1 Applications Linéaires - C
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Applications linéaires
m
co
o.
Exercice 1 Soit f une application de E dans F . Parmi les applications ci-dessous, trouver celles qui
sont linéaires. Puis, pour ces dernières, déterminer le noyau et l’image et préciser si elles sont injectives,
pr
surjectives ou bijectives.
(1) Soit (a, b) ∈ R2 donné. E = F = R, f (x) = ax + b.
(2) E = F = R, f (x) = cos x.
(3) E = R2 , F = R3 , f (x, y) = (0, 2x + y, x + 3y).
(4) E = R2 , F = R3 , f (x, y) = (x − y, x + y, xy). i-
ar
(5) E = F = R3 , f (x, y, z) = (x, x + y, x − z).
(6) E = F = C(R), f (α) = α + 1.
(7) Soit τ ∈ R+ donné. E = F = C(R), f (α) = ατ , où ατ (x) = α(τ + x).
k
g(x, y, z) = (x + y, 5x − 2y + z).
w.
f (x, y, z) = (x + y + z, x + 2y − z, 2x − y + z),
∗
Laboratoire de mathématiques pures et appliquées Joseph Liouville ; 50, rue Ferdinand Buisson BP 699 ; 62 228 Calais
cedex ; France
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et
g(x, y, z) = (x + 2y + 3z, 4x + 5y + 6z, 7x + 8y + 9z).
m
(2) Déterminer le noyau et l’image de f . f est-elle injective ? Est-elle surjective ? Déterminer le noyau et
l’image de g. g est-elle injective ? Est-elle surjective ?
(3) Montrer que ker(f ) ⊕ Im(f ) = R3 . Montrer que ker(g) ⊕ Im(g) = R3 .
co
Exercice 4 Soit R2 [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à
2. Soit f : R2 [X] → R3 définie par f (P ) = (P (−1), P (0), P (1)). Montrer que f est un isomorphisme
o.
d’espaces vectoriels.
Exercice 5 Soit R3 [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à
pr
3. Soit f : R3 [X] → R2 définie par f (P ) = (P (−1), P (2)). Montrer que f est un morphisme d’espaces
vectoriels. Déterminer ker(f ) et Im(f ).
Exercice 6
dans R[X] définies par
i-
Soit R[X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels, f et g les applications de R[X]
ar
(∀P ∈ R[X]) (f (P ) = P ′ , g(P ) = X · P ).
Exercice 7 Soit R2 [X] l’espace vectoriel des polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à
2. f l’application de R2 [X] dans R[X] définie par
al3
–2/4– Mathématiques
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Exercice 9 Soit a = (a1 , a2 , a3 ) un vecteur non nul de R3 . Soit L l’application de R3 dans R définie
par
m
L(x1 , x2 , x3 ) = x1 a1 + x2 a2 + x3 a3 .
(1) Montrer que L est un épimorphisme.
(2) Déterminer ker(L).
co
Exercice 10 Soit V = {a ∈ RN ; ∀n ≥ 0, an+2 = 2an+1 + 3an }.
(1) Montrer que V est un sous-espace vectoriel de RN .
o.
(2) Montrer que dimR V = 2 puis que les suites (3k )k∈N et ((−1)k )k∈N forment une base de V .
pr
Montrer que E = ker(p) ⊕ Im(p).
∀x ∈ R,
i-
On considère les fonctions réelles h1 et h2 définies par :
(3) Soit φ : E → R2 l’application définie par φ(f ) = (f (0), f (1)). Montrer que φ est un isomorphisme.
(4) Soit ψ l’application qui, à une application f de E associe sa dérivée f ′ .
(a) Vérifier que ψ est un endomorphisme de E.
al3
Exercice 15 Soit E un R-espace vectoriel et soit b ∈ R donné. Soit p un projecteur de E donné (i.e.
p2 = p).
Résoudre en x l’équation x + p(x) = b.
Exercice 16 Soit E un R-espace vectoriel et soit b ∈ R donné. Soit s une symétrie de E donnée (i.e.
s2 = Id).
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Exercice 17 Soit E un R-espace vectoriel, soit a ∈ R\{−1} donné et soit u ∈ E donné. Soit f une
m
application linéaire de E dans E telle que f 3 = Id.
Résoudre en x l’équation x + af (x) = u.
co
Références
[1] M. Gran, fiches de TD (L1), Université du Littoral Côte d’Opale.
o.
[2] M. Serfati, Exercices de mathématiques. 1. Algèbre, Belin, Collection DIA, 1987.
[3] D. Duverney, S. Heumez, G. Huvent, Toutes les mathématiques – Cours, exercices corrigés – MPSI,
PCSI, PTSI, TSI, Ellipses, 2004.
i- pr
k ar
ab
al3
w.
ww
Mathématiques
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Algèbre
Applications linéaires
m
co
o.
Solution 10 Soit Φ : V −→ R2 ; a = (an ) 7−→ (a0 , a1 ).
1. ∀λ ∈ R, ∀µ ∈ R, ∀a = (an ) ∈ V, ∀b = (bn ) ∈ V ,
pr
Φ(λa + µb) = ((λa + µb)0 , (λa + µb)1 ) = (λa0 , λa1 ) + (µb0 , µb1 ) = λ(a0 , a1 ) + µ(b0 , b1 ) = λΦ(a) + µΦ(b),
i-
Soit (α, β) ∈ R2 , si on pose a0 = α et a1 = β, puis qu’on définit ai pour i ≥ 2 par ai = 2ai−1 + 3ai−2
(récurrence), on obtient une suite a = (an ) de V telle que Φ(V ) = (α, β). Donc Φ est surjective. On
ar
a Im(Φ) = R2 .
Soit a = (an ) ∈ V un élément de ker(Φ), on a alors Φ(a) = (0, 0), puis a0 = 0, a1 = 0, et comme pour
i ≥ 2 par ai = 2ai−1 + 3ai−2 (récurrence), on déduit pour i ≥ 2 par ai = 0 (récurrence) puis a = 0.
k
Ainsi, Φ est un isomorphisme d’espace vectoriels et V = Φ−1 (R2 ) est par conséquent un espace
vectoriel de même dimension que R2 (dim V = dim R2 = 2).
Remarque. De plus, si on considère {(1, 0), (0, 1)} la base canonique de R2 , on peut déduire que
{Φ−1 (1, 0), Φ−1 (0, 1)} est une base de V . [Cette propriété souvent bien utile est ici inutile car Φ−1 (1, 0)
al3
Remarque. De plus, si on considère {(1, −1), (1, 3)} comme base de R2 [il serait aisé de montrer qu’il
s’agit effectivement d’une base de R2 ], on peut déduire que {Φ−1 (1, −1), Φ−1 (1, 3)} est une base de V .
Φ−1 (1, −1) = u et Φ−1 (1, 3) = v [ces résultats sont faciles à montrer également (récurrence)].
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Solution 13
1. E est somme de ker(f + Id) et ker(f − Id).
m
x ∈ ker(f + Id) ⇐⇒ (f + Id)(x) = 0 ⇐⇒ f (x) = −x.
co
Si on peut écrire x ∈ E sous la forme x = y + z avec y ∈ ker(f + Id) et z ∈ ker(f − Id), alors
x−f (x) x+f (x)
f (x) = f (y) + f (z) = −y + z puis y = 2 et z = 2 .
o.
Or, on a bien
=x
z }| {
x − f (x) f (x) − f (f (x))
y= =⇒ f (y) = = −y
2 2
pr
et
=x
z }| {
x + f (x) f (x) + f (f (x))
z= =⇒ f (z) = =z
2 2
donc y ∈ ker(f + Id) et z ∈ ker(f − Id).
i-
2. La somme est directe. D’autre part, si x ∈ ker(f + Id) et si x ∈ ker(f − Id), alors d’une part f (x) = x
ar
et d’autre part f (x) = −x, puis x = 0.
k
Solution 14
1. E est somme de ker(f + Id) et ker(f − 4Id).
ab
Si on peut écrire x ∈ E sous la forme x = y + z avec y ∈ ker(f + Id) et z ∈ ker(f − 4Id), alors
4x−f (x) x+f (x)
f (x) = f (y) + f (z) = −y + 4z puis y = 5 et z = 5 .
Or, on a bien
=4f (x) =3f (x)+4x
z }| { z }| {
w.
z= =⇒ f (z) = =4 = 4z
5 5 5
donc y ∈ ker(f + Id) et z ∈ ker(f − 4Id).
2. La somme est directe. D’autre part, si x ∈ ker(f + Id) et si x ∈ ker(f − 4Id), alors d’une part f (x) = x
et d’autre part f (x) = −4x, puis x = 0.
Mathématiques
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Solution 15
x + p(x) = b
( p(b)
x=b− p(b)
m
2
p(x) + p(p(x)) = p(b) =⇒ p(b)
=⇒ x = b − .
| {z } p(x) = 2
2
=p(x)
co
Solution 16
x + 2s(x) = b
(
x= b
3 − 2 s(b)
3 b s(b)
s(x) + 2 s(s(x)) = s(b) =⇒ s(b)
=⇒ x = −2 .
s(x) = − 2 3b 3 3
o.
| {z } 3
=x
i- pr
k ar
ab
al3
w.
ww
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