MP MATHS X 1 2017.enonce
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(Duré: 4 heures)
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ω(x, y) = −ω(y, x) .
On note
• Mn (R) l’algèbre des matrices carrées de taille n à coefficients réels,
• GLn (R) le groupe des matrices inversibles de taille n à coefficients réels,
• In la matrice unité de taille n,
• lorsque n est pair, Jn la matrice carrée de taille n définie par blocs
!
0 −I n2
Jn =
I n2 0
La partie I est utilisée dans les parties III et IV. Les parties II et III indépendantes entre
elles, sont utilisées dans la partie IV.
(a) Montrer qu’il existe une unique matrice M ∈ Mn (R), dont on précisera les coefficients,
telle que pour tout (x, y) ∈ E 2 , ω(x, y) = t XM Y où X, Y ∈ Rn sont les matrices
colonnes représentant respectivement x et y dans la base B:
x1 y1 x = x 1 b1 + · · · + x n bn ,
.. ..
X = . , Y = . ,
xn yn y = y 1 b1 + · · · + y n bn .
4. Montrer que, s’il existe une forme symplectique sur E, alors E est de dimension paire.
Dorénavant, jusqu’à la fin du problème, n est un entier pair > 2.
ω 0 : R n × Rn → R
(X, Y ) 7→ t XJ
nY
Le but des questions 6 à 9 est de montrer qu’il existe une base B de E telle que
MatB (ω) = Jn .
(a) Montrer que, pour toute forme linéaire u : F → R, il existe une forme linéaire u
e:E →
R dont la restriction à F coı̈ncide avec u.
F ω = {x ∈ E : ∀y ∈ F, ω(x, y) = 0}
ψF : E → F ∗
x 7→ ϕω (x)|F
10. Soit P, Q ∈ R[X] des polynômes non nuls de degrés respectifs p et q strictement positifs.
Montrer que l’application linéaire LP,Q définie par
r : Rd [X] → R
P 7→ r(P )
polynomiale en les coefficients de P , telle que, si r(P ) est non nul, alors les racines de P
dans C sont simples.
Indication: On pourra utiliser la question précédente.
12. Soit d ∈ N∗ et f une fonction polynomiale sur Rd . On suppose que la fonction f est non
nulle. Montrer que f −1 (R \ {0}) est dense dans Rd .
Indication: On pourra utiliser le fait qu’un polynôme non nul à une variable n’a qu’un
nombre fini de racines.
Dans les parties III et IV, on fixe deux formes symplectiques ω et ω1 sur E.
14. Soit B une base de E telle que MatB (ω) = J4 . Soit U ∈ M4 (R) la matrice de u dans la
base B.
Dans les questions 15 à 19, on suppose que u n’admet aucune valeur propre
réelle.
Le but des questions 15 à 19 est de montrer qu’il existe une base Be de E, r > 0
et θ ∈ R \ π Z tels que
! #
0 −R−θ
MatBe(ω) = J4 et MatBe(ω1 ) = r
Rθ 0
! #
cos θ − sin θ
où Rθ = .
sin θ cos θ
15. Montrer que U est diagonalisable sur C. En déduire qu’il existe λ ∈ C \ R et des vecteurs
Z et Y de C4 linéairement indépendants sur C tels que U Z = λZ et U Y = λY .
18. Montrer que, quitte à remplacer Y par ξY avec ξ ∈ C \ {0} bien choisi, on a ω(z1 , y1 ) = −1
et ω(z1 , y2 ) = 0.
et conclure.
22. En déduire que, pour tout j ∈ {1, . . . , r}, les restrictions de ω et ω1 à Fj × Fj sont des
formes symplectiques sur Fj .
23. On suppose que le polynôme caractéristique de u est à racines au plus doubles dans C.
Montrer que E est la somme directe de sous-espaces de dimension 2 ou 4, deux à deux
orthogonaux pour ω et ω1 , et sur lesquels les restrictions de ω et ω1 sont des formes
symplectiques.
24. Soit u l’automorphisme de E défini en question 13. On suppose que (F2 ) est satisfaite et
que le polynôme caractéristique de u est à racines au plus doubles dans C. Montrer que
(F1 ) est satisfaite.
Indication: On pourra démontrer puis utiliser le fait que, pour tout θ ∈ R \ π Z, il existe
φ ∈ R tel que, pour tout X ∈ R2 \ {0}, t XRφ X > 0 et t XRθ+φ X > 0.
25. Soit S l’ensemble défini en question 13. Montrer que l’ensemble des éléments de S, dont le
polynôme caractéristique P est à racines au plus doubles dans C, est dense dans S.
Indication: On pourra utiliser r(P ′ ) où l’application r est définie en question 11.