Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Tronc Basilaire

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 5

TRONC BASILAIRE

V.NGO BIKAI,M .THIOUB , A.LEYE

1. INTRODUCTION
1.1. Définition
1.2. Intérêt
2. ANATOMIE DESCRIPTIVE
2.1. Dans la disposition classique
2.1.1. Origine
2.1.2. Trajet
2.1.3. Terminaison
2.1.4. Dimensions moyennes
2.2. Variations
2.2.1. D’origine
2.2.2. De trajet
2.2.3. De terminaison
2.2.4. De morphologie
3. RAPPORTS
3.1. Avec les méninges
3.1.1. En avant
3.1.2. En arrière
3.2. Par l’intermédiaire des méninges
3.2.1. En avant
3.2.2. En dehors
3.2.3. En arrière
3.2.4. En haut
4. BRANCHES COLLATERALES
4.1. Les artères paramédianes
4.1.1. Description
4.1.2. Territoires
4.2. Les artères circonférentielles courtes
4.2.1. Origine
4.2.2. Territoires
4.3. Les artères circonférentielles longues
4.3.1. Origine
4.3.2. Territoires
4.3.3. Terminaison
5. ANASTOMOSES
6. VISUALISATION
7. CONCLUSION

TRONC BASILAIRE
1. INTRODUCTION
1.1. Définition
Impair, médian et situé dans la fosse cérébrale postérieure, le tronc basilaire résulte de l’union
des artères vertébrales droite et gauche.
1.2. Intérêt
Son étude est nécessaire à :
- La compréhension de la pathologie vertébro-basilaire
- La lecture des artériographies vertébrales

2. ANATOMIE DESCRIPTIVE
2.1. Dans la disposition classique
2.1.1. Origine
Il nait de la réunion des 2 artères vertébrales au niveau du sillon bulbo-protubérantiel sur la
ligne médiane, au niveau du trou borgne inférieur : le Vicq d’Azyr ou foramen caecum.
2.1.2. Trajet
Il monte oblique, en haut et en avant, sagittalement ; il est situé entre la convexité de la
protubérance (pont) et le clivus (surtout dans sa partie moyenne).
2.1.3. Terminaison
Il se termine en donnant les 2 artères cérébrales postérieures, au niveau du sillon ponto-
pédonculaire et sur la ligne médiane, au niveau du trou borgne supérieur.
2.1.4. Dimensions moyennes
- Longueur : 3 cm
- Volume : 5 mm de diamètre
2.2. Variations
2.2.1. D’origine
Origine plus haute ou avec une vertébrale prépondérante
2.2.2. De trajet
Très souvent sinueux
2.2.3. De terminaison
Plus ou moins haute ou en arrière des clinoides postérieures
2.2.4. De morphologie
-Existence d’une cloison médiane
-Séparation plus ou moins complète
Application clinique : le point le plus constant est la terminaison sur la ligne médiane de
face. Il existe de nombreuses variantes importantes à connaitre pour l’interprétation des
artériographies.
3. RAPPORTS
3.1. Avec les méninges
Le tronc basilaire chemine dans une dilatation de l’espace sous arachnoïdien : la citerne pré-
pontique limitée par :
- En avant : l’arachnoïde et la dure-mère du clivus
- En arrière : la pie mère de la protubérance
Cette citerne contient du LCR et communique avec les autres citernes
du tronc cérébral :
- Pré bulbaire en bas
- Inter pédonculaire en haut
- Ponto-cérébelleuse sur les cotés
3.2. Par l’intermédiaire des méninges
3.2.1. En avant
- Le clivus : qui relie les 2 sinus caverneux et recevant les veines osseuse
et bulbo-protubérantielle.
- La face postérieure des sinus caverneux beaucoup plus en dehors.
3.2.2. En dehors
C’est la naissance :
- Du III en haut qui passe entre la cérébrale postérieure et la cérébelleuse
supérieure
- Du VI en bas
- Beaucoup plus en dehors : en bas le VII, le VII bis, VIII et à la partie
moyenne le V.
3.2.3. En arrière
La face antérieure de la protubérance creusée du sillon basilaire.
Application clinique : dans la portion antérieure de la protubérance descendent des fibres du
faisceau pyramidal dissociées par les fibres transversales qui s’articulent avec les noyaux du
pont. Ceux-ci recevant les faisceaux temporo-pontins et fronto-pontins.
3.2.4. En haut
Le sommet du triangle inter-pédonculaire limité par :
Les pédoncules cérébraux sur les cotés
Les bandelettes optiques en haut
Le trou borgne supérieur en bas
Et contenant :
L’origine du III
Les 2 tubercules mamillaires
L’espace perforé postérieur
L’éminence médiane et le tuber cinereum
4. BRANCHES COLLATERALES
4.1. Les artères paramédianes
4.1.1. Description
Elles naissent de la face postérieure du tronc basilaire, s’enfoncent dans la protubérance et
amarrant le tronc basilaire à celle-ci.
4.1.2. Territoires
Elles irriguent ainsi :
- Le faisceau pyramidal
- Les noyaux et fibres du pont
- La partie interne du lemniscus médian
- Le noyau du VI
- La bandelette longitudinale postérieure et le faisceau central de la
calotte.
4.2. Les artères circonférentielles courtes
4.2.1. Origine
Il nait des faces latérales du tronc basilaire.
4.2.2. Territoires
Elles irriguent ainsi :
- Le pont
- Le noyau du V et du VII
- Le faisceau spino-thalamique
Il existe un contingent bulbaire constitué par l’artère de la fossette latérale du bulbe qui
participe plus ou moins à la vascularisation d’un territoire bulbaire latérale triangulaire avec :
noyau cochléo-vestibulaire, le noyau du V, les racines du VII, VIII et du X.
4.3. Les artères circonférentielles longues
4.3.1. L’artère cérébelleuse moyenne
-Elle nait de la face latérale du tronc cérébral à son 1/3 moyen.
-se porte en dehors sous croisant le V et surcroisant le VI.
-Donne l’artère auditive interne en formant une boucle autour du paquet acoustico-facial (VII,
VII bis, VIII).
-Se termine en irriguant plus ou moins largement la face antérieure du cervelet mais
inconstamment le floculus.

4.3.2. L’artère cérébelleuse supérieure


-Nait à la terminaison du tronc basilaire
-Dessine une courbe autour des pédoncules cérébraux, sous croise le III et surcroise le V.
-Donne quelques collatérales aux tubercules quadrijumeaux et aux noyaux du cervelet
-Se termine sur la face supérieure du cervelet en se divisant en 3 branches : médiane pour le
vermis et Intermédiaire et latérale pour les hémisphères cérébelleux.
5. ANASTOMOSES
Par le polygone de WILLIS au niveau du cortex cérébelleux avec la cérébelleuse
inférieure
6. EXPLORATION
Par l’artériographie vertébrale directe ou par voie humérale
7. CONCLUSION
Structure anatomique importante, la connaissance de son anatomie est importante pour la
compréhension de la pathologie vertébro-basilaire.
REFERENCES :

- Neuro-anatomie, E.Vitte, J.-M. Chevallier, 2006

Vous aimerez peut-être aussi