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TD14

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CPGE REDA SLAOUI AGADIR- Année scolaire: 2023-2024

Filière: 1ère année TSI


Matière: Mathématiques- Professeur: EDDIB EL MEHDI

TD14: Les applications linéaires-Matrice d’une application linéaire.

1 -Applications linéaires

Exercice 1

Les applications entre R-espaces vectoriels suivantes sont-elles linéaires :


1) f : R3 → R définie par f(x, y, z) = x + y + 2z
2) f : R2 → R définie par f(x, y) = x + y + 1
3) f : R2 → R définie par f(x, y) = xy
4) f : R3 → R définie par f(x, y, z) = x − z ?

Exercice 2

Soit a un élément d’un ensemble X non vide et E un K-espace vectoriel.


1) Montrer que Ea : F(X, E) → E définie par Ea(f ) = f (a) est une
application linéaire.
2) Déterminer l’image et le noyau de l’application Ea.

Exercice 3

Justifier qu’il existe une unique application linéaire de R3 dans R2 telle


que :

f (1, 0, 0) = (0, 1), f (1, 1, 0) = (1, 0) et f(1, 1, 1) = (1, 1)


Exprimer f (x, y, z) et déterminer le noyau et image de f .

1
Exercice 4

1) Pour n ⩾ 2, on pose φn : Rn[X] −→ Rn[X]

P 7−→ P + P(0)X + XP′′


Montrer que φn est un isomorphisme.
R[X] −→ R[X]
2) En déduire que φ : est un isomor-
P 7−→ P + P(0)X + XP′′
phisme.
R[X] −→ R[X]
3) Les endomorphismes f :
P 7−→ XP
R[X] −→ R[X]
et g : sont-ils injectifs? Surjectifs?
P 7−→ P′′

Exercice 5

Soit p l’application C 2 → C 2 définie par p(x, y) = 51 (x + 2y, 2x + 4y).


1) Montrer que p est un endomorphisme.
2) Déterminer une base de Ker p. L’application p est-elle injective?
3) Déterminer une base de Im p.
4) Montrer que p ◦ p = p. Les sous-espaces Ker p et Im p sont-ils
supplémentaires dans C2 ?

Exercice 6

Soit E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que f 2 − 3f + 2Id = 0.


a) Montrer que f est inversible et exprimer son inverse en fonction de
f.
2) Établir que ker(f − Id) et ker(f − 2 Id ) sont des sous-espaces
vectoriels supplémentaires de E.

Exercice 7

Soit E un K-espace vectoriel et p ∈ L(E)


2
1) Montrer que p est un projecteur si et seulement si Id - p l’est.
2) Exprimer alors Im(Id −p) et ker(Id −p) en fonction de Im p et ker p.

Exercice 8

Soit u : R4 → R4 l’application définie pour tout x = (x1, x2, x3, x4) ∈ R4


par :

u(x) = (x1 − x2 + x3, 0, x1 + x2 − x3 + x4, x4)



Soit E = (x1, x2, x3, x4) ∈ R4, x1 + x2 − x3 + x4 = 0
1) Donner une base de ker(u) et sa dimension.
2) Donner une base (La plus simple possible) de Im(u) et sa dimension.
3) A-t-on ker(u) ⊕ Im(u) = R4 ?
4) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de R4, en donner une
base et sa dimension.
5) A-t-on ker(u) ⊕ E = R4 ?

Exercice 9

Soit f , un endomorphisme de E. Pour tout entier k ⩾ 2, on note f k =


· · ◦ f}. On suppose qu’il existe un entier n ⩾ 2 tel que f n soit
f| ◦ ·{z
k fols
l’application identiquement nulle.
1) Soit x ∈ Ker(I − f ). Démontrer que f k (x) = x pour tout entier
k ⩾ 1. En déduire que I − f est injectif. 
2 n−1
2) Simplifier les expressions
 (I − f ) ◦ I + f + f + · · · + f et
I + f + f 2 + · · · + f f n−1 ◦ (I − f ) En déduire que I − f est un auto-
morphisme.

Exercice 10

Soit E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) tel que ∀⃗x ∈ E, les vecteurs ⃗x


et f (⃗x) sont colinéaires.
1) Justifier que ∀⃗x ∈ E, ∃λ⃗x ∈ K tel que f(⃗x) = λ⃗x · ⃗x.
3
2) Montrer que pour tout couple de vecteurs non nuls ⃗x et ⃗y , on a
λ⃗x = λ⃗y . (indication : on pourra distinguer les cas : (⃗x, ⃗y ) liée ou (⃗x, ⃗y )
libre.)
3) Conclure que f est une homothétie vectorielle.

Exercice 11

Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) tel que


rg f 2 = rg(f ).
1) Établir Im f 2 = Im f et ker f 2 = ker f .
2) Montrer que Im f et ker f sont supplémentaires dans E.

Exercice 12

Soit φ : Kn+1[X] → Kn[X] définie par φ(P) = (n + 1)P − XP′.


1) Justifier que φ est bien définie et que c’est une application linéaire.
2) Déterminer le noyau de φ.
3) En déduire que φ est surjective.

Exercice 13

Soit n ∈ N∗ et ∆ : Kn+1[X] → Kn[X] l’application définie par : ∆(P) =


P(X + 1) − P(X).
1) Montrer que ∆ est bien définie et que ∆ est une application linéaire.
2) Déterminer le noyau de ∆.
3) En déduire que cette application est surjective.

2 -Matrices d’une application linéaire

Exercice 14

Déterminer la matrice relative aux bases canoniques des applications


linéaires f suivantes :

4

R3 → R2
1. f :
(x, y, z) 7→ (x + y, y − 2x + z)

R3 → R3
2. f :
(x, y, z) 7→ (y + z, z + x, x + y)

R3[X] → R3[X]
3. f :
P 7→ P (X + 1)

R3[X] → R4
4. f :
P 7→ (P (1), P (2), P (3), P (4))

Exercice 15

Soit E un K-espace vectoriel muni d’une base B =  (i, j, k). Soitf


2 −1 −1
l’endomorphisme de E dont la matrice dans B est A =  1 0 −1 .
1 −1 0
1. Calculer A2. Qu’en déduire sur f ?
2. Déterminer une base de Im f et Ker f .
3. Quelle est la matrice de f relativement à une base adaptée à la
supplémentarité de Im f et Ker f ?

Exercice 16

Soit E un K-espace vectoriel muni d’une base B = (e1


, e2, e3). Soit
f
3 −2 2
l’endomorphisme de E dont la matrice dans B est A =  1 2 0 .
1 1 1
1. Montrer qu’il existe une base C = (ε1, ε2, ε3) de E dans laquelle la
matrice représentative de f est une matrice diagonale D de coefficients
diagonaux : 1,2 et 3 .
2. Déterminer la matrice de passage P de B à C. Calculer P −1.
5
3. Quelle relation lie les matrices A, D, P et P −1 ?
4. Calculer An pour tout n ∈ N.

Exercice 17

Dans R3, on considère la base canonique E = ((1, 0, 0), (0, 1, 0), (0, 0, 1))
et la famille B = ((1, 1, 0), (1, 0, 1), (1, 1, 1)).
On admet que B est une base de R3.
1. Déterminer la matrice de passage P de la base E vers la base B.
Calculer la matrice inverse de P , notée P −1.
2. Soit x = (3, 2, 2) ∈ R3. Déterminer les matrices colonnes X et X ′
des coordonnées de x dans les bases respectives E et B.
3. Soit f l’application linéaire de R3 dans lui-même définie par:
∀(x, y, z) ∈ R3, f ((x, y, z)) = (−2x+3y+z, −x+2y+z, −3x+3y+2z)
Déterminer les matrices M et D de f dans les bases respectives E et
B.
Quel est le lien entre les matrices M, D et P ?

Exercice 18

On considère les sous-espaces vectoriels supplémentaires de R3 suivants :


P = (x, y, z) ∈ R3 | x + 2y − z = 0 et D = Vect(w) où w = (1, 0, −1).


On note B = (i, j, k) la base canonique de R3. On note p la projection


vectorielle sur P parallèlement à D, q celle sur D parallèlement à P , et
enfin, s la symétrie vectorielle par rapport à P et parallèlement à D.
1. Former la matrice de p dans B.
2. En déduire les matrices, dans B, de q et de s.

6
Exercice 19
 
2 −1
Soit A = ∈ M2(R). On considère l’application φ : M2(R) →
3 2
M2(R) définie par
∀M ∈ M2(R), φ(M ) = AM.
1. Déterminer la matrice de φ dans la base canonique de M2(R).
2. Déterminer Ker(φ) et Im(φ). Est-ce que φ est injective? surjective?
bijective?

Exercice 20

Soit E = C ∞(R, R). Soient f1, f2, f3 ∈ E, définies par


∀t ∈ R, f1(t) = e2t, f2(t) = te2t et f3(t) = t2e2t.
On considère F = Vect (f1, f2, f3).
1. Montrer que B = (f1, f2, f3) est une base de F .
2. On considère l’application φ : F → F définie par φ(f ) = f + f ′.
Montrer que φ est linéaire.
3. Déterminer la matrice M canoniquement associée à φ.
4. Est-ce que φ est un automorphisme de F ?

Exercice 21

Soit E un espace vectoriel de dimension finie, soient F et G deux sous-


espaces supplémentaires de E, et soit p ∈ L(E) la projection sur F
parallèlement à G.
1. Montrer que dans toute base adaptée à la somme E = F ⊕ G, la
matrice de p est une matrice diagonale que l’on précisera.
2. En déduire que tr(p) = rg(p).

7

3. Dans R3, on pose F = (x, y, z) ∈ R3 | 2x + 2y − z = 0 et G =
Vect(−1, 1, 1). Déterminer les matrice, dans la base canonique de :
(a) la projection p sur F parallèlement à G
(b) la projection q sur G parallèlement à F
(c) la symétrie s par rapport à F parallèlement à G.

Exercice 22

Soient:
P1 = X2 + 1, P2 = X + 1 et P3 = 2X2 − X
2

On note B = 1, X, X la base canonique de R2[X].
1. Montrer que B ′ = (P1, P2, P3) forme une base de R2[X].
2. Écrire la matrice de passage de B à B ′, puis celle de B ′ à B.
3. Soit P(X) = X2 − X + 2. Donner les composantes de P dans la base
B. 
R2[X] −→ R2[X]
4. On considère l’endomorphisme de R2[X] donné par θ : .
P 7−→ XP′
Déterminer la matrice de θ dans la base B ′.

Exercice 23

Soit u l’endomorphisme de R3 représenté dans la base canonique b par la


matrice:  
0 −1 1
A =  1 2 −3 
1 1 −2
1. Déterminer les s.e.v. Ker u, Ker(u − Id) et Ker(u + Id).
2. En déduire une base b′ de R3 dans laquelle la matrice D représentant
l’endomorphisme u soit diagonale.
3. Exprimer A en fonction de D.
4. En déduire An pour tout n ∈ N∗
8
Exercice 24

Soit E = R3 et B = (e1, e2, e3) sa base canonique. On considère fm


l’endomorphisme de E défini par:
fm (e1) = (m − 1)e1 + e2 + me3,
fm (e2) = e1 + e3,
fm (e3) = me1 + e2
avec m ∈ R.
1. Donner la matrice de fm dans la base B, M (f, B, B).
2. Calculer l’expression fm(x, y, z) pour tout (x, y, z) ∈ E.
3. On suppose que m = 1.
(a) Calculer f12 (e1) , f12 (e2) , f12 (e3) (On rappelle que f12 = f1 ◦ f1 )
(b) Calculer f12 (e1) − f1 (e1) , f12 (e2) − f1 (e2) , f12 (e3) − f1 (e3).
(c) En déduire que f1 est inversible et donner son inverse
4. On suppose que m = −1.
(a) Calculer une base de K er (f−1).
(b) En déduire le rang de f−1.
(c) Calculer une base de Im (f−1).
(d) Montrer que E = Ker (f−1) ⊕ lm (f−1).
5. On suppose que m ̸= −1 et on considère les vecteurs
v1 = −e1 + me2 + e3, v2 = me1 − m2e2 + e3 et v3 = e1 + e2 − e3.
(a) Calculer fm (v1) , fm (v2) , fm (v3).
(b) En déduire que fm est surjective.
(c) Justifier pourquoi fm est inversible et donner fm−1 (On donnera
seulement fm−1 (ei) pour i = 1, 2, 3).

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