Memoire de Projet de Fin D'Etudes
Memoire de Projet de Fin D'Etudes
Memoire de Projet de Fin D'Etudes
Thème :
Encadré par :
Mr BAYA Haythem ISET KH
respect, la reconnaissance.
d’études …
A ma très chère mère Aicha
A la femme qui a souffert sans me laisser souffrir. Vous avez guetté mes pas, et
vous m’avez couvé de tendresse, ta prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours
pour mener à bien mes études. Vous m’avez aidé et soutenu pendant des nombreuses années
avec à chaque fois une attention renouvelée. Quoique je puisse dire et écrire, je ne puisse
exprimer ma grande affection et ma grande reconnaissance. Puisse dieu tout puissant vous
combler de santé, de bonheur et vous procure une longue vie.
Amir
Dédicace
Je dédie cet événement marquant de ma vie :
A toute ma famille
Pour leur amour et leur soutien tout au long de mon parcours universitaire.
Cette famille qui m’a doté d’une éducation digne qui fait de moi ce que je suis
aujourd’hui.
Que ce travail soit l’accomplissement de vos vœux tout allégués et le fruit de votre
soutien infaillible.
C’est vrai qu’elle n’est pas avec nous pour récolter le fruit de ses sacrifices, mais,
elle reste toujours la plus présente, à l’âme de ma mère Zaineb qui a fait de moi ce que je
suis.
Puisse Dieu vous avoir en sa sainte miséricorde et que ce travail soit une prière
pour votre âme maintenant, j’apprécie cet humble geste comme preuve de reconnaissance
de la part d’une fille qui a toujours prié pour le salut de ton âme. Puisse Dieu, le tout
puissant, l’avoir en sa sainte miséricorde !
A ma Sœur Nesrine
Ces quelques lignes, ne sauraient traduire le profond amour que je te porte. Aucune
dédicace ne peut exprimer mon amour et ma gratitude de t’avoir comme sœur. Ta bonté,
ton précieux soutien, ton encouragement tout au long de mes années d’étude, ton amour et
ton affection, ont été pour moi l’exemple de persévérance. Je trouve en toi le conseil d’une
sœur et le soutien de l’amie. Que ce travail soit l’expression de mon estime pour toi et que
Dieu te protège, t’accorde santé, succès et plein de bonheur dans ta vie. Nesrine je ne
pourrais jamais imaginer la vie sans toi, tu comptes énormément pour moi.
A mon fiançailles Abdallah
Pour leur soutien moral, leur patience et leur compréhension tout au long de ce
projet
Et aussi Pour leurs appuis et leur encouragement qui ayant collaboré de près ou de
loin tout le long de ce parcours.
Un grand merci !
Sihem
Remerciement
n remercie dieu le tout puissant d’avoir donné la santé et la volonté d’entamer et de
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans
l’aide et l’encadrement de Ms Baya Haythem notre enseignant de département Génie des
procèdes chimiques. On le remercie infiniment pour la qualité de son encadrement
exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant la période de stage. En
plus, pour ses encouragements et son enthousiasme qui nous ont permis d’avancer dans ce
travail malgré les obstacles.
Nous voudrons exprimer nos gratitudes et nos vifs remerciements à toute l’équipe
de SITEX qui malgré leurs lourdes fonctions, ont insisté pour nous aider et nous offrir une
correction tout au long de cette période.
On tient à reconnaitre notre gratitude à Madame Donia Amara Ayed qui est la
responsable process finissage pour le bon accueil qu’elle nous a offert.
Nous adressons également des remerciements à tous les enseignants de ISET Ksar
Hellal en général, et aux membres de département de formation génie des procèdes
chimiques en particulier, et qui ont déployé leurs efforts pour assurer une formation aussi
complète, pour aider et soutenir toute la promotion de GP le long du cycle.
De peur d’en avoir oublié, nous souhaitons remercier tous ceux qui ont contribué
de près ou de loin à l’élaboration de ce projet de fin d’étude ainsi qu’à la réussite de ce
parcours universitaire.
Enfin, nous tenons à remercier les membres du jury pour leur présence, pour leur
lecture attentive de ce travail, ainsi que pour les remarques qu’ils nous adresseront lors de
cette soutenance afin d’améliorer notre travail. En espérant que vous allez voir, dans ce
manuscrit, les fruits du dévouement avec lequel vous avez fait preuve durant les
enseignements que vous nous avez prodigué.
Nous sommes néanmoins seul et unique responsable des oublis, des lacunes et des
faiblesses que puisse contenir la présente étude. Cela étant, les propos contenus dans ce
travail n’engagent que notre propre responsabilité.
SOMMAIR
ANNEXES........................................................................................................................................ 62
S
ur le plan mondial, comme sur le plan national, le secteur du textile est un facteur
de croissance économique pour de nombreux pays. Toutefois, l’activité textile est
marquée depuis quelques années à la fois par des opportunités nouvelles pour les
uns et par une forte incertitude pour les autres.
L’industrie du textile est l’une des sociétés les plus réussites économiquement
parlent à l’échelle Tunisien, elle représente 53.3% des importations et 46,7 % des
exportations des industries manufacturières au sein de pays. Le secteur du textile national
est l’un des maillons fort du coté économique au Tunisie, et il est le premier pourvoyeur,
mais durant ces dernières années, ce dernier a connu plusieurs obstacles dû aux crises
mondiaux, ce qui a condamné quelques entreprises à diminuer leurs productions, c’est le
cas de SITEX où j’avais la chance de passer mon stage dans le domaine d’ennoblissement
précisément dans l’atelier de finissage. Cet atelier assure la sur-teinture de tissu denim quel
que soit par les colorants ou par les pigments.
Durant notre stage nous avons étudiés la sur-teinture pigmentaire. Nous avons
utilisé deux techniques de sur-teinture pigmentaire : en plein bain et par enduction mousse.
C’est dans ce cadre ou s’inscrit notre projet de fin d’études qui a pour thème « amélioration
de la fixation de sur-teinture pigmentaire ».
1
Présentation générale de l’entreprise
L
a Société Industrielle des Textiles "SITEX" est une société anonyme crée
le 7 Janvier 1977 dans le cadre de la restriction de la SOGITEX. L'objet
social de celle-ci est l'industrialisation et la commercialisation des
textiles.la naissance de la SITEX était le résultat de la signature d’une convention de
coopération technique et commerciale qui date depuis 1973 avec SWIFT Textiles Europe
LTD. Le SITEX est spécialisée dans la production des tissus Denim (Jeans) et Sports Wear
dont la majorité (80 à 90%) est destinée à l’exportation vers l’Union Européenne et
l’Amérique du Nord.
La SITEX est une entreprise intégrée qui se compose de deux usines, la première
est une unité de Filature à Sousse qui fabrique les fils à partir du coton, la seconde est une
unité de Teinture, de tissage et de Finissage à Ksar Hallal. Grâce à la qualité remarquable
de ses tissus et aux services rendus à sa clientèle, la SITEX a reçu plusieurs prix nationaux
et internationaux qui l’ont permis d’être l’un des leaders mondiaux dans la fabrication des
tissus Denim. En fait, elle détient actuellement le premier rang en Afrique et le 4éme
mondial. La présente étude sera consacrée essentiellement à la SITEX installée à Ksar
Hellal.
2
Filature de Sousse
Ourdissage Trame
Ourdissage classique
Encollage
Tissage
Finissage
Laboratoire Nuançage
Stock et exploitation
3
Ce projet de fin d’études a été effectué dans le laboratoire du département
finissage. Dans ce laboratoire, plusieurs essais sont réalisés par des techniciens. Ces essaies
sont les suivantes :
La teinture sur les câbles et aussi sur le tissu (en plein bain) :
Le contrôle de pH tissu :
L’enduction Mousse :
Elle s’effectue quel que soit par le « système Gaston » ou manuellement. Cette
enduction va être détaillée plus tard.
Cette évaluation est l’un des paramètres qui est indispensable à la qualité de la
mousse d’enduction en évaluant le temps de demi-vie de la mousse (temps d’écoulement
de la moitié de mousse dés une éprouvette rempli jusqu’à 1000ml)
Après la réalisation des nos expériences dans ce labo, on destine vers le labo de
teinture pour mesurer la nuance de couleur.
La Sur-teinture en SITEX est faite sur un support denim avec des divers substances
colorantes quel que soit les colorants ou les colorants pigmentaires
Donc, on doit bien détailler le coton, les substances colorantes et les procédés de
sur-teintures dans notre bibliographie.
4
Chapitre 1 : Etude Bibliographique
Au microscope, la fibre de coton apparait très fine régulier et assez plate de sorte
qu’elle ressemble à un ruban torsadé. Cette fibre est composée de :
La cuticule
C’est une couche protectrice moulée contre la paroi primaire, elle est caractérisée
par un film extrêmement mince et hydrophobe qui se compose de :
Un mélange de cires
Des Pectines
De la graisse
La paroi primaire
C’est une couche mince dont l’épaisseur varie de 0,1 à 0,2 µm (l’épaisseur de
la fibre varie de 15 à 25 µm). Cette paroi est constituée principalement la cellulose,
déposée sous la forme de fibrilles en structure spirale avec inversion de sens. Ce type
d’arrangement des fibrilles donne à la fibre une résistance plus élevée.
5
La paroi secondaire
Cette couche cellulosique est très épaisse, elle est composée d’une
superposition de 30 à 40 couches très minces de 0,1 à 0,3 µm, d’épaisseur chacune.
Chaque couche est composée des fibrilles qui sont formées par des microfibrilles qui
sont-elles même constituées par des microfibrilles présentant des zone cristallines et
amorphes.
Cette paroi se subdivise en 3 couches :
Couche S1 :
C’est une couche externe qui est plaqué contre la paroi primaire.
Couche S2 :
Couche S3 :
Le lumen
6
Structure supramoléculaire de la cellulose
Il est difficile de donner des valeurs exactes du degré de cristallinité des diverses
variétés des celluloses. Pour les principales fibres cellulosiques, la cristallinité est de l’ordre
de 60 à 70%.
Les cires naturelles, dont la proportion est variable selon l’origine, ne présentent
que 0.4 à 1.2%, mais cette faible quantité forme une couche continue qui est responsable du
caractère hydrophobe des fibres.
Les cires constituent l’impureté la plus difficile à éliminer des fibres de coton.
Le point de fusion de ces cires varie entre 86 et 80°C, ce qui est important du point
de vue de leur élimination, Ils sont éliminés par un traitement à chaud en milieu alcalin en
présence d’agents tensioactifs appropriés.
Les protéines
Les matières protéiniques sont constituées par les résidus de protoplasme desséché,
laissé à l’intérieur du lumen après éclatement de la capsule. Elles sont solubilisées par les
alcalis qui les transforment en sel de sodium.
7
Les sels minéraux (cendres)
Ces sels sont de natures très diverses et ils représentent enivrant 1 à 1.5 % de la
masse de la fibre. On peut rencontrer principalement des carbonates de potassium, de
sodium, de magnésium ou de calcium, de sulfate, des silicates, des phosphates, des sels de
fer ou d’aluminium. Ces sels minéraux du coton peuvent facilement s’éliminer à l’eau
bouillante à condition que celle-ci soit adoucie au préalable ou en présence d’un agent
séquestrant.
3. Propriétés chimiques
Le coton est formé presque uniquement de cellulose. Ses propriétés chimiques
sont donc les mêmes que celles des autres matières cellulosiques. On distingue les
propriétés suivantes :
Action de l’eau
Les acides dilués ou concentrés détruisent le coton (sauf les acides organiques
volitifs formiques, acétique) ainsi que les sels à caractère acide.
8
Action des bases
Diluées même à forte température, les base ne nuisent pas le coton (débouillissage)
mais lorsqu’elles sont concentrées et à forte température elles détruisent le coton.
4. Propriétés physiques
Le coton, comme toutes les fibres naturelles, est caractérisé par plusieurs critères
physiques.
Maturité
Longueurs
Bien connaitre la longueur des fibres et leur répartition est le meilleur moyen de
bien exploiter la matière première, car la structure du fil va dépendre de la longueur des
fibres, de manière très importante. En effet, les fibres courtes causent des perturbations
pendant le processus de filature, néanmoins pour éviter ces risques, le pourcentage de fibres
courtes (inférieure à 12,7mm) ne doit pas dépasser le 10%.
Finesse
La finesse de la fibre (ou fil) est définie comme étant la masse par unité de longueur
(densité linéaire). Plus les fibres sont fines plus le fils est résistant et régulier, car le nombre
de fibres. Le diamètre de fibre varie de 12 à 45 µm.
9
Résistance : Elle dépend essentiellement de la morphologie et de la
structure de la fibre de coton
Rigidité : Elle donne une indication sur le bon comportement des fibres au
cours de la filature (torsion)
Allongement : Généralement, l’extension du faisceau du coton
commercial est entre 6 et 8% à sec et de 7 à 10% au mouillé.
Densité : Elle est de 1,54
Taux de reprise (T) : C’est la quantité d’eau continue dans la matière
textile à une humidité 65% et à une température 20°C. Sa valeur égale à
8,5%.
Pouvoir thermique : Un pouvoir thermique moyenne
Combustion : La fibre du coton brûle rapidement dans la flamme en
dégagent une odeur de papier brule.
Mais comme tout produit, le coton a plusieurs inconvénients dont il faut s’adapter
avec eux.
Avantages Inconvénients
Le coton doit être bien teinté, par des substances colorantes, à fin d’aboutir des
bons résultats. Ces substances colorantes jouent un rôle très important pourque les articles
finals font satisfait le client.
10
Partie B : Etude sur les substances colorantes
Tout le long de cette partie, nous allons découvrir les différents types des
substances colorantes, leurs classifications et leurs propriétés physico-chimiques.
On prévoit profondément les colorants pigmentaires aussi que leurs critères car
notre tâche est basée sur la teinture pigmentaire.
Afin d’obtenir cette innovation, les industries utilisent plusieurs types de colorants.
11
2. Colorants et pigments
Ces substances sont très utiles pour la teinture. Ils sont classés en 2 grandes
catégories. Chacune d’entre eux est caractérisée par des caractéristiques bien définies. En
plus chaque catégorie se subdivise en plusieurs classifications.
Colorants
Définition
Les colorants sont des substances colorées qui peuvent se fixer sur un support
textile d’une manière plus au moins irréversible en lui donnant sa couleur par la technique
de teinture ou d’impression.
Classification
On peut classer les colorants selon leurs solubilités dans l’eau, on trouve alors :
12
leur emploi, ces colorants au souffre peuvent être traités avec du sulfite
de sodium de façon à obtenir des dérivés solubles dans l’eau.
De cuve : ce sont des colorants qui sont solubles en milieu réducteur.
On les appelle ainsi car, en termes de métier, cette solution réductrice
est appelée cuve. La teinture se termine par réoxydation ramenant le
colorant (dans la fibre) à sa forme insoluble initiale. Ils permettent de
teindre les fibres cellulosiques et ils donnent des teintures très solide
(Parmi eux l'indigo)
Pigments : le pigment n'est autre qu'un type particulier de colorant.
C'est une substance colorante, insoluble dans l’eau. il n’a aucune
affinité tinctoriale pour les fibres. Dans les liquides, on trouve des
pigments en suspension et dans les solides, en dispersion. Le pigment
se fixe à la surface de l'objet visé. Le tout après broyage et à l'aide d'une
résine appelé liant plus ou moins fluide tel que l'huile.
Notre stage est consacré pour étudier les pigments et leur application industriels
dans le domaine textile exactement leur fixation sur un support denim.
C’est pour cela, dans la prochaine étude nous serons intéressées de plus détailler
ces substances, leur classification …
Colorant pigmentaire
Les pigments sont des substances chimiques inertes. Ils ne sont solubles ni dans
l'eau ni dans la plupart des solvants couramment utilisés et n'ont pas d'affinité avec les
fibres. De ce fait, ils ne peuvent pas pénétrer dans la fibre comme le colorant mais ils restent
uniquement à la surface. Ils sont essentiellement utilisés en impression textile. Ces teintures
sont sensibles aux frottements.
Classification
Selon l’origine :
Les pigments peuvent être classés en premier lieu selon leur origine :
13
Les pigments organiques : Qui se présentent sous forme de poudres
insolubles. Après un broyage rigoureux, ils permettent d'obtenir
des couleurs vives, lumineuses, transparentes et avec un pouvoir
colorant élevé. Ils sont à base de carbone, tels que le noir d'os calcinés,
et le noir de charbon de bois.
Les pigments inorganiques (d'origine minérale) : peuvent être trouvés
dans la nature ou reproduits par synthèse. On peut citer des exemples
de ces pigments : les cadmiums, le bleu cobalt et le blanc de titane.
Les pigments naturels qui sont d’origine minérale ou d’origine
organique dont les plus connus sont les Terres de Sienne, les Terres
d’Ombre et les Ocres.
Les pigments synthétiques qui sont obtenus en laboratoire par addition
de produit chimique. On trouve par exemple les pigments azoïques,
la fuchsine, la mauvéine et les quinacridones.
Le groupe chromophore est définie comme étant les doubles liaisons qui
permettent l’absorption de la lumière dans le domaine du visible ou de l’ultra-violet. En
tenant compte de la structure de ce groupe, les pigments sont classés en deux catégories :
Selon La chromatographie :
Ils ne sont pas tous indépendants les uns des autres. Il y a une certaine relation
interne entre les couleurs, comme nous le savons tous, une couleur est déterminée par trois
paramètres, qui sont teinte, chroma, valeur.
Le fameux COLOUR INDEX est une méthode de classification des couleurs. Les
pigments sont classés selon ce couleur en plusieurs types qui sont comme suit : pigment
14
jaune (PY), pigment orange (PO), pigment rouge (PR), pigment violet (PV), pigment vert
(PG), pigment brun (PBr), pigment noir (PBk), pigment blanc (PW), pigment métal (PM).
Les pigments sont aujourd'hui assez largement employés dans des applications
concernant les produits alimentaires, le bois, la photographie et la peinture de bâtiment.
En utilisant les pigments tout au long des années précédentes, des divers avantages
et inconvénients ont apparus :
Certains affirmeront que parmi les colorants, on distingue les pigments. D’autres
ne feront pas de distinctions entre colorants et pigments. Les différences essentielles entre
un pigment et un colorant sont présentés dans le tableau suivant :
15
Tableau 4:Comparaison entre les pigments et les colorants
COLORANTS PIGMENTS
Solubles dans le milieu qu’ils Insolubles dans le milieu qui les
Solubilité
colorent. contient.
Une affinité directe avec les Aucune affinité directe avec les
Affinité
matières textiles matières textiles
Groupes Des groupes auxochromes sont Les groupes auxochromes sont
auxochromes présents absents
Origine La plupart sont organiques La plupart sont inorganiques
Prix Coûteux Bon marché
Nécessité du liant Aucun liant n'est requis Un liant est requis
Nature Liquide généralement Poudre
Fixation Absorbé au fond de tissu Fixé juste à la surface
Durant Notre stage nous avons intéressés d’étudier et d’appliquer un pigment bien
défini qui est appelé BLACK MINPRINT CF HC. On va étudier maintenant ses
caractéristiques et tous ce qui le concerne.
Dans notre étude nous avons utilisé en particulier comme étant colorant
pigmentaire le BLACK MINPRINT CF HC. Notre expérience se base sur une dispersion
aqueuse de pigment Carbon Black en présence de tensioactifs non ioniques et anioniques,
dont les caractéristiques physico-chimiques de ce pigment sont données par le tableau
suivant :
16
Tableau 5:Caractéristique physico-chimique du BLACK MINPRINT CF HC
Propriété Détail
Etat physique Liquide
Couleur Noir
Odeur Légère, caractéristique
pH 8-11
Point initiale d’ébullition >100°C
Densité relative 1,25 g/cm3
Mélange de :
1,2-benzisothiazole-3(2H) -one
Composition
5-chloro-2méthyl-2H-isothiazol-3-one
2-methyle-H-isothiazol-3-one
Ce pigment est classé comme suit :
Selon l’origine :
Les pigments inorganiques (d'origine minérale)
Selon les Structures des molécules colorées
Chromophores aux systèmes conjugués
Selon La chromatographie
Pigment noir
Selon Le « COLOUR INDEX »
PBk7
Afin d’atteindre son objectif, tout industrie textile a l’habitude d’utiliser deux
techniques que ce soit pour teinter un tissu de doubles faces ou d’une seule face.
17
1. La sur-teinture en plein bain
Généralité sur l’imprégnation (Dip coating)
18
Epaississant : pour éviter la migration du pigment au cours de séchage et
augmenter la vivacité de la nuance et le rendement chloristique (n’est pas
utilisé dans SITEX)
Agent anti-mousse : pour éviter la formation de mousse indésirable dans le
bain.
Agent adoucissant : pour donner un toucher doux et souple.
Dans cette technique, on a une nécessité d’un volume de bain fixe durant tout le
long de processus afin de garder les mêmes caractéristiques.
Généralité
19
Cette étape est suivie d’une étape de séchage et de réticulation réalisée dans des
fours spéciaux pour former le polymère sur la surface textile.
Aujourd'hui, les tissus enduits sont essentiellement des textiles revêtus avec des
polymères. Les progrès dans la technologie des polymères et celle des textiles ont conduit
à une croissance phénoménale des applications des tissus enduits pour des utilisations final
est très diversifiées.
Ce sont des résines à base méthacrylate qui conduisent à des films dures
de forte résistance à la rupture. Afin d'obtenir des produits ayant des propriétés adaptées à
des applications d'imprégnation ou d’enduction textile, les fabricants procèdent à la
copolymérisation de plusieurs types de monomères.
Parfois, il est nécessaire d'ajouter des agents fixateurs pour améliorer le niveau de
la solidité au mouillé. Les agents fixateurs sont ajoutés en faible quantité. Ils améliorent
certaines propriétés de la préparation. Par exemple, ils permettent un mélange plus
homogène des différents composants, facilitent la fixation des pigments et améliorent les
caractéristiques mécaniques et physiques des mélanges.
20
Les agents séquestrant :
Il bloque les sels calcaires (calcium et magnésium) qui existent dans l’eau dure et
peuvent perturber la teinture.
Les agents moussants sont des stabilisateurs de mousse. Ils garantissent la fine porosité
et la stabilité nécessaire de la mousse pour son utilisation. Ils sont à base de dialkylsulfure de
sodium.
La mousse est formée par une dispersion de l'air dans un liquide et se présente
comme un agglomérat de bulle séparées par des fines lamelles de liquide. Les liquides purs
ne moussent pas. Pour qu'il y ait moussage, il faut non seulement de l'eau et de l'air, mais
encore une substance tensio-active.
21
le liquide et sous des forces de cisaillement très élevés. Il se forme, donc, des couches
d'adsorption aux interfaces des bulles d’air.
Lorsque les bulles d'air ascendantes percent l’interface solution tension active/air,
elles sont entourées d'une double couche, ce qui fait apparaître une lamelle de mousse. Les
lamelles de mousse renferment entre les 2 membranes superficielles, composé d'une couche
mono-moléculaire d'agent de la surface, une couche de liquide appelé liquide Inter-
lamellaire.
22
Ils concernent tous les produits qui ne sont ni des colorants, ni des azurants
optiques et qui sont employés dans la préparation de bain que ce soit en plein bain ou par
enduction mousse :
Dispersants :
Ils facilitent la dissolution des colorants et leur maintien en dispersion. Ils assurent
une homogénéité de la finesse de dispersion.
Véhiculeurs :
Ce sont des produits qui accélèrent la montée des colorants (l’affinité) sur certaines
fibres peu perméables à l’eau telles que l’acétate ou le polyester.
Agent d’unisson :
Ils freinent la vitesse de montée de colorant sur la fibre pour que la teinture soit
uniforme.
Détergents :
Les anti-migrants :
Ces produits s’opposent à la migration des colorants hors des fibres qu’on teinte
pendant le séchage de la matière textile. Ils sont surtout utilisés dans la teinture par
foulardage.
Certains de ces produits sont déjà contenus dans la formulation du colorant, mais
plus souvent ils sont ajoutés au bain de teinture en cours de procédé.
Etant donné que les produits auxiliaires, en général, ne restent pas sur le support
après teinture, ils retrouvent dans les rejets.
Plusieurs paramètres physico-chimiques peuvent avoir un impact sur la couleur. Ils peuvent
influencer facilement la teinture de la fibre textile qui dépend de l’affinité tinctoriale de la
matière textile vis-à-vis du colorant. Parmi ces principaux paramètres, on trouve
particulièrement les produits auxiliaires qui nous intéressent.
23
Durant cette période nous nous sommes intéressés à :
Dans ce qui suit nous avons détailler tous ce qui concerne cette étude et toutes
matériels et méthodes qui nous aide à réaliser notre tâche facilement.
24
Chapitre 2 : Matériels et méthodes
Partie A : Le spectrocolorimètre DATACOLOR 400TM
On utilise cet appareil pour lire la nuance de couleur des échantillons, il nous
permet d’obtenir l’écart de clarté entre un échantillon de référence, un échantillon soumis à
un délavage simple et un échantillon soumis à un délavage stone.
1. Rôle
Un spectrocolorimètre est un appareil d’analyse physique non destructive qui
compare le spectre de réflectance d’un point de surface colorée dans une base de données
pour en identifier la couleur. Ce type d’appareil permet aussi de caractériser le phénomène
de métamérises (deux couleurs métamères sont deux couleurs qui donnent la même
sensation colorée ou non en fonction de type d’illuminant). C’est un outil de contrôle qualité
qui permet, entre autres, de donner les paramètres colorimétrique (L*, a*, b*) et le degré
d’absorption (k/s).
2. Mode de fonctionnement
Un spectromètre fonctionne comme suit :
Au cours du présent travail, les spectres de réflectances ont été mesuré par un
spectrocolorimètre piloté par un ordinateur fonctionnant à l’aide d’un logiciel de traitement
des résultats d’analyse à savoir :
25
3. Le système CIELAB
Les colorimètres analysent la lumière à travers filtres colorés : rouge, vert et bleu.
Ils possèdent aussi des détecteurs et une lampe filtrée ils permettent d’afficher les
cordonnées cartésienne L*, a* et b*.
Ce type d’appareillage est très utilisé dans le domaine du contrôle de la qualité car
il est facile à utiliser et a un temps de mesure réduit.
L'argument de base est qu'une couleur ne peut être ni rouge et verte à la fois, ni
bleue et jaune à la fois, mais elle peut être à la fois rouge et jaune (orange) ou rouge et bleue
(pourpre, magenta).
Le système CIELAB a donc les propriétés d’un espace euclidienne, chacun de ses
points peut être repère par : Les coordonné rectangulaires : L*, a* et b* où :
L* : Représente la clarté, cet axe varie entre la valeur 0 qui est l’absence
de réflexion (noir absolu) et la valeur 100 qui est la réflexion totale
(blanc parfait).
a* : Représente la composante chromatique rouge-vert ,cette valeur
varie de (-a) qui représente la coloration vert jusqu’au (+a) qui indique
la coloration rouge .
b* : Représente la composante chromatique jaune-bleu, cette valeur
varie de (-b) qui représente la coloration bleu jusqu’au (+b) qui indique
la coloration jaune.
Les écarts colorimétriques entre un standard et un échantillon sont traduits par des
axes L*, a* et b* :
26
∆b* : appelé écart sur l’axe rouge-vert :
o Si ∆b*>0 : l’échantillon est plus jaune que la brute
o Si ∆b*<0 : l’échantillon est plus bleu que la brute.
La réponse qui indique la fixation de la coloration est l’écart de clarté ∆L*, plus
l’écart est minimal (proche le plus que possible du zéro) plus la fixation est mieux.
-∆L* +∆L*
0
Maximisation de la fixation Maximisation de la fixation
Avec :
27
et de création de modèle. Il est donc facile d'observer la configuration de réponse,
d'identifier les facteurs actifs et d'optimiser les réponses en conséquence.
Le JMP® présente plusieurs plans selon les exigences et les facteurs de travail
comme le plan classique, le plan optimal, le plan de criblage définitif …
Facteur 1
-1
Domaine
d’étude
+1
Facteur 2
-1 +1
Figure 7 : représentation graphique d’un domaine d’étude pour deux facteurs
Il est caractérisé, aussi, par une droite de régression qui décrit la relation entre la
réponse et les termes du modèle. La droite de régression représente graphiquement
l’équation algébrique de régression.
Ce logiciel nous donne des effets principaux d’un effet spécifique qui nous
pouvons les analyser d’après leurs diagrammes et nous évaluons le parallélisme des lignes
pour déterminer l'existence ou non d'un effet principal.
En outre le JMP nous manifeste, des effets des interactions qui nous aide à
visualiser les relations entre les variables. Afin d’interpréter les interactions, il faut dans un
1er lieu Examinez les effets des interactions bidirectionnels dans le diagramme des
interactions. Ce diagramme indique dans quelle mesure la relation entre la variable de
réponse et un prédicteur dépend de la valeur d'un deuxième prédicteur.
Puis on étudie les lignes pour déterminer l'influence des interactions sur la relation
entre les prédicteurs et la réponse.
Au cours de notre stage l’optimisation des recettes standards se fait à l’aide d’un
plan d’expérience spécifique pour chaque technique de sur-teinture utilisée
28
1. Plan d’expérience utilisé en plein bain
L’amélioration de la fixation de la coloration en plein bain se fait par une
optimisation de la recette standard.
Ces intervalles ont été proposé par l’industrie afin d’étudier l’influence de ces
facteurs sur la fixation du couleur et déterminer la recette optimale qui assure la fixation
maximum et qui peut être réaliser à l’échelle industrielle.
Par rapport aux essais précédents (au total 2n, soit 4 pour 2 facteurs) et dont une
valeur du paramètre alpha (α) représente la distance de chaque point axial (également appelé
étoile) par rapport au centre dans un plan composite centré.
29
Tableau 8: Table des donnés du plan composite centré
En tenant compte que le somme de ces deux facteurs doit être égale à 95kg à
l’échelle industrielle et 95g à l’échelle laboratoire. Dans ce cas on a décidé de choisir le
plan de mélange centré.
Ce plan permet la réalisation d’une série des essais jusqu’à obtention d’un résultat
à priori satisfaisant : méthode empirique.
Dans les plans de mélanges, on étudie chacune des réponses en fonction des
proportions des constituants. La somme de ces proportions est toujours égale à 100 %.
Ainsi, le pourcentage du dernier constituant est imposé par la somme des pourcentages des
premiers constituants.
30
i=n
∑=1
i=1
Eau
1,00
0,75
0,50 Mélange
xa0
0,25
LURAPRET D150
xb0
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
Figure 8:Représentation du mélange dans un système d’axes cartésiens.
Après l’utilisation du logiciel JMP® la matrice de plan obtenu est la suivante :
31
1. Composition
La machine « Mathis » se compose d’un bain de teinture de volume 2L, deux
rouleaux d’exprimage, un système de réglage de pression, un régulateur de vitesse , un
cylindre d’enroulage à la sortie de tissu de l’exprimage et un équipement de sécurité .
2. Mode opératoire
Après la préparation de la solution, on la verse dans le bain de la machine puis on
imprègne l’étoffe et on la fixe.
Enfin, on termine par passer les échantillons teintés et séchés à un délavage soit
simple ou stone.
32
bulles de dimensions variables ainsi qu’une application continue et uniforme. Il se compose
de 2 parties : un générateur de mousse et une unité d’enduction.
2. Application du mousse
Les essais d'enduction pigmentaire ont été effectués sur un dispositif d'enduction
manuel. L’enduction s’effectue par dépôt de la surface textile d’une mousse en couche
mince et uniforme à l’aide d’un dispositif de raclage. La racle est placée au-dessus et à
proximité de la surface textile à enduire permettant l'étalement de la pâte. La mousse et
étalée entre le support textile fixé et le racle.
Cette mousse est produite dans un mixeur simple à l'aide des produits chimiques.
Le textile enduit passe par une polymérisation sur une étuve à circulation d'air chaud fermé
à température 120°C durant 3 minutes. Cette durée a été fixée après la discussion avec le
responsable de stage.
Conclusion
Cette partie résume tous matériels et toutes méthodes utilisées durant notre stage
afin d’améliorer la fixation de la teinture pigmentaire au laboratoire sur un support de 100
% coton.
Dans la partie suivante nous présenterons les résultats de nos essais et nous
évoquerons les paramètres qui peuvent agir sur le bon déroulement industriel d’une
application des colorants pigmentaires en plein bain et par enduction mousse. Aussi nous
présenterons les optimisations possibles conduisant aux essais à l’échelle industriel.
33
Chapitre 3 : Etude expérimentale
C
ette partie consacre tous les essais réalisés durant notre période de stage , leurs
résultats et leurs interprétations. Pour chaque essai on doit préparer trois
échantillons dont l’une est une référence appelé « Brut », l’autre va soumis à un
délavage « Simple » et un dernier échantillon qui va soumis à un délavage « Stone ».
Afin de réaliser les essais du plan d’expérience (plan composite complet), on garde
la même quantité du colorant (40g) pour tous les essais et on ajoute à chaque fois les
nouvelles quantités de fixateur et d’agent mouillant comme indique le tableau suivant :
Ordre d’essais Sera® Pad M-PV (g) Sera® Fix C-PV (g)
1 8 40
2 8 140
3 40 40
4 40 140
5 1,4 90
6 46,6 90
7 24 19,3
8 24 160,7
9 24 90
10 24 90
11 24 90
12 24 90
13 24 90
14 24 90
34
Après faire verser les quantités de ces produits dans une enceinte, on ajoute de
l’eau jusqu’au trait de 2L (c’est le volume du bain de la machine de foulardage) puis, on la
suit par une agitation manuelle de 3 min à 4 min.
Résultats trouvés
Tous les résultats trouvés d’écart de clarté ont été présentés sous forme du tableau
dans l’annexe « A1. Tableau 1 »
Effets principaux
(a) (b)
(c)
(d)
35
La figure 9 montre les effets principaux de la concentration du fixateur « SERA-
FIX » et celle d’agent mouilliant « SERA-PAD » sur les reponses |∆L* |Simpl et |∆L*|Stone
|∆L* |Simple
Selon la figure 9 (a), on constate que |∆L* Simple | a diminué de 4,18 à 3,25 lors
d’une variation de « SERA-FIX » de 9,64 g/l à 70g/l. Dans cet intervalle, le fixateur
présente un effet principal négative. En faisant varier la concentration du fixateur de 70 g/l
à 80,36g/l, l’écart de clarté augmente de 3,25 à 3,51. Dans cet intervalle, le fixateur un effet
principal positif.
|∆L*|Stone
Selon la figure 9 (c) on constate que |∆L* Stone | a augmenté de 1,62 à 2,77 lorsque
nous avons varié « SERA-FIX » de 9,64 g/l à 45g/l. Dans cet intervalle, le fixateur présente
un effet principal positif. En faisant varier la concentration du fixateur de 45 g/l à 70g/l,
l’écart de clarté diminue de 2,77 à 2,62. Dans cet intervalle, le fixateur un effet principal
négatif sur |∆L* Stone |.
36
Lors d’une variation de « SERA-FIX » de 12g/l à 20g/l, on remarque que l’écart
de clarté reste constant et par conséquence on déduit que lors de cette fluctuation, l’agent
mouillant n’a aucun effet sur |∆L* Stone |.
Profils d'interaction
Les diagrammes des interactions sont également étudiés et représentés dans les
figures ci-contre :
Figure 10:les diagrammes d'interactions pour Figure 11:les diagrammes d'interactions pour |∆L*|
|∆L*|Simple Stone
Les digrammes des interactions entre les différentes valeurs de |∆L* Simple| et
|∆L* Stone|, montrent qu’il y’a un effet significatif d’interaction.
Lorsque les lignes du diagramme ne sont pas parallèles, il existe une interaction.
Moins les lignes sont parallèles, plus l’interaction est importante.
Analyse de la variance
L’analyse de la variance (ANOVA) pour chacun de 2 modèles (|∆L*|simple et
|∆L*|Stone) sont présentés dans les annexes « A1. Tableau 2 » et « A1. Tableau 3 ». Cette
analyse a montré la significativité des modèles de régression pour chaque réponse.
37
En effet :
Figure 12:la droite des valeurs résiduels en fonction des Figure 13:la droite des valeurs résiduels en fonction
valeurs attendues pour |∆L*|simple des valeurs attendues pour |∆L*|stone
38
La droite de Henry des valeurs résiduelles affiche les valeurs résiduelles en
fonction de leurs valeurs attendues, lorsque la loi de distribution est normale. Cette droite a
montré que les points formaient une ligne droite, ce qui prouve que les résidus sont
normalement répartis.
Le graphique des valeurs résiduelles et des valeurs prévues (A1. Figure 1et A1.
Figure 2) a présenté un motif aléatoire de résidus de deux côtés de zéro avec absence des
points éloignés de la majorité des points, ce qui signifie l’absence d’un point aberrant. Ceci
confirme l’hypothèse d’une variance constante.
Expression de la prévision
Les coefficients de régression multiple de deux modèles des équations
polynomiales du second degré décrit les deux réponses (|∆L*|simple et |∆L*|Stone) et qui sont
représentées par les équations (1) et (2) indiquées dans l’annexe « A3 ».
Donc, nous pouvons conclure que les deux modèles obtenus pour les deux réponses
avaient une très bonne prédictibilité (R2=100% représente une prédictibilité parfaite).
39
Figure 14: Graphique d'isoréponses pour |∆L* Simple | Figure 15: Graphique d'isoréponses pour |∆L* Stone |
Par exemple, lorsqu’on fixe SERA-PAD à une valeur égale à 12g/l, et on augmente
progressivement la concentration de SERA-FIX, on obtient d’après ce diagramme que la
|∆L* Simple | diminue jusqu’à atteindre une valeur minimale de 3,4.
D’autre part, lorsqu’on fixe SERA-FIX par exemple à une concentration égale à
45g/l et on varie de façon croissante la concentration de SERA-PAD, on remarque que la
|∆L*|Simple augmente de 3,4 jusqu’à 3,8. Puis lorsqu’on atteint une concentration se
SERA-PAD sera égale à 12g/l, La |∆L* Simple | commence à diminuer de 3,8 jusqu’à
atteindre une valeur minimale égale à 3,4.
40
D’autre part, lorsqu’on fixe « SERA-FIX » par exemple à une concentration égale
à 45g/l et on varie de façon croissante la concentration de « SERA-PAD » jusqu’à 5g/l , on
remarque que la |∆L* Stone| diminue d’une valeur supérieur de 2,8 jusqu’à 2,8 . Cette
|∆L* Stone| reste constante autour de 2,8 en augmentant la concentration de « SERA-PAD »
jusqu’à 15g/l, à cette valeur la |∆L* Stone| augmente à une valeur supérieure à 2,8 .
Le processus d’optimisation
Profileur de prévision et valeur optimale
La meilleure optimisation de la fixation de la coloration illustrée dans l’annexe
« A1. Figure 5 » est abordée par une désirabilité globale de 0,456 dans des conditions
optimales de fonctionnement d’une concentration d’agent mouilliant « SERA-PAD » égale
à 4g/l et d’une cocentration du fixateur « SERA-FIX » égale à 70g/l . Dans ces conditions,
le logiciel JMP ( étude théorique) fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple
de 2,93 et pour le délavage Stone égale 2,89. Les résultat éxpérimentaux dans les conditions
optimales montre une valeur de |∆L*|Simple = 2,86 et |∆L*|Stone = 2,68.
Correction
Après Nos discussions avec notre encadreur industriel et afin d’adapter, on a
décidé de diminuer l’intervalle de l’étude de deux facteurs. On va choisir l’intervalle de
« SERA-FIX » selon la solution optimale simple et stone et l’intervalle de « SERA-PAD »
va être choisi aussi entre les valeurs de solutions optimales de deux réponses simple et stone
(annexes « A1. Tableau 6 » et « A1. Tableau 7 »).
41
égale à 12,19g/l et d’une cocentration du fixateur « SERA-FIX » égale à 57,62g/l . Dans
ces conditions, le logiciel JMP fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple
de 3,59 et pour le délavage Stone égale 2,79. Les résultat éxpérimental dans les conditions
optimales montre une valeur de |∆L*|Simple = 3,51 et |∆L*|Stone = 2 ,58. Cette
optimisation minimise les mal effets de la recette précédente d’où on obtient un tissu de
touche doux et de bonne élasticité.
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
42
Cette méthode d’optimisation se fait par un double passage d’échantillon dans le
bain à froid :
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
2ème solution du 2éme passage
On prépare une solution de la recette optimale qu’on a déjà déterminé et on l’utilise
pour la sur-teinture de tissu prétraité.
43
Interprétation des résultats
Après la lecture de la nuance de couleur, on obtient une variété d’écart de clarté
des multiples échantillons.
Les résultats |∆L*|simple et |∆L*| Stone sont présenté dans la figure suivante :
4
|∆L*|
0
0 2 4 6 8 10 12
BIAVIN BPA (g/l)
|∆L*|Simple |∆L*|Stone
|∆L*|simple :
o De 0 à 1 g/l du BIAVIN elle passe de 3,51 à 2,9.
o De 1 à 2 g/l du BIAVIN elle augmente de 2,9 à 4,31.
o De 2 à 10 g/l du BIAVIN elle diminue de 4,31 à 1,37.
|∆L*| Stone :
o De 0 à 1 g/l du BIAVIN elle passe de 2,58 à 2,46.
o De 1 à 10 g/l du BIAVIN elle augmente de 2,46 à 4,91
On peut déterminer alors la concentration de « BIAVIN BPA » optimale lorsque
l’écart de clarté est minimal pour chaque réponse indépendamment |∆L*|Simple et
|∆L*|Stone. Puis on va essayer de déterminer une concentration optimale de ce produit pour
les deux réponses au même temps en s’appuyant sur la lecture graphique d’où l’écart de
clarté doit être le minimum possible pour la réponse simple et la réponse stone
simultanément.
44
Tableau 16:Les concentrations optimales du BIAVIN BPA pour l'application en plein bain
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
45
Dès que le tissu est surteinté, on le sèche dans l’étuve pendant 3minutes et on
l’amène au labo de teinture pour lui mesurer la nuance de couleur par un colorimètre.
6
5
4
|∆L*|
3
2
1
0
0 2 4 6 8 10 12
ARKOPHOB DAN (g/l)
|∆L*|Simple |∆L*|Stone
46
déterminer une concentration optimale d’ARKOPHOB pour les deux réponses au même
temps en utilisant la méthode de moyen d’écart. On trouve que les valeurs optimales sont
7g/l, 8g/l, 9g/l et 10g/l. Mais à contrainte économique et afin de réduire le prix, on va choisir
la valeur 7g/l d’ARKOPHOB qui fait la satisfaction du client d’une part et de l’entreprise
d’autre part.
On conclure alors que pour une amélioration de fixation basée sur un seul produit,
il faut donc choisir l’application de « ARKOPHOB DAN ».
On a remarque aussi que les deux produits donnent des résultats plus efficaces que
la recette optimisée par la planification d’expérience, ce qui pose la question suivante :
« L’application simultané de ces deux produits peut-elle donne des résultats plus
efficaces que chacun tout-seul ? ».
47
échantillon doit être surteinté par une deuxième solution (2éme passage) où on applique notre
recette optimale amélioré.
Dès que le tissu est surteinté, on le sèche dans l’étuve pendant 3 minutes et on
l’amène au laboratoire de teinture pour lui mesurer la nuance de couleur par un
spectrocolorimètre.
Résultats trouvés
Tous les résultats trouvés d’écart de clarté ont été présentés sous forme du tableau dans
l’annexe « A2. Tableau 1 ».
48
Les diagrammes de valeur résiduelle de la |∆L*|simple et |∆L*|Stone sont présentés
par les figures suivantes :
Figure 18: valeurs observées en fonction des Figure 19:valeurs observées en fonction des
valeurs résiduelle du |∆L*|simple valeurs résiduelle du |∆L*|stone
Cette droite a montré que les points formaient une ligne droite, ce qui prouve que
les résidus sont normalement répartis.
Le graphique des valeurs résiduelles et des valeurs prévues (annexe « A2. Figure
1 » et « A2. Figure 2 ») a présenté un motif aléatoire de résidus de deux côtés de zéro avec
absence des points éloignés de la majorité des points, ce qui signifie l’absence d’un point
aberrant. Ceci confirme l’hypothèse d’une variance constante.
Analyse de la variance
L’analyse de la variance (ANOVA) pour chacun de 2 modèles (|∆L*|simple et
|∆L*|Stone) a montré la significativité des modèles de régression pour chaque réponse.
En effet :
49
Les valeurs de F sont respectivement 331,7642 et 344,3420 pour la
|∆L*|simple et la |∆L*|Stone.
Les valeurs de P sont respectivement 0,0403et 0,0396 qui sont inférieures
à 0,05.
La sommes des carrés (SC) liée à l’erreur résiduelle est inférieure à la
somme totale des carrés pour les 2 modèles. Nous avons 4,28<331,7642
pour la variance |∆L*|simple et 1,81<344,342 Pour la variance |∆L*|Stone.
Donc on peut conclure que les résultats des analyses statistiques des 2 modèles
mentionnés dans les tableaux de l’annexe (« A2. Tableau 2 » et « A2. Tableau 3 ») ont
prouvés que les équations polynomiales de second ordre pour les 2 modèles (|∆L*| simple et
|∆L*|Stone) pouvaient être significatives et adéquates pour présenter une bonne corrélation
entre chaque réponse et ses propres variables indépendantes. Pour mieux vérifier la
prédictibilité du deux modèles obtenus, nous aurons besoin d’analyser des diagrammes
résiduels.
Expression de la prévision
Les coefficients de régression multiple du deux modèles des équations
polynomiales du second degré décrit la réponse (|∆L*|simple et |∆L*|Stone) et qui sont
représentées par les équations (3) et (4) dans l’annexe « A3 ». Pour les équations de
régression de l’écart de clarté |∆L*|simple et |∆L*|Stone, on a constaté d’après les annexes « A2.
Tableau 4 » et « A2. Tableau 5 » que les deux coefficients de corrélation R2 sont 99,99%
et 99,90% pour les 2 réponses. Donc, nous pouvons conclure que les modèles obtenus pour
les réponses avaient une très bonne prédictibilité (R2=100% représente une prédictibilité
parfaite).
Le processus d’optimisation
La meilleure optimisation de la fixation de la coloration illustrée dans l’annexe
« A2. Figure 4 » est abordée par une désirabilité globale de 0,554364 dans des conditions
optimales de fonctionnement d’une fraction de la résine « LURAPRET » égale à
0,7975351 et d’une fraction du solvant « EAU » égale à 0,2024649 . Dans ces conditions,
le logiciel JMP fournit une valeur l’écart de clarté pour le délavage Simple de 1,90 et pour
le délavage Stone égale 1,32. Les résultat éxpérimental dans les conditions optimales
montre une valeur de |∆L*|Simple = 1,96 et |∆L*|Stone = 0,87.
50
m(EAU)optimale = 0,2024649 × 95 = 19.2 kg
N° d’essais 00 01 02 03 04 05
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5
Premier pas
Le premier pas de cette opération est la préparation d’une solution aqueuse de
concentration bien définie de « BIAVIN BPA », sachant que le volume du bain est 2L, les
quantités de ce produit sont donnés par le tableau suivant :
51
Tableau 23:Les quantités du BIAVIN BPA ajoutées à la recette optimale mousse
N° d’essais 0 01 02 03 04 05
Deuxième pas
On prépare la solution optimale trouvée et on l’applique par enduction mousse sur
le tissu déjà prétraité par le « BIAVIN ».
Mode opératoire
De chaque échantillon on doit posséder comme souvent 3 exemplaires : un
échantillon Pour la référence, Un échantillon qui va soumis à un délavage simple et un
échantillon qui va soumis à un délavage stone.
52
Les résultats trouvés sont représentés par la figure 21
6
5
4
|∆L*|
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6
BIAVAIN BPA (g/l)
|∆L*|Simple |∆L*|Stone
53
Tableau 24:Les concentrations optimales du BIAVIN BPA pour l'application mousse
N° d’essais 0 01 02 03 04 05
ARKOPHOB DAN (g) 0 1 2 3 4 5
Puis on va sécher tous les échantillons obtenus dans l’étuve d’une durée de 3min à
120°C.
Résultats trouvés
Après l’obtention des écarts de clarté de tous les échantillons faits, on trace la
courbe suivante. Cette courbe représente la concentration de l’ARKOPHOB en fonction de
l’écart de clarté obtenus
54
6
5
4
|∆L*|
3
2
1
0
0 1 2 3 4 5 6
ARKOPHOB DAN (g)
|∆L*|Simple |∆L*|Stone
Figure 21: l'écart de clarté en fonction de la quantité d'ARKOPHOB DAN ajouté pour
l’enduction mousse
55
temps en utilisant l’analyse des graphiques : lorsque on a un écart de clarté minimale pour
la |∆L*|Simple et la |∆L*|Stone. On trouve que la valeur optimale est 1g/l d’ARKOPHOB.
Cette concentration fait la satisfaction du client d’une part et de l’entreprise d’autre part.
Tableau 26: les valeurs optimales d’ARKOPHOB DAN pour l'enduction par mousse
On conclure alors que pour une amélioration de fixation par enduction mousse
basée sur un seul produit, l’application de « ARKOPHOB DAN » est le choix optimal.
On a remarque aussi que les deux produits donnent des résultats plus efficaces que
la recette optimisée par la planification d’expérience, ce qui pose la question suivante :
« L’application simultané de ces deux produits peut-elle donne des résultats plus
efficaces que chacun tout-seul ? ».
56
Recette optimale amélioré
La recette optimale améliorée et appliquée est la suivante
D’après notre étude de projet et après les analyses faites (les résultats principaux sont présenté
dans le tableau 28) on a découvert que :
En plein bain
|∆L*|Simple était minimale lorsque on a ajout de l’ARKOPHOB de
concentration [7g/l]. Cet écart de clarté passe 3,69 jusqu’à 2,28.
La |∆L*|Stone était minimale lorsque on applique un pré-traitement
par le « BIAVIN » de concentration optimale de 1g/l. Puis on a un
ajout d’ « ARKOPHOB » de concentration optimale égale à 7g/l.
Dans ce cas l’écart de clarté standard passe de 2,9 à 0,63.
Pour cette technique, on a terminé notre stage par l’obtention d’une solution
générale qui est applicable pour les deux réponses (|∆L*|Simple et |∆L*|Stone) selon le
souhait de l’industriel. Cette solution se résume à un pré-traitement de « BIAVIN » de
concentration [1g/l] et un ajout de l’« ARKOPHOB » de concentration [7g/l].
57
Tableau 28:Tableau récapitulatif des résultats obtenus
Optimale avec l’ajout Optimale avec Amélioré avec les 2 Amélioré avec les 2
En plein bain 2,28 2,21
d’ARKOPHOB DAN ARKOPHOB produits produits
Optimale avec un prétraitement
2,9 2,46
par BIAVIN BPA
58
Conclusion Générale
La couleur d’un produit est souvent la première chose que nous percevons et l’un
des premiers critères de choix. Dans le cas des textiles, cet élément est tellement important
que des métiers ont été développés spécialement pour expérimenter et appliquer les
propriétés de coloration. C’est pour cette raison que la sur-teinture occupe une place
primordiale afin d’achever tous les souhaits clientèles.
A la suite de notre étude et d’un point de vue pratique, nous avons conclure les
résultats suivants :
59
Un prétraitement du tissu par un premier passage dans un bain contenant
une concentration optimale d’agent inhibiteur de plis « BIAVIN BPA »
améliore la fixation du colorant pigmentaire « BLACK MINPRINT CF
HC » sur le support donné pour les deux techniques.
Un prétraitement du tissu par un premier passage dans un bain contenant
une concentration optimale d’agent inhibiteur de plis « BIAVIN BPA »
suivie par un deuxième passage dans un bain (cas du plein bain) ou mousse
(cas d’enduction mousse) contenant une recette optimale avec une
concentration optimale de l’agent de réticulation « ARKOPHOB DAN »
influent la fixation de coloration.
60
L’amélioration de la fixation de sur-teinture pigmentaire a été fait par une optimisation de la
recette standard suivie par un ajout des nouveaux produits auxiliaires. L’ajout de ces produits
augmente le coût du tissus ; il faut, donc, une étude économique sur la rentabilité de cette
amélioration avant qu’elle être applicable à la production industrielle.
61
ANNEXES
ANNEXE A1 : En plein bain
A1. Tableau 8:résultats en plein bain trouvé
Ordre |∆L* |Simple |∆L* |
Configuration Sera® Pad M-PV (g/l) Sera® Fix C-PV (g/l)
d’essais Stone
1 −− 4 20 4,18 1,75
2 −+ 4 70 2,86 2,68
3 +− 20 20 3,48 2,6
4 ++ 20 70 3,64 2,55
5 a0 0,686291501 45 3,32 2,86
6 A0 23,313708499 45 3,31 2,97
7 0a 12 9,6446609407 4,03 1,62
8 0A 12 80,355339059 3,51 2,69
9 00 12 45 3,67 2,73
10 00 12 45 3,68 2,71
11 00 12 45 3,69 2,72
12 00 12 45 3,65 2,71
13 00 12 45 3,73 2,74
14 00 12 45 3,72 2,74
A1. Tableau 9 : Résumé de l’ajustement de l'équation de modèle de régression du |∆L*|simple
R carré 0,978403
R carré ajusté 0,964904
Racine de l'erreur quadratique moyenne 0,059432
Moyenne de la réponse 3,605
Observations (ou sommes pondérées) 14
A1. Figure 8:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues |∆L*|simple
A1. Figure 10:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues pour la réponse |∆L*|Stone
A1. Figure 11:Profileur de prévision et valeurs optimale
Paramètre SERA- SERA- |∆L* Simple | |∆L*Simple| Borne |∆L* stone| |∆L*stone| Borne Désirabilité
de réglage PAD FIX Limite de supérieure de Limite de supérieure de
confiance l'IC|∆L* Simple | confiance l'IC|∆L* stone|
inférieure inférieure
_Optimal_ 4 70 2,9260939 2,8177467 3,0344411 2,8997056 2,6672278 3,1321835 0,456880
A1. Tableau 13:Solution |∆L*|Simple
Variable Valeur
critique
SERA-PAD (4,20) 16,290094
SERA-FIX (20,70) 57,623851
A1. Tableau 15:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du ARKOPHOB DAN
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
ARKOPHOB DAN (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
|∆L*|Simple 3,51 4,88 4,38 4,08 3,56 3,13 2,82 3,28 3,41 3,58 3,63
|∆L*|Stone 2,58 1,13 1,84 2,3 2,46 2,82 3,18 2,21 2,18 1,72 1,49
A1. Tableau 16:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du BIAVIN BPA
N° d’essais 0 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
|∆L*|Simple 3,51 2,9 4,31 4,24 3,99 3,87 2,83 2,72 2,61 2,41 1,37
|∆L*|Stone 2,58 2,46 2,66 2,79 2,89 3,23 3,28 3,39 3,53 3,88 4,91
ANNEXE A2 : Par enduction mousse
A2. Tableau 6:Résultats trouvés plan mélange centré
A2. Figure 7:Graphique des résidus en fonction des valeurs prévues |∆L*|stone
A2. Tableau 11:résultats d'écart de clarté trouvé après l’ajout du ARKOPHOB DAN
N° d’essais 0 01 02 03 04 05
N° d’essais 0 01 02 03 04 05
BIAVIN BPA (g/l) 0 1 2 3 4 5
|∆L*|Simple 1,96 1,91 1,46 1,15 1,04 0,8
|∆L*|Stone 0,86 0,85 0,81 5,04 4,88 4,69
ANNEXE A3 : les équations des prévisions
(SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA PAD−12)
|∆𝐋∗ |𝐒𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 = 3,69 + 0,141982233 × ( ) − 0,232788059 × ( ) + [( )×
8 25 8
(SERA FIX−45) (SERA PAD−12) (SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA FIX−45)
( ) × 0,6025] + [( )×( ) × (−0,2575)] + [( )×( ) × 0,015]
25 8 8 25 25
(1)
(SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA PAD−12)
|∆L* |Stone = 2,725 + 0,028557088 × ( ) + 0,3850825215 × ( ) + [( )×
8 25 8
(SERA FIX−45) (SERA PAD−12) (SERA PAD−12) (SERA FIX−45) (SERA FIX−45)
( ) × (−0,26)] + [( )×( ) × (0,0375)] + [( )×( )×
25 8 8 25 25
(−0,2875)] (2)
(𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053) (𝐸𝐴𝑈−0,0526) (𝐿𝑈𝑅𝐴𝑃𝑅𝐸𝑇−0,1053)
|∆𝐋∗ |𝐬𝐢𝐦𝐩𝐥𝐞 = 0,8918481792 × ( ) + 3,0618408661 × ( ) + (( )×
0,8421 0,8421 0,8421
ZEIRI, B.; MASSAOUDI, W. mise en point de recette de teinture sur autoclave du fil
coton en couleur noir; PFE; ISET Ksar hellel, 2018.
Chamli, R.; Marzouk, A. Application Des Pigments Sur Les Articles Jeans Par
Enduction Mousse: Effet Des Conditions Opératoires Sur La Qualitéd’enduction;
2012.
https://www.chemicalbook.com/ProductCatalog_EN/1612.htm
http://fahmibouhjar.cd.st/teinture-a44706098
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pigment
https://www.additivesforpolymer.com/pigment-definition-classification/
https://www.slideserve.com/Albert_Lan/pr-traitements-teinture-ou-impression-
finitions-m-caniques-ou-chimiques
https://www.superprof.fr/ressources/scolaire/physique-chimie/premiere-s/ondes-et-
phenomenes-periodiques/longueur.html
https://sagascience.cnrs.fr/doschim/decouv/couleurs/pigments_colorants.html
https://textiletuts.com/pigment-dyeing/
https://textileaddict.me/les-apprets-chimiques/
https://www.universalis.fr/encyclopedie/colorimetrie/3-l-espace-cielab-1976-ou-l-a-b/
https://www.jmp.com/support/help/en/16.0/#page/jmp/learn-about-jmp.shtml#
Goupy, J.; Creighton. INTRODUCTION AUX PLANS D’EXPÉRIENCES, 3eme ed.;
DUNOD: Paris,France, 2006.
Cherfi, Z.; Boudaoud, N. Modélisation En Surfaces de Réponse Modèle Du 2e Degré.