Dyslexie 2024
Dyslexie 2024
Dyslexie 2024
LA DYSLEXIE
Introduction…………………………………………………………... I
1-historique et définitions………………………………………………………………..... 2
2-les étiologies de dyslexie………………………………………………………………….. 4
3-les critères diagnostiques………………………………………………………………… 4
4-les troubles associés de dyslexie……………………………………………………… 5
5-les formes de dyslexie……………………………………………………………………... 6
Conclusion…………………………………………………………….. II
Liste bibliographique………………………………………………………………………..
Introduction
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La dyslexie est un trouble spécifique de l'apprentissage qui affecte la lecture, l'écriture et
parfois même le langage oral. Bien qu'elle puisse varier en gravité d'une personne à l'autre, la
dyslexie est généralement caractérisée par des difficultés à reconnaître les mots, à déchiffrer
le texte et à comprendre la signification des mots lus. Ce trouble, qui touche environ 5 à 10%
de la population mondiale, ne reflète en aucun cas un manque d'intelligence ou d'efforts. Au
contraire, les personnes dyslexiques peuvent souvent faire preuve de talents exceptionnels
dans d'autres domaines.
1) Historique et définitions
Aperçu historique
Le terme "dyslexie" est inventé en 1887 par le Neurologue allemand Rudolf Berlin.
C'était au 19e siècle que la Dyslexie a été découverte par la médecine et notamment la
neurologie. Tout est commencé en 1896, par une rencontre particulière en Angleterre lors
d'une consultation du médecin généraliste Anglais Pringle Morgan pour son jeune patient
jeune percy de 14 ans qui présentait une incapacité à apprendre à lire. Ce jeune garçon a pu
très bien décrire son problème en disant: «Je ne comprends pas ce que j’ai : je suis intelligent,
doué pour les mathématiques. Si mon professeur ne notait que mes réponses orales, je serais
premier en classe ; mais malheureusement je suis dernier parce que mes camarades même peu
doués apprennent sans difficulté ce qui, malgré tous mes efforts, m’est impossible : lire et
écrire ». Face à ce que lui été dit ainsi l'ensemble de symptômes, la docteur Morgan qualifia le
trouble comme cécité congénitale spécifique aux mots.
En 1917, on découvre grâce à Hinshelwood que la Dyslexie n'est pas une question
d'intelligence mais plutôt un problème de cécité congénitale comme l'affirmait Morgan
auparavant. Il donne la description d'un enfant incapable de lire correctement mais qui prouve
une intelligence dans ou supérieure de la norme. Son interprétation ouvre la porte vers l'idée
que la lecture n'était qu'un processus visuel partant bien sûr des explications de nombreuses
inversions des lettres tant à la lecture qu'à l'écrit.
Par la suite, le neurologue américain, Samuel Torrey. Orton proposa une première théorie sur
la difficulté spécifique de la lecture et il mit l’accent sur la dominance d’un des hémisphères
du cerveau.
Depuis les années 1970, et ce grâce à l’émergence des sciences cognitives, il est établi que la
lecture est la mise en relation du langage écrit avec le langage oral. Dans les années 90,
Norman Geschwind et d’autres neurologues mettent en évidence des causes génétiques à la
dyslexie. Norman Geschwind est le premier à parler de causes neurobiologiques.
Et, c'est en 1993 que l’OMS reconnaisse la dyslexie comme étant un handicap, mais ce n’est
que le 7 mai 1997 qu'elle entre officiellement dans la classification des maladies génétiques
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Définitions :
Avant de définir la dyslexie on doit d’abord définir les troubles spécifiques d’apprentissage :
La définition des troubles spécifiques d'apprentissage
Les troubles d'apprentissage sont des atteintes durables et persistantes affectant une ou
plusieurs fonctions cognitives, chez des enfants possédant une intelligence normale voire
bonne et qui naissent dans un milieu familial convenable. En fait, ils sont qualifiés comme
spécifiques par rapport à la fonction cognitive déficitaire chez la personne, ils peuvent être
reliés à l'attention, la perception, le langage, la lecture, l'orthographe etc.
Définition retenue par l’OMS : « la dyslexie relève d’une difficulté durable
d’apprentissage de la lecture et d’acquisition de son automatisme chez des enfants
intelligents, normalement scolarisés et indemnes de troubles sensoriels ou
psychologiques préexistants ». En bref, des enfants dont aucune cause apparente ne
vient justifier les difficultés qu’ils rencontrent lire.
La définition de la dyslexie donnée par Diagnostical and Statistical Manual of Mental
Disorder (DSM IV) souligne que le niveau mesuré par les tests standardisés en lecture
et en compréhension est nettement inférieur à celui attendu compte tenu de l'âge, de
l'intelligence de la personne, ce qui, perturbe la réussite scolaire ainsi que les activités
de la vie quotidienne impliquant la lecture.
La dyslexie est définie selon la Classification Internationale des Maladies (CIM - 10)
en tant que trouble spécifique de la lecture comme « une altération spécifique et
significative de l’acquisition de la lecture, non imputable exclusivement à un âge
mental bas, à des troubles de l’acuité visuelle ou à une scolarisation inadéquate »
(Billard, 2016, p.60) .
Pour Borel-Maisonny, la dyslexie se considère comme : « Une difficulté particulière à
identifier, comprendre et reproduire les symboles écrits, qui a pour conséquence de
troubler profondément l'apprentissage de la lecture entre 5 ans et 8 ans, l'orthographe,
la compréhension des textes et les acquisitions scolaires par la suite ». (Borel-
Maisonny, 1951, p17)
D'après le dictionnaire du Larousse, la dyslexie est définie comme étant une difficulté
spécifique d'apprentissage de la lecture courante chez un enfant ne présentant pas de
déficit intellectuel ou sensoriel et qui est normalement scolarisé.
Pour le Robert, la dyslexie se caractérise par des troubles de la capacité de lire ou des
difficultés à reconnaître et à apprendre le langage écrit.
La fédération mondiale de la neurologie préfère parler de désordre manifesté par une
difficulté dans l'apprentissage de la lecture en dépit d'un enseignement conventionnel,
d'une intelligence adéquate et d'une opportunité socioculturelle (c'est à dire que
l'enfant bénéficie d'un entourage propice à un bon épanouissement).
Selon le dictionnaire d'orthophonie la dyslexie est un terme qui est employé pour
désigner l'ensemble des troubles spécifiques et durable qui se manifestent quand une
personne (enfant ou adulte) et mener à reconnaître des mots écrits lors de l'activité de
lecture.
Ces définitions présentent des similarités, des mots récurrents : difficulté dans l'apprentissage
de la lecture, intelligence normale et scolarité conventionnelle. On peut donc définir la
dyslexie par : "Troubles spécifiques de l'apprentissage de la lecture qui apparaissent chez des
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enfants d'une intelligence normale, sans aucun déficit sensoriel et poursuivant une scolarité
conventionnelle.".
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1. Pour l'hypothèse Magnocellulaire : Plusieurs études cliniques ont montrées que les
enfants dyslexiques font souvent des confisions entre les lettres qui se ressemblent
visuellement (/b/, /d/, /p/ et /q/) comme erreurs plus fréquentes c'est à dire ils
commettent des erreurs visuelles plutôt que phonologiques. Ces enfants ne peuvent
pas percevoir les transformations rapides de stimuli visuels et auditifs, ce qui influe
sur leur capacité de lecture et de compréhension orale.
2. Pour l'hypothèse Visio-attentionnelle : Les recherches récentes confirment
l'existence d'un trouble de l'attention perceptive en contexte dyslexique. Chez un
normo-lecteur, la lecture d'un mot, implique une attention portée sélectivement et
successivement sur chaque mot individuellement, ainsi le nombre de lettres traitées
dépond de la quantité d'attention visuelle disponible et de la façon dont elle se
distribue sur la séquence du mot à lire.
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▪ L’inversion des lettres et des syllabes.
▪ L’inversion d’ordre des lettres en un mot.
▪ La lecture n’est par fluides car elle est irrégulière (les lignes ne sont pas droites et de taille
inégale).
La dysphasie
La dysphasie est un trouble sévère, spécifique et durable du langage oral. Il s’agit d’un déficit
linguistique caractérisé par des problèmes de compréhension ou de l’expression du langage
parler, des difficultés de la production des sons et d’autres difficultés de trouver les mots pour
construire des phrases correctes.il existent différents types de dysphasie allant de la dysphasie
transitoire légère à la dysphasie sévère persistante.
La dyspraxie
Dyspraxie qui est un trouble d’origine neurologique. Cela signifié que le cerveau des
personnes présentant ce trouble fonctionne différemment pour l’apprentissage du langage.
L’enfant peut dire ce qu’il faut faire pour réaliser les gestes (habillage, dessin géométrique &)
mais il ne peut pas les réaliser correctement. C’est-à-dire l’incapacité d’interpréter les
symboles et les traduire de langage imprimé en mots significatifs de façon appropriée et
inversée les lettres dans le champ de vision.
La dysgraphie
La dysgraphie est un trouble de l’écriture liée à une pathologie. Ces troubles se manifestent
indépendamment des capacités à lire. Les difficultés graphiques perceptibles ont souvent
affecté à une contraction musculaire excessive associées à des troubles émotionnelles.
L’écriture est courbée, les lignes ne sont pas respectées et les lettres deviennent illisibles.
La dyscalculie
Ceci est liée aux des grandes difficultés dans le domaine de mathématique. Les complications
que l’élève peut rencontrer sont celle de devoir utiliser ces doigts ou d’autre objet pour
compter, l’échec de mémoriser une table de multiplications, d’addition, de division ou de
soustraction. L’apprennent se trouve dans l’impossibilité de faire un calcul mental ou
d’effectuer une simple opération.
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comme porteur de ce trouble. Il concerne 5% des enfants scolarisés. Chez les dyslexiques, on
pourrait penser que c’est uniquement une conséquence des difficultés en langage écrit. Or,
chez certains enfants, il y a un véritable trouble associé de l’attention.
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sont alors parfois devinés, mais ces individus vont présenter une lecture lente, laborieuse et
syllabique puisqu’ils vont alors miser sur la conversion graphèmes-phonèmes pour lire les
mots.
Ce type de dyslexie est dû à une déficience au niveau de la voie lexicale, de la voie
d’adressage ou direct, engendrant des difficultés à stocker la manière dont on écrit les mots,
d’où un lexique interne très pauvre. Autrement dit, c’est la capacité de l’enfant à comprendre
le sens de ce qu’il voit ou lit.
Le dyslexique va donc concentrer tout son attention et son énergie dans le décodage, ce qui va
engendrer :
-Une lecture extrêmement lente, uniquement basée sur un déchiffrage grapho-phonémique
systématique et pas forcément efficace, fruit d’un effort cognitif non négligeable.
-Une incompréhension majeure ; due au déficit d’accès au sens, ce qui veut dire qu’une fois la
lecture finie, l’enfant peut n’avoir aucune idée de la signification de ce qu’il a lu. Ce sont les
indices principaux de ce type de dyslexie, mais chez l’enfant qui en souffre, on peut
également remarquer :
La tendance à ajouter, à inverser et à omettre des lettres ou des syllabes dans les mots ;
La tendance à confondre des lettres visuellement proches comme « b et d », « p et q »
La persistance des difficultés de lecture des mots irréguliers comme : oignon, femme, etc…
3. La dyslexie mixte :
C’est la variante la plus sévère, qui affecte à la fois les voies de décodage par assemblage et
par adressage, donc autant la correspondance visuelle de la forme des mots.
Autrement dit, c’est lorsque le trouble de l’apprentissage du langage écrit combine les
difficultés de la forme dyséidétique et dysphonétique. En d’autres termes, lorsque l’enfant est
handicapé par une atteinte de la voie phonologique, mais également lexicale représentant 20٪
des cas rencontrés, c’est donc la forme de dyslexie la plus handicapante car elle représente
une déficience au niveau de la voie d’assemblage.
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Liste bibliographique :
Laure AUGADE, M.Daniel THYSS (1999-2000). essai de dépistage des enfants dyslexiques par
les enseignants du primaire. [consulté le 19-02-2024]
Naila ATTALAH (2019-2020). La prise en charge des enfants dyslexiques dans le cadre de la
Pédagogie Montessori. [consulté le 19-02-2024]
Odile golliet,(2009) la dyslexie, prise en charge a l’école et à la maison, tome1. [consulté le
20-02-2024]
HADDAD Sabah, (2021-2022), La dyslexie-dysorthographie dans la production Écrite.
[consulté le 21-02-2024]