Mathématiques - Algèbre, Géométrie - Terminales C Et E - Haye, Geneviève Bontemps, Guy, Dir - 1992 - (Paris) - Bordas - 9782040194703 - Anna's Archive
Mathématiques - Algèbre, Géométrie - Terminales C Et E - Haye, Geneviève Bontemps, Guy, Dir - 1992 - (Paris) - Bordas - 9782040194703 - Anna's Archive
Mathématiques - Algèbre, Géométrie - Terminales C Et E - Haye, Geneviève Bontemps, Guy, Dir - 1992 - (Paris) - Bordas - 9782040194703 - Anna's Archive
ei IC&Ë
professeur au lycée Montesquieu, Le Mans
PROGRAMME 1992
Bordos
La photo de couverture représente une vue de l’ensemble de Julia 4(4) S cet
ensemble est paramétré par le point 4(a,, a,). Cet objet fractal (c est-à-dire
un objet dont la structure se répète à toutes les échelles d observations) est
obtenu par le processus itératif suivant. |
En chaque point C(c,, c,) du plan, on définit les deux suites :
Lan = Xevi VMS;
va avec : 2 = Ci-
X9 —
Yari = 2Xp}n Ÿ Go Yo
— Q-
Lors de cette itération deux cas se rencontrent :
1° Le point (x,,1,3,:1) reste à distance finie de l’origine : on dit alors que le point
courant C(c,, c,) appartient à l’ensemble de Julia J(4).
2° Le point (x,,,,Y,,,) s'éloigne à l’infini : on dit alors que le point courant C(c,, c;)
n'appartient pas à l’ensemble de Julia J(4). !
En fait, dès que le point (x, ,,, y, ,,) s'éloigne de plus de deux unités de l’origine, I issue du
test précédent est connue, et le point C(c,,c,;) est marqué par une couleur choisie en
fonction du rapport :
RE n+1
Grur # 0).
© J.-F. Colonna, GSV-Lactamme (École Polytechnique, CNET).
CRÉDITS PHOTOGRAPHIQUES
p. 6 Portrait de Cardan. Bib. Nat., Paris. Ph. p. 168 M. C. Escher (1898-1972). Étude d'un rem-
Jeanbor © Archives Photeb. plissage périodique d'un plan avec rep-
Portrait de Tartagjlia. Bib. Nat., Paris. Ph. tiles, 1939. Ph. © 1939 M. C. Escher/
Jeanbor © Archives Photeb. Cordon. Art - Baarn - Holland.
p.20 Portrait d'Euler. Bib. Nat., Paris. Ph. Jean- p. 185 Ph. © Pour la Science.
bor © Archives Photeb. p. 198 M. C. Escher (1898-1972). Le Cours de la
p.60 Scène de la vie quotidienne extraite de Vie, 1958. Ph. © 1958 M. C. Escher/
« L'histoire du roi Alexandre». Manuscrit Cordon. Art - Baarn - Holland.
du x siècle. Musée du Petit Palais, Paris. p.227 L'Œuf de Pâques de Ron Resch à Végre-
Ph. © Bulloz. ville, Alberta, Canada. Ph. © Holiday
p. 60 Albrecht Dürer (1471-1528). Un homme Photo, Végreville, Alberta.
dessinant une femme couchée. Gravure p.228 Le pendule de Foucault. Musée Natio-
sur bois. Bib. Nat., Paris. Ph. © Bib. Nat. nal des Techniques. Ph. F. Delastre ©
/Archives Photeb. C.N.AM. ÿ.
p.97 Copie d'un portrait par H. Schäfer de p.229 Perspective dans les miroirs. Adèle Le
Karl Friedrich Gauss (1777-1855), mathé- Breton : «Traité de perspective simpli-
maticien allemand. Bundespost Museum, fiée», Paris, 1828. Bib. Nat., Paris. Ph. ©
Francfort. Ph. J.-L. Charmet © Archives Photeb.
Photeb. 5 p.254 Anamorphose cylindrique (anonyme).
p.114 Justus Susterman (1597-1681). Portrait de Dép. des Estampes. Bib. Nat., Paris. Ph. ©
Galilée, astronome italien (1564-1642). Bib. Nat., Photeb.
Galerie des Offices, Florence. Ph. Scala p. 254 Anamorphose extraite de l'ouvrage : « Les
© Archives Photeb. deux règles de la perspective», rédigé
p. 146 Ph. © De Sazo/Rapho. vers 1530-1540 par lacomo Barozzi Da
p. 155 Ph. © CE.R.N./T. , Vignola mais publié avec les commen-
p.167 M. C. Escher (1898-1972). Étude d'un taires d'Egnatio Danti en 1583 seulement.
remplissage périodique d'un plan avec Ph. © Institut et Musée de l'Histoire des
figures humaines, 1936. Ph. © 1936 M. C. Sciences. Florence.
Escher/Cordon. Art - Baarn - Holland. p. 273 Ph. © Images Photothèque.
En effet, pour assurer une bonne continuité avec les programmes de Seconde et de
Premières SE, il a été nécessaire d’infléchir ceux de Terminale. Les sujets présentant
de trop grandes difficultés théoriques ont souvent été écartés. En revanche, des
points essentiels ont été renforcés ainsi que les objectifs d’acquisition des méthodes.
La structure
Dans tous les chapitres, nous avons gardé l’organisation de base qui a assuré le
succès des manuels de Premières $S et E :
e les activités préparatoires,
e le cours,
e les travaux pratiques,
e la fiche méthode avec ses exercices commentés,
e les exercices et problèmes classés par thème et niveau de difficulté (très facile =,
facile ss, moins facile ass, difficile sumum).
Ce manuel est d’une utilisation souple : chaque professeur peut organiser son cours
en toute liberté, selon sa classe et sa propre pédagogie. La méthode proposée, qui
part toujours de l'étude d’une situation pour introduire des notions nouvelles,
permet de faire du cours de mathématiques une véritable pratique où la réflexion et
la participation des élèves sont privilégiées.
Nous espérons, par ce manuel, transmettre notre conception ouverte et vivante des
mathématiques, et nous accueillerons avec reconnaissance les critiques et suggestions
capables de l’améliorer.
Les Auteurs
Sommaire
Nombres complexes.
Formes algébrique et trigonométrique. Calculs 5
COURS
1. Définition de l’ensemble des nombres complexes ..................... 1172
2. Représentation géométrique d’un nombre complexe ................. 14
3. Forme trigonométrique d’un nombre complexe ........................
TRAVAUX PRATIQUES
[Pi] Résolution dans C des équations du second degré à
coefficients réels 25528 cre Panne Docs ce eee Ce Di
[fP2] Transformation de a cos x + b sin x................................... 22
M Trigonométrie "0e ae ccmebeioese cie tels ec escascaesbee recense 23
[fP4] Exemples d'utilisation des formules de Moivre et d’'Euler......… 25
[PS5] Racines ni" complexes de 1....................................... ee
FICHE MÉTHODE
EF Comment Calenle dans ele
ceueraemme eme necser ce 28
Le but de cette activité est d’introduire les nombres complexes suivant une
démarche historique.
1 mn Introduction
Dans l’ensemble des entiers naturels, une équation telle que x+2=5
admet une solution : 3. Pour que l’équation x+5=2 admette une
solution, on doit introduire la notion d’entier relatif. De même, pour
résoudre l’équation 3x=5 on doit introduire la notion de nombre
rationnel, etc. Chaque nouvelle «catégorie» de nombres permet de
résoudre de nouveaux problèmes.
Vous allez maintenant découvrir des nombres qui permettront de résoudre
des équations du type x?=-— 1...
Au XVI® siècle, en Italie, certains mathématiciens ont mis en évidence
des nombres «imaginaires» aux curieuses propriétés.
Ces nombres sont aujourd’hui appelés «nombres complexes». Leur
existence a été confirmée au travers de la résolution par Bombelli de
l'équation x*-15x-4=0, selon une méthode mise au point par
Cardan et Tartaglia.
E RE
+
_ HICOLAVS TARTAËLIA GEOMET NTIC
Nicolas Tartaglia (1499-1557) Jérôme C ardan (1501-1576)
2 m Formule de Cardan-Tartaglia
En 1545, Cardan a publié une formule de résolution « par radicau
x » d’une
équation du type. _X°p\X +40, Tartaglia lui en a contesté la
paternité.
La formule est :
2 4x 27 2 dx2 TU
elle n’est utilisable que si 4p?+27g2>0.
1. Nombres complexes
(2+«V-1»}P=2+11&«V-1»=2+«V-121».
c) En appliquant ces remarques à la formule de Cardan, retrouvez 4
comme solution de l’équation x°-15x-4=0.
2 m Addition et multiplication
1° a) Dans le texte, l’auteur effectue une multiplication de deux nombres
complexes dans le cas général. Remarquez que, sans le dire, il applique les
mêmes règles de calcul que celles que vous connaissez dans l’ensemble R.
Nous conviendrons de conserver ces règles.
q ax 3++(-5+ai)(-2- à
; ia
Quel est, d’après le texte, le conjugué de si 1 Re
v3
Ce nombre est-il solution de l’équation z2-z+1=0?
Cela était-il annoncé dans le texte?
4 nm Inverse. Quotient
Il est naturel de dire que deux nombres complexes a + bi et x + yi sont
égaux si et seulement si a=x et b=7y.
e Inverse
1° En écrivant que = 1+01, déterminez les nombres réels x et y tels
quen (2 + 30(x +17) = 1.
2° Soit a+ib un nombre complexe (a et b sont deux nombres réels).
Cherchez deux nombres réels x et y tels que: (a+ib{x+iy)= 1.
(Vous exprimerez x et y en fonction de a et b; cela revient à résoudre un
système de deux équations à deux inconnues.)
À quelle condition sur a et b y a-t-il une solution unique ?
On dit alors que le nombre complexe x+iy est l'inverse du nombre
complexe a+ib. On notera: x+iy= — ,
a +ib
3° Méthode : pour déterminer l’inverse du nombre complexe a +1b on
"+ : : l
multiplie le dénominateur et le numérateur de par le nombre a — 1b.
a +
Ï 2351 SEA
Par exemple: —-=———--+-
22-12 50
l
Calculez : - et —.
3 — 4j 3+i
e Quotient
Soit z=a+1b et Zz'=a"+1p:.
3 à l 2-i 1 +2i
Si z' 0 alors on pose —=ZzXxX—. Calculez: —— et =.
7 4 21 3 +4i
Représentation géométrique d'un nombre
complexe. Forme trigonometrique
(P) muni d'un
Dans toute cette activité, nous considérons un plan orienté
repère orthonormal direct (O, ü, Ÿ).
gradué.
Les nombres réels ont pu être représentés à l’aide d’un axe
simple pour représenter
Le but de cette activité est de fournir un moyen
e. Cette interpré tation nous conduira à
géométriquement un nombre complex
une autre forme d'écritur e, utilisan t les fonctio ns sinus et COSinus.
V5 2.450 0 MONA
, , 1;
nE e
SN Pre
2 2 2 2 2 : r)
Que constatez-vous ?
La droite d’équation y=x coupe (1”) en deux points. Quels sont les
nombres complexes dont ces points sont les images?
10
1. Nombres complexes
2 n Forme trigonométrique
Soit le point M, image du nombre complexe a +1b.
Posons r = OM et 0=(ü, OM).
a) Calculez r en fonction de a et b.
Si aZ0, calculez tan 0 en fonction de a et b.
b) Exprimez a et b en fonction de r et 6.
Remarquez que l’on a: a+ib=r(cos 0 + i sin 0).
c) Exemple.
Soit z=1+iV3 et M son point image.
Ona.:. OM= 12, (V2).
2{
cs=+i sin :)est la forme trigonométrique de 1 + i V3.
1. Définition
C Remarques
1° R est considéré comme une partie de C : il suffit de prendre b=0
dans a + ib.
2° On peut noter indifféremment: z=a+1ib ou z=a+ bi.
, . V3
Cd PILES 2 sont des nombres complexes.
EEE
s Conséquence
Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie
réelle et même partie imaginaire.
RE REZ EXEMPLE re
Soit "7 == 02r Z> = -—4, Z3=— Di.
Refz)=1;, Re) 4 0 R(Gi=Q
Im(z)=-2; Im(z,)=0; Im(z;,) =-72
CO Remarque. Tout nombre complexe non nul dont la partie réelle est
nulle est appelé nombre imaginaire pur.
12
1. Nombres complexes
3. Calculs dans C
# Addition et multiplication
Les propriétés de l’addition et de la multiplication dans C sont les mêmes
que dans R. Tous les résultats démontrés dans R à partir de ces propriétés
restent valables dans C.
# Identités remarquables
RE ) EXEMPLE BEST
Li OU 10-0420) evenSie ES QU,
ii LEE D 0202
“ Formule du binôme
(GrzN es» CZ TE
k=0
13
9. REPRÉSENTATION GÉOMÉTRIQUE
D'UN NOMBRE COMPLEXE
Soit un plan (P) muni d’un repère orthonormal direct (O, %, Ÿ).
point M de
Définition 3 Dans le plan (P) muni d’un repère orthonormal direct, le
appelé point image du nombre comple xe a + ib.
coordonnées (a, b) est
Récipro quement , le nombre comple xe 4 + ib est appelé affixe du
point M.
Définition 4 Dans le plan (P) muni d’une base orthonormale directe, le vecteur #
de FE on (a, b) est appelé vecteur image du nombre complexe
a + ib.
Réciproquement, le nombre complexe a +ib est appelé affixe du
vecteur W.
= Affixe du vecteur AB
Soit A(z,) et B(z;) deux points de (P).
Déterminons l’affixe du vecteur AB.
À a pour coordonnées (x,, V4);
B a pour coordonnées (x, y»). >
AB a pour coordonnées (xx — X4, V» — Va). t
|
Donc l’affixe de AB est (xy — x,) + i(ÿ»— bc), as ui© Et
c’est-à-dire Zz — z4.
14
1. Nombres complexes
CO] Remarques
e Si zest réel, sa valeur absolue et son module sont confondus (en accord
avec la notation |z|).
e |z| est un nombre réel positif.
e |z |=0 siet seulement si z=0.
15
# Calcul du module
Soit z = a +1b.
Soit M le point d’affixe z.
OM=aü+bY, donc |OM|?=a?+b?
car (O, ä, ÿ) est orthonormal.
D'où : OM=Va?+b?.
EXEMPLE SSSR
On peut en déduire que, pour tout entier naturel n (n> 1) : Izrl=|z |".
Rs EXEMPLE SSSRRES
IG +iV3}|=|1+1V3P = 8
3. FORME TRIGONOMÉTRIQUE
D'UN NOMBRE COMPLEXE
M(z)
V arg Zz
O Remarques
e Si xet 0 sont deux arguments de z alors il existe un entier relatif k tel
que œ=0+k2r.
e Si le réel O est un argument de z, on note :
argz=0 ou argz=0+k2n (kEZ).
e Le nombre 0 n’a pas d’argument.
17
s Forme trigonométrique
En projetant orthogonalement le point M sur les axes de coordonnées,
on obtient:
OM = r cos 0 ü + r sin 0 Ÿ.
On peut donc écrire : z=r cos
0 +i r sin
0 = r(cos 0 +1 sin 0).
RON
NE EEE EXENIPLES ESS
2 F2
MENIE T2 Donc V0) (a F4i sn)
PASSE
Æ1-1V3 122 Donc Vif! 15 )-2(c0 sin æ).
[1 Remarques
e Si |NW |[=r 1
et argz=6, alors zx-=1 implique:
£
I
[z|x =]: et EEE
2
On obtient donc :
18
1. Nombres complexes
s Formule de Moivre
Soit n un entier naturel non nul. Du paragraphe précédent, on déduit
‘ aisément que :
si z=r(cos 0+isin 0) alors z"=r"(cos n0+ i sin n6).
En particulier, si r = 1: (cos 0 +i sin 0)" = cos n0 + i sin n6.
Cette formule, qui a de nombreuses applications en trigonométrie, a été
découverte par le mathématicien français Abraham de Moivre en 1722
alors qu’il essayait de factoriser des polynômes du type z°7” + 2z cos n0 + 1.
Propriété 10 Pour tout nombre entier naturel non nul # et tout nombre réel 0 :
Formule de Moivre (cos 0 + i sin 0)’ = cos n0 + i sin #06.
EXEMPLE BE
27
. 27
r 3 é 2 -
141032 : 1=e ; — 1 = ei,
19
.
= Formules d’Euler.
Soit z=cos 0 +1 sin 0 et z son conjugué. On a :
Z= cos 0 — i sin 0 = cos(— 0) +i sin(— 6),
z+z=920cos 0 et z—Z7=7)i
sin 0.
On obtient donc :
z+Zz : BR A
cos 0 = et sin 0 =—
2 21
Or on peut écrire : z=ef et Zz=et 2=6e"i0
On en déduit donc les formules suivantes dues à Euler (inventeur de la
notation ei’ en 1746) :
Propriété 12
Pour tout nombre réel 0 :
Formules d'Euler
ei +e-i9 à RUE e-i°
cos 0 = =2 sin 0 = RO
2i
Li
RSR
TEE RES EXENIPLE SSSRRSS
-.T .T
—]- — mt
6
LC ne :
= ——; SIN — = ——
la ND 1 6 2i
LED TUT
Léonhard Euler
(1707-1783)
20
1. Nombres complexes
TRAVAUX PRATIQUES :
3 m Applications
1° Résolvez dans C l’équation : 2z2-4z+3=0,.
2° Trouvez deux nombres complexes de produit 1 et de somme -— 1.
21
4 m Méthode
-b-iVIA| : _.-b+iVIA
= t 22 =
! 2a L 2a
Transformation
de a cos x + bsin x
Le but de ce TP est de factoriser toute expression du type a cos x + b sin x,
où a et b sont deux nombres réels non simultanément nuls, sous la forme
r cos (x — 0). Cette seconde écriture est plus pratique pour des résolutions
d’équations, recherches de signes, etc.
2 m Exemple de factorisation
Appliquons la méthode précédente à l’expression : cos x — V3 sin 5
4
1° Écrivez sous forme trigonométrique le nombre complexe 1 — i V3.
3 m Résolution d'équations
1° En utilisant la méthode précédente de factorisation,
résolvez dans R les
équations:
3 2
A) ——Cc0s
%+ SN = et
À V3
b) V3 cos x -sin x = V2.
jé Une équation du type acosx+bsin x=c admet-elle toujours des
solutions?
Discutez suivant les valeurs de c (rappelez-vous
que r = Va?+p?),
22
1. Nombres complexes
4 nm Méthode
TP3] Trigonométrie
Le but de ce TP est de transformer une somme trigonométrique en un
produit (et réciproquement).
L'intérêt d’une telle transformation est clair, par exemple pour résoudre une
équation du type cos 3x + cos 5x = 0.
_ a
b) En utilisant la formule d’Euler pour cos BE montrez que :
.a+b
a 1
EME = 2100S
2
€
2° Autres factorisations
a) En égalant les parties imaginaires des deux écritures de ei +eÿ,
montrez que :
: : . a+b ar 0
sin a + sin b=2 sin COS ——,
2
b) En procédant comme au 1° avec le nombre ei — ei, montrez successi-
vement que :
;atb
: : ste pr LE UE
eei-e=2;jsin e ë
. a+b…. a-b
e cos a—cos b=-2 sin si > ;
- : a+b . a-b
e sin a — sin b = 2 cos sin Re
3° Exemples
En utilisant les formules trouvées précédemment, factorisez les expressions
suivantes :
a) cos 2x + cos 6X; b) sin x + sin 5x;
CÉCOSSLELOS EX djisi2x sin. 3x
23
9 m Transformation d'un produit en une somme
a+b ab
1° On pose p= et cinés ci:
2
a) Exprimez a et b en fonction de p et q.
b) Déduisez des formules trouvées précédemment que :
Il
(p + q) + cos (p — g)l.
COS D COS g = 5 [cos
2° Application
En utilisant les formules précédentes, écrivez sous forme de sommes les
produits suivants :
a) sin 2x cos 6%;
b} cos COS SX:
c) sin 3x sin 2x.
3 m Exemples d'utilisations
1° Résolution d’une équation trigonométrique
Soit l'équation sin 5x + sin 7x = 0.
a) Grâce aux formules vues plus haut, factorisez sin 5x + sin 7x.
b) Résolvez les équations sin6x=0 et cos x=0.
c) Déduisez-en les solutions de l’équation initiale.
india be nee
se
1
COSP COS g= lcos (p+q)+cos(p-a)l;
: ; 1
sinp sin 4 = lcos(p - 9) - cos(p + 9]:
: 1..
sinp Cos a=> Îsin(p + g) + sin(p
-—q)].
24
1. Nombres complexes
Exemples d'utilisation
des formules de Moivre 4
et d'Euler
2° Applications
a) Montrez que: sin 3x =- 4 sin° x + 3 sin x.
: . : np: : D
b) Soit k un entier naturel. Exprimez sin % en fonction de sin Eu
c) Montrez que :
rue ae ere MP IR S UX Le:
sin?— + 3 sin? — + 32 sin?— +. + 3"! sin? — = — sin— — — sin x.
3 LE 3% 3" 4 3" 4
25
Racines n°" complexes de 1
7"= 1 et certaines
Le but de ce TP est de résoudre dans € l’équation
équations du type 7"=4.
e a» tout
Dans tout ce TP on appellera «racine n°" du nombre complex
nombre complex e z tel que 7"=a Ne confond ez pas avec la racine n“”°
d’un nombre réel positif. .
1 m Racines n°"“ de
1° Résolution dans C de l'équation Z"=1 (nr entier naturel non nul).
a) Montrez que si Z*=1, alors |zl= 1.
b) Montrez que l'équation z"=1 équivaut à l'équation d’inconnue 0 :
ei"ô= 1],
c) Déduisez de ce qui précède que l’équation z"= 1 a n solutions
complexes :
, 27 47 ,G@=1)2r
RNCS ét nt EE dé
3° Étude
des cas n=3 et n=4
a) Déterminez les racines troisièmes de 1.
Exprimez-les sous forme trigonométrique et sous forme algébrique.
Sn TA AV
2 2
Vérifiez que les racines troisièmes de 1 sont : 1, j et j°.
Remarquez que j?=|j. .
Les points images de 1, j et j forment un triangle équilatéral.
26
1. Nombres complexes
TZ 3
TL s z
b) Montrez qu’alors l'équation z?= 8e équivaut à — | = 1.
pes
c) Connaiïssant l’ensemble des racines troisièmes de 1, déduisez-en
» T
Lee
: SL 5
l’ensemble des racines troisièmes de 8e
d CS) | usée
racines 7 7% de 4 sont :
9 ,G@= —
Ve Nr MN Le a
Ver Vel) rl
| 0 ,2x +00)
27
Comment calculer
FICHE dans C :
a+ib=Va@+b (a'+ib').
e Un argument de a + ib est alors tout réel © tel que :
d'= COS Dur Et Din:
e On a alors : |
a +1b= r(cos 0 + i sin 0) = reïf.
Exercice 1 Exercice 3
Énoncé Énoncé
: | 2 +] Soit 0 un nombre réel de l'intervalle ]0; r[.
Calculez : a) (2-3i)(1 +i). b) Lx
- -i a) Écrivez sous forme trigonométrique le nombre
Solution z=1+ei
a) Les nombres donnés sont sous forme algébrique. On b) Déduisez-en la forme trigonométrique du nombr
applique les règles classiques et 1i?=-1. 1 +ei \
On effectue d'abord (2 -3i)? en utilisant une identité
remarquable. 1-eit
(2-31)(1 +i)=(4-12i-9)(1 +i) . (règle i? =-1), Solution
a) Le nombre z n'est pas écrit sous forme trigonomé-
(2== 31) (+4) == (5 # 12i)(1 +, trique : il n’est pas sous la forme re? avec r dans R*.
(2-3)(1 +i)=7- 171. Ona: z=14+cos
0+i sin 6.
b) On multiplie les deux termes du quotient par le
| 6] 0 0
conjugué du dénominateur. On obtient ainsi un nouveau Or l+cos@=2cos — et sin /=2 sin -cos-,
dénominateur qui est un nombre réel. À 2 2
0
2+i@+D(+D
1+3 1,3. () (]
z=92 cos —{ cos — + i sin — |=2 cos
-e ”.
6) CET
RICE) 17 +17 2 2 ?] 2
(1-3)one 5
(1 À V3)" = 102 (ar1)“il sn sx
+2)
V6-iv2
Soit les nombres complexes Z, = 2
; ‘2
1° Mettre sous forme trigonométrique z,, z, et Z=—.
7
30
1. Nombres complexes
Exercices et problèmes
— Hi es RC El [7] DIE
DC ED ND) CEE):
: []
nebete NE RARE La
(1+i)(1-2i)(1+3i). bb) (2-i.
[2] ns estégal à
D+3i Ê Le b) LR,
; FE
en
PUMA AR Ne En s LE
EN 5,
Po
rl CT PP OLOUUOU TC
Soit
A
(D = RER
= eue D ge
RES
RE
EC ER que CO
EAN DIEU 1+z
Calculez AD AD RCE)
b) Trouvez les deux solutions de f(z) = 0.
D) TH
+. RIS bb) l-ihi7-.. FU
est égal à :
[5] 1+i+i2 +. +110
it ST dE C]
15|"
| © | Résolvez C les équations:
dans
APR LPS SES Ce
AMC ZEN;
RS
D enennnnenne O Re ne de bre
ZALZETA EAN AU = me oi 2 |
badte fees [1 1 +2z z+3
ne en robe encres
31
M(z) du
L 3° Montrez que l'ensemble des points
tels que Z soit un imagin aire pur ou zéro, est
[17] Soit z nombre complexe distinct de i, tel que plan,
dont vous donner ez une
| z+i un cercle privé d’un point
z=x+iy (avec x et y réels). Soit Z=—. équation.
Hœ
1° Calculez les parties réelle et imaginaire de Zen LC]
fonction de x et de y. des points M d’affixe
[28] Déterminez l’ensemble
2° Déterminez l’ensemble des nombres complexes z, tels que (2 — 2) (i+2)
z tels que Im(Z)= 0.
a) soit réel; b) soit imaginaire pur.
3° Exprimez z en fonction de Z et retrouvez le
résultat de la question précédente.
=
[24]z3—3z2+9z+13=0.
Forme trigonométrique. Arguments
EuE
[25] z2—-90+1Z cos 0 + 220 = 0 (0 nombre réel). Déterminez les arguments des nombres complexes
z de module 1 donnés dans les exercices 32 et 33.
Conjugaison. Module. Affixes
CL] [82] a) z=1i, Z==i 7]:
[26] 1° Placez dans le plan (P) les points d’affixes
1
respectives : D) Zz=-—-+i—; z=-—+i—,
2 2 ? 2
Bi) Vs)
AM 2): B( 1 ) c(,1i)
1+i 2 2
2° Déterminez les affixes respectives des vecteurs
of) (Bi)
AB; AC'Et BC.
El Linéarisez
ir
=
[88]a)
Ba
e +e
Ba t 1-1? 2t $
Calculez ——, ———, —— en fonction des
Déterminez z nombre complexe tel que : ÉCRIS ET
lignes trigonométriques de 6.
af1 =|1+7|.
Z
LLL]
[41] Dans le plan (P) muni d'un repère orthonor- [50] Calculez tan 3x en fonction de tan x.
mal direct, placez les points images des nombres
complexes :
.T .T .T n ,T
i= 1 1 FE St [st] Calculez cos 5x et sin 5x en fonction de cos x
4 4 6 3
DU OV2e : Abe: et sin x.
Ch ni
0
2° Exprimez {zl en fonction de 5
X 3
cos Hotte 2 X = COS 3 (n entier).
LL]
33
sur son discriminant un
A 1° a) À quelle condition
la
[57] Mettez sous la forme r cos (x - 0) les expres- trinôme du second degré peut-il s'écrire sous
.)
sions suivantes : forme B(z-7y})?? (Pensez au nombre de racines
tel
b) Montrez que, chercher un nombre réel «
HDRSICOS 3V3 SIN x D) Ve cos X + V2 SIDA
que :
©) (V6 + V2 )cos x= (V6 - V2)sin x. (z4+ 3z2 + 6z+10)-(z2+a) =BCz-— y)?
Exercices 58 à 60. Résolvez dans R. revient à résoudre l'équation :
— 243 + 342 + 20œ - 21 = 0.
Trouvez une solution à cette équation.
[s8/" — cos x + V3 sin x= V2.
c) Déterminez alors B et 7. Déduisez-en que :
LI
z4+ 322 + 6z+ 10 = (z2+ 1}? + (z+ 3Y.
[se] PICOS A ISIN x LE: d) Déterminez À et B en fonction de z tels que :
z4+3z2+6z+10=(A+iB)(A-iB).
[6o|" SX EICOSMERET
V6 2° a) Calculez (3 + 2i)?.
2 b) Déduisez-en la résolution dans € de l'équation
z2+jiz+1+3i=0 (utilisez la factorisation cano-
Racines n°" d'un nombre complexe nique).
c) Sans calcul, déduisez de b) la résolution de
Li] z2—iz+1-3i=0.
[61] Déterminez z tel que : 3° a) Factorisez z4+ 3z? + 6z + 10 en produits de
a)25+1=0: b) z$+i=0. facteurs complexes de degré 1 en z.
b) Résolvez (E) dans C puis dans R.
L|
DENT
[62] Écrivez sous forme trigonométrique
Sri
seu
ei
puis résolvez dans C: z6= Racines septièmes de l'unité
Va sis 1° Déterminez l’ensemble des racines sep-
tièmes complexes de 1.
a) Calculez 1 + © + @2 + © + © + @° + 6.
CL]
Résolvez dans C l'équation z$=8i; dédui- Déduisez-en que cos ee est solution de l'équation :
T ; T
SCZCNICOS CL SI 8x$+4x2-4x-1=0. (E)
12 12
3° Soit X=o+o2+o0%, Y=o+0o°+o6.
LI
a) Montrez que Y= XV nm 9-0.
[66] Soit P(z2)=1+2z+972 +923 +974+4 28.
b) Calculez X + Y et XY. Déduisez-en X et Y.
1° Calculez P(-— 1).
2° Résolvez dans C l'équation P(z) = 0. c) Exprimez Re (X) en fonction de cos ee
7
#0 2T ,
Retrouvez ainsi que cos Le est solution de (E).
34
Nombres
complexes
et géométrie
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[APT Approche de l'interprétation géométrique de zr z+a........…. 36
[A2] Approche de l'interprétation géométrique de Z az... 37
COURS
1. Utilisation de l’affixe d'un Vecteur... 38
2. Interprétation géométrique d'opérations dans C........................... 39
3. Déterminant d'un couple de vecteurs du plan orienté..….................. 41
TRAVAUX PRATIQUES
Zg-2Z
. ŒÆX Interprétation de arg
—2— sit rnnrsrsnesescrssscneeeseseaes 43
Za—2Z
[IP2] Nombres complexes et configurations usuelles..…..................... 44
[P3] Lignes de niveau de (MA, MB) modulo x ..…................................. 46
[F4] Lignes de niveau de (MA, MB) modulo 27 ..….............................. 49
FICHE MÉTHODE
PS commen utiliser les nombres complexes .................................. 50
35
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Dans tout ce Sa on considère le ae rapporté à un repère orthonormal
direct (O, ü,
1 m Étude deze iz
On considère l’application de € dans C : z-Z7" où Zz'=:iz.
Soit M(z) et M'(z').
1° Déterminez M' si M=0O..
2° Montrez que OM'= OM.
3° Pour z non nul, calculez arg (iz) en fonction de arg z.
Déduisez-en l’angle (OM, OM')si M+0O.
4 Placez sur une figure un point M(2) et le point M'(z') correspondant.
Quelle est la transformation du plan définie par Mr M'7? Prouvez-le.
3 m Étude de z-(1+i)z
On considère l’application de C dans C:: zr2z !
oùdez = (Li
Soit M(z) et M'(z').
1° Écrivez 1 + i sous forme trigonométrique.
37
d’un repère orthonormal
Dans tout ce chapitre, on considère ke plan muni
direct (O, à, ÿ).
1. UTILISATIONS DE L'AFFIXE
D'UN VECTEUR
1. Interprétation géométrique de z, — Zi
Soit À et B deux points du plan d’affixes respectives z, et z;.
OM=AB. Or OM= 2, :
Si le point M a pour affixe z, — z, alorsona
donc :
AB=O0M=kh,- Aer Zpl.
A et B sont distincts. M
Si le point M a pour affixe z, — z, alors on a OM = AB.
Or (à OM)=argz, (2m),
donc: (ÿ, AB)=arg(z,-z,) (2ñ).
38
2. Nombres complexes
et géométrie
2. INTERPRÉTATION GÉOMÉTRIQUE
D'OPÉRATIONS DANS C
M'(z+a)
age
] «M(e)
Le triangle A'B'C'
est l’image du triangle
ABC par la translation
de vecteur w d’affixe
3 eu
2. Interprétation géométrique de z az
Soit a un nombre complexe non nul, M un point quelconque d’affixe z et
M' le point d’affixe az.
Des deux relations ainsi obtenues on déduit que M' est l’image de M par la
rotation de centre O et d’angle arg a.
m Réciproquement
Les notations sont celles du paragraphe précédent.
40
2. Nombres complexes
et géométrie
OM" = kOM
Si M'=hor(M) alors {ER EE (puisque k > 0).
(OM, OM')=0 (2r)
On en déduit :
L'|= kb]
arg z'=argz +0 (27).
Propriété 4 Soit a un nombre complexe non nul, M et M' deux points d’affixes
respectives z et z'.
Soit À l’homothétie de centre O et de rapport [a|.
Soit r la rotation de centre © et d’angle arg a.
z'=4az équivaut à M'=hor (M).
Ô N >
;) équivaut à zz'=0, soit Zzz'=0.
0
# En conclusion
Les vecteurs # et ÿ sont colinéaires si, et seulement si :
Z'ER, soit Im(zz')=0.
On 77 (xp) F1 yx"). donc Im(zz')= LS nt à ME
41
Définition 1 Soit 4 et ÿ deux vecteurs de coordonnées respectives (x, pjet(x’, # x
On appelle déterminant du couple de vecteurs (4, ÿ) le nombre réel,
Ex
noté dét (#, ÿ), défini par :
dét
(à, ÿ) = xp'— yx’.
ETES
PER RENESe EXEMPLE SRE
Soit les vecteurs #(2; — 3) et ÿ(-— 1; 5).
dét(ÿ, ÿ)=2 x 5 -(-— 3) x(-— 1)=7. Ces vecteurs ne sont pas colinéaires.
V3
Les vecteurs AB et AC ont pour affixes respectives 2 et :+i LA
42
2. Nombres complexes et géométrie
UA FKA Su
Z >= Z
c) Déduisez-en que : (MA, MB) = arg (27).
FRERE
43
3 m Orthogonalité et colinéarité
Utilisez le résultat précédent pour dégager les conditions :
a) d’orthogonalité
b) de colinéarité DT. OR
de deux vecteurs non nuls MA et MB.
4 m Application
Soit trois points A(— 1 —i), B(1 +i), C(— 1 +i).
Évaluez les angles du triangle ABC.
Quelle est sa nature ?
Remarques préliminaires : k
e Dire que le triangle ABC est de sens direct signifie qu’une mesure de
(4B, AC) est élément de ]0; nf.
e Dire que le carré ABCD est de sens direct signifie que (4B, AD) =
DA
1 m Milieux et barycentres
e Soit deux points À et B d’affixes respectives z, et z,.
Soit Z(z,) le milieu du segment [AB].
e Plus généralement :
soit un système de n points 4,, 4,, …, 4,.
Notons z, l’affixe du point 4, et z, l’affixe du centre de gravité de ces points.
4 4
2. Nombres complexes et géométrie
Déduisez-en que :
2 m Carré
Soit ABCD un carré de sens direct.
On note a, b, c, d les affixes respectives des points 4, B, C, D.
3 nm Triangles
_e Cas du triangle équilatéral
Soit ABC un triangle équilatéral de sens direct.
Soit a, b, c les affixes respectives des points 4, B, C.
(MC)L(4B) et MC=AB ee
45
e Cas du triangle isocèle rectangle
Soit ABC un triangle isocèle de sens direct rectangle en B.
Soit a, b, c les affixes respectives des points 4, B, C.
a) Donnez une mesure de l’angle (4B, AC).
Comparez |48 | et AC |.
C
œE
b) Déduisez-en le module et l’argument du rapport re
4 m Application
On considère le triangle ABC de sens direct dessiné ci-dessous.
On construit les points E, F, G, H tels que AEBF et
AGCH soient des carrés de sens direct.
40
2. Nombres complexes et géométrie
3 nm Applications
1° Soit À et B les points d’affixes respectives — 1 et 1.
af
Déterminez l’ensemble (1°) des points M du plan d’affixe z telle que =
:
’ T
ait pour argument 3 (n).
47
4 m Condition d'alignement et de cocyclicité
Soit 4, B, C, D quatre points distincts.
b) On suppose 4, B, C alignés.
Montrez que D appartient à la droite (ABC) si et seulement si :
(DA, DB)=(CA,
CB) (n).
c) Montrez alors que 4, B, C, D sont alignés ou cocycliques si et seulement
si: (CA, CB)=(DÀ,
DB) (n).
& M 1
Soit 4, B, C, D d’affixes respectives a, 2. c, d avec:
a=l+i, b=34i c=3+3 de 2 V2 F2;
b-c b-4d
Calculez (CA, CB) et (DA, DB) à l’aide des arguments de me : et Pere
3
Montrez alors que 4, B, C, D sont cocycliques.
e Exemple 2
Soit (C) et (C’) deux cercles sécants en deux points 4 et B.
Une droite (D) passant par À recoupe (C) en M et (C’) en M", une droite
(D') passant par B recoupe (C) en N et (C') en N'.
On suppose que les droites (MN) et (M'N') existent. On se propose de
montrer qu’elles sont parallèles.
a) Montrez que :
(MN, M'N')=(MN, MÂ)+(MA MN) (n.
b) En utilisant la cocyclicité de M, 4, N, B, montrez que :
(MN, MA) = (BN, BÀ) (n). Transformez de même (TA
À, M'N').
c) Montrez alors que (MN, M'N')=0 (7) et concluez.
48
2. Nombres complexes et géométrie
1° Montrez que (1° ) est inclus dans l’ensemble des points M tels que
(MA, MB)=a (n),noté (T.).
L’ensemble (7°’ ) des points M du plan tels que (MA, MB) = a (27)
est :
e la droite (4B) privée de [AB], si a=0 (2x);
e le segment [43] privé de À et de B,si a=7x (2x);
e un arc de cercle d’extrémités À et B, privé de À et de B, de frontière
(4B). On le détermine comme intersection de (7°) et du demi-plan
d’équation y sin a > 0.
Figure réalisée
T 4° Applications
lorsque a = =
a TT
a) Déterminez l’ensemble des points M tels que (MA, MB ) = n (27). (Pour
le construire, on pourra utiliser le point C tel que ABC soit rectangle en 4,
isocèle et direct).
b) Soit À et B les points d’affixes — 1 et 1. À tout point M d’affixe z on
z—1ŸY
associe le point M' d’affixe z' telle que 7’ =| à ):
z
On cherche l’ensemble (E) des points M du plan tels que l’affixe z’ du
point M' soit un nombre réel strictement négatif. Montrez que M
x s : Ein
appartient à (E) si et seulement si : (WA, MB ]= 3 ei
Prouvez alors que (£) est réunion des trois sous-ensembles, [rme}»(1)et
3
(Gr },et admet la droite (4B) pour axe de symétrie. Représentez (E).
53
49
ICHE
FMÉTHODE
vuuuuUu
Comment
utiliser
les nombres
complexes
Exercice 1 ésga(e-a)=
(pr a)
é=g=1(C-
a) Fi(b=4)
Énoncé | e-g=il(c-a)+(b-a)l,
Soit ABC un triangle de sens direct (voir TP2). Sur ses
côtés on construit deux carrés de sens direct : ACDE et e-g=2i(m -a).
BAGF. GEL
Soit M le milieu du côté [BC]. On a donc : = )i.
m-a
Démontrez que : EG =2AM et (AM)L(EG).
Conclusion
é-9 . EG
=) donc —=2 et EG=72AM.
m-a AM
M de 7 2
(AM) L(EG).
Exercice 2
Solution
Si l'on choisit d'utiliser les nombres complexes pour Énoncé
traiter cet exercice, on devra passer par deux étapes : On considère le plan rapporté à un repère orthonormal
— traduire sous forme complexe les hypothèses de direct (O, ü, #). Pour tout nombre complexe z distinct de 1,
l'énoncé; nil
— utiliser le calcul dans € et ses aspects géométriques pour on pose Zz'= Cr
F= On appelle À, B, M et M les points
aboutir à la conclusion.
d'affixes 1, — 1, z et z’.
3° Il ressort du 1° et du 2° que :
— le point M' est sur le cercle (C);
— Si le point M’ est distinct de B alors les droites (BM') et
(AM) sont parallèles.
Donc soit M' est en B, soit M' est un des points
d'intersection de la droite parallèle à (AM) passant par B
et du cercle (C).
Enoncé Bac CE 1990. Exercice partiel.
Le plan complexe (?) est rapporté à un repère orthonormal
direct (O, à, ÿ).
Soit À le point d’affixe — 2 + 3i et B le point d’affixe 1 — 3i.
Soit M le point d’affixe z, z2#-2+3i. Az on associe le
z—-1+3i
nombre complexe z' tel que : z' =
z+2-—3i
1° Établir une relation entre un argument de z’ et l’angle
orienté (MA, MB).
2° Déterminer et construire l’ensemble (£;) des points M du
plan tels que z’ ait pour argument F.
A la lecture du sujet
Il s’agit ici de tester deux connaissances chez le candidat :
e l’expression d’un angle par l’argument d’un quotient;
m La question 1° vise à préparer la résolution de la 1° Pour qu’un argument de z’ existe, il faut que z’ (=
question 2°. existe et qu’il soit non nul. Il faut donc z # 1 — 3i et …
En effet, au 1°, on établit que : zÆ-92 +. .
arg z'=(MA, MË) (2m). | Le point M est alors distinct des points À et B et
a l'angle orienté (MA, MB) existe.
Au 2°, la relation : argz'=— (27) mène à l'étude Z— Zy
; LI On a : ee =
d’une ligne de niveau de (MA, MB) à 27 près. Zz AZ,
TA. AD ZB
= Les; mots clés font référence à deux connaissances arg z'= arg (27)
Z — Z4
requises :
arg z'= (MA, MB) (2)
2 UE (MA, MB) (2); d’après les connaissances du cours.
e arg
Vo Z4
2° arg riee (27) équivaut à (MA, MB)-> Qn) |
e l’ensemble tels que (MA, MB)-7
des points M d’après la question 1°. sr
: 2 L'ensemble des points M du plan tels que : :
(2x) est un des arcs d’extrémités À et B portés par le Re er bn
cercle de diamètre [4B]. (Attention, les points 4 et B (MA, M) - 3 (27) est un arc d’extrémités 4 et B =
THE) porté par le cercle de diamètre [AB] (lignes de niveau Ë
# Tout le préliminaire de l’énoncé est important. de (MA, MB) à 2x près).
Remarquez les indications qu’il recèle : Celui des deux demi-
— Je fait d'écrire les affixes de À et B juste avant celles cercles qui est solution
de z' permet de faire l’association : coupe l’axe (O, à) en
un point d’abscisse
Ê ’
PER positive.
Z Let
CR PAT
si L'ensemble (E,;) est le
demi-cercle dessiné,
— Ja précision zÆ-—-2+3i est nécessaire à l’exis- | les points 4 et B étant
tence de z’ ; ceci amène à faire attention : pour parler exclus.
d’un argument de z’, il faut que z’ soit non nul et
donc z%# 1-—i.
Exercices et problèmes
Q.C.M. Le] La transformation complexe ZPPAZEL 21
s'interprète géométriquement comme :
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses la translation de vecteur d'affixe 2i ..................... (B
sont exactes. la translation de vecteur d'affixe 1 — 2i (
la translation de vecteur d'affixe — 2i ................. #
Le nombre complexe Van pour [7] Soit trois points À, B, C deux à deux distincts
argument:
d'affixes respectives Zz4, Z8, Zc. L'angle orienté
EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
PIQUE QUE SO OR ER RE Re el or ( On rappelle que, sauf autre précision, le plan est
COR PR nd CN A NE EX ( rapporté à un repère orthonormal direct (O, ü, Ÿ).
HT
0+7sT si 0 e|RD7.A notesa CI
Transformations du type z- az
etz-z+a
Dans les exercices 9 à 11, précisez la nature et les
caractéristiques des transformations écrites ici sous
1 forme complexe.
co Sin * 20 sin 2 0 COS ARE [1
(COS Del nes nan. ONDES [] L
COS (D + H)eRerD 0. SR PR [] Lo] FAN SEA (iRE D 27e
FAQ NLAS ZIIERT7S
Wa]"
4° Soit A, et À; les symétriques de À et A’, par
TEE RD7; rapport à la droite (OD). Calculez les affixes de À,
et A; . Quelle est la nature du polygone AA'A, A, ?
zrellz (8E R):
zr —ei0z 5° Déterminez les affixes des sommets du trans-
(8E R);
formé de AA'A; À, parr.
2 (lHicos 04 hsin#)z (0€ ]-n,r[l): Vérifiez que cette figure est globalement invariante
par les réflexions d’axes (OB) et (OD).
[rs] Soit les trois points A(- 1 - V3 +i(V3- 1)), b) Déterminez deux points B tels que AQB soit un
BEM AC(25E2)): triangle isocèle rectangle en 4.
Calculez les longueurs des côtés et les angles du
triangle ABC.
MA M'A
4° Soit (1°) l'ensemble des points M de (P') tels
Soit le point A d'affixe i et le point B d'affixe MB
que — = V2.
2 -i. À tout point m d'affixe z (zÆi) on associe MA
22 Quelle est la nature de (7°)? Vérifiez que (1°) passe
le point M d'affixe Z telle que Z = PEPETTL
par les points invariants de f et par le point d'affixe
1° Déterminez et construisez l'ensemble des points i V2. Soit (L') l’image de (T°) par f; établissez que
m tels que M parcourt l'axe (O, ü). CLS) NO:
2° Déterminez et construisez l'ensemble des points
m tels que M parcourt le cercle de diamètre [AB].
Déterminant d’un couple de vecteurs.
= Colineéarité
fe] Soit trois points À, B, C du plan, d'affixes
respectives 1 +i; 2i; 2(1+i).
=
1° Montrez que le triangle ABC est isocèle et rec-
fie] Calculez les déterminants des couples de vec-
tangle en A. teurs (ü, ÿ) dont sont données les coordonnées ou
2° Déterminez l'affixe du point D tel que OBCD soit l'affixe :
un carré. FT INIDTE (1-32):
3° Soit OB'C'D' l’image de OBCD par la rotation r D)au (2:53); ÿ(C-
1; 4).
T
de centre O et d'angle À Déterminez les affixes de
C)MTC Er) A
_B',C', D' et du centre A’ de ce carré.
55
LE]
Étudiez la colinéarité des vecteurs suivants :. Soit À, B, C trois points d'affixes respectives
71-11 etre;
2) U(V2: 1): 0 de PV) 1° a) Déterminez l'affixe h de l'orthocentre H du
b) ü(—-3+i): #(V3-iVa) triangle ABC.
b) Déterminez l'affixe h' du symétrique H' de H
©) al), F(-
V3 -i) par rapport à, la droite (BC).
Montrez que H', À, Bet C sont cocycliques.
LI
2° Soit ABC un triangle non rectangle d'orthocentre
H. On note H, le symétrique de H par rapport
[21] a) Soit les vecteurs ü(-— 1; 1) et ÿ(1; 2).
à (BC).
Calculez cos(ü, Ÿ) et sin(ü, Ÿ).
a) Montrez que (HE, HC) = (AC, AB) (n).
b)iSoitles points ACID) BOPDEeNC CEE
b) Comparez (H'E, H'C) et (HB, HC).
Calculez cos(AB, AC) et sin(AB, AC).
c) Montrez alors que H, est sur le cercle circonscrit
Calculez cos(BÀ, BC) et sin (BA, BC).
au triangle ABC.
eu Ll
LLL]
Soit M le point d’abscisse « de la droite (D)
Soit M,, M, , M, trois points d’'affixes respec-
d'équation y=x. Soit À le point d'affixe i.
Uves 77e
Soit ü le vecteur d'affixe 1 + 2i.
Étudiez suivant la valeur de a la colinéarité des 1° Déterminez l’ensemble des nombres complexes z
vecteurs à et AM. tels que M, , M, et M, soient deux à deux distincts.
2° On suppose les points M,, M,, M; deux à deux
distincts. Déterminez l’ensemble des points M, tels
Soit M le point d'affixe ei* du cercle (€) de que le triangle M, M, M, soit rectangle.
centre O et de rayon 1. Soit ü le vecteur d'affixe
LL]
V3 + i. Étudiez suivant la valeur de « la colinéarité
des vecteurs ü et OM. Soit À, B, C, D quatre points cocycliques.
Les points B et D se projettent orthogonalement sur
F5 IL LL]
(AC) respectivement en B' et D’, les points A et C
se projettent orthogonalement sur (BD) en A’
Soit (D) la droite d'équation Ve 1°
et C'’.
Soit M le point de (D) d'abscisse a.
Montrez que les /pomtS AMEN CT TI sont
Soit I et J les points d'affixes respectives — 1 et 1.
cocycliques.
Soit m le projeté orthogonal de M sur la droite (1]).
On appelle G le centre de gravité du triangle 1MJ
LLL]
et H le centre de gravité du triangle ]Mm.
Étudiez suivantla valeur de a la colinéarité des Soit (C) et (C’) deux cercles sécants en A et
vecteurs 1G et OH. B, M un point de (€) distinct de A et de B.
La droite (AM) recoupe (C’') en N. Les tangentes
respectives à (C) en M et à (C’) en N se recoupent
en un point T.
Lignes de niveau de M-(MÀ, MB), Montrez que les points M, N,T, B sont cocycliques.
cocyclicité ou alignement
LL1]
56
2. Nombres complexes et géométrie
LL] 27
d) En considérant le triangle BMC, montrez que (MB, MA), (NC, NB), (PD, PC), (QA, QD)
les trois droites (AM), (BN) et (CP) sont concou- TT
rantes. ont pour mesure 9 Soit K le milieu de [WP] et L le
_c) Quelle est la nature des triangles BKM et MLC? 1° Déterminez le milieu de [I].
57
2° Prouvez que m(1-i)=a-ib. Calculez de façon Déterminez 7”, pour n nombre entier naturel supé-
analogue n, p et q. rieur ou égal à 2.
2° Soit (P*) le plan (P) privé des points O, A et A’. le repère (O, ü, ÿ).
Soit Æ la restriction de H à (P*). b) Montrez que (1°) passe par À, et donnez-en une
équation cartésienne dans le repère (A, à, Ÿ).
a) Montrez que Æ est une bijection de (P*) sur (P*).
c) Tracez en (Tr)
remarquant que
b) Soit K?2=HR0X, KF=LokLe 7 (T) =(7 )UCT, ), où
(75) et (Z,) sont deux
RL=RRO rai. courbes représentatives de fonctions, symétriques
Déterminez Æ. par rapport à (OA).
58
space
produit scalaire,
projections
ACINUES PRÉPARATOIRES
] Perspective. Projection
2] Angles droits dans l'espace. TE Co er
— Projection orthogonale sur uneein
—— Configuration de Thalès .…
COURS
1. Projections ponctuelles de l’espace
2:: Projections VeCtOriell8s 2.220.122
rs ermece-msmeuem eue one se crrsencereses. 000
3. Produit scalaire dans l’espace..….................................................………. 70
4. Étude analytique
TRAVAUX PRATIQUES
— Angles dans un tétraèdre _.
ISERE d'un point à un plan ou à une droite
FICHE MÉTHODE
EXERCICES COMMENTÉES
AE ue Cri Len M ess
PEVOURDEUBAC Pr RBA Lpetie RES NMENRNRr
ee AE|
EXERCICE ER PROBLÈMES
ete es ALL IR Les
2.
références
Voir
page
en
Dans la représentation des objets de l’espace par des dessins plans, comment
obtenir un dessin qui rende la notion de profondeur, de volume?
Il faut attendre le XV® siècle pour que s'organisent des règles de représen-
tations planes des objets de l’espace et que naisse «la science de la
perspective». Parmi les peintres et architectes qui participèrent à la
naissance et au développement de cette science nouvelle, retenons Brunel-
leschi (1377-1446), Piero della Francesca (vers 1410-1492), Léonard de Vinci
(1452-1519), Albrecht Dürer (1471, 1538).
Pour représenter un objet en perspective, Piero della Francesca imagina
d'interposer une vitre entre l'objet et l'observateur, l'intersection du cône
visuel avec la vitre donnant le dessin de l'objet dans le plan de la vitre.
Le portillon de Dürer (ci-dessous) est un dispositif permettant de construire,
point par point, le dessin perspectif de l'objet. Le cône visuel a pour sommet
l'œil de l'observateur, les rayons visuels sont les droites joignant ce sommet
à divers points de l'objet.
Le dessin obtenu
représente l'image de
l'objet dans une pro-
jection centrale sur la
vitre. Si l'œil de
l'observateur est
supposé placé à
l'infini, alors les
rayons visuels sont considérés comme parallèles. On obtient dans ce cas
l'image de l'objet par une projection parallèle : la direction de la projection
étant celle des rayons visuels. Le dessin obtenu est alors la représen-
tation de l'objet en perspective cavalière.
60
3. Espace : produit scalaire, projections
direction de
la projection sur (P)
Er
Faites de même avec les couples de droites (4B') et (CB), (14) et (IB'),
(BB'}) et (BC).
61
2° Les angles envisagés dans cette question ont leurs côtés situés dans les
plans (4BCD ) ou (BCC'B'), plans dont on peut dire, intuitivement, qu’ils
sont perpendiculaires (voir «cours », page 73).
a) Donnez une mesure de l’angle ACB' (justifiez votre réponse).
b) Donnez une mesure de l’angle MCK (justifiez votre réponse).
c) L’angle KLM est-il droit?
d) Existe-t-il, dans le plan BCC'B'; une droite passant par L et perpendi-
culaire à la droite (LM) ? Le problème admet-il une ou plusieurs solutions ?
Pouvez-vous, de cette deuxième question, dégager une condition suffisante
pour qu’un angle RST, R dans le plan (ABCD ), S sur l’arête (BC), T dans le
plan (BCC'B'), soit un angle droit?
'
l
M
62
3. Espace : produit scalaire, projections
Nous vous proposons deux lectures de la figure ci-contre : une lecture plane
Puis une lecture spatiale. Nous nous intéresserons notamment, pour cette
situation particulière, à la configuration de Thalès dans le plan et son
adaptation dans l’espace.
1 n Lecture plane
1° Les droites (a) et (b) (figure ci-contre), sont parallèles, les droites
(b) et (c) sont sécantes en B,. Les droites (4, B.), (4,B,), (4,B,),
(4, B,) d’une part, (B,C,), (B,C, ), (B,C,) d’autre part, sont parallèles.
Les droites (4,C,), (4,C,), (4,C,) sont-elles parallèles ?
2° Étudiez le cas où :
a) les droites (a), (b), (c) sont concourantes;
b) les droites (a), (b), (c) ne sont ni concourantes, ni deux à
deux parallèles (figure ci-dessous).
vérifie rapidement, les droites (4,B,), (4,C,) et (4,C,) ne sont pas parallèles.
La réciproque du théorème de Thalès n’est pas valable.
2 s Lecture spatiale
La figure ci-contre représente un cube en perspective cavalière. Les droites
(4B), (J), (LM) et (EF) d’une part, (JK), (MN), (FG) d’autre part, sont
parallèles.
2° Démontrez que ces droites sont situées dans des plans parallèles.
63
1. PROJECTIONS PONCTUELLES DE L'ESPACE
1. Définition
Soit (P) un plan et (D) une droite non parallèle à (P).
passant par
= Pour tout point M de l’espace il existe une droite (D,,) unique
plan (P) en un point
M et parallèle à (D); cette droite (D,,) coupe le
suivant la directio n de (D).
unique, noté M', projeté de M sur (P)
Définition 1 Une droite (D) et un plan (?P) étant donnés, a non parallèle à (P),
on appelle projection ponctuelle sur (D) (ou plus simplement :
projection sur (D)) suivant (P) l'application de l’espace qui, à tout
point M, associe le point M, intersection de (D) et du plan passant
par M et parallèle à (P).
L’image M' de M est appelée projeté de M sur (D) suivant (P).
CO Remarques.
1° Les projections ne sont pas des bijections
de l’espace (exemple 2° précédent : 4 admet
plusieurs antécédents).
2. Points alignées
m Projection sur une droite
Soit (D) une droite et (P) un plan, (D) non parallèle à (P). Notons 4, B, C
trois points alignés de l’espace et 4’, B', C’ leurs projetés respectifs sur (D)
suivant (P).
65
e Dans le cas de la figure ci-contre :
AE (D) et (4B) n’est pas parallèle à
(P); les points 4’, B', C’ sont deux à
deux distincts et AÀ= 4’.
e Dans le cas le plus général, les droites (4B) et (D) ne sont pas
coplanaires.
Traçons la droite (L) passant par 4’ et parallèle à (4B). Elle coupe les
plans (P,) et (PC) respectivement en B”" et C”; les plans (P,), (P,) et
(P.) et les droites (L) et (D) forment une figure analogue à la figure ci-
dessus.
Dans le plan (4B4'), défini par les droites (4B) et (L}), strictement
parallèles, les droites (44’), (BB") et (CC”") sont parallèles; par suite
les quadrilatères A4'B"B et AA'C"C sont des parallélogrammes donc
AB= AB et = AC
AC
Les vecteurs 4B et AC étant colinéaires, AB Æ0, si on pose AC =kAB
avec k réel alors 4'C"=KkA'B". Onrde. AEKA ES ou
déduit 4’C'=KkA'B'. Ainsi, de AC =kAB on déduit A C'=kA'B".
Cette propriété étend à l’espace la propriété étudiée dans le plan et reste
encore valable lorsque les points 4’, B', C' sont confondus (fig. bas p. 65).
66
3. Espace : produit scalaire,
projections
Si (4B) n’est pas parallèle à (D) (fig. b) alors les droites (4B) et (D)
(projetante de À) définissent un plan (7). La droite (D), projetante de B,
contient B et est parallèle à la droite (D,) de (x) donc à (x); elle est donc
contenue dans (Tr). De même (D.) est une droite de (7). Les points B’ et C’
sont donc des points de (7).
Situés dans (P) et dans (x), plans sécants, 4’, B', C' sont alignés.
Propriété 2
Nous dirons plus brièvement : les projections sur un plan conservent l’ali-
gnement. CC LE
Notons que, dans le plan (7), si AC=KkKAB alors A4'C'=kA'B.
CO Remarque : projetée d’une droite.
D’après la propriété 2, tout point C de la droite (4B), non parallèle à (D),
se projette en un point C’ de la droite (4'B'). De plus, tout point E’ de
(4'B'}) est le projeté d’un point E de (4B), point d’intersection de (4B) et
de la droite passant par E” et parallèle à (D).
La droite (4'B') est donc la projetée de la droite (4B) sur (P) suivant (D).
67
e Conservation du parallélisme
Deux droites (4B) et (EF) sont
parallèles entre elles et non paral-
lèles à (D).
Les projetés sur (P) suivant (D)
de À, B, E, F sont notés 4’, B’,
Hs,
Les plans (4B4') et (EFE') sont
tels. queñl.:2 (AB) SX ER),
(44') / (EE), (4B) et (44') sont
sécantes ; par suite ces plans sont
parallèles. Leurs intersections
(4'B')et (E'F') avec le plan (?P)
sont donc des droites parallèles.
Nous dirons que le parallélisme des droites (4B) et (EF) est conservé par la
projection sur (P).
Propriété 3
CO Remarque
Dans le cas d’un croquis perspectif, deux
droites parallèles de l’objet sont représentées
par deux points ou par deux droites paral-
lèles.
Réciproquement, des droites parallèles du
dessin ne représentent pas nécessairement
des droites parallèles de l’objet. On s’en
persuadera en regardant le croquis d’un cube.
2. PROJECTIONS VECTORIELLES
1. Définition
Soit # un vecteur de
l’espace, (4,B) et
(4,, B,) deux couples
de points tels que
AB=ù et AB, -üù.
Les vecteurs AB et AB,
étant égaux, les
segments [4B.] et [4,B]
ont le même milieu Z.
68.
3. Espace : produit scalaire,
projections
Les projetés 4’, B', 4; , B;, 1" des points 4, B, À,, B,, I sur un plan (P)
suivant une droite (D) (respectivement sur une droite (D) suivant un plan
(P)) sont tels que les segments [4’B/] et [4/ B'] ont le même milieu J’.
Posons #%'=A4'B'.
(P) et (D) étant donnés, #’ ne dépend que de ÿ et non des points À et B
choisis pour déterminer 4’. Le vecteur 4’ est appelé projeté de ÿ sur (P)
(respectivement : sur (D)) et l’application dr>#4' est appelée pro-
jection vectorielle sur (P) suivant (D) (respectivement : sur (D) suivant (P)).
Définition 2 Soit (P) et (2) un plan et une droite de l’espace, (2) non parallèle à
P
On appelle projection vectorielle associée à la projection ponctuelle
sur (P) suivant (2) (resp. sur (D) suivant (P)) Papplication qui à tout
vecteur # associe le vecteur #’ ainsi défini :
e si À et B sont des points tels que A4B=ù, A' et B' leurs
projetés sur (P) suivant (D) (resp. sur (D) suivant (P))
e alors #'=A'B!.
RSR
RTE RTE EXEMPLE SERRE
RER TN
ABCDEFGH est un parallélépipède. Si on note f la projection ponctuelle sur
(ABC) suivant (DH) et y la projection vectorielle associée alors on écrira :
HELe « vUG)-2
De même:
en © VER)-75
CO Remarque. Quel que soit le point 4, d'image À’ par une projection
ponctuelle, on a, pour la projection vectorielle associée :
69
(propriété 4).
Propriété 4 Toute projection vectorielle œ est telle que, quels que soient les
vecteurs #, ÿŸ et le nombre réel À, on a :
pla +5)= plu)+ (5);
ot) = 1qlt).
On dit que y est une application linéaire.
3. Barycentres et projections
Soit (4,, a), (4,, &) des points pondérés tels que a, + a, # 0, et G le
barycentre de ces points pondérés.
Si f est une projection ponctuelle, sur un plan ou Sur une droite, g sa
projection vectorielle associée, 4; , 4; , G’ les images respectives de 4,, 4,,
G par f alors, en appliquant la linéarité de y (propriété 4), on a :
pla GA, + a, GÀ,) = a p(GÀ)) "1 a,p(GÀ)).
Or, a GA, + a,GÀ, =0, œ(0)=0,
e(GA)=G'À! et o(GÂ)=G'À donc: Ü=a,G'À; + a,G'À].
Le point G’ est donc le barycentre des points pondérés (4, , a), (4; , a,).
Cette étude peut être étendue à un système de trois ou quatre points. Elle
pourra, après le chapitre 5, être étendue au cas de n points.
Définition 3 Le produit scalaire des vecteurs 48, AC de l’espace est le nombre réel
AB . AC ainsi défini :
e si AB=0 alors AB. AC = 0;
esi AB#ZÛ0 alors AB.AC=AB.AC' où C' est le projeté
orthogonal de C sur la droite (4B).
Comme dans le plan nous avons aussi :
EB.EG-EG.EI-aV2.—-a?.
Fee
— V0
— — —
71
2. Propriétes
Les propriétés du produit scalaire dans le plan s’étendent au produit scalaire
dans l’espace.
Rappelons ces propriétés :
CORRESP
EUR ET EME EXEMPLE RECRUE
PRE
Dans le cube de la figure :
AF. EC =(4B + BF). EC, H G
# Droites et plans
L'orthogonalité de droites et de plans peut être, on le vérifiera sans peine,
traduite de la façon suivante :
()
Fig. a De a.)
Fig. b
e Une droite (D) de vecteur directeur # et un
"=lan (P) de base .
ÿ, #) sont orthogonaux si et seulement si ÿ.ÿ= =} et 4.w=0
(fig. b).
72
3. Espace : produit scalaire,
projections
m Plans perpendiculaires
Dans le langage courant, une droite verticale est perpendiculaire à tout plan
horizontal et tout plan contenant une droite verticale est un plan ver-
tical, perpendiculaire à tout plan horizontal.
Définition 5 On dit que deux plans sont perpendiculaires lorsque l’un contient une
droite orthogonale à l’autre.
Dans une telle situation (fig. c) la droite (L), du plan (P), perpendiculaire
en À à (4) est orthogonale à (P'). Les vecteurs # et #' directeurs de (D)
et (L), donc respectivement normaux à (P) et (P'), sont orthogonaux.
73
EXEMPLES ETC ESS
FESSRMERESuSSSS
1° Dans le tétraèdre régulier ABCD, I et J sont les milieux des arêtes [BC]
et [CD].
e (AI) L(BC)
donc (BC) L(A1D) 4
(ID) L(BC)
(AT) et (1D) sont sécantes F
(BC) L(AID)
(BC) C (BCD )donc (AID) L CRE É
Remarquons que :
74
3. Espace : produit scalaire,
projections
Ona (]J)/(BC),
donc (1J) / (BCD), B&
et (1J) L(AK)
donc (J'J')L(HK).
4, ÉTUDE ANALYTIQUE
Dans ce paragraphe, le repère (ox, + K) est orthonormal.
e ULŸ© xx'+yy'+zz"=0.
75
Propriété 12 Si des vecteurs # et ÿ ont pour coordonnées (x, y, 2) et (x’,y’,z') dans
une base orthonormale alors :
d.V=x
+ +Zz
la | = Vx?+y°?+27°
15 & xx'+py'+z'=0.
Propriété 13 Étant donnés un point À et un vecteur # non nul, l’ensemble des points
M tels que #.AM=0 est le plan passant par À et de vecteur
normal #.
ESRI
ER EXEMPLE SSSR RSS
Le plan passant par O (donc 4=0) et de vecteur normal i+j+ k a
pour équation x+y+z=0.
—————————————————————__
e Réciproque
Quel est l’ensemble (E) des points M dont les coordonnées (x, y, 2) vérifient
l'équation :
ax+by+cez+d=0 où (a, b,0c#(0,0, 0) ?
76
3. Espace : produit scalaire,
projections
Propriété 14 e Tout plan (?) de l’espace admet, dans un repère orthonormal, une
équation du type ax+by+cz+d=0 où a, b, c, d sont des
nombres réels, (a, b, c) Æ (0, 0, 0).
e Toute équation ax+by+cz+d=0, a, b, c, d nombres réels et
(a, b, c) 7 (0,0, 0), est l’équation d’un plan dans un repère ortho-
normal, un vecteur normal à ce plan ayant pour coordonnées (a, b, c).
PRE
CENTER
RE MERE EXEMPLES TERRES
SRE PE RE
e L’équation x+2y-z+4=0 est l'équation d’un plan admettant
pour vecteur normal : # +27 — k.
Pour trouver un point de ce plan, posons x=0 et y=0; alors
z=4. Le plan passe donc par le point de coordonnées (0 ; 0 ; 4).
e L’équation x-3z+2=0 est l’équation du plan passant par
A(- 2, 0, 0) et de vecteur normal 1 3k.
= Réciproque |
Quel est l’ensemble (E) des points M de coordonnée s (x, y, 2) telles que :
x?+y?+2z?-2ax
— 2by - 2cz + d=0,
où a, b, c, d sont des nombres réels ?
L'équation proposée équivaut successivement à :
œ-aÿ-a?+(y-bÿ -b?+(z2-cY -c°+4d=0,
œ-aÿ+G-bÿ+(-@=a+b?+c-d.
Appelons J le point de coordonnées (a, b, c).
78
3. Espace : produit scalaire, projections
quand M est en I.
L’angle AID est dit rectiligne du dièdre (4, (BC), D).
79
Distance d’un point à un plan
ou à une droite
Plusieurs méthodes peuvent être envisagées pour calculer ces distances : seule
une méthode pour chacun des deux calculs (distance d’un point à un plan, à
une droite) est proposée dans ce TP. D’autres méthodes pourront être étudiées
dans les exercices.
3 « Cercles de l'espace
Étant donnés deux cercles de l’espace, on dit qu’ils sont cosphériques s’il
existe une sphère qui les contient.
Soit (C) et (C’) deux cercles de l’espace, de centres respectifs O et O0’, de
rayons respectifs r et r’.
1° Démontrez que, s’il existe une sphère (S) qui contient (C) et (C’), alors
son centre / est commun aux axes des deux cercles et son rayon R vérifie
les égalités : R?=107+r" et R°=10'°+r';.
2° L'espace étant rapporté à un repère orthonormal, (C) est le cercle du
plani(Phd'équation .2x=3r-2:-3=0, de centre. O(lL:=Ud:2)'eude
rayon. 1:.(Ci)aest. un scercle, de: Centres 0/(0:5: 0) d'un “prate0)
d’équation : x+y+mz-5=0, où m est un nombre réel donné.
a) Déterminez m pour que les axes (4) et (4) de (C) et (C”’) se coupent.
b) Déterminez alors les coordonnées du point 7 commun à (4) et (4').
c) Déterminez aussi le rayon ÀR de la sphère (S) de centre 7 qui
contient (C).
d) La sphère (S) ainsi déterminée contient-elle le cercle (C')?
81
uvuvvuvuu _ Comment
FICHE, démontrer
MÉTHODE des orthogonalités
dans l'espace
_ Énoncé Énoncé
1° Vérifiez que, quels que soient les points À, B, C, D, on Dans un plan (P) de l'espace on considère un cercle (C)
a : de diamètre [AB]. Soit (D) la droite orthogonale à (P) en
AB.CD + AC. DE +AD.BC=0. À, S un point de (D) autre que À, I le projeté orthogonal de
A sur (BS), M un point de (C) autre que À et B, H le
2° Un tétraèdre ABCD est tel que les droites (AB) et
projeté orthogonal de A sur (MS).
(CD) d'une part, (AC) et (BD) d'autre part soient ortho-
gonales. 1° Démontrez que les plans (AMS ) et (BMS) sont perpen-
Démontrez qu'alors (AD) et (BC) sont orthogonales. diculaires.
3° On appelle A’ le projeté orthogonal de A sur le plan 2° Démontrez que (AH) est orthogonale au plan (BSM).
(BCD). Démontrez que A’ est l'orthocentre du
triangle BCD.
Solution
BA. CD-BÂ.CD
+A°.CD. Nous démontrerons que (AH) est orthogonale au plan
(BMS) en démontrant qu'elle est orthogonale à deux
Or BALCD donc BA.CD=0. droites sécantes de ce plan, les droites particulières envisa-
De plus, (AA') est orthogonale à (BCD), d'après la geables étant (BM), (MS) et (BS). La considération de
définition de A’, donc (AA') _est orthogonale an(CD)); (AH) et (BM) peut être une application de la question
droite du plan (BCD). Ainsi AA'.CD=0. ds précédente puisque (AH) est dans (ASM).
On déduit de ces deux résultats partiels que BA'.CD = 0 Nous savons que (BM) est orthogonale à (AMS) et la
donc (CD)IL(BA'). La droite (BA') est donc une droite (AH ) est une droite du plan (AMS), donc (BM) est
hauteur du triangle BCD. orthogonale à (AH). De plus, par définition de H, on a :
Une démonstration analogue permettrait de démontrer (AH)L(SM). Orthogonale aux deux droites sécantes :
pue (CA) L(BD). (BM) et (SM) du plan (BSM) la droite (AH) est ortho-
Le point A’ est donc l'orthocentre du triangle BCD. gonale au plan (BSM).
Énoncé Bac CE, 1987. Exercice 1.
L'espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i,j, k).
Soit A(6 ; 0 ; 0) et B(0; 6 ; 0). Faites une figure.
1° Déterminez le barycentre G du système (O, 1), (4, 2),
(B, 3). Placez-le sur la figure.
2° Soit C(0; 0 ; 4). Déterminez l’ensemble (S) des points M
de l’espace définis par : (MO + 2 MA + 3 MB). MC = 0.
Donnez une équation cartésienne de (51).
3° Déterminez l’intersection de (S) et du plan d’équation
x=0. Dessinez cette intersection sur la figure.
A la lecture du sujet
Cet exercice, de géométrie analytique dans l’espace, regroupe des questions concernant le barycentre d’un système
de points et des déterminations analytiques (c’est-à-dire à partir d'équations cartésiennes) d’ensembles de points
définis géométriquement. Pour le premier ensemble (question 2°) un regard rapide permet de remplacer légalité
proposée pa 6MG.MC=0 et donc de reconnaître une caractérisation de sphère.
“ ci Re |
55 À Age Fs<2 ax (S) est donc la
Exercices et problèmes
Q.C.M. Le] Soit (D) une droite de vecteur unitaire ñn. Le
projeté orthogonal d’un vecteur ü sur (D) est :
Rx
1 1
7%
1
notes De: honte: Een O EXERCICES ET PROBLÈMES
LL
is) DR TERRES Eee Ce eepeclenseeeise snsneniu sense ne ee El Dans les exercices 7 à 37 le repère utilisé est un
repère orthonormal (O, i, j, k).
[]
Orthogonalité. Distances. Angles
=
[2] Dans l'espace, l'équation 2x-y+3=0 est [7] Les vecteurs dont les coordonnées suivent
celle : sont-ils orthogonaux :
d'une droite de vecteur directeur À + 2j CI 3
d'un plan de vecteur normal 2i- j+ SRE ia LME) 5) et (2:5 55 1}
85
=
LL]
fs] 1° Un plan (ABC) coupe les axes de repères
Déterminez une équation du plan médiateur
du segment [AB], les coordonnées des points À et B (o,i), (o,j), (O,K) en A, B, C de coordonnées
respectives (a; 0; 0), (0:b;0), (0;0;c) avec
étant respectivement :
abc # 0. Vérifiez qu'une équation de ce plan
1 5 4
RER 23ER CPI NEDIRES AE AS 4,
est —-+—-+—-=
ani, Ac
PLACE SNS PEN E 2 Dessinez, dans le repère (O, i, j, k) les inter-
sections, avec chacun des plans de coordonnées, du
32010253)
CO RL LT
=
plan d'équation CU :HZ 10!
[
LL]
Soit ABCDEFGH un cube dont les arêtes
mesurent 6 unités de longueur. Le repère En procédant comme dans l'exercice 19, déter-
(O, ï, j, k) est tel que O=A et les vecteurs i, minez la distance du point À, de coordonnées
(a, b, c) au plan (F) d'équation (E) dans les cas
ÿP K sont colinéaires à AB, AD, AËet de même sens.
suivants :
1° Vérifiez analytiquement 1 (ab }c)= (28676); ŒE):x+y+z=3=0,.
que (AG) est orthogonale à 1
chacun des plans (EBD) et 2° Gb, 0 =(,3, 1} CDS 74e 0;
(CFH ).
1
2° Déterminez une équation a MIGT ar o(2V3 sl (EJE Va3x+y- 2z + 1=0.
de chacun des plans (EBD)
CCE) 41(a,.b,.6)= (04072): (Edextye ss
86
3. Espace : produit scalaire, projections
E” Déterminez les coordonnées du projeté ortho- Soit (9) une droite de repère (A, ü), ü vecteur
gonal du point À de coordonnées (a, b, c) sur le unitaire, B un point se projetant: orthogonalement
plan (#) d'équation (E) dans les cas suivants : en B' sur (D).
La, D, Ch RL) MCE PER
y 20; 1° On pose AB’=tü, t nombre réel. Démontrez
que t=AB.üù.
26a:D;,C1=(0,0, 0), CE) x + 2y+ 37e l'O,
2° On suppose que OÀÂ=-i-j+3k, OB=i,
3 (a,b,c)=(1,2,0), (E): PES ST, CE
ge” At * arte Mod Ed E
—
PRE
a) Vérifiez que ü est unitaire.
BUE
pourra faire une étude géométrique). Soit (F) et (9) les plans d'équations respec-
HV OV ZA ONE Ve 70 et
3° On note h la distance O0’. Démontrez l'égalité :
* M le point de coordonnées (0; 1; 1).
1 1 1 1
a + — 1° Vérifiez que (#) et (F’) sont perpendiculaires.
RÉ D C2
2° Calculez les distances de M à chacun des plans
(FT) et (F') (voir exercice 19).
3° Déduisez-en la distance de M à la droite (®)
Distance : point-droite
intersection de (#) et (F).
87
TE | 1° (MA+ 2 MÉ).(2 MA 0.
+ MB)=
.
72 Ge, bo) = 3: AA r C l'a
2° (MA+ 3 MB). (2MC + 3 MD)=0.
3° (ab, e)=(2; 1; 3), (a',b'\c)=(S 2/1; 0). 30 (MA+ 2 ME - 3MC). (MC + MD) = 0.
Aï(a be) =(55>4 Gb ;.1GDS CN), AR 4° (MA - 4 MB). (2MÉ - MC - MD) = 0.
5° MA. ME = 2MA. MC.
| Li
(a, b,c) et passe par le point À de coordonnées Déterminez analytiquement l’ensemble des
(a',b',c'}). Déterminez, dans chacun des cas sui- points M tels que :
vants, une équation de la sphère puis une équation 1° MA?
+ MB? = 19.
du plan tangent en À à la sphère :
2° MA? - MB? =-31.
19h 0) (12/6) (4 Drc 0e (02222017
3° 2MA?
+ MC? = 119.
2° (a bc) (02/0) Ma nb ep (2 270)
4° MC? + 3MD?= 10.
JG, D; c)= (9; 165),(a"; bec) CAS
5° MA? + 2MB°?
- 3MC? = 0.
1 5
Le (a, b, o-(; AËl (55 D 60) te 1; 0; 2). 6° MA? + 2MB?
- 3MC°? = 10.
|| «
Orthogonalité et configurations
[82] Déterminez la nature et les éléments caracté-
ristiques (centre et rayon) de l’ensemble (E) dont
Dans les exercices 38 à 40,
une équation est :
le cube ABCDEFGH est
1 Xi y T2 F2x- 4" 87 30. celui de la figure ci-contre.
DOUX y r7 X+3Y+A4Z4/
=0. Les points I, J, K sont les
milieux des arêtes [BF],
39 x2+y2
+72 —3z=0. [FG ], [(GH].
A x2+y +7? +5x-8=0.
SAXE y + +x+y=0. Li
EE
89
LL] sun
Soit (P) un plan de l'espace, À et B deux Soit (D) et (D') deux droites non coplanaires
points de (P), (€) le cercle de diamètre [AB], (D) la de l’espace; À et B sont deux points de (D); A’ et
droite passant par À et orthogonale à (P), N un B' sont deux points de (D').
point de (D) autre que A. Un point M étant choisi 1° Démontrez que les plans médiateurs de [AA'] et
sur (€), distinct de A et B, on appelle S le projeté [BB'] se coupent.
orthogonal de A sur (NM) et R le projeté orthogonal
2° Démontrez que, si AB=A'B', alors la droite
de A sur (BN).
(4) commume aux plans médiateurs de [AA'] et
1° Démontrez que les plans (AMN) et (BMN) sont [BB'] est équidistante de (D) et (D').
perpendiculaires.
CLL LI
2° Démontrez que le triangle ASR est rectangle.
Un empilement de boules
3° Démontrez que les points B, M, R, S sont cocy- Trois boules (A), (B), (C) de même rayon R sont
cliques. posées sur un plan horizontal (x); leurs centres À,
B, C sont les sommets d’un triangle équilatéral. On
pose AB=x.
LL] Une quatrième boule (D), de centre D et de même
Un trièdre (Ox, Oy, Oz) est tel que rayon R, est posée sur les trois premières.
xOy = yOz = zOx = 60°, A est un point de [Oz) et 1° Justifiez l'inégalité x2>2R.
OA = a. 2° La boule (D) est tangente à (A), (B), (C)
M est un point de [Ox); N est un point de [Oy), respectivement en A’, B', C'. Démontrez que A’,
OM=x et ON=y. B', C’ sont les sommets d'un triangle équilatéral
1° Calculez en fonction de a, x et y les longueurs situé dans un plan horizontal (x').
des côtés du triangle MAN 3° Le point D est sommet d'une pyramide régulière
de base ABC. Notons h la hauteur de cette pyramide.
2° a) Démontrez que, si MAN est rectangle en A
a) Démontrez que le projeté orthogonal de D sur le
alors a(x + y) —-xy = 2a?.
plan (ABC) est le centre O du triangle ABC.
b) La réciproque est-elle vraie? b) Exprimez h en fonction de R et x.
3° a) On suppose que l'égalité de la question 2° à) c) Quelles sont les valeurs que peut prendre x?
est vérifiée. Exprimez y en fonction de x; étudiez les 4° On note H la hauteur de l'empilement défini par
variations de y en fonction de x. les quatre boules.
90
Systemes
lineaires
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
M Intersoctions de plans. ol sense Red 92
(AP2] Les systèmes échelonnés ..…........................................................ 93
COURS
1. Opérations élémentaires sur les lignes d’un système
NMBAITE Rens
nee ete nue Ce nEeeSE NRA RS een e SC eSA nS 95
TRAVAUX PRATIQUES
[PU Systèmes d'équations linéaires et inconnues auxiliaires 99
[PA] Systèmes d'équations linéaires et optimisation... 100
[PF] Décomposition d'un vecteur sur une base de l’espace... 101
[F4] Sphères et systèmes linéaires …...............................................
FICHE MÉTHODE
Comment résoudre simplement un système
D'ÉQUAUONS IN ÉAÎFES .-rre-rncenanmemesmeu
ss sans semnmoe secs ssecmsmssenseumssese 104
91
Intersections de plans
2 nm Un quatrième plan.
Soit (P,) le plan d’équation cartésienne —y + 3z + 1 = 0.
S’il existait un point appartenant aux trois plans (P,), (P,), (P,), quel serait
le système vérifié par les coordonnées (x, y, z) de ce point ? En considérant
les équations de ce système associées à (P,) et (P,) d’une part, et celle
associée à (P,) d’autre part, montrez que ce système n’a pas de solution. Que
concluez-vous ?
3 nm Un cinquième plan...
Soit (P.) le plan d’équation 7x — 8y —- 47 +21 = 0.
Cherchons à nouveau l'intersection éventuelle des plans (P,), (P,), (P.).
1° Soit M(x, y, z) un point commun à ces trois plans.
Ecrivez le système (S”’) que doit vérifier (x, y, 2).
Montrez que les solutions de (S’) peuvent se mettre sous la forme
(4z — 3, 3z, z), où z est un nombre réel quelconque. On dit alors que x et
y sont exprimés en fonction du paramètre z.
(S”) a donc une infinité de solutions.
2° Soit (2 le point de coordonnées (— 3, 0, 0).
Montrez que M est commun à (P,), (P.), (P.) si et seulement s’il existe un
nombre réel z tel que (M = zû avec à vecteur de coordonnées (4, 3
Montrez alors que (P,), (P,), (P.) ont en commun une droite (D), et
prouvez, sans calcul, que le point À appartient à la droite (D).
3° On note (L;) la 1° ligne du système (S’) associée à (P,} ha
associée à (P,), (L;) la 3° associée à (P.).
Ecrivez la ligne qui serait obtenue en ajoutant à (L;) 5 fois la ligne (L,) (on
note cette ligne (L.) + 5(L,)). Que remarquez-vous ? On dit alors que (L.)
est combinaison linéaire des lignes (L,) et (L.).
LEE SI ) et ( 5)
92
4. Systèmes linéaires
4 mn Un sixième plan...
1” Soit (Q,) un plan dont l’équation cartésienne serait (L,) + A(L,), 4 réel.
Sans aucun calcul, que pouvez-vous dire de l'intersection ‘de (P.), (P.) et
(Q ;) ? Écrivez une équation cartésienne de (Q,).
2°” Existe-t-il une valeur de 4 pour laquelle le plan (Q,) est le plan
d’équation -y+3z=07? On notera (R) le plan obtenu.
Montrez que (P,) est strictement parallèle à (R). Justifiez alors le résultat de
la question 2 =.
93
Quelle transformation devez-vous faire subir à (L,) pour qu’elle ne contienne
RL te DEN RTS
9
DS:
Vérifiez alors que 33+ z-2=1 (L)<(L)-4)
le système obtenu est : 6y+ z-3=5 (L)
— 12y-2z+7t= -8 (L,) <— (EL) - (L)).
2° Pour faire disparaître y dans (L,) nous pouvons effectuer l’opération :
(La) = (9) = (40) (on met (L,) — 2(L,) à la place de (L.)). |
De même cherchons à faire disparaître y dans (L,). Quelle transformat ion
allez-vous faire subir à cette ligne ?
LPAVT
OI ME
Vous obtenez alors Bytes 2i0rid
le système : A
2 lee À
Inscrivez les opérations effectuées en face de chaque ligne de ce système.
3° Terminez en faisant le même type d’opérations pour éliminer z dans la
dernière ligne. Quelle est alors la solution obtenue ?
Vérifiez que ce quadruplet solution est solution de (5).
XP4V=
6: +81 @— 1
XV LITE AVE
1” Soit (S,) le système :
Gp+ z-3+50=5
X= D 85 00 1@0= 1.
a) Combien ($S,) a-t-il d’inconnues et d’équations ? Expliquez alors pour-
quoi la méthode précédente n’a aucune chance d’aboutir à un système
échelonné ayant même nombre d’équations que d’inconnues.
b) Nous constatons que les coefficients de x, y, z, f sont les mêmes que dans
le système précédent. Effectuez alors les mêmes opérations que dans la
question 2 m, et montrez alors que le système (S,) est transformé en :
x+d4y-6z2+ t+ w=1l
RS nn Pl |
(S:) Et Lt
t+2w=2.
On dit encore que (S/) est un système échelonné, mais cette fois il
comporte plus d’inconnues que d’équations.
XxX+4y-62+4 t=1=0
2° Montrez que (S;) 3y+ z=2= 1-0
est équivalent à : ST 12330
t=2 -2w.
Montrez alors que (S;) admet une infinité de solutions, que vous
exprimerez en fonction de w. On dit que w est un paramètre ; on admet ici
que les transformations effectuées sur (S;) l’ont transformé en un système
équivalent (on le démontrera en cours). Donnez alors les solutions de (S,).
94
4." Systèmes linéaires
1. OPÉRATIONS ÉLÉMENTAIRES
SUR LES LIGNES D'UN SYSTÈME LINÉAIRE
Les a, ;, (1 <i<n, 1 <j <p) sont des nombres réels (ou complexes),
les nombres b, (1 < i < n) également.
Ces nombres b, constituent le second membre de (S).
La résolution d’un tel système est la recherche des p-uplets (x,, x,, …., x,)
vérifiant les équations de (S).
On note (Z,), (L,), …, (L,) les n lignes (ou équations) constituant le
système.
Remarquons que a, ; est le coefficient de l’inconnue x; dans la ligne (L;).
95
= Addition à une ligne d’un multiple d’une autre
.
Soit À un nombre réel, à et j deux indices distincts.
tions formé par les deux lignes (L;) et (L;).
Considérons le système d’équa
1,
solution de CE G Æ à).
Soit. (os nan)
PTE PEN ti
On a alors : és 40 Le
A3 ee Tdi pp Dir
Alors (a, &, …, @,) vérifie aussi :
diA en DA A ANT NES a; ,%) = b; + Ab,,
correspondant à l’équation que l’on peut noter (L;) + À(L;).
ee ; + (L Æ à.
Réciproquement : soit (B,, …, B,) vérifiant le système de+ ACL) (j
:
L e système ;
’ et le système (L;) Lt
ont donc aussi même
i (L;) + A(L;) ensemble de solutions.
(L,) (L,)
On note cette transformation :
(L)<—(L;)+4(L) (on met (L,)+A(L,) à la place de (L,)).
Définition 2 On appelle opération élémentaire sur les lignes d’un système d’équa-
tions linéaires l’une de ces trois opérations :
(1) échange (L,) + (L,),
(2) multiplication par un réel non nul (Z;) <— A(L,;),
(3) transformation (L;) <— (L;)+(L,) (Gi #)).
Propriété Toute opération élémentaire sur les lignes d’un système d’équations
linéaires transforme ce dernier en un système ayant même ensemble de
solutions. On dit que ces deux systèmes sont équivalents.
96
4. Systèmes linéaires
2. EXEMPLES DE RÉSOLUTION
PAR LA METHODE DU PIVOT DE GAUSS
L'objectif de la méthode du pivot de Gauss est de ramener, à l’aide des
opérations élémentaires sur les lignes d’un système d’équations linéaires, la
résolution d’un système à celle d’un système échelonné.
1. Exemple 1
X R2phku7 2e" (EL)
2X NF NZ SEE (L,)
Soit (S) le système :
NET OV tro hat 2 0 (L;)
Op = ZE Me In (LT.
= Nous voulons faire disparaître x des équations (Z,), (L,), (L,). En effet le
coefficient de x dans (L,) est simple, nous allons donc garder x dans (L,), et
faire les transformations :
LD) (2) 52(L); LODEL); (L,) < (,) + (Li).
Le mathématicien Le coefficient de x dans (L,) sera appelé le 1” pivot de la résolution :
allemand Karl Friedrich c’est lui qui nous sert à éliminer x dans les équations suivantes.
Gauss (1777-1855).
XH2y EF= |
Le système équivalent mur br Mu) (L):2(%)
obtenu est alors : ca tm Silar (LL)
Es) 5 (Ed
4y OPEN) (LE?)
# Nous allons itérer ce procédé sur y.
Nous avons intérêt à échanger (L,) et (L,), pour pouvoir choisir comme 2°
pivot le nouveau coefficient de y, soit — 1.
Remarquons que la ligne (Z,) admet 2 comme facteur commun aux
coefficients, nous pouvons donc simplifier par l’opération : (L,) — É (L;)-
x+2y+ z+21=-1
Le système est alors transformé and PR LL Le
en le système équivalent suivant : nc Mo eil0 l
2y OCR E S
= Faisons alors les transformations élémentaires : (L,) <— (L,) —- 3(L,),
(L,) — (L,) +2(L,). Cela fera disparaître y dans (Z,) et (L,).
XD VAI =]
ENCPÉÉ 27 0e]
Le système obtenu est alors :
08e 2= 13
4z2+ t=—6.
= Cherchons à faire disparaître z dans (Z,); nous pouvons faire
LL :(L,), ou, pour éviter les fractions : (L,) <— 9(L,) + 4(L,).
Le pivot choisi est ici le coefficient — 9 de z dans (Z.).
FAC
A SE PEN
Rp 2zeies il
Le système devient alors :
TE
l=0;
97
= Résolvons de proche en proche ce dernier système, qui est échelonné.
ft 2
el : é
(S) équivaut alors à 5 . , et a donc une solution unique,
4% , Je quadruple (2, 1, = 1, 2)
2. Exemple 2
Lt XX CR
X, 2%, H UX, ON
Soit (IS) le système :
Zininer tr, -J4, 7 0
BA SAS x, — 2x, IEEE
Remarquons que (S) a plus d’inconnues que d’équations, donc ne peut
avoir une solution unique.
= Éliminons x, en choisissant d'utiliser (L;), et en faisant donc les
opérations élémentaires :
(L,) < (L,)-(L); (L) + (L;)-2(L,); (L,) + (1) - 3(L).
XL ESS SX NERO
PARTNER
EX m2 (7 = |).
En introduisant l’inconnue auxiliaire s=x +x,+...+x,, et en pro-
cédant comme dans 1° b), trouvez un système équivalent à (S, ).
Additionnez les lignes de ce système, et déterminez x,, x,, …., x,.
3° Soit (S,) le système d’équations linéaires :
XUTAX, FAX, + 4x,= 0
ARE X RAR AXE 0 (on suppose que À est un
S
(82) 1x, + 4x, + x, +4x,=0 nombre réel distinct de un).
ANR CAX TAXE 8e À
a) Résolvez le système (S,) par la méthode de Gauss.
b)-Introduwsez... ss = x + XX, .
Donnez alors un système utilisant s et équivalent au système (S,).
Discutez alors, suivant les valeurs de À, la résolution du système (S,).
Remarquons que :
Dans tous ces systèmes, les inconnues x,, x,, …, x, jouent des rôles
symétriques, comme dans la variable s = x, + x, +. +x,.
Nous utiliserons cette transformation lorsque les équations s’écrivent
plus simplement en fonction de s.
99
Systèmes d'équations linéaires
et optimisation
ax +by=c à :
e Si (S) est le système { 3 , ce système a une solution
a'x+b'y=c,
unique si, et seulement si, ab’ — a’b est non nul. Si ab’ — a'b = 0, soit
le système a une infinité de solutions, soit il n’en a aucune.
e Soit (a,b) distinct de (0,0), (D) la droite d’équation
ax +by+c=0.
Cette droite (D) partage le plan en deux demi-plans sur lesquels
fx; y) = ax +by+c garde un signe constant.
X + 3y < 180
x+ y< 80 x, y nombres entiers positifs.
2% 7 y I00.
x + 3y < 180
x+ y < 80 Cet ensemble s’appelle « polygone
2x+ y<120 des contraintes».
xZz0,yy>0(.
x + 3y + x, = 180
avec x, y nombres entiers positifs,
X'N..V ET xEmi00
CMy EU, Vars0, M
2x-tun+xs=il20,
x + 3y + x, = 180
2° Soit (S) le système xt CV, 680
2% Va x, dub,
(S) est un système d’équations linéaires à inconnues x, y, X,, X,, X;.
Résolvez-le en choisissant comme paramètres x, et x,.
Calculez f(x, y) en fonction de x, et x,.
Montrez alors que f(x, y) est maximal si, et seulement si, x, et x, sont nuls.
Calculez alors x, y, et x,, et vérifiez que x, est bien positif, x et y sont
bien des entiers naturels.
Retrouvez alors le résultat constaté intuitivement sur le graphique.
1 m Bases quelconques
1? Onedélrnit 41e svectenrs Î= +I+É, J=2i+j+ 3k,
K=-4i-5j+k.
Ces vecteurs à, j, K vérifient donc le système :
(S) 2i
CARE CEA RAC A
On se propose d’exprimer A j.? K en fonction de }, J, Re si cela est possible.
Nous allons pour cela effectuer des opérations élémentaires sur les lignes du
système (S).
(L;)
a) Écrivez le système 4(L,) - 2(L))
(L;) + 4(L)).
Que remarquez vous ? Continuez jusqu’à obtenir un système échelonné en
ARE
b) Calculer alors k, puis jet ï, en fonction de 1, J, K.
b) Montrez alors qu'il existe un triplet unique (X, Y, Z) de réels tels que
i= XI YJ4EZRK.
(1, d K) constitue une base de l’espace.
2 sm Bases orthonormales
+
On suppose cette fois le repère (O,5, j, À) orthonormal.
Soit Î, je K définis par :
Î=—(ÿ+j+6%)
1 2
Ne not Et ai
il
X, = 1e
, VAS
péuhel ol,
ET
: |
fn MR à
V3
AT
Soit (©, i1 LA) un repère orthonormal, A(4, 4, 5), B(1, 1, 7),
C(6, 3, 4), D(8, 1, 0) quatre points de l’espace.
103
vuuuuuuuuu
Comment resoudre
FI simplement un
système d'équations
METHODE
linéaires
Si le système est «2 x 2», utilisez les méthodes de substitution ou de
combinaisons linéaires.
Simplifiez toute équation par tout facteur commun non nul des
coefficients.
Si les inconnues x,, x,, …., x, jouent des rôles symétriques, introduisez
éventuellement l’inconnue auxiliaire s = x, + x, + … + x,, si cela simplifie
le système.
RE
2 ARE
TL
(relation obtenue en remplaçant (x, y, z) par (1, 1, 0) dans
l'équation de (Z)). 5Ÿ 5}? HE
ou encore : ——| +{y-=| +{1z--| =—.
e De même, B appartient à (7) équivaut à : 4 4 4] 16
6-4a-2b-2c+d=0; 2 460
Son centre { a pour coordonnées |—, 2'ä , SON rayon
e C appartient à (Z) équivaut à : 4'4
3 Vi
=-a-2b-c+d=0;
Das
ES —",
4
Énoncé Bac D, La Ralion 1087
Soit a, b, c des nombres réels et f une fonction définie sur
[0 ; 2] par : wide
fQ)=x" + ax + bx° + cx.
Dans le plan (f) rapporté à un repère, soit (C) la courbe
| , 1
représentative de f et Z le point de coordonnées (3 — à
a) f (0)=f (2);
b) la courbe (C) passe par le point 7;
c) en ce point L, la courbe (C) admette une tangente parallèle
à l’axe des abscisses.
A la lecture du sujet
Il s’agit ici de traduire les conditions imposées par des relations portant sur les coefficients
indéterminés a, b, c, en particulier la condition de tangente parallèle à (x'Ox) par la relation
d’annulation de la dérivée.
On résout alors le système linéaire obtenu. La méthode du pivot de Gauss n’est pas imposée.
| 2b+c=8 (L:):
En J, (C) admet une tangente parallèle à (x' Ox) si et
seulement si : f'(1)= 0. Faisons l'opération élémentaire : (L;) — (L;) —(L,),
f est dérivable comme fonction polynôme et : qui déterminera b.
gs (S) équivaut alors à :
(x) = 4x? + 3ax? + 2bx + c.
f'(D=0 équivautà 3a+2b+c=—4, Re
5
| Tr “+ (x doL
es conditions imposées à a, b, c se traduisent donc
par le système linéaire (S) :
PR 11
ee | b=— ()+<(4)-(@)
(S) PRUE TER 3: (L) et admet pour solution unique le triplet :
11
3a+2b+c=-4 (2), Tir et:
4. Systèmes linéaires
Exercices et problèmes
Q.C.M. Le système (S) admet
(1, 1, 1) pour unique solution
:
2x + 3y = 10
[1] Soit (S ) le système { FALL VE 5
—3x+ y=-4 Le] Soit (1, j, k) une base de l'espace.
Les systèmes de vecteurs suivants forment une base
2x
[+ 3 = 10 de l'espace :
le système (S,) { x | 4 même
-3lxl+ |yl =-4 (Î+f,j-ki+2j)-K) nest fe RE EJ
ensemble de solutions que (S) C]
la solution de (S) est solution de (S,) [] État DRE) OR []
. 2Vx+3Vy-5V2 (-I+2/-R
OI -E =i=fs2kle [
le système (S,) a même
5 Vs + Vye-V2 (STAR) VA MS. AN CAL nee” LE
ensemble de solutions que (S}) .............…. [el
; 2x? + 3y? = 20 |
le système (S:) € EE ême Soit (P,), (P;), (P;3) les trois plans d'équa-
tions :
ensemble de solutions que (S) E
CRD 7 NP DE V7 Le,
CHOSE EYE T7 ESC
[2] Soit M(X, y) un point dont les coordonnées Ces trois plans ont pour intersection :
ne. : het MN)
vérifient le système (S ) : ; une droites. £ Ji Cm nl (
RE Vi 2 = 0e OMR a de AE NE RE ESS (
MX, y) appartient alors au plan d'équation : Vénsemple Vide a and EX
Li OS ACT RENE ENEEREERRREREn © (
On ta oh Goma athus [
Obs 2 Lib Miche CI
EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
[3] Soit (P) et (Q) les plans d'équations respec-
tives x—y+3=0, 2x+y+z=0, (D)ladroite
d'intersection de (P) et de (Q). Systèmes d'équations linéaires à deux
(D) est incluse dans le plan d'équation inconnues
BURN An es na CS UDC a mOn pO ne (
(D) est parallèle au plan d’équation 3x +z =0 … (I a
(D) est incluse dans tout plan d'équation [a] Résolvez les systèmes suivants :
ÂG-y+3)+2x+y+z=0 (réel) … C1
) 3x + 5y= 1 ) SX HE
(D) admet pour vecteur directeur 1 —- 3k fa
4x + 3y =- 17 Ax$ + 3y?=—17
CRE
[4] Les transformations suivantes transforment ) 3x2+5Vy=1 d) > à
un système (S) en un système équivalent :
4x2+3Vy=-17 LE
D EP
D UE TN EM Le O X y
(Li) k(L, )(kréel quelconque) …............xn. [1
(L; ) cn CL, ) PP CE CEE EEE EECEEC EEE EC EEE CEE EEE EEE) el
E
(L,) <— k(L,) + (L,) (k réel quelconque) EI
Le] Résolvez les systèmes suivants :
x+2y=3 2x +5y=]1 x+6yY=7
;
[s] Soit (S) le système : y + 2z =3. a) x tr3y=5 b) {-3x+4y=1
2X EVA
27 19 3x +4y=-2 DVI 2
107
L'LI
Inéquations linéaires à deux inconnues
Discutez, suivant la valeur du nombre réel 0 de
[0; 2x[, le système (S) suivant : LI
Dans le plan rapporté à un repère orthonormal A(1; 2): :<B(5:9), QC(G D DIE 2ARE
(O, ï, j) soit ABC un triangle de sommets A(5, 1), Déterminez un système d'inéquations linéaires
BC 4) GTS définissant l’intérieur du parallélogramme, bords
1° Écrivez des équations des hauteurs du triangle compris.
ABC.
Li
2° Déterminez un système d'équations linéaires ni] Représentez graphiquement l'ensemble des
vérifié par les coordonnées (x, y) de l'orthocentre H points M(x, y) vérifiant :
du triangle ABC.
Donnez alors les coordonnées du point H. { 0<3x+5y< 15
PS PET NEENL
3° Déterminez de la même façon les coordonnées
du point 9, centre du cercle circonscrit au triangle
ABC. Systèmes à trois inconnues
Li
[13] Soit (D,) et (4,) les droites d'équations RAY EN j désigne le nombre
respectives : X+jy
+ j?z = 3j? 2ix
Da) (m +4)x
+2y = m?, x +j2y+jz= 0 complexe es
An) — 2x + my = 2m°?-2m.
Discutez, suivant les valeurs de m, l'intersection des Systèmes ayant quatre inconnues ou plus
droites (D,,) et (4,,).
LI
108
4. Systèmes linéaires
Si)
numériques
où+
al |©a
109
on de
2° Écrivez la valeur du profit f (x, y) en foncti
Systèmes d'équations linéaires x et y. Graphi quemen t, pour quelle s valeur s (x, y)
et polynômes l'industriel réalise-t-il le profit maximal ?
On note Q,(x), Q, (x), Q (x) les polynômes 2° Une entreprise de jouets fabrique chaque jour un
suivants : nombre x de poupées et un nombre y de petits
trains électriques. Les contraintes de fabrication
QM=xG-1); Q(x=x(GS2); étant définies par le système précédent et les
= G HS 2). bénéfices assurés par la fabrication d'une poupée et
d'un train électrique étant respectivement de 30 F
1° Montrez que tout polynôme P(x) de degré infé- et 40 F par unité, déterminez le programme de
rieur ou égal à deux peut s’écrire, de manière fabrication donnant à l'entreprise un bénéfice
unique, sous la forme : maximal.
P (x) = aQo (x) + PQ; CG) + QE) (æ, B, y réels). Calculez alors ce bénéfice.
110
4. Systèmes linéaires
et géométrie plane Soit (P,), (P,), CP:), (P,) les plans d'équations
respectives : 4
En
(CEA EE CP z=0f
Soit À;, À,, À, trois points du plan complexe,
CPR VE 710; CRE Sr 7 A0;
d'affixes respectives a,, &, &.
On se pose le problème suivant : existe-t-il des 1° Montrez que (P.), (P;), (P:), (P,)'sont les faces
points M,, M,, M, tels que A, soit le milieu de d'un tétraèdre, dont l'un des sommets est le point O.
[M M,], A, le milieu de [M,M,;], A; le milieu de Déterminez les autres sommets.
[MM 7? 2° Déterminez une équation de la sphère circons-
1° Montrez que le problème posé équivaut à l'exis- crite à ce tétraèdre.
Z1 + Z9 = 24;
tence de solutions au système S : 4z, + z3 = 2a, LL]
Soit (O,i,j,k) un repère de l’espace et f [48] a, b, c sont trois nombres réels distincts de
l'application ponctuelle qui, à tout point MX, y, 2) - T
associe le point M'(x', y', z') tel que : l'intervalle | O0; … :
RE
re | Résolvez le système (S) :
VX MA RO ZEN x+ycosa+zcos 2a=0
MERE27 LRlr x+y cos b+z cos 2b = 2 cos b(cos
b — cos à)
b) Montrez que les plans (P), (Q), (R), (x) ont un 1° Résolvez le système :
unique point commun, noté (2. X) + X3 + X4 = à;
c) Montrez que 9 est équidistant des quatre plans X1 + X3 + X4 = @) :
des faces du tétraèdre ABCD. (C'est donc le centre (a;, & , &, a, nombres réels).
Xj + Xp + X4 = às
de la sphère inscrite dans ce tétraèdre.)
X1 + X2 + X3 = @4
Vous introduirez l'inconnue s= x, + x, + x3 + X4.
2° Plus généralement, résolvez le système :
Systèmes avec paramètres
KodeXa he XI]
| LL]
Eros mn,
| Résolvez le système (S) suivant :
(2 cos @)x + y = cos 2
x +(2 cos p)y+z=0
y+(2 cos w)z
+t =0 Xi Lo tout X, 1 = 0
z + (2 cos œ)t = cos (o
E R). (a, ER, pour tout i de [1, n]).
AUTRE PRÉPARATOIRES
Galilée et la balance >hydrostatique…
A Étude de vecteurs aMÀ + bMB + cMG..
Notion de barycentreES
] Lignes de niveau.
COURS »
1Réduction du vecteurs AMAR 20
FE
2. RE du
te APTE EPL ADPCD P M PU CD ar PS
125
TRAVAUX PRATIQUES
[PI Lignes de niveau de M % À, MA’, 5 Ainonnul.. 127
i=1 i=1
n
FICHE MÉTHODE
A comment utiliser un barycentre ................................
“= Rappelons que :
Ce n'est pas par des abstractions pures qu'on pouvait mesurer des poids
spécifiques. Galilée construisit et utilisa cette balance de haute précision, de
façon que les données pussent s'exprimer directement en rapports mathé-
matiques.
Voici le schéma
de cet instrument :
Cet exemple réunit l'idée d'une expérience incroyablement fine à celle d'une
expression mathématique rigoureuse et parfaitement adhérente à la réalité
physique qu'elle traduit. Il contient, en germe, les conditions essentielles
du nouvel esprit scientifique. L'événement physique est soigneusement
observé, conceptuellement analysé, techniquement réalisé avec toutes les
garanties de précisions concevables à cette époque. À 22 ans, Galilée était
donc en possession d'une méthode de travail et de pensée qui tranchait
nettement avec celle de la science traditionnelle.
newtons/m').
115
AP2| Étude de vecteurs aMÀ + bMB + cMC
L'objectif de cette activité est de revoir, sur des exemples, des simplifications
d’écritures de vecteurs du type aMA + bMB + cMC, rencontrées en Première.
2° Soit V(M) le vecteur défini, pour tout point M du plan, par la relation :
V(M) = MÀ - 2MB + MC.
Montrez que V(M)est un vecteur constant, noté Ÿ, que vous exprimerez en
fonction de AB et AC.
2 sm Deuxième exemple :
isobarycentre d'un tétraèdre
3° Montrez de la même façon que G est situé sur les segments [BB'],
[CC], [DD'].
4 Soit I le milieu de [AB], J celui de [BC], K celui de [CD], L celui de
[AD], M celui de [AC], N celui de [BD].
En faisant intervenir Z et K dans la relation vectorielle :
GA+GB+GC+TGD=0,
montrez que G est le milieu du ségment [ZK]; montrez de même que G est
le milieu des segments [JL] et [MN]. Combien de droites particulières du
tétraèdre sont-elles sécantes en G ?
Ici encore nous avons regroupé des points pondérés, pour en prendre
des barycentres partiels.
Comme nous avions 4 points, nous avons pu regrouper :
e un point et le barycentre des trois autres,
ou : e deux systèmes de deux points.
4” Déterminez l’ensemble (E) des points M du plan tels que : f(M) = 72.
On l’appelle la ligne de niveau 72 de f.
6” a) Existe-t-il
une ligne de niveau de f passant par B et C?
b) Existe-t-il une ligne de niveau 4 de f ?
8” Nous voulons préciser ici l’ensemble (E') par rapport au triangle ABC.
a) Calculez f(1). Tracez alors (E'). ù
b) On choisit un repère d’origine J, tel que 10 = 21 Taie ‘i)
orthonormal direct.
Déterminez une équation de la droite (4C) dans ce repère et calculez la
distance du point G à la droite (4C).
(4) c) Que représentent le point G et l’ensemble (E”) pour le triangle ABC ?
9° Moment d’inertie
On considère un axe (4) perpendiculaire au plan du triangle ABC, et
coupant ce plan en un point M, et le système matériel constitué par les trois
points À, B, C affectés des masses respectives 2 kg, 3 kg, 3 kg.
Soit (4,, m,) un système de points pondérés.
On appelle moment d’inertie de ce solide par rapport à l’axe (4) la quantité
1. Introduction
Définition 1 Soit z un nombre entier supérieur ou égal à un, 4,, 4,, …, À,, n points
de (6), À, À, …, 4,, n nombres réels.
La suite (4,, 4), (4,, 2), … (4,, 2) s’appelle système de points
pondérés. Nous la noterons aussi (4,, À), _;_..
——
V(M) - V(M') | )MM' u (relation (1)).
1=
2. Cas où ÿ 4,=0
i=1
Nous avons alors, quels que soient les points M et M', V(M) = V(M'),
d’après la relation précédente. Le vecteur V(M) est donc constant.
D'où :
120
5. Vecteurs et barycentre
RERPE ES EXEMPLES RE
RENNES
EE
= Barycentre
Propriété 2 Dans (4,, À;),-;-, un système de n ponss pondérés tels que la somme
S 1, soit non nulle, et soit P(M)= S 1,MA..
i=1 i=1
S 4,GÀ,=0.
i=1
V(M) = . MG.
Propriété 3 Soit (4,, À), _;,_, un système de » points pondérés, tel que la somme
122
5. Vecteurs et barycentre
2. PROPRIÉTÉS DU BARYCENTRE
Nous nous plaçons ici dans le cas où Y 4, est non nul; le système
i=1
(4,, À),-;,-,
L
admet alors un barycentre, noté G, défini par la relation
vectorielle :
Propriété 4 Soit 4 un nombre réel non nul, #7 un nombre entier supérieur ou égal à
un, (4,, À),_;=, un système de points admettant un barycentre G.
Alors le point G est aussi barycentre du système (4,, k,), _;-,.
CO Remarques
1° Si les coefficients 4,, 1<i<n, sont tous égaux, le point G
est l’isobarycentre des points À,, 4,, …, À,.
n
î
2 >
>
ed
SEi=1
On peut donc toujours affecter les points À;l
=
2. Associativite de la barycentration
Nous allons généraliser le résultat rencontré dans l’AP3.
Soit n un nombre entier supérieur ou égal à 3, p un nombre entier
laque 2ep=n=1.
n
Soit (4,, À), -,-, un système de points tels que © À soit non nul, et G le
i=1
P
barycentre de ce système. On suppose de plus que Y À, est aussi non nul.
Es
Le système de points (4,, 4), …., (4,, 4,) admet alors un barycentre, appelé
barycentre partiel, noté G,.
123
3 4,G4;,=0, Île point
Le point G est défini par la relation vectorielle :
i=1
——
ZX 4,G,A;= 0. On a alors :
p +
G, par la relation :
:
i=1
n P Te = — L —
n P se P n
p ie me Et -
D'où : (>112 > 14,GA=0.
=] i=p+l
| P
Ceci définit G comme barycentre des points pondérés (e
P
:
|
CA 2949 (740)
Ici nous avons utilisé le barycentre des p premiers points. Mais comme
l’ordre des points n’affecte pas la définition du barycentre, nous pouvons
choisir tout système partiel de p points ayant un barycentre.
Propriété 5 Soit (4,, 4),_;-, un système de points pondérés, tel que la somme
Associativité
de la _ > À; soit non nulle, et G le barycentre de ce système. On suppose
i=1
barycentration
qu’un système partiel de ces points admet un barycentre G'.
Alors G est le barycentre du point G’, affecté de la somme des
coefficients des points constituant le système partiel, et des points
restants.
RAR
DNS MR EXEMPLES ESRESSRRRSERRR RENE
Soit ABCD un tétraèdre, G le barycentre du système de points (4, 1), (B, 1),
(C, 1), (D, 3).
124
5. Vecteurs et barycentre
RP MAI LE ee
OG- à ,0À, RIT OU TRE ;
> À;
i=1
3. CARACTÉRISATION DE DROITES
ET SEGMENTS
ES EXEMPLE CET
st CE = LU : ;
de
Soit ABC un triangle rectangle en À, tel que B = 3? Ge à Soit H le pied
la hauteur issue de À. Déterminons H comme barycentre de B et de C.
, =XX Ka
AM = kAB équivaut à {y = y», + kb
z=zm+tke KER.
126
5. Vecteurs et barycentre
TRAVAUX
D L —
PRATIQUES
TP} Lignes de niveau de M+ Ÿ 4 MA’, ÿ À,non nul
i=1 i=1
1 « Formule de Leibniz
points (4,, À), -;,-, (G existe car S À, est supposé non nul).
Lol
2 nm Ensemble de niveau de f
k-f(G
1° Montrez que f(M)=k équivautà: MG°- net
> #;
i=1
2° Dans le plan.
: 0 Ga (G)que. +: .
En discutant suivant le signe de ne déterminez les lignes de niveau k
Fi xÀ
il
3° Dans l’espace.
En discutant de la même façon, déterminez, suivant la valeur de k, les
«ensembles » de niveau k de f.
127
3 m Applications
1° Soit ABC un triangle équilatéral de côtés de longueur a.
a) Déterminez un triplet de réels (a, B, y) tels que le point 7 défini par
AÏ=2CB soit le barycentre du système (4, a), (B, B), (C, y).
b) Déterminez l’ensemble des points M du plan tels que :
MA° + 2MB° - 2MC°=- | D:
L’ensemble des points M du plan tels que f(M) = > 4,MA; =k, avec
n 2-2
> 4,0, est soit un cercle, soit un point, soit l’ensemble vide.
i=1
FM) =2MA.V+f(4).
(On pourra décomposer MB? en (MA+ AB)? et MC? en (MA+ AC)
128
5. Vecteurs et barycentre
3° Déterminez f (4), puis l’ensemble (E) des points M du plan tels que
f(M)=-2a". On s'aperçoit qu'il s’agit d’une droite, orthogonale à (AJ).
Représentez-la. n
4° Cherchons maintenant l’ensemble (E') des points M du plan tels que
f(M)=a?.
a) On cherche s’il existe un point Æ de ladroite (47) tel que f(H) = a
Montrez que l’on peut poser : AH=ÀV et calculez alors À pour avoir
f(H)=a*. Quel est alors ce point H? |
b) Montrez que «M appartient à (E')» équivaut à : MH.V=0.
Déduisez-en l’ensemble (E).
c) Retrouvez ce résultat en calculant f (B) et en écrivant f (M) sous la
forme : f(M)=2MB.V+f(B).
Nous remarquons que (Æ) et (E’) sont deux droites parallèles, ortho-
gonales au vecteur Ÿ constant.
2 m Étude générale
1" En choisissant un point © fixé du plan, et en décomposant MÂ ? en
(MO + OA. Ÿ, montrez la relation : f(M)=2MO.V+f(0O).
2° On suppose Ÿ égal au vecteur nul. Déterminez alors, suivant k, les lignes
de niveau k de f!
3° On suppose Ÿdistinct du vecteur nul.
f(M)=k équivaut alors à 20M.V=-f(O)-Kk.
Soit (D) la droite passant par © dont un vecteur directeur est V.
a) Montrez qu’il existe un unique point H de (D) tel que f(H)=k.(On
pourra poser OH=AV, et déterminer 4 tel que f(H)=k.)
b) Montrez que : f(M)=k équivautà HM.V=0.
c) Déterminez alors, dans le plan, les lignes de niveau k de f.
129
Vous retiendrez les résultats suivants :
Dans le plan, soit (4,, À,), 1 <i < n, un système de points pondérés
tels que Y 2,= 0.
i=1
au
1 m Étude générale
1° On suppose ‘'"£=1:
MA | |
Ru 1 équivaut à MA=MB. Déterminez
alors l’ensemble (E.).
Nous retrouverons ce résultat dans la suite.
MA
2° Montrez que M k équivaut à MA? -k?MB°=0.
On pose f(M)=MA?-Kk?MB°2. L'ensemble (E,) cherché est
l’ensemble des points M tels que f (M) = 0.
a) On suppose k&Æ1. D'après les résultats du TP1, quelle est la nature
de (E,)?
b) On suppose Æ=1. D’après les résultats du TP2, quelle est la nature
de (E;)? En remarquant que le milieu de [4B] est
un point de (E,),
retrouvez le résultat de la question 1°.
3° On suppose k distinct de 1.
Soit G, le barycentre du système (4, D), (B, à),
G; le barycentre du système (4, 1), (DER
a) Justifiez l'existence de G; et Ge
b) Montrez que
MA
UE
ré
k
F
équivautà
Legs ne 0
MG. MG, = 0.
2 s Application
4
OA=24a OB=a.
Utilisation du barycentre
pour les problèmes
de concours et d’alignement
L'objectif de ce TP est de montrer comment l’utilisation de barycentres permet
de résoudre des problèmes d’alignement, de droites concourantes, ou de points
coplanaires.
1° Justifiez l’existence des points 4’, B', C’. Faites une figure en prenant
dub ="15 "6x- 1.
131
par :
2 A tout point M du plan, on associe le vecteur V(M) défini
V(M)=-(b-0oMÀ'+(c-a)MB'+(a-b)MC".
Montrez que V(M) est le vecteur nul.
que les points 4’, B', C' sont alignés (on pourra utiliser
3° Montrez
V(A')).
132
5. Vecteurs et barycentre
AB? + AC? 2 AA 4 à
aV2
4 Soit f la fonction définie sur ]0; 1[ par f(a) = (4 — 3a).
| 4
Étudiez les variations de f sur ]0 ; 1[. Pour quelle valeur de a la fonction f
est-elle maximale ?
5° Déduisez-en la position du plan (P) qui réalise le maximum de l’aire
délimitée par son intersection avec la pyramide SOABC. Montrez que
c’est le plan parallèle à (4C) et (OS), passant par l’isobarycentre
du triangle OAC.
133
Uuvuuuuuuuuu Comment utiliser
FIC un barycentre
METHODE
Pour simplifier
l'écriture d’un
vecteur.
Pour démontrer
que trois points À,
B, C sont alignés.
Pour démontrer
que quatre points
À, B, C, D sont
coplanaires.
Pour démontrer
que des droites
sont concourantes.
Pour déterminer
des lignes de
niveau.
Exercice 1
Solution
Énoncé Nous sommes
n
134
1° A’ est défini par la relation vectorielle :
2A'B-A'C-0, ouencore A'E=B€.
B' est défini par :
f(1) = 7IA? = 161B?+9IC? = (7 - 16 +9)IA?=0. b) A’ est le barycentre du système (B, 2), (C, - 1). Donc
le barycentre du système (B, 2a), (C, — a) est le point A’,
2° A et I sont donc situés sur la ligne de niveau zéro de
f. Celle-ci n’est donc pas vide. que l'on affecte de la somme des coefficients, soit ici a.
B' est le barycentre du système (A, 6), (C, 1).
f(B) = 7BA° + 9BC?.
Nous voulons trouver B’ affecté du coefficient f, donc
f(B) est non nul, donc la ligne de niveau n'est pas le
6
plan. C'est donc une droite. considérer B' comme barycentre du système (ani
La ligne de niveau zéro de f est donc la droite (AI).
D Remarque. Il est inutile ici de déterminer le vecteur (ï|(Pour trouver la somme des coefficients égale à f,
n
constant V(M) = ÿ 4 MA, qui sert dans un cas plus on sait que l'on ne change pas le barycentre en multipliant
i=1 les coefficients par une constante non nulle.)
général.
C' barycentre du système (A', a), (B', B) équivaut alors
Exercice 2 à C’ barycentre du système (B, 2a), (C, — a), ÊS
Énoncé
le
î soit, en réordonnant et en regroupant les coef-
Soit ABC un triangle, A’ le barycentre du système (B, 2),
1) B'eceluidussystème (4,16), (C, 1), C' celui du
ficients du point C, C' barycentre du système a
système (A, 3), (B, 1).
1° Faites une figure situant les points A’, B', C'. Jul
(B, 2a), (c a+ :
2° a) Montrez que C’ appartient à la droite (A'B') s'il
existe des coefficients « et f tels que C’ soit le barycentre
c) Nous savons que C’ est le barycentre du système
du système (A’, a), (B', B).
b) Montrez que : «C’ barycentre du système
(A, a),
(A, 3), CB, 1), et donc (A, 3), (B, 1), (C, 0).
Deux barycentres de trois points coïncident si leurs coef- :
6
(B', BP)» équivaut à «C' barycentre du système (a#1 ficients sont proportionnels.
6
(B, 2a), ( a+ é]r(On pourra utiliser l'associativité de Le barycentre du système (a il(B, 2a), lc= }
#2
la barycentration.) sera celui du système (A, 3), (B, 1), (C, 0), ou encore le
c) Concluez alors à l'alignement des points A’, B', C'. point C’, s’il existe a« et B réels de somme non nulle tels
que :
Solution
6
essor
7
ur
B_ soit
AY:P=7a.
a?
Analyse du problème 447 CD" AA
Dans la première question, il faut décomposer MA? en
PUR Lu Bi VA
(MG + GAŸ, puis MB? et MC?, pour faire apparaître 4 » d’où
3MG?°. Il suffira alors de calculer GA? + GB? + GC?.
Au candidat de penser au théorème de la médiane. 2b? + 2c? — a?
GA?=
Dans la deuxième question, il faut se laisser guider 9
par le texte; MA + MB + MC = 3 MG. Les sommets jouant des rôles symétriques, on a :
[4] On considère a £ - 4
la figure représentant à hi)
un trapèze ABCD :
BÉbe a a. €
138
5. Vecteurs et barycentre
CL
de 1, i un vecteur directeur de (XD)
[21] Soit À, B, C, D, E cinq points quelconques du On définit C et D par les relations vectorielles :
plan. On considère les segments joignant le milieu
AC=pi et BD=-qi. 4
du segment défini par deux des points au centre de
gravité du triangle formé par les trois autres. 1° Montrez que la droite (CD) coupe (AB) en un
point G, barycentre du système de points (A, q),
1° Combien de segments peut-on ainsi former?
(B, —-p), et que ceci permet de construire tout
2° En utilisant l'associativité de la barycentration, (o4
montrez que..ces segments ont un point commun, barycentre G du système (A, a), (B, B) tel que
qui les partage tous dans le même rapport. un nombre rationnel distinct de — 1.
139
a) Déterminez, suivant les valeurs du couple (a, B),
2° Construisez les points G:; (m=1)et G,(m = 2). points invariants par f.
l'ense mble des
Montrez que G, est le milieu du segment [GiJ0:
r MM
3° Montrez que, pour tout m :
b) On suppose a + f= 0. Exprimez le vecteu
la nature de
en fonction de æ et AB, et concluez sur
G., = ——— IC + ID. l'application f.
1Gm 2m 2 une
c) On suppose a+B#0. Montrez que f est
points G»; et le
Déduisez-en que l’ensemble (E) des
homothétie dont on déterminera le centre
lorsque m décrit R*, est inclus dans un plan fixe. rapport.
de (Bac C.)
4° Montrez que mjGy est un vecteur constant.
Déduisez-en l'ensemble (E).
(Pace)
Lignes de niveau
"| Soit (C) et (C’) deux cercles de même centre ee
O et de rayons respectifs R et R' vérifiant
O<R'<R. Dans un plan on considère un losange ABCD
Soit P un point fixé de (C’). A chaque point A de dont la longueur de la diagonale [AC] est égale à la
longueur des côtés du losange, notée a.
(C') distinct de P on associe la droite passant par 12
et orthogonale à (AP), qui coupe (€) en B et C. 1° Montrez que, pour tout point M du plan, on a
2
1° On note G le centre de gravité du triangle ABC. > => — ——> — a
MA . MC = MB° + MB .BD +=.
Montrez que G est un point fixe du segment [OP].
2° On note I le milieu de [BC]. Déterminez le lieu
géométrique de I, lorsque A décrit (C') — {P}. 2° Quel est l’ensemble des points M tels que :
a) MA. MC = MB??
LL] 2
D Les NT
Es Soit (P) et (P') deux plans sécants suivant b) MA . MC = MB° +? c) MA.MC =?
une droite (D), À un point n'appartenant ni à (P),
ni à (P'). On se propose de chercher les points M du
plan (P) tels qu'il existe un point M' de (CP) = nu
vérifiant la propriété suivante : À est le barycentre 2e Soit ABC un triangle. On désigne par a, b, c les
du système (M, 1), CM’, — 2). longueurs respectives des côtés [BC], [CA] et [AB].
1° Montrez que, si M convient, il est l'image du 1° Déterminez l'ensemble (4,) des points M du plan
point M' par une homothétie h de centre A. tels que : MB? +b?=MC? + c?.
2° Montrez alors que M est dans le plan h((P')).
2° Montrez qu'il existe un unique point H du plan
3° Déduisez-en que l'ensemble des points M est une tel que: HA?+a?=HB?+b?=HC?+c?.
droite parallèle à (D).
Que représente ce point H pour le triangle ABC?
\2MA
- MB + MC | = |AB|. Soit ABC un triangle, A’ le milieu de [BC].
3° Soit f l'application qui, à tout point M du plan, 1° On définit, pour tout point M du plan, le nombre
associe M' défini par : réel f (M) par :
GM' = 2MÀ - MB + MC. f (M) = MB? + MC? - 2MA?!.
Montrez que f est une homothétie.
a) Montrez que f (M) = AB? + AC? + 4MA. AÀ'.
= b) Déduisez-en que l'ensemble des points M du plan
[82] On donne dans un plan (P) deux points dis- tels que f(M)=AB?+AC? est une droite ortho-
tincts À et B. gonale à la médiane (AA) du triangle ABC.
140
5. Vecteurs et barycentre
b) On suppose à nouveau ABC rectangle en À, avec 2° Soit C(0; 0; 4). Déterminez l'ensemble (S) des
AB=3, AC=4. Calculez g(A). points M de l’espace définis par :
Déduisez-en l'ensemble des points M tels que
g (M) = 25.
(MO + 2MA + 3MÉ) . MC = 0. L
Donnez une équation cartésienne de (S).
Li] 3° Déterminez l'intersection de (S) et du plan
[e7| Soit ABCD un rectangle de centre O tel que d'équation x = 0, et dessinez-la sur la figure.
oeil 4° Soit (P) l'ensemble des points M de l'espace tels
BC=2V3 et cos (ACB) = =. que : MO? + 2MA? - 3MB? = 24.
Montrez que G appartient à (P) et déterminez (P).
1° Calculez AC et AB. Faites une figure.
(Bac C.)
2° a) Construisez le point G, barycentre du système
de points (A, 1), CB, 3) et le point G'’, barycentre du
LL]
système de points (C, 1), (D, 3).
Soit (O, . 1. K) un repère orthonormal de
b) Montrez que O est le milieu de [GG], et calculez
l'espace (6). À, B, C, D les points de coordonnées
la distance OG.
respectives :
3° Déterminez l’ensemble des points M du plan tels
Pau ie ou mag CC ne a 6 1
que : |MA + 3MB| = |MC + 3MD|. DCE):
Représentez-le.
On pose : f(M) = MA? + MB? + MC? + MD?°.
4° Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
Montrez que f admet un minimum en un point G, et
que : (MA+ 3MB). (MC+ 3MD) = 108. déterminez ce minimum.
Représentez-le.
Que représente cet ensemble pour le rectangle
ABCD? Caractérisations de droites
LL]
(O, ï, j, k) est un repère orthonormal de (6).
Soit A, À, A, A, À, À, un hexagone régulier, de
E
centre O, inscrit dans un cercle de rayon unité.
Pour tout point M du plan, on définit f (M) par : [42] Soit (D) la droite dont un système d'équations
6 paramétriques dans le repère (O, i, j, k) est :
f(M)= 5 MA?. x=2+}1
i=1
y=-1+1
1° Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
21 2=-3+121 01e)
Que PCM)
= 12) puis tels que RÉ
Déterminez une caractérisation vectorielle de la
droite (D') symétrique de (D) par rapport au
2° On note (1°) la couronne circulaire définie par
point O.
21
l'inégalité : PAUL 122;
La
Montrez que (1°) contient les côtés de l'hexagone.
[as] SOIL(P)le plan équation ve 7 SE UE
(D) la droite passant par A(1; 1; 1) et de vecteur
LL]
directeur i — j+ k.
On donne, dans l'espace (6), quatre points À,
1° Que pouvez-vous dire de (D) et de (P)?
B, C, D non coplanaires. I est le milieu de [AB], J le
milieu de [CD], G le milieu de [1]]. 2° Donnez un système d'équations paramétriques de
(D), et déduisez-en les coordonnées du point d'inter-
1° Peut-on avoir I =]?
section de (D) et (P).
Existe-t-il des points de (6) tels que :
- MA + MB = MC + MD? im
2° Déterminez l’ensemble (P.,) des points M de (6) [44] Soit À et B les points de coordonnées res-
tels que : |MA+ MB| = |MC + MDI. pectives A(1; — 1; 0) et B(1; 2; 1) dans le repère
(o, ï, F K), h l'homothétie de centre O et de rap-
3° Déterminez l’ensemble (P,) des points M de (6) port 2.
tels que : MA? + MB? = MC? + MD?.
1° Donnez une caractérisation vectorielle du
4° Peut-on avoir (P,) = (P,)? segment [AB], que vous traduirez dans le repère
> +
141
LL]
1° Déterminez une équation cartésienne du
plan (ABC ). Points réciproques
Soit ABC un triangle. On appelle A’, B', C’ les
2° Soit (D) la droite passant par O, de vecteur
milieux respectifs de [BC], [AC], [AB].
directeur ü=i-2j+ 3k. Après avoir donné une Soit (æ, B, y) un triplet de nombres réels strictement
caractérisation vectorielle de (D), montrez que (D) positifs. On note :
coupe le plan (ABC) en un point dont vous don- G, le barycentre du système (A, a), (B, H),«C;»
nerez les coordonnées.
1 1 1
G, le barycentre du système (a2)(3à:(cch
LL] 2° On appelle :
Soit { un nombre réel strictement positif, A, le point d'intersection de (AG;) et [BC],
SABC un tétraèdre tel que SA = SB = SC = #. A, le point d'intersection de (AG, ) et [BC].
M est un point quelconque strictement intérieur On définit de même B,, B;,, C;, C..
au triangle ABC. Exprimez le point À, comme barycentre des points B
La parallèle à (AS ) issue de M coupe le plan (SBC) et C. Même question avec À,.
en un point A’, la parallèle à (BS) issue de M coupe
(SAC) en B', la parallèle à (CS) issue de M coupe 3° Montrez que les points À, et À, sont symétriques
(SAB)en CL par rapport au point A’.
Exprimez de la même façon des propriétés de symé-
1° On note A, le point où (AM) recoupe (BC). trie*entre B;"ettB;;} pis ten CS
A;
Montrez que MA'= # 4° Montrez que l'isobarycentre G des points À, B, C
1
est le seul point intérieur au triangle confondu avec
2° Montrez qu'il existe des nombres réels (x, y, z) son point réciproque.
tels que x +y +z= 1, et M barycentre du système de
points (A, x), (B, y), (C, z). Montrez que A, est le
barycentre du système (B, y), (C, z).
MA; Théorème de Desargues
3° Calculez alors —— et montrez que la somme
1
ABC et A'B'C' sont deux triangles d’un plan (P)
MA’ + MB'+MC' est indépendante de la position tels que les droites (AA'}), (BB'}) et (CC) soient
de M sur la face ABC. concourantes en un point I. On suppose de plus que
les droites (BC) et (B'C') se coupent en A, (CA)
ét (CAS) en B > (CAB)retr (A'B') en G;:
Tétraèdres associés de Môbius 1° Montrez qu'il existe des couples Cora) aCMP
On appelle tétraèdres associés de Môbius deux (y, 7’) de nombres réels vérifiant :
tétraèdres ABCD et A'B'C'D' tels que chaque da
pe fe yt pe
sommet de l'un soit dans le plan d'une face de et : I barycentre de (A, a), (A', «'),
l'autre.
I barycentre de (B, B), (B', B'),
1° Soit ABCDA'B'C'D' un cube.
I barycentre de (C, »), (C’, y'}.
Montrez que les tétraèdres ABB'C' et AACDYD
sont associés au sens de Môbius. 2° a) Montrez que : BIB - IC = p'IC' > B'IB.
b) Montrez que £ -— y ne peut être nul.
Montrez alors que A, est le barycentre du système
GB, 6), CC, — p).
Déduisez-en : BIB - yIC=(B-»IA..
c) En utilisant deux relations analogues, montrez
que :
CB DA + (y a IB + (a-B)IC = 0.
3° Concluez alors à l'alignement des points A,,
B; CN
Ilustrez ce résultat par une figure.
142
5. Vecteurs et barycentre
LL]
On considère dans l'espace (6) un carré [54] a est un nombre réel strictement positif. Soit
ABCD, de centre O et de côté a, contenu dans un ABCD un tétraèdre régulier, d'arêtes de longueur a.
plan (P). 1° Soit A’ l'isobarycentre du triangle BCD. Déter-
Soit S un point n'appartenant pas au plan (P)et À’, minez le nombre réel m tel que le point G, milieu de
B', C', D' les milieux respectifs des segments [AA], soit le barycentre du système (A, m), (B, 1),
SA] ISBL ISCI'ISD]: (C, 1), (D, 1). Placez ces différents points sur une
1° Montrez que : figure.
Calculez GA? et GB? en fonction de a.
a) les points A’, B', C’, D' appartiennent à un
même plan (P') parallèle au plan (P), avec (P') 2° Déterminez l'ensemble (Z) des points M de
distinct de (P ); l'espace tels que :
b) le quadrilatère A'B'C'D' est un carré (on note 6MA ? + 2MB? + 2MC? + 2MD? = 5a?.
O'” son centre); 3° Déterminez l’ensemble (x) des points M de
c) les points S, O, O’ sont alignés. l'espace tels que :
MB? + MC? + MD? - 3MA? = a?.
2° Déterminez l'ensemble (9) des points M du plan
(P) tels que MA? + MB? + MC? + MD? = 4a?. Vérifiez que (x) est le plan médiateur de [AA].
Déterminez l'ensemble décrit par le milieu M’ de 4° Déterminez l'intersection (C) de (£) et (x) et
[SM] quand M décrit (9). prouvez que les milieux 1, ], K des segments [AB],
(Bac C.)
[AC], [AD] appartiennent à (C). Placez (C) sur
la figure.
ES Œ (Bac C).
Soit ABC un triangle rectangle en A du plan
CE
On pose : BC=a, AC=Db, AB=c. Barycentres et suites
Soit (D ) une droite, B et C deux points distincts de
1° Soit H le pied de la hauteur issue de A dans le (D). On munit (D) du repère (B, BC).
triangle ABC.
1 2
a) Montrez que l'on a : On désigne par A, le barycentre de fe3 (c
DAC
BC =HC BC; c'=HB. CE. A, le barycentre de (as,si (84A, celui de
b) En orientant la droite (BC), montrez que :
1 2
b?HB +c?HC= 0. (as,A [a$) et pour touten--2/#"A"Iceluiade
bu d.{erd
c) Montrez que le point H est barycentre du système
1 2
de points pondérés (B, b?), (C, c?).
2° A tout point M du plan on associe le nombre réel On note x, l'abscisse de A,
AOM) défini part F(M)= b?MB° + c? MC?.
1° Calculez x, , X1, Xo.
a) Montrez que : f(M)=a?MH?+b?HB°?+c?HC?.
2° a) Montrez que, pour tout n>?2, on a la
b* eT
b) Déduisez du 1° a) que : HC? = sl EST = 22 et relation : Xn— 3 Car 2-2) * Xn-2
a
calculez b?HB? + c?HC?.
HIRDÉAUISEZENMERXEEEXE = (Xn-1-Xo)+XotXir
:c) Déterminez l'ensemble des points M du plan tels
que f (M)= 2b?c? puis calculez x, en fonction de x, - :- (suite p. 144)
143
2 a) Montrez que (PS') et (Q'R) sont parallèles
c) Montrez que la suite définie par VV, =X,; — 5 est à (BD).
une suite géométrique. Calculez alors x, et v,. b) Prouvez que IJKL est un parallélogramme.
3° Quelle est la position limite des points AÀ,, c) En utilisant une homothétie, montrez que G. est
lorsque n tend vers l'infini? le milieu du segment [P'S].
Que pouvez-vous dire de même de G,;?
144
Produit
z
vectoriel
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
MR Nécessité d'orienter l'espace... sente eee 146
Électromagnétisme et orientation de l’espace
COURS
1. Espace orienté
2. Produit vectoriel
TRAVAUX PRATIQUES
[PU Équations de plans
Calculs de distances, d’aires, de volumes
Mouvement à accélération centrale
Mouvement d’une particule dans un champ magnétique
FICHE MÉTHODE
FICHE)
Comment utiliser le produit vectoriel
tation
L'objectif de cette activité est de montrer que l'orien
plan de l’espac e est insuffi sante pour décrire un mou-
d'un
vement.
On considère un point matériel M animé d’un mouve-
|
ment circulaire situé dans un plan de l’espace.
Ce plan partage l’espace en deux demi-e spaces qui
contiennent chacun un observateur.
tournent dans le sens contraire des 2° Cela a-t-il une signification de dire que M tourne dans
PRE
aiguilles d'une montre.
146
6. Produit vectoriel
e On voit qu'à chaque fois un sens de rotation dans un plan est lié à
une orientation (ou un sens de parcours) sur les droites perpendiculaires au
plan.
3° Un repère (O, a ÿ, K) tel que celui défini ci-dessus est appelé repère
orthonormal direct de l’espace.
Complétez les figures ci-dessous afin de construire des repères ortho-
normaux directs (O, à,j, k) de l’espace.
1. ESPACE ORIENTÉ
V6
Définition 2 Une base orthonormale de l’espace (é, ‘a k) est directe si, quel que
soit le point O de l’espace, le repère orthonormal (O, i,FA k) est
direct.
FIRE
CREERRe EXEMPLE SSSR PER
Dans le cube ci-dessus, la base orthonormale (FG, GH, EÂ) est directe; la
base orthonormale (BC, DH, AB) est indirecte.
mm
148
6. Produit vectoriel
[ Remarque.
Tous les plans parallèles à (P) sont ainsi orientés de la même façon.
2. PRODUIT VECTORIEL
1. Définition
Soit 4 et Ÿ deux vecteurs de l’espace
orienté.
e et ÿ ne sont pas colinéaires.
Soit 4, B, C trois points tels que
AB=Ü et AC=5.
Ces trois points définissent un plan (4BC )
puisque AB et AC ne sont pas colinéaires.
Le choix d’un vecteur # de norme 1, normal
au plan (ABC) oriente celui-ci.
On peut donc considérer le sinus de l’angle
orienté (AB, AC) dans le plan (ABC). M
On appelle alors produit vectoriel de AB par AC le vecteur AM défini par :
AM
= AB *x AC x sin(48, AC )K.
Cl Remarques :
1° On admet que l’on obtient un résultat indépendant du choix des
représentants AB et AC des vecteurs # et y.
2° Si on choisit — # pour orienter (ABC), on ne change pas le produit
vectoriel car alors le sinus de
l'angle (%, ÿ) change aussi de M M
signe par rapport à l'orientation
précédente du plan.
e ä et ÿ sont colinéaires.
Alors le produit vectoriel de # par Ÿ est le vecteur nul.
149
Définition 3 Soit # et ÿ deux vecteurs de l’espace orienté.
On appelle produit vectoriel de # par ÿ le vecteur de l’espace noté
ü | Ÿ ou 4 X ÿtel que:
e Si # et ÿ sont colinéaires, #4 /V= Ô.
e Si # et ÿ ne sont pas colinéaires, soit 4, B, C trois points tels que
AB=ù et AC=$.
Le choix d’un vecteur À de norme 1 normal au plan (4BC) oriente
celui-ci ; alors : #ZAF={|#||ÿ5| sin (4, 5)k.
UFR
CO TRRT
RRE EXEMPLE FESSES RENNES
Soit (, 7.> k) une base orthonormale directe et les points O, I, J, K tels que
OÏ=i, OJ=j et OK-#
Le parallélogramme construit sur les È
points O, 1 et J est un carré de côté 1.
IA jI=IOÏAOÏ|=1 (aire du carré).
Puisque la base (à, 1. K) est directe, on a :
iAj=AÎIE=E
On obtient de même :JAK= li. et FA =)
150
6, Produit vectoriel
Propriété 3
Propriété 4 Quels que soient les vecteurs #, ÿ et # de l’espace, quel que soit le
(admise) nombre réel a :
HA(F+H)=TAS+GNA
à À (aÿ) 71
S=(xi+yj+zk)A(x'i+y'j+2'k)
=xx'iAitxy'iAjtaxz'iAk
+yx'jAi +yy'j
Aj +yz'i AK
+2x'k A i+zæy'kAÏ+z'kAKk
= (xy'-yx') LAj+(yz'-æ')jAKk+(x'-x7')K Ai
ren)
rex) fe Gen
RE
RE) EXEMPLE ERREURS CRE
L'espace est rapporté à une base orthonormale directe (5, j, &). Soit à et Ÿ
deux vecteurs de coordonnées (1 ; — 2; 3) et (— 1; 1; — 2) dans cette base.
AÿS=((-2)x(-2)-1 x3)i+(3x(-1)-1x(-2));
(HI Det 2)E:
DAÿ=i-j-k.
>
152
‘
6. Produit vectoriel
3 m Calcul de volume
|C4B À AC).
AM
e La distance d’un point M à un plan (4BC) est
|ABÀ A]
e La distance d’un point M à une droite (4B) est
48À AM
PTS
1 — — ———
e Le volume d’un tétraèdre 4ABCD est 6 |(48 À AC). AD|.
153
La
le vecteur
On notera a’ la fonction dérivée de la fonction a, etc., et -
au
de coordonnées (4, b', c’), appelé vecteur dérivé de à# par rapport
temps.
1° Soit X(1) la première coordonnée du vecteur ü |\ ÿ. Montrez que :
X'(@)= ("y c"B)() + y’ - cB')().
2° Montrez que X ’ est aussi la première coordonnée du vecteur :
div
— AvVv+u/A—.
dt dé
3° Dédui -
equisez-Een que NU
di LAS)INNUEE=
PRE
di de—d
JUPITER : £
Les planètes, qui décrivent une : SATURNE D UrRANUS (|
orbite plane autour du soleil NEPTUNE
sont soumises à un mouvement
AMELe))
à accélération centrale.
154
6.. Produit vectoriel
—(ÿ.ÿ)=—, .—.
> +
PSE
dt dt dt
155
Loucuoouuuut - Comment utiliser
FICHE le produit vectoriel
MÉTHODE pour …
|
||
—. | 4B À AC |.
I =) —+
A=|A4B A AD |. v
Énoncé soit d= D:
Soit À et B deux points distincts de l'espace, I le milieu de 1 -
[AB]. L'ensemble des points M de l'espace tels que MIA = 5 est
1° Démontrez que pour tout point M de l'espace :
le plan médiateur de [AB], privé de I.
MA A MB = Mi \ AB. Mais si M=I alors [TA AË|=0 et IIxAB=0 :
2° Déduisez-en l'ensemble (6) des points M de l'espace l'égalité est encore vraie.
tels que |MA A MB] = MI x AB.
Conclusion : (6) est le plan médiateur du segment [AB].
Solution
Il n'y a pas de repère donné par l'énoncé. Il n'y a pas non
plus de configuration apte à porter un repère orthonormal
Exercice 2
(du genre cube ou parallélépipède rectangle).
On va donc Run ;D PRE ». Édne é
D lhest naturel d'utiliserlarelation de Chasles : Soit (0, j, j, K ) un repère orthonormal direct de l’espace.
MA A MB = MA \ (MA + AB), On considère les points À, D et C de coordonnées respec-
MA A MÉ = MA A MA + MA \ AË tives (1; 1; 0), (0;0; 1) et (- 1; 1; 0) dans ce repère.
MAAME=MAAAEËE (car MAMA =). 1° a) On construit le point B tel que OABC soit un carré.
D ne - Quelles sont ses coordonnées?
MAAË-(MA+AÏ)AAB-MANAË (car IAA AB-0). b) On considère le parallélépipède rectangle dont les deux
faces carrées sont OABC et DEFG. Déterminez les coor-
M données des points E, F et G.
2° Donnez une équation du plan (BCD) dans le repère
(O1, JFK).
3° Calculez le volume du tétraèdre DBCG.
Solution
La première des choses à faire est … la figure!
A la lecture du sujet
Il s’agit ici de tester la connaissance :
— de l’expression d’un produit vectoriel dans une base
orthonormale directe,
— de l’utilisation du produit vectoriel dans un calcul d’aire et
de volume. |
va Es
Analyse du problème b) L’aire du triangle 1GA est > IGA TA], soit |
A la question 1° a), on peut hésiter entre une preuve
«vectorielle» et une preuve «analytique» (c’est-à- 1
#= > BA.
dire en utilisant les coordonnées). Cette dernière
prévaut puisque l’énoncé nous indique le repère.
MER
A la question 2°, il faut savoir que U-s 4x où BK?=(-1}) + f) + ) . donc
1 (IG A 1À).IB
= BK. IB.
: 0; j, (;1;1) et (0;0;0). D'où les coordon-
nées des vecteurs, dans la base (4B, AD, AË ): Les coordonnées du vecteur ZB sont E (Er ) à,
BAC
PAS
1:0)
?]
donc:
BK D D 0 ee
} 2?) 2 ;
a(-;0; “ir 1
fe On en déduit: Te
1° a) La base étant orthonormale directe, les coor-
données (x, B, y) de IG A IA sont : e La distance du point B au plan (4/G) est la hauteur …
h du tétraèdre ABIG associée à la face /GA. Or :
a=1x(-1)-0x0=-1,
De €] 1 U- 4x On en déduit:
1
1 1 1 Æxh soit = —,
2
‘7508 )* 2
= — — — — ==.
AÏA BC=IBAÏIA+IA
NON EN ARREE E
[2] On considère les vecteurs ü(1; 2; —3) et
ÿ(- 2:3; 2) dans un repère orthonormal direct de EE UE Cl
AL BC DAME RS CRT
l'espace. Le vecteur à À Ÿ a pour coordonnées :
RSA 7) ne pe ee []
GTR
ERP ESS D PR PRE Re PS (nl 2ICGABA ACS ADI ee SE Q
Q.C.M. 3 à 5 : soit (i, ï K) une base orthonormale
directe de l’espace ; soit : 2ICBEN ED). El "00 Q.
2 JE é ti. K.
2ICRAA BC
je BD] RSS OI
160
6. Produit vectoriel
(aER).
=
Li
1° a) La base (8) : (EF, EH, EÀ) est-elle directe?
[2] Onconsidère A(2:-1;:-2), B(1:0;:-1),
EE AD OP SO) EUE(S 20 2)
a) (AB+ AC) A (EB + EC).
b) (AB - 2CD) A (BD + AË).
c) AB A (CD + CË).
d) BA A CD + CB A DÉ.
Li] .
[8] OnMConsider MGM) NA Or ES),
HO S) LCL):
b) Est-elle orthonormale directe?
a) MÀ A ME. b) (MÀ + MB) A MC.
c) Construisez une base orthonormale directe à partir
des vecteurs de (8).
1 —s#ple-mile
2 S0itila Ds (= DCA=DA =D
Bases orthonormales directes de l'espace a a a
a) Est-elle une base orthonormale directe de l'espace?
Soit Ci. Fe K) une base orthonormale de b) Déterminez les coordonnées des vecteurs CE et GB dans
l'espace. Démontrez l'équivalence des deux affir- la base (4).
. mations : c) Déterminez les coordonnées du vecteur CÉ AGÉ dans
e la base Ci, Fe K) est directe; la base (3).
ei1A j= k.
5
Propriétés du produit vectoriel
Hs] Soit re F4 K) une base orthonormale directe
L]
VENTOR [ie Soit À, B, C et D quatre points quelconques
de l'espace, ne NE dedo)}
de l'espace. Montrez que :
V3 > ea Es BC A BD = AB A AC + AC A AD + AD A AB.
V=—(-i+j+k)
3
=
2° Calculez ü A ÿ. La base (ü, Ÿ,Ÿ, W) est-elle directe ? IA #12 +. #7» = dl? 12.
161
que l'ensemble des points M de
3° Démontrez
Soit À, Bet C trois points de l'espace. IMAAMB _ est un cône de
l'espace tels que :
Déterminez l'ensemble des points M de l'espace Ir
tels que : (MÀ+ MB) AAC = 0. révolution de sommet I (privé de 1).
(Vous pourrez distinguer les deux cas 2 A BE
C sont alignés ou non alignés.)
(2162)
1
2° a) Démontrez que ces trois plans ont une droite SOMANSTEES
12 1e
commune.
b) Précisez le point d'intersection de cette droite dre 1
Bees (elLE CCOTLENL)
avec le plan (ABC). 5e à
3° Déterminez l'ensemble des points de l'espace
équidistants des points du cercle circonscrit au
triangle ABC. L'espace est rapporté à un repère orthonormal
direct. Dans chacun des cas proposés, calculez :
e la distance du point M au plan (ABC ),
| Soit (O, i, j, k) un repère orthonormal direct,
A, Bet C tels que : e la distance du point M à la droite (AB) :
163
LL]
Soit un parallé-
PROBLÈME
lépipède rectangle
ABCDEFGH tel que LLLL)
164
Isometries
du plan
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[II Triangles isométriques
Composons. Décomposons
COURS |
1. Réflexions du plan
2. Isométries du plan
3. Isométries vectorielles
4, Déplacements
TRAVAUX PRATIQUES
[FU Étude d’un lieu géométrique
Isométries laissant une figure invariante
Isométries associant deux figures
Composition d’isométries
Caractérisation d’isométries
FICHE MÉTHODE
CHE, Comment déterminer la composée de deux isométries
4 Comment utiliser les isométries
EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC
EXERCICES ET PROBLÈMES
AI = :
- AB 4B, Bj-- = —BC,
nn Do.
Sara
— ——
et DL -= DA.
166
7. Isométries du plan
Des lectures de figures vont permettre dans cette AP2 de formuler quelques
conjectures, qui seront reprises en cours, relatives à la composition et à la
décomposition de transformations connues.
167
2 n Réflexions et rotations
O, et d’angle -— .
168
7. Isométries du plan
1. RÉFLEXIONS DU PLAN
1. Rappels
Les réflexions du plan ont été étudiées dans les classes précédentes.
Rappelons que si f est une réflexion d’axe (D) alors :
e les points de (D) sont invariants;
M
(D) e si un point M n’est pas un point de
(D) alors son image M' par f est
À telle que (D) est la médiatrice du
À + segment [MM].
De plus :
e f conserve les distances.
Quels que soient les points À et B, si
on note 4’ et B' leurs images, alors :
A'B'= AB.
e f conserve les angles géométriques.
Quels que soient les points 4, B, C,
d’images 4’, B', C', on a :
BAC-B'A'C’.
()
(D)
Q
=ouele--xX
Ke
aix
M
Re
NC
2
169
4
=“ Décomposition d’une translation xions?
posée en deux réfle
Toute translation peut-elle être décom
conditions nécessaires).
e ANALYSE DU PROBLÈME (recherche de deux réflexions 5, et
Soit {, une translation de vecteur ÿ non nul. S’il existe
Sp)°8() — t, alors (Det (D') sont
Sp)» d’axes (D) et (D'), telles que
"st
nécessairement parallèles. orthogonal
point de (D) et À, son projeté
De plus si on note À un
Sp)°8(p) = lt donc: 244,=Ÿ; AA,= 5 ÿ.
sur (D') alors
de (D) par la
Les deux droites (D) et (D') sont donc telles que l’image
1 2 x ,
(donc à (D')).
translation de vecteur 5 ÿ est (D') et Ÿ est normal à (D)
e SYNTHÈSE :
Soit ÿ le vecteur de la translation, non nul, (D) une droite telle que v
1
Ÿ.
soit normal à (D), (D') l’image de (D) par la translation de vecteur 5
Alors OS ni ()
1
2 ÿ
2
(D°)
Son °S — b-
Les droites (D) et (D')
sont deux droites solutions.
O Remarques
1° On aurait pu choisir (D'), de vecteur normal ÿ, puis (D), image de (D')
par la translation de vecteur — 5 Ÿ.
170
7. Isométries du plan
1
2a=0+k27 donc mr à KT.
e SYNTHÈSE. Soit (D) une droite passant par 1, (D') l’image de (D)
S(p'>°S(p) à. TH,20/2) el »
SDS) Moi:
Les réflexions d’axes (D) et (D') sont
solutions.
O Remarques
1° On aurait pu choisir (D') passant par 7 puis (D) image de (D')
PAT Fr -a/24:
171
RELTITEEUNRPSRESSRSREST EXEMPLE ESS RENE
ABC est un triangle équilatéral, Z est le milieu de [BC], (4B,; AC) |à©
2, ISOMÉTRIES DU PLAN
1. Définition
FEES
RER ER EXEMPLES SSSR NES
Les réflexions, translations, rotations sont des isométries.
Les homothéties de rapport différent de 1 et — 1, les projections, ne sont pas
des isométries.
f
Posons: Ar>4’ + 4” Br 3 B'+#>B"
Puisque f et g sont des isométries, AB = A'B' et À’B'=A"B®
par suite : A4B=A"B".
Cette égalité est valable quels que soient les points À et B. L'application gofest
donc une isométrie.
Soit C et D deux points du plan, C, et D, leurs images par f !.
1 ré %
CCG ‘don CC pes D, donc 7: ne D
Puisque f est une isométrie, CD = C,D,.
Cette égalité est valable quels que soient les points C et D du plan.
L'application f =‘ est donc une isométrie.
172
7. Isométries du plan
t 1 1
DS 0 un DD Oo.
Le vecteur de la translation f’ est donc OO’ et par suite f’=1t.
Ainsi : (Ou=tou,
l'LOIOMER CIC
u=u'.
Les deux décompositions fou et f’ou' sont donc identiques, ce qui prouve
l’unicité de cette décomposition.
173
= Isométries admettant au moins deux points invariants
Soit f une isométrie, À et B deux points invariants par f. Soit C un point du
plan non situé sur la droite (4B) et C’ l’image de C par É
e Si C'=C alors les trois points 4, B, C non alignés sont invariants.
L'application f qui admet au moins trois points non alignés invariants est
l'application identique du plan.
xC
Re RU RE es PER Br
B A
xC’
ie Na
B— Br-— B
Cu C'—cC
Ainsi les trois points 4, B, C, non alignés, sont invariants par l’application
gof. Composée de deux isométries, gof est une isométrie qui admet au
moins trois points non alignés invariants, c’est donc l’application identique :
gOf= Id);
go(gof) =gold,,,,
ÉRRARTAENS
Id °f=g.
LA
f est donc la réflexion d’axe (4B).
Notons alors que tous les points de (4B) sont invariants par f.
A
At A+- À
£
Bt B'--—8B
x--+--FL x
B B’
(4)
Ainsi gof est une isométrie admettant au moins deux points
invariants À et
B donc, d’après ce qui précède, gof est soit l'application identiq
ue soit la
réflexion d’axe (4B), notée S4B)
174
7. Isométries du plan
175
3. ISOMÉTRIES VECTORIELLES
1. Applications vectorielles
Les isométries transforment un parallélogramme en un parallélogramme.
Soit alors f une isométrie, # un vecteur de (F), ensemble des vecteurs
du plan.
CO Remarques
176
7. Isométries du plan
2. Cas particuliers
Translation Pour tout vecteur ÿ :
de vecteur f ol) = à
(ä, g(ü)) = à
e p(0)=0Ù
æ est appelée rotation vectorielle
d’angle a.
3. Composée. Reciproque
= Composition de deux isométries du plan.
Soit f et g des isométries, y et y leurs isométries vectorielles associées.
Pour tout couple (4, B) de points, on a :
177
= Réciproque d’une isométrie.
Soit f une isométrie, g sa transformation vectorielle associée, la
LA
# Cas particuliers
Si on fixe un point © du plan alors à tout
vecteur # de l’ensemble (SF) des vecteurs du plan
on peut associer, de façon bijective, le point À tel z £
que OÂ=ü. a \9@)
Nous dirons que, le point © étant choisi, on
peut identifier le vecteur # et le point 4. Alors, si
f est une isométrie fixant © et son isométrie fA)
vectorielle associée :
o(ü) = Of (4) (fig. ci-dessus). Le vecteur o(%) est défini à l’aide de f (4).
178
7. Isométries du plan
RSR
D EEE SR EXEMPLE
ND
O'À'.0'B'=OÀ.OB.
Ainsi, quels que soient les vecteurs # et ÿ,ona: w'.v'=40.#.
s Linéarité
Étudions des propriétés des isométries vectorielles en relation avec les
opérations définies dans l’ensemble des vecteurs du plan (addition et
multiplication par un nombre réel).
Propriété 9 Pour toute isométrie vectorielle g, quels que soient les vecteurs üetr
Linéarité des du plan et le nombre réel 4, on a :
isométries ott+r)=plu)+o("), et qlai) = aqlü).
vectorielles o est dite application linéaire.
Le point G est tel que : Ya; GA;= Ô donc > a, Ga= p(Ü).
i=1 i=1
G' est donc le barycentre des points pondérés (4;, a), …, (4,, a,).
Propriété 10 L’image du barycentre de » points pondérés (4,, a), …, (4,, &,) par
une isométrie f est le barycentre des # points pondérés :
(FA), a), …, (FA), à).
180
7. Isométries du plan
4, DÉPLACEMENTS
1. Définition. Composition
Nous avons (p. 175) classé les isométries en deux familles de trans-
formations.
à
,
VEPMPTE Dr
sof t
sof est une isométrie qui laisse À fixe. C’est donc une réflexion ou une rotation.
Or sof n’est pas un déplacement (non-conservation des angles orientés) donc
sof est une réflexion. Notons-la s”.
Propriété 13 Tout déplacement est soit une translation soit une rotation. À
181
Le triangle ABC est équilatéral direct. Étu-
dions la composée de la rotation r de centre
2 : : :
C et d’angle = suivie de la rotation r’ de
27
centre B et d’angle —s
A2
’
m Existence
Soit r la rotation de centre À et d’angle (AB, A'B'), noté 8. Notons que
0 peut être nul.
r
At- A AB, = AB
avec ÉCRAN
Bt--8B, (4B, AB) = 6.
Or AB=A'B' et (4B, A'B')=6 donc:
AB,=A'B' et (4B,,4'B')=0.
Les vecteurs AB, et AB" sont donc égaux.
De AB,=A'B' on déduit AÂ'= BB.
Si on note f la translation de vecteur A4’ alors on a :
r l Fe t
At 14 Al BB, —B'
tOor tor
At- À’ B :-— B'
Le déplacement for est un déplacement solution. Pour la suite de l'étude, no
le noterons u.
182
7. Isométries du plan
= Unicité
Soit d un déplacement transformant À en 4’ et B en B'.
d u=! d ul
AEETATES 4 B+--B'—8B
u=lod u-lod
Fe | BE SAR
u='od est un déplacement (propriété 12) qui laisse deux points distincts À
et B fixes.
Propriété 14 Étant donnés des points 4, B, 4', B' tels que A’B'=AB et
AB #0, il existe un déplacement et un seul transformant 4 en
A' et B en B'.
DRE
RES msn EXEMPLE RRSRRRESERSRESSENRE
E
ABCD est un carré, AI = JC = CK.
LR
lo
TIX,
- n/2]
AI = JC 7. M
LA ge TIx,
-x/2]
(A, Lens Fear
183
TP1] Étude d'un lieu géométrique
lier les isométries,; constit uent un outil
Les transformations du plan, en 6 particuee à
recherc he de lieux géomét riques de points d’une figure dont
efficace dans la
certains éléments sont variables. (Voir exercice commen té 1.)
2 m Analyse
1° a) Démontrez que (4) passe par un point fixe 4”.
b) Démontrez que (B4') et (00) sont parallèles.
2° La droite (BA') coupe (€) en B et 4”.
a) Exprimez A"À' à l’aide de OO’.
b) Quelle est la nature du quadrilatère MPA'A" 7?
c) Déterminez une transformation f indépendante de M, transformant M en
P et donnez une figure F contenant le lieu géométrique de P.
3 nm Synthèse
1° Tout point P de F permet-il de construire un point M de (C) et deux
droites (4) et (4') sécantes en P?
2° Quel est le lieu géométrique de P quand (D) pivote autour de À?
4 nm Bilan
L’analyse a permis de déterminer des conditions nécessaires pour que
le point P soit un point solution (P solution + PE F). Nous avons,
pour cela, démontré que si P est un point solution alors P est l’image
d’un point M de (C) par une transformation f du plan. Le point P
appartient donc à l’image de (C) par f.
La synthèse permet de voir si ces conditions sont suffisantes
c’est-à-dire, non pas de voir si tout point de f (C) est l’image par f
d’un point de (C), ce qui est évident, mais de voir si tout point de
f(E) est l’image par f d’un point M de (C) permettant de construire
un point P.
184
7. Isométries du plan
1 m Triangle équilatéral
Soit ABC un triangle équilatéral de centre ©. Déter-
minons l’ensemble, noté &, des isométries laissant
ABC invariant.
1° L'identité est un élément de 6. Déterminez au
moins deux autres isométries de 6.
2 nm Carré
Soit ABCD un carré de centre O, F l’ensemble des isométries laissant ABCD
invariant. Toute isométrie de F est une bijection de {4, B, C, D} dans lui-
même.
1° a) Quel est le nombre maximal d’éléments de F ?
b) Une bijection g de {4, B, C, D} dans lui-même transforme À en B, B en
D et C en 4. Quelle est l’image de D ? La bijection g est-elle élément de F ?
Ainsi le nombre d’isométries laissant ABCD invariant est inférieur à 24.
2° Énoncez une rotation et une réflexion laissant ABCD invariant.
185
Isométries associant deux figures
Les isométries transforment une figure en une figure de même nature (segment
en segment, triangle en triangle, cercle en cercle). Étudions, les figures étant
données, les isométries transformant l’une en l’autre.
a) Construisez A.
b) Quelle est la rotation vectorielle associée à r?
c) Déterminez r(D) et r(O).
Ainsi, la rotation r transforme le triangle DIO en le triangle OJE.
Composition d'isométries
Les composées d’isométries peuvent être étudiées de plusieurs manières (voir
fiche méthode). Étudions ici le problème à l’aide de réflexions.
1 m Exercice 1
186
7. Isométries du plan
2 m Exercice 2
4 nr D
A. Soit ABCD un parallélogramme tel que (BC, BÂ)= ri Nous vous
proposons de déterminer la composée f des réflexions 45, S(pcy> Step) €t
Spa, d’axes (4B), (BC), (CD) et (DA) effectuées dans cet ordre.
1 POsoNS pie SOS sets Lab)
CS en):
Alors f=g,0g,. Déterminez la nature et les éléments caractéristiques de
81 Et 8. ;
2°” a) Construisez deux droites D, et D, telles que :
81 San)Sn, € 82 Sp Sp):
b) Déterminez la nature et les éléments caractéristiques de f.
B. Le parallélogramme ABCD est tel que (BC, BÂ)= 0,08€ ]-x; x]. En
reprenant une étude analogue à celle de la partie À, est-il possible de
déterminer une valeur de 0 pour laquelle f soit une translation ? Quel est
alors le vecteur de la translation ?
B? B
187
FICHE
ruvuuuuuuuUUut
|
Î
Les isometries
|
|
MÉTHODE
|
|
| |
= Sa nature :
188
Exercice 1 Synthèse
La figure est construite à l'aide des propriétés obtenues
Énoncé dans l'analyse. Sont-elles suffisantes pour construire les
Soit (C) un cercle de centre O, A et B deux points du plan, points C et D solutions?
non situés sur (C). Construisez deux points C et D de (C) (C), A et B étant donnés, on construit A’, image de A parr,
—> — T 4 — puis, si A’ est distinct de B, l'arc de cercle (7°). Soit D un
tels que (OC, OD)= = +k2n, kEL, et les vecteurs CA point (éventuel) commun à (C) et ([), C l'image de D
par!
et DB soient colinéaires et de même sens.
Les points C et D sont-ils solutions, c'est-à-dire sont-
Précisez le nombre de solutions lorsque A est extérieur à
—+ — TT Pr & —
(C) et B intérieur à (C). ils tels que CE(C), (OC, OD)=-, CA et DB sont
Indication méthodologique colinéaires et de même sens?
La figure contient les points O, C, D tels que OC
= OD Le cercle (C) est invariant par r donc aussi par r°!.
Puisque D est un point de (C), C est aussi un point de (C)
et (Oc, Ob)-= Cette situation incite à utiliser la
etl'ona: (OD, DE donc (OC, A
. T , ;
rotation r de centre O et d'angle de mesure 3! rotation qui De plus A'=r(A) et, puisque C=r '(D),
transforme C en D. Les images par r des éléments donnés
En
D=r(C). Ainsi (CA, DA')=-.
sont des éléments connus. Peuvent-ils servir à construire C
et D, à situer l’un des points sur une autre courbe que (C )?
Or, puisque D est un point de (7), (DE, DÂ')-= ou
Solution
encore (DA', DB)=- 3
—+ —+ TT
Analyse
Travaillons à l'aide d'une figure supposée réalisée. La
T On en déduit que (CA, DB)=0. Les vecteurs CA et DB
rotation r de centre O et d'angle de mesure à trans- sont donc colinéaires et de même sens.
Discussion
Cette discussion porte
sur deux points :
Or, CÀ et DB sont colinéaires et de même sens, donc - at-on A'=B?
— (C) et (7) sont-ils sécants?
(DB, CA)=0. Parsuite, (DB, DA')=—.
—+ —+ —+ — TT
donc : AG =—DC+—EFE.
2 3
De plus,
V3
FE= pa AB et AB=DC=DC" donc
Exercice 2
V3 |
FES DCS |
(C)
L'observation de O Remarque. Tout point G de (C'), image de (C), a pour .
la figure montre antécédent par t un point A de (C) permettant de tracer un
que le vecteur AG triangle équilatéral ABE dont le centre de gravité est t(A),
est constant. donc G. Toute étude de synthèse est donc inutile.
iAt
dà
PKR)
77
AC et es
> 1 >
BA,
segments [AB] et [AC] donc Kj=-BC. . On en
2
déduit que T(K) = J. De plus : d’où (KA, Ki)=(BÀ, AC) (2m).
1 Il Soit (KA, Ki)=(4B, AC)+7 (2n), donc
d’une part : 1J = — AB et IK = > AC donc 1J= IK,
(KA, Ki)=-n/2 (2x. (2)
ea ls ir
d’autre part (IL AK )= ke5 AB, ; ic) donc De (1) et (2), on déduit que f”!'(4)=1.
Une étude analogue permettrait de démontrer que
(IS, IK)=(AB, AC), soit (1, IK)=7/2 (27). g(1)=C. Par suite gof [(4)=C.
Ainsi R(J)=K. Finalement f(K)=X. Translation qui transforme 4 en C, go fl est la trans-
Des deux résultats précédents, R(J) = K et lation de vecteur AC.
T[c, x/3]° S(co) ESt : c) Quelles sont les isométries conservant un cercle?
d) Quelles sont les isométries conservant un rec-
tangle (non carré)?
e) Quelles sont les isométries conservant un
HERO OR CAD cu cu []
losange (non carré)?
re er 10 0 axe CCO er A ne di
lSréflexion d'axe (CB )'.:0 0 remettre [] f ) Quelles sont les isométries conservant un penta-
T gone régulier ? Un hexagone régulier?
la rotation de centre A et d'angle ER a (E]
192
7. Isométries du plan
194
7. Isométries du plan
CL
Soit (D) et (D') deux droites non perpendi- On donne un cercle (C) de centre O et de
culaires et 1 un point non situé sur (D) ou (D'). rayon R dans un plan orienté (P) et (2) une droite
Construisez un triangle AIB rectangle en I et iso- ne coupant pas (C).
cèle, tel que À soit sur (2) et B sur (D).
1° Soit À un point de (9). On note 6, le lieu des
points M de (P) vérifiant la propriété : «Il existe un
point N de (€) tel que le triangle AMN soit
Un parallélogramme ABCD étant donné, on se équilatéral direct (aanAN)- =) Montrez que 8,
propose de construire un carré IJKL dont les som-
mets I, J, K, L soient respectivement sur les côtés est un cercle dont vous déterminerez le centre 9, et
(AB), (BC), (CD), (DA) du parallélogramme. le rayon R,. Construisez 6,.
b) Quel est le centre du parallélogramme ABCD ? Soit ABC un triangle inscrit dans un cercle
(€). Les points B et C sont fixes. Le point A est
2° a) En utilisant une rotation de centre O, cons- variable sur (C). Quel est le lieu géométrique de
truisez le carré IJKL. l'orthocentre H du triangle ABC?
b) Quel est, suivant la nature du parallélogramme,
le nombre de carrés solutions? Isométries et nombres complexes
El
/
trique simple, un triangle équilatéral PAP’ tel que P Zi A le
Soir sur (D) et-P' süur (D”). 1° Démontrez que f admet un point unique I inva-
Précisez le nombre de triangles répondant à la riant.
question.
2° On suppose M distinct de I.
(D'après bac)
a) Calculez —.
IM
LL]
195
un carré. Prouvez que Jj est le milieu de [MN ] et que
PROBLÈMES G est le centre du carré ABCD (on introduira le
milieu j' de [MN] et le centre G' du carré; on
Eu
comparera alors r(J') et s(J')).
Sur les côtés [BC], [CA] et [AB] d'un triangle IV - Soit r’ le quart de tour direct de centre G.
Prouvez que r’'or=s. Déduisez-en que sous les
ABC on construit les triangles équilatéraux ABC",
BCA' et CAB’. On suppose que ces trois triangles
hypothèses de la question IT, le carré ABCD est
direct (c'est-à-dire que r'(A)= B).
sont directs (Bac Paris, 1990)
Este tre) ee:
ee .
(as AC')=(BC, BA')=(CÀ, CF) -À)
LLL) =
196
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
[APT] Lecture d’un dessin
[AP2] Figures géométriques semblables
Homothéties. Rotations. Nombres complexes
COURS
1. Composée d'une homothétie et d’une rotation
2. Similitudes directes.
TRAVAUX PRATIQUES
[PI Similitude et géométrie analytique
e Théorème de Ménélaüs ........................................ screens 2
| Étude d’une configuration du planàl'aide 6 de ‘similitudes
A rade Eu LE 2 RER + | TERRE PER 210
[P4] Similitude directe et problème “= construction
FICHE MÉTHODE
un Comment reconnaître a "une application f est une
similitude directe.
Comment FR tériser une = imiltude diterte se
EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC see
EXERCICES. ET.PROBLÈMES
ao oncnutetotn Etes 2 0 NO TS
.
«Le Monde
de M.C. Escher»
Dessin 225
Éditions Chêne.
198
8. Similitudes
1 x Triangles semblables
(BC, BD) d’une part, (BC, BÀ) et (CD, CB) d’autre part.
Conclusion. Les triangles ABC et BCD sont tels que les longueurs des côtés
du triangle ABC sont les produits des longueurs des côtés du triangle BCD
par un même nombre réel et les angles orientés correspondants sont égaux.
2 m Rectangles
1° Le rectangle ABCD de la figure ci-contre est un rectangle d’or c’est-à-dire
que, si on découpe le carré AEFD, alors le rectangle EBCF restant est
semblable au rectangle 4ABCD. Intuitivement, comment traduisez-vous cette
expression ?
220 n suppose, dansdans |la suite
is /deL 1
de l’exercice, que ne
BC BE: Déémontrez
t
que le rectangle ABCD est l’image du rectangle EBCF par la composée
d’une rotation r de centre Æ qui transforme F en 4, suivie d’une homothétie
h de centre À.
3 « Triangles rectangles
— — TT E, £
Soit ABC un triangle rectangle direct, (AB, AC BE H le projeté
orthogonal de À sur (BC). Intéressons-nous aux triangles ABC et AHC.
rt AB |
120 omparez lles rapports e t "HA pu is les rapports
pP A, et HC (pensez
p ie
a
lignes trigonométriques).
2° Est-il possible de trouver une rotation r et une homothétie h telles que les
images de À, B, C par hor soient respectivement H, 4, C? Justifiez votre
réponse.
3° Les triangles HBA et HAC se correspondent par la composée d’une
rotation et d’une homothétie. Précisez ces deux transformations.
199
Homothéties. Rotations. Nombres
complexes
2 m Étude réciproque
Soit f une application du plan définie de la façon suivante : si M est un
point du plan, d’affixe z, et M', d’affixe z’, son image par f alors
z'=(1+iz-i
1° Construisez les points À et B d’affixes respectives 2i et 3 + 3i et leurs
images 4’ et B' par f.
! s
2° Calculez le rapport
PP AB et l’angle (4B, 4'B').
ona: ;
z'-z,=V2e
=
CL
c) Calculez, pour M différent de J, le rapport _. et l’angle
(IM, IM').
T
d) On appelle M" le point d’affixe z” telle que
z” =" (2).
Justifiez que M" est l’image de M par une rotatio
n dont vous préciserez
le centre et l’angle.
e) Justifiez que f est la composée d’une rotation et d’une homothétie de
centre commun J.
5’ Déduisez-en que si M, N, P sont trois points
distincts du plan et M', N',
P' leurs images par f alors on a :
MENT CAMP GR GUN VF
HN , M'P')=(MN, MP).
200
8. Similitudes
CO Remarque. Lorsque les distances sont multipliées par 4, on les dit aussi
transformées dans le rapport k.
Propriété 2
202
8. Similitudes
2. SIMILITUDES DIRECTES
1. Définition
En d’autres termes, si s est une similitude directe, alors s conserve les angles
orientés et il existe un nombre réel positif k, nécessairement non nul, tel
que, quels que soient les points 4 et B distincts, d'images 4’ et B' par
s, A'B'=kXx AB. Le nombre k est appelé rapport de la similitude s.
2. Écriture complexe
Soit s une similitude directe du plan, de rapport k.
Notons À et B deux points, distincts, fixes du plan, 4’ et B' leurs
images par s, M un point quelconque du plan, autre que 4, M
son image par s.
D’après la définition de s, on a :
B'ÆA' et M'#A', A'M'=kxAM et
(4'B', A'M')=(4B, AM),
donc: A'M'=kxAM et (AM, A'M')=(4B,
A'B').
L’angle (4B, A'B') est indépendant de M : notons a une de ses mesures.
203
On a alors quel que soit M :
ke° X zx,
ce qui, dans le plan complexe, s'écrit : zrw =
Zu = Ke 25 ta ke°z,).
endants de M, a non
Donc il existe des nombres complexes a et b, indép
nul, tels que: z, <a xX2, + b.
1 :
e Comme a n’est pas nul, nous avons : Z=-—Z'— a ce qui montre
a
que f est une bijection.
e M, P, Q étant des points du plan, d’images respectives M', P', Q' par
f, alors :
ZHP' ZW 9 | M'P'
=a et A OT la|
ZuP ZHÿ MP
Donc f mulitplie les distances par lal et conserve les angles orientés.
mr? Cas particulier : Si [al =1, alors f conserve les distances et les angles
orientés : f est donc un déplacement.
204
8. Similitudes
e Si a=1, alors f'est une translation. En effet : quel que soit le point
M, d'image M' par f: Zzym=b (voir chapitre 2, page 39).
En conclusion :
Propriété 5
[ Remarques.
1° Pour tout point M, autre que J, d'image M" par f, on a :
IM'= la| IM
(2) {
(IM, IM')=arga (2m).
[al est le rapport de la similitude directe f'; J est appelé le centre de f'; arg a
est appelé l’angle de f.
—
2° Les relations (2) permettent de construire l’image M' de M par f.
KA À
205
ERREURS RE
EXEMPLES RRRENERSNSRRRRSRRRE
e Une rotation, de centre À et d’angle non
nul de mesure a, est la similitude directe de
centre À, de rapport 1 et d’angle a.
Cl Remarques.
1° Une translation est une similitude directe dite de rapport 1 et d’angle nul.
En effet, si une translation transforme un couple (4, B) en un couple
EE : A'B'= AB
(4', B'), alors A'B'=AB, donc, si AB HE
(4B, A'B')=0 (2»).
2° Pour une similitude directe s, de centre Z, de rapport k et d’angle a,
si M est un point du plan différent de J, alors :
206
8. Similitudes
2 ns Barycentre
e Dans le chapitre sur les isométries, on a vu la propriété : « L’image du
barycentre de n points pondérés (4,, a), …, (4,, æ&,) par une isométrie f est
le barycentre des n points pondérés (f(4,), a, ), …, (f(4,), a,).» On peut
traduire ainsi cette propriété : toute isométrie conserve le barycentre.
e Lors de l’étude des homothéties, on a démontré que : « Les images M et
N' de deux points M et N distincts par une homothétie de rapport X sont
telles que : M'N'=Kk.MN.»
e De ces deux propriétés il résulte que :
— s est une similitude directe de rapport k,
— het r sont l’homothétie et la rotation de la forme réduite de s,
— G est le barycentre de n points pondérés (4,, a), …, (4,, &,),
® — AÀ!,.…, À}, G' sont les images respectives de À,, …, 4,, G par
set À, …., 4”, G" les images respectives de 4,, …, 4,, G par h, ce que
h r h r
donc % (a,G”4/)=0.
i=1
Ainsi G” est le barycentre des n points pondérés (4;', a), …, (4,', a,).
Or À}, … À}, G' sont les images respectives de 4;, …, 47, G” par
l’isométrie r, donc G’ est le barycentre des nr points pondérés (4,, a), …,
do).
n 2?
Propriété 7 L'image du barycentre de » points pondérés (4,, a), …, (4,, a,) par
une similitude directe s est le barycentre des # points pondérés
(s (4,), & ), + (s(4,), a, ).
Autrement dit : toute similitude directe conserve le barycentre.
207
TRAVAUX PRATIQUES
1 m Étude générale
Pour toutes les transformations f envisagées nous noterons (O, & , ë) un
repère orthonormal direct du plan, M un point, z son affixe, M” l’image de
M par f, z' l’affixe de M', (x, y) et (x’, y’) les couples de coordonnées
de M et M.
Complétez le tableau ci-dessous en suivant l'exemple de la première ligne
(translations) et justifiez les résultats figurant déjà dans le tableau.
Définition
Expression
Nature de f géométrique
complexe
de f
Translation
de vecteur 4,
z;=b=a+ip
et (a, B) € R2.
Homothétie
de centre O
de rapport k
Homothétie g
de centre / CZ
de rapport k 7
Si M=O alors
Rotation A ns o
de centre O 3 7” alors
d’angle « en ‘= OM
(OM, OM')= a
Rotation
de centre 7
d’angle «
Similitude
de centre O
de rapport k
d’angle «
Similitude
de centre 7
de rapport k
d’angle «
208
8. Similitudes
2 m Études particulières
4
4 D % ; . nn
1° Soit f l'application définie analytiquement par {LE Æ h
dde dia à
a) Exprimez z' en fonction de z.
b) Déduisez-en la nature et les éléments caractéristiques de f.
t=x+V3y-V3
2° Soit g l’application définie analytiquement par
p'=-V3x+y+
Vi.
Reprenez une étude analogue à celle de la question 1°.
O Indication. Si un calcul direct n’aboutit pas, on pourra, après avoir écrit
z'=x'+iy'= (x + V3y - V3)+i(- V3x +y+ V3), utiliser les égalités
1
Rire 7) et y= (2).
e h, homothétie
de centre O, si k k,=1 Translation
de rapport k, PT ed
(1) Mathématicien grec (Alexandrie, vers 100 après J.-C.). Astronome à Rome sous
l’empereur Trajan. Auteur de «Les Sphériques».
209
5 m Théorème de Ménélaüs (étude directe)
et (4B)
Soit ABC un triangle, (D) une droite coupant les côtés (BC), (CA)
respect ivement en P, Q et R, points distincts des sommets du triangle.
210
8. Similitudes
e Réciproque.
Soit S la similitude directe d’écriture complexe : z- az+(z-az,), a
étant le nombre complexe défini ci-dessus. Démontrez que S transforme À
en Cet B en D.
Ainsi :
AR : B
L'étude précédente justifie l’existence |
d’une unique similitude directe S' qui ir !
transforme À en B et C'en D. D.
3° Construisez le centre ©
de S.
4 m Conclusion
1° Démontrez que O est commun aux quatre
cercles (EAC), (EBD), (FAB) et (FCD).
2° Énoncez une propriété du quadrilatère complet.
Similitude directe et probleme
de construction
Étant donné un triangle ABC, nous vous proposons de construire un triangle
PQR tel que : L
PE(BC), QE(CA), RE(AB)
et (PQ)L(CA), (QR)L(4B), (RP)L(B0C).
1 nm Remarque préliminaire
Avant de commencer l’analyse du problème posé, nous vous proposons une
étude dont le résultat sera utilisé ultérieurement.
Étant donnés deux triangles ZXL et l'K'L' tels que les angles (IK, IL) et
(J'K',I'L') d’une part, (KZ, KI) et (K'L',K'Î') d’autre part soient
égaux, ns qu’il existe une similitude directe et une seule qui
transformer KL en DK Le
I
1K Je
K LS
ES
2 ms Analyse
Supposons qu’un triangle PQR soit solution.
L'objet de l’analyse est de définir les points P, Q, R à l’aide d’éléments
(points, transformations, ...) ne dépendant que de À, B, C.
212
8. Similitudes
e Nature de 505
a) Démontrez que l’angle de s est droit.
b) Justifiez que s a un centre. Notons O ce centré.
c) Utilisez la forme réduite de s pour démontrer que s0s est une
homothétie de centre ©.
d) Soit 4’, B', C’ les antécédents respectifs de 4, B, C par s (4 = s(4'),
B=s(B'), C=s(C')).
Démontrez que 4’ est sur la perpendiculaire en À à (AC) et sur la
perpendiculaire en B à (4B).
Définissez de même B' et C’ à partir de 4, Bet C.
Cette dernière question met en évidence que, bien que les points 4’, B' et
C” aient été définis à partir de s, donc à partir de P, Q, R, ils ne dépendent,
en réalité, que de 4, B et C.
En conclusion : l’hypothèse de
l'existence d’un triangle POR
solution conduit à identifier s’ et
s; les points P, Q, R sont alors
les images respectives de C’, 4’,
B' par l’homothétie 505.
3 m Synthèse
Le triangle ABC étant donné, construisons les points 4’, B', C' : 4’
commun à la perpendiculaire en À à (4C) et à la perpendiculaire en B à
(4B) ; B' commun à la perpendiculaire en B à (BA) et à la perpendiculaire
en C à (BC); C'’ commun à la perpendiculaire en € à (CB) et à la
perpendiculaire en 4 à (CA) (figure ci-dessus) ; et supposons 4’, B', C'
deux à deux distincts. Notons s’ la similitude directe qui transforme (4,
D'0t) en (4110).
La comparaison de la figure page 212 (en bas) et de la figure ci-dessus
permet d'affirmer que l’angle de s’ est droit et que s’0s’ est une
homothétie de même centre O0’ que s’. Notons Q, R, P les images
respectives de 4’, B', C' par s'0s'.
1° Démontrez que POR est un triangle solution.
2° Construisez les points P, Q et R.
213
Similitude directe
son rapport
pp est ——
TA
en un point À’, alors :
son angle est (14, 14’)
Solution Synthèse
Analyse
Observation de la figure supposée réalisée (dessinez un 1° Construction de la figure. Construisons la droite (D'),
triangle équilatéral direct ABC, de centre noté O, puis une image de (D) par s. Soit O un point commun à (C) et
droite (D) passant par B et un cercle (C) passant par O). (D') : son existence sera étudiée plus loin.
(C)
Le triangle ABC est équilatéral direct, donc (AB, AC) . 2° Étude de la figure ainsi construite. Par construction :
Exercice 2 1 2
L'écriture complexe
1
z” E (a+1)z définit donc une
Énoncé similitude directe s’; notons que s’ laisse © invariant.
Le point M" est donc l'image de M par une simili-
Soit s une similitude directe de centre O, de rapport k et
tude directe. *
d'angle #, non réduite à une homothétie. Pour tout point M
du plan, on note M’ l'image de M par s et M" le milieu du La similitude directe s' a au moins un point invariant.
segment [MM]. Si s' est une translation, alors s' est l'identité, donc :
M=M"=M', et ce, quel que soit M; donc s est l'iden-
Démontrez qu'il existe une similitude directe s”', indépen- tité, ou encore l'homothétie de centre O et de rapport 1, ce
dante de M, transformant M en M". Cette similitude peut- qui est contraire à l'hypothèse. Donc s’ n'est pas une
elle être une translation? translation.
Énoncé Bac CE. 1990, Espagne
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal
(O, ü, ÿ).
1° Déterminez l’ensemble (C) des points du plan d’affixe z
vérifiant : [(1—iV3)z- V3 - il] = 4.
2° Déterminez l’écriture complexe de la similitude directe S
transformant le point À d’affixe i en O, origine du repère, et
transformant le point B d’affixe V3 en B' d’affixe — di.
Précisez le centre, le rapport et l’angle de S.
3° En utilisant les résultats établis au 2°, retrouvez l’ensemble
(C) défini au 1°.
À la lecture du sujet
Il s’agit de tester chez le candidat :
e son aisance à passer du langage des nombres complexes à
celui de la géométrie, et réciproquement;
e ses connaissances sur les similitudes directes.
Une solution
où b est un nombre complexe tel que : 0=2e
1° Remarque. Quel que soit le nombre complexe z :
relation qui traduit que : S(4)=0; donc:
°z-V3-i, ou gi (1-iV3)z- V3 Ée
et |1-iV3|=2;: b) La similitude directe S a pour rapport 2, pour
donc: [(1-iV3)z-V3-il=2/z-il. D'où: angle D pour centre le point {2 d’affixe « telle 5
[1 -iV3)z- V3 - il =4 équivautà [z-i| =2.
que :
En conclusion : l’ensemble (C) est le cercle de centre
V3
À et de rayon 2. w=(1-iV3)w- V3-i, c'est-à-dire: w= +i.
“
2° a) La similitude directe S transforme À (i) en O et
/ OB' 3° Soit M un point du plan, z son affixe, M' le
B(V3) en B'(- 4i); son rapport est donc : SC et point S(M). (C) est l’ensemble des points M du …
plan tels que : OM'=4. j
son angle est : (4B, OB').
Or: O=S(4) et M'=S(M);
Or l’affixe de AB est V3-i et l’affixe de OB' est
=, donc : donc OM = 2 x AM.
Donc (C) est l’ensemble des points M du plan tels È
que AM=72. (C) est donc le cercle de centre À et |
de rayon 2.
Q.C.M. k = si et D= —
T
3ue. en. 0n en M REREEE [1
2T
pes ets Du rer UE (!
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses 2 3
sont exactes.
EXERCICES D'ENTRAÎNEMENT
Similitudes et nombres complexes
Les exercices 8 à 28 utilisent un repère ortho-
normal direct (O, ë,, &).
[4] Une similitude directe S de rapport k et Dans les exercices 8 à 17, déterminez les écritures
d'angle 8 transforme A en C’ et C en B (fig. ci- complexes, puis l'expression analytique de l’appli-
après). Alors : cation f donnée.
1 TT =
k = (ESS à PR Rd (I
# |
Le] f est la translation de vecteur d'affixe — 2 + ai
218
8. Similitudes
_.-
Le] f est l'homothétie de centre O et de rapport
1
ch
TA Va Varie
D) z'=|=+i—|2+—+-i.
2 2 2 ?)
L|
Ch 7217719:
[ol f est l'homothétie de centre I d'affixe 2 - 5i et
3 mx
de rapport rt d)z'=e %z+5-7i.
LI
de rapport — “+ 1 +i k
b) z'= 2h28:
V2
Li CN z = 121)
; TT
[12] f est la rotation de centre O et d'angle 3: 127
d) z'=e 324 9j
EE f est la rotation de centre O et d'angle -— 3:: L2]", z= (cos sin 0)(z TD)
OUT TET El
LI
ER 5
[14] f est la rotation de centre I d'affixe —- 3 +i et ;7%
A) 207 0)
d'angle
g 23:
qe
ÊT
SA
X
’ = [= x | cie
Fi
N
Bel"ss
bel” ADEZ=.7 TO)! VS) 0.
bre 7 EI
Es
5.
c) z'=Zz-—-i+4.
3 [er] x'=- Vax+y+ Va
HZ 72 SE y'=-x- V3y+2+ V3.
Es], . Dr 2 7 AN
En
219
2° Déterminez l'ensemble des nombres complexes u + —+ TT
pour lesquels f est une rotation d'angle de mesure Soit ABCD un carré direct (as, an)-5).
TT : a
— (en radians); caractérisez f pour chacune des Relativement à un repère orthonormal direct du
plan, les affixes de À et B sont 1 +i et 40
valeurs trouvées.
Quelle est l’affixe du centre du carré?
3° Déterminez l'ensemble des nombres complexes u
pour lesquels f est une homothétie de rapport — 2;
“
caractérisez f pour chacune des valeurs trouvées. LL]
2° Deuxième méthode.
LLL:
a) Vérifiez que l'égalité (1) équivaut à :
Soit s une similitude directe, de centre O, de
Îz — (2 - 2i)| = 3. rapport k et d'angle 8. On note M un point du plan
b) Caractérisez (E). autre que O, M” son image par s et G le centre de
3° Troisième méthode. gravité du triangle OMM'.
Soit s la similitude d'écriture complexe 1° Démontrez que, si s n’est pas une homothétie,
LAC) Iz Edit alors G est l’image de M par une similitude directe
,
a) Déterminez le centre et le rapport de s. s' indépendante de M.
b) Quelle est l'affixe du point O' dont l'image par 2° On suppose que : k=V2 € 4
SIeShO? BA
c) Calculez O'M lorsque M est un point de (E) et a) Démontrez que le triangle OMM' est rectangle
caractérisez (E ). isocèle.
b) Caractérisez la similitude $'’ (l'angle sera donné
par Son cosinus et son sinus, puis par une valeur
approchée à 0,1 rad près).
Similitudes et configurations
Dans les exercices 30 à 34, le plan est rapporté à
Eux
un repère orthonormal direct (0, ë,, ë,).
[7] Soit ABC un triangle rectangle en A tel que :
LL]
AB=2AC et (AB, AC) = + 2kr
— —Ù TT
où. KEA
On appelle À et B les points d'affixes respec-
tives 2 +i et 4+2iet C le point tel que le triangle Soit (C3) et (C) les cercles qui passent par À et
ABC soit équilatéral direct. Déterminez l'affixe de C.
de centres respectifs B et C.
1° Démontrez que la similitude directe de centre
miel
A qui transforme B en C transforme aussi
Soit A (C3)
le point de coordonnées (4; 1). On en (CC):
appelle M le point de coordonnées (x, y). Déter-
minez les coordonnées x' et y’ du point M' tel 2° Soit s une similitude directe qui transforme
que le triangle AMM' soit équilatéral et : (C3) en (Ce).
a) Quelle est la valeur du rapport de la similitude
(AM, AM TT s?
AM, AM')=-.
3 b) On désigne par I le centre de s. Quelle
est la
valeur du rapport
PP =.
IB
Reprenez une étude analogue à celle de l'exer- Quel est l’ensemble (1) des centres I
des similitudes
cice 31 avec un triangle AMM' : directes transformant (C3) en (Ce). Représ
entez cet
ensemble.
a) rectangle en A, isocèle et (AM, AM')= : !
220
8. Similitudes
Les triangles BAB' et CAC’ sont rectangles et 2° Calculez les affixes z& et z, de K et I en fonction
isocèles de sommet A. delbiet ce:
Le but de l'exercice est de montrer que les droites 4
(AM) et (B'C') sont perpendiculaires et que 3° à) Calculez en fonction de b et c les affixes des
B'C' = 2AM. vecteurs Al et JK.
b) Déduisez-en que les droites (AM) et (B'C') sont 2° a) Démontrez que : «MNPQ est un parallélo-
perpendiculaires et que : B'C' =2AM. gramme» équivaut à «n +q=m +p».
” 2° Utilisation des nombres complexes
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct b) Déduisez-en que «MNPQ est un parallélo-
d'origine À dans lequel B et C ont pour affixes il
gramme» équivaut à ie ou ABCD est un
respectives b et c.
a) Quelles sont les affixes m, b’, c’ des points M, parallélogramme ».
BC.
3° On suppose que ABCD est un parallélogramme et
b) Retrouvez alors les résultats du 1° b). Eu
ques œ= Déduisez-en que MNPQ est un
LL]
carré.
On considère un triangle ABC tel que l'angle
(AB, AC) ait une mesure comprise entre 0 et x.
On construit, à l'extérieur de ce triangle, trois carrés
de côtés respectifs [BC], [CA] et [AB], et on désigne Soit ABC un triangle équilatéral direct, D, E, F
par 1, J et K leurs centres, conformément à la figure. les points des segments [AB], [BC], [CA] tels que
On a : 1
AD = BE-CF--AB, G le centre de gravité du
triangle ABC.
(IB, 1C)={JC, JA)
(E, ©)
-(RARE) 1° Démontrez
triangle DEF.
que G est le centre de gravité du
GD de
On se propose de démontrer que les vecteurs Aï et JR 4° Posons ——=k et (GA, GD)= 06.
GA
sont orthogonaux et de même norme et que les
droites (AI), (BJ) et (CK) sont concourantes. a) Démontrez que : GE = kGB et GF = kGC,
Le plan est rapporté à un repère orthonormal direct et (GB, GÉ)= 08 et (GC, GÉ)= 6.
(A, &,, à); les affixes de B et C sont notées b et c.
b) Déduisez de toute cette étude que DEF est
1° a) Définissez géométriquement J à partir de C. l'image de ABC par une similitude directe de
b) Calculez l'affixe z, de J en fonction de c. centre G.
221
588 2° Lorsque M décrit le segment [AC] :
ABCD est un carré; a=AB; I,],K,L sont a) Déterminez le lieu géométrique du centre de
les points situés respectivement sur [AB], [BC], gravité G du triangle MCQ.
1
[CD], [DA] tels que : AI = BJ = CK=DL=,2. b) Déterminez le lieu géométrique du point J.
qu'il existe une similitude directe, dont c) Montrez que la droite (1J) passe par un point
Démontrez
indépendant du choix de M sur le segment [AC]:
vous préciserez le centre, qui transforme ABCD en
IJKL. (Pour cela, vous pourrez procéder à une étude
analytique ou à une étude géométrique analogue à LLL)
est un triangle tel que B et C soient sur (D) et Soit (D ) une droite du plan et À un point du
(AB, AC) ait pour mesure a. plan n'appartenant pas à (D).
Quel est le lieu du pied de la hauteur issue de B Construisez un triangle ABC tel que :
quand B décrit (D)?
e le côté [BC] soit porté par (D),
a — TT ‘
LE] e (AB, AC)=-—,
Dans les deux questions qui suivent, ABC est
un triangle dont le sommet A est fixe et dont G est e AC = 2AB.
le centre de gravité.
1° Le triangle ABC est équilatéral direct et B décrit
un cercle (©). Dans le plan orienté, ABC est un triangle
Quel est le lieu géométrique de G ? Dessinez ce lieu. rectangle en A et :
222
8. Similitudes
côté 1 tel que l'angle (AF, AD) ait pour mesure “ 2° Démontrez que les segments [M,M,] et [MM]
sont orthogonaux et ont même longueur.
D
Dans le plan muni d'un repère orthonormal Soit O et A deux points du plan orienté,
direct (O, ü, ÿ), on considère : distants de a (aER*).
— un quadrilatère convexe ABCD (voir figure ci- Soit s la similitude directe de centre O, de rapport
dessous); 3 TT
— extérieurement au quadrilatère, le point M, (res- Se et d'angle 2 On construit la suite (A,), = de la
pectivement M,, M,, M) tel que le triangle AM,B
(respectivement BM,C, CM,D, DM,A) soit rectangle façon suivante :
et isocèle de sommet M, (respectivement M, , M, À = À
S, en fonction de a et n.
_Le but de l'exercice est de démontrer que les segments
[M,M;] et [M,M,] sont orthogonaux et ont même c) Démontrez que la suite (S,),eN est croissante et
longueur. convergente ; quelle en est la limite?
223
LLLI 3° Soit s la similitude directe de centre O telle que
s(A)=I.
Étant donnés deux nombres complexes a et b
tels que: a#0, a#1l, b#0, on définit la
suite (Z:)hen Par : a) En utilisant les formes réduites de s et o, démon-
trez que sOg=00s; déduisez-en que s(M)=G.
Zo = 0
et, pour tout entier naturel n: Z,41 = @Z + D. b) Déterminez l'ensemble (1°) décrit par G lorsque
M parcourt (C). Placez (T°) sur la figure.
Dans un plan rapporté à un repère orthonormal
direct (O, é,, &), on notera M, le point d'affixe z,.
4° Prouvez que les droites (AM) et (A'M') sont
sécantes en un point N et que N appartient au cercle
1° Montrez par récurrence que, pour n>l, on circonscrit au triangle OAA' et à celui du triangle
shGira") OMM'.
z Dar (Bac E, 1990)
1° a) Déterminez l’image (C') de (C) par r. 2° On note P et R les symétriques de I par rapport
aux droites (AB) et (CD) et Q et S les symétriques
b) Placez les points O, À, A’ et les cercles (C) et de J par rapport aux droites (BC) et (AD).
(C') sur une figure.
Quelle est la nature des quadrilatères IAPB et ICRD ?
(Vous prendrez, pour cette figure : OA = 8 cm, Démontrez que les points P, J, R sont alignés et que J
TT est le milieu de [PR]. Démontrez une propriété
a = et R=2 cm.
3 analogue pour les points S, I, Q.
224
Transformations
|
de l'espace
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Pl] Lecture d'une figure de l'espace ..…............................................ 226
P2] Rotations du plan. Rotations de l’espace 227
BEM Homothéties de l'espace siens 229
COURS
1. Translations. Homothéties. Symétries centrales ......................... 230
2: REHEXIONSARDIATIONS Pere mers narmonee came eee deniers ete eue sec 233
3. Propriétés des réflexions et des rotations .................................... 238
TRAVAUX PRATIQUES
TÉTACAEE FÉQUHCE Eee Pen mere dense undent once 239
RE Octae dre... Me rroeae en es e a cnavscomeuuerssoeuseeeeecote 280)
[F3] Problèmes de construction et transformations de l’espace... 240
[P4] Effet des réflexions et des rotations sur les barycentres
CHICS AIS TANCES rer
ane ess =nsmcmram sensmeupesss cesse 241
FICHE MÉTHODE
225
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
1 mn TZranslations
1° Comparez les vecteurs AË, BF, CG et DH.
2° En prolongeant à l’espace la définition d’une translation donnée dans le
plan, énoncez les images des points À, B, C, D par la translation de
vecteur AË.
3° Construisez les images 4’, B', C', D' des points 4, B, C, D par la
translation de vecteur AF.
4 Quel est le vecteur de la translation qui transforme E, F, G, H en
ANR Po Ee
2 m Symetrie centrale
1° Déterminez des couples de points (X, X') de la figure ci-dessus dont le
milieu soit O.
2° En prolongeant à l’espace la définition d’une symétrie centrale donnée
dans le plan, énoncez les images des points 4, B, C, D, I, J, K, M, OQ,
O, par la symétrie de centre ©.
3° a) Construisez les images des points 4, B, F, E, G par la symétrie de
centre J.
b) E' et G' étant les images de E et G, comparez les vecteurs EG et EG.
3 nm Réflexions
1° Déterminez les plans médiateurs des segments :
a) [AE] [BF [CG]; b) [EF] [HG].
2° a) Comparez les longueurs des segments [FM] et [DM].
b) Déterminez le plan médiateur de [DF].
226
9. Transformations de l’espace
L'Œuf de Pâques de
Vegreville, Alberta.
Ron Resch, informaticien et
artiste, a créé cet œuf
polyédrique
monumental. L'Œuf a
10,5 m de haut et 5,5 m
de large; il pèse près de
2 300 kg et il a
3512 facettes visibles. Il
est constitué de 524 pièces
étoilées de 1,6 mm
d'épaisseur en
aluminium anodisé et de
2208 pièces de 3,2 mm
d'épaisseur en
aluminium.
227
2 m Pyramide à base hexagonale
hexagonale régulière.
La figure ci-dessous représente une pyramide à base
Le point O est le centre de l’hexagone, (SO) est perpen diculaire au plan de
l'hexagone.
3 « Cube
La figure ci-contre représente un cube (C).
1° Dessinez, en perspective cavalière, le cube (C) et
le (ou les) cube(s) obtenu(s) en faisant tourner (C)
3
de = autour de (CG).
Homotheties de l'espace
229
1. TRANSLATIONS. HOMOTHÉTIES.
SYMÉTRIES CENTRALES
1. Définitions
t
Les translations, homothéties, symétries centrales de l’espace se définissen
comme dans le plan.
L Cen À Fén LE en O: 5 Ê
oo
230
9. Transformations de l’espace
231
EXEMPLE RER CEA Re
SN ASEN
FET SREN
EEESS
ection d’une sphère et d’un
Un cercle de l’espace s’obtient comme inters
plan.
et (P) un plan qui coupe (S)
Soit (S) une sphère, de centre O et de rayon R,
r, h une homothétie, de centre
suivant un cercle (C) de centre 42 et de rayon
I et de rapport k.
Par l’homothétie h :
— la sphère (S) est transformée en une sphère (S”), de rayon |k| x R et de
centre l’image O0’ de O par h;
— Je plan (P) est transformé en un plan (P') parallèle à (P);
— Je cercle (C) est transformé en l'intersection de la sphère (S”) et du plan
(P'), donc en un cercle (C”);
— Je point 9 est transformé en un point 2’ qui appartient à (P');
— tout point M de (C) est transformé en un point M' de (C') et :
Q'M'=|K|x OM, donc: Q'M'={k|xr.
Ainsi, l’image par À du cercle (C), de centre (2 et de rayon 7, est le cercle
(C’) du plan (?P') de centre (’ et de rayon [k| x r.
232
9. Transformations de l’espace
est F) a’.
2
L’aire latérale du cube ABCDEFGH est
6a° ; celle du cube
2
c’est-à-dire F) x 64°.
2. RÉFLEXIONS. ROTATIONS
1. Définitions
um Réflexions
233
O Remarque 2. Soit (P) un
plan, j la réflexion de plan (P),
(x) un plan perpendiculaire à
(P), (d) la droite d’intersection
des deux plans (P) et (ñ).
L'image M' de M par f est donc dans (x). De plus tout point N' de (x) est
l’image par f de f(N') (car f est involutive). Le plan (x) est donc
globalement invariant par f.
Par ailleurs, l'intersection H de (4) et (d) est le milieu de [MM].
Donc dans le plan (x) : M’ est l’image de M par la réflexion d’axe (d);
cette réflexion du plan (x) est dite réflexion induite par f dans (x).
um Rotations
Une orientation de l’espace étant choisie, le fait d’orienter une droite de
l’espace induit une orientation de tout plan perpendiculaire à cette droite
(chap. 6, p. 149).
Définition 3 Soit (2) une droite de l’espace, orientée par un de ses vecteurs
directeurs, #, et a un nombre réel. . |)
On appelle rotation de l’espace
d’axe ((D),#) et d’angle a
Papplication qui, à tout point M
de l’espace, associe le point M'
défini de la façon suivante :
— si (P,,) est le plan passant par
M et perpendiculaire à (D) et m le
point commun à (?,,) et (D),
— alors, dans le plan (P,)
orienté par #, M' est l’image de M par la rotation de centre m et
d’angle a.
234
9. Transformations de l’espace
e Demi-tour
N° M
CO Remarque. M étant un point de
l’espace, d'image M' par le demi- D) Fa
tour d’axe (D) : N v
— ou bien M est sur (D) et alors
M' est M;
— ou bien M n’est pas sur (D) et alors (D) est une médiatrice de [MM].
Un demi-tour d’axe (D) est aussi appelé symétrie orthogonale par rapport à
la droite (2).
FR
REREE EE] EXEMPLE ERSSESSEEEMERNEC
RTE IRRESS
Soit (P) un plan, O un point de (P),
(D) la perpendiculaire en O à (P).
Soit M un point de l’espace, M, son
image par la réflexion de plan (P), M'
l'image de M, par la symétrie de
centre ©. ASSISES 0 PER SE
Alors M' est l’image de M par le
demi-tour d’axe (D) (exercice 36).
e Rotation induite
Soit f une rotation, d’axe ((D), &) et d’angle a, (P) un plan perpendiculaire
à (D) et O le point commun à (P) et (D).
Pour tout point M du plan (P), le plan
passant par M et perpendiculaire à (D)
est (P).
D’après la définition 3, l’image M'
d’un point M de (P) par f est dans
(P) : c’est l’image de M par la rotation
r de (P), de centre O et d’angle à, le
plan (P) étant orienté par à.
La rotation r du plan (P) orienté par
ü est appelée rotation induite par f dans (P).
235
CT SSENSSSŒRN EXEMPLE SERRESSRE
Dans l’exemple illustré par le cube de la page 234 :
— TE .
— Ja rotation d’axe ((4E), AË) et d’angle à induit dans le plan (4BCD)
ne. ; : TT
orienté par AË la rotation de centre À et d’angle 7
Nr
236
9. Transformations de l’espace
Notons S,,, (resp. Se.) la réflexion de plan (P) (resp. (P')) et (P,,) le plan
passant par M et perpendicu- (D)
laire à (D). Soit (d) (resp. (d')) à 4
l'intersection de (P) (resp. (P')) ;
et (P,); notons 5,, (resp. st: j
la réflexion d’axe (4) (resp. (d' ))
Dans (P,,), le centre de la rota-
tion sa)05,,, est m, intersection
de (D) et (P,).
St Viet Sontides Vectelirs
directeurs respectivement de (d)
et=(d0) eo une mesurende
(ÿ, ÿ’) dans (P,,) orienté par un (mA, mA) = « (x)
vecteur # directeur de (D), alors (ni, mM)=2a (7
une mesure de l’angle de la
rotation S4)05,, est 2a (voir chap. 7 p. 169).
Ainsi S(»)0 Sp) est la rotation d’axe ((D), à) et d’angle 2a.
PRE
RE SERRES EXEMPLE
ABCDEF est un prisme droit ; sa base ABC est un
triangle isocèle et rectangle en À.
Soit S, S’, S” les réflexions de plans respectifs
(ABFE), (ACDE)) et (BCDF).
237
3. PROPRIÉTÉS DES RÉFLEXIONS
ET DES ROTATIONS
Les réflexions et les rotations vérifient les propriétés suivantes dont
certaines vous sont proposées dans le TP4.
Propriété 10 Les réflexions et les rotations de l’espace sont des transformations qui
conservent les barycentres, les distances, les aires planes et les
volumes.
238
9. Transformations de l’espace
= TRAVAUX PRATIQUES :
TP1} Tétraèdre régulier
Toute transformation de l’espace conservant un tétraèdre ABCD conserve
{4, B, C, D}. À l’aide des permutations des quatre lettres À, B, C, D nous
allons procéder à une recherche de symétries, rotations ou réflexions
conservant le tétraèdre régulier.
TP2] Octaèdre
Déterminons, parmi les transformations suivantes : réflexions, symétries
centrales, rotations de l’espace, des transformations, dont l’ensemble est noté
G, qui conservent un octaèdre régulier ABCDEF.
“N 1 m Centre de l’octaèdre
1° Démontrez que le centre O de l’octaèdre ABCDEF est
invariant par toute transformation de &.
239
Objets admettant des axes
de rotation.
Citez-en quelques-uns.
3 m Axes de rotations
est l’image d’un triangle équilatéral par une rotation de
1° a) Quelle
l’espace?
une
b) Démontrez que toute rotation conservant l’octaèdre a pour axe
droite passant par ©. , ” .
Existe-t-il dans @ une rotation autre que l'identité qui conserve glo-
balement la face ABC?
c) Déterminez les rotations de & conservant globalement une face de
l’octaèdre.
2° a) Quelle est l’image d’un carré par une rotation de l’espace de
b) Quelles sont les rotations de © qui conservent globalement le carré
BCDE?
c) Quelles sont les rotations de © conservant un des trois carrés de la
question 2° du paragraphe 2 =?
Problèmes de construction
et transformations de l’espace
1 m Premier exemple
Une sphère (S), une droite (D) et un vecteur #, non nul et non directeur de
(D), étant donnés, construisons un point À de (S) et un point B de (D) tels
que AB=4ù.
Le problème est analogue au pro-
blème plan obtenu en remplaçant
la sphère (S) par un cercle (C), les
autres éléments n’étant pas modi-
fiés.
1° Analyse du problème
Démontrez que À est nécessaire-
ment sur une droite (D') que l’on
définira à l’aide des éléments du
texte.
2° Construction
a) Construisez l’image (D') de (D) par la translation de vecteur — à.
b) Supposons que (S NME à (2,), ont au moins un point commun À.
Démontrez que le point À et son image par la translation de vecteur ÿ sont
des points solutions du problème.
3° Discussion
Combien le problème admet-il de couples (4, B) solutions ?
240
9. Transformations de l’espace
1 m Réflexions et barycentres
Soit (4,, a), …, (4,,a,) n points pondérés, G leur
barycentre, 4/, …, 4} et G' les images de 4,, …, 4, et G
parf.
1° Soit (£, Fa K) une base orthonormale de l’espace telle
que k soit normal à (P).
Démontrez que (G'À, + GA, ) est un vecteur de (P) et que
(G'À! - GÀ) est orthogonal à (P).
2° Déduisez-en que 5 a,(G’4!) =0 et concluez.
i=0
2 um Réflexions et distances
Soit À et B deux points de l’espace, 4’ et B' leurs images
par |
1° Démontrez que À, B, A' et B' sont dans un même
plan (mn) perpendiculaire à (P).
2° Utilisez alors la réflexion induite par f dans (7) pour
démontrer que 4'’B'= AB.
241
[UvUuuUuuuuuUuUuUuU
FICH Transformations
de l'espace
METHODE
242
Exercice 1 Exercice 2
Énoncé Énoncé
Soit un tétraèdre ABCD. Les points B, C, D sont fixés. Le Soit ABCDEFGH un cube (voir cube p. 228). On note f le
point A décrit une sphère (S) de centre O et de rayon R quart de tour d'axe (EH) qui transforme F en A et g le
tangente en E au plan (BCD). Quel est le lieu géo- demi-tour d'axe (AH). Déterminez l'application gof; on
métrique du centre de gravité G du tétraèdre? -précisera l'image de A par gof.
Indications. Les points de la figure sont à répartir en trois Indications. Nous utiliserons les deux propriétés :
familles : - toute rotation de l'espace est décomposable en deux
- 0,B,C, D, E points fixes; réflexions de plans sécants;
— À, point mobile sur une surface connue; - une réflexion est une involution, c’est-à-dire une trans-
— G, point dont le lieu géométrique est à déterminer. formation f telle que fof soit l'identité de l’espace.
Pour déterminer ce lieu géométrique nous chercherons à Solution
compléter le schéma : Les axes des rotations f et g sont coplanaires.
Décomposons f et g en réflexions, les deux décompositions
transformation faisant intervenir un même plan, le plan des deux axes,
Point décrivant Point dont le
T à définir (EAH ).
un ensemble lieu est à
à l'aide des À . Décomposition de f
connu : À déterminer : G
points fixes Le plan (EAF) est orthogonal à (EH). Dans ce plan, la
rotation induite par f est la rotation de centre E qui trans-
en déterminant, si possible, une transformation T. forme F en A; elle est aussi la composée de la réflexion
Solution d'axe (EB) suivie de la réflexion d'axe (EA).
En supposant A non dans (BCD), appelons 1 le point La rotation f est donc la
commun à (AG) et au plan (BCD). Que représente I pour composée de la réflexion
le triangle BCD? L'isobarycentre G des points À, B, C, D s, de plan (EBH), suivie
est le barycentre de (A, 1) et (J, 3) où J est l'isobarycentre de la réflexion s, de plan
de B, C, D. Ce barycentre ] appartient au plan (BCD) et à (EAH ).
la droite (AG ). C'est donc le point I. Ainsi I, isobarycentre
Décomposition de g
des points B, C, D est fixe quand A décrit (S) et iG = -IA. Le demi-tour d'axe (AH)
est décomposable en deux
Le point G est donc l’image de A par l'homothétie h de réflexions dont les plans
centre I et de rapport e | sont perpendiculaires et contiennent (AH).
Prenons (EAH) et (AHB). Notant s, la réflexion de plan
Le lieu de G est donc la sphère de centre 0’=h(0) et de (AHB), nous avons : g=5,08,.
Alors: gof=(s,0s,)o(s,0s.),
rayon =R privée du point h(E).
gof=s,;0(s,05,)0s;,
gof= 5308.
Ainsi gof, composée de deux réflexions dont les plans sont
sécants suivant (HB), est une rotation d'axe (HB).
Pour déterminer complètement cette rotation, donnons un
point et son image, ce qui définira la rotation induite dans
un plan perpendiculaire à (HB).
De f(F)=A et g(A)=A on déduit : gof(F)=A.
La rotation gof est donc la rotation d'axe (HB) qui trans-
forme F en À.
O Remarque. Le cube n'étant pas orienté, il n'est pas
possible de donner une mesure de l'angle de la rotation.
Pour un cube donné cette mesure est, suivant l'orientation
choisie dans le plan (AFC), . OÙ — .
Énoncé Bac E 1990. Problème partiel
1 — Dans l’espace, on donne deux points À et B distincts.
1° Montrez que toute rotation R de l’espace transformant À en B a
son axe (D) inclus dans le plan médiateur de [4B1.
2° Réciproquement, soit (D) une droite du plan médiateur de [4B].
Montrez qu’il existe une rotation À et une seule d’axe (D)
transformant 4 en B. On pourra introduire le projeté orthogonal K
de À sur (2).
Il — Soit OABC un tétraèdre régulier. Montrez qu’il existe une
rotation R, et une seule d’axe (OC) transformant 4 en B.
A la lecture du sujet
Une rotation de l’espace est définie par une droite orientée et un
nombre réel, angle de la rotation.
L'objet de cet exercice est de remplacer cette caractérisation par une
droite et deux points.
e Conclusion.
Il existe donc bien une rotation et une seule, d’axe (D),
Tout point M de (D) est donc dans le plan médiateur transformant À en B.
de [4B1].
SR Aïnsi (D) est incluse dans le plan médiateur de [AB]. II — Le tétraèdre OABC est régulier donc OA = OB
et CA=CB.
_ 2° La droite (D) est dans le plan médiateur de [AB].
à e Unicité de la rotation.
une homothétie de rapport — 1 est une symétrie [7] Soit [AB] un segment de droite de l'espace.
DÉLUPAOS seen ne nes De councessscecrobciees 1° Déterminez les réflexions conservant [AB].
une symétrie centrale est une réflexion .….........…. CO
2° Déterminez les demi-tours conservant [AB].
une homothétie de rapport 1 est une translation El
une translation est une homothétie de rapport 1. [l 3° Déterminez une ou des symétries centrales
conservant [AB].
LL]
[a] Dans l'espace : Soit ABC un triangle rectangle isocèle de
toute symétrie est une réflexion ..…....................... mn l'espace. Déterminez les réflexions et, éventuelle-
une symétrie centrale est une rotation CI ment, les demi-tours, symétries centrales, rotations
toute symétrie est sa propre réciproque a conservant le triangle ABC.
une rotation n'est pas une symétrie .................... a
CL]
CL
LES)
245
On appelle I et J les centres de gravité des triangles Géométrie analytique
ABC et DEF. Les exercices 14 à 18 utilisent un repère ortho-
normal (O, i, j, K).
LL
LL]
1° a) Démontrez que, s'il existe une symétrie cen-
trale conservant le prisme, alors son centre est
[15] Soit (D) la droite de représentation paramé-
nécessairement le milieu de [1]]. x= }47
b) Existe-t-il une symétrie centrale conservant le trique : V2"
prisme? z = 31 (ER)
2° Quelle est l’image d'un triangle rectangle isocèle et À le point de coordonnées (0; 3; 1).
par une réflexion de l'espace ? par une rotation de Déterminez une représentation paramétrique de la
l'espace? droite (D'}), image de (D) par la symétrie de
3° a) Quelle peut être l'image de À par une centre A.
réflexion conservant le prisme ?
LC]
b) Quelles sont les réflexions de l'espace qui
[1] Soit (S) la sphère d'équation :
conservent le prisme et laissent A et D invariants ?
x2+y?2+22-2x+4y+974+0=0
c) Quelles sont les réflexions de l’espace qui
conservent le prisme et transforment À en D? et I le point de coordonnées (1 ; 1 ; O).
4° Quelles sont les rotations qui conservent le 1° Déterminez le centre et le rayon de (S).
prisme? 2° Déterminez une équation de la sphère (S’) image
de (S) par l'homothétie de centre I et de rap-
port. 3;
Soit ABCDEF un
prisme droit tel que le =
triangle ABC soit équila-
[17] Soit (P) et (P') les plans d'équations respec-
téral, O et O’ les centres tives :
de gravité des triangles
ABC et DEF. XV 2283 = 0er Dr 0:
246
9. Transformations de l’espace
247
+
de plan (AD]) et g la réflexion de plan (CDI).
SL Soit ABCD un tétraèdre, A’, B', C' les milieux Déterminez l'application gof (nature et caractéri-
respectifs de [DA], [DB], [DC], A”, B”, C" les sation).
milieux respectifs de [B'C'], [C'A'] et [A'B'].
LL]
1° Démontrez que A"B"=-— AB.
Dans l'espace, (P) est un plan, O est un point
de (P), (D) est la perpendiculaire en O à (P).
2° Déterminez le centre O de l’homothétie de rap- On désigne par S», So, Sp les symétries par rapport
1 respectivement à (P), O et (D), et par f la com-
port — + qui transforme A en A”. Quelles sont par
posée S,0S».
cette homothétie les images de B, C et du centre de
1° a) Démontrez que (P), O et (D) sont invariants
gravité G du triangle ABC?
par chacune des transformations S», So, Sp, ELbT-
3° Démontrez que O, D, G sont alignés. Précisez la
b) Quelles sont les transformations induites dans (P)
position de Osur la droite (DG) en exprimant DO en
par Sr, Sor Sp et f?
fonction de DG.
c) Quelles sont les transformations induites sur (D)
par S»,; So, Sp et f?
Soit ABCD un tétraèdre; les faces opposées 2° a) Soit M un point de l'espace qui n'est ni sur
aux sommets À, B, C, D ont pour centres de gravité (P), ni sur (D). On désigne, dans l'ordre, par M,,
respectifs A’, B’', C', D'. M', m et m' les points S,(M), S;(M,) et les
1° Démontrez que 3A'B'= BA. projetés orthogonaux de M sur (P) et sur (D).
Démontrez que les points M, M,, M’, O, met m°
2° Déterminez sur la droite (AA') le point O tel sont dans le plan (P,,) déterminé par M et (D) et
que
nn
OA'=- 3 OA.
1 y
que, dans ce plan (Py), (D) est la médiatrice
de [MM].
3° Démontrez que l'homothétie de centre O et de b) Déduisez-en que f=S8,,.
1
rapport 3 transforme le tétraèdre ABCD en le 3° Démontrez que : S,OS, =S;;
SOS 2000Sp EDR Or OO En e
tétraèdre A'B'C'D'.
Soit (D) et (D') deux droites de l’espace, ABCD A'B'C'D' est un cube. On note :
sécantes en un point O. s\ la réflexion de plan (AA'BB'):
On note d le demi-tour d'axe (D), d' celui d'axe s, la réflexion de plan (BB'CC'):
(D'), f la composée d'od. S; la réflexion de plan (CC'DD');
S4 la réflexion de plan (DD'AA').
1° (D) et (D') déterminent un plan (P).
T - 1° Montrez que r'=5s,0s, est un demi-
a) Démontrez que (P) est (globalement) invariant
par f. tour dont on précisera l'axe.
2° Déterminez de même la nature de r”= Sa0S3.
b) Reconnaissez la transformation induite dans (P)
par f. II - 1° On notes la réflexion de plan (BB'DD').
2° Soit (4) la perpendiculaire en O à (P). Déterminez les réflexions s’ et s” telles que:
a) Démontrez que tout point de (4) est invariant r'=sos"
par f.
r’ = s"os
248
9. Transformations de l’espace
LL]
Désignant par s» (resp. sp,) la réflexion de plan
On considère dans l'espace quatre points A, B, (P,) (resp. (P,)), on se propose de déterminer
C, D tels que : F= Sp, OSp. ñ
AC = AB = BC = BD = AD = a (a réel positif donné). 1° Déterminez :
1° à) I étant le milieu du segment [AB] montrez (D;,)=(P,)N(XxOy),. (D,)=(P,)N(xO0y)
que les droites (IC) et (ID) sont perpendiculaires à
(vous pourrez faire une figure dans le plan (xOy)).
la droite (AB).
2° Déterminez dans le plan (xOy) muni du repère
b) Montrez que IC = ID, exprimez cette lon-
gueur en fonction de a. AE direct (O, i, j) une mesure de l'angle
(ü,, à
“ où ü, ee ü, ) est un vecteur directeur de
2° Soit s, la réflexion de plan (ABC) et s, la
(D, ) re (resp. (D,))
réflexion de plan (ABD).
Déduisez-en la nature et les éléments caractéris-
a) Quelle est la nature de la transformation tiques de : f=5s,05,.
T=S,05,? q Ego Ps (Bac E)
pour que r soit une rotation d'angle plat. On considère un cube ABCDEFGH, on appelle
(Bac CE) O, et O, les centres respectifs des faces ADHE et
BCGF.
Eu Soit N le point du segment [HF] et P le point du
Soit ABCD un tétraèdre régulier, G son isoba- segment [AC] définis par :
rycentre et H l'isobarycentre du triangle ABD. HN=KkHF et AP-kAC où kEef[0;1].
On note 1, ], K et L les milieux respectifs des
segments [AD], [BC], [AC] et [BD].
H nc
1° a) Démontrez que les droites (1J) et (KL) sont
concourantes en G.
En
| L'espace est muni d'un repère orthonor- 1° a) Montrez que le triangle CFH est équilatéral.
mal direct (O,i,j,k). Soit (P;,) le plan d'équa- b) Prouvez que les points À, G et I appartiennent
tion Vs + V3=0 et (P;,) le plan d'équation au plan médiateur de [CH] et au plan médiateur
xV3- y+1=0 de [CF].
249
f=h,0h;, composée de h, suivie
que la droite (AG) est orthogo- On pose
c) Déduisez-en |
de h,.
nale au plan (CFH) et qu'elle passe par I.
a) Pour tout point M de l'espace, on pose
et
2° On note (P) le plan contenant les droites (AB) Démontrez que :
h,(M)=M, eth,(M) =M,.
(HG) et (P') le plan contenant les droites (AD)
et (EG ). OM; = k,k,0,M + (1 ss k,)0,0; :
250
ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
AP Un regard sur les coniques.…................…
[AP2] Une construction de la parabole
[AP3] Dessinons des ellipses
[AP4] Où l'on retrouve une hyperbole
COURS
1. Coniques définies par foyer et directrice ...................... Miss 12DO
2. Equations cartésiennes ........................… CR no nn1208
3. Équations y?=2px et ax?+/fy?=
4. Étude particulière de l'ellipse
TRAVAUX PRATIQUES
[PI Tangentes à une conique à centre... as
PZ] Définition bifocale d’une conique à Centre
[FA Roberval et la parabole Fe
(P4] Situations menant à des coniques
FICHE MÉTHODE
Be
MM) Comment reconnaître et caractériser une conique
EXERCICES COMMENTÉS
LE JOUR DU BAC
EXERCICES ET PROBLÈMES
AC >)B
QUESTION
Retrouvez les définitions, en tant que figure de style, des termes ellipse
parabole, hyperbole.
252
10. Coniques
Une visualisation d’une conique peut être réalisée à l’aide d’une source
lumineuse ponctuelle S et d’un cercle (C) disposé comme l'indique la
figure ci-dessus.
1° Donnez suivant la position de S sur le support (4) l’allure de l’ombre
du cercle (C) sur le plan (P).
2° a) Est-il possible de construire les ombres des points ©, 4, B lorsque
SS'=aO7? lorsque SS'=aB?
b) Lorsque (SB) est parallèle au plan (P), construisez les ombres de À,
de O et des extrémités M et N d’une corde de (C) parallèle à (P).
c) Reprenez cette construction lorsque SS’ = aA + 304.
1 m De 1a géométrie à l'analytique
Soit dans le plan, une droite (D), À un point situé à 2 cm de (D), B un
point de (D). On note (E) l’ensemble des cercles tangents à (D) et
passant par À.
1° Construisez un cercle de (E) tangent en B à (D).
2° Construisez des cercles de (£) afin d’obtenir une allure de l’ensemble des
centres des cercles de (E).
3° On appelle M le centre d’un cercle (C) de (E) et H le projeté
orthogonal de M sur (D). Donnez une propriété géométrique caracté-
risant M.
4 Soit K le projeté orthogonal de À sur (D) et O le milieu de [AK]. On
définit un repère orthonormal (O, r, j ) avec j colinéaire à OA et de même
sens.
Déterminez une équation cartésienne de l’ensemble des centres M des
cercles (C) de (Æ). Quelle est la nature de cet ensemble ?
253
Dessinons des ellipses
an
ILE >. {ui
st +
| T_{ | AA
_ LT
Anamorphose à lire
AnnAUenCE ES Nous proposons ici une méthode de construction
point par point d’une ellipse ; la validation de cette
méthode sera développée en cours.
HM =HM,
6=MHM,
ni)
ss
.
HM° = cos 8 HM,
Anamorphose cylindrique. Sa
lecture nécessite de poser un : ; : a ; 2-2.:
miroir cylindrique au centre Appliquons à un cercle une déformation définie géométriquement. Nous
Nr verrons en Cours (p. 268) que cette déformation peut être introduite à l’aide
d’une projection orthogonale sur un plan, puis généralisée (figure ci-dessus).
1 nm Constructions
Soit (C) un cercle de centre O et de rayon 3 cm, (D) un diamètre de (C).
Aplatissons ou étirons le cercle de la façon suivante : un point M étant pris
sur (C), si H est son projeté orthogonal sur (D) alors M', transformé de
M, est le point tel que HM'=k HM, k nombre réel non nul donné.
1° Mb point par point, l’image (C,) de (C) lorsque k£ a pour
valeur : —,—,-—,—, —
254
10. Coniques
1 m Définition cartésienne
: ë ; 4
Soit (C) la courbe d’équation ne Vx?-9 dans un repère ortho-
2° Complétons (C).
On appelle (C’) la courbe symétrique de (C) par rapport à l’axe
des abscisses, et (1°) la réunion de (C) et de (C’).
; a2 e)
a) Exprimez x et y en fonction de X et }.
b) Déduisez-en une équation de (1°) dans le repère (O, à, ÿ).
c) Quel nom donne-t-on à la courbe (77) ?
2 nm Un problème de construction
Étant donnés une droite (D) et un point F non situé sur (D), nous vous
proposons de déterminer, à l’aide d’une construction point par point, l’allure
de l’ensemble (E) des points M du plan tels que, si H est le projeté
MF
rth
orthogonal l de
de MM sur (D),
D), alors
al =
UH 2
(A)
| dre
2 unités ;
‘1,5 unité
} l
1° Soit (4) une droite située à une distance de (D) égale à 2 unités de
longueur. Construisez les points communs à (E) et à (4).
2° Un nombre d étant choisi dans R* , on note (4) et (4') les droites situées
à la distance d de (D). En faisant varier d dans R* construisez des points
M de (E).
Conjecturez l’allure de la courbe (E). ((E) sera étudiée page 261).
255
1. CONIQUES DÉFINIES PAR FOYER
ET DIRECTRICE
1. Définition
Définition 1 Dans le plan, soit (D) une droite, F un point non situé sur (D), e un
nombre réel strictement positif.
On appelle conique, de foyer F, de directrice (D) et d’excentricité e,
l’ensemble” des points M du plan tels que : aie où H est le
projeté orthogonal de M sur (D).
e Prenons e=
à ù 1
Un point M de la conique est tel que MF= 5 MH; si on note / la
: I
distance MH, alors MF= Le point M est alors sur une parallèle à
()
LL)L)LY)L)L)L)Es)L)L
Li) En)
o)3)
Il est évident que tout point M ainsi construit est sur la conique
.
3 à
e Pour e + : voir AP4, 2 sn.
—————_—————
2. Élément de symétrie
La perpendiculaire (4) à (D) passant par F est un axe de symétrie de la
figure formée de (D) et F.
De plus, si M et M' sont deux points du plan, symétriques par rapport à
(4), alors leurs projetés orthogonaux H et H' sur (D) sont, eux aussi,
Ju : MF M'F
symétriques par rapport à (4) et donc: ——=e PR CA
MH M'H
(4)
3. Conséquence
Si M est un point de (4), alors son projeté orthogonal sur (D) est le point K
MF
commun à àa(Det (Adhet:
(Det (A)e ME(C)Se
(C) —=e.
UK
257
9. ÉQUATIONS CARTÉSIENNES
Soit (C) une conique de foyer F,
de directrice (D) et d’excentri-
cité e.
1. La parabole: e=1
illustre la (4)
La figure ci-contre
construction point par point
développée dans l’AP2.
(C)
Notons p la distance KF; p est appelé le paramètre de la conique
(exercice 23, page 279).
tel
Notons S le milieu de [FK], choisissons un repère orthonormal (S, Faj)
que MD
= 2
& MF°=MH’;
M E(C) donc: mec ® | = rr- (+).
Propriété 1 Soit (D) une droite et F un point du plan non situé sur (D).
L’ensemble des points du plan équidistants de F et (D) est une
parabole ; F en est le foyer, (D) la directrice.
258
10. Coniques
2. Conique à centre: el
m Points communs à (C) et (4)
L’intersection de (C) et (4) (p. 257) contient deux points À et 4’ ; ils sont
tels que : AF=-eAkK et A'F=eA'K, donc barycentres de (F, 1)
et (K, e) d’une part et de (F, 1) et (K, — e) d’autre part.
Soit O le milieu de [44]:
OF+eOK=(1+e)}OÀÂ et OF-eOK=(1-e)OÂ':
OF=eOÀÂ et eOK= O0.
eZ] OF-e.
À !: à
DK 01 A)
O Remarque : Ky cA MÉTONCR DT 0 FLATUK
OA OF |
est l’image de À par l’homothétie de A:
centre © qui transforme F en À; en DE :
conséquence, les points O, 4, 4',F, pire
K sont disposés sur (4) comme Pr ce (4)
l’indiquent les figures ci-contre. À O K A
m Équation de (C)
259
um Ellipse : e<1
Définition 2
el
at pre
122
ou be Ve
O Remarques.
lab: aest dit demi-grand axe et b demi-petit axe de l’ellipse.
Rae No an.
2° L’équation e + pepe l définit le cercle de centre O et de rayon a;
cette courbe ne peut être définie par foyer et directrice car a=b
conduirait à c=0, e=0 et OK non défini.
260
10. Coniques
m Hyperbole: e>1
b b — ab b
x)-=x=-(Vx?-
Aa ax) = —————
ne En€t D
lim | p-?x]-0
ESS
: b
g étant paire, on déduit : lim g(x) = + et lim Le
(x) + — «|= (.
LT = IO LR (C0 a
: h , b b
Donc les droites (L) et (L') d’équations y=—x et y=-—x sont
a a
asymptotes à (C;), donc à
(C) ; leur réunion admet- y
Ja Œ
tant (4) pour axe de GL Se,
symétrie (L)'et(ZX) sontss À Vase sy 1: PS
les asymptotes de (C).
261
X
“ Dans le repère (O, a + bj, ai — bj), le point M a pour coordonnées
EL
Nr RE no. nude x=a(X + Ÿ)
xi + yj = X(ai + bj )+Y(ai-bj}), c'est-à-dire : é (xD),
Ce qui prouve que la conique (C) est une hyperbole, de sommets À et À’.
—-—=1 où b=Ve-a*.
a” b
Cette équation est dite équation réduite de l’hyperbole.
b
Les équations des asymptotes sont y=—-x et y=——x.
a a
Les sommets ont pour coordonnées (a ; 0) et (— a ; 0).
e La conique (C) admet donc deux foyers, F et F', et deux directrices, (D)
et (D”). On dit que (D) est la directrice associée au foyer F et (D'} celle
associée au foyer F". L’axe de symétrie (4) de (C), qui porte les deux foyers
F'et F”, est dit axe focal de la conique ; tandis que la droite (4') est dite axe
non focal de la conique, les nombres a et c étant le demi-axe focal et la
demi-distance focale de la conique.
262
10. Coniques
1. Équation y?=2px
Soit p un nombre réel non nul, F le point de coordonnées fe)et (D) la
droite d’équation x=- Alors l’étude faite page 258 montre que la
DNS
parabole de foyer F et de directrice (D) a pour équation : y°= 2px.
X=-—.P
2
Le sommet de la parabole est l’origine © du repère.
pa
2° L’équation y=5x, équivalente à x° nee est celle de la
1 1
parabole de foyer F L:. et de directrice (D) d’équation = — Sn
2. Équation ax°+fy°=7}
Soit a, B et y des nombres réels non nuls. Supposons y positif.
Notons (E) l’ensemble d’équation ax° + By°= y. J
| ! 1e x2 y
L'équation ax? + jy fy°= s’écrit encore : ——+—= 1,
6) (a
Si L et :sont négatifs, c’est-à-dire « et B négatifs, alors (E) est vide.
(04
>=
Si —vet : sont positifs et égaux, alors (E) est le cercle de centre O et de
R
rayon
—-
263
“ Supposons 2 et ;positifs
(2
y ve
e Casoù a<f. Posons He of. c=Va?-b?, ST
: 3£ : a
Notons F le point de coordonnées (c; 0) et (D) la droite d’équation x — =
D’après l'étude faite page 260, l’ellipse de foyer F, de directrice (D) et
d’excentricité e a pour équation :
2 2
= Fe 1, c’est-à-dire ax°+/fy=7y qui est l’équation de (E).
a bi
: 3
Ici : a=V3 et b- À l'axe focal est l’axe des ordonnées,
l’axe non focal est l’axe des abscisses ; les sommets sont A(0 ; V3) et
3
A'(0 ; Vial: 5) et B' 4h e) .c=a?-b?, , donc: ef a
e Ces
= à ; \]
Les foyers sontF Lo A/-le t F'10 MC pa Li
3 P
V2 - 2
Les directrices ont pour équations y = V6 et y=— V6.
10. Coniques
tricité
e égale à ;—, avec : af et b=\/—.
. . r L4 x C
DRE
ER RESTES EXEMPLE
1 1
L’équation : y° pa = 2 est celle de la réunion des deux hyperboles
2 x? x? 2
e Pour (4) : l’axe focal est l’axe des ordonnées; l’axe non focal est l’axe
des abscisses :
a, = V6,
b,=2;
c'=a+b, donc: c, = V10;
5
Ets 3:
265
e Pour (H.) : l’axe focal est l’axe des abscisses ; l’axe non focal est l’axe des
°É
©
ordonnées : a,=72, b, = V6: A Vo
du plan.
e Quel que soit le point M(x, y) du plan, si M appartient à (E) alors :
2 2
X
AT
b
= ) +) = 1,
a a b
: ;; : X
donc il existe au moins un nombre réel { tel que —=cost et := sin £,
RES DE X=acost
c’est-à-dire tel que : =
y =b sin t.
e Réciproquement : si { est un nombre réel, alors le point
M (a cos f, b sin t) appartient à l’ellipse (E »
Propriété 7
Soit (£) une ellipse d’équation ;=1 dans un repère
orthonormal du plan.
Une représentation paramétrique de ellipse (E) est X=acost
:{
y =b sin fr.
266
10. Coniques
m Affinité
Au point P(X, Y) du cercle (C,), correspond, par le procédé précédent, le
point M (x;»]
Plus généralement : soit (L) une droite du plan et k un nombre réel non nul.
A tout point M du
plan, de projeté orthogonal m sur (L), associons M” tel
que mM'=-kmM; M' est l’image de M par une transformation du
plan appelée affinité orthogonale d’axe (L) et de rapport .
Ainsi, dans le paragraphe précédent, l’ellipse (E) est l’image du cercle
(C,) par l’affinité orthogonale d’axe (04) et de rapport — ou 27, elle est
aussi l’image du cercle (C,) par l’affinité orthogonale de (OB) et de
rapport -ou — :
Les cercles (C,) et (C,) sont les images de (E) par les affinités orthogonales
d’axes respectifs (04) et (OB) et de rapports respectifs =et 2.
Dans l’AP3, 1 =, la courbe (C,) est l’image du cercle (C) par l’affinité
orthogonale d’axe (D) et de rapport 2 ; (C,) est donc une ellipse.
267
CO Remarques. +
1° Une réflexion d’axe (L) est l’affinité orthogonale d’axe (L) et de
rapport — 1.
2° L'image d’un cercle par une affinité orthogonale d’axe un diamètre du
cercle est une ellipse (éventuellement un cercle).
Les figures obtenues par projections orthogonales sur deux plans parallèles
étant des figures égales, car déduites l’une de l’autre par translation, on peut
supposer que le plan (P') passe par le centre O de (C). Alors (P) et (P')
se coupent suivant une droite (D) qui passe par ©.
268
10. Coniques
| (lKA
1 m Ellipse
Soit (£) une ellipse, O son centre, 4 et 4’ ses sommets sur l’axe focal, B
et B' ses sommets sur l’axe non focal, a et b son demi-grand axe et son
demi-petit axe.
On a établi dans le cours qu’un paramétrage de (E) dans le repère
2 nm Hyperbole
Soit (4) une hyperbole, de centre O, d’asymptotes (L) et (L').
Dans un repère quelconque dont les axes sont portés par ces asymptotes,
(H) a une équation de la forme xy=#k, où k est un nombre réel non
nul.
Per
D'où un paramétrage de (H) : _kK dans un tel repère du plan.
t
1° Tangente en un point.
a) Retrouvez l'existence d’une tangente en chaque point de (H) et
déterminez-en un vecteur directeur.
b) Démontrez que, si M est un point de (H), alors (L) et (L') coupent la
tangente en M à (H) en deux points symétriques par rapport à M.
269
Définition bifocale d'une conique à centre
Une conique à centre, définie dans le cours «par foyer et directrice », possède
en fait deux foyers (et deux directrices). Nous vous proposons d'établir une
autre définition, dite bifocale, d’une telle conique, à partir de ses deux foyers.
x 2 y 2
1° Démontrez que si (C) est une ellipse alors (C) et les points F et F’ sont
entre (D) et (D'); tandis que si (C) est une hyperbole alors (C) et les
points F et F’ sont hors de la bande de plan délimitée par (D) et (D').
LPÉE
S MF+M+ F' =2a jalons, 2< 1. é et Je
si :=2a . alors £ IeA
DORE
M AEREN
ANS S) si |[MF - MF' |=2a alors de> |
a
t mL
MA
—
RE N\ NV à
ie
oleaKESe
Xe = AA 4 Proposez une définition bifocale d’une ellipse, d’une
DE
à S hyperbole.
AE
Es, K
Y
SR
KX 5" Application. Soit À et B deux point
s du plan tels que :
AB = 2 V2. Reconnaissez la nature des lignes de
niveau 6,
2,2 V2 deM MA + MB puis de Mr [M
-AMB|.
6° Justifiez que le dessin ci-contre perm
et de construire point
Par point des ellipses et des hyperbol
es de foyers À et B.
270
10. Coniques
Roberval et la parabole
1=— KF.
F
; ; x=—#
Paramétrons cette parabole en posant, pour { nombre réel 2p
y=t.
1° Retrouvez l'existence d’une tangente à (P) en chacun de ses points.
2° Exprimez, en fonction de f, les coordonnées du vecteur (r) directeur de
la tangente à (P) en M(f).
3° On appelle H le projeté orthogonal de M sur (D).
a) Calculez le produit scalaire FH. V(t).
b) Énoncez une propriété de la tangente à (P) en M(t).
2 sm Texte de Roberval
271
3 m Explication du texte
, et
1° Vocabulaire, expressions. le point B,
perpen dicula ire et
«Du centre À & de l’intervale d’entre chaque
centre À et de rayon Dr
comme BI...» veut dire : de
<
La «touchante» désigne la tangente.
ents «droits égaux» sont des mouve ments rectili gnes et de
Les mouvem
même vitesse. L
Un rhombe est un losange.
Le «diamètre du rhombe » est une diagonale du losange.
2° Construction de la parabole. : ;
que l’on … par les points E»
Les trois premiers paragraphes : «Soit
donnent une construction point par point de la parabole .
de la
a) Comment Roberval remplace-t-il la donnée de la directrice
parabole ?
b) Que représente «l’intervale d’entre chaque perpendiculaire et le point
By, c’est-à-dire BI, pour les notations traditionnelles : F, (D), M et H,
projeté orthogonal de M sur la directrice (D) ?
c) Justifiez la construction de E donnée par Roberval.
3° Construction de la tangente.
Le dernier paragraphe «Cela pofé si l’on demande … fera la touchante »,
donne une construction de la tangente en Æ à la parabole. Justifiez, à
l’aide du résultat de la question 1 =, cette construction.
272
10. Coniques
T T T
Calculer x, dans les cas suivants : aœ=-—, a=—, a=—.
4 6 3
273
Comment
reconnaitre
et caractériser
une conique
MF
"nE :
2 2
= ax = p?
Énoncé Énoncé
Soit (7) la courbe dont une équation dans un repère Dans le plan, on donne deux points À et B et la perpendi-
orthonormal (0, i, j) du plan est : 3x?+4y?-6x+16y+7=0. culaire (D) en B à (AB).
Déterminez la nature de ([) et précisez ses éléments Un cercle (C ) du plan est tel que les points de contact T et
caractéristiques : centre, foyers, sommets... T' des tangentes menées de À à (C) déterminent avec A
un triangle équilatéral. |
Solution Déterminez l'ensemble décrit par le centre O du cercle
Si cette courbe est une conique alors l'origine du repère (C), celui-ci variant en restant tangent à (D).
n'est pas le centre de la conique. Nous procèderons à un
changement d'origine pour déterminer ce centre. L'utili- Solution
sation de la forme canonique de 3x? - 6x et de 4y? + 16y e La question porte sur le centre O du cercle (C); il est
conduira à une équation du type 3X? +4Y?= 7. donc nécessaire de commencer par traduire la propriété qui
définit (C) par une propriété sur O.
L'équation 3x°+4y?-6x+16y+7=0 équivaut à :
3(x?- 2x) +4(y?+4y)+7=0, e Un triangle équilatéral ATT" (C)
étant donné, le centre O d'un
3(&-1}-1)+4(+2ÿ -4)+7=0, cercle tangent en T à (AT)
(x - LE be 2j ét.en T° à (AT) est. tel que
Sr 1) + 4(y+ 2) = 12, É
4 5 OA =20T.
2 2 ()
La courbe ([°), d'équation —+—=] dans le repère 2° Réciproque. Soit M un point de l'hyperbole (H), (1), le
4
cercle de centre M et tangent à (D), p le rayon de (T).
(is ï,T) est une ellipse. Le centre de (7°) est I, les demi- Alors AM=2p, donc À est extérieur à (J°).
axes a et b sont tels que a=2, b= V3. Alors Les tangentes à ([) qui
c=Va?-b? donc c=1. L'excentricité est 1/2. passent par À touchent (7) () (D)
Dans le repère (1, ï.
, j) les foyers ont pour coordonnées en t et t’ et sont symé-
triques par rapport à (AM).
(- 1; 0) et (1; 0), les sommets (2: 0), (- 2: 0), (0: V3),
(0 > V3), les directrices ont pour équations X=4 et De plus :
X=-A4, sx.
donc le triangle tAt' est
Dans le repère (O, i, j) les foyers ont pour coordonnées
équilatéral et (7) est un
OR her (2 2) les sommets (3; - 2), (-1; -2), cercle (C).
ET Ne AJ Ve 2), les directrices ont pour équa-
tions x=5 et x=-3. 3° Conclusion. L'ensemble cherché est l'hyperbole (H).
Ên oncé Bac 1989. Exercice partiel.
A la lecture du sujet
L'objet de l’exercice est la construction d’une conique définie à
partir d'éléments géométriques de l’espace.
La résolution nécessite de savoir calculer analytiqueméent la
distance d’un point à un plan, de reconnaître, inversement, la
distance d’un point à une droite à partir d’une expression
algébrique et enfin de reconnaître une conique à l’aide de sa
définition monofocale (un foyer et la directrice associée).
E ee ; =)
apparaître la différence de deux abscisses, x et 3:
La fin de l’exercice (question 3°) consistait à dessiner
la courbe (1°) dans le plan (xOy) après en avoir
défini les éléments particuliers : centre et sommets.
, 2° Une équation de (D) dans le repère (O, à, j) est
Une solution 3x 5-0. Si un point M, de coordonnées (x, })
dans ce repère, se projette orthogonalement en H sur
1° Soit À, le projeté orthogonal de M, sur (P), À un ; 5
point de (P), de coordonnées (a, B, y), et # le vecteur | (2) alors les coordonnées de H sont É; »|et :
de coordonnées (3 ; 0 ; 4). :
ñ étant normal à (P) on a : Hi Ê :+ d HM 5
PS TE Era + re = ah Li: onc = _—
M4.
= MH. donc |M,A.#| = M,H,
x |ñ||, 3 ï : .
SE 1 Ra Ne ñ 4 = 3x — 5 3 :
d'où: M,H,= Iil |M, À .ñ| c’est-à-dire : 5 |
= 5 M. L’équation de ( l') équivaut donc à :
|
Mob = 3L 13 — 0) + 4(v- z)l. OM?=©25 HM? soi
RE né. a
: La courbe (T°) est l’ellipse de foyer ©, de directrice (D)
3a+4p=15=0, !tdoncuuM, Hj= 5 [3x, + 42 — 5|. et d’excentricité 5:
276
10. Coniques
Q.C.M.
Dans chacun des cas, une ou plusieurs réponses
sont exactes. Le repère (O, i, j) utilisé est ortho-
normal. [s] L'équation y?=ax?+bx+c est celle :
d'un. Cercle Sie eds lé. nt a (B]
Li] Une parabole a pour équation : y? = 2x :
| d'une parabole si a=0 et b#0..............…. CI
STONE
AS COIN ROSE (
d'une ellipse ou un cercle si a<0 (|
D AO LE EST ne ssnenastarcunrccocuenvest (|
d'une byperbolesisuas016.:#4i. etat (I
Botaxe estl'axe des ADSCISSES .......ssuscrscpeess (]
E ur
cours) sont tels que :
He De Curiacate M Me EE NS (Bi
Une ellipse a pour équation si + Fr = 1:
A COOL MAD ESC RUE A
son axe focal est l'axe des ordonnées .................. []
Die À nine de ER SE []
ts 3
ÉD EXCENUTICILÉ EST — sc crcmrcesonnspséonesunsres
ere) C1
Ci] 9
On pose a: (unité : le centimètre) et
[io] Déterminez les éléments caractéristiques
foyers, sommets, excentricité, directrices, éventuel- 4
lement asymptotes, des coniques dont une équation, e=—.
5
dans un repère orthonormal, est la suivante :
2 2 2 2 1° Construisez les sommets A et A’ de l'axe focal de
>
as Je
Cn);
x? 2
2° Calculez AA.
D12 ° 4 1 4 5x2: 97/9295. 3° Déterminez l'équation réduite de (7°).
2 2
4° Dessinez (T°).
GA A4x + y2=dnge Eolien,
Dur LL]
x? 2 2 2
a12 9 so 19 4
Reprenez une étude analogue à celle de l’exer-
16
cice 16 dans le cas où FK= T et Le 2.
De
2 QUES
10° y?=— x2-— x
3
Fe":
LL] Les points F et K sont tels que FK=4,.
Dessinez les coniques, l'excentricité étant successi-
Dans chacun des cas suivants, une courbe CC)
est donnée par une équation cartésienne f (x, y) = 0. É 161
vement égale à 3, 2, 1, 2’ =e
Déterminez l'équation réduite de la courbe (€) et
dessinez cette courbe.
1° x2+4y?-4x+8y-17=0.
2° 9x? -4y?-18x- 16y-43=0.
3° x?—-9y?-2x+36y-44=0. Equations paramétrées
4 x2+y2-x+2y+1=0.
LI
x?
a
LL]
[21 Soit (O, i, j) un repère orthonormal du plan.
En
Les coordonnées d'un point M, mobile, sont données
en fonction du temps par : 1° Soit (E) l'ellipse d’'équation réduite
x? 2 E
1 2
BE 0 jo
Tire 1? 0<b<a, dans un repère ortho-
HUE te" Fe")
V6 normal (O, é j) du plan, et S le point de coor-
1 données (-— a; O0).
QUDE— (ee), b 2
V2 Démontrez que, p étant le paramètre de (E) = al
a
1° Montrez que le point M appartient à la courbe une équation de (E) dans le repère (S, F. 4) est :
(H) d'équation cartésienne : 3x? -y?= 2.
y?=2px+(e2-1)x2.
2° Soit h la fonction de t définie par :
2° Soit (H) l'hyperbole d'équation réduite
1 2
h(t)=—(e-'-et). nn
a = … = 1 dans un repère orthonormal (O, i, j)
V2
Étudiez les variations de h, puis déterminez la du plan, et S le point de coordonnées (a; 0).
b 2
trajectoire (T ) de M.
Démontrez que, p étant le paramètre de (H) (P
= nl
3° Construisez (T) en prenant 2 cm pour unité a
de longueur. une équation de (H ) dans le repère (S, FA Ft) est :
y?2=2px+(e?-1)x2.
279
LL] Lieux géométriques
Construisez une parabole de directrice (D)
donnée et tangente en un point À donné à une LL]
droite donnée (L).
Soit (D) une droite d'un plan (P), F un point
de (P), non situé sur (D ), « un nombre réel de
LL]
l'intervalle ]0 ;x{[. Un cercle (C), de centre noté M,
Construisez une parabole connaissant la direc- passe par F et coupe (D) en deux points À et B tels
trice et deux tangentes. que AMB = a.
Déterminez l'ensemble des centres M de tels cercles
LLL] (en:
Construisez une parabole connaissant le foyer
et deux tangentes. 18 GiEr
LL]
2° Soit E un point de (D). Déterminez les tangentes Soit (E) l’'ellipse d'équation réduite
2 2 yes
à (P) qui passent par E et les points de contact de
. + = =1 dans un repère orthonormal (O, i, }).
ces tangentes avec (P).
On appelle À le point de coordonnées (2; 0) et B le
point de coordonnées (0; 3).
Déterminez, M étant un point de (E), le lieu (E')
Coniques à centre des centres de gravité des triangles ABM quand M
décrit (E).
BE
Construction géométrique des foyers
et directrices. Deux cercles (C) et (C’), de même centre O,
ont pour rayons respectifs « et ff (0 <a< ff). Soit
1° Cas de l’ellipse. Soit (E) l'ellipse d'équation (D) une droite passant par O, [Ou) une demi-
réduite 27 2
De
D 17 avec 0<b<a, dansun droite variable, [Ov) la demi-droite image de [Ou)
dans la réflexion d'axe (D). La demi-droite [Ou)
repère orthonormal (O, ré fo; A et A’ les sommets coupe (C) en I, [Ov) coupe (C') en J.
sur l'axe focal, F et F' les foyers. 1° Quel est, lorsque [Ou) varie, le lieu géométrique
La perpendiculaire en F à l'axe focal coupe le cercle (CE) du milieu M du segment [1]]?
(C) de diamètre [AA’] en U et U”, la tangente en
U à (C) coupe l'axe focal en T. 2° Démontrez que la droite (1]) est normale en M
Démontrez que T est le pied, sur l'axe focal, de la AAC)
directrice associée à F.
LL]
2° Cas de l’hyperbole. Soit (H) l'hyperbole d'équa-
2
y
2 Pour traiter cet exercice vous pourrez uti-
tion réduite Le a = 1
dans un repère ortho- liser les résultats du TP2.
a b
Soit F et B deux points distincts. Une ellipse (C) a
normal (O, “ j), A et A’ les sommets de (H}),Fet
pour foyer F et l'un des sommets du demi petit axe
F' les foyers, (€) le cercle de diamètre [AA'], (4) et est B.
(4) les asymptotes. La tangente en À à (C) coupe
(4) en E. 1° Quel est le lieu géométrique du deuxième foyer?
a) Calculez OE. Déduisez-en une construction de F 2° Un point M étant donné, discutez le nombre
et F’, à la règle et au compas, à partir de À, A’ et d'ellipses (C) passant par M.
des asymptotes.
LL]
b) Déterminez les coordonnées des points communs
à (€), (A) et (4'). Déduisez-en une construction des Soit (C) une conique et s une similitude
directrices de (H ) à partir de À, A’, (4) et (4'). directe du plan.
Déterminez la nature de la courbe image de (C)
3° Appliquez les résultats précédents à la cons-. par s.
truction géométrique des foyers et directrices des
coniques d'équations :
LLL]
x 2 2
x 2 y?
es de 1 et es [40] Le plan (f) est rapporté à un repère ortho-
250 25 9 normal direct (O, ü, Ÿ).
10. Coniques
LLL]
Aire de l'intérieur d’une ellipse 3° Étant donné un point À de (P) autre que le
L'intérieur d'une ellipse est la surface délimitée par sommet S, déduisez de l'étude précédente une
l'ellipse et contenant les foyers. construction simple du point d'intersection, autre
Soit (E) l'ellipse d'équation : que À, de la droite (AF) avec la parabole (P).
x?2 y
rs — 1, avec DESbDEa tdans unsrepere Eux
De b? Soit (P) la parabole d'équation y=ax? dans
orthonormal (O, F. he) du plan.
un repère orthonormal (O, “ 1) du plan et (4) une
1° Définissez l'ellipse comme image d'un cercle droite non parallèle à l'axe des ordonnées.
(C) de centre O par une affinité.
1° Déterminez l’ensemble des milieux des cordes de
2° On note (C,) l’ensemble des points de (C) dont la parabole parallèles à (4). (On notera m le
l'ordonnée est positive, (E, ) l'ensemble des points coefficient directeur de (4).)
de (E) dont l'ordonnée est positive, f la fonction
m
représentée par (C; ) dans le repère (O, à Ï). 2° Soit A le point de (P) d'abscisse Sr ü un vecteur
a
a) Donnez, à l’aide de f, une équation de (E;). directeur de la tangente en À à (P). Déterminez une
b) Calculez l'aire de l'intérieur de l’ellipse en fonc- équation de (P) dans le repère (A, ü, j) et retrouvez
_tion d_ a et b. le résultat de la question 1°.
281
LLI] — Ja région I dans laquelle MF < MH,
Soit (E) une ellipse, I un point de l'ellipse, — Ja parabole sur laquelle MF = MH,
distinct des sommets de (E), (T) la tangente en I à — la région II dans laquelle MF > MH.
CE ): 2° On donne une droite (D) et deux points dis-
1° Déterminez le lieu des milieux des cordes de (E) tincts F et M, non situés sur (D). La conique de
parallèles à (T ). foyer F, de directrice (D), passant par M est notée
(On pourra utiliser le fait que (E) est l'image d'un (C). Déterminez la nature de (C) suivant la position
cercle par une affinité orthogonale.) de M dans le plan.
2° On appelle J le point symétrique de I par rapport
au centre O de l’ellipse, K et L les extrémités de la
LLLL]
corde de (E) passant par O et parallèle à (T ).
Les axes de l’ellipse sont notés [AA'] et [BB']. Point de Frégier d'une ellipse.
x2 y?
Démontrez que : 1]? +KL?= AA'? + BB'?. Soit (E) l'ellipse d'équation cartésienne 27 + pb? = 1
A
Traduction : AB = 3 EZ: 3° On suppose la condition du 2° réalisée. Déter-
minez alors les coordonnées du point d’intersection
de (MN) avec (MM). Que constatez-vous?
4° Déduisez-en que les cordes d'une ellipse vues
A E A T
d'un point M, de cette ellipse sous un angle droit
Propriété 2. Si on inscrit dans un segment compris passent par un point fixe de la normale en M, à (E).
entre une droite et une parabole un triangle ayant
même base et même hauteur que le segment, et
si on inscrit dans les segments restants d’autres [a]"7""
triangles ayant même base et même hauteur que ces | = SoitilO à 1) un repère orthonormal direct
segments, le triangle inscrit dans le segment entier du plan.
sera octuple de chacun des deux triangles inscrits Soit f, la fonction numérique de variable réelle
dans les segments qui restent. définie par : f,(x)=-2x+V3(x2-1).
Pour démontrer ces deux propriétés résolvez le 1° a) Étudiez les variations de f,.
problème suivant :
Soit (P) une parabole, A et T'deux points de (P), B b) Soit (C,) sa courbe représentative dans le plan
le point de (P) où la tangente à (P) est parallèle à rapporté au repère (O, i, j). Démontrez que les
CAR)
droites d'équations V2 + V3)x et
La parallèle en B à l'axe (L) de la parabole (dia-
mètre, dans le texte d'Archimède) coupe (AT) en 4. GE V3)x sont asymptotes à (C;) et placez
Notons E le milieu de [AA]. La parallèle en E à (L) (C;) par rapport à ces deux droites.
coupe (P) en Z. c) Précisez les tangentes à (C;) aux points
4 d'abscisses — 1 et 1.
1° Démontrez que A4B= 3 E7?
d) Construisez (C;) (unité : 2 cm).
2° Démontrez que l'aire du triangle AZB est le
huitième de l'aire du triangle ABT. 2° Soit f, la fonction numérique
de variable réelle
définie par : f,(x) =- 2x - V3(x?2- 1).
Montrez que sa courbe représentative (C,) est
1° Soit (P) une parabole de foyer F et de l'image de (C,;) par la symétrie de centre ©. Montrez
directrice (D). que la courbe (C; )U(C,) a pour équation :
x?+4xy+y2+3=0.
Construisez cette courbe que l'on notera KES
IT — Soit S la transformation du plan qui au point M
d'affixe z fait correspondre le point M' d'affixe z'
6
telle que sidE ane
282
Index des mots clés.
283
Points pondérés
Points réciproques
116
142
Rectiligne d’un dièdre 79
Réduction d’un vecteur 120 |
Polygone des contraintes 100 Réflexion induite 234 Tétraèdre 79
Primitives (recherche de) 24, 25 Réflexion (de l’espace) 226, 233 Thalès (configuration de) 63
Produit scalaire 42, 71, 75 Réflexion (du plan) 167, 169 Théorème de Desargues 142
Produit vectoriel 149 Repère orthonormal direct 147 Théorème de Ménélaüs 209
Programmation linéaire 110 Roberval 271 Théorème de Pythagore 166
Projection 60 Rotation induite 235 - Théorème de la médiane 133
Projection ponctuelle 64 Rotation (de l’espace) 227, 234 Transformation 172
Projection vectorielle 68 Rotation (du plan) 37, 41, 168, Translation (de l’espace) 226
Projetante 64 200 Translation (du plan) : 39, 169
Projeté 64 Triangle (aire d’un) 150
Pythagore (théorème de) 166 Triangles isométriques 166
———— |0} Trigonométrie (formules de) 24
—{s}-—————— Trigonométrie factorisation 22,
Quotient de deux nombres 23
complexes 9, 13 Semblable 199
Similitude directe 200, 203
Sphère 80, 103 —_—Î}- ————
Substitution (méthode de) : 104
Racines n-ièmes 26, 34 Symétrie centrale 226, 230 Vecteur image 14
Radians 17 Système échelonné 93 Vecteur normal à un plan 73, 150
rei’ (notation) 19 Système de points pondérés 120 Vecteurs colinéaires 42
284
Réponses aux exercices
réponses données correspondent aux exercices sons en bleu.
AU
Den Q.C. M. sontEn par À, B, C,. . À correspond à la première réponse proposée, B à la
T Æ
1. NOMBRES COMPLEXES 65. 8i=8e 2. Une solution est V2e 2. b) (HE, HTC) = - (HB, HC)2n).
On obtient toutes les solutions en mul- c) (H'B, H'C) = (AB, AC(n) donc H' ABC
Q.C.M. 1A;: 2C: 3B: 4A; tipliant celle-ci par les racines sixièmes de cocycliques car non alignés.
5 BC; 64A. ui 120 j4T [PT
Pme ou Le re 13. AB= V6, Ac=2V6, b) idem en utilisant ALB isocèle rectangle.
285
2° On trouve une solution unique b) f est la translation de vecteur (æ/2) BÀ.
Autre méthode : chercher à b, c, d tels
que l'équation : (a, +4, —&,4, + & — 4, 4+ & — &). c) f est l'homothétie de centre G de
SU r=S. Ze2-9, 4 hi
Se rapport 2/(a + B +2).
x2+y2+z?-—2ax
- 2by- 2cz+ d=0
soit vérifiée par les coordonnées de 4, B, 4 Par l'associativité de la barycentration, 34. 1° AB?+ b?= c? + b?= AC? + c?,
CD: l'isobarycentre du triangle À, 4, A, est le donc A appartient à (4,).
barycentre de (M, 2), (M, 2), (M, 2),
(4,) est une |droite orthogonale au vecteur
35. La distance de À à (P), égale au donc l'isobarycentre de M, MM.
constant V(M) = = MB - MC- CÈ
rayon de la sphère, est 1/V3 (voir On a alors GM,=- 2GÀ, M, est (comme ligne de niveau de
méthode exercice 19). l'image de À, par l'homothétie de centre G M > MB? - MC?) donc (4,) est la hauteur
Une équation de la sphère est : et de rapport —2. De même pour les issue de À du triangle ABC.
autres points, en permuttant À,, 4, À.
GA 2 + (=) (2e 1) US: 2° H est l'orthocentre du triangle ABC.
39. 1° b) H a pour coordonnées
41. 1° s) 2/2; —"a°/2; Î 37. 1° AC-4V3: AB-6.
0 (AB : CD = AB : CÀ + AB : AD). On H£:àet vérifie bien xy= 1.
retrouve l'orthogonalité des arêtes oppo- 2° b) OG= V21/2. L'ensemble cherché
sées d'un tétraèdre régulier. 2° Appelons (x, y) les coordonnées de H. est la médiatrice de [GG].
(x y) est déterminé par le système :
c) BK.CD=a?/4: BJ.MK=3a?/8; 4° (MÂ + 3MB)-(MC+38MD)
LD. 1] = 0. (x aXc- b)+(y- 1/a)(1/c — 1/b) = = 16MG : MG!.
d)IK.IL=0; JIN.LK=0 (IKNL est (x bXc — a) + (y 1/bX1/c — 1/a) = MG - MG’ = MO? - OG? = MO? - 21/4.
un carré dont [/N] et [LK1] sont les diago- qui se simplifie (car bÆc, cÆa)en: 16MG -MG' = 108 équivaut à
nales ou bien décomposer /N en MO?=12=0OB?, soit MO = OB.
IB+ BC + CN). l— y/bc= a-1/abc
x-— ylac=b-1/abc, L'ensemble cherché est le cercle circons-
2° a) AG = V2/3 a (utilisez le triangle solution unique : (— 1/abc, — abc). crit au rectangle ABCD.
ABG rectangle en G).
b) IL+ AG = (1/2) AC : AG 40. Sommets du tétraèdre cherché : 42. (D') a pour système d'équations
paramétriques :
= (1/2) AG?
=(1/3) a?; AG;-1;1); B(0/3; - 8/3; 4/3);
C(4/3; 4/3; — 2/3); x=-2+}
LK- AG = GK':
AG où K' est le projeté
D(-—72/3; — 2/3; 10/3). y=1+4
orthogonal de X sur (AG) donc le milieu
de [AG]; z=-3+24 (réel).
LK- AG=- (1/2) AG? = - a2/3. 5. VECTEURS ET BARYCENTRE
50. 1° OB+OC=20A!,
4. SYSTÈMES LINÉAIRES Q.C.M. 1 BD; 2 B: 3 C: d'où AS$=20A.
4 BCD: 5 B; 6 AC: 7 A De même, A$-BC=-20À'-BC=-0. S$S
Q.C.M. 1 BC: PIC: S4BCS 8 C: 9 BCD. est sur la hauteur issue de À, et par per-
4A: 5BC: 6BD: 78. mutation du rôle des sommets, sur la
19. 1° z, =5/2+(7/2)i; z, = 4 + 5i. hauteur issue de B, et donc S est l'ortho-
14. 1° On trouve H de coordonnées centre du triangle ABC.
(7/5; 13/5). ZA) _ MA
2°
— | =—., L'ensemble cherché
z-3-4il MB 2° OH = OÀ + OB + OC = 30G.
2° On cherche B sur (D,) vérifiant :
AB.ü,=0, à, étant un vecteur directeur est donc le cercle de diamètre [G, G,I. 3° A'G=(1/3)
A'À Le lieu de G est le
de (D,). cercle image de (€) par l'homothétie
23. 3° BC? = AB? + AC? h(A', 1/3), privé des deux points h(B) et
ne : ny 110
B vérifie le système ,eta — 2AB. AC x cosÀ. h(C).
3x—2y-5=0
D'où: cos À=7/9.
pour coordonnées : B(3; 2). De même on
56. Indications:
trouve C(5; — 1). = É À 7
cos A=—— d'où B'A=-a.
23. a) Le système est impossible.
BA 3 1° cM-* cà+} ©
8 8
On en déduit B'C=(2/3) a,
b) Le système admet une infinité de solu- Soit M(X, Ÿ) un point du plan, de coor-
tions : ce sont les 5-uplets de la forme = B'AS 07
BUS eee donnes (X, Y) dans le repère (C, CA, CB).
CG, 1=X%, 14%, =X, x), où x.est un BC? M a pour antécédent unique par l'appli-
paramètre réel. B' est le barycentre du système (A, 2), cation le triplet (8X, 8Y, 8 —- 8X - 8Y).
(C, 7).
31. On trouve : 3° L'ensemble E’ est la zone colorée de
f(H=-x+92x2-38x+4, en tradui- 4° H est le barycentre du système (A, 2), la figure.
sant l'appartenance des points à la courbe (B, 7), (C, 7).
(€) par le système linéaire : B
32. 1° a+ f+2 non nul.
at+b +c +d=2
2° a) M invariant équivaut à
8a+4b+2c+ad=-2
27a+9b+3c+d=-14 aMÀ+ BMB= Ô.
C S A
ADR C END 0! Si « + Best non nul, il y a un unique point 8
invariant, le barycentre G du système En appelant (x, y, z) les contenances des
38. 1° L'affixe du milieu de [M, M,] est a), (B, B). trois vases, on peut faire le chemin:
(z, +2,)/2, celui du milieu de [M M,] est Si a+f=0: (8,00) (8,5,0)=(82/R)
(Z + Z,)/2, celui du milieu de [M, M,] est pas de point invariant si æ non nul: — (6, 2, 0) > (6, 0, 2) — (1, 5, 2)
(250z)/23 tous les points sont invariants si « = B= 0. (448) (4,14, 0).
286
6. PRODUIT VECTORIEL MORE RE (3/16) V21a2. 29. 1° BP=-CQ et PÆB; l'angle
de rest (BB, Cû):
Q.C.M. 1 AC: 2 B: 3 AC: 3° U=(5/16) aŸ (On partage le quadri- (BP, CG) =(BAACÂ) = x/3 [2x], donc
4 AC: 5A: 6 AC: 7 AC: 8 ABC. latère en 2 triangles et la pyramide en l'angle de r vaut 7/8.
2 tétraèdres...). OB= OC et (OB, OC)=n/3 [2x], donc
9. a) (— 3/2; -7: — 1/2): O ne dépend ni de P ni de Q et est le point
)
DRAP 0) commun à la médiatrice de [BC] et à l'arc
de cercle BAC
e) (000) :7)" (05
0 10); 7. ISOMÉTRIES DU PLAN
2° OP=0Q et (OP, OG)= 1/3 [2n],
10. a) (a- 42: 2a-— a2: 4°): donc OPQ est équilatéral et direct.
b) (— cos 6; sin 0: 1); Q.C.M. 1A;: 2C;: 3C:; 4 CD: 3° Soit ( le centre du cercle (ABC). Si un
5 C; 6 BD. couple (P, Q) est solution, alors P est
c) ((—-1/2)(1+cos 0); cos 0: (1/2) sin 0).
commun à (d,) et à (C®), et Q=r(P).
Réciproquement : la droite (CA) coupe la
12. a) (- 28; - 36; - 2): demi-droite (d,) en un point P,; soit
10. Le centre du carré A'B'C'D' est O.
DINENF 24825); f transforme l’isobarycentre de 4, B, C, D Q, le point r(P,). Alors : PE(d;)
etnQ Ed) (car -r((d))=U(L)Nnet
CHOSE 0) (2 EN 1). en l'isobarycentre de A’, B', C' et D';
rotations de centre © et d’angles x/4, BP,=CQ,=P,Q (car OP, Q, est équi-
16. 1° ü-ÿ=0. 87/4, 5n/7 et 7r/4; réflexions d'axes les latéral et r([BP,])= [CQ,]).
287
: 1° a 2) ,w+ 1 1, ellipse.
29, Si 0417 : rotation d'angle 0 +, 12. 1° Non. 11 25 (25/4)
de centre d'affixe (— 1/2)(1 + i tan (@/2)). 2° Réflexions de plans (UK), (AOD),
Si 0=7 : translation de vecteur (BOËE), (COF). PE Aer A LL 1, _hyperbole.
d'affixe 1.
4
3° Par le demi-tour d’axe (JL) les points
L 402
A, B, C, D, E, F ont respectivement pour u (x — -(y-2/=1, hyperbole.
images F, E, D, C, B, A((LJ)L(ACF) et L
26. Similitude directe de rapport V2,
est le centre du rectangle ACFD).
d'angle x/4 et de centre d'affixe 5 + i. 4° (x 1/2)? + (y +1) = 1/4, cercle.
4° Demi-tour d’axe (JL), deux autres demi-
tours du même type : l’un des axes 5° y= (1/4) (x- 2}, parabole.
30. 3- V3/2 + i(V3
+ 3/2). passant par / et perpendiculaire à (CFE), 6° (y-1/=-2(x+1), parabole.
l'autre passant par X et perpendiculaire à
(ABE). Rotations d'axe (00:) et d'angles
£ x 2
AN ,2) x 2
Impression : AUBIN IMPRIMEUR Ligugé, Poitiers. P 40165 / Achevé d'imprimer en avril 1992.
Totalement conforme au programme en vigueur à partir de septembre 1992,
ce nouveau manuel de la collection FRACTALE a été conçu en fonction des
objectifs propres aux sections C et E.
Destiné à des élèves qui ont choisi une filière scientifique, ce manuel se de-
vait d’être particulièrement riche et structuré : d’où notre souci d’une pré-
sentation claire alliée à un texte concis.
Tout au long du manuel, les auteurs se sont efforcés de transmettre l'aspect
culturel des mathématiques ainsi que de proposer des situations issues des
Sciences physiques. |
Tous les chapitres, qui débutent par la présentation des objectifs à acquérir,
ont la même organisation simple :
e Les activités préparatoires
Les élèves utilisent leurs connaissances antérieures ou découvrent de nou-
veaux outils mathématiques.
e Le cours
Bref et illustré d'exemples, il porte sur les notions essentielles.
e Les travaux pratiques |
Travaux de recherche que les élèves peuvent effectuer individuellement ou
en groupe.
e La fiche méthode
Les méthodes pour montrer une propriété, suivies d'exercices commentés
où toutes les étapes du raisonnement sont détaillées.
e “Le jour du Bac” |
À partir d’un exercice du Bac, on apprend à analyser un énoncé, à détecter
les mots clés et à rédiger une solution simple.
e Les exercices et problèmes
Nombreux et variés, ils sont classés par genre, par thème et par niveau de
difficulté. | |
La photographie de couverture; qui représente un objet fractal, a été créée par J.F Colonna
(GSV, Lactamme, Ecole Polytechnique, CNET).
9782040 19470
&
ISBN 2-04-019470-3