C3 TD Correction
C3 TD Correction
C3 TD Correction
Correction TD
2. Saut à l'élastique
Un sauteur à l’élastique, modélisé par un point matériel M, de masse m=70kg tombe
depuis un pont (en A) avec un élastique accroché aux pieds. Pendant les 20 premiers
mètres de chute (jusqu’en B) l’élastique n’est d’aucune utilité le sauteur est donc en
chute libre.
A partir du point B, l’action de l’élastique est modélisable par un ressort de masse
négligeable, de longueur à vide l0=20m et de raideur k=120N.m-1. On prend g=9,81m.s-2
On néglige tout frottement.
1. Déterminer la vitesse du sauteur en B.
2. Déterminer la hauteur totale de chute H.
3. Déterminer l'amplitude des oscillations effectuées par le sauteur après son passage en
C. Commenter le résultat .
Rep:vB=71,3km.h-1; H=41,9m ; A = 16,2m
Solution :
1. Ref : terrestre, système : le sauteur
On applique le théorème de l'énergie cinétique au sauteur entre les points A et B :
E C ( B)− E C ( A)=W ⃗P ( A → B) (1)
1 1
2 2
E C ( B)− E C ( A)= m v B −0= m v B et W ⃗P =mgh donc d'après (1) v B = √ 2 gh
2 2
Application numérique : v B = √ 2×9,81×20=19,8 ms−1=71,3 km.h−1
2×70×9,81
Application numérique : H 2−(2×20+ ) H + 20 2=0 d'où H 2−51,445 H + 400=0
120
51,445−32,35
Δ =51,445 −4×400=1046,588=32,35 d'où H 1 = =9,54 m impossible car < l 0
2 2
2
51,445+ 32,35
H 2= =41,9 m solution acceptable.
2
3. On détermine la position d'équilibre du sauteur grâce à la 2ème loi de Newton (cours). Leq =l 0+
mg
k
70×9,81
AN : Leq =20+ 20+ =25,7 m
120
L'amplitude des oscillations est A=H −L eq=41,9−25,7=16,2 m s'il n'y a pas de frottements. L'amplitude
des oscillations diminue rapidement dans la pratique !
3. Pendule : mesure d'une vitesse
On accroche une bille de masse m=200g au bout d'un fil inextensible de masse négligeable et de longueur L=1m. On
repère la position de la bille grâce à l'angle θ que fait le fil avec la verticale descendante. On lâche la bille avec une
vitesse nulle le fil faisant un angle θ0 =30 ° avec la verticale descendante .
On suppose le fil tendu à tout moment.
1. Faire un schéma du dispositif en précisant les différents paramètres.
2. Montrer que le système est conservatif.
3. Établir l'expression de l'énergie mécanique E m de la bille au cours de son mouvement en fonction de v, m, L, g et θ.
En déduire l'expression de sa vitesse v en fonction de m, L, g et θ. Calculer la vitesse v 1 de la bille lors de son passage
par la position verticale du fil.
4. De l'expression de E m déduire l'équation différentielle du mouvement de la bille vérifiée par θ. La résoudre en
'
faisant l'hypothèse des petits angles. En déduire la vitesse v 1 de la bille lors de son passage par la position verticale du
fil en fonction de L, g et θ0. Faire l'application numérique et conclure.
Solution :
1. Voir ci-contre.
2. On montre que le système est conservatif en faisant le bilan des forces :
La bille est soumis à son poids qui est une force conservative, et la tension du fil
qui ne travaille pas. Conclusion : le système est conservatif
E m = E C + E P =cste .
1 2
3. L'énergie cinétique est : E C = m v
2
L' énergies potentielles est : E P =−mgz+ K =−mglcosθ+ mgl en prenant
l'origine en M1.
√
AN : v 1 = 2×9,81×1 (cos0− √ 3 ) d'où
2
v 1=1,62 m.s
−1
1 2
4. u θ d'où Em= m( L θ̇) −mgLcos θ+ mgL . On obtient l'équation du mouvement en dérivant
⃗v = L θ̇⃗
2
dE m 1 2
l'expression de E m : =0= m×2( L θ̇) θ̈+ θ̇ m g Lsin θ d'où L θ̈+ g sin θ=0 .
dt 2
h a θ C
B
O x
Solution :
1. Ref : terrestre
a) On applique le théorème de l'énergie cinétique au chariot entre le point A et le point B soit :
E C ( B)− E C ( A)=W ⃗P ( A → B)+ W ⃗R ( A → B) (1)
1 2 1 2
E C ( B)= m V B ; E C ( A)= mV A =0 ;
2 2
W ⃗P ( A → B)=E p ( A)− E p ( B)=mgh−0=mgh ; W ⃗R ( A → B)=0 car ⃗
R ⊥ au déplacement .
1
Donc d'après (1) m V 2B =mhg d'où V B = √ 2gh
2
b) On applique le théorème de l'énergie cinétique au chariot entre le point A et le point M soit :
E C ( M )− E C ( A)=W ⃗P ( A → M )+ W ⃗R ( A → M ) (1')
1 1
E C ( M )= m V 2M ; E C ( A)= mV 2A =0 ;
2 2
W ⃗P ( A → M )= E p ( A)− E p ( M )=mgh−mga (1+ sin θ) ; W ⃗R ( A → M )=0
1
V M =√ 2gh−2ga(1+ sin θ)
2
Donc d'après (1') m V M =mgh−mga (1+ sin θ) d'où .
2
2. a) Pour pouvoir exprimer la réaction il faut appliquer la 2ème loi de Newton au point matériel dans la partie
circulaire du mouvement.
Repère d'espace : R(O ,⃗ uz )
u x ,⃗ z
Base de projection la mieux adaptée : (⃗
ua , ⃗
uθ) ,
Vecteurs cinématiques :
D
ua
⃗
OM =a ⃗ uθ et ⃗a =−a θ̇2 ⃗
u a , ⃗v =a θ̇⃗ u a + a θ̈⃗
uθ uθ ● M g
a θ C x
Bilan des forces :
Poids : ⃗
P =−mg sin θ⃗ u a −mg cos θ⃗
uθ O
Réaction du support : ⃗
R=−R ⃗ ua B
2ème loi d Newton : m ⃗a =⃗
P+ ⃗
R d'où par projection suivant ⃗
ua :
V 2M
−a m θ˙ =−mg sin θ−R soit R=a m θ˙2−mg sin θ or V M =a θ̇ d'où
2
R=m −mg sin θ en
a
2gh −2ga (1+ sin θ)
remplaçant V_M obtenu dans la question 13 on obtient : R=m −mg sin θ d'où
a
2h
R=mg ( −2−3 sin θ)
a
b) R est minimale quand sin θ est maximum c'est à dire en D.
5
c) Pour que le chariot ne quitte pas le contact des rails il faut que R (D) > 0 , on en déduit hmin= a .
2
Application numérique : hmin=11,75 m
mg 2h π mg d'où 2h 1 2h 21
d) On veut que R( D)≥ d'où mg ( −2−3 sin )≥ −5≥ d'où ≥ d'où
4 a 2 4 a 4 a 4
21
hmin= a=12,34 m .
8
6. Toboggan hélicoïdal
Paul est initialement immobile en haut du toboggan représenté figure 4 à l'altitude h.
Ce toboggan est constitué d’un enroulement hélicoïdal d’approximativement n = 2,3 tours. Le rayon moyen est estimé
à R= 2,0 m et la hauteur de l’ensemble est h= 4,0 m .
On modélise la piste du toboggan par une hélice circulaire représentée figure 5.
Dans le repère d'espace R(O , ⃗ ux , ⃗ u z) où O est au niveau du sol et l'axe Oz ascendant, l'équation de la courbe
uy ,⃗
décrivant l'enroulement est en coordonnées cylindriques : r = R et z =α θ avec θ > 0 et exprimé en radian.
1. Déterminer la valeur de α.
2. On repère la position de Paul grâce à ses coordonnées cylindriques ( R , θ , z ) . Reproduire la figure 5 et représenter
les coordonnées cylindriques du point M ainsi que la base associée.
3. Paul part du point D en haut du toboggan sans vitesse initiale. En utilisant le théorème de l’énergie mécanique,
exprimer, puis calculer la norme de la vitesse atteinte vs par l'enfant en sortie au point S du toboggan.
4. Afin d’éviter d’éventuelles collisions, le toboggan est équipé au point de départ d’un feu qui passe au vert toutes les
Tf secondes. On impose une marge de Tm= 5s en plus de la durée de parcours dans le toboggan.
v de l’enfant dans la base cylindrique en fonction de R, ż et α.
4.1. Exprimer la vitesse ⃗
4.2. En utilisant le théorème de la puissance cinétique, établir l’équation différentielle en z du mouvement de Paul en
fonction de g, α et R.
4.3. En déduire l’expression et la valeur numérique de T f.
Solution:
1. On utilise la relation z=α θ . On sait que pour z=h=4m et
z 4
θ=2 π n=4,6 π d'où : α= = =0,28 m.rad −1 .
θ 4,6 π
2. Ci-contre
3. On applique ce théorème de l'énergie mécanique à Paul entre le point de départ D et
le point d'arrivée S : E m ( S )−E m (D)=W F⃗ (D → S )
NC
Au cours du mouvement, Paul est soumis à son poids dérivant de l'énergie potentielle : E p =mgz en supposant
l'énergie potentielle nulle en z=0.
Il est également soumis à la réaction ⃗
R du support orthogonale au déplacement, cette force ne travaille pas.
On déduit de ce bilan que E m (S )−E m ( D)=W F⃗ ( D → S )=0 (1)
NC
1 2 1 2
E m ( D)= E p (D)+ E c ( D)=mgh+ m v D =mgh ; E m (S )=E p (S )+ E c (S )=0+ mv S . De (1), on déduit que :
2 2
v S =√ 2 gh= √ 4×4×10=8,9 m.s−1
4. 1) En coordonnées cylindriques, ⃗ u θ+ ż u⃗z or z=α θ d'où θ̇= ż d'où :
u r + z u⃗z d'où ⃗v = R θ̇ ⃗
OM = R⃗ α
ż .
⃗v = R α ⃗u θ+ ż u⃗z
dE c
2) D'après le théorème de la puissance cinétique : =⃗
P .⃗v + ⃗
R . ⃗v (2).
dt
1 2 1 ż 2 2 dE c 1 2 z̈ R
2
E c = m v = m[(R α ) + ż ] donc = m[ R 2 ż 2 + 2 ż z̈ ]=m ż z̈ [ 2 + 1]
2 2 dt 2 α α
2
⃗ ż
P . ⃗v =−mg u⃗z .(R α ⃗ ⃗ . ⃗v =0 . De (2) on tire : m ż z̈ [ R2 + 1]=−mg ż d'où l'équation
u θ+ ż u⃗z )=−mg ż et R
α
−g
différentielle du mouvement : z̈= 2 .
R
[ 2 + 1]
α
−g −g
3) Par intégration on obtient : ż= 2
t+ cste or à t=0 ż=0 donc cste =0 d'où ż= 2 t . Par intégration on
R R
[ 2 + 1] [ 2 + 1]
α α
−g 2 −g 2
obtient : z (t )= t + cste . or à t=0 z=h donc cste =h d'où z (t )= t +h.
R2 R2
2[ 2 + 1] 2[ 2 + 1]
α α
√
−g 2
R
2
h
La durée de descente est Td telle que z(Td) =0 soit 0= 2
T d + h d'où T d = 2[ 2 + 1] .
R α g
2[ 2 + 1]
α
√ √
2 2
R h 2 4 .
T f =T d + 5= 2[ 2 + 1] + 5= 2[ 2
+ 1] + 5=11,5 s
α g 0,28 10