'espace qui
[1] Soit (S) la sphère d'équation :
conservent le prisme et laissent A et D invariants ?
x2+y?2+22-2x+4y+974+0=0
c) Quelles sont les réflexions de l’espace qui
conservent le prisme et transforment À en D? et I le point de coordonnées (1 ; 1 ; O).
4° Quelles sont les rotations qui conservent le 1° Déterminez le centre et le rayon de (S).
prisme? 2° Déterminez une équation de la sphère (S’) image
de (S) par l'homothétie de centre I et de rap-
port. 3;
Soit ABCDEF un
prisme droit tel que le =
triangle ABC soit équila-
[17] Soit (P) et (P') les plans d'équations respec-
téral, O et O’ les centres tives :
de gravité des triangles
ABC et DEF. XV 2283 = 0er Dr 0:

1° Existe-t-il une symé- On note f et g les réflexions de plans respectifs (P)


trie centrale conservant
eHICPUN:
le prisme ? 1° Vérifiez que les plans (P) et (P') sont perpen-
diculaires.
2° Quelles sont les réflexions conservant le prisme ?
2° Caractérisez l'application gof.
On pourra montrer que le plan d’une telle réflexion
contient la droite (00') ou est médiateur de [00"].
3° Les points I, J, K sont des milieux d'arêtes, L est
le milieu de [IK]. Justifiez que le prisme est inva- Soit (D) une droite de représentation paramé-
trique :
riant par le demi-tour d'axe (JL).
4° Enoncez des rotations, demi-tours compris, x=1+44;: y=2-91: 2=5+- 2 1ER,
conservant le prisme.
f le demi-tour d'axe (D), et (P) le plan d'équa-
tion 2x+3y-4z+12=0:
En utilisant des transformations qui 1° Démontrez que (D) est une droite de (PA:
conservent un cube,
2° Déterminez un plan (P')tel que la composée de
déterminez des trans-
la réflexion de plan (P) suivie de la réflexion de
formations (réflexions,
symétries centrales, plan (P') soit f.
rotations) qui conservent
un cuboctaëdre. Lieux géométriques

—1 Soit ABCDEFGH un parallélépipède


(AË = BE = CG = DH). Les points À, B, C, D sont

246
9. Transformations de l’espace

fixes. On suppose que le point E décrit un plan (P).


Déterminez le lieu géométrique : [25 Une sphère (S), une droite (D), un point A
étant donnés, construisez un point,B de (S) et un
1° du point G,
point C de (D) tels que A soit le barycentre des
2° du centre O du parallélépipède, points pondérés (B, 2), (C, -— 1).
3° du centre de gravité I du triangle ABE,
4° du centre de gravité J du triangle AFH. LL L]

Soit (P) un plan, (S) une sphère tangente à


(P), À un point de (P).
Construisez une sphère (S’) tangente à (S), en un
[20] Soit ABCD un tétraèdre dont les sommets B, C,
point 1, et tangente en À à (P).
D sont fixes et le centre de gravité décrit un plan
(P) parallèle au plan (BCD). Quel est le lieu Aide. On pourra utiliser l’homothétie de centre I qui
géométrique du point À? transforme (S’) en (S) et chercher l’image de (P)
par cette homothétie.

[21] Soit SABCD une pyramide à base ABCD carrée


fixe. Le sommet S décrit un cercle (C) de l’espace.
Déterminez et dessinez le lieu du centre de gravité Homothéties, translations
de la pyramide.

[27] Soit À et B deux points de l’espace, O le milieu


Solide déformable de [AB], (S) la sphère de diamètre [AB], (S') la
sphère de diamètre [AO ].
Une pyramide à base carrée EFGH repose sur un
Une droite (4) passant par A recoupe (S) en C
cube posé lui-même sur un plan (P). Les faces de la
et (S’) en D.
pyramide, autres que EFGH, sont des triangles
équilatéraux. Des rotules placées aux sommets du
Que représente le point D pour le segment [AC]?
cube le rendent déformable, les arêtes gardant une
longueur constante a, les points À, B, C, D restant
fixes, le solide ABCDEFGH gardant la forme d'un
[28] Soit À, B, C, D quatre points d'un plan (P)etE
parallélépipède.
un point non situé dans (P). Démontrez que les
centres des sphères de diamètres [EA|], [EB], [EC] et
[ED] sont coplanaires.

Un cône de révolution de sommet À a pour


base un cercle (C) de rayon 5cm; son demi-
angle au sommet est noté a.
Une sphère (S) est tangente au cône suivant un
cercle (C') et au plan du cercle (C).
T
1° a) On suppose que « est égal à ri
Déterminez le lieu géométrique du sommet S de Calculez le rapport de l'homothétie de centre A
la pyramide. transformant (C) en (C').
TT
LL1] b) Reprenez l'étude de la question 1° a) avec a = D
Soit (D,), (D,), (D;) trois droites parallèles
et non coplanaires. Les sommets A, B, C d'un 2° Le nombre « est un élément de l'intervalle
triangle ABC appartiennent respectivement à (D),
lo:=L Exprimez, en fonction de a, le rapport de
(D), (D,):
Quel est le lieu géométrique des centres de gravité l'homothétie transformant (C) en (C').
des triangles ABC quand A, B, C décrivent respecti-
vement (D,), (D, ), (D)?
LL]

Soit À, B, C, D quatre points non coplanaires,


a, b, c, d quatre nombres réels, y l'application de
Constructions l'espace définie par :
Mr M' et
LL]
MM" = a MÀ + b MB + c MC + dMD.
Soit (C) et (C’) deux cercles situés dans deux
plans parallèles (P) et (P'), À un point de (€) et A’ Déterminez l'application g dans les cas suivants :
un point de (C’). LU bac dd) (201; 2710)
Construisez, lorsque cela est possible, un point M de
Pan D cad (2; al 21)
(€) et un point M’ de (C’) tels que AM = A'M'.
Discutez le nombre de couples (M, M') solutions. JACaNDr Ce: d) C2 IE le);

247
+
de plan (AD]) et g la réflexion de plan (CDI).
SL Soit ABCD un tétraèdre, A’, B', C' les milieux Déterminez l'application gof (nature et caractéri-
respectifs de [DA], [DB], [DC], A”, B”, C" les sation).
milieux respectifs de [B'C'], [C'A'] et [A'B'].
LL]
1° Démontrez que A"B"=-— AB.
Dans l'espace, (P) est un plan, O est un point
de (P), (D) est la perpendiculaire en O à (P).
2° Déterminez le centre O de l’homothétie de rap- On désigne par S», So, Sp les symétries par rapport
1 respectivement à (P), O et (D), et par f la com-
port — + qui transforme A en A”. Quelles sont par
posée S,0S».
cette homothétie les images de B, C et du centre de
1° a) Démontrez que (P), O et (D) sont invariants
gravité G du triangle ABC?
par chacune des transformations S», So, Sp, ELbT-
3° Démontrez que O, D, G sont alignés. Précisez la
b) Quelles sont les transformations induites dans (P)
position de Osur la droite (DG) en exprimant DO en
par Sr, Sor Sp et f?
fonction de DG.
c) Quelles sont les transformations induites sur (D)
par S»,; So, Sp et f?
Soit ABCD un tétraèdre; les faces opposées 2° a) Soit M un point de l'espace qui n'est ni sur
aux sommets À, B, C, D ont pour centres de gravité (P), ni sur (D). On désigne, dans l'ordre, par M,,
respectifs A’, B’', C', D'. M', m et m' les points S,(M), S;(M,) et les
1° Démontrez que 3A'B'= BA. projetés orthogonaux de M sur (P) et sur (D).
Démontrez que les points M, M,, M’, O, met m°
2° Déterminez sur la droite (AA') le point O tel sont dans le plan (P,,) déterminé par M et (D) et
que
nn

OA'=- 3 OA.
1 y
que, dans ce plan (Py), (D) est la médiatrice
de [MM].
3° Démontrez que l'homothétie de centre O et de b) Déduisez-en que f=S8,,.
1
rapport 3 transforme le tétraèdre ABCD en le 3° Démontrez que : S,OS, =S;;
SOS 2000Sp EDR Or OO En e
tétraèdre A'B'C'D'.

Composées de transformations PROBLÈMES


EN
[ss] Soit (D) et (D') deux droites parallèles de
l'espace. Dans l'espace, on donne DES ou
Pour tout point M de l’espace on note M, son image un cube ABCDEFGH. I est le
par le demi-tour d'axe (D) et M' l'image de M, par milieu de [DH] et K est le À
le demi-tour d’axe (D). symétrique de H par rapport
Démontrez que, A étant un point de (D) projeté à D.
orthogonalement en un point B sur (D') Démontrez que le plan média-
MM' = 2AË. teur de [FK] est le plan (ACI). E® : F

Soit (D) et (D') deux droites de l’espace, ABCD A'B'C'D' est un cube. On note :
sécantes en un point O. s\ la réflexion de plan (AA'BB'):
On note d le demi-tour d'axe (D), d' celui d'axe s, la réflexion de plan (BB'CC'):
(D'), f la composée d'od. S; la réflexion de plan (CC'DD');
S4 la réflexion de plan (DD'AA').
1° (D) et (D') déterminent un plan (P).
T - 1° Montrez que r'=5s,0s, est un demi-
a) Démontrez que (P) est (globalement) invariant
par f. tour dont on précisera l'axe.
2° Déterminez de même la nature de r”= Sa0S3.
b) Reconnaissez la transformation induite dans (P)
par f. II - 1° On notes la réflexion de plan (BB'DD').
2° Soit (4) la perpendiculaire en O à (P). Déterminez les réflexions s’ et s” telles que:
a) Démontrez que tout point de (4) est invariant r'=sos"
par f.
r’ = s"os

b) Démontrez que tout plan (x) perpendiculaire à


(4) est invariant par f.
3° Démontrez que f est une rotation d’axe (4). 2° Déduisez-en que
= TMOTS
Eux est la translation de
vecteur 2BD.
[ss] Soit ABCD un tétraèdre régulier. On appelle I
etJles milieux des arêtes [AB] et [BC], f la réflexion

248
9. Transformations de l’espace
LL]
Désignant par s» (resp. sp,) la réflexion de plan
On considère dans l'espace quatre points A, B, (P,) (resp. (P,)), on se propose de déterminer
C, D tels que : F= Sp, OSp. ñ
AC = AB = BC = BD = AD = a (a réel positif donné). 1° Déterminez :
1° à) I étant le milieu du segment [AB] montrez (D;,)=(P,)N(XxOy),. (D,)=(P,)N(xO0y)
que les droites (IC) et (ID) sont perpendiculaires à
(vous pourrez faire une figure dans le plan (xOy)).
la droite (AB).
2° Déterminez dans le plan (xOy) muni du repère
b) Montrez que IC = ID, exprimez cette lon-
gueur en fonction de a. AE direct (O, i, j) une mesure de l'angle
(ü,, à
“ où ü, ee ü, ) est un vecteur directeur de
2° Soit s, la réflexion de plan (ABC) et s, la
(D, ) re (resp. (D,))
réflexion de plan (ABD).
Déduisez-en la nature et les éléments caractéris-
a) Quelle est la nature de la transformation tiques de : f=5s,05,.
T=S,05,? q Ego Ps (Bac E)

b) Déterminez en fonction de a la longueur x = CD LL]

pour que r soit une rotation d'angle plat. On considère un cube ABCDEFGH, on appelle
(Bac CE) O, et O, les centres respectifs des faces ADHE et
BCGF.
Eu Soit N le point du segment [HF] et P le point du
Soit ABCD un tétraèdre régulier, G son isoba- segment [AC] définis par :
rycentre et H l'isobarycentre du triangle ABD. HN=KkHF et AP-kAC où kEef[0;1].
On note 1, ], K et L les milieux respectifs des
segments [AD], [BC], [AC] et [BD].
H nc
1° a) Démontrez que les droites (1J) et (KL) sont
concourantes en G.

b) Démontrez que la droite (CG) coupe le plan


(ABD) en H.
c) Placez sur une figure les données précédentes.

2° Soit s, la réflexion de plan (BIC) et s, la


réflexion de plan (ALC). On pose : r=s,08s.. A
a) Montrez que (BIC) est le plan médiateur du
segment [AD]. Déduisez-en les images de A et de D 1° Montrez que IN est barycentre du système de
par s:. points pondérés (H, 1 — k), (F, k) et que P est bary-
Déterminez les images de B et de D par s;. centre du système de points pondérés
CA, 1 = k), CC, k).
b) Déterminez les images des points À, B,C, Det G
2° Soit d le demi-tour d’axe (0,0, ). Quelles sont les
par r.
images par d des points À, C et P?
c) Démontrez que r est une rotation dont vous
3° I étant le milieu du segment [NP], montrez que :
déterminerez l'axe et l'angle.
(Bac E) HN+AP=-20i puis que HF+AC=20,0,.
Déduisez-en que : O;Ï=kO,0,, kEf[0:;1].
Quel est l'ensemble des points 1 lorsque k décrit
Soit ABCD un carré situé dans un plan (P) de l'int
intervalle lle[0
[ 21117?
] (Bac)
l'espace. On désigne par O le centre du carré, (4) la
droite passant par O et perpendiculaire à (P), H un
point de (4) et H' le symétrique de H par rapport
0: On considère un cube ABCDEFGH d'arête a.
On note E l’ensemble {A, B, D}, F l'ensemble On note I l’isobarycentre du triangle CFH.
{B,C, D} et on se propose de déterminer les
réflexions et rotations qui transforment E en F.' B
1° Soit f une telle transformation. Démontrez que :
f(A)=C; f({B, D})={B, D}; f(0)=0
Édoques (EL)
=H ou. LH) HS:
2° Déterminez les réflexions et rotations qui trans-
forment E en F.

En

| L'espace est muni d'un repère orthonor- 1° a) Montrez que le triangle CFH est équilatéral.
mal direct (O,i,j,k). Soit (P;,) le plan d'équa- b) Prouvez que les points À, G et I appartiennent
tion Vs + V3=0 et (P;,) le plan d'équation au plan médiateur de [CH] et au plan médiateur
xV3- y+1=0 de [CF].

249
f=h,0h;, composée de h, suivie
que la droite (AG) est orthogo- On pose
c) Déduisez-en |
de h,.
nale au plan (CFH) et qu'elle passe par I.
a) Pour tout point M de l'espace, on pose
et
2° On note (P) le plan contenant les droites (AB) Démontrez que :
h,(M)=M, eth,(M) =M,.
(HG) et (P') le plan contenant les droites (AD)
et (EG ). OM; = k,k,0,M + (1 ss k,)0,0; :

On désigne par s et s’ les réflexions par rapport 4


b) On suppose que k;k,= 1.
aux plans (P) et (P').
Démontrez que : MM, =(1-k)0;0:.
a) Déterminez l'intersection des plans (P) et (P'). Quelle est la nature de f?
b) Déterminez les images des points C, F et H par s c) On suppose que kk, #1. Démontrez qu'il
et s’, puis par s'os et déterminez ses éléments existe un point O unique invariant par 1 Fa
caractéristiques.
(Bac E) Déduisez-en la nature et les éléments caractéris-
.
tiques de f.

CLL] 2 Soit ABCDEFGH un cube (AË = BF = CG = DH).


[45] On se propose de déterminer la section d'un On note : A’,F',C'’ les symétriques de B par rapport
«4: F,nC;04; B et y les milieux des
cube par le plan médiateur d'une de ses diagonales aux points
et d'étudier l'effet sur cette section de transfor- segments [FC], [AC], [AF].
mations laissant le cube invariant. Démontrez que les droites (A'a), (F'B) et (C’'y) sont
On considère un cube de centre O et de diagonales concourantes.
[AG], [BH], [CE] et [DF]. cônes de
3° La figure ci-dessous représente deux
On rappelle que ces diagonales se coupent en leur cercle de
sommets respectifs S et S’ et de même
milieu O.
base (C), situé dans un plan (P). Les deux plans
(P'}) et (P”) sont parallèles à (P). La distance de S à
Soit M,, M,, M3,
M,, M, M, les (P'}) est notée d, la distance de (P') à (P)est 2d, la
milieux respectifs distance de (P”}) à (P) est 4d, la distance de S' à
(P"}) est 2d. Les sections de (P'}) et (P”) avec les
des côtés [AB], [BF],
cônes sont les cercles (C’) et (C”).
[FG], [GH], [HD]
et [DA].

1° Montrez que les points M, appartiennent au plan


médiateur (rx) de [CE].
Ce plan coupe le cube suivant l'hexagone
M,M,M;M,M;,M,;. Placez cet hexagone sur une
figure représentant le cube.
2° Soit o la symétrie centrale par rapport à O.
Montrez que le plan (x) est invariant par 6. Déter- Démontrez qu'il existe une homothétie qui trans-
minez les images des points M; par 0. forme (C') en (C”); précisez son rapport et cons-
3° à) Soit s la réflexion transformant A en F. Déter- truisez son centre.
minez les images par s des sommets du cube.
b) Soit s’ la réflexion transformant À en H. Déter-
minez les images par s’ des sommets du cube. Dans l’espace on considère trois points À, B, C
non alignés, O un point, G l'isobarycentre des
c) Soit r=s'os. Prouvez que r est une rotation points À, B, C. Soit A’, B', C' les points tels que :
d'axe (CE), et que le plan (x) est invariant par r.
Déterminez les images par r des sommets du cube et OÀ'=0B+OC, OB'=0C+OÀ, OC'=OÀ+OB.
des points M. Montrez que roror est l'identité.
1° Démontrez que les segments [AA'], [BB'] et
d) Soit p la rotation dans le plan (x) induite par [CC'] ont le même milieu I et exprimez OÎl en
r. On oriente le plan (x) et on note 8 une mesure de fonction de OG.
l'angle de p telle que 0 < 0 < 27.
Déterminez les valeurs possibles de #0. Déduisez-en 2° Retrouvons les résultats de la question 1° à l'aide
que MMM, et MMM, sont des triangles équila- des transformations et de la propriété établie dans
téraux de centre O. l'exercice 46 question 1° c).
4° A partir de 2° et 3°, prouvez que M,M,M;M,M,M, a) On appelle AÀ,, B,, C,; les milieux des segments
est un hexagone régulier de centre O. [BC], [CA], [AB]. Montrez qu'il existe une homo-
thétie f de centre G qui transforme A en A,,BenB,
LLI et C en C;. Précisez son rapport. .
Composée de deux homothéties b) Démontrez qu'il existe une homothétie g de
1° Soit h, une homothétie de centre O, et de rapport centre O transformant À, en A’, B, en B' et C, en
k, et h, une homothétie de centre O, et de rap- C'. Précisez le rapport de g.
port k,. c) Déterminez la nature de gof et concluez.

250
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
AP Un regard sur les coniques.…................…
[AP2] Une construction de la parabole
[AP3] Dessinons des ellipses
[AP4] Où l'on retrouve une hyperbole

COURS
1. Coniques définies par foyer et directrice ...................... Miss 12DO
2. Equations cartésiennes ........................… CR no nn1208
3. Équations y?=2px et ax?+/fy?=
4. Étude particulière de l'ellipse

TRAVAUX PRATIQUES
[PI Tangentes à une conique à centre... as
PZ] Définition bifocale d’une conique à Centre
[FA Roberval et la parabole Fe
(P4] Situations menant à des coniques

FICHE MÉTHODE
Be
MM) Comment reconnaître et caractériser une conique

EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC
EXERCICES ET PROBLÈMES

e Connaître la définition par foyer et directrice de la parabole,


l’hyperbole et l’ellipse.
e Savoir retrouver une équation cartésienne de ces trois courbes
ainsi définies (par foyer et directrice) dans un repère orthonormal
adapté.
e Savoir préciser les éléments caractéristiques de la courbe d’équa-
tion y°=2px ainsiqueceux delacourbe d’équation ax°+ By? = 7.
e Connaître la transformation permettant de passer d’un cercle à
une ellipse et réciproquement.
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Un regard sur les coniques

Menechme, mathématicien grec (vers 375-325 av. J.-C.) fut vraisembla-


blement le premier à considérer les coniques. La résolution du problème de
la duplication du cube le conduisit à étudier l'intersection d'une parabole
et d'une hyperbole.
Apollonius simplifiera la définition des coniques et en poursuivra l'étude.
Nous les retrouverons chez Galilée, Kepler, Roberval. comme trajectoires
de mobiles : projectiles, planètes, point.

1 m Apollonius” et les coniques


Le vocable «conique» désigne les sections de cônes de révolution par
des plans.
Avant Apollonius, les coniques étaient définies comme sections de cônes de
révolution par un plan perpendiculaire à une génératrice du cône, la nature
de la conique dépendant de l’angle au sommet du cône (fig. ci-dessous).

AC >)B

PreEllipse pes —Parabole _Hyperbole


AOB est aigu AOB est droit AOB est obtus

<« Dans son traité Des coniques Apollonius


présente les coniques comme sections d’un
même cône, droit ou oblique, la nature de la
conique dépendant de l’inclinaison du plan
coupant le cône.

Apollonius est le premier géomètre à consi- >


dérer la deuxième nappe du cône, permet-
tant ainsi d’obtenir la deuxième branche de
l’hyperbole, les deux branches de l’hyper-
bole ne formant qu’une seule courbe (fig. ci-
contre).

Il semble que l’on puisse attribuer à Apol-


lonius la dénomination, encore utilisée actuel-
lement, des trois coniques : parabole, ellipse, hyperbole.

QUESTION
Retrouvez les définitions, en tant que figure de style, des termes ellipse
parabole, hyperbole.

(1) Apollonius : astronome et mathématicien grec (vers 260-180 av. J.-C.)

252
10. Coniques

2 m Visualisation d'une conique

Une visualisation d’une conique peut être réalisée à l’aide d’une source
lumineuse ponctuelle S et d’un cercle (C) disposé comme l'indique la
figure ci-dessus.
1° Donnez suivant la position de S sur le support (4) l’allure de l’ombre
du cercle (C) sur le plan (P).
2° a) Est-il possible de construire les ombres des points ©, 4, B lorsque
SS'=aO7? lorsque SS'=aB?
b) Lorsque (SB) est parallèle au plan (P), construisez les ombres de À,
de O et des extrémités M et N d’une corde de (C) parallèle à (P).
c) Reprenez cette construction lorsque SS’ = aA + 304.

Une construction de la parabole


La parabole a été définie en Seconde comme courbe d’équation y = ax°
dans un repère orthogonal du plan. Retrouvons cette courbe géométriquement.

1 m De 1a géométrie à l'analytique
Soit dans le plan, une droite (D), À un point situé à 2 cm de (D), B un
point de (D). On note (E) l’ensemble des cercles tangents à (D) et
passant par À.
1° Construisez un cercle de (E) tangent en B à (D).
2° Construisez des cercles de (£) afin d’obtenir une allure de l’ensemble des
centres des cercles de (E).
3° On appelle M le centre d’un cercle (C) de (E) et H le projeté
orthogonal de M sur (D). Donnez une propriété géométrique caracté-
risant M.
4 Soit K le projeté orthogonal de À sur (D) et O le milieu de [AK]. On
définit un repère orthonormal (O, r, j ) avec j colinéaire à OA et de même
sens.
Déterminez une équation cartésienne de l’ensemble des centres M des
cercles (C) de (Æ). Quelle est la nature de cet ensemble ?

2 sm De l'analytique vers la géométrie


Soit (P) la parabole d’équation y=x* et (D) la droite d’équation
y=— 7 dans un repère orthonormal (O, ï,à ). Démontrez que, a étant un

nombre réel et M, le point de (P) d’abscisse a, le cercle (C,) de centre M,


et tangent à (D) passe par un point fixe quand a varie dans R.

253
Dessinons des ellipses

an
ILE >. {ui

st +
| T_{ | AA
_ LT

Anamorphose à lire
AnnAUenCE ES Nous proposons ici une méthode de construction
point par point d’une ellipse ; la validation de cette
méthode sera développée en cours.

Les photos ci-dessus et ci-contre représentent


deux anamorphoses. Une anamorphose est un
«dessin distordu qui, vu dans un miroir cylin-
drique ou conique, reprend sa forme réelle »°? ou
encore un «effet consistant à déformer un motif
graphique ou pictural qui, vu sous un certain
angle, reprend son aspect véritable » °°.

HM =HM,
6=MHM,
ni)

ss
.
HM° = cos 8 HM,

Anamorphose cylindrique. Sa
lecture nécessite de poser un : ; : a ; 2-2.:
miroir cylindrique au centre Appliquons à un cercle une déformation définie géométriquement. Nous
Nr verrons en Cours (p. 268) que cette déformation peut être introduite à l’aide
d’une projection orthogonale sur un plan, puis généralisée (figure ci-dessus).

1 nm Constructions
Soit (C) un cercle de centre O et de rayon 3 cm, (D) un diamètre de (C).
Aplatissons ou étirons le cercle de la façon suivante : un point M étant pris
sur (C), si H est son projeté orthogonal sur (D) alors M', transformé de
M, est le point tel que HM'=k HM, k nombre réel non nul donné.
1° Mb point par point, l’image (C,) de (C) lorsque k£ a pour
valeur : —,—,-—,—, —

2° En regardant la figure (C;,) sous un certain angle, retrouvez « l’image


véritable (C) ».

2 m Équation cartésienne de Lex


Soit (©, r, i ) un repère orthonormal du plan, © le centre
du cercle et
un vecteur unitaire de (D). Déterminez :
(1) Larousse, éd. 1980. 1° une équation de (C) ; 2° une équation de (C2) ; 3° une équation
de (C,).
3

254
10. Coniques

AP4 | Où l'on retrouve une hyperbole


L'hyperbole a été définie, en Seconde, comme courbe d’équation y =-
2
dans un repère (O, i,
4 j) du plan. Étudions deux caractérisations d’une
hyperbole.

1 m Définition cartésienne
: ë ; 4
Soit (C) la courbe d’équation ne Vx?-9 dans un repère ortho-

normal (O, à, j) du plan.


1° Construisons (C).
a) Démontrez que (C) admet deux droites asympotes : les droites
REX 4 4 :
d'équations y = 3 diet ve 3 x. Voir tome Analyse chap. 8, TP1 (p. 206
ét 207).
a se 4
b) Etudiez la dérivabilité de la fonction x + Vx°-9 en 3.

c) Dessinez la courbe (C).

2° Complétons (C).
On appelle (C’) la courbe symétrique de (C) par rapport à l’axe
des abscisses, et (1°) la réunion de (C) et de (C’).
; a2 e)

Démontrez qu’une équation de (17) est —- Me 1


9 16
3° Changeons de repère.
On pose #=3i-4j et ÿ=3i+4j, ùd et ÿ sont des vecteurs
directeurs des asymptotes.
Pour tout point M du plan on pose : OM=xi+y} et OM=Xü+ YF,
définissant ainsi les coordonnées de M dans (O, à, j) et (O, à, Ÿ).
La

a) Exprimez x et y en fonction de X et }.
b) Déduisez-en une équation de (1°) dans le repère (O, à, ÿ).
c) Quel nom donne-t-on à la courbe (77) ?

2 nm Un problème de construction
Étant donnés une droite (D) et un point F non situé sur (D), nous vous
proposons de déterminer, à l’aide d’une construction point par point, l’allure
de l’ensemble (E) des points M du plan tels que, si H est le projeté
MF
rth
orthogonal l de
de MM sur (D),
D), alors
al =
UH 2

(A)
| dre
2 unités ;
‘1,5 unité

} l

1° Soit (4) une droite située à une distance de (D) égale à 2 unités de
longueur. Construisez les points communs à (E) et à (4).
2° Un nombre d étant choisi dans R* , on note (4) et (4') les droites situées
à la distance d de (D). En faisant varier d dans R* construisez des points
M de (E).
Conjecturez l’allure de la courbe (E). ((E) sera étudiée page 261).

255
1. CONIQUES DÉFINIES PAR FOYER
ET DIRECTRICE

1. Définition

Définition 1 Dans le plan, soit (D) une droite, F un point non situé sur (D), e un
nombre réel strictement positif.
On appelle conique, de foyer F, de directrice (D) et d’excentricité e,
l’ensemble” des points M du plan tels que : aie où H est le
projeté orthogonal de M sur (D).

RE RE EME EE TRS EXEMPLES RÉRESFSNRPESNSRRNReESnREe

e Prenons e=

à ù 1
Un point M de la conique est tel que MF= 5 MH; si on note / la
: I
distance MH, alors MF= Le point M est alors sur une parallèle à

(D) située à la distance / de (D) et sur le cercle de centre F et de rayon =.

()
LL)L)LY)L)L)L)Es)L)L
Li) En)
o)3)
Il est évident que tout point M ainsi construit est sur la conique
.
3 à
e Pour e + : voir AP4, 2 sn.
—————_—————

(1) Ensemble encore défini comme ligne de niveau e de


Papplication M JE
MH
256
10. Coniques

Ü Remarque. Une conique de foyer F, de directrice (D) et d’excentricité e


n’a aucun point commun avec (D).

2. Élément de symétrie
La perpendiculaire (4) à (D) passant par F est un axe de symétrie de la
figure formée de (D) et F.
De plus, si M et M' sont deux points du plan, symétriques par rapport à
(4), alors leurs projetés orthogonaux H et H' sur (D) sont, eux aussi,
Ju : MF M'F
symétriques par rapport à (4) et donc: ——=e PR CA
MH M'H

(4)

(4) est donc un axe de symétrie de la conique (C) de foyer F, de directrice


(D) et d’excentricité e.

3. Conséquence
Si M est un point de (4), alors son projeté orthogonal sur (D) est le point K
MF
commun à àa(Det (Adhet:
(Det (A)e ME(C)Se
(C) —=e.
UK

e Si e=1, alors (4) contient un point de (C) : le milieu S du segment


[FK1.
e Si el, alors (4) contient deux points de (C) : les points À et 4’
MF
communs à (4) et à la ligne de niveaue de Mr MK? qui est un cercle

centré sur (4).


REP
RERRE a EXEMPLES

257
9. ÉQUATIONS CARTÉSIENNES
Soit (C) une conique de foyer F,
de directrice (D) et d’excentri-
cité e.

1. La parabole: e=1
illustre la (4)
La figure ci-contre
construction point par point
développée dans l’AP2.

(C)
Notons p la distance KF; p est appelé le paramètre de la conique
(exercice 23, page 279).
tel
Notons S le milieu de [FK], choisissons un repère orthonormal (S, Faj)
que MD

Soit x et y les coordonnées d’un point M dans ce repère: 0n 4:

= 2
& MF°=MH’;
M E(C) donc: mec ® | = rr- (+).

On en déduit, après réduction, que (C) a pour équation : ?= 2px.


Remarquons que, dans le repère (S,j, i), (C) a pour équation x?= 2py,
x.
c’est-à-dire y = 2 : nous reconnaissons l’équation d’une parabole (AP2).

Ainsi (C}) est une parabole, de sommet S et d’axe (4).

Propriété 1 Soit (D) une droite et F un point du plan non situé sur (D).
L’ensemble des points du plan équidistants de F et (D) est une
parabole ; F en est le foyer, (D) la directrice.

Propriété 2 Une équation de la parabole de foyer F et de directrice (D) dans un


équation ; (EE
repère orthonormal fsSF SF, i]du plan, où S est le sommet de la
réduite de
la parabole parabole, est :
y*=2px où p=285F.

258
10. Coniques

2. Conique à centre: el
m Points communs à (C) et (4)
L’intersection de (C) et (4) (p. 257) contient deux points À et 4’ ; ils sont
tels que : AF=-eAkK et A'F=eA'K, donc barycentres de (F, 1)
et (K, e) d’une part et de (F, 1) et (K, — e) d’autre part.
Soit O le milieu de [44]:

OF+eOK=(1+e)}OÀÂ et OF-eOK=(1-e)OÂ':
OF=eOÀÂ et eOK= O0.

eZ] OF-e.
À !: à
DK 01 A)
O Remarque : Ky cA MÉTONCR DT 0 FLATUK
OA OF |
est l’image de À par l’homothétie de A:
centre © qui transforme F en À; en DE :
conséquence, les points O, 4, 4',F, pire
K sont disposés sur (4) comme Pr ce (4)
l’indiquent les figures ci-contre. À O K A

m Équation de (C)

Notons c la distance OF, a la distance OA. Alors : e = 2 et OK= !,


a e
Choisissons un repère orthonormal (O, à, j) du plan tel que OF=ci.
Soit x et y les coordonnées d’un point M dans ce repère, H le projeté
orthogonal de M sur (D). On a :

Or: ME(C) & MF°=e"MH; 2

donc: ME(C)< Go +y=e| sk


e
ME(C) & (x--(ex-a)ÿ +y°=0;
ME(C)£& (1-e)x/-a)+y"=0;
ME(C) & (1- ex?
+y?=a°(1 - €?)
2 2
HERC x2 2

Or: = e°= rnet-els-donc:Me(C)


© — "+ 2 >=
CR
: 2 2
_— ; ù X 2
Ans d@) A Dour CquaUQNE + — = À,
AT duc

DO Remarque : De cette équation, il résulte que O est centre de symétrie de


(C); il est appelé le centre de la conique, dite conique à centre. De plus,
la perpendiculaire (4) en O à (4) est un second axe de symétrie de (C).

259
um Ellipse : e<1

Alors : a>c; notons b le nombre réel Va? - c° :

b=0.et. «bia?c°. ea = b EC}


og _#0bàest : + sl
Une équation de (C) dans le repère (o.:of

“= De cette équation, il résulte que (C)


coupe (4') aux points B(0;b) et
B'(0; —-b). Le nombre b est appelé le
demi-axe non focal de la conique (C).

De plus : a°=b*+c?; donc :


a > bet a est l’hypoténuse d’un triangle
rectangle de sommet © dont les deux
côtés de l’angle droit mesurent b et c;
d’où une construction de B à partir
de O, F et À (fig. ci-contre).

La conique (C) est la réunion de la courbe représentative de la fonction f :


b 2 2 r .
x — Va”-x", définie sur [-— 4, a],
a
et de sa symétrique par rapport à (4).
ms Une étude de la
fonction f conduit
au tracé de la
conique (C) appelée
ellipse. À, B, 4’, B'
sont les sommets de
l’ellipse.

Définition 2

Propriété 3 Une équation d’une ellipse de centre O, de demi-axe focal a et de


équation demi-distance focale c, dans un repère orthonormal (O, i,ÿ ) du plan, :
réduite de 1 et 7 étant des vecteurs directeurs des axes de l’ellipse, est :
l’ellipse x 2

el
at pre
122
ou be Ve

O Remarques.
lab: aest dit demi-grand axe et b demi-petit axe de l’ellipse.
Rae No an.
2° L’équation e + pepe l définit le cercle de centre O et de rayon a;
cette courbe ne peut être définie par foyer et directrice car a=b
conduirait à c=0, e=0 et OK non défini.

260
10. Coniques

m Hyperbole: e>1

Alors : a<c; notons b le réel Ve? — a? :


b>0 ‘et b'=c"-a? (c=a?+b?),
; LT
Une équation de (C) dans le repère (o— OF, ilest: —-—=1
c
s De cette équation, il résulte PC,
que (C) n’a aucun point en Soi de
commun avec (4'); on note
quand même Z le point de coor-
données (0 ; b), et B' son symé-
trique par rapport à ©. Alors
AB = c.

La conique (C) est la réunion de


la courbe (C;) représentative de
| b
la fonction g :x = — Vx?-a?,
a
définie sur ]- oo, — a]U[a, + œ[, et de sa symétrique par rapport à (4).

m lim g(x)=+o; de plus, pour tout nombre réelx supérieur à a :

b b — ab b
x)-=x=-(Vx?-
Aa ax) = —————
ne En€t D
lim | p-?x]-0
ESS

: b
g étant paire, on déduit : lim g(x) = + et lim Le
(x) + — «|= (.
LT = IO LR (C0 a

: h , b b
Donc les droites (L) et (L') d’équations y=—x et y=-—x sont
a a
asymptotes à (C;), donc à
(C) ; leur réunion admet- y
Ja Œ
tant (4) pour axe de GL Se,
symétrie (L)'et(ZX) sontss À Vase sy 1: PS
les asymptotes de (C).

sm Remarquons que les | (4)


points d’abscisse a de (L) A‘ O À F x
et (L') se projettent
orthogonalement en B et
B' sur (4'). Les asymp-
MOICS US CERSONECONC IS AE RAT COL a Hi Lende de N
diagonales du rectangle B
dont les milieux des côtés
sont À, B, A’, B'.

261
X
“ Dans le repère (O, a + bj, ai — bj), le point M a pour coordonnées
EL
Nr RE no. nude x=a(X + Ÿ)
xi + yj = X(ai + bj )+Y(ai-bj}), c'est-à-dire : é (xD),

équation de (C) dans ce nouveau repère est donc


Une
(X+Yÿ -(X-Y)} =1, c'est-à-dire = —,

Ce qui prouve que la conique (C) est une hyperbole, de sommets À et À’.

Propriété 4 Une équation d’une hyperbole de centre O, de demi-axe focal a et de


équation demi-distance focale c, dans un repère orthonormal (O7 ) du plan,
réduite de i et “ étant des vecteurs directeurs des axes de l’hyperbole, est :
l’hyperbole x? y°

—-—=1 où b=Ve-a*.
a” b
Cette équation est dite équation réduite de l’hyperbole.
b
Les équations des asymptotes sont y=—-x et y=——x.
a a
Les sommets ont pour coordonnées (a ; 0) et (— a ; 0).

O Remarque : si a = b, alors l’hyperbole est dite équilatère. Ses asymptotes


sont perpendiculaires.

m Foyers et directrices associées


e Appelons (D') et F' les symétriques de (D) et F par rapport à (4°).
Soit M un point du plan et M’ son symétrique par rapport à (4) :
ME(C) & M'E(C).

Le projeté orthogonal H' de M' rh M w Ce H


sur (D') est le symétrique, par er Ce
rapport à (4'), du projeté ortho-
gonal H de M sur (D); d’où :
(4)
MF'=M'F et MH'=-M'H,
MF' M'F
donc ——=———,
MH' M'H
(D') (D)
M'F MF
Or: (C) =
M'E(C) —-
VTT TRE don ME(C)<« Ts #3 e.

(C) est donc aussi la conique de foyer F' et de directrice (D').

e La conique (C) admet donc deux foyers, F et F', et deux directrices, (D)
et (D”). On dit que (D) est la directrice associée au foyer F et (D'} celle
associée au foyer F". L’axe de symétrie (4) de (C), qui porte les deux foyers
F'et F”, est dit axe focal de la conique ; tandis que la droite (4') est dite axe
non focal de la conique, les nombres a et c étant le demi-axe focal et la
demi-distance focale de la conique.

262
10. Coniques

3. EQUATIONS y°=2px ET ax°+/fy=7y


Soit (O, à,fi) un repère orthonormal du plan.

1. Équation y?=2px
Soit p un nombre réel non nul, F le point de coordonnées fe)et (D) la

droite d’équation x=- Alors l’étude faite page 258 montre que la
DNS
parabole de foyer F et de directrice (D) a pour équation : y°= 2px.

Propriété 5 L’équation y?=2px dans un repère orthonormal (0, i,Fi) du plan


est celle de la parabole de foyer Ve È,)et de directrice d’équation

X=-—.P
2
Le sommet de la parabole est l’origine © du repère.

RER RTE EEE EXEMPLES ESS RE pen RE ERP


ô
1° L’équation y=-3x est celle de la parabole de foyer F (-2° )et

de directrice (D) d’équation x = 2:

pa
2° L’équation y=5x, équivalente à x° nee est celle de la

1 1
parabole de foyer F L:. et de directrice (D) d’équation = — Sn

2. Équation ax°+fy°=7}
Soit a, B et y des nombres réels non nuls. Supposons y positif.
Notons (E) l’ensemble d’équation ax° + By°= y. J
| ! 1e x2 y
L'équation ax? + jy fy°= s’écrit encore : ——+—= 1,

6) (a
Si L et :sont négatifs, c’est-à-dire « et B négatifs, alors (E) est vide.
(04

>=
Si —vet : sont positifs et égaux, alors (E) est le cercle de centre O et de
R

rayon
—-
263
“ Supposons 2 et ;positifs
(2

y ve
e Casoù a<f. Posons He of. c=Va?-b?, ST

: 3£ : a
Notons F le point de coordonnées (c; 0) et (D) la droite d’équation x — =
D’après l'étude faite page 260, l’ellipse de foyer F, de directrice (D) et
d’excentricité e a pour équation :
2 2
= Fe 1, c’est-à-dire ax°+/fy=7y qui est l’équation de (E).
a bi

e Casoù a BP. Posons af et b=Af2.

(E) est l’ellipse de foyer F de coordonnées (0; c), de directrice (D)


2
: a 25 Be, ee
d’équation y=—, d’excentricité e égale à —.
© a

CARRE REREERSERSEENES EXEMPLES


2 2

1° L’équation 4x°+9y°=36, équivalente à l’équation ne = 1,


w|*
est celle d’une ellipse de centre ©.
Avec les notations utilisées dans le cours : a = 3 et b = 2, l’axe focal est
l'axe des abscisses, l’axe des ordonnées est l’axe non focal ; les sommets
sont=14(320)et Aï(=3% 0)" B(0:2)et (0-0
Vs
Puisque b?=a?-c? c?2=5: donc c=V5 et e= De
A
Les foyers sont F(V5: 0) et F'(- V5: 0).
: : : : 9 9
‘ Les directrices ont pour équations x=— et x=-—
1
Vs V5
Unité : - cm x? »
2 2° L'équation 2x°+y°=3, équivalente à l'équation —+ S 1, est

celle d’une ellipse de centre ©.

: 3
Ici : a=V3 et b- À l'axe focal est l’axe des ordonnées,

l’axe non focal est l’axe des abscisses ; les sommets sont A(0 ; V3) et
3
A'(0 ; Vial: 5) et B' 4h e) .c=a?-b?, , donc: ef a

e Ces
= à ; \]
Les foyers sontF Lo A/-le t F'10 MC pa Li
3 P
V2 - 2
Les directrices ont pour équations y = V6 et y=— V6.
10. Coniques

= Supposons L et?de signes contraires


a

e Si a>0 alors B<0. Posons: exil. b= Cr


z Ve
c
E= Va +b° e=—
a
k ; : a
Notons F le point de coordonnées (c ; 0) et (D) la droite d’équation x = —.
e
D’après l'étude faite page 261 l’hyperbole de foyer F, de directrice (D) et
d’excentricité e a pour équation :
ALU
2

AN TE 1, c’est-à-dire ax°+By=7y qui est l'équation de (E).

e Sia<0 alors f£>o0.


En échangeant, dans les lignes qui précèdent, x et y d’une part, « et f
d’autre part, on obtient le résultat : (E) est l’hyperbole de foyer de
; ) : SE ; a
coordonnées (0 ; c), de directrice la droite d’équation =—, d’excen-

tricité
e égale à ;—, avec : af et b=\/—.
. . r L4 x C

DRE
ER RESTES EXEMPLE
1 1
L’équation : y° pa = 2 est celle de la réunion des deux hyperboles
2 x? x? 2

(H,) et (4,) d'équations respectives : = Or EG ni - = Î.

Elles ont même centre O et les mêmes axes.

e Pour (4) : l’axe focal est l’axe des ordonnées; l’axe non focal est l’axe
des abscisses :

a, = V6,
b,=2;
c'=a+b, donc: c, = V10;
5
Ets 3:

Les sommets sont 4(0; V6) et


A'(0 ; - V6).

Les foyers sont F,(0; V10) et


F'(0; - V10).
Les directrices ont pour équations : La figure sera complétée en effectuant
une symétrie orthogonale d'axe (Ox)
k 2 Étyses 2 (resp. (Oy)), suivie d'une symétrie
1 5 Rex Fa orthogonale d'axe (Oy) (resp. (Ox)).

265
e Pour (H.) : l’axe focal est l’axe des abscisses ; l’axe non focal est l’axe des

°É
©
ordonnées : a,=72, b, = V6: A Vo

Les sommets sont : B(2;0) et B'(-—2; 0).


Les foyers sont F,(V10 ; 0) et F; (- V10; 0).
s s.
Les directrices ont pour équations : x=72 5 ét, T2 2.

Les deux hyperboles ont les mêmes asymptotes, d'équations y = vT. DR

Propriété 6 Le plan étant rapporté à un repère orthonormal, l’équation


ax°+By=7, où a, Bet y sont des nombres réels non nuls, est celle
d’un cercle, d’une ellipse ou d’une hyperbole, éventuellement de
l’ensemble vide.

4. ÉTUDE PARTICULIÈRE DE L'ELLIPSE

1. Représentation paramétrique d’une ellipse


2 2
: : , : X x
Soit (E) une ellipse d’équation — + 6 l dans un repère orthonormal
a b 2

du plan.
e Quel que soit le point M(x, y) du plan, si M appartient à (E) alors :
2 2
X
AT
b
= ) +) = 1,
a a b
: ;; : X
donc il existe au moins un nombre réel { tel que —=cost et := sin £,
RES DE X=acost
c’est-à-dire tel que : =
y =b sin t.
e Réciproquement : si { est un nombre réel, alors le point
M (a cos f, b sin t) appartient à l’ellipse (E »

Propriété 7
Soit (£) une ellipse d’équation ;=1 dans un repère
orthonormal du plan.
Une représentation paramétrique de ellipse (E) est X=acost
:{
y =b sin fr.

266
10. Coniques

2. Ellipse, cercle et affinité

m Construction point par point de l’ellipse


Reprenons l’ellipse (E) précédente en supposant 0 <b<a. Appelons
(C,) et (C,) les cercles de centre O et de rayons respectifs a et b (appelés
respectivement cercle principal et cercle secondaire de l’ellipse).
Une demi-droite [OT') rencontre (C,) en P et (C,) en Q; notons f une
mesure de l’angle (i, OP). Les parallèles en P(a cos t, a sin t) à l’axe des
ordonnées et en Q(b cos f, b sin t) à l’axe des abscisses se coupent en
M(a cos ft, b sin f), point de l’ellipse.
D'où une construction point par
point de l’ellipse.

m Affinité
Au point P(X, Y) du cercle (C,), correspond, par le procédé précédent, le

point M (x;»]

Plus généralement : soit (L) une droite du plan et k un nombre réel non nul.
A tout point M du
plan, de projeté orthogonal m sur (L), associons M” tel
que mM'=-kmM; M' est l’image de M par une transformation du
plan appelée affinité orthogonale d’axe (L) et de rapport .
Ainsi, dans le paragraphe précédent, l’ellipse (E) est l’image du cercle
(C,) par l’affinité orthogonale d’axe (04) et de rapport — ou 27, elle est
aussi l’image du cercle (C,) par l’affinité orthogonale de (OB) et de
rapport -ou — :

Les cercles (C,) et (C,) sont les images de (E) par les affinités orthogonales
d’axes respectifs (04) et (OB) et de rapports respectifs =et 2.
Dans l’AP3, 1 =, la courbe (C,) est l’image du cercle (C) par l’affinité
orthogonale d’axe (D) et de rapport 2 ; (C,) est donc une ellipse.

267
CO Remarques. +
1° Une réflexion d’axe (L) est l’affinité orthogonale d’axe (L) et de
rapport — 1.
2° L'image d’un cercle par une affinité orthogonale d’axe un diamètre du
cercle est une ellipse (éventuellement un cercle).

m Projection d’un cercle sur un plan


Soit (C) un cercle d’un plan (P), de centre O et de rayon R, (P') un plan
qui n’est ni parallèle à (P) ni perpendiculaire à (P).
La figure obtenue par projection orthogonale de (C) sur (P') est une courbe
(Ca):

Les figures obtenues par projections orthogonales sur deux plans parallèles
étant des figures égales, car déduites l’une de l’autre par translation, on peut
supposer que le plan (P') passe par le centre O de (C). Alors (P) et (P')
se coupent suivant une droite (D) qui passe par ©.

Prenons un repère orthonormal (O, 5, j) de (P) tel que ?


soit un vecteur
directeur de (D), et un repère orthonormal (O, à, j')de (P') tel que, si Z est
le point défini par Oi= j, et Z' son projeté orthogonal sur (P'), alors
OÏ' et : ’, colinéaires, sont de même sens ; notons @ l'angle 101’.
Un point M de (P), de coordonnées x et y dans le repère (O, à, j ),
se
projette orthogonalement en m sur (D) et en M’ sur (P').
Soit x’ et y’ les coordonnées de M’ dans le repère (©, à, j') de
(P°'E
Alors : x=x' car M et M' ont même projeté orthogonal m sur
(D);
y'=mM'.j'; or mM'.j =mM.j' et mM = yj ;
donc y’ AT E ), c’est-à-dire : y'=y cos 6.
Ainsi : x'=xety'=ycos & Or: ME(C) = x°+y?=R?
x'? p'*
Don Mec) eune
‘ds R° cos? 0
J . x
L’équation —
Ra La
niu
+ —— — jl
est celle d’une
L
ellipse.

Propriété 8 La figure projetée orthogonale d’un cercle sur un plan


est une ellipse.

268
10. Coniques

| (lKA

Dans le chapitre 2 du tome d'Analyse, nous avons vu comment un paramétrage


d'une courbe permet, dans certaines conditions, de déterminer la tangente en
un point à cette courbe. Intéressons-nous au cas des coniques à centre.

1 m Ellipse
Soit (£) une ellipse, O son centre, 4 et 4’ ses sommets sur l’axe focal, B
et B' ses sommets sur l’axe non focal, a et b son demi-grand axe et son
demi-petit axe.
On a établi dans le cours qu’un paramétrage de (E) dans le repère

orthonormal (oL OÀ, à OB |du plan est s ï at .


a b y=bsnt.
1° Justifiez l’existence d’une tangente en chaque point de (E) et déter-
minez-en un vecteur directeur.
2° La tangente au cercle (C) de centre © et de rayon a au point
P(a cos f, a sin f) coupe en général (04) en un point m.
Calculez en fonction de les coordonnées de m, puis celles de mM.
3° Justifiez que, si M est un point de l’ellipse (£) qui n’est pas l’un de
ses sommets, alors la tangente en M à (E) est la droite (mM).
Application. Construisez une ellipse point par point et la tangente en chaque
point.

2 nm Hyperbole
Soit (4) une hyperbole, de centre O, d’asymptotes (L) et (L').
Dans un repère quelconque dont les axes sont portés par ces asymptotes,
(H) a une équation de la forme xy=#k, où k est un nombre réel non
nul.
Per
D'où un paramétrage de (H) : _kK dans un tel repère du plan.
t

1° Tangente en un point.
a) Retrouvez l'existence d’une tangente en chaque point de (H) et
déterminez-en un vecteur directeur.
b) Démontrez que, si M est un point de (H), alors (L) et (L') coupent la
tangente en M à (H) en deux points symétriques par rapport à M.

2° Construction point par point d’une hyperbole.


a) Soit K le point d’abscisse 1 de (4), (d) une droite qui passe par K et qui
coupe (L) en P et (L') en P', M le symétrique de K par rapport au milieu
de LPPAT
Exprimez les coordonnées de M en fonction de k et du coefficient directeur
m de (d) et déduisez-en que M est sur (4).
b) Construisez point par point une hyperbole équilatère dont les sommets
sont deux points donnés distants de 4 cm.

269
Définition bifocale d'une conique à centre
Une conique à centre, définie dans le cours «par foyer et directrice », possède
en fait deux foyers (et deux directrices). Nous vous proposons d'établir une
autre définition, dite bifocale, d’une telle conique, à partir de ses deux foyers.
x 2 y 2

Soit (C) une conique à centre, d’équation réduite ST dans


a” «4 + 2 4 1
2

un repère orthonormal (O, ï,Fi) du plan. La distance du centre O de (C) à


ses deux directrices (D) et (D') est _ les foyers F et F’ de (C) sont tels

que OF'=-OF et OF-=ci.

1° Démontrez que si (C) est une ellipse alors (C) et les points F et F’ sont
entre (D) et (D'); tandis que si (C) est une hyperbole alors (C) et les
points F et F’ sont hors de la bande de plan délimitée par (D) et (D').

2° Soit M un point de (C), H et H' ses projetés orthogonaux respectifs sur


(D) et (D').
Dé : MPSMF'@) c MF MFP
a) Démontrez que MH<MH à MH-MH à
2
b) Démontrez que si (C) est une ellipse alors a !
MH+MH'=2— etsi
2
c
(C) est une hyperbole alors |MH- MH'|=2 _
c
c) Déduisez-en que si (C) est une ellipse alors MF+MF'=2a et si
(C) est une hyperbole alors [MF - MF'| = 2a.

3° Réciproque. Soit M(x, y) un point du plan et H son. projeté orthogon


al
sur (D).
2
a) Démontre
que
z: Vo et MF°-MF'?=-
4x.
é
b) Déduisez-en que si MF+MF'=2a alors MF=a- 5x sci
a
[MF - MF'|=2a alors MF=
C
ITS X
a

c) Démontrez alors que :

LPÉE
S MF+M+ F' =2a jalons, 2< 1. é et Je
si :=2a . alors £ IeA
DORE
M AEREN
ANS S) si |[MF - MF' |=2a alors de> |
a
t mL
MA

RE N\ NV à

ie
oleaKESe
Xe = AA 4 Proposez une définition bifocale d’une ellipse, d’une
DE
à S hyperbole.

AE
Es, K
Y
SR
KX 5" Application. Soit À et B deux point
s du plan tels que :
AB = 2 V2. Reconnaissez la nature des lignes de
niveau 6,
2,2 V2 deM MA + MB puis de Mr [M
-AMB|.
6° Justifiez que le dessin ci-contre perm
et de construire point
Par point des ellipses et des hyperbol
es de foyers À et B.
270
10. Coniques

Roberval et la parabole

La méthode proposée par Roberval pour construire la tangente à une courbe


en l’un de ses points s'appuie sur la composition des mouvements. Appliquée à
la parabole, elle permet de retrouver les résultats déjà connus depuis
l'antiquité et repris dans le traité d’Apollonius.
Roberval utilise cette cohérence des résultats pour valider sa méthode.

1 m Propriété des tangentes à une parabole


La parabole (P) de foyer F, de directrice (D), de paramètre p a pour
équation y=2px dans un repère orthonormal (O, é, j) tel que, si K
est le projeté orthogonal de F sur (D) alors O est le milieu de [KF] et
La | —

1=— KF.
F

; ; x=—#
Paramétrons cette parabole en posant, pour { nombre réel 2p
y=t.
1° Retrouvez l'existence d’une tangente à (P) en chacun de ses points.
2° Exprimez, en fonction de f, les coordonnées du vecteur (r) directeur de
la tangente à (P) en M(f).
3° On appelle H le projeté orthogonal de M sur (D).
a) Calculez le produit scalaire FH. V(t).
b) Énoncez une propriété de la tangente à (P) en M(t).

2 sm Texte de Roberval

* Dans ce texte, reproduit Premier éxemple des touchantes de la parabole.


du vieux français, certains
Soit que l'on nous ait donné la parabole EFE, & le moyen de la décrire par la
«f» sont à transcrire en
KOSÈD2E « Monsieur », cinquiéme méthode générale de Monfieur Mydorge livre fecond, pro-
«second »… pofition 25. qui eft telle.
Le fommet & le foyer de la parabole étant donnés de pofition, trouver dans
le même plan tant de points qu'on voudra par lefquels la parabole eft décrite.
Soit A le foyer, & F le fommet. foit tirée la ligne AF & prolongée de F vers B,
& foit FB égale à AF la même ligne BFA fera l'axe de la parabole. Prenez
dans FA autant de points | qu'il vous plaira, tirez par ces points des lignes
perpendiculaires à FA; du centre À & de l'intervale d'entre
chaque perpendiculaire & le point B, comme BI, décrivez des
arcs de cercle dont chacun coupe une de ces perpendiculaires
comme en E, la parabole paffera par les points E.
Cela pofé fi l’on demande la touchante de la Parabole au point
E, foit tirée la ligne AE prolongée comme en D, & la ligne El
perpendiculaire à AB, & encore la ligne HE parallele à l'axe FAI,
alors il eft clair par la defcription ci-deffus, que le mouvement
du point E décrivant la Parabole, eft compofé de deux mou-
vemens droits égaux, dont l’un eft la ligne AE, & l'autre eft la
ligne HE fur laquelle il fe meût de même viteffe que le point |
dans la ligne BA, laquelle viteffe eft pareille à celle de la ligne
AE par la conftruction, puifque AE eft toûjours égale à BI.
Partant puifque la direction de ces mouvements égaux eft
connuë, fçavoir fuivant les lignes droites AED, HE données de
pofition, fi vous divifez l'angle AEH en deux également par la
ligne LEC qui eft le diamétre d'un rhombe autour de l'angle
AEH, (& par conféquent la direction du mouvement compofé
des deux HE, EA,) la ligne LEC fera la touchante.

271
3 m Explication du texte
, et
1° Vocabulaire, expressions. le point B,
perpen dicula ire et
«Du centre À & de l’intervale d’entre chaque
centre À et de rayon Dr
comme BI...» veut dire : de
<
La «touchante» désigne la tangente.
ents «droits égaux» sont des mouve ments rectili gnes et de
Les mouvem
même vitesse. L
Un rhombe est un losange.
Le «diamètre du rhombe » est une diagonale du losange.
2° Construction de la parabole. : ;
que l’on … par les points E»
Les trois premiers paragraphes : «Soit
donnent une construction point par point de la parabole .
de la
a) Comment Roberval remplace-t-il la donnée de la directrice
parabole ?
b) Que représente «l’intervale d’entre chaque perpendiculaire et le point
By, c’est-à-dire BI, pour les notations traditionnelles : F, (D), M et H,
projeté orthogonal de M sur la directrice (D) ?
c) Justifiez la construction de E donnée par Roberval.
3° Construction de la tangente.
Le dernier paragraphe «Cela pofé si l’on demande … fera la touchante »,
donne une construction de la tangente en Æ à la parabole. Justifiez, à
l’aide du résultat de la question 1 =, cette construction.

TP4 | Situations menant à des coniques


Dans de nombreux domaines : astronomie, cinématique, électricité, optique...
les coniques interviennent comme trajectoires d'objets ou de particules
élémentaires. Étudions quelques-unes de ces situations.

1 m Particule soumise à une force constante

Deux problèmes identiques figurent au programme de physique de Terminale


C-E : mouvement d’une particule dans un champ de pesanteur uniforme et
mouvement d’une particule chargée dans un champ électrostatique uniforme.
Il s’agit, dans les deux cas, de déterminer la trajectoire d’une particule soumise
à une force constante. Vous avez, au chapitre 6, déterminé la trajectoire d’une
particule sous l’action d’une force centrale (p. 153).
Trajectoire du boulet de
canon telle qu'elle est Traitons le cas d’un projectile de masse m lancé avec un vecteur vitesse
décrite au XV° siècle. initial »,.
Onnote a l’angle du vecteur v, avec le plan horizontal. Le repère (O, à, £)
utilisé est un repère du plan de la trajectoire (on admettra que, comme pour
les mouvements à force centrale, la trajectoire est plane), le point ©
coïncide avec la position initiale de la particule.

La masse de la particule est m z


(en grammes), l’accélération de la
pesanteur ést g (en m.s ?).

1° Justifiez que les coordonnées x


et z du point M s’expriment, en
fonction du temps f, par :
Xx(£) = vt cos æ
1
z(t)= de + v,f sin a.

272
10. Coniques

2° Exprimez z en fonction de x. Quelle est la nature de la trajectoire ?


3° a) Calculez, en fonction de v, et a, l’ordonnée du sommet S de la
trajectoire.
b) Calculez l’abscisse x, du deuxième point d’intersection de la trajectoire
avec l’axe des abscisses.
4° Application numérique : g=10m.s ? »

T T T
Calculer x, dans les cas suivants : aœ=-—, a=—, a=—.
4 6 3

2 m Optique : four solaire


Un four solaire est un dispositif permettant de concentrer, en un point fixe,
le rayonnement solaire.
Ce dispositif comprend un miroir ayant la forme d’un paraboloïde, surface
de révolution obtenue en faisant tourner une parabole autour de son axe.
Dans un plan contenant l’axe du miroir, un rayon venant frapper en M la
parabole, est réfléchi suivant la direction symétrique de la direction incidente
par rapport à la normale en M à la parabole.
1° Quelle doit être la direction commune aux rayons incidents pour que les
rayons réfléchis soient convergents ?
2° Que représente ce point de convergence pour la parabole?

Le four solaire d'Odeillo.

AIMANT Descriptif du four d’Odeillo.


rayons solaires Le four solaire d’Odeillo (1970), actuellement le
four le plus puissant du monde (1 000 kW), permet
concentrateur
d’obtenir des températures de l’ordre de 3 500 °C.
La direction des rayons solaires n’étant pas fixe par
rapport à l’axe de la parabole, un dispositif permet
d'obtenir un faisceau de lumière constamment
parallèle à l’axe du paraboloïde que constitue le
miroir concentrateur. Ce dispositif est composé
d’héliostats à orientation variable; les rayons réflé-
chis par les héliostats couvrent complètement les
1 830 m? du miroir.
distance focale

273
Comment
reconnaitre
et caractériser
une conique

MF

"nE :
2 2

= ax = p?

Courbe : Courbe : Courbe : Courbe:


une parabole une ellipse une hyperbole une hyperbole

Retrouver un paramétrage de la courbe


; à X=acost , D
Les équations ; définissent :
y=bsint
e une ellipse si a#b
e un cercle si a=b.
Exercice 1 Exercice 2

Énoncé Énoncé
Soit (7) la courbe dont une équation dans un repère Dans le plan, on donne deux points À et B et la perpendi-
orthonormal (0, i, j) du plan est : 3x?+4y?-6x+16y+7=0. culaire (D) en B à (AB).
Déterminez la nature de ([) et précisez ses éléments Un cercle (C ) du plan est tel que les points de contact T et
caractéristiques : centre, foyers, sommets... T' des tangentes menées de À à (C) déterminent avec A
un triangle équilatéral. |
Solution Déterminez l'ensemble décrit par le centre O du cercle
Si cette courbe est une conique alors l'origine du repère (C), celui-ci variant en restant tangent à (D).
n'est pas le centre de la conique. Nous procèderons à un
changement d'origine pour déterminer ce centre. L'utili- Solution
sation de la forme canonique de 3x? - 6x et de 4y? + 16y e La question porte sur le centre O du cercle (C); il est
conduira à une équation du type 3X? +4Y?= 7. donc nécessaire de commencer par traduire la propriété qui
définit (C) par une propriété sur O.
L'équation 3x°+4y?-6x+16y+7=0 équivaut à :
3(x?- 2x) +4(y?+4y)+7=0, e Un triangle équilatéral ATT" (C)
étant donné, le centre O d'un
3(&-1}-1)+4(+2ÿ -4)+7=0, cercle tangent en T à (AT)
(x - LE be 2j ét.en T° à (AT) est. tel que
Sr 1) + 4(y+ 2) = 12, É
4 5 OA =20T.

PERSON Eex De CE, Y=y#r2. Soit I de coordon- e Si un cercle est


nées (1; — 2) et M de coordonnées (x, y). tangent à (D), alors
son rayon est égal à la
Ona : IM-OM-Oi, IM=(x-1)i+(y+2)j.
distance de son centre à (D).
X et Ÿ sont donc les coordonnées de M dans le repère
1° Analyse. Si un cercle (C), de centre O et de rayon R, est
orthonormal (I, ï,Ïà.
tangent à (D), alors O se projette orthogonalement en H …
sur (D) et OH =R. De plus :
R=OT et OA=20T:
OA
donc —=72.
OH

O est sur l’hyperbole (H) de


foyer À, de directrice (D) et A
d'excentricité 2.

2 2 ()
La courbe ([°), d'équation —+—=] dans le repère 2° Réciproque. Soit M un point de l'hyperbole (H), (1), le
4
cercle de centre M et tangent à (D), p le rayon de (T).
(is ï,T) est une ellipse. Le centre de (7°) est I, les demi- Alors AM=2p, donc À est extérieur à (J°).
axes a et b sont tels que a=2, b= V3. Alors Les tangentes à ([) qui
c=Va?-b? donc c=1. L'excentricité est 1/2. passent par À touchent (7) () (D)
Dans le repère (1, ï.
, j) les foyers ont pour coordonnées en t et t’ et sont symé-
triques par rapport à (AM).
(- 1; 0) et (1; 0), les sommets (2: 0), (- 2: 0), (0: V3),
(0 > V3), les directrices ont pour équations X=4 et De plus :
X=-A4, sx.
donc le triangle tAt' est
Dans le repère (O, i, j) les foyers ont pour coordonnées
équilatéral et (7) est un
OR her (2 2) les sommets (3; - 2), (-1; -2), cercle (C).
ET Ne AJ Ve 2), les directrices ont pour équa-
tions x=5 et x=-3. 3° Conclusion. L'ensemble cherché est l'hyperbole (H).
Ên oncé Bac 1989. Exercice partiel.

L'espace (£&) est rapporté à un repère orthonormal


(0, ë,FE k). On considère le plan (?) d’équation
3x+4:-5=0 et l’ensemble (1) des points du plan (xOy)
équidistants du plan (P) et de l’origine.
1° Calculer la distance au plan (P) d’un point M, de (6) de
coordonnées (x,, Jo; &). En déduire que (77) admet pour
FE 2 2 x — 5\
équation dans (0,11): xt tre = |:

2° Soit (D) la droite d’intersection des plans (P) et (Op).


Montrer que (1°) est une conique de foyer O et de directrice
associée (D). Déterminer son excentricité.

A la lecture du sujet
L'objet de l’exercice est la construction d’une conique définie à
partir d'éléments géométriques de l’espace.
La résolution nécessite de savoir calculer analytiqueméent la
distance d’un point à un plan, de reconnaître, inversement, la
distance d’un point à une droite à partir d’une expression
algébrique et enfin de reconnaître une conique à l’aide de sa
définition monofocale (un foyer et la directrice associée).

Analyse du problème Un point M de coordonnées (x ; y ; 0), puisque situé


\ 3 dans (xOy), appartient à (17) si et seulement si
La question 1° a pour but de déterminer une 3x 250
équation de la courbe (7). La dernière partie de la | OM?=MH? c’est-à-dire : x? + y? -| ]
question, dans sa formulation, permet de contrôler le 5
résultat obtenu pour la distance de M, à (P).
Dans la question 2°, la courbe (1°) doit être reconnue
géométriquement (foyer, directrice, excentricité). Il
s’agit donc d'interpréter géométriquement les termes
de l’équation obtenue à la question 1° : x?+y? et
= 5 : AS 5 :
qu’il sera bon d’écrire de? pour faire

E ee ; =)
apparaître la différence de deux abscisses, x et 3:
La fin de l’exercice (question 3°) consistait à dessiner
la courbe (1°) dans le plan (xOy) après en avoir
défini les éléments particuliers : centre et sommets.
, 2° Une équation de (D) dans le repère (O, à, j) est
Une solution 3x 5-0. Si un point M, de coordonnées (x, })
dans ce repère, se projette orthogonalement en H sur
1° Soit À, le projeté orthogonal de M, sur (P), À un ; 5
point de (P), de coordonnées (a, B, y), et # le vecteur | (2) alors les coordonnées de H sont É; »|et :
de coordonnées (3 ; 0 ; 4). :
ñ étant normal à (P) on a : Hi Ê :+ d HM 5
PS TE Era + re = ah Li: onc = _—
M4.
= MH. donc |M,A.#| = M,H,
x |ñ||, 3 ï : .
SE 1 Ra Ne ñ 4 = 3x — 5 3 :
d'où: M,H,= Iil |M, À .ñ| c’est-à-dire : 5 |
= 5 M. L’équation de ( l') équivaut donc à :

|
Mob = 3L 13 — 0) + 4(v- z)l. OM?=©25 HM? soi
RE né. a
: La courbe (T°) est l’ellipse de foyer ©, de directrice (D)
3a+4p=15=0, !tdoncuuM, Hj= 5 [3x, + 42 — 5|. et d’excentricité 5:

276
10. Coniques

Q.C.M.
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses
sont exactes. Le repère (O, i, j) utilisé est ortho-
normal. [s] L'équation y?=ax?+bx+c est celle :
d'un. Cercle Sie eds lé. nt a (B]
Li] Une parabole a pour équation : y? = 2x :
| d'une parabole si a=0 et b#0..............…. CI
STONE
AS COIN ROSE (
d'une ellipse ou un cercle si a<0 (|
D AO LE EST ne ssnenastarcunrccocuenvest (|
d'une byperbolesisuas016.:#4i. etat (I
Botaxe estl'axe des ADSCISSES .......ssuscrscpeess (]

la directrice est l'axe des ordonnées .................….. CI


Le] Dans une hyperbole, a, b, c (notations du

E ur
cours) sont tels que :
He De Curiacate M Me EE NS (Bi
Une ellipse a pour équation si + Fr = 1:
A COOL MAD ESC RUE A
son axe focal est l'axe des ordonnées .................. []
Die À nine de ER SE []
ts 3
ÉD EXCENUTICILÉ EST — sc crcmrcesonnspséonesunsres
ere) C1

[7] Une conique à centre a pour demi-axe focal a,


LR 1 pour demi-axe non focal b et pour demi-distance
son excentricité est D ne []
focale c :

elle est l’image du cercle de centre O et de rayon 2 Pa b


SOnexCENLLICITé ES ee []
par l’affinité orthogonale d'axe l'axe des a
: 2
abscisses et de rapport —— ............................. [3 a 2

la distance du centre à la directrice est — .........….. []


c

la demi-distance focale est Va? +b2................... []


[3] Une hyperbole a pour équation réduite
y? x? <
= = 1: :
ANSE
[8] Soit À et B deux points du plan, (D) une droite
son axe focal est l'axe des abscisses .................... [] perpendiculaire à (AB) en I tel que I1Æ[AB] et
IB > IA.
une asymptote a pour équation ÿ=—X [ Une ellipse de foyers À et B et dont (D) est une
directrice est :
& à MA
Res Va 2 pa b 2
une ligne de niveau de Mr... C1
SONOXCENITICITÉ CSL sens cronnsdannoiqentasadanet (an MB
a
; _. MA .
une ligne de niveau de Mr MH (H : projeté

[4] Les points O, F, À, K sont respectivement le orthogonaltde M sur (D ))eune MER, []


centre, un foyer, un sommet et le pied sur l'axe focal
de la directrice associée à F (EF, À, K situés du même
côté de O ) d'une hyperbole. une lilig ne de
de niveau
ni de Mr Te MU 0 ES
a
_” C]
Ces points sont dans l'ordre :
une ligne de niveau de Mr MA? + MB? C1

une ligne de niveau de M MÀ.MB [


EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
LL]

Dessinez la courbe (C) dont une équation dans


un repère orthonormal (O, 1; 1) est
v=-= Vlx2+4x-51.
Équations cartésiennes
LL1]
=
Discütez, suivant la valeur du paramètre réel
Lo] Déterminez le foyer et la directrice de la
m, la nature de la courbe (C,,) dont une équation,
parabole (#) dont une équation dans un repère
dans un repère orthonormal (O, î, j) Sie
orthonormal (O, k, 1) est la suivante :
m
1 vit mx? +{(mi+ 1x5 5600.
Dye x Va 2° y=3x2+x-4.
Dans les exercices 16 à 18, F et (D) désignent un
3° y? = 6x + 3. 4 y?=-4x+1.
point et une droite d’un plan, F n’appartenant pas à
1 (D), e un nombre réel strictement positif, K est le
Pl ir 6 Y2Y-r 2-0.
projeté orthogonal de F sur (D), (1) est la conique de
foyer F, de directrice (D) et d’excentricité e.
7° y=4x?2+2x-1. 8 y=-6x?+6x-3.

Ci] 9
On pose a: (unité : le centimètre) et
[io] Déterminez les éléments caractéristiques
foyers, sommets, excentricité, directrices, éventuel- 4
lement asymptotes, des coniques dont une équation, e=—.
5
dans un repère orthonormal, est la suivante :
2 2 2 2 1° Construisez les sommets A et A’ de l'axe focal de
>
as Je
Cn);

x? 2
2° Calculez AA.
D12 ° 4 1 4 5x2: 97/9295. 3° Déterminez l'équation réduite de (7°).

2 2
4° Dessinez (T°).
GA A4x + y2=dnge Eolien,
Dur LL]
x? 2 2 2

a12 9 so 19 4
Reprenez une étude analogue à celle de l’exer-
16
cice 16 dans le cas où FK= T et Le 2.
De
2 QUES
10° y?=— x2-— x
3
Fe":
LL] Les points F et K sont tels que FK=4,.
Dessinez les coniques, l'excentricité étant successi-
Dans chacun des cas suivants, une courbe CC)
est donnée par une équation cartésienne f (x, y) = 0. É 161
vement égale à 3, 2, 1, 2’ =e
Déterminez l'équation réduite de la courbe (€) et
dessinez cette courbe.
1° x2+4y?-4x+8y-17=0.
2° 9x? -4y?-18x- 16y-43=0.
3° x?—-9y?-2x+36y-44=0. Equations paramétrées
4 x2+y2-x+2y+1=0.
LI
x?

9° Een ter 0. Le] Éliminez le paramètre pour obtenir une


équa-
uon cartésienne, puis l'équation réduite,
de la
6° y?+2x-2y+3=0. courbe (©) définie par les équations paramé
triques
suivantes, et dessinez la courbe LE À
7° 3x2+2y?2+8y+2=0.
1° xX(t)=cos 2t
LL]
TT
[12] Dessinez la courbe (€) dont une équation dans y) =3+sint, LE |-SE
2
un repère orthonormal (O, f, j) est
16x|x| + 36y|y| = 576. 2 A TT
YO = LR os 1E[0;xl.
LL] æ CS
[a] Dessinez la courbe (€) dont une équation YÉO=STHSINT tE [0 ; 2x].
dans
un repère orthonormal (OT: 1) est ve (eh St
Yy=2Vx?2-2x+02.
y)
= 1.+cos t, LES r:p)
278
10. Coniques

Paramètre d’une conique


Reprenez une étude analogue à celle de l’exer-
cide 19. #
LL]
É— act
AD LAS ER On appelle paramètre d'une conique de foyer F
la longueur de la demi-corde passant par F et
1° 4
efrner ! perpendiculaire à l'axe focal.
ED se tER.

On pourra exprimer, pour commencer, el ete ‘en


fonction de x et y.
PA A
xm=2(r+]
20 È
1
LS re tE 0; + œl.
1° Vérifiez que, dans le cas de la parabole, le
paramètre est bien égal à la distance du foyer à
Ë 1 la directrice.
On pourra exprimer t et : en fonction de x et y.
2° Les notations étant celles du cours, démontrez
que, dans le cas des coniques à centre, le paramètre
;
ÉSHÉgalaE==
:/b 2

a
LL]
[21 Soit (O, i, j) un repère orthonormal du plan.
En
Les coordonnées d'un point M, mobile, sont données
en fonction du temps par : 1° Soit (E) l'ellipse d’'équation réduite
x? 2 E

1 2
BE 0 jo
Tire 1? 0<b<a, dans un repère ortho-
HUE te" Fe")
V6 normal (O, é j) du plan, et S le point de coor-
1 données (-— a; O0).
QUDE— (ee), b 2
V2 Démontrez que, p étant le paramètre de (E) = al
a
1° Montrez que le point M appartient à la courbe une équation de (E) dans le repère (S, F. 4) est :
(H) d'équation cartésienne : 3x? -y?= 2.
y?=2px+(e2-1)x2.
2° Soit h la fonction de t définie par :
2° Soit (H) l'hyperbole d'équation réduite
1 2
h(t)=—(e-'-et). nn
a = … = 1 dans un repère orthonormal (O, i, j)
V2
Étudiez les variations de h, puis déterminez la du plan, et S le point de coordonnées (a; 0).
b 2
trajectoire (T ) de M.
Démontrez que, p étant le paramètre de (H) (P
= nl
3° Construisez (T) en prenant 2 cm pour unité a
de longueur. une équation de (H ) dans le repère (S, FA Ft) est :
y?2=2px+(e?-1)x2.

O Remarque. Ces équations, jointes à celle de la


LLL] : parabole, y?=2px, justifient le vocabulaire. Le
Soit 0 un nombre réel appartenant à l'inter- terme y? est :
«en comparaison avec 2px» pour la parabole,
valle |e cl. en excès de (e? —- 1)x?, positif, pour l'hyperbole,
D 162
en défaut de (e? - 1)x?, négatif, pour l’ellipse.
On considère l'équation (E) d'inconnue com-
plexez:
Parabole : constructions
(cos? 8)z?2
- 4(cos 0)z + 5 - cos? 0= 0.
1° Résolvez l'équation (E) dans l’ensemble des
nombres complexes. Précisez pour quelle valeur de 0 Construisez une parabole de foyer F donné et
l'équation admet une solution double. Donnez la passant par deux points donnés A et B du plan.
valeur de cette solution double.
2° Soit (P) le plan complexe rapporté à un repère
orthonormal. On appelle M’ et M" les points de (P) Construisez une parabole de directrice (D)
dont les affixes respectives sont les solutions z' et donnée et passant par deux points donnés À et B.
z" de l'équation (E).
Montrez que, lorsque 8 varie, M' et M" se déplacent
Sur une hyperbole (H). Déterminez le centre, les Construisez une parabole de foyer donné F et
sommets et les asymptotes de (H). Tracez (H). tangente en un point À donné à une droite donnée
(D’après bac.) )

279
LL] Lieux géométriques
Construisez une parabole de directrice (D)
donnée et tangente en un point À donné à une LL]
droite donnée (L).
Soit (D) une droite d'un plan (P), F un point
de (P), non situé sur (D ), « un nombre réel de
LL]
l'intervalle ]0 ;x{[. Un cercle (C), de centre noté M,
Construisez une parabole connaissant la direc- passe par F et coupe (D) en deux points À et B tels
trice et deux tangentes. que AMB = a.
Déterminez l'ensemble des centres M de tels cercles
LLL] (en:
Construisez une parabole connaissant le foyer
et deux tangentes. 18 GiEr

[ss] Un trapèze ABCD, (AB) /(CD), est tel que


ER [AB] est fixe et les côtés [BC], [CD], [DA] ont la
Construisez une parabole connaissant la direc- même longueur. Déterminez l'ensemble des points
trice, un point et le paramètre. C et l'ensemble des points D.

LL]

On donne dans le plan un point F et deux


droites (D) et (L). Soit (P) la parabole de foyer F PROBLÈMES
et de directrice (D).
1° Déterminez un point de (P) en lequel la tangente
à (P) est parallèle à (L). LL]

2° Soit E un point de (D). Déterminez les tangentes Soit (E) l’'ellipse d'équation réduite
2 2 yes
à (P) qui passent par E et les points de contact de
. + = =1 dans un repère orthonormal (O, i, }).
ces tangentes avec (P).
On appelle À le point de coordonnées (2; 0) et B le
point de coordonnées (0; 3).
Déterminez, M étant un point de (E), le lieu (E')
Coniques à centre des centres de gravité des triangles ABM quand M
décrit (E).

BE
Construction géométrique des foyers
et directrices. Deux cercles (C) et (C’), de même centre O,
ont pour rayons respectifs « et ff (0 <a< ff). Soit
1° Cas de l’ellipse. Soit (E) l'ellipse d'équation (D) une droite passant par O, [Ou) une demi-
réduite 27 2
De
D 17 avec 0<b<a, dansun droite variable, [Ov) la demi-droite image de [Ou)
dans la réflexion d'axe (D). La demi-droite [Ou)
repère orthonormal (O, ré fo; A et A’ les sommets coupe (C) en I, [Ov) coupe (C') en J.
sur l'axe focal, F et F' les foyers. 1° Quel est, lorsque [Ou) varie, le lieu géométrique
La perpendiculaire en F à l'axe focal coupe le cercle (CE) du milieu M du segment [1]]?
(C) de diamètre [AA’] en U et U”, la tangente en
U à (C) coupe l'axe focal en T. 2° Démontrez que la droite (1]) est normale en M
Démontrez que T est le pied, sur l'axe focal, de la AAC)
directrice associée à F.
LL]
2° Cas de l’hyperbole. Soit (H) l'hyperbole d'équa-
2
y
2 Pour traiter cet exercice vous pourrez uti-
tion réduite Le a = 1
dans un repère ortho- liser les résultats du TP2.
a b
Soit F et B deux points distincts. Une ellipse (C) a
normal (O, “ j), A et A’ les sommets de (H}),Fet
pour foyer F et l'un des sommets du demi petit axe
F' les foyers, (€) le cercle de diamètre [AA'], (4) et est B.
(4) les asymptotes. La tangente en À à (C) coupe
(4) en E. 1° Quel est le lieu géométrique du deuxième foyer?
a) Calculez OE. Déduisez-en une construction de F 2° Un point M étant donné, discutez le nombre
et F’, à la règle et au compas, à partir de À, A’ et d'ellipses (C) passant par M.
des asymptotes.
LL]
b) Déterminez les coordonnées des points communs
à (€), (A) et (4'). Déduisez-en une construction des Soit (C) une conique et s une similitude
directrices de (H ) à partir de À, A’, (4) et (4'). directe du plan.
Déterminez la nature de la courbe image de (C)
3° Appliquez les résultats précédents à la cons-. par s.
truction géométrique des foyers et directrices des
coniques d'équations :
LLL]
x 2 2
x 2 y?
es de 1 et es [40] Le plan (f) est rapporté à un repère ortho-
250 25 9 normal direct (O, ü, Ÿ).
10. Coniques

1° Pour tout point M du plan, on note z son affixe.


Soit (P) une parabole de foyer F, de directrice
a) Vérifiez que l'ensemble des points M tels que
(D), K le projeté orthogonal de F sur (D), (4) l'axe
Z+z+4=0 est une droite (D). Tracez (D). de la parabole. Un point M de#(P), autre que le
b) Démontrez que, pour tout point M de (f), la sommet, se projette orthogonalement en H sur (D),
1 en L sur (4). La tangente en M à (P) coupe (4) en
distance de M à (D)est = |z+z7+4|. T, la normale en M à (P) coupe (4) en N.
1° Démontrez que le quadrilatère HMFT est un
2° On note F le point d'affixe 1 +i et (#’) le plan
losange.
privé de la droite (D). Soit (E) l'ensemble des
points M, d'affixe z, de (f') tels que 2° Démontrez que le quadrilatère HMNEF est un
parallélogramme.
z=-1-il V2 ” e "
Ho d at émontrez que (E) est une 3° Démontrez que LN est égal au paramètre de la
parabole (LN = FK ).
conique à centre dont vous préciserez l'excentricité
et la nature. Vérifiez que (E) passe par O. 4° Les droites (MT) et (D) se coupent en T,;.
(Bac) Démontrez que T EM est un angle droit.

LLL]

Soit (P) la parabole d'équation y=ax?, à


LLL]
nombre réel strictement positif dans un repère
Affinité orthogonale orthonormal (O, 1. D}
Soit (D ) une droite du plan et k un nombre réel non On appelle d un nombre réel strictement positif, n
nul et différent de 1. un nombre entier naturel non nul, À,, A;, AÀ,, …,
Soit f l'affinité orthogonale d'axe (D) et de rap- A, les points de la parabole d'abscisses respectives
port k. du? d :
On choisit un repère orthonormal (O, î, à du plan OR) CD IIS tan genrEes a
n n n
où O est un point de (Det Î un vecteur directeur de (PhienvAS TARA, re Aie
(D): Pour _1-entier. variantde 1"'à n,-on-appelleB;
1° Démontrez que l'expression complexe de f est : l'intersection de la tangente (T; _,) et de la parallèle
en À; à l'axe des ordonnées.
1 Démontrez que les segments [A,B,], [A,B,|,
ts +k)z+(1-k)z].
[A,B,] ont la même longueur.
2° Déterminez les points invariants par f. (Voir : «Propriété de la parabole», Pascal, Œuvres
3° Soit À et B deux points distincts du plan, complètes, La Pléiade, p. 319.)
d'affixes respectives a et b, d'images respectives A’
En=
CHBMpar fr.
Soit (P) une parabole, F son foyer, (D) sa
a) Démontrez que, si M est un point de (AB), alors
directrice, S son sommet.
son image M' par f appartient à (A'B'). Soit M et M' deux points de (P ), I le point commun
Déduisez-en l'image de la droite (AB) par f.
aux tangentes à (P) en M et M', H, H' et K les
b) Démontrez que si (AB) coupe (D) en I, alors projetés orthogonaux respectifs de M, M’ et I sur
(A'B') coupe (D) en I. CD)
c) Quelle est l’image par f de la parallèle en A à 1° Démontrez que K est le milieu de [HH']|.
(DD? 2° Démontrez que si I est sur (D) alors (MM) passe
par F, les droites (IM) et (IM') sont perpendi-
culaires et les droites (1F) et (MM) sont perpendi-
culaires.
CL)

Aire de l'intérieur d’une ellipse 3° Étant donné un point À de (P) autre que le
L'intérieur d'une ellipse est la surface délimitée par sommet S, déduisez de l'étude précédente une
l'ellipse et contenant les foyers. construction simple du point d'intersection, autre
Soit (E) l'ellipse d'équation : que À, de la droite (AF) avec la parabole (P).
x?2 y
rs — 1, avec DESbDEa tdans unsrepere Eux
De b? Soit (P) la parabole d'équation y=ax? dans
orthonormal (O, F. he) du plan.
un repère orthonormal (O, “ 1) du plan et (4) une
1° Définissez l'ellipse comme image d'un cercle droite non parallèle à l'axe des ordonnées.
(C) de centre O par une affinité.
1° Déterminez l’ensemble des milieux des cordes de
2° On note (C,) l’ensemble des points de (C) dont la parabole parallèles à (4). (On notera m le
l'ordonnée est positive, (E, ) l'ensemble des points coefficient directeur de (4).)
de (E) dont l'ordonnée est positive, f la fonction
m
représentée par (C; ) dans le repère (O, à Ï). 2° Soit A le point de (P) d'abscisse Sr ü un vecteur
a
a) Donnez, à l’aide de f, une équation de (E;). directeur de la tangente en À à (P). Déterminez une
b) Calculez l'aire de l'intérieur de l’ellipse en fonc- équation de (P) dans le repère (A, ü, j) et retrouvez
_tion d_ a et b. le résultat de la question 1°.

281
LLI] — Ja région I dans laquelle MF < MH,
Soit (E) une ellipse, I un point de l'ellipse, — Ja parabole sur laquelle MF = MH,
distinct des sommets de (E), (T) la tangente en I à — la région II dans laquelle MF > MH.
CE ): 2° On donne une droite (D) et deux points dis-
1° Déterminez le lieu des milieux des cordes de (E) tincts F et M, non situés sur (D). La conique de
parallèles à (T ). foyer F, de directrice (D), passant par M est notée
(On pourra utiliser le fait que (E) est l'image d'un (C). Déterminez la nature de (C) suivant la position
cercle par une affinité orthogonale.) de M dans le plan.
2° On appelle J le point symétrique de I par rapport
au centre O de l’ellipse, K et L les extrémités de la
LLLL]
corde de (E) passant par O et parallèle à (T ).
Les axes de l’ellipse sont notés [AA'] et [BB']. Point de Frégier d'une ellipse.
x2 y?
Démontrez que : 1]? +KL?= AA'? + BB'?. Soit (E) l'ellipse d'équation cartésienne 27 + pb? = 1

LLI] et M, (Xo, Yo) un point de l’ellipse.


Voici deux propriétés ainsi énoncées par 1° Déterminez une équation de la normale (MN)
Archimède : en M, à (E) (la normale en M, à l'ellipse est la
Propriété 1. Dans un segment compris entre une perpendiculaire en M, à la tangente à l'ellipse).
droite et une parabole, la droite menée du milieu de 2° On considère deux points M, (a cos t,, bsint)
la base (parallèlement au diamètre) a une longueur et M, (a cos t,, b sin t,) situés sur (E). Déterminez
égale aux quatre tiers de celle de la droite menée une condition nécessaire et suffisante sur ft, et t,
(parallèlement au diamètre) du milieu de la moitié
pour que les vecteurs MM, et MM, soient ortho-
de la base.
B gonaux.
4
Zn :]

A
Traduction : AB = 3 EZ: 3° On suppose la condition du 2° réalisée. Déter-
minez alors les coordonnées du point d’intersection
de (MN) avec (MM). Que constatez-vous?
4° Déduisez-en que les cordes d'une ellipse vues
A E A T
d'un point M, de cette ellipse sous un angle droit
Propriété 2. Si on inscrit dans un segment compris passent par un point fixe de la normale en M, à (E).
entre une droite et une parabole un triangle ayant
même base et même hauteur que le segment, et
si on inscrit dans les segments restants d’autres [a]"7""

triangles ayant même base et même hauteur que ces | = SoitilO à 1) un repère orthonormal direct
segments, le triangle inscrit dans le segment entier du plan.
sera octuple de chacun des deux triangles inscrits Soit f, la fonction numérique de variable réelle
dans les segments qui restent. définie par : f,(x)=-2x+V3(x2-1).
Pour démontrer ces deux propriétés résolvez le 1° a) Étudiez les variations de f,.
problème suivant :
Soit (P) une parabole, A et T'deux points de (P), B b) Soit (C,) sa courbe représentative dans le plan
le point de (P) où la tangente à (P) est parallèle à rapporté au repère (O, i, j). Démontrez que les
CAR)
droites d'équations V2 + V3)x et
La parallèle en B à l'axe (L) de la parabole (dia-
mètre, dans le texte d'Archimède) coupe (AT) en 4. GE V3)x sont asymptotes à (C;) et placez
Notons E le milieu de [AA]. La parallèle en E à (L) (C;) par rapport à ces deux droites.
coupe (P) en Z. c) Précisez les tangentes à (C;) aux points
4 d'abscisses — 1 et 1.
1° Démontrez que A4B= 3 E7?
d) Construisez (C;) (unité : 2 cm).
2° Démontrez que l'aire du triangle AZB est le
huitième de l'aire du triangle ABT. 2° Soit f, la fonction numérique
de variable réelle
définie par : f,(x) =- 2x - V3(x?2- 1).
Montrez que sa courbe représentative (C,) est
1° Soit (P) une parabole de foyer F et de l'image de (C,;) par la symétrie de centre ©. Montrez
directrice (D). que la courbe (C; )U(C,) a pour équation :
x?+4xy+y2+3=0.
Construisez cette courbe que l'on notera KES
IT — Soit S la transformation du plan qui au point M
d'affixe z fait correspondre le point M' d'affixe z'
6
telle que sidE ane

Caractérisez cette transformation.


Trouvez l'équation de la courbe (H ) transformée de
Démontrez que la parabole permet de caractériser (C) par cette transformation S.
trois régions du plan : Donnez la nature de la courbe (H) ainsi obtenue.

282
Index des mots clés.

{a} —— Déterminant 41 Invariance du barycentre 123


Dièdre 79 Invariant 173
Accélération centrale 153 Directe (similitude) 200, 203 Inverse d’un nombre complexe 9
Affinité 267 Directrice 256 Isobarycentre 117, 122
Affixe 14 Distance d’un point à un plan 80 Isométrie vectorielle 176
Affixe d’un barycentre 125 Distance d’un point à une Isométrie du plan 172
Aire d’un parallélogramme 150 droite 80
Aire d’un triangle 150 Double produit vectoriel 162
Alignement (condition d’) 48 Dürer 60 —_——{s} — —
Alignement (problème d’) 131
Anamorphose 254 Joukovski (transformation de) 58
Apollonius 252
Apollonius (cercles d’) 144
Application linéaire 70 Echelonné (système) 93 ————— (î@} — —
Application réciproque 172 Ecriture complexe 202, 203
Application vectorielle 176 Électromagnétisme 146 Léonard de Vinci 60
Argument 38 Ellipse 254, 259 Lieu géométrique 184
Argument d’un nombre Equation réduite 258 Lignes de niveau 46, 49, 118, 127
complexe 17 Equation d’un plan 76, 152 Linéarisation 25
Associativité de la Equation d’une sphère 77 Linéarité 69, 180
barycentration 124, 134 Equations du second degré 721
Asymptotes 262 Escher 167, 198
Axe focal 262 Espace orienté 148
Axe non focal 262 Euclide (démonstration d’) 166
M} ———
Euler 20
Euler (formules d’) 20, 25 Médiane (théorème de la) 133
Excentricité 256 Ménélaüs (théorème de) 209
ee {B}- —— — Méthode de Gauss 94, 97
Môbius (tétraèdres associés) 142
Balance hydrostatique 114 (EX Module d’un nombre complexe 15
Barycentre 116, 121 Moivre (formule de) 18, 25
Barycentre partiel 117 Moment d'inertie 119
Barycentre (affixe d’un) 125 Figure invariante 185
Bijection 231 Forme algébrique 11
Bijective 172 Forme réduite 204
Forme trigonométrique 11, 17 ——— {} ——
Bombelli 6
Brunelleschi 60 Formule de Moivre 19, 25
Formule du binôme 13 Nombre complexe 200
Formules de trigonométrie 24 Nombre imaginaire pur 12
Formules d’Euler 20, 25 Norme 72
———{©#ÿ Foucault (pendule de) 228 Notation re’ 19
Foyer 256
Cardan-Tartaglia (formule de) 6 Frégier (point de) 282
Centre de gravité 45 ———— 0}
Centre d'inertie 144
Centre d’une conique 259 ————— {6} — Opération élémentaire 95
Cercles d’Apollonius 144 Optimisation 100, 132
Cocyclicité (condition de) 48 Galilée 114 Orientation de l’espace 146, 148
Combinaison linéaire 92 Gauss 97 Orthogonalité 72, 82
Composée 201, 236 Orthonormal direct (repère) 147
Composition 172
Concours (problème de) 131 — {4} —
Conique 252, 256 —— r?}-— ———
Conique à centre 259, 269 Homographie 58
Conjugué (nombre complexe) 9, Homothétie (de l’espace) 200, 229, Parabole 253, 257
15 230 Parallélogramme (aire d’un) 150
Contraintes (polygone des) 100 Homothétie (du plan) 37, 41 Paramètre d’une parabole 258
Hydrostatique (balance) 114 Partie imaginaire 12
Hyperbole 255, 261 Partie réelle 12
Pendule de Foucault 228
Perspective cavalière 60
Décomposition 170 — |1}-—— Pivot de Gauss 97
Définition bifocale 270 Plan projetant 64
Demi-grand axe 260 Identités remarquables 13 Plan tangent 81
Demi-petit axe 260 Imaginaire (nombre) 12 Plan (équation d’un) 152
Demi-tour 235 Inconnue auxiliaire 99 Plans perpendiculaires 73
Démonstration d’Euclide 166 Inégalité triangulaire 16 Point image 14
- Déplacement 181 Inéquation linéaire 100 Point invariant 15
Desargues (théorème de) 142 Intersection de plans 92 Point fixe 173

283
Points pondérés
Points réciproques
116
142
Rectiligne d’un dièdre 79
Réduction d’un vecteur 120 |
Polygone des contraintes 100 Réflexion induite 234 Tétraèdre 79
Primitives (recherche de) 24, 25 Réflexion (de l’espace) 226, 233 Thalès (configuration de) 63
Produit scalaire 42, 71, 75 Réflexion (du plan) 167, 169 Théorème de Desargues 142
Produit vectoriel 149 Repère orthonormal direct 147 Théorème de Ménélaüs 209
Programmation linéaire 110 Roberval 271 Théorème de Pythagore 166
Projection 60 Rotation induite 235 - Théorème de la médiane 133
Projection ponctuelle 64 Rotation (de l’espace) 227, 234 Transformation 172
Projection vectorielle 68 Rotation (du plan) 37, 41, 168, Translation (de l’espace) 226
Projetante 64 200 Translation (du plan) : 39, 169
Projeté 64 Triangle (aire d’un) 150
Pythagore (théorème de) 166 Triangles isométriques 166
———— |0} Trigonométrie (formules de) 24
—{s}-—————— Trigonométrie factorisation 22,
Quotient de deux nombres 23
complexes 9, 13 Semblable 199
Similitude directe 200, 203
Sphère 80, 103 —_—Î}- ————
Substitution (méthode de) : 104
Racines n-ièmes 26, 34 Symétrie centrale 226, 230 Vecteur image 14
Radians 17 Système échelonné 93 Vecteur normal à un plan 73, 150
rei’ (notation) 19 Système de points pondérés 120 Vecteurs colinéaires 42

Index des méthodes

a Comment résoudre simplement un sys-


tème d’équations linéaires

(Si Comment utiliser un barycentre

5] Comment utiliser le produit vectoriel :


e Pour prouver une colinéarité 156
e Pour trouver un vecteur normal à un
plan 156
Comment calculer dans C :
e avec des nombres sous la
156
forme a + ib 156
e avec des nombres sous la forme reï” Comment déterminer la composée de
ou r(cos 0 +i sin 6) 28 deux isométries 188
Comment écrire un nombre a + ib sous
188
forme trigonométrique

Comment utiliser les nombres com- Comment reconnaître qu’une applica-


plexes : tion f est une similitude directe 214
e Pour évaluer une distance Comment caractériser une similitude
e Pour évaluer un angle directe f 214
e Pour démontrer un alignement
Pour démontrer une orthogonalité
Pour démontrer une cocyclicité Comment caractériser une rotation 242
Comment utiliser les transformations de
Comment démontrer des orthogonalités 242
dans l’espace :
e Une droite (D) est orthogonale à une Comment retrouver la définition par
droite (D'}si 82 foyer et directrice d’une conique 274
e Une droite (D) est orthogonale à un Comment retrouver l'équation réduite
plan (P) si 82 d’une conique
e Un plan (P) est perpendiculaire à un 274
Comment retrouver un paramétrage de
plan CP) Ge SE Te 82 la courbe d’une conique

284
Réponses aux exercices
réponses données correspondent aux exercices sons en bleu.
AU
Den Q.C. M. sontEn par À, B, C,. . À correspond à la première réponse proposée, B à la

T Æ
1. NOMBRES COMPLEXES 65. 8i=8e 2. Une solution est V2e 2. b) (HE, HTC) = - (HB, HC)2n).
On obtient toutes les solutions en mul- c) (H'B, H'C) = (AB, AC(n) donc H' ABC
Q.C.M. 1A;: 2C: 3B: 4A; tipliant celle-ci par les racines sixièmes de cocycliques car non alignés.
5 BC; 64A. ui 120 j4T [PT

10, ANT ro Fe 36. 1° 4 p-c=(p-b)+(b-c)


9. a) -i. b) 0,5-0,5i. =i(a-b)+i(m-a)
a Tdi
pren mu V6z-V2 = ji(m- b).
DEC
10. a) 2-3. b) -1. 12 ru 125 maté0 b) a pour module 1 et pour
mb
2. NOMBRES COMPLEXES argument 7/2.
12. a) 0,16 - 0,121.
c) On prouve que n—-b=i(m-c) de
b) 0,28 + 0,96. Q.C.M. 18: 2 BC: 31C: même qu’au a).
4 ABC: 5A; 6C: 7AB: 8 AB. d) Hauteurs de BMC.
13. 4 0:1-2i;
4+ Ai.
2° 4 2k=a+n.
b) -ieti. 9. h(O, V2)or(0, r/4):t::r(0, m/2):
2(m-k)=(m-a)+(m-n)
r(OT/2).
16. 1° Re[f(2)]
= x? + y? +1: =2(m-a)+a-n.
Im[f(2)]
= 2xy. 2° RUIR. Or a-n—=1i(c"K) (AKC triangle
11. h(O, -2) r(O, 8). r(O, 0 + ñ).
isocèle rectangle). Donc :
1 +cos 0
+i sin 0 = 2 cos 6/2
20. a) 1/2 + iV3/2. (cos 6/2 + i sin 6/2) : 2(m-—k)=2(m- a)-2i(c—Kk)
comme 0 £ 7 : h(O, 2 cos 6/2)or(0O, 6/2). = 2|(C- D) 2iI(CEK)
b) 3/2 + 2i.
ADR);

Pme ou Le re 13. AB= V6, Ac=2V6, b) idem en utilisant ALB isocèle rectangle.

BC SN ae c) BKM et MLC sont isocèles rectangles.


297-2002 où 7 |. (®]

3. ESPACE. PRODUIT SCALAIRE.


25. 4'=-22%
sin? 9: z=2/e® ou 14. a) JA; w) avec w(1; 1).
z=ff b) 10; #) avec #(- 1; 1). Q.C.M. 1 AC: 2 CD: 3 AD:
4C: 5B: 6B.
29. Droite d'équation : c) Droite (A; #) privée de À avec w(1 ; 1). 5
10. 1° ee
d) Cercle centre À rayon 1.
V2 x+ 2y+1=0.
e) Cercle centre O rayon 2. 2x 2 2 A0
SZ 0;
35. z= V2 (cos n/4 + i sin x/4):
17. 1° a) z'=0: b) r(Q, 8).
2 cos (— x/4)+ i sin (— r/4); 19. 1:—4; 8).
z= 2 (cos 2n/3 + i sin 27/3);
2° a) A'((3- 2 V3)y2) + (4 + V3)2):
DOPAI es — 3-41: 3t).
4aV3 pds b) B,(- 1+ 2i), B, (8). 6 7 act Sim 6
Z= En (cos x/6 + i sin x/6). Sd 1= == Ale —
19. a) =-7. b)11 oc) 2,5.
13 13° 13 13
| 6 V26
42, 2et-%). 5 V2 er. a V3 es.
20. Colinéaires : a et c; non coli- b) AA'= |t||ü IS.
néaires : b.
43. 2° |zl=||tan #2||. 2V10 7 V8
20. 1° V3. 2 D ere
26. La réunion de trois droites privées
47. a) cos° x= (1/16) cos 5x du point O, d'équations : 4° O (le point est dans le plan).
+ (5/16) cos 3x+ (5/8) cos x.
x=0,0 = vs
— X, =vs,
— X. 23. 1° 3x+2y-3z-8=0.
b) sin* x cos® x 4 3 4 3 2
= ((1/8) cos 4x — (1/2) cos 2x + (3/8)) 2° a) Mit = Ma -)
((1/4) cos 3x+ (3/4) cos x) 21. th
= (1/64)(3 cos x — 3 cos 3x HE DS
— cos 5x + cos 7x). Fi; :
MS EE 5
Le —
33. Plan médiateur de [AB]
51. cos 5x= cos° x — 10 cos° x sin? x arc 2y=4z=3=0; de [AC] : x+y=0;
+5 cos x sin‘ x; donc (H'Cë H'B)
=(AC, AB\x) de [AD] : 2y+4z-3=0.
sin 5x = 5 cos“ x sin x hARD a—b : La résolution du système formé par ces
— 10 cos? x sin° x + sin° x. car : —— est un nombre réel.
harC a—c trois équations conduit à : x=— 3/2,
y=3/2, z=0, coordonnées du centre /
- 58. cos (x-27/3)=cos r/4 soit 2 a) (HB, HC) = (AB, AÛ) + (AC, AË)
x=117/12 (27) ou x= 57/12 (27). + (AB, AC)= (AC, AB)n). de la sphère. Rayon /A= V26/2.

285
2° On trouve une solution unique b) f est la translation de vecteur (æ/2) BÀ.
Autre méthode : chercher à b, c, d tels
que l'équation : (a, +4, —&,4, + & — 4, 4+ & — &). c) f est l'homothétie de centre G de

SU r=S. Ze2-9, 4 hi
Se rapport 2/(a + B +2).
x2+y2+z?-—2ax
- 2by- 2cz+ d=0
soit vérifiée par les coordonnées de 4, B, 4 Par l'associativité de la barycentration, 34. 1° AB?+ b?= c? + b?= AC? + c?,
CD: l'isobarycentre du triangle À, 4, A, est le donc A appartient à (4,).
barycentre de (M, 2), (M, 2), (M, 2),
(4,) est une |droite orthogonale au vecteur
35. La distance de À à (P), égale au donc l'isobarycentre de M, MM.
constant V(M) = = MB - MC- CÈ
rayon de la sphère, est 1/V3 (voir On a alors GM,=- 2GÀ, M, est (comme ligne de niveau de
méthode exercice 19). l'image de À, par l'homothétie de centre G M > MB? - MC?) donc (4,) est la hauteur
Une équation de la sphère est : et de rapport —2. De même pour les issue de À du triangle ABC.
autres points, en permuttant À,, 4, À.
GA 2 + (=) (2e 1) US: 2° H est l'orthocentre du triangle ABC.
39. 1° b) H a pour coordonnées
41. 1° s) 2/2; —"a°/2; Î 37. 1° AC-4V3: AB-6.
0 (AB : CD = AB : CÀ + AB : AD). On H£:àet vérifie bien xy= 1.
retrouve l'orthogonalité des arêtes oppo- 2° b) OG= V21/2. L'ensemble cherché
sées d'un tétraèdre régulier. 2° Appelons (x, y) les coordonnées de H. est la médiatrice de [GG].
(x y) est déterminé par le système :
c) BK.CD=a?/4: BJ.MK=3a?/8; 4° (MÂ + 3MB)-(MC+38MD)
LD. 1] = 0. (x aXc- b)+(y- 1/a)(1/c — 1/b) = = 16MG : MG!.
d)IK.IL=0; JIN.LK=0 (IKNL est (x bXc — a) + (y 1/bX1/c — 1/a) = MG - MG’ = MO? - OG? = MO? - 21/4.
un carré dont [/N] et [LK1] sont les diago- qui se simplifie (car bÆc, cÆa)en: 16MG -MG' = 108 équivaut à
nales ou bien décomposer /N en MO?=12=0OB?, soit MO = OB.
IB+ BC + CN). l— y/bc= a-1/abc
x-— ylac=b-1/abc, L'ensemble cherché est le cercle circons-
2° a) AG = V2/3 a (utilisez le triangle solution unique : (— 1/abc, — abc). crit au rectangle ABCD.
ABG rectangle en G).
b) IL+ AG = (1/2) AC : AG 40. Sommets du tétraèdre cherché : 42. (D') a pour système d'équations
paramétriques :
= (1/2) AG?
=(1/3) a?; AG;-1;1); B(0/3; - 8/3; 4/3);
C(4/3; 4/3; — 2/3); x=-2+}
LK- AG = GK':
AG où K' est le projeté
D(-—72/3; — 2/3; 10/3). y=1+4
orthogonal de X sur (AG) donc le milieu
de [AG]; z=-3+24 (réel).
LK- AG=- (1/2) AG? = - a2/3. 5. VECTEURS ET BARYCENTRE
50. 1° OB+OC=20A!,
4. SYSTÈMES LINÉAIRES Q.C.M. 1 BD; 2 B: 3 C: d'où AS$=20A.
4 BCD: 5 B; 6 AC: 7 A De même, A$-BC=-20À'-BC=-0. S$S
Q.C.M. 1 BC: PIC: S4BCS 8 C: 9 BCD. est sur la hauteur issue de À, et par per-
4A: 5BC: 6BD: 78. mutation du rôle des sommets, sur la
19. 1° z, =5/2+(7/2)i; z, = 4 + 5i. hauteur issue de B, et donc S est l'ortho-
14. 1° On trouve H de coordonnées centre du triangle ABC.
(7/5; 13/5). ZA) _ MA

— | =—., L'ensemble cherché
z-3-4il MB 2° OH = OÀ + OB + OC = 30G.
2° On cherche B sur (D,) vérifiant :
AB.ü,=0, à, étant un vecteur directeur est donc le cercle de diamètre [G, G,I. 3° A'G=(1/3)
A'À Le lieu de G est le
de (D,). cercle image de (€) par l'homothétie
23. 3° BC? = AB? + AC? h(A', 1/3), privé des deux points h(B) et
ne : ny 110
B vérifie le système ,eta — 2AB. AC x cosÀ. h(C).
3x—2y-5=0
D'où: cos À=7/9.
pour coordonnées : B(3; 2). De même on
56. Indications:
trouve C(5; — 1). = É À 7
cos A=—— d'où B'A=-a.
23. a) Le système est impossible.
BA 3 1° cM-* cà+} ©
8 8
On en déduit B'C=(2/3) a,
b) Le système admet une infinité de solu- Soit M(X, Ÿ) un point du plan, de coor-
tions : ce sont les 5-uplets de la forme = B'AS 07
BUS eee donnes (X, Y) dans le repère (C, CA, CB).
CG, 1=X%, 14%, =X, x), où x.est un BC? M a pour antécédent unique par l'appli-
paramètre réel. B' est le barycentre du système (A, 2), cation le triplet (8X, 8Y, 8 —- 8X - 8Y).
(C, 7).
31. On trouve : 3° L'ensemble E’ est la zone colorée de
f(H=-x+92x2-38x+4, en tradui- 4° H est le barycentre du système (A, 2), la figure.
sant l'appartenance des points à la courbe (B, 7), (C, 7).
(€) par le système linéaire : B
32. 1° a+ f+2 non nul.
at+b +c +d=2
2° a) M invariant équivaut à
8a+4b+2c+ad=-2
27a+9b+3c+d=-14 aMÀ+ BMB= Ô.
C S A
ADR C END 0! Si « + Best non nul, il y a un unique point 8
invariant, le barycentre G du système En appelant (x, y, z) les contenances des
38. 1° L'affixe du milieu de [M, M,] est a), (B, B). trois vases, on peut faire le chemin:
(z, +2,)/2, celui du milieu de [M M,] est Si a+f=0: (8,00) (8,5,0)=(82/R)
(Z + Z,)/2, celui du milieu de [M, M,] est pas de point invariant si æ non nul: — (6, 2, 0) > (6, 0, 2) — (1, 5, 2)
(250z)/23 tous les points sont invariants si « = B= 0. (448) (4,14, 0).

286
6. PRODUIT VECTORIEL MORE RE (3/16) V21a2. 29. 1° BP=-CQ et PÆB; l'angle
de rest (BB, Cû):
Q.C.M. 1 AC: 2 B: 3 AC: 3° U=(5/16) aŸ (On partage le quadri- (BP, CG) =(BAACÂ) = x/3 [2x], donc
4 AC: 5A: 6 AC: 7 AC: 8 ABC. latère en 2 triangles et la pyramide en l'angle de r vaut 7/8.
2 tétraèdres...). OB= OC et (OB, OC)=n/3 [2x], donc
9. a) (— 3/2; -7: — 1/2): O ne dépend ni de P ni de Q et est le point
)
DRAP 0) commun à la médiatrice de [BC] et à l'arc
de cercle BAC
e) (000) :7)" (05
0 10); 7. ISOMÉTRIES DU PLAN
2° OP=0Q et (OP, OG)= 1/3 [2n],
10. a) (a- 42: 2a-— a2: 4°): donc OPQ est équilatéral et direct.
b) (— cos 6; sin 0: 1); Q.C.M. 1A;: 2C;: 3C:; 4 CD: 3° Soit ( le centre du cercle (ABC). Si un
5 C; 6 BD. couple (P, Q) est solution, alors P est
c) ((—-1/2)(1+cos 0); cos 0: (1/2) sin 0).
commun à (d,) et à (C®), et Q=r(P).
Réciproquement : la droite (CA) coupe la
12. a) (- 28; - 36; - 2): demi-droite (d,) en un point P,; soit
10. Le centre du carré A'B'C'D' est O.
DINENF 24825); f transforme l’isobarycentre de 4, B, C, D Q, le point r(P,). Alors : PE(d;)
etnQ Ed) (car -r((d))=U(L)Nnet
CHOSE 0) (2 EN 1). en l'isobarycentre de A’, B', C' et D';
rotations de centre © et d’angles x/4, BP,=CQ,=P,Q (car OP, Q, est équi-
16. 1° ü-ÿ=0. 87/4, 5n/7 et 7r/4; réflexions d'axes les latéral et r([BP,])= [CQ,]).

2° (-2:1:1). médiatrices de [AA'], [AB'], [AC'] et


[AD']. 32. H appartient au cercle (C') symé-
3° g'=(V3ys)& = (V22)à trique de (C) par rapport à (BC).
w'=(V6/6)x Réciproquement : soit H, un point de (C’),
13. ror'=! est une translation et trans- A, le symétrique de H, par rapport à (BC),
18. 1° a) Oui. b) Non. forme A en Bet Den C. Donc: AD= BC. A, le symétrique de A; par rapport au
diamètre (D) de (C) parallèle à (BC).
c) ((4/a) EF; (1/a) EH; (1/a) EÀ). Alors, si A, n'est ni B ni C, H, est
2° a) Oui. 17. 104 BORETO OA 0. l’orthocentre du triangle À, BC; si A, est B
ou C, son orthocentre n’est pas défini; si t
b) CË(-
a; a;a), GB(0
; a; — a). 2° r transforme À’, point de [AO], en un
point A, de [OB] tel que : OA'=BA,; est la translation composée de la réflexion
c) (- 2a? ae) d'axe (BC) suivie de la réflexion d'axe
or: OA'= PB'= BB". Donc r(A')=B.
(D), alors : A=B& H=t"'(B).
19. BC A BD = (BÀ + AC) A (BÀ + AD) 3° Q est le centre du cercle (OAB);
conduit au résultat. puisque : r(A')=B', ona: Le lieu de H est le cercle (C’) privé de ses
points t !(B)ett !(C).
23. 3MÀ - MB - MC = MA - 2AÏ (QÀ', NB’) = (OÀ, BÔ)[27]
(Chasles). et (OÀ BÔ)=(OÀ', OB')[nl. 8. SIMILITUDES
|(3MA
- MB - MC)
A MÂ| = 2|AïA MA.
Donc : (QÀ', 0B')=(OÀ', OB')[x]: de
M est donc tel que sa distance à la
plus O, À, B ne sont pas alignés, donc {, Q.C.M.
1 C: 29A; 3B: 4A:
droite (A/) est constante et égale à Al.
O, A’ et B’ sont cocyliques. SICHMIGTATS TEE:
L'ensemble cherché est le cylindre d’axe
(AI) de rayon Al.
21. 1° La médiatrice de [AC] coupe
10. z'=(3/4)z+ (1/2) -(5/4)i;
31. (AA AC): AD=0. l'un des demi-cercles de diamètre [AC] en
=(3/4)x+1/2 et y'=(3/4)y- 5/4.
un seul point, le point P.
33. 1° a) (2,5: 5: — 2,5).
11. z'=(-1/3)z+(16/3)i: x! =-(1/3)x
Fp Sa’ ra
b) AB A AC + 0. et y'=(-1/3)y+ 16/3.
d'a AAC ARE AT
2° a) ABA AC b) x+2y-z-1=0. donc: f(A)=A; fest un déplacement
d'angle x/2 + nr +7/2, donc une transla-
35. 1° (OÀÂA OB) L(AB A AC). tion; donc fest l'identité. 14. z'- aise
PRIX XV |: b) Soit P' le symétrique de P par rapport +(1/2)[-9
+ V3 +304 + V3)il;
xX+y+z= 83/2. à A’; alors : FUPDE=IEP, donc le
b) 9(1:0:1/2): RA=V5/2. triangle P' QP est rectangle en Q et iso- x'=(-
x/2) -(V3/3)y- (9/2) a
cèle et A’ est le milieu de son hypo- et y'=(V3/2)x-(y/2) +(8/2)(1 + V3).
ténuse; donc le triangle A'PQ est rec-
37. 1° a=3. 2° a=(5/2)
V3. tangle en À’ et isocèle.
a= (5/8)
V2. 17. z'=((V3+iy6)z
= (1/6) [19 - 3 V3 + iç3 - V3]:
38. 1° d, = V5/5, Se 26. Si un triangle A/B est solution alors
B est l’image de A par l'une des deux x'= ce
3)/6)
x- (y/6)
-(19/6) + V3/2
2 d,=Vi1/11, “he rotations r, et r, de centre À et d'angle x/2 et y'=(16)+(V3/6)y- (1/2)
+ V3/6.
et — n/2, donc B est sur l’image de (®)
3° d, = 37/V378, d,= +Vous. par une de ces rotations. 20. Rotations d’angles respectifs 27/3,
Construction : soit (D,) la droite r, (©), n/8, — n/2 et — 27/3, de centres d'affixes
40. a Rte (2,) la droite r, (D) : (2, ) et (D, ), perpen- respectives :
2x 0y 7. | 0: diculaires à (D) , coupent (D') en B, et
B,; soit À, et À, les points r,'(B,) et
1 +i(V3/3), i, 2i
3° d, = V2/3. r,'(B,); les triangles À, /B, et À, IB, sont 5_7VS8 [7 5Vs

4 a) d,=2V2/3; b) Non, car d, > d,. les solutions. D 06 DEC

287
: 1° a 2) ,w+ 1 1, ellipse.
29, Si 0417 : rotation d'angle 0 +, 12. 1° Non. 11 25 (25/4)
de centre d'affixe (— 1/2)(1 + i tan (@/2)). 2° Réflexions de plans (UK), (AOD),
Si 0=7 : translation de vecteur (BOËE), (COF). PE Aer A LL 1, _hyperbole.
d'affixe 1.
4
3° Par le demi-tour d’axe (JL) les points
L 402
A, B, C, D, E, F ont respectivement pour u (x — -(y-2/=1, hyperbole.
images F, E, D, C, B, A((LJ)L(ACF) et L
26. Similitude directe de rapport V2,
est le centre du rectangle ACFD).
d'angle x/4 et de centre d'affixe 5 + i. 4° (x 1/2)? + (y +1) = 1/4, cercle.
4° Demi-tour d’axe (JL), deux autres demi-
tours du même type : l’un des axes 5° y= (1/4) (x- 2}, parabole.
30. 3- V3/2 + i(V3
+ 3/2). passant par / et perpendiculaire à (CFE), 6° (y-1/=-2(x+1), parabole.
l'autre passant par X et perpendiculaire à
(ABE). Rotations d'axe (00:) et d'angles
£ x 2
AN ,2) x 2

33. (5/2)(1 + i). 1, ellipse.


de mesures 0, 27/3 et 4n/3 (quelle que 2
soit l'orientation de (00')).
36. 1° Affixe de
G=(1/2)(1 + kel?) x affixe de M. 15. Si m=0 alors l'équation s'écrit
Si s n’est pas une homothétie, alors O n'est y?=-x, (GC) est une parabole.
14. 1° Si H est le projeté orthogonal de
pas un multiple de 7m, donc Si mzÆO alors l'équation équivaut à :
A sur (P), ñ un vecteur normal à (P) et t le
(1/2)(1 + kel?) Æ 0 : G est alors l'image de
al
nombre réel tel que AH=tf alors
M par la similitude directe d'équation com- x+
AÂ'=2tñ Cherchez t.
plexe z'=(1/3)(1 + ke!)z, qui ne dépend Ras
que de s. AN(O 274): 2m?+2m+1 2m?+2m+1
2° a) Ou bien M=O=M'; 2° M(X, y, 2) a pour image : 4m 4m?
ou bien OM’ =OMV2 2 3 9 Si m<O alors (C,) est une hyper-
et (OM, OM')=x/4 [271] M'AEX EVE ZE bole, ss m>O0 alors (C,) est une
7h 7 7 7
et le triangle OMM' est rectangle en M ellipse.
et isocèle. = XH- Vie z a:
à hé 7 7
1+ke 2+i V5 3
she
6
es 2e
27 20. 1°°et=x+y et e '=y-x
b) er i0"
7 7 7 7
& 3 3
De ete ‘=1 ondéduit y?-x?2=1.
avec: cos 0'=2/V5 De plus x décrit Ret yz1 donc (€)
et sin 0’= 1/V5: 0"& 0,5 rad. à est une branche d’hyperbole.
18. 1° (D) contient A(1:2;5) et
0,1 rad. près. 2° De 2=(1/2)x+y
B(9; -2;6) qui sont des points de (P)
donc (D)C(P). 2
et F (12) on déduit
46. 1° G est l'image de B par la simili- 2° Le plan (P') est perpendiculaire à (P)
tude directe S de centre À, de rapport et contient (D). Un vecteur ñ normal à (P) x?/16-y?/4=1. De plus x admet un
V3/3 et d'angle x/6. est 27 + 3j- 4k. Le plan (P') admet pour minimum égal à 4 et y varie de + æ à
Si A (C), alors le lieu de G est le cercle repère (A, AB, ñ). — «æ donc (€) est une branche d'hyper-
(C'), image de (€) par S. bole.
ME(P') & AM.(ABAñ)=0.
Si AE (C), alors le lieu de G est (C') privé
de À. Une équation de (P') est :
23. 1° La perpendiculaire en F à l'axe
2° G est l'image de B par la similitude 13x+ 34y+ 32z — 241 =0,. de la parabole d'équation y?=2px
directe S’ de centre À, de rapport V2/3 et coupe cette parabole en M, et M, de coor-
d'angle 7/4. données (p/2; p) et (p/2; -p);
Si À (D), alors le lieu de G est la droite 25. A est barycentre de (B, 2), (C, —-1) M,M,=2p, p=(1/2) MM.
(D'), image de (D) par S'. équivaut à AC =2AB. C est donc
Si AE (9), alors le lieu de G est (D') l'image de B par l'homothétie h de centre
A et de rapport 2. Transformez la sphère 25. Utiliser le fait que la directrice (D)
privée de A.
par h et discutez l'intersection de h(S) est tangente au cercle de centre À et de
et (D). rayon AF et au cercle de centre B et de
59. Notons à b, a’, b', p, q les affixes rayon BF. Tracer une tangente commune à
de À, B, À’, B', Pet Q dans un repère ces deux cercles.
orthonormal direct d’origine © et calculons 35. Soit G le centre de gravité de ABC,
p + g; par hypothèse : intersection de (AJ) et (C/). Les plans
(ADJ) et (CDI) se coupent suivant (DG) et 26. Utiliser le fait que le foyer F est sur
a'=ka et b'=kb avec kEC*
(DG) est perpendiculaire à (ABC). gofest le cercle de centre À et tangent à (D) et
b'-a=a(b-a) et p-a=a(-a) une rotation d'axe (DG). Le plan (ABC) est sur le cercle de centre B et tangent à
aveca E C*, globalement invariant par gofet : (D), F n'appartenant pas à (D).
a'—b=f(a-b) et q-b=f(-b) avec f(A)=A, g(A)=B donc gof(A)=B;
BE C*. En supposant b+#a:
gof est donc la rotation d'axe (DG) qui 44. A, a pour coordonnées
ab transforme A en B. (G— 1) (d/n); ati- 1)? (d?/n?)). La tan-
der gente en A,_, a pour équation :
y=2a(i-1)(d/n) x- a(i-1) (d?/n?),
10. CONIQUES B; a pour coordonnées
9. TRANSFORMATIONS...
(i(d/n); ai? - 1) (d2?/n?)).
Q.C.M.
1 BCD: 2BC; 3 AC: Ainsi : B;,A,= a(d?/n?),
AC S BEIC.
indépendant
de i.

Impression : AUBIN IMPRIMEUR Ligugé, Poitiers. P 40165 / Achevé d'imprimer en avril 1992.
Totalement conforme au programme en vigueur à partir de septembre 1992,
ce nouveau manuel de la collection FRACTALE a été conçu en fonction des
objectifs propres aux sections C et E.

Destiné à des élèves qui ont choisi une filière scientifique, ce manuel se de-
vait d’être particulièrement riche et structuré : d’où notre souci d’une pré-
sentation claire alliée à un texte concis.
Tout au long du manuel, les auteurs se sont efforcés de transmettre l'aspect
culturel des mathématiques ainsi que de proposer des situations issues des
Sciences physiques. |

Tous les chapitres, qui débutent par la présentation des objectifs à acquérir,
ont la même organisation simple :
e Les activités préparatoires
Les élèves utilisent leurs connaissances antérieures ou découvrent de nou-
veaux outils mathématiques.
e Le cours
Bref et illustré d'exemples, il porte sur les notions essentielles.
e Les travaux pratiques |
Travaux de recherche que les élèves peuvent effectuer individuellement ou
en groupe.
e La fiche méthode
Les méthodes pour montrer une propriété, suivies d'exercices commentés
où toutes les étapes du raisonnement sont détaillées.
e “Le jour du Bac” |
À partir d’un exercice du Bac, on apprend à analyser un énoncé, à détecter
les mots clés et à rédiger une solution simple.
e Les exercices et problèmes
Nombreux et variés, ils sont classés par genre, par thème et par niveau de
difficulté. | |

Pour les élèves de Terminales C et E dans la collection FRACTALE :


Mathématiques Terminales C et E - ANALYSE/PROBABILITÉS.

La photographie de couverture; qui représente un objet fractal, a été créée par J.F Colonna
(GSV, Lactamme, Ecole Polytechnique, CNET).

9782040 19470
&
ISBN 2-04-019470-3

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