Colle 19
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Mathématiques
Colle no 19
Semaine 21
Définitions
— applications K-linéaires.
— isomorphismes, endomorphismes, automorphismes ;
— image, noyau ;
— noyaux des applications linéaires injectives ;
— Définitions des projections, symétries, homothéties ;
— familles et parties liées ou libres, bases ;
Dimension finie. Savoir déterminer, dans les espaces Rn , avec des méthodes élé-
mentaires :
— les intersections de sous-espaces ;
— les familles et parties liées, libres, bases ;
— les homomorphismes injectifs, surjectifs, bijectifs.
Dans les autres espaces, polynômes, fonctions. . . les exercices sont donnés avec des in-
dications.
Exemples de sujets
Énoncés.(Indications, Solutions)
Exercice 1 Calculer le rang de ((1, 2x, −1), (x, 1, x), (−1, x, 1)) (dans R3 ) et le rang de
( f 1 , f 2 , f 3 ) où f 1 (x) = sin(x +1), f 2 (x) = sin(x +2) et f 3 (x) = sin(x +3) (dans C∞ (R, R)).
Exercice 2 Soit F = {P ∈ R4 [X]/P(0) = P 0 (0) = P 0 (1) = 0}. Montrer que F est un sous-
espace vectoriel de E = R4 [X], déterminer une base de F et calculer sa dimension.
Soit G = Vect(1, X, 1 + X + X 2 ). Montrer que F ⊕ G = E.
Exercice 3 ((1, 2, −1, −2), (2, 3, 0, −1), (1, 3, −1, 0), (1, 2, 1, 4)) est-elle une base de R4 ?
1
Exercice 7 Soient a 1 = (1, 2, −1, −2), a 2 = (2, 3, −1, 0), a 3 = (1, 3, −1, 0), a 4 = (1, 2, 1, 4),
(a 1 , a 2 , a 3 , a 4 ) est-elle libre dans R4 ? Que dire de (a 1 , a 2 , a 3 , a 4 ) ? Exprimer x = (7, 14, −1, 2)
en fonction de (a 1 , a 2 , a 3 , a 4 ).
Applications linéaires
Exercice 16 Soit f : P(X) 7→ 14 0≤k≤3 P(i k X). Montrer que f est un endomorphisme
P
2
Exercice 20 Soient E et F deux K-espaces vectoriels de dimensions finies. f ∈ L (E, F),
g ∈ L (F, E) sont tels que f ◦ g ◦ f = f et g ◦ f ◦ g = g . Démontrer que :
1. Im(g ) et ker f sont supplémentaires dans E.
2. f , g , f ◦ g , g ◦ f ont le même rang.
Exercice 27 Soient u(x) = ex sin x, v(x) = ex cos x et E = Vect(u, v). Montrer que
(u, v) est une base de E. L’application d : f 7→ f 0 est-elle un automorphisme de E ?
3
Exercice 28 Soit f : R3 → R3 telle que, B = (e 1 , e 2 , e 3 ) étant la base canonique :
f (e 1 ) = 2e 1 + e 2 , f (e 2 ) = −e 1 + 3e 2 + e 3 , f (e 3 ) = e 2 − e 3
Exercice 30 Soit f : R3 [X] → R3 [X] telle que f (P) soit le reste de la division eucli-
dienne de P par X − 1. f est-elle linéaire ? Déterminer Im( f ) et ker f .
Exercice 31 Soit f : R3 [X] → R3 [X] qui à P associe P(X + 2) + P(X) − P(X + 1). Montrer
que f est linéaire puis déterminer son image et son noyau.
Indications.(Énoncés, Solutions)
Exercice 1
Exercice 2
4
Exercice 3
Exercice 4
2. Grâce à Euler, se ramener à démontrer que (eikx )k∈Z est libre, ce qui conduit
à des équations de la forme
βk eikx = 0
X
−n≤k≤n
k6=0
αk sin(kx) = 0
X
1≤k≤n
Exercice 6
Exercice 7
Exercice 8
Exercice 9
Exercice 10
Exercice 11
Exercice 12
Exercice 14 Récurrence.
Exercice 15
5
Exercice 17 Un polynôme de degré inférieur (ou égal) à n qui a plus de n racines est
nul.
Exercice 20
Exercice 21
Exercice 23
Exercice 24
Exercice 27
Exercice 28
Exercice 29
Exercice 32 Remarquer, mais ce n’est pas obligatoire que peut s’exprimer avec ∆, la
dérivée discrète : ∆(P) = P(X + 1) − P(X).
Exercice 33
Exercice 34 (Mines-Ponts)
Solutions.(Énoncés,Indications)
Exercice 1
Exercice 2
6
Exercice 3
Exercice 4
Exercice 5
Exercice 6
Exercice 7
Exercice 8
Exercice 9
Exercice 10
Exercice 11
Exercice 12
g (αy + βy 0 ) = g (α f (x) + β f (x 0 ))
par linéarité de f
g (α f (x) + β f (x 0 )) = g ( f (αx + βx 0 ))
par linéarité de g ◦ f
g ( f (αx + βx 0 )) = αg ( f (x)) + βg ( f (x 0 ))
= αg (y) + βg (y 0 )
d’où
g (αy + βy 0 ) = αg (y) + βg (y 0 )
7
En additionnant membre à membre :
u 2 ◦ v − v ◦ u 2 = 2u 2
un ◦ v − v ◦ un = n un
u n+1 v = u(u n v)
= u(vu n+1 + nu n )
= (uv)u n+1 + nu n+1
= (vu + u)u n+1 + nu n+1
= vu n+1 + (n + 1)u n+1
x = (x − p(x)) + p(x)
P kn 1−i 4n P kn
or 0≤k≤3 i = 1−i n = 0 si n est un multiple de 4 et 0≤k≤3 i = 4 sinon. D’où
µ ¶
an Xn = a 4m X 4m
X X
f
n≥0 m≥0
Exercice 17 L’application f est linéaire dont la source et le but ont la même dimen-
sion. De plus f est injective car P ne peut avoir plus de n racines. Donc f est bijec-
tive.
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iπn
Exercice 19 Posons e n (x) = einx . Ainsi ϕ(e n ) = e 4 e n les images des vecteurs de
base sont dans E. Comme ϕ est linéaire nous constatons que ϕ est un endomor-
iπn
phisme. Enfin ϕ8 (e n ) = e8 4 e n = e n d’où ϕ8 = idE .
Exercice 20 Soit x dans ker( f ) ∩ Im(g ), il existe y dans F tel que x = g (y), nous
en déduisons 0 = f (x) = f (g (y)) puis x = g (y) = g ( f (g (y))) = g (0) = 0. La somme
étant directe dim(ker( f )+Im(g )) = dim(ker( f ))+dim(Im(g )) et dim(ker( f )+Im(g )) ≤
dim E = dim(ker( f ))+dim(Im( f )) (théorème du rang). Donc dim(Im(g )) ≤ dim(Im( f )).
Comme les rôles de f et g sont les mêmes, en intervertissant f et g nous obtenons
l’inégalité inverse, les dimensions des images sont donc égales. Enfin rang(g ◦ f ) ≤
min(rang(g ), rang( f )). Nous avons : rang(g ) = rang(g ◦ f ◦ g ) ≤ rang( f ◦ g ) ≤ rang( f )
et de même pour rang(g ◦ f ).
P1 = (X 2 − 3X + 2)Q1 + R1 , P2 = (X 2 − 3X + 2)Q2 + R2
α1 P1 + α2 P2 = (X 2 − 3X + 2)(α2 Q1 + α2 Q2 ) + α1 R1 + α2 R2
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Im( f ) est contenue dans R1 [X] et l’inclusion inverse est évidente par défini-
tion de la division euclidienne. Le noyau est constitué des polynômes divi-
sibles par X 2 − 3X + 2, c’est (X 2 − 3X + 2)Rn−2 [X].
3. (1, X) est une base de l’image, pour tout n. Si n = 3 le noyau est de dimension
2 et, par exemple, une base du noyau est (X 2 − 3X + 2, X(X 2 − 3X + 2)).
∃(x, y, z) R3
∈
x0
x + y + z =
−2y − 6z = y0
z0
x + 3y + z =
Effectuons L3 ← L3 − L1 , il vient
∃(x, y, z) R3
∈
x0
x + y + z =
−2y − 6z = y0
0
z0
2y = −x +
Puis L2 ← L2 + L3
∃(x, y, z) R3
∈
x0
x + y + z =
−6z = −x 0 + y0 + z0
−x 0 z0
2y = +
Enfin L1 ← L1 + 16 L2 − 12 L3 , L2 ← − 16 L2 et L3 ← 12 L3 :
∃(x, y, z) R3
∈
3 0 1 0 1 0
x = 2x + 6y − 3z
1 0 1 0 1 0
z = 6x − 6y − 6z
− 12 x 0 1 0
y = + 2z
Nous obtenons que f est surjective (il y a une solution) et injective (la solution est
unique). Autrement dit, nous avons obtenu l’endomorphisme réciproque.
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Effectuons des opérations sur les colonnes : C2 ← C2 − C1 et C3 ← C3 − C2 (les co-
lonnes ajoutées sont choisies à gauche de la colonne modifiée)
1 0 0
0 −2 −4
1 2 −2
Puis C3 ← C3 − 2C2
1 0 0
0 −2 0
1 2 −6
Il apparaît que les vecteurs colonnes sont libres, donc l’image de la base canonique
est une base, par conséquent f est un automorphisme.
Nous vérifions que les vecteurs (1, 0, −1, 1) et (0, 1, −2, 3) forment une base du noyau.
Donc
f (e 1 ) = e1 − e2 + e3
f (2e 1 + 3e 4 ) = e2
f (e 1 − e 3 + e 4 ) =0
f (e 2 − 2e 3 + 3e 4 ) =0
Par linéarité nous obtenons un sytème linéaire que nous résolvons pour trouver la
définition de f :
f (e 1 ) = e1 − e2 + e3
f (e ) = 8 e − 3e + 8 e
2 3 1 2 3 4
f (e 3 )
= 13 e 1 + 13 e 4
f (e 4 ) = − 23 e 1 + e 2 − 23 e 4
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Exercice 27 La famille (u, v) est génératrice par définition. Soit α et β deux scalaires
tels que αu + βv = 0, c’est-à-dire que pour tout x réel =
Exercice 28
Soit p
0 = x −y +z 2
p
2β + γ =y
α+γ = z
p
Le noyau est obtenu avec (x, y, z) = (0, 0, 0), soit (par exemple) (α, β, γ) = β(−1, 1, − 2).
Ainsi u est de rang 2 et donc que son noyau est de p dimension p 1.
Nous
p avons,
p après calculs : ker(u − 2id) = R (3 − 2, 1, 2 − 2) et ker(u + 2id) = R(3 +
2, 1, −2− 2). Les vecteurs générateurs de ces deux noyaux appartiennent à Im(u),
ne sont pas colinéaires, ils engendrent donc l’image de u. Donc Im(u) = F + G. Soit
x ∈ G ∩ F, alors u(x) = 2x et u(x) = −2x, donc x = 0, par suite : Im(u) = F ⊕ G.
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Exercice 30
Exercice 31 Linéarité : pour tout translation (tout scalaire a), P 7→ P(X + a) est li-
néaire. Enfin, pour P 6= 0, P et f (P) ont le même terme dominant ; donc si f (P) = 0
alors P = 0. L’endomorphisme étant injectif, f est un automorphisme.
Exercice 33
E = Im ( f ) + ker( f )
Montrons que cette somme est directe. Soit x ∈ ker( f ) ∩ Im( f ), il existe t dans E
tel que x = f (t ). Comme Q( f ) ◦ f = P( f ) = 0, nous avons Im( f ) ⊂ ker(Q( f )), donc
Q( f )(x) = 0 soit
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