Généralités Sur Les Essais Géotechnique
Généralités Sur Les Essais Géotechnique
Généralités Sur Les Essais Géotechnique
AVANT PROPOS 3
REMERCIEMENTS 4
DEDICACE 5
PRESENTATION DU LABOGENIE 6
A- HISTORIQUES ET GENERALITES 7
B- MISSIONS, ACTIVITES ET REALISATIONS 9
ORGANIGRAMME DU LABOGENIE 12
RESUME 14
INTRODUCTION GENERALE 15
ESPACE ROUTES ET INFRASTRUCTURES DE TRANSPORTS17
ESSAIS D’IDENTIFICATION 17
I- ESSAI DE TENEUR EN EAU NATURELLE 18
II- LIMITES D’ATTERBERG 18
III- ANALYSE GRANULOMETRIQUE 23
IV- ESSAI DE POIDS SPECIFIQUE26
ESSAIS DE PORTANCE 28
I- ESSAI DE PROCTOR MODIFIE29
II- ESSAI CBR 32
ESSAI DE DURETE 39
I- ESSAI LOS ANGELES 40
II- ESSAI MICRO DEVAL 42
ESPACE MATERIAUX DE CONSTRUCTION 45
IDENTIFICATION COMPLETE DU CIMENT 46
I- ANALYSE GRANULOMETRIQUE 47
II- DENSITE APPARENTE 47
III- ESSAI DE CONSISTANCE 48
IV- ESSAI DE PRISE50
V- ESSAI D’EXPANSION 52
VI- ESSAI DE POIDS SPECIFIQUE53
VII- ESSAI DE SURFACE SPECIFIQUE BLAINE 54
VIII- ESSAI D’EQUIVALENT DE SABLE 55
ESPACE MECANIQUES DES SOLS 57
I- INTRODUCTION SUR LES CISAILLEMENTS 58
II- ESSAI DE CISAILLEMENT RECTILIGNE 58
III- ESSAI DE CISAILLEMNT TRIAXIAL 61
IV- ESSAI OEDOMETRIQUE 62
CONCLUSION GENERALE 65
BILAN ET SUGGESTIONS 66
ANNEXES 67
AVANT PROPOS
Pour un pays émergeant comme le Cameroun à l’horizon 2035, nous avons
besoin d’hommes opérationnels, compétents, aptes à de prendre des décisions et
des positions, c’est-à-dire une élite professionnelle ; capable de relever les défis des
temps modernes et des nouvelles technologies. Ceci ne peut être possible qu’en
formant les jeunes qui prendront chacun en ce qui le concerne, des responsabilités
afin de parvenir à un Cameroun émargeant.
C’est dans cette optique que le laboratoire national de génie civil (LABOGENIE)
a décidé d’offrir des formations professionnelles, dans le souci de voir ces futurs
cadres prendre le relai et leur destin en main.
REMERCIEMENTS
Je commencerais tout d’abord par rendre grâce au seigneur DIEU TOUT PUISSANT qui
m’a donné la santé, la force, la sagesse et l’intelligence de pouvoir réaliser ce travail.
Je remercie ensuite tous ceux qui de près ou de loin ont apportés une contribution de
quelque nature que ce soit pour le bon déroulement de cette formation et à l’élaboration de
ce rapport.
Je remercie sincèrement tous les agents de laboratoires pour leur écoute, et leur
confiance pour m’avoir permis de mener à bien certains essais.
Une profonde reconnaissance à mes collègues stagiaires qui m’ont permit de passer ces
trois mois de formations dans la bonne humeur.
Je terminerai par une pensée positive que j’adresse à mon père M. MVONDO KANE
Félix, à ma mère Mme OWONO NGAMEKA épouse MVONDO Catherine Solange, et à
ma grande sœur Mme ZILI épouse ALEMBE Jeanne Mireille Clarisse, qui m’ont permit
d’obtenir cette formation et m’ont largement assisté et incité dans le travail. Que le Dieu
Tout-Puissant vous bénisse et vous comble au-delà de toutes vos attentes.
DEDICACE
À toute la grande famille KANE,
À tout mes frères et sœurs,
Enfants MVONDO,
À mes enfants biens aimés,
Que le Christ Jésus soit glorifié et qu’Il vous comble de ses 0]grâces
PRESENTATION DU LABOGENIE
A. HISTORIQUE ET GENERALITES
I- Historique
Créer à Douala en 1953, sous la dénomination de Laboratoire des Travaux Publics du
Cameroun (LTPC), devient après un bref passage sous la tutelle de l’office nationale de
recherche scentifique et technique (1975 – 1979) ; et par le décret N° 80/251 du 10 Juillet
1980, il devient le Laboratoire National de Génie Civil « LABOGENIE »
M. Gérard LIAUTAUD
M. GARCIA
M. KENDJISU MUNDI (1976-1981)
M. PETER MAFANY MOUSSONGUE (1981-1984)
M. SIYAM SIEWE Alphonse (1984-1989)
M. MINKOUSSE David (1990-2005)
M. NOUANGA PHILIPPE (2006, toujours en fonction)
D’apporter au Ministère chargé des travaux Publics, un appui pour les contrôles
périodiques auprès des laboratoires privés de génie civil agrées, en vu du respect
des prescriptions techniques ;
De mener, en liaison avec les ministères et organismes concernés, les études
géotechniques des sites, dans le cadre de la prévention des sinistres, catastrophes
ou calamités naturelles, en vue de la détermination de leur niveau de risque ;
De réaliser, en relation avec les structures techniques concernées, tous travaux de
recherche dans le domaine des matériaux et techniques de construction ;
De conduire pour les ministères et organismes concernés, les études et les
recherches en vue de l’adaptation aux infrastructures aux écosystèmes locaux ;
De mener toutes études normatives en matière d’infrastructures de génie civil ;
De contribuer en liaison avec les ministères et organismes concernés à l’élaboration
et à la fixation des normes en matière de construction d’infrastructures de génie
civil ;
De contribuer à l’élaboration des normes nationales pour les instruments de mesure
et de contrôle de la qualité des produits de construction locaux ou importés, et
d’assurer le suivi de leur respect ;
De contribuer à l’élaboration et à la fixation des normes et prescriptions techniques
en matière d’assainissement et de drainage, en relation avec le ministère chargé de
l’urbanisme et des collectivités territoriales décentralisées ;
De mener pour les ministères et organismes con cernés, toutes actions relatives au
respect de l’application des normes et prescriptions techniques en matière de
construction et d’entretien des ouvrages ;
De définir, programmer et réguler les prestations géotechniques de tous les travaux
d’infrastructures publiques, en relation avec les ministères et organismes concernés ;
De certifier et agréer la qualité et la conformité de la mise en œuvre des matériaux de
construction, la qualité des équipements et des ouvrages de génie civil ;
D’assurer la formation continue en géotechnique du personnel en charge des
constructions publiques, en liaison avec les ministères et les organismes concernés ;
D’émettre, à la demande de l’administration concernée, un avis sur toutes études ou
mesures relatives au développement technologique des matières de construction ou
produits manufacturés utilisables dans les travaux publics et la construction, et
d’assurer régulièrement le contrôle de leur mise en œuvre ;
De mener les expertises géotechniques ou géophysiques des assises des ouvrages
de génie civil, ainsi que la caractérisation et l’optimisation qualitative des matériaux
de construction et leur mise en œuvre ;
De procéder aux activités de recherche et de captage des nappes hydrauliques
souterraines ;
Et plus généralement, de procéder à toutes opérations d’études et de recherche se
rattachant directement ou indirectement à son objet social, ou encore susceptible
d’en faciliter la réalisation ou le développement.
II- Les activités
o Dans l’étude et le contrôle géotechnique des routes, ouvrages d’art, ponts et voies
ferrées :
L’étude des plates formes ;
Recherche d’emprunt et de carrières ;
Indentification des matériaux ;
Caractérisation et étude de formulation des enrobés et produits bitumeux ;
Dimensionnement des structures ;
Contrôle de la qualité et de la mise en œuvre des matériaux ;
Du relever des dégradations, mesure des déflexions et déformations ;
De l’étude technique des BTP.
o En matière de construction :
Caractérisation mécanique, physique et chimique des matériaux de
construction ;
La caractérisation des ciments ;
L’étude de la formulation des sols.
III- Réalisations
Espace Sols
etetetFondations
Esp Matériaux et
structures Chargé d'Etude n°1
Assistant n°1
Espace Routes et
trans Central des Essais et
analyses ses
Esp Chimie et et des Analyses Analy
t
Industrie Chargé d'Etude n°2 des
n
Assistant n°2 et
i
Esp Eau et
s o
essais
Environnement
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Esp Atelier 02 Ingénieur Service d'études et i l
Mécanique d'études risques naturels n a
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02 Ingénieur Espace de Recherche
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d'étude chargé coopération/Formati
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Dessin et Ingénieur Chef Espace MINTP
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Reprographie de Projet C
Division des
Espace autres inspections u
maîtres Inspections d
d'Ouvrage
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Ingénieur chef de Espace Sols et B
Projet Fondations
Espace de Routes et
Ingénieur chef de Infrastructures de
Projet transport Division de la nique
Transport production Tech
Ingénieur chef de Production ion
Espace des
Projet Matériaux,
Direct
structures et
Ingénieur chef de Industrie
Projet
Espace Eau et
Bureau Marketing environnement
Environnement é n
Espace Marketing t de Gestion o
Bureau Relations, i Contrôle i
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Interne et du
commerciale a s
Division de l'Audit
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Bureau Personnel
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Délégations
t
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régionales
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Bureau Matériel o u
Régionales
o
Service technique C C A
(Annexe)
RESUME
Le rapport de stage que présente cet ouvrage fait parti des exigences de tous stagiaires
ayant suivi une formation au LABOGENIE. Il représente et en globe ainsi, de manière
détaillée, différents essais réalisés durant la période de formation.
Chaque essai est bien détaillé, non seulement pour une bonne description mais aussi
pour une meilleure compréhension. Les essais réalisés ont pour plan de présentation les
différentes articulations suivantes :
Le but ;
Le principe ;
L’appareillage ;
Le mode opératoire ;
Les résultats et commentaires.
INTRODUCTION GENERALE
La géotechnique routière est définie comme étant une science qui étudie d’une
part les sols sur les quels reposent les chaussées et d’autre part les matériaux qui
constituent les différentes couches de ces chaussées, sans autant oublier la fiabilité
des ouvrages construits. Elle représente une bonne partie de la réussite d’un projet
de génie civil. Il est donc d’une importance capitale dans tous les travaux s’appuyant
sur les sols de connaitre les caractéristiques et la classification d’un terrain destiné à
recevoir un ouvrage ; la stabilité de l’ouvrage dépend de sa résistance et de son
équilibre. La méconnaissance des caractéristiques mécaniques d’un sol peut
entrainer des erreurs graves de certains ouvrages pouvant entrainer des pertes en
vies humaines, financières et matériels.
ESPACE ROUTES ET INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORTS
Quelque soit l’utilisation envisagée d’un sol, il est important de connaitre sa
nature, sa composition, la répartition des grains (dimensions des grains solides) les
différents tailles des grains qui le compos. Les essais relatifs à cette étude portent le
nom de « essais d’identification ». Cette étude permet de déterminer les différents
paramètres d’état et d’indentification utilisé pour la caractérisation et la classification
géotechnique des sols. En effet, les paramètres d’état servent à expliquer le
compactage des sols et à décrire leur comportement et hydraulique. Ils permettent
également à expliquer les phénomènes tels que le tassement et la consolidation.des
les paragraphes qui suivent nous décrirons les protocoles des essais d’identification
généralement réalisés au laboratoire national du génie civil (LABOGENIE) de
Yaoundé.
ESSAIS D’IDENTIFICATION
I- Essai de teneur en eau naturelle
1- But et principe
2- Appareillage
Deux tares
Une étuve
Une balance sensible à 0,01g près
3- Mode opératoire
4- Résultats
Le poids de l’eau Pe = M1 – M2 ;
Le poids de matériau sec Ps = M2 – M3;
Pe
La teneur en eau naturelle W% = x 100 ;
Ps
1- Indicateurs
1. 1- Limite de liquidité (Wl)
La limite de liquidité (wl) caractérise la transition entre un état plastique et un état liquide.
C'est la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, au-dessus de laquelle le sol
s'écoule comme un liquide visqueux sous l'influence de son propre poids.
2- But
Les limites d’Atterberg sont des paramètres géotechniques qui nous permettent
d’identifier un sol et caractériser sa nature et son état au moyen de son indice de
consistance.
3- Principe
Rechercher la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiqué dans un sol placé
dans une coupelle de caractéristique se ferme lorsque la coupelle et son contenu est
soumis à des chocs répétés
Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol de dimension fixé et
confectionner manuellement se fissure
4- Appareillage
5- Limite de liquidité
5.1- mode opératoire
'
poids de l eau A−B
La teneur en eau W= x 100; (
B−C
x 100)
poids sec
La limite de liquidité se lit sur le graphe à 25 coups
Après avoir obtenu le 5èm point de (WL), on prélève environ 10g de matériau dans un
récipient (ou un papier) et on l’étuve pendant quelque minutes à l’aide des
infrarouges ;
Lorsqu’on constate que le matériau n’est pas collant au toucher, on arrête de l’étuver
puis on en fabrique des rouleaux (baguettes). Ces rouleaux doivent avoir la même
longueur soit 10cm et le même diamètre (environ 3mm chacun) et même nombre
dans les deux tares (3 ou 4 pour chaque tare) ; peser pour avoir le poids total humide ;
Etuver les rouleaux à 50±5°C pendant 24h ;
Retirer les rouleaux de l’étuve; les peser pour avoir le poids total sec et faire les
calculs selon la fiche pour déterminer le poids de l’eau, le poids de matériau sec et la
teneur en eau.
On qualifie aussi l’état du sol en fonction de son indice de consistance et de son indice
de plasticité tel qu’indiqué dans les tableaux suivants :
Indice de consistance
0 < IP < 5 Non plastique (l’essai perd sa signification dans cette zone de
valeur)
5 < IP < 15 Moyennement plastique
Remarque : pour qu’une limite soit validée selon la norme, il faut avoir au moins quatre points
alignés et l’écart entre les points ne doit pas dépasser 2%. La température de la salle d’essai
doit être de 25°C.
La plasticité est une propriété caractéristique des éléments très fins ou argileux du sol,
en relation avec l'existence de couches d'eau adsorbée avec ou sans électrolytes dissociés.
On conçoit donc que les limites d'Atterberg et l'indice de plasticité d'un sol varient non
seulement avec l'importance de sa fraction argileuse mais également avec la nature des
minéraux argileux et des cations adsorbés. À titre d'exemple, les valeurs les plus fortes de
cet indice sont obtenues avec les montmorillonites et plus particulièrement celles chargées
du cation sodium (Na+).
7- Normes
Limite de liquidité : c’est la valeur de la teneur en eau d’un sol remanié au point de
transition entre l’état liquide et plastique du sol.
Limite de plasticité : c’est la valeur de la teneur en eau d’un sol remanié au point de
transition entre l’état plastique et l’état solide.
Indice de plasticité : c’est la différence entre la limite de liquidité et la limite de
plasticité. Il nous renseigne sur l’étendue du domaine plastique du matériau.
1- Quelques définitions
La granulométrie : est la distribution en poids des particules d’un sol suivant leurs
dimensions
2- Classes granulaires
Les granulats sont appelés fillers, sablons, sables, gravillons, graves ou ballasts suivant
leurs dimensions. Il existe cinq classes granulaires principales caractérisées par les
dimensions extrêmes d et D des granulats rencontrés (norme NF P18-101).
Remarque : Un granulat est caractérisé du point de vue granulaire par se classe d/D :
3- Principe de l’essai
4- But de l’essai
5- Appareillage
Les dimensions des mailles et nombres de tamis sont choisis en fonction de la nature
de l’échantillon et de la précision attendue
Une série de tamis à maille carré de diamètre en millimètre emboitée les uns sur les
autres et classés du haut vers le bas dans l’ordre suivant: (25 – 20 – 16 - 12,5 – 10 –
8 – 5 – 2 - 0,5 - 0,315 - 0,16 - 0,08) mm
Un récipient à fond fermé pour récupérer le dernier tamisât
Des bacs, truelles, mains écope, gamelles, brosses métalliques
Une balance sensible au gramme près
Une étuve avec thermostat réglable à (105±5) °C
Un vibreur de tamis
6- Mode opératoire
L’analyse granulométrique peut se réaliser par voie sèche ou par voie humide
6.1- Par voie sèche
Prélever une quantité de matériau (environ 3kg) après quartage et étuve à 105°C ou
à 106°C pendant 24h
Après étuvage, peser le matériau pour avoir son poids sec PS
Immerger le matériau pendant 24h
Laver le matériau de nouveau au tamis de 80 microns
Etuver de nouveau à 105°C ou à 106°C pendant 24h
Passer au tamisage sur la colonne de tamis
Faire les différents calculs et transmettre les données (résultats) qui nous permettront
de tracer la courbe granulométrique
Remarque: A la fin de l’essai, on doit retrouver la masse initiale aux pertes admissible
près (dans la limite de 5%)
Après le quartage, prélever une certaine quantité de matériau dans une gamelle
(environ 5kg) ;
dans cette quantité de matériau, on prélève dans une autre gamelle une petite
quantité (humide mo) pour la teneur en eau ;
immerger le reste du matériau de poids humide Mo et laver directement ;
étuver au même moment avec mo à 105oC pendant 24h;
après étuvage, peser mo pour avoir le poids m1 et tamiser Mo à la colonne de tamis
faire les différents calculs et transmettre les données et tracer de la courbe
granulométrique.
Cu = D60 / D10
Cc = D230 / D10×D60
D10, D30, D60 sont respectivement les diamètres des particules qui correspondent à 10%,
30%, 60% des tamisât.
le poids total sec (Ps) du matériau utilisé pour l’essai est défini par :
M1
Ps = Mo ;
Mo
le poids ou masse des refus cumulés (Rn) de chaque tamis est obtenu par la pesée
des refus de chaque tamis ;
Rn x 100
Le pourcentage des refus cumulés (%Rn) est défini par : %Rn = ;
Ps
Le pourcentage des tamisats cumulés est défini par la relation 100 - %Rn ;
1- But de l’essai
C’est un essai qui nous permet de déterminer le poids réel d’un matériau s’est à dire, le
poids du matériau dépourvu d’air.
2- Principe
Il consiste à aspirer tout l’air contenu dans un matériau jusqu’à l’obtention du squelette à
l’aide de la pompe à vide. dans cet essai, l’on utilise de l’eau distillée car elle permet de
dissoudre les gaz contenus dans le matériau.
3- Appareillage
Pycnomètre
Etuve
Eau distillée
Cloche à vide
Pompe à vide
Plaque de verre sur laquelle va reposer la cloche à vide
Pissette
Gamelles
Balance sensible
4- Mode opératoire
P2─ P1
Avec Ps = γ
( P 4+ P 2 ) ─ (P 1 ─ P 3) w
Ps : poids spécifique
γ w=¿¿ densité de l’eau
P1 : poids des pycnomètres vides
P2 : poids des pycnomètres contenant le matériau
P3 : poids des pycnomètres contenant le matériau et l’eau
P4 : poids du matériau rempli d’eau
ESSAIS DE PORTANCE
I- Essai Proctor modifié
1- Généralités
L’essai Proctor a pour but de déterminer, pour un compactage donné, la teneur en eau
optimale à laquelle doit être compacté un sol pour obtenir sa densité sèche maximale. La
teneur en eau ainsi déterminée est appelée « teneur en eau, OPTIMUM PROCTOR »
3- Principe de l’essai
Les caractéristiques de compactage Proctor d’un matériau sont déterminées à partir des
essais dits : essai Proctor normal ou essai Proctor modifié. Les deux essais sont
identiques dans leur principe, seul les valeurs des paramètres qui définissent l’énergie de
compactage appliquée.
6- Appareillage
un grand bac
un moule Proctor
une balance de portée maximale 35kg et une balance de précision
papier buvard
des gamelles
des tares
une truelle une pellette
une plane à raser
une éprouvette graduée
une étuve
tamis de 20mm et tamis de 5mm
démouleur
la dame Proctor
la hausse
disque d’espacement
Notre étude portera singulièrement sur le Proctor modifier qui est réalisé suivant deux
processus bien différents dits à points continus et à points séparés. Des deux procédés,
c’est le Proctor modifié à points séparés qui est plus fiable dans les résultats car il nous
permet de conserver la granularité du matériau en favorisant l’évolution normale des
densités.
Prélever une quantité de matériau (environ 50kg) dans un bac et étuver à 105 oC
pendant 24h ;
Etaler le matériau après étuvage pour un refroidissement total ;
Tamiser le matériau au tamis de 5mm (matériaux fins) ou 20mm (matériaux
grossiers) ;
Passer au quartage du matériau et peser 7 ou 8kg de dans 5 bacs différents ;
1er point :
Pmh
La densité humide du sol : γh = (en T/m3)
Vm
γh
La densité sèche : γ d = (en T/m3)
W %+100
On tracera ensuite sur un graphique millimétré la courbe Proctor figurant ainsi les
points représentatifs tel que :
1- Généralités
CBR signifie California Bearing Ratio, c’est un essai de laboratoire qui permet de
déterminer la portance des sols entrant dans la construction des ouvrages de Génie Civil.
Il existe trois types d’essai CBR en fonction des buts fixés : Essai CBR immédiat, Essai CBR
après immersion et l’Indice Portant Immédiat. L’application de ces trois sortes de CBR est
fonction du besoin sur le terrain.
2- But de l’essai
L’essai CBR (California Bearing Ratiotest) est un essai de portance (aptitude des
matériaux à supporter les charges) des remblais et des couches de formes compactées
des ouvrages routiers.
Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI, CBR) qui permettent :
3- Principe de l’essai
Les charges apportées par les essieux sur la chaussée poinçonnent le sol de fondation.
Le principe consiste à reproduire ce phénomène en compactant le matériau dans les
conditions de l’essai Proctor dans un moule CBR et à mesurer les forces appliquées par un
poinçon cylindrique pour le faire pénétrer à vitesse constante dans une éprouvette de ce
matériau en lui appliquant les conditions hydriques prévues pendant la vie de l’ouvrage ;
immersion : pendant quatre (04) jours dans l’eau
pas immersion : essai immédiat
on applique ensuite une charge voisine de ce sera la charge de service et on poinçonne le
matériaux dans les conditions déterminées (vitesse constante) tout en mesurant les efforts et
les déplacement. Et nous obtenons la courbe d’essai : une comparaison de ces résultats
avec ceux obtenus sur un sol de référence. On mesure trois types d’indices en fonction des
buts fixés :
l’indice portant immédiat (IPI) : il caractérise l’aptitude du sol à permettre la
circulation des engins de chantier directement sur sa surface lors des travaux
l’indice C.B.R immédiat : il caractérise l’évolution de la portance d’un sol support
(ou constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau
l’indice C.B.R après immersion : il caractérise l’évolution de la portance d’un sol
support (ou constituant de chaussée) compacté à différentes teneurs en eau et
soumis à des variations de régime hydrique
4- Appareillage
5- Mode opératoire
5.1- préparation du moule
L’essai sera réalisé partir des valeurs de l’optimum Proctor (densité sèche maximale
et teneur en eau optimale) de l’essai Proctor modifié
Prélever une quantité de matériau suffisante que l’on étuve à 106°C maximum
Tamiser le matériau au tamis 20 mm
On devra 03 éprouvettes à trois énergies de compactages différentes pour cela, on
calcule le moulage CBR pour chaque énergie de compactage et la quantité d’eau à
utiliser pour l’essai à l‘aide des données Proctor modifié
Moulage :
vm ×γ d ( w % +100)
Q (56 coups) = ×100; à 100% d’énergie de compactage
100
vm ×γ d ( w % +100)
Q (25 coups) = ×95 ; à 95% d’énergie de compactage
100
vm ×γ d ( w % +100)
Q (10 coups) = ×90 ; à 90% d’énergie de compactage
100
Q (total) = Q (56 coups) + Q (56 coups) + Q (10 coups)
Q (eau) =
∑ Q× W %
100
On détermine : la teneur en eau (ω%), la densité humide (γ h), et la densité sèche(γ d )du
matériau après compactage et avant immersion
γh
γ d= ×100
ω %+100
7.2- Après immersion
La teneur en eau : elle est déterminée ici à partir du matériau prélevé après le
poinçonnement lors du démoulage; elle se calcul grâce à la même formule
précédente
Calcul de la compacité:
γd
C% ¿ γ max × 100
d
Nous donnons ici quelque valeur pouvant nous permettre d’apprécier un sol à partir de
sa portance.
Ce mode opératoire set issu de l »essai américain défini par la norme ASTM C.131.55.
L’essai permet de mesurer les résistances combinées à la fragmentation par chocs et à
l’usure par frottements réciproques des éléments d’un granulat. Il s’applique aux granulats
utilisés pour la constitution des assises de chaussées, y compris les couches de roulement.
Le matériau évolue pendant l’essai, d’une part par suite du choc des boulets sur le granulat
(rupture fragile des éléments), d’autre part par frottement des éléments les uns sur les
autres, sur le cylindre de la machine et sur les boulets.
2- principe de l’essai
3- Appareillage
Une machine Los Angeles qui comporte :
o Un cylindre creux en acier de 12mm ± 0,5mm d’épaisseur, fermé à ses deux
extrémités, ayant un diamètre intérieur de 711mm ± 1mm et une longueur
intérieure de 508mm ± 1mm.
o Le cylindre est supporté par deux axes horizontaux fixés à ses deux parois
latérales, mais ne pénétrant pas à l’intérieur du cylindre ; le montage est tel
que le cylindre peut ainsi tourner sur son axe qui doit être horizontal,
4- Préparation de l’échantillon
Lorsque le matériau est très grossiers c’est-à-dire de diamètre supérieur à 16mm, il faut
dans ce cas le concasser et passer ensuite au criblage (qui consiste tamiser le matériau
Concassé dans une série de tamis classée comme indiqué dans l’appareillage) afin d’obtenir
les différentes classes granulaires nécessaire pour l’exécution de l’essai. L’essai est
pratiqué sur les classes granulaires suivantes : 4/6,3 ; 6,3/10 ; 10/14
5- Mode opératoire
granulaires fractions(g)
M −m 5000−m
LA= ×100 LA= ×100
M 5000
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à l’usure d’un granulat. Cette résistance à
l’usure n’est pas la même pour certaine roche à sec ou en présence d’eau.
2- Principe de l’essai
3- Appareillage
Un appareil MICRO DEVAL
Un jeu de tamis de diamètre d’ouverture de maille (1,6−4−5−8−10−12,5)
Un concasseur à Guelle
Des cellules ou marmites MICRO DEVAL
Une brosse métallique, des gamelles, des bacs, une pissette
Des charges abrasives (billes sphérique de diamètre 9,5mm)
Une barre aimantée
Des éprouvettes graduées
Une balance avec une précision relative de 0,1g près
Une étuve à 105±5 °C
4- Préparation de l’échantillon
Lorsque le matériau est très grossiers c’est-à-dire de diamètre supérieur à 16mm, il faut
dans ce cas le concasser et passer ensuite au criblage (qui consiste tamiser le matériau
concassé dans une série de tamis classée comme indiqué dans l’appareillage) afin d’obtenir
les différentes classes granulaires nécessaire à l’exécution de l’essai. L’essai se réalise sur
les classes granulaires suivantes : 4/6,3 ; 6,3/10 ; 10/14
M −m 500−m
MDE=
M
× 100 MDE=
500
×100
1- But de l’essai
2- Principe de l’essai
3- Appareillage
Gamelle ;
Tamis de 80 et 45 micron ;
Balance de précision
4- Mode opératoire
5- Résultats
Après la pesée ; le poids de refus doit être inferieur ou égal 10g pour qu’on conclue que
le ciment est propre et bien moulu ; dans le cas contraire, on peut dire qu’il contient plus
d’impuretés et peut ne pas être utilisé.
Connaissant le poids des impuretés pour 100g, on peut évaluer la quantité en poids des
impuretés pour un sac de ciment de 50kg en faisant la règle de trois.
1- But de l’essai
3- Appareillage
Entonnoir sur trépied muni d’opercule fixé au fond de l’entonnoir permettant d’ouvrir
et de refermer
Passoir de 2mm de diamètre de maille placé dans l’entonnoir permettant d’éliminer
au maximum les grumeaux
Un moule de 1000 cm3 de volume
Une règle à araser
Une balance de précision à 0,01g près
Une spatule
Un pinceau
Une pellette
4- Mode opératoire
Placer sur une surface plane, l’entonnoir sur trépied, mettre le passoir au dessus
de l’entonnoir et veiller à ce que l’opercule soit fermé,
Centrer en dessous le moule préalablement taré à la balance,
Verser une quantité de ciment dans le passoir et ouvrir l’opercule,
remuer à l’aide de la spatule le ciment à un rythme constant,
Lorsque le ciment est plein à déborder dans le moule, celui-ci formant en quelque
sorte un cône, on referme l’opercule,
arase le moule sans qu’il ne bouge, ou qu’il ne soit secoué ceci pour éviter des
tassements, Peser le contenu du moule,
refaire l’opération trois fois de suite et faire la moyenne des pesées.
(Voir annexes)
1- But
Cet essai nous permet de déterminer la quantité optimale d’eau de gâchage. Les ciments
sont des corps trop complexes pour que cette quantité d’eau puisse être déterminée à priori
par les règles de la chimie.
2- Principe de l’essai
Prélever 500g de ciment qu’il faut mélanger avec un certain pourcentage d’eau (à
tâtons soit 28% ou 29% ou 29.5% etc.) dans un malaxeur automatique puis mettre la patte
dans un moule conique et soumettre à l’appareil de VICAT pour déterminer à l’aide de la
sonde la consistance du ciment.
3- Appareillage
L’essai doit se dérouler dans une salle climatisée dont la température est de 20°C± 1°C et
dont l’humidité relative st supérieur à 90%. A défaut de cette humidité relative, l’échantillon
testé pourra, entre deux mesures, être entreposé dans de l’eau maintenue à 20°C± 1°C
4- Mode opératoire
On procède par tâtonnements :
Prélever 500g de ciment et peser une quantité d’eau à tâtons (28 ou 29% de 500g);
Introduire l’eau dans la cuve du malaxeur puis le ciment et relever le temps du début
de l’essai (t0);
Mettre le malaxeur en marche (voir le tableau qui suit pour la marche à suivre) et
déclencher le chronomètre ;
Après le malaxage, on descend la cuve puis on enlève la pâte avec la spatule qu’on
introduit rapidement dans le moule tronconique posé sur la plaque de verre sans
tassement ni vibration excessifs
Enlever l’excès de pâte par un mouvement de va-et-vient avec la spatule maintenue
perpendiculairement à la surface supérieure du moule ;
mettre le moule contenant la pâte sur la platine de l’appareil de VICAT ;
la sonde est amenée à la surface de l’échantillon et relâchée sans élan (sans vitesse)
la sonde s’enfonce alors dans la pâte ;
lorsqu’elle est immobilisée (ou après 30 s d’attente), on relève la distance d séparant
l’extrémité de l’aiguille de la de la plaque de base ;
1- But de l’essai.
La présence de régulateur de prise dans la masse des liants hydrauliques offre à ces
derniers, après gâchage, une prise qui commence après quelques heures.
Le but ici est de déterminer le temps de début de prise d’un ciment nous permettant
ainsi de connaitre le temps de maniabilité pour la mise en œuvre in situ des mortiers et des
bétons dont ils sont confectionnés. Les essais se font à l’aide du prisomètre automatique de
Vicat de qui donnent deux repères pratiques : le début de prise et la fin de prise.
2- Principe de l’essai
Le temps de prise est déterminé par le suivi de la pénétration d'une aiguille de Vicat (S=
1mm2, masse = 300 g) dans une pâte de ciment de consistance normalisée jusqu'au
moment où l'aiguille atteint une profondeur de pénétration spécifiée (entre 3 et 5 mm).
En effet, pour chaque liant utilisé, il y’a une teneur en eau nécessaire qui donne à la pâte
une consistance dite ‘’normale’’. La détermination de cette teneur en eau est en fait un
préalable à la mesure de la prise.
3- Appareillage
Moule tronconique avec une embase en verre (h= 40mm ; d1= 70mm ; d2= 80mm)
Un prisomètre automatique de Vicat
Papier millimétré
4- Mode opératoire.
Une fois la pâte à consistance normale obtenu, on place le moule contenant la pâte
sur la platine du prisomètre automatique de VICAT ;
Abaisser l’aiguille avec précaution jusqu’à ce qu’elle arrive au contact de la pâte ;
Et mettre le prisomètre en marche ; la descente de l’aiguille qui doit s’enfoncer dans
la pâte est réglée à toutes les 12 minutes et décrit un tracé sur le papier millimétré
enroulé autour du tambour en rotation ;
Le temps de prise est relevé lorsque l’aiguille n’atteint plus la fin de sa course, ce qui
marque le début de prise ; soit t1
Le temps de la fin de prise est obtenu au moment où l’aiguille ne s’enfonce plus dans
la pâte, c’est-à-dire lorsque le tracé de la courbe devient constant ; soit t2
Connaissant t0, t1 et t2 Le temps de début de prise (dp) et la fin de prise (fp) nous aurons :
dp = t1 – t0
fp = t 2 – t 1
Avec
2- Principe de l’essai
3- Appareillage
4- Conduite de l’essai
L’expansion à froid doit être inferieur à 5mm ; au-delà de cette valeur, on peut dire
que le ciment est gonflant ;
L’expansion à chaud doit être inferieur à 8mm ; au-delà de cette valeur, on peut dire
que le ciment est gonflant ;
Quand on constate que le ciment est gonflant, il faut bien serrer le coffrage et ne pas
le remplir complètement ; laisser quelques centimètres au bout pour qu’après le
gonflement, le béton soit à fleure avec le coffrage.
1- But de l’essai
2- Appareillage
Pycnomètres (2 ; 3 ou 4)
Balance sensible de 0,01 g près
Du benzène ou du pétrole
Une cloche à vide
Un chronomètre
Entonnoirs
Godet de 250 ml
Aiguille
3- Mode opératoire
Peser les pycnomètres à vide et introduire 250 g (max) de ciment dans chacun à
l’aide de l’entonnoir ;
Peser les poids des pycnomètres + ciment et introduire le benzène ou le pétrole
Remuer afin que le mélange soit homogène
Introduire les pycnos dans la cloche à vide
Activer la pompe à vides pour une durée de 3 h dans le but d’enlever tous les vides
qui sont contenus dans le matériau
Arrêt de la pompe ; enlever les pycnos, les remplir avec le benzène ou du pétrole,
fermer à l’aide de leurs bouchons et les peser de nouveau puis on passe aux calculs
1- But de l’essai
2- Principe
Il consiste à mesurer le temps mis par un volume d’air donné, sous une pression
déterminée pour traverser une couche de ciment tassé dans des conditions définies. Le liant
doit être homogène ; les ciments se présentent sous forme de poudre finement divisée.
Cette finesse est une caractéristique très importante lors du gâchage. Plus la surface de
ciment en contact avec l’eau est plus grande plus l’hydratation est rapide et complète. Elle
s’exprime en cm2/g. suivant le type de ciment, cette valeur est généralement comprise entre
2800 et 5000 cm2/g
3- Appareillage
Perméabilimètre de Blaine ;
Une cellule dans laquelle est placé le ciment à tester équipée d’une grille en sa
partie inférieure dont les trous sont de 1mm de diamètre ;
Un manomètre constitué d’un tube en verre en forme de U rempli, jusqu’à son repère
d’une huile légère ;
Un piston pour tester le ciment dans la cellule sous un volume V défini ;
Une balance sensible et précise à 0,001g près ;
Des rondelles de papier filtrent adaptées au diamètre de la cellule ;
Du mercure pour mesurer le volume V de la couche de la couche tassée ;
Un thermomètre précis à 0,1°C près pour mesurer la température de l’air ;
Un godet
Un entonnoir
4- Conduite de l’essai
Peser la cellule avec le piston et introduire dans la cellule la grille avec le premier
disque de papier-filtre
Prélever une quantité de ciment à l’aide du godet et l’introduire dans la cellule via
l’entonnoir et donner quelques légères secousses à la cellule pour niveler la couche
supérieure du liant
Introduire le deuxième disque de papier filtre au dessus du ciment dans la cellule
Tasser avec précaution au moyen du piston en évitant la remontée de poudre au-
dessus du papier filtre jusqu’à ce que le collier vienne butter contre le haut de la
cellule et peser de nouveau
Retirer le piston lentement (il est commode de pratiquer une légère rotation
alternative)
Vérifier le niveau du liquide du manomètre qui doit affleurer au trait inférieur
Enduire de vasé line la partie ronde de la cellule et la placer sur son ajutage en lui
imprimant un léger mouvement de rotation pour répartir la vaseline et veiller à ne pas
altérer le tassement de la couche
Aspire lentement au moyen de la poire l’air du tube jusqu’à ce que le niveau du
liquide atteigne le trait supérieur et fermer le robinet
Mettre le chronomètre en marche quand le niveau du liquide atteint le deuxième trait
Arrêter le chronomètre quand le niveau du liquide atteint le troisième trait
Noter le temps écouler T ainsi que la température de la pièce
Faire trois mesures et prendre la moyenne arithmétique des trois temps
1- but de l’essai
2- Domaine d’application
Cette détermination trouve son application dans de nombreux domaines notamment les
domaines suivants :
La classification des sols
Etude des sables et sols fins peu plastique
Choix et contrôle des sols utilisables en stabilisation
Choix et contrôle des granulats pour les enrobés hydrocarbonés
3- Appareillage
Une bonbonne contenant de l’eau distillée et une solution concentrée
Une réglette
Un agitateur (manuel ou électronique)
Un piston
Une mesurette de 120 g
Un bouchon
Un tamis de 5 mm d’ouverture de mailles avec fond
Un chronomètre
Réglet de 500 mm, graduée en millimètres
Trois éprouvettes cylindriques graduées de 0 à 300 ml
Remarque : le premier trait de l’éprouvette partant du bas vers le haut correspond à 100 ml
4- Mode opératoire
Un ouvrage, quelque soient sa forme et sa destination, prend toujours appui sur un sol
d’assise. Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quelque soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mur, voile ou
poteau, il existe une fondation. Ce chapitre fait une étude des principaux essais permettant
de déterminer les caractéristiques mécaniques de résistance au cisaillement des sols,
indispensables dans les calculs des fondations.
2- But
3- Domaine d’application
Il s’applique sur les sols intacts ou éventuellement reconstitués dont le Dmax des grains
est conforme à cette condition : 20 ≤ 6.Dmax ≤ h ≤ l/2 (en mm)
Si l = 60 mm : Dmax ≤ 5 mm
Si l = 100 mm : Dmax ≤ 8 mm
1- Principe de l’essai
Ici on cherche à provoquer la rupture de l’échantillon suivant un plan imposé sur qui on
applique un effort normal de compression P, verticalement par l’intermédiaire d’un piston et
un effort tranchant T, horizontalement, en déplaçant la demi-boîte inférieure. Un comparateur
mesure la variation de hauteur de l’échantillon
2- Appareillage
3- Mode opératoire
préparation
∆−∆ D
Sc = S o D
Avec :
So : surface initiale
∆D : déformation max de l’éprouvette
o ∆D = V×T
* V : vitesse maximale de cisaillement (2mm)
* T : temps max de cisaillement (6min)
2
πD
So =
4
Connaissant l’effort vertical appliqué P, on obtient la contrainte τ par les rapports suivants :
P F ×Cs
τ=
Sc
ou τ=
Sc
Avec :
F : force de lecture du cisaillement lue sur le comparateur ;
Cs : coefficient de correction de l’anneau qui est de 1,2 ;
Sc : surface corrigée ;
P : effort vertical appliqué
Cet essai est relativement long et peut durer plusieurs jours si la perméabilité de l’éprouvette
est faible. Alors on pratique un essai hybride dit essai CU
σ¿ 1 2 3
σ1 – σ3 2,59 3,503 5,205
μ (bar) 0,327 0,661 1,078
σ ’1 = σ 1− μ 1,731 2,228 2,234
σ '3 = σ 3 − μ 0,673 1,339 1,9219
Tableau 2 : paramètres de cercles en contraintes totales
C1 C2 C3
Centre 2,18 3,75 5,60
Rayon 1,18 1,75 2,60
Tableau 3 : paramètres de cercles en contraintes effectives
C1 C2 C3
σ 1– σ 3 1,85 3,09 4,52
Centre =
2
σ 1+σ 3 1,18 1,75 2,60
Rayon =
2
1- But de l’essai
Le but de cet essai est de déterminer la vitesse de tassement par paliers, de mesurer les
différents indices de vides et enfin de déterminer la pression de consolidation ;
2- Appareillage
3- Mode opératoire
Phase de chargement
Phase de déchargement
Phase de rechargement
Au 12ème jour, décharger totalement le levier ; il n’ya plus de charge sur le levier.
L’échantillon est soumit à une seule pression, celle du levier qui est de 0,05 bar.
Enlever l’échantillon de la cellule, le peser et l’étuver pour déterminer sa teneur en
eau
−Δe
Cc = Δlogσ ;
Le coefficient de gonflement
−Δe
Cg = ;
Δlogσ
H = HO-M;
H−hp
L’indice de vide е= hp ;
ps πD 2
Hp = ; avec la section S = ;
γs x S 4
γs : Poids spécifique de l’échantillon ;
M : Lecture x 10-2 ;
Ho : Hauteur initiale du carottier qui est de 20mm ;
Ps : Poids sec de l’échantillon ;
Le diamètre D =70mm
S : Surface de l’éprouvette (S= 38,4845cm2 ).
CONCLUSION GENERALE
Quelque soit l’utilisation envisagé d’un sol, il est important de connaître sa nature, sa
composition et la répartition des grains de différentes tailles qui le compose ; ceci n’est
possible que grâce aux essais d’identification ; son compactage, qui est l’ensemble des
mesures prises pour augmenter sa densité apparente sèche. Ce qui entraine des
conséquences telles que :
La suppression ou la limitation des tassements qui peuvent être partiels ou total ;
La diminution de la perméabilité empêchant l’infiltration des eaux ;
L’amélioration des caractéristiques mécaniques (la portance, résistance à la
compression, le poinçonnement, résistance au cisaillement).
BILAN ET SUGGESTIONS
1- BILAN
2- SUGGESTIONS