Colles MP
Colles MP
Colles MP
Emeric Bouin
25 septembre 2011
Exercice 2. Soient E et F deux espaces vectoriels de dimension finie, L(E × F ) et L(E) × L(F )
sont ils isomorphes ?
Exercice 3. Quelle est la dimension de l’intersection de deux hyperplans génériques ?
R1
Exercice 4. Soit E = R3 [X]. On considére les formes linéaires fi = −1 ti P (t)dt. Montrer que
(f0 , f1 , f2 , f3 ) est une base de E ∗ et en trouver la base duale.
Exercice 5. Un peu de dualité.
1. Soit ϕ une forme linéaire sur Rn [X] telle que :
Décrire ϕ.
2. De même pour ϕ vérifiant : ∀P ∈ Rn−2 [X], ϕ((X − a)2 P ) = 0.
Rb
3. P → P (a), P → P (b), P → P (c), P → a P (t)dt sont elles libres sur R2 [X], sur R3 [X] ?
Exercice 6. Montrer que tout hyperplan de Mn (R) contient une matrice inversible.
1
Exercice 10. Soient n ∈ N∗ , f1 , . . . , fn des fonctions de R dans R formant une famille libre de
F(R, R). Montrer qu’il existe(x1 , . . . , xn ) ∈ R tel que :
det fi (xj ) 6= 0, 1 ≤ i, j ≤ n.
Exercice 12. Soit E un espace vectoriel de dimension finie, et f ∈ L(E). Montrer que les
assertions suivantes sont équivalentes :
1. Ker(f 2 ) = Ker(f )
2. Im(f 2 ) = Im(f )
3. Ker(f ) ⊕ Im(f ) = E
4. Ker(f ) ∩ Im(f ) = {0}
5. Ker(f ) + Im(f ) = E
Exercice 13. Soit E un K - espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) tel que ∀x ∈
E, ∃px ∈ N∗ , f px (x) = 0. Montrer que f est nilpotent et donner un contre-exemple en dimension
infinie.
Exercice 15. Soit E un K - espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). Montrer que :
(
f2 = 0
Im(f ) = Ker(f ) ⇐⇒ .
∃v ∈ L(E), h ◦ f + f ◦ h = idE
Exercice 16. Soient f, g ∈ L(E) tels que f ◦g = 0 et f +g ∈ GL(E). Montrer que rg(f )+rg(g) =
dim(E).
Exercice 18. Soient p et q des projecteurs tels que p ◦ q = 0. Montrer que r = p + q − q ◦ p est
un projecteur et décrire son noyau et son image.
2
Exercice 20. Soit G un sous-groupe fini de GL(E), avec E un espace vectoriel de dimension
finie. On définit φ par :
1 X
φ(f ) = g ◦ f ◦ g −1 , f ∈ L(E).
|G|
g∈G
Exercice 21. Dans un espace vectoriel de dimension finie, on considére n vecteurs formant une
famille de rang r. On en extrait p, ces vecteurs formant une famille de rang s. Montrer l’inégalité :
r ≤ s − p + n.
Exercice 22. Soit G un sous-groupe fini de GLn (R) tel que Tr(g) = 0. Montrer que
P
P g∈G
g∈G g = 0.
Exercice 23. Soient u1 , · · · , un n nilpotents qui commutent dans un espace vectoriel de dimen-
sion n. Que vaut u1 ◦ · · · ◦ un ?
Exercice 24. Soit G un sous-groupe fini de GL(E), avec E un C - espace vectoriel de dimension
finie n. On note E G l’ensemble des éléments invariants sous l’action de G (g, x) −→ g ·x. Montrer
alors que :
1 X
|E G | = Tr(g).
|G|
g∈G
Exercice 25. Que dire d’un endomorphisme qui stabilise tous les sous-espaces vectoriels de
dimension k d’un espace vectoriel de dimension n, ou k est fixé dans [|1, n − 1|] ?
Exercice 28. On pose fn (x) = xn (1 − x) et gn (x) = xn sin(πx), définies sur [0, 1].
1. Limite simple et uniforme de fn ?
2. Que dire pour gn ?
1
Exercice 29. Convergence simple et uniforme de fp (x) = (1+ 1
.
(1+x) p)
3
(k)
2. Si f est C ∞ , peut-on trouver une suite de polynômes Pn telle que pour tout k, Pn CVU
vers f (k) .
Exercice 31. Soit fn : D → R des fonctions continues, convergeant vers f continue, et xn une
suite de D, convergeant vers x dans D.
1. Si fn CVU, montrer que fn (xn ) → f (x).
2. Contre exemple s’il n’y a que CVS.
Exercice 32. Pour n ∈ N∗ , on considére le probléme de Cauchy
(
1 + n1 y ′′ − 2 + n1 y ′ + y = 0
(Pn ) : .
y(0) = 0, y ′ (0) = 1
1. Calculer yn .
2. Montrer que yn converge simplement vers une fonction y que l’on précisera.
3. Montrer que y vérifie le probléme de Cauchy (P∞ ), et le vérifier par le calcul.
Exercice 33. Soit fn une suite de fonctions qui converge uniformément sur ]0, 1[. Montrer qu’elle
converge uniformément sur [0, 1].
Exercice 34. Soit X, Y des parties d’un evn et fn une suite de fonctions de X dans Y qui
vérifient :
∀x ∈ X, ∀(un ) ∈ X N , un → x ⇒ ∃l ∈ Y, fn (un ) → l.
1. Montrer que fn converge simplement vers une fonction f .
2. Montrer que f est continue.
3. On suppose X compact. Montrer que la convergence de fn est uniforme.
Exercice 35. Soit h une fonction continue sur un segment [a, b] de R. Donner une condition
nécessaire et suffisante pour que f soit limite uniforme d’une suite de polynômes à coefficients
entiers.
Exercice 36. Soit (fn ) une suite de fonctions réelles k-lipschtiziennes sur [0, 1] et telles que fn
converge simplement. Montrer que (fn ) converge uniformément sur [0, 1].
Exercice
R1 37. Soit n ∈ N et Pn le polynôme défini par Pn (x) = an (1 − X 2 )n , où an est tel que
−1 Pn (x)dx = 1. Soit enfin f continue à support dans [0, 1] et à valeurs réelles.
1. Calculer an .
R1
2. Soit x ∈ [0, 1], qn (x) = −1 Pn (t)f (x − t)dt. Montrer que qn converge uniformément vers f
sur [0, 1].
3. En déduire le théoréme d’approximation de Weierstrass.
R1
Exercice 38. Soit k ∈ N∗ , et Mk (f ) = 0 tk f (t)dt, où f est une fonction continue sur [0, 1].
Montrer que f est identiquement nulle si et seulement si Mk est nul pour tout k.
Exercice 39. Soit f une fonction de classe C ∞ de R dans R, et fn la suite de fonctions définies
par fn = f (n) . On suppose que fn converge uniformément vers une fonction φ. Que dire de φ ?
Exercice 40. Soit (fn ) une suite de fonctions bornées de R dans R telle que fn converge uni-
formément vers f . Que dire de f ?
Exercice 41. Soit (Pn ) une suite de polynômes telle qui converge uniformément sur R. Montrer
que la limite est un polynôme.
4
Exercice 42. Soit (fn ) une suite de fonctions convexes qui converge simplement sur [a, b].
Montrer que la convergence est uniforme sur tout [α, β] ⊂ [a, b].
Exercice 44. Soit M ∈ R+ ,(fn ) une suite de fonctions réelles C 1 sur [0, 1] et telles que kfn k∞ +
kfn′ k∞ ≤ M . Montrer que (fn ) admet une extraction qui converge uniformément sur [0, 1].
Exercice 47. Soit une suite un telle que un → +∞ et un+1 − un → 0. Montrer que exp (iun )
est dense dans U.
√
Exercice 48. Déterminer toutes les fonctions continues périodiques de périodes 1 et 2.
Exercice 49. Soit (un ) une suite réelle bornée. On suppose que u2n + un − un+1 −→ 0. Montrer
que un −→ 0.
Exercice 50. Soit u0 ∈ N⋆ , et un définie par un+1 = u2n + 1. Montrer qu’il existe a ∈ R tel que
n
un = [a2 ] pour tout n.
Exercice 51. Soit f une fonction continue de R dans R, et x0 ∈ R. On définit (xn ) par xn+1 =
f (xn ). Montrer que cette suite a une unique valeur d’adhérence si et seulement si elle converge.
Exercice 52. Soit c > 0 et f : [0, c] → [0, c] une fonction continue, admettant en 0 un dévelop-
pement asymptotique de la forme :
1. Montrer que, pour u0 assez petit, la suite (un ) définie par un+1 = f (un ), converge vers 0.
2. Déterminer un équivalent de un .
3. Traiter l’exemple de sin(x) et ln(1 + x).
Exercice 54. On note fn (x) = x cosn (x). Soit xn ∈ [0, π/2] qui maximise fn . Existence et DA
de xn , et de fn (xn ).
ln |x−2|
Exercice 55. Soit f (x) = ln |x| . Montrer que pour tout n ∈ N, il existe une unique xn vérifiant
f (xn ) = 1 − n1 . DA de xn .
u2n
Exercice 56. Soit un une suite réelle bornée telle que un + 2 converge. Montrer que un
converge.
Exercice 57. Soit une fonction f de [0, 1] dans lui-même, continue. On note un une suite
récurrente associée à f . Montrer que un converge si et seulement si un+1 − un tend vers 0.
5
exp un
Exercice 58. Etudier la suite récurrente un+1 = n+1 .
∀n ∈ N, u5n + nun − 1 = 0.
Exercice 60. 1. Montrer que l’équation tan x = x posséde une unique solution xn dans
nπ − π2 , nπ + π2 (n ∈ N).
Exercice 61. Montrez que pour tout n ∈ N∗ , l’équation ex = n − x admet une unique solution
positive xn . Déterminer les trois premiers termes du développement asymptotique de xn en
fonction de n.
Exercice 62. Soit un une suite réelle. Donner une condition nécessaire et suffisante pour qu’il
existe une permutation σ de N telle que u soit monotone à partir d’un certain rang.
Exercice 64. Soit (un )n∈N une suite réelle définie par
(
u0 ∈ R
∀n ∈ N, un+1 = 2 − u2n .
Etudier la convergence de cette suite, ainsi que sa limite éventuelle. Soit Ak = {u0 |∀n ≥ k, un =
uk }. Expliciter le lien entre Ak et Ak−1 . Montrer que A = Ak est dénombrable.
S
k≥0
4 Séries numériques.
Exercice 65. Soit un une suite réelle décroissante qui converge vers 0.
1. Critére de condensation de Cauchy.
Soit p un entier supérieur ou égal à 2. Montrer que :
X X
un converge ⇐⇒ pn upn converge.
2. Exemples.
P 1
(a) pn où pn est le n-iéme entier dont l’écriture ne comporte pas de 9.
(b) Si un diverge alors min un , n1 diverge.
P P
P1
(c) Divergence de .
Pn 1
(d) Convergence de nα .
P 1
Exercice 66. 1. Montrer que pn diverge, avec pn le n-iéme entier premier.
6
2. En admettant le théoréme des nombres premiers, ie Π(n) ∼ lnnn , où Π(n) est le nombre de
nombres premiers plus petits que n, reprouver ce résultat.
√ n
Exercice 67. Nature de la série de terme général sin(π 2 + 3 ).
Exercice 68. Soit δ > 0 fixé et zn une suite de nombres complexes tels que kzi − zj k ≥ δ, ∀i 6= j.
Trouver un α tel que la série de terme général |zn1|α converge.
√ n
Exercice 69. Nature de la série de terme général sin(π 2 + 3 ).
√ √
⌊ n+1⌋−⌊ n⌋
Exercice 70. Convergence et somme de un = n .
Exercice 76. Soit σ une permutation de N∗ , étudier la nature de la série de terme général
un = σ(n)
n2
Exercice 77. Soit pn le plus grand facteur premier dans la décomposition de n. Nature de la
série de terme général un = np12 .
n
existe sauf sur un ensemble de mesure nulle, c’est à dire une partie A de R telle que ∀ε > 0, ∃Ωε
de diamétre plus petit qu’ε tel que A ⊂ Ωε .
Exercice 79. Soit une suite an telle que an nk=0 a2k → 1. Donner un équivalent de an .
P
Exercice 80. Soit (an ) une suite réelle positive et (un ) la suite définie par la relation de récur-
rence : un+1 = un + uann avec u0 > 0. Montrer que la suite (un ) converge si et seulement si la série
an converge.
P
Exercice 82. Soit α désigne√un réel strictement positif. Déterminer la nature de la série de
R (−1)n /nα |x|
terme général un = 0 1+x dx
7
1
Exercice 83. Etudier la série de terme général n1+iα
.
cos√ln(n)
Exercice 84. Etudier la série de terme général n
.
1
Exercice 85. Soit P (n) = max{p premier, p | n}. Montrer que converge.
P
n nP (n)
– ∇J est M -Lipschitzien :
∀k ∈ N, xk+1 = xk − ρk ∇J(xk ).
Pour la suite, on va supposer que ρk = ρ, ou ρ est une constante ( méthode à pas fixe ). On
pourrait raffiner la méthode en considérant une suite bien choisie ( méthode à pas optimal,
... ).
(a) Interpréter graphiquement la méthode pour f : R −→ R. Identifier deux cas limites.
(b) Montrer que sous une condition supplémentaire sur ρ, la suite xk converge vers x∗ .
Trouver la vitesse de convergence et expliquer l’intérêt de la méthode.
Exercice 88. Soit f : Rn → Rn de classe C 1 et c > 0 tels que, pour tous x, y, kf (x) − f (y)k ≥
ckx − yk.
1. Montrer que pour tous x, h, kdfx (h)k ≥ ckhk.
2. Montrer que f est un C 1 -difféomorphisme de Rn .
8
|f (x)| kxk→+∞
Exercice 89. Soit f : R2 → R de classe C 2 telle que kxk −→ +∞. Prouver que ∇f est
surjective sur R2 .
Exercice 90. Trouver les fonctions f de classe C 1 telles que la forme différentielle ω = f (y)(xey dx+
ydy) soit exacte. En trouver alors les primitives.
Exercice 91. Quelles sont les applications f : R2 → R de classe C 1 telles que la forme différen-
tielle ω = f (x, y)d(x2 + y 2 ) soit exacte ? En trouver alors les primitives.
Exercice 92. Soient f et g deux fonctions de classe C 1 sur R à valeurs dans R vérifiant ∀x ∈ R,
f ′ (x) ≥ 1 et |g ′ (x)| < 1. On définit ϕ sur R2 par ϕ(x, y) = (f (x) + g(y), f (y) + g(x)).
1. Montrer que ϕ est un C 1 -difféomorphisme de R2 sur son image.
2. Si |g ′ (x)| < k < 1, montrer que ϕ est surjective.
R2
−→ R
f: .
(x, y) 7−→ x2 y
R2 R2
−→
φ: .
(x, y) 7−→ (f (x, y), 2xy)
Déterminer f de sorte que dφ(x,y) soit une similitude pour tout (x, y).
Exercice 96. Soient (x, t) ∈ R2 , et l’équation (E) : cos(tx) + sin(tx) = x. Montrer qu’il existe
un ouvert U de R tel que lorsque t ∈ U , l’équation (E) admet une unique racine x(t), et que
l’application t 7−→ x(t) est de classe C ∞ .
On étudiera, pour Φ de classe C 2 telle que Φ(0) = Φ(1) = 0, l’application m 7−→ J(u + mΦ).
9
1. Soit (x0 , y0 , z0 ) un point de Σa . On suppose que ∂f
∂z (x0 , y0 , z0 ) est non nul. Montrer que,
dans un voisinage de (x0 , y0 , z0 ), on peut écrire Σa sous la forme z = g(x, y), où g est une
fonction de classe C 1 . En déduire que Σa posséde un plan tangent en (x0 , y0 , z0 ).
2. Étudier Σ = {xy 3 + yz 3 + zx3 = 1} au voisinage du point m = (1, 1, 0).
x sin(y)−y sin(x)
Exercice 99. Continuité, existence de dérivées partielles et caractére C 1 de f (x, y) = x2 +y 2
,
prolongée par 0 en (0, 0).
4x6 y 2
f (x, y) = x2 + y 2 − 2x2 y − (1)
(x4 + y 2 )2
avec f (0, 0) = 0.
1. Continuité de f sur R2 .
2. On fixe θ et on pose gθ (r) = f (r cos(θ), r sin(θ)). Montrer que gθ admet un minimum local
strict en r = 0.
3. Le point (0, 0) est il un minimum local ?
6 Topologie.
Exercice 103. Soit U un ouvert borné de Rn tel que pour tout compact K dans U , il existe
K ⊂ B(x, r) ⊂ U . Montrer que U est en fait une boule ouverte.
Exercice 105. Soient A et B deux parties non vides d’un evn E. Montrer que :
1. Si A ou B est ouvert, alors A + B est ouvert.
2. Si A et B sont fermés, alors A + B n’est pas nécessairement fermé.
3. Si A et B sont compact alors A + B est compact.
Exercice 107. Soit E un espace normé, si A est une partie bornée non vide de E, on note CA
l’enveloppe convexe de A et α(A) la borne inférieure de l’ensemble des réels ε > 0 tels que l’on
puisse recouvrir A par un nombre fini de boules ouvertes de rayon ε.
1. Calculer α(A) si E est de dimension finie.
2. Montrer que α(C̄A ) = α(A)
10
2. Caractériser les parties compactes A telles que LA soit compact.
Exercice 109. On pose E = C([0, 1], R) muni de la norme infini. Soit F = {f ∈ E|f (0) = f (1)}.
Déterminer l’adhérence et l’intérieur de F .
Exercice 112. Soit E = C 0 ([0, 1], R) muni de la norme infinie. On note I, S, B les parties
de E formées des fonctions à valeurs dans [0, 1] qui sont respectivement injectives, surjectives,
bijectives. Sont elles ouvertes, fermées ?
Exercice 113. Soit f une forme linéaire non nulle et continue sur un evn E. Montrer que si
x 6∈ Ker(f ) alors d(x, Ker(f )) = |fkf(x)|
k .
Exercice 114. On considére E = C 0 ([0, 1], R) muni de N∞ = supt∈[0,1] |f (t)|. Pour α > 0, on
définit Hα ⊂ E l’ensemble des fonctions Hölderiennes d’exposant α.
|f (x)−f (y)|
1. On définit Nα (f ) = supx6=y∈[0,1] |x−y| . Est-ce une norme sur Hα ?
2. On définit alors N (f ) = |f (0)| + Nα (f ). Montrer que (E, N ) est un espace normé.
3. Montrer que si α > 1, alors les fonctions sont en fait constantes.
4. Montrer que (E, N ) est un espace de Banach.
Exercice 116. Soit A une partie convexe et dense d’un espace euclidien E. Montrer que A = E.
Exercice 118. Soit A une partie compacte d’un evn E et f : A −→ A continue telle que
1. Soit a ∈ A et an définie par an+1 = f (an ), avec a0 = a. Montrer que a est une valeur
d’adhérence de la suite.
2. Montrer qu’en fait : ∀x, y ∈ A, d(f (x), f (y)) = d(x, y).
3. Montrer que f (A) = A, et donc que f est une isométrie.
Exercice 121. Montrer que R [X] n’est complet pour aucune norme.
11
Exercice 122. Soit B une matrice antisymétrique. On suppose que la suite (B n ) converge vers
une matrice C. Que peut-on dire de C ?
Exercice 123. Soit p une semi-norme sur Mn (C). On suppose de plus que ∀(A, B) ∈ (Mn (C))2 , p(AB) ≤
p(A)p(B). Montrer que p = 0 ou p est en fait une norme.
Exercice 124. Soit N ∈ Mn (C). Montrer que N est nilpotente si et seulement si la matrice
nulle est adhérente à l’ensemble {P −1 N P, P ∈ GLn (C)}.
Exercice 125. Polynômes scindés.
Soit n ∈ N∗ et σ ∈ Rn . On note
Exercice 129. Soit u une application linéaire de Rn dans Rm . Prouver que u est surjective si
et seulement si elle transforme tout ouvert de Rn en ouvert de Rm .
Exercice 130. Soit E un evn réel et H un hyperplan de E. Montrer que E \ H est connexe par
arcs si et seulement si H n’est pas fermé.
Exercice 131. Soit K un convexe compact de E, symétrique par rapport à 0 et d’intérieur non
vide. On munit E d’une norme quelconque.
1. Montrer que K est un voisinage de 0.
2. On définit la jauge de K par JK (x) = inf{r > 0 | xr ∈ K}. Montrer que JK est défini sur
E, que c’est une norme et préciser sa boule unité. Caractériser l’intérieur et l’adhérence de
K en termes de JK .
7 Séries de fonctions.
xe−nx P∞
Exercice 132. Pour x ∈ R+ et n ∈ N, n ≥ 2 on pose fn (x) = ln n et S(x) = n=2 fn (x) sous
réserve de convergence.
1. Etudier la convergence simple, normale, uniforme de la série fn sur R+ .
P
12
Exercice 133. Soit f0 : [a, b]R x→ R une fonction continue. On définitPune suite de fonctions
fn : [a, b] → R par fn+1 (x) = a fn (t)dt. Etudier et évaluer la fonction fn .
Exercice 134. On suppose que la série de terme général an converge. On pose pour h 6= 0,
X sin(nh) 2
f (h) = a0 + an . (2)
nh
n≥1
Exercice 136. Montrer que F est un fermé non vide de R si et seulement si il est l’ensemble
des zéros d’une fonction de classe C ∞ de R dans lui-même.
Exercice 137. On pose f (x) = ∞ n x
n=1 (−1) ln 1 + n pour tout x positif.
P
1. Justifier la définition de f .
2. Montrer que f est dérivable.
3. Trouver un équivalent de f en 0+ .
R 1 tx
4. Montrer que f ′ (x) = 0 1+t dt.
5. Trouver un équivalent de f en +∞.
Exercice 138. Soit (bn ) une suite décroissante de réels positifs. Montrer que la série de terme
1
général bn sin(nx) converge uniformément sur R si et seulement si bn = o n .
sin(2n x)
Exercice 139. Montrer que la fonction f définie par f (x) = ∞ est continue sur R
P
n=1 2n
et non dérivable en 0.
xn P∞
Exercice 140. On note un (x) = 1−x n et f (x) = n=1 un (x).
1. Etudier la définition, la continuité et la dérivabilité de f .
2. Donner un équivalent de f en 1− .
xn P∞
Exercice 141. On note un (x) = 1+xn et f (x) = n=1 un (x).
1. Etudier la définition, la continuité et la dérivabilité de f .
2. Donner un équivalent de f en 0 et en 1.
x2
Exercice 142. On pose f (x) = ∞
P
n=0 1+n2 x2 .
1. Etudier la définition, la continuité et la dérivabilité de f sur R.
2. Donner un équivalent de f en +∞, on le notera g, et donner alors un équivalent de f − g.
Exercice 143. On désigne par S la somme de la série de fonctions un (x) = (−1)n n2sin(nx)
(a2 +n2 )
.
π2
Montrer que S est de classe C 2 sur R et vérifie l’équation différentielle S ′′ (x) − a2 S(x) = 12 − x4 .
Déterminer S.
13
n
Exercice 145. Pour n ∈ N∗ et x ∈ [−1, 1] on pose un (x) = x sin(nx)
n .
P∞
1. Montrer que la série n=1 un (x) converge uniformément sur [−1, 1] vers une fonction conti-
nue, f .
2. Justifier la dérivabilité de f sur ] − 1, 1[ et calculer f ′ (x). En déduire f (x).
3. En déduire la valeur de ∞ sin n
n=1 n .
P
8 Espaces préhilbertiens.
Exercice 149. Soit H un Hilbert réel. On note Lc (H) l’espace des endomorphismes continus de
H muni de la norme d’opérateur et B sa boule unité ouverte.
1. Soit t ∈ B. Montrer que l’application φ : u → 21 (u2 + t) de Lc (H) dans lui-même posséde
un unique point fixe dans B.
2. Soit f ∈ Lc (H) vérifiant (f (x)|x) ≥ akxk2 pour un certain a > 0. Montrer l’existence de
g ∈ Lc (H) tel que g2 = f et (g(x)|x) ≥ bkxk2 pour un certain b > 0.
14
Exercice 152. Théoréme de Hahn-Banach dans un cas simple.
Soit E un espace préhilbertien réel et B une boule ouverte de E ne contenant pas ~0. Montrer
qu’il existe une forme linéaire f ∈ E ∗ telle que : ∀~x ∈ B, f (~x) > 0.
Exercice 157. Soit E = C([a, b], R) et (an ) une suite d’éléments de [a, b].
f (an )g(an )
Pour f, g ∈ E, on pose : hf |gi = ∞ .
P
n=0 2n
1. A quelle condition sur la suite (an ) définit-on un produit scalaire ?
2. Soient a = (an ) et b = (bn ) deux telles suites telles que les ensembles {an , n ∈ N} et
{bn , n ∈ N} sont distincts. Montrer que les normes correspondantes sont non équivalentes.
15
3. Question ouverte : à quelle condition les normes associées à deux suites (an ) et (bn ) sont-
elles équivalentes ?
4. Montrer qu’il n’existe pas de suite (an ) pour laquelle E soit complet.
Exercice 158. Soit u1 , . . . , up une famille de vecteurs de Rn vérifiant (ui |uj ) < 0 pour i 6= j.
1. Montrer que p − 1 vecteurs parmi eux forment toujours une famille libre.
2. Montrer que l’on ne peut trouver plus de n + 1 vecteurs réunissant ces conditions.
3. Montrer que l’on peut en trouver n + 1.
Exercice 163. Soit A ∈ Mn (R) symétrique définie positive. Montrer qu’il existe une unique
matrice B ∈ Mn (R) symétrique définie positive telle que B 2 = A.
Exercice 164. Soit A ∈ Mn (R). Montrer que A est symétrique définie positive si et seulement
s’il existe B ∈ GLn (R) telle que A = t BB.
J (X) =t XAX − 2Y t X.
2. Soit A, B ∈ Sn++ (R) telles que Soit A − B ∈ Sn++ (R). Montrer que B −1 − A−1 ∈ Sn++ (R).
det(A) ≤ det(B).
0 tX
Q(X) = det .
X A
Que dire de Q ?
16
Exercice 168. Que dire ( sans le calculer explicitement ) du déterminant de la matrice de
coefficient général : aij = ai +a1j +1 , avec ai réel positif ?
Exercice 169. Déterminer l’ensemble des formes bilinéaires réflexives, i.e. les formes bilinaires
qui vérifient :
∀x, y ∈ E, φ(x, y) = φ(y, x).
Exercice 170. Soit a ∈ R. Pour (x, y, z) ∈ R3 , on pose qa (x, y, z) = a(x2 + y 2 + z 2 ) − 2(xy +
xz + yz). Pour quelles valeurs de a la forme quadratique est elle non dégénérée, et trouver une
base orthogonale pour toutes les qa .
Exercice 171. A symétrique et Ak = I
Soit A ∈ Mn R symétrique telle qu’il existe k ∈ N∗ tel que Ak = I. Montrer que A2 = I.
2
P
Exercice 172. i,j aij
Soit A = (aij ) ∈ Mn (R) symétrique de valeurs propres λ1 , . . . , λn . Montrer que i,j a2ij =
P
P 2
i λi .
17
Exercice 182. Soit E un espace euclidien et f ∈ L(E).
1. Montrer : Kerf = Imf ⇒ f + f ∗ ∈ GL(E).
2. Montrer la réciproque lorsque l’on a f 2 = 0.
Exercice 183. Soit f ∈ L(E). Montrer que kf k2 = max{|λ| tq λ ∈ Sp(f ∗ ◦ f )}.
Exercice 184. Soit f ∈ L(E).
1. En considérant l’endomorphisme f ∗ ◦f , montrer que si f est inversible alors f se décompose
de maniére unique sous la forme f = u ◦ h avec u unitaire et h hermitien positif.
2. Si f est non inversible, montrer qu’une telle décomposition existe mais n’est pas unique
(on rappelle que U (E) est compact).
3. Montrer que l’application f → (u, h) est continue sur GL(E).
Exercice 185. Soit E un espace vectoriel hermitien. Un endomorphisme u ∈ L(E) est dit normal
si u et u∗ commutent.
1. Soit u normal, montrer que si F est un sous-espace propre de u alors F ⊥ est stable par u.
En déduire que u est diagonalisable en base orthonormale. La réciproque est-elle vraie ?
2. Soit u ∈ L(E). Montrer l’équivalence entre les propriétés suivantes :
(1) u est normal.
(2) ∀ x ∈ E, ku(x)k = ku∗ (x)k.
(3) Tout sev stable par u est stable par u∗ .
(4) Si un sev F est stable par u alors F ⊥ est stable par u.
(5) Il existe P ∈ C[X] tel que u∗ = P (u).
Exercice 186. Donner la signature et le rang de :
X
q(x1 , · · · , xn ) = ai,j (xi − xj )2 .
ij
Exercice 192. Soit φ ∈ Cc∞ (R2 ) une fonction C ∞ à support compact. On définit
R2
−→ ( R
1
E:
2 , t ≥ |x| .
(x, y) 7−→
0, t < |x|
18
Exercice 193. Nature et éléments de :
Exercice 197. Soit Q la forme quadratique définie par Q(x, y, z) = x2 + y 2 + xy + yz. Trouver
max(Q) sur S 2 et dire ce que sont les surfaces de niveau de Q.
1. Montrer que fα est C 1 , et donner une équation différentielle d’ordre 1 à coefficients constants
vérifiée par fα .
Z +∞ α−1
t
2. Montrer que Γ(α)Γ(1 − α) = dt.
0 1+t
Z +∞ α−1
t π
3. Montrer que dt = . Pour cela on pourra se référer à l’exercice 99, ou
0 1 + t sin(πα)
montrer par une formule des résidus que :
Z +∞
x2m π
∀ 0 < m < n, 2n
dx = .
0 1+x 2n sin (2m+1)π
2n
19
Exercice 201. Existence, calcul ou équivalent de
Z 1
xn
f( )dx,
0 1 + xn
de Z 1
xn f (xn )dx.
0
x2
1
Z
Exercice 202. Etudier g(x) = dx.
x 1 + ln(x)
Exercice 203. Intégrale de Dirichlet.
1. Montrer que, si x > 0 :
+∞ +∞
exp(−tx) sin(t)
Z Z
dt = dt.
0 1 + t2 0 t+x
+∞
sin(t) π
Z
2. En déduire alors : dt = .
0 t 2
∞
nf (x)
Z
Exercice 204. Soit f : R+ 7→ R continue et bornée. On définit alors In = dx.
0 1 + n 2 x2
1. Existence ?
2. Limite en +∞.
∞
sin(tx)
Z
Exercice 205. Existence et calcul de dt.
0 t(1 + t2 )
Z ∞
1 − exp(−tx)
Exercice 206. On pose, pour tout x > 0, f (x) = dt. Montrer que f est de
0 1 + t2
classe C 2 sur R+∗ , et donner un équivalent aux bornes de f .
Z 1 x
t (1 − t)
Exercice 207. Etudier et calculer f (x) = dt.
0 1+t
Z 1
1
Exercice 208. Effectuer un développement asymptotique de n
dx à l’ordre le plus grand
0 1+x
possible.
Exercice 209.
∞
f (t)
Z
1. Soit f : R+ 7→ R continue telle que dt converge ou telle que f a une limite finie
Z 1∞ t
f (at) − f (bt)
en +∞. Pour a, b > 0, montrer que dt converge et donner sa valeur.
0 t
Z ∞ Z ∞
sin(at)sin(bt) sin(t)3
2. Applications à dt, dt.
0 t 0 t3
R1 exp(inθ)
Exercice 210. Soit θ ∈ ]0, π[. Montrer que t=0 e−iθ dt
= ∞ .
P
−t n=1 n
R +∞ 2
Exercice 211. 1. Calculer f (a) = t=0 e−t cos(at) dt.
R +∞ 2 sin(at)
2. Soit g(a) = t=0 e−t t dt ; calculer lima→+∞ g(a).
20
R π/2 dt
R π/2 cos t dt
Exercice 212. Soient J(x) = t=0
√ et K(x) = t=0
√ . Calculer
sin2 t+x2 cos2 t sin2 t+x2 cos2 t
limx→0+ (J(x) − K(x)) et montrer que J(x) = − ln x + 2 ln 2 + x→0+ (1).
R +∞
Exercice 213. Soit f : [0, +∞[ → R continue telle que t=0 f (t) dt converge (pas forcément
absolument). R +∞
On pose ϕ(a) = t=0 e−at f (t) dt.
1. Montrer que ϕ est de classe C ∞ sur ]0, +∞[.
2. Montrer que ϕ est continue en 0.
R1 1
Exercice 214. OnPpose pour n ≥ 2 : vn = x=0 1+x n dx. Montrer que la suite (vn ) converge.
R +∞ 2
e−t x
Exercice 222. Soit f (x) = t=0 1+t2 dt.
1. Trouver le domaine de définition de f .
2. Montrer que f est dérivable sur R+∗ .
3. Calculer f − f ′ .
4. Donner un équivalent simple de f ′ (x) pour x → +∞.
√ √
5. Montrer que f (x) = 2√πx − 4x√πx + x√ 1
x
.
6. Tracer la courbe de f .
21
R +∞ x−1
Exercice 225. Montrer, pour x > 1 : ζ(x)Γ(x) = t=0 et t −1 dt.
R +∞
Exercice 226. Soit f : x 7→ t=0 tx+1dt +t+1
. Déterminer son domaine de définition ; étudier sa
R +∞ dt
continuité et sa monotonie. Calculer t=1 tx+1 +t
et en déduire des équivalents et les limites de f
en 0 et en +∞.
Exercice
Rα 227. Soit α ∈ ]0, π2 [ et λ ∈ R. Chercher un équivalent pour n → ∞ de In =
2
x=0 sin(x) exp(λn sin (x)) dx.
1
R1
Exercice 228. Soit (an )n∈N la suite définie par a0 = 1 et an = n! t=0 t(t − 1) . . . (t − n) dt.
P∞
1. Quel est le rayon de convergence de la série entiére n=0 an xn ?
2. Donner un équivalent de an .
Exercice 229. Soit un (t) le terme général d’une série : un (t) = tn−1 sin(nx) avec 0 ≤ x ≤ π.
1. Étudier la convergence de la série.
Pn (t)
2. Calculer np=0 up (t) = Sn (t). Mettre Sn (t) sous la forme avec Q(t) > α, α > 0.
P
Q(t)
R1
3. Calculer limn→∞ Sn (t) et limn→∞ t=0 Sn (t) dt.
sin(nx)
4. En déduire ∞ .
P
n=1 n
Exercice 230. Soit f continue par morceaux définie sur R, à valeurs dans C.
Rb
1. Soient a, b ∈ R. Montrer que t=a f (t) cos(nt) dt −→ 0.
R nπ
2. On suppose que f est intégrable sur ]0, +∞[. Soit un = t=0 sin2 (nt)f (t) dt. Montrer que
(un )n∈N admet une limite quand n → ∞ et la préciser.
∗
Exercice
n
n 231. Soit (fn )n∈N∗ une suite de fonctions définie par : ∀ n ∈ N , ∀ x ∈ [0, 1], fn (x) =
x+x
2 .
1. Montrer que (fn ) converge simplement vers une fonction ϕ.
2. La convergence est-elle uniforme ? La convergence est-elle monotone ?
R1
3. Soit, pour n ∈ N∗ , Jn = x=0 fn (x) dx. Montrer que Jn ∼ n22 .
R1
Exercice 232. Soit f (x) = t=0 1−t x
ln t t dt. étudier le domaine de définition de f , sa dérivabilité,
puis calculer f (x).
R +∞
Exercice 233. Soit I(a) = x=0 sinh x e
x −ax
dx.
1. Quel est le domaine de définition de I ?
2. étudier la continuité et la dérivabilité de I.
3. Calculer I(a).
Rb
Exercice 234. 1. Soit f : [a, b] → R de classe C 2 et F (x) = t=a f (t)e−itx dt avec a < 0 < b.
Montrer que F (x) −→ 0.
x→∞
−iax −f (b)e−ibx
2. Montrer que F (x) = f (a)e ix + x1 .
R +∞ 2
3. Montrer la convergence de l’intégrale I = t=−∞ e−it /2 dt.
22
R +∞ dt
R +∞ esin t
et +t2 e−t
cv t dt dv
Rt=−∞
1 tα −1 Rt=1
+∞ dt
t=0 ln t dt cv ssi α > −1 t(ln t)(ln ln t) dv
t=e2
R +∞ 1+t2 R +∞ t+2
ln 1+t3 dt dv 2 + (t + 3) ln dt cv
Rt=0
+∞ t ln t Rt=0
1 dt√
t+4
(1+t2 )α
dt cv ssi α > 1 dv
Exercice 235. Rt=0
+∞ (t+1)α −tα Rt=0
+∞
1− t
tβ
dt cv ssi 0 < β − α < 1 ou α = 0 sin(t2 ) dt cv
Rt=0
1 dt
Rt=0
+∞ ln(arctan t)
Rt=0 arccos t cv Rt=0 tα dt dv
+∞ ln(1+1/t) dt 1 | ln t|β
(t2 −1)α cv ssi 0 < α < 1 (1−t)α dt cv ssi α < β + 1
Rt=1
+∞ α −1/
√
t dt cv ssi − 1 < α < − 1
Rt=0
1 1 −1/t −k
t=0 t 1 − e 2 t=0 sin t e t dt cv
12 Séries entiéres.
Exercice 236. Dire si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. En donner une démons-
tration ou un contre-exemple.
1. Les séries an z n et (−1)n an z n ont même rayon de convergence.
P P
où α ∈ R.
Exercice 240. Soit (an ) une suite de C telle que f (x) an xn existe pour tout x dans ] − 1, 1[
P
P=
et limx→1− f (x) = l ∈ C. Démontrer que la série an converge et a pour somme l dans les
différents cas suivants :
1. an ≥ 0,
2. an = o n1 ,
P+∞ 2
3. n=0 n|an | converge,
23
1 Pn
4. limn→∞ n k=1 kak = 0.
Exercice 241. Trouver le rayon de convergence de la série entiére an z n :
P
– (an ) est
P périodique non nulle,
– an = d|n d , 2
n
– an = nn! ,
– a2n = an , a2n+1 = b√ n, 0 < a < b,
– an2 = n!, ak = 0 si k ∈ / N,
– an = (ln − ln n ,
√ n)
– an = e , n
– an = 1.4.7...(3n−2)
n! ,
1√
– an = √ n ,
n
ln n
– an = 1 + 12 + · · · + n1 ,
– an+2 = 2an+1 + an , a0 = a1 = 1,
2 2
– an = e(n+1) − e(n−1) ,
cos nθ
– an = √n+(−1) n.
Exercice 244. Soit (an ) le nombre de façons de marquer n points au rugby. Donner un équivalent
de an .
Exercice 245. Soit α > 0. On considére la fonction fα : x 7→ ∞ −nα einx . Montrer que f
P
n=1 e
est C ∞ . Donner une CNS sur α pour que f soit développable en série entiére en tout point de R.
Exercice 246. Soit (an ) une suite dePréels strictement positifs. On suppose que le rayon de
convergence de la série entiére A(x) = ∞ n=0
P∞ an xn est 1 et que la série diverge pour x = 1. Soit
(bn ) une suite telle que bn ∼ an et B(x) = n=0 bn xn .Montrer que B(x) ∼ A(x) pour x → 1− .
∞
X xn
Exercice 247. On pose f (x) = . Déterminer le rayon de convergence et montrer que f
Cn
n=0 2n
vérifie l’équation x(4 − x)y ′ − (x + 2)y = −2. Résoudre l’équation précédente pour x > 0 et en
∞
X 1
déduire la somme de la série .
Cn
n=0 2n
Z 1
Exercice 248. Calculer ln(t) ln(1 − t)dt.
t=0
P∞ n
Exercice 249. Soit f (z) = n=0 an z une série de rayon R > 0. Montrer, pour 0 ≤ r ≤ R :
∞ 2π
1
X Z
|an |2 r 2n = |f (reiθ )|2 dθ.
2π θ=0
n=0
24
Exercice 250. Soit f (z) = an z n une série de rayon R > 0 telle que pour tout z ∈ D ◦ (0, R)
P
on a f (z) ∈ R. Montrer que f est constante.
13 Séries de Fourier.
Exercice 254. On prolonge la fonction racine carrée par imparité sur [−π, 0[ et par 2π-périodicité
sur R. Convergence uniforme de la série de Fourier de la fonction ainsi obtenue ? Vers quelle fonc-
tion ?
Exercice 255. Soit a > 0 et f une fonction continue sur [0, a] telle que
Z a
∀x ∈ R, f (t) cos(xt)dt = 0.
0
25
Exercice 256. Sommes de Gauss.
Le but de cet exercice est de calculer certaines sommes de Gauss, utiles en algébre et arithmé-
tique, notamment pour la loi de réciprocité quadratique et les caratéres de Legendre de module
premier.
Pour n et m deux entiers relatifs, avec n ≥ 2, on définit la somme de Gauss Gm,n par :
n−1
2iπk2 m
X
Gm,n = exp .
n
k=0
Par souci de lisibilité, on écrira Gn pour G1,n . Nous allons nous intéresser à Gn .
1. Réaliser la décomposition en série de Fourier de la fonction f 1-périodique de R dans C
telle que :
n−1
2iπ(k + t)2
X
∗
∀n ∈ N , ∀t ∈ [0, 1[, f (t) = exp .
n
k=0
26
Exercice 260. Théoréme de Bernstein.
1
Théoréme. Si f est Hölderienne d’exposant α > 2, alors la série de Fourier de f converge
normalement vers f .
Exercice 262. 1. Calculer les coefficients de la fonction 2π-périodique f affine sur [0, 2π[ et
vérifie f (0) = 0 et f (2π − ) = 2π.
2. Soit sn la somme partielle d’indice n de sa série trigonométrique. Déterminer les extréma
de sn . Soit mn le premier minimum de sn sur [0, 2π[. Étudier le comportement de mn et
interpréter.
Exercice 263. Soit f une fonction de la classe de Schwartz sur R. Montrer que pour tout x ∈ R,
on a :
fˆ(n) exp(2iπnx)
X X
f (x + n) =
n∈Z n∈Z
14 Polynômes.
Exercice 264. Résultant.
Soient F, G deux polynômes de degrés respectifs n et m. On définit une application φ de la
maniére suivante :
Cn−1 [X] × Cm−1 [X] −→ Cn+m−1 [X]
φ: .
(U, V ) 7−→ U F + V G
1. Donner une condition nécessaire et suffisante sur F, G pour que φ soit injective. En déduire
une méthode pour savoir si deux polynômes ont ou non des racines en commun.
2. Ecrire alors de déterminant de la matrice de φ dans la base canonique. On le note Res(F, G),
le résultant des polynômes F et G.
3. Traiter l’exemple de F (X) = X 2 − 4X + 3 et G(X) = X 2 − 2X + 1.
27
4. Soit (P (t), Q(t)), une courbe paramétrée polynômiale réelle. Proposer une méthode pour
en trouver une équation cartésienne.
5. Montrer que l’ensemble des polynômes scindés à racines simples est un ouvert de R[X].
Exercice 265. Déterminer tous les polynômes réels qui envoient Z dans Z.
Exercice 267. Montrer qu’un polynôme réel est positif si et seulement si il est somme de deux
carrés.
Exercice 269. Pour quels n ∈ N∗ existe t’il M ∈ M2 (Z) d’ordre multiplicatif exactement n ?
Exercice 270. Combien y a t’il de chemins de longueur n entre deux sommets d’un dé cubique ?
Exercice 271. Soient A, B ∈ Mn (C) ayant toutes leurs valeurs propres de parties réelles stric-
tement négatives. Montrer que pour tout matrice C ∈ Mn (C), il existe M ∈ Mn (C) telle que
AM + M B = C.
1 1 0 0
1 1 0 0
Exercice 272. Soit A = 0 0 1 1. Dire sans calculs ce que vous pouvez dire sur cette
0 0 1 1
matrice.
Exercice 273. Soient A, B dans Mn (C). Donner les valeurs propres de Φ défini par Φ(M ) =
AM − M B. A quelle condition existe t’il M non nulle telle que AM = M B ?
A A
Exercice 274. Donner une condition nécessaire sur A ∈ Mn (C) pour que B = soit
0 A
diagonalisable.
Exercice 275. CNS sur le corps K pour qu’il existe deux matrices A et B dans SL2 (K) vérifiant
ABA−1 B −1 = −I2 .
0 · · · an
Exercice 276. Soient a1 , . . . , an des réels. La matrice A = ... .. est elle diagonali-
.
ai
a1 · · · 0
sable ?
Exercice 277. Soit p premier et A ∈ Mn (Z). Montrer que Tr(Ap ) = Tr(A) (mod. p).
28
Exercice 278. Soient A, B ∈ Mn (C) telles que rg(AB − BA) ≤ 1. Montrer que A et B sont
cotrigonalisables.
Exercice 282. Soit E un K-ev de dimension finie, u ∈ L(E) et λ ∈ Sp(u). Montrer que la
multiplicité de λ dans le polynéme minimal de u est égale au nombre de facteurs invariants de u
ayant λ pour racine.
Exercice 283. Soit p premier et A ∈ MnZ. Montrer que tr(Ap ) ≡ tr(A) (mod p).
0 (a)
Exercice 284. Donner une CNS sur a, b ∈ C pour que la matrice M = .. soit
.
(b) 0
diagonalisable.
Exercice 287. Soit A ∈ Mn (C) telle que A = A−1 . A est-elle diagonalisable ? Calculer eA .
Ak
(eA = ∞k=0 k! )
P
Exercice 288. Soit E un ev de dimension finie et u ∈ L(E) tel que rg(u) = 1. Montrer que :
Exercice 289. Soit E un C-ev de dimension finie et u ∈ GL(E) tel que u2 est diagonalisable.
Montrer que u est diagonalisable.
29
Exercice 290. Soit A ∈ Mn (C) inversible diagonalisable et B ∈ Mn (C), p ∈ N∗ tels que
B p = A.
1. Montrer que B est diagonalisable.
2. Si A n’est pas inversible la conclusion subsiste-t-elle ?
Exercice 291. Soit E un espace vectoriel de dimension n et p ∈ L(E) tel que p2 est un pro-
jecteur. Quelles sont les valeurs propres éventuelles de p ? Montrer que p est diagonalisable si et
seulement si p3 = p.
Exercice 292. Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 = A + I. Montrer que det(A) > 0.
Exercice 293. Soit A ∈ Mn (R) telle que A3 + A2 + A = 0. Montrer que rgA est pair.
Exercice 294. Soit A ∈ Mn (C) telle que An = I et (I, A, . . . , An−1 ) est libre. Montrer qu’alors
on a tr(A) = 0.
Exercice 295. Soit A ∈ Mn (R). On suppose que les valeurs propres de A sont réelles et qu’il
existe p ≥ 1 tel que Ap = I. Montrer que A2 = I.
Exercice 296. Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L(E).
1. On suppose u diagonalisable et on note λ1 , . . . , λp ses valeurs propres distinctes. Montrer
qu’il existe
P des endomorphismes u1 , . . . , up tels que pour tout polynôme P ∈ K[X], on ait :
P (u) = pi=1 P (λi )ui . Montrer qu’il existe un polynôme Pi tel que ui = Pi (u).
2. Réciproquement,
Pp soit u, u1 , . . . , up ∈ L(E) et λ1 , . . . , λp ∈ K tels que pour tout P ∈ K[X],
P (u) = i=1 P (λi )ui . Montrer que u est diagonalisable et Sp(u) ⊂ {λ1 , . . . , λp }.
Exercice 297. Soit f un endomorphisme diagonalisable d’un ev E de dimension finie, λ une
valeur propre de f et pλ le projecteur sur le sous-espace propre associé parallélement é la somme
des autres sous-espaces propres. Montrer que pλ est un polynéme en f .
Exercice 298. Soit E un C-ev de dimension n ∈ N∗ et u1 , . . . , up (p ≥ 2) des endomorphismes
de E vérifiant :
∀ k, u2k = −idE , ∀ k 6= ℓ, uk ◦ uℓ = −uℓ ◦ uk .
1. Montrer que les uk sont des automorphismes et qu’ils sont diagonalisables.
2. Montrer que n est pair.
3. Donner le spectre de chaque uk .
4. Donner les ordres de multiplicité des valeurs propres des uk .
5. Calculer det(uk ).
Exercice 299. Soit E un ev de dimension finie et u ∈ L(E) tel que u ◦ u = 0.
1. Quelle relation y a-t-il entre Keru et Imu ? Montrer que 2rgu ≤ dim E.
2. On suppose ici dim E = 4 et rgu = 2. Montrer qu’il existe une base (e1 , e2 , e3 , e4 ) de E
telle que : u(e1 ) = e2 , u(e2 ) = 0, u(e3 ) = e4 , u(e4 ) = 0.
3. On suppose dim E = n et Imu = Keru. Est-ce que u est diagonalisable ?
Exercice 300. Soit M ∈ M3 (R) telle que M 6= I, et M 3 = I.
1. Quelles sont les valeurs propres complexes de M ? (On vérifiera que ce sont effectivement
des valeurs propres de M )
1 0 0
√
2. Montrer que M est semblable à 0 −1/2 − 3/2.
√
0 3/2 −1/2
30
Exercice 301. Soient u, v, h trois endomorphismes de Rn tels que :
u ◦ v = v ◦ u, u ◦ h − h ◦ u = −2u, v ◦ h − h ◦ v = −2v.
0 1 0
1. Cas particulier, n = 3, Mat(u) = 0 0 1. Déterminer si v et h existent et si oui, les
0 0 0
donner.
2. Cas général. Que peut-on dire de tr(u) et tr(v) ? Montrer que u et v sont non inversibles.
Montrer que Keru et Kerv sont stables par h. Déterminer uk ◦ h − h ◦ uk pour k ∈ N.
Déterminer P (u) ◦ h − h ◦ P (u) pour P ∈ R[X]. Quel est le polynéme minimal de u ?
Exercice 302. Soient K ⊂ L deux corps et A ∈ Mn (K). On note µK (A) et µL (A) les polynémes
minimaux de A en tant que matrice é coefficients dans K ou dans L. Montrer que ces polynémes
sont égaux.
Exercice 303. Soit A ∈ Mn (K). Montrer que χA et µA ont les mêmes facteurs irréductibles.
Exercice 304. Caractériser les polynômes P tels que : ∀ A ∈ Mn (C), (P (A) = 0) ⇒ (tr(A) ∈
Z).
Exercice 307. Soit E un K-ev de dimension n. Soit u ∈ L(E), P son polynôme minimal et p le
plus petit exposant de X dans l’écriture de P .
1. Si p = 0, que dire de u ?
2. Si p = 1, montrer que E = Imu ⊕ Keru.
3. Dans le cas général, montrer que E = Kerup ⊕ Imup .
Exercice 308. Soit A ∈ Mn (K). Déterminer les scalaires λ et les matrices M ∈ Mn (K) telles
que AM = λM .
Exercice 309. Soit E un espace vectoriel de dimension finie et u ∈ L(E). On considére l’appli-
cation Φu qui é v ∈ L(E) associe v ◦ u.
1. Montrer que Φu ∈ L(E).
2. Montrer l’équivalence : (u est diagonalisable) ⇔ (Φu est diagonalisable). . .
en considérant les polynômes annulateurs de u et de Φu . en considérant les spectres et
sous-espaces propres de u et de Φu .
Exercice 310. Soit E un K-espace vectoriel de dimension n, (F, G) deux sous-espaces vectoriels
de E tels que E = F ⊕ G. On note p la projection sur F parallélement é G. Soit Ep = {f ∈
L(E) tq f ◦ p = p ◦ f }. Quelle est la dimension de Ep ?
Exercice 311. Soient u, v deux endomorphisme d’un espace vectoriel E non nul tels que u ◦ v −
v ◦ u = IdE .
1. Simplifier uk ◦ v − v ◦ uk pour k ∈ N puis P (u) ◦ v − v ◦ P (u) pour P ∈ K[X].
2. Montrer que u et v n’ont pas de polynômes minimaux.
31
Exercice 312. Soit E un ev réel de dimension finie et f, g ∈ L(E), α ∈ R∗ tels que f ◦g − g ◦f =
αf .
1. Montrer pour tout entier naturel n : f n ◦ g − g ◦ f n = αnf n .
2. Montrer qu’il existe n ∈ N tel que f n = 0 (raisonner par l’absurde et considérer l’application
h 7→ h ◦ g − g ◦ h de L(E) dans L(E)).
Exercice 313. Soit f un endomorphisme de E (ev de dimension finie sur K) tel que χf soit
irréductible. Montrez que pour aucun endomorphisme g le crochet de Lie [f, g] = f ◦ g − g ◦ f
n’est de rang un.
Exercice 314. Quelles sont les matrices A ∈ M3C telles que A3 est semblable é A4 ? On étudiera
séparément les cas :
1. A a 3 valeurs propres distinctes.
2. A a 2 valeurs propres distinctes.
3. A a une seule valeur propre.
Exercice 315. Soit A ∈ Mn (C). Montrer qu’il existe deux matrices D, N telles que A = D + N ,
D est diagonalisable, N est nilpotente, DN = N D.
Exercice 316. Montrer qu’une matrice compagnon est semblable é sa transposée. En déduire
que pour toute M ∈ Mn (K) les matrices M et t M sont semblables.
Exercice 317. Soit f ∈ R3 telle que Spec(f ) = {λ} et dim(Ker(f
− λId))
= 2.
λ 0 0
Montrer qu’il existe une base B dans laquelle Mat(f ) = 0 λ 1 .
0 0 λ
Exercice 318. Soit A ∈ Mn (C) nilpotente. Montrer que A et 2A sont semblables.
−1 2 1
Exercice 319. Soit A = 2 −1 −1.
−4 4 3
n
1. Calculer A .
−2
2. Soit U0 = 4 et (Un ) défini par la relation : Un+1 = AUn . Calculer Un en fonction
1
de n.
x(t)
3. Soit X(t) = y(t). Résoudre dXdt = AX.
z(t)
Exercice 320. Soit A ∈ M3 (R) ayant pour valeurs propres 1, −2, 2, et n ∈ N.
1. Montrer que An peut s’écrire sous la forme : An = αn A2 + βn A + γn I avec αn , βn , γn ∈ R.
2. On considére le polynéme P = αn X 2 + βn X + γn . Montrer que : P (1) = 1, P (2) = 2n ,
P (−2) = (−2)n .
3. En déduire les coefficients αn , βn , γn .
Exercice 321. Soit (un ) une suite réelle vérifiant l’équation de récurrence : un+3 = 6un+2 −
11un+1 + 6un .
un
1. On pose Xn = un+1 . Montrer qu’il existe une matrice A ∈ M3 (R) telle que Xn+1 =
un+2
AXn .
32
2. Diagonaliser A. En déduire un en fonction de u0 , u1 , u2 et n.
Exercice 322. Soit f , endomorphisme d’un espace vectoriel E de dimension n.
1. On suppose que pour tout sous-ev D de dimension 1 il existe x ∈ D tel que E =
vect(x, f (x), f 2 (x), . . . ). Que dire de E et f ?
2. On suppose qu’il existe x ∈ E tel que E = vect(x, f (x), f 2 (x), . . . ). Montrer que si f
est diagonalisable alors ses valeurs propres sont toutes distinctes. Montrer que si f est
nilpotente alors f n−1 6= 0.
Exercice 323. 1. Soit D = diag(λ1 , . . . , λn ) une matrice diagonale é valeurs propres dis-
tinctes.
Montrer qu’une matrice M commute avec D si et seulement si M est diagonale. Montrer
que pour toute matrice M diagonale, il existe un polynéme P ∈ Kn−1 [X] unique tel que
M = P (D).
2. Soit A ∈ Mn (K) une matrice é valeurs propres distinctes. Montrer que les matrices M
commutant avec A sont les polynémes en A.
1 1
Exercice 324. Soit A = .
1 1
1. A est-elle diagonalisable ?
2. Trouver toutes les matrices
X, Y ∈ M2 (K) telles que XY = Y X = A.
9 00
Exercice 325. Soit A = 1 4 0. Trouver les matrices M ∈ M3 (R) telles que M 2 = A.
1 11
2 −2 1
Exercice 326. Trouver le commutant de 2 −3 2.
1 2 0
Exercice 327. Si A ∈ Mn (C), on note C(A) le commutant de A.
1. Pour n = 2, montrer que C(A) est de dimension 2 ou 4, en donner une base.
2. Pour n ∈ N∗ , montrer que C(A) est de dimension ≥ n (traiter d’abord le cas oé A est
diagonalisable).
0 A
Exercice 328. Soit A ∈ Mn (K) non nulle et M = ∈ M2n (K). Montrer que M n’est
0 0
pas diagonalisable.
A 0
Exercice 329. Soit A ∈ Mn (K) et M = ∈ M2n (K).
A A
1. Comparer les valeurs propres de A et M .
′ P (A) 0
2. Soit P ∈ K[X] et Q = XP . Montrer que P (M ) = .
Q(A) P (A)
3. A quelle condition sur A, M est-elle diagonalisable ?
M M
Exercice 330. Soit M ∈ Mn (C) diagonalisable. Soit A = ∈ M2n (C). La matrice A
M M
est-elle diagonalisable ?
0 A
Exercice 331. Soit A ∈ GLn (C) et M = ∈ M2n (C). Montrer que M est diagonalisable
I 0
si et seulement si A l’est. (Chercher les sous-espaces propres de M en fonction de ceux de A)
33
A B
Exercice 332. Soit M = avec A, C carrées. On suppose que A et C sont diagonalisables
0 C
sans valeurs propres communes. Montrer que M est diagonalisable.
A B
Exercice 333. Soit M = ∈ Mn (K) diagonalisable avec A carrée d’ordre p.
C D
Soit λ une valeur propre de M de multiplicité m. Montrer que si p > n − m, alors λ est valeur
propre de A.
0 A
Exercice 334. Soit A ∈ Mn (R) et B = ∈ M2n (R). Déterminer Spec(B) et fonction
A 2A
de Spec(A).
Exercice 336. Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L(E) diagonalisable. Pour λ ∈ spec(u),
on note Eλ = Ker(u − λId) et Fλ = Im(u − λId). Montrer que Eλ ⊕ Fλ = E.
Exercice 337. Soit E un K-ev de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose qu’il existe P ∈ K[X]
tel que P (f ) = 0 et P ′ (0) 6= 0. Montrer que Kerf ⊕ Imf = E.
Exercice 338. Soit E un C-ev de dimension finie et u ∈ L(E). Montrer que f est diagonalisable
si et seulement si pour tout λ ∈ C on a rg(u − λId) = rg(u − λId)2 .
Exercice 339. Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L(E). Montrer que les ensembles
K = {Ker(P (u)), P ∈ K[X]} et I = {Im(P (u)), P ∈ K[X]} sont finis et ont méme cardinal.
Exercice 340. Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E) tel que dim(Kerf 2 ) =
2 dim(Kerf ) = 2d. Montrer que s’il existe g ∈ L(E) et k ∈ N∗ tels que gk = f alors k divise d.
34
Exercice 344. Soit E un K-ev de dimension finie et u ∈ L(E) diagonalisable. Montrer que si
F est un sev stable par u, alors u|F est diagonalisable.
Exercice 345. Soit E = R3 et H : x + 2y + 3z = 1 un plan affine de E. Montrer que si H est
stable par f ∈ L(E) alors 1 est valeur propre de f .
Exercice 346. Soit f ∈ L(E) un endomorphisme cyclique et F un sous-espace vectoriel stable
par f . Montrer que f|F est aussi cyclique.
Exercice 347. Un endomorphisme f est dit semi-simple si tout sous-espace stable par f admet
un supplémentaire stable par f . Montrer qu’un endomorphisme d’un C-ev de dimension finie est
semi-simple si et seulement s’il est diagonalisable.
Exercice 348. Soit u un endomorphisme de E, espace vectoriel de dimension n sur le corps K.
Montrez que seuls {0} et E sont stables par u si et seulement si χu est irréductible sur K.
Exercice 349. Soit E un espace vectoriel, f un endomorphisme de E tel que tout sous-espace
de E admette un supplémentaire stable par f . Que peut-on dire de f ? Réciproque ?
Exercice 350. Soient A, B ∈ Mn (C) telles que AB = 0. Montrer que A et B sont simultanément
trigonalisables.
Exercice 351. Soient A1 , . . . , An ∈ Mn (K) nilpotentes et commutant deux é deux. Montrer
que A1 . . . An = 0.
Exercice 352. Soit A ∈ Mn (C). Montrer que A est nilpotente si et seulement si pour tout
k ∈ N∗ on a tr(Ak ) = 0.
Exercice 353. Soit E un ev de dimension finie et (un ) une suite d’endomorphismes diagonali-
sables convergeant vers u ∈ L(E).
u est-il diagonalisable ?
Exercice 354. On donne une matrice carrée réelle M d’ordre n. Soient α, β les multiplicités de
zéro dans χM et µM . Montrer que dim(KerM ) = α si et seulement si β = 1.
16 Arithmétique.
Exercice 355. Résoudre x2 − 4x + 3 = 0 dans Z
143Z .
Exercice 356. Soit G un groupe fini, et f un morphisme de groupe de G dans lui-même. Montrer
l’équivalence suivante :
Ker(f 2 ) = Ker(f ) ⇐⇒ Im(f ) = Im(f 2 )
35
Exercice 360. Soit u0 ∈ C ∞ (R2 ) et α ∈ R. Résoudre l’équation aux dérivées partielles suivante :
∂u ∂u ∂u
+2 +3 = αu, u(0, x) = u0 (x).
∂t ∂x ∂y
Dessiner l’allure des solutions pour des temps donnés et expliquer le phénoméne. RPour quelles
valeurs du paramétre α l’EDP est elle physiquement satisfaisante ? Estimer alors R2 u(t, x)dx
(On pourra prendre une donnée initiale à support compact).
Exercice 361. Déterminer les applications f de classe C 1 (R2 , R) vérifiant :
∂f ∂f
− = a,
∂x ∂y
avec a ∈ R. On utilisera le changement de variable : u = x + y, v = x − y.
Exercice 362. Soit U l’ouvert de R2 : U = {(x, y) tq x > 0, y > 0}, et b ∈ R. Trouver
f ∈ C 1 (U, R) vérifiant :
∂f ∂f
x +y = b.
∂x ∂y
y
On pourra utiliser le changement de variable : u = xy, v = x ou alors le passage en coordonnées
polaires.
Exercice 363. Soit α ∈ R \ { 21 }. Résoudre l’équation aux dérivées partielles suivantes :
∂2f ∂2f 2
2∂ f
x2 + 2xy + y = α(α − 1)f
∂x2 ∂x∂y ∂y 2
On posera x = ρ cos θ, y = ρ sin θ.
(
x′ (t) = n2 x(t)y(t)
Exercice 364. Soit n > 0 et (S) : .
y ′ (t) = −x2 (t) + y 2 (t)
1. Soit γ : t 7→ (x(t), y(t)) une solution de (S). Trouver une autre solution présentant une
symétrie avec γ. Peut-on avoir comme solution σ(t) = λγ(µt) ? En déduire une propriété
géométrique des solutions maximales de (S).
2. Déterminer les courbes du plan formées des points (x0 , y0 ) ou les solutions de (S) ont des
tangentes paralléles aux axes (Ox) et (Oy). En déduire quelques solutions particuliéres.
3. A supposer qu’il existe Φ : I ⊂ R 7→ R telle que γ(t) = (x(t), y(t)) vérifie y(t) = Φ(x(t)),
déterminer Φ et en déduire toutes les courbes intégrales.
(
x′ = xy − y 2
Exercice 365. On considére le systéme différentiel (S) : .
y ′ = −x2 + y 2
1. Que dire de l’existence de solutions de S ?
2. Montrer que le champ de vecteurs est homogéne de degré 2. Faire ainsi le changement de
variables projectif (y = uv, x = v).
3. En déduire une intégrale premiére du systéme (S). Effectuer un portrait de phase, et décrire
les trajectoires.
Exercice 366. Soit J un intervalle de R et f : J × Rn 7→ Rn continue. On suppose qu’il existe
a, b continues de J dans R+ telles que,
Montrer que toute solution maximale de y ′ = f (t, y) est définie sur J entier.
36
18 Fonctions convexes.
Exercice 367. Soit f : R 7→ R convexe et x < y < z. Montrer que le déterminant de
1 x f (x)
1 y f (y) > 0.
1 z f (z)
Exercice 368. Soit f : R 7→ R convexe. Montrer que l’on a :
– Soit f est croissante sur R.
– Soit f est décroissante sur R.
– Soit il existe a ∈ R tel que f est décroissante sur ] − ∞, a], puis croissante sur [a, +∞[.
Exercice 370. Soit f : R+∗ 7→ R convexe et g : R+∗ 7→ R affine. On suppose : ∀x > 0, f (x) ≤
g(x) et f (1) = g(1).
Montrer que f = g.
Exercice 371. Soit f : R 7→ R convexe telle que Cf admet une asymptote d’équation y = mx+p
en +∞. Montrer que Cf est au dessus de cette asymptote.
Exercice 374. Soit f : [0, +∞[ 7→ R deux fois dérivable telle que f (x) − x → +∞− > f (0).
Montrer qu’il existe c ∈ ]0, +∞[ tel que f ′′ (c) = 0.
f (x)+f (y)
Exercice 375. Soit f [a, b]R continue telle que ∀ x, y ∈ [a, b], f x+y
2 ≤ 2 .
Montrer que f est convexe.
Exercice 376. Soit f : [a, b] 7→ [c, d] convexe, bijective, croissante. On définit les suites (un ) et
(vn ) par :
u n + vn −1 f (un ) + f (vn )
a ≤ u0 ≤ v0 ≤ b, un+1 = , vn+1 = f .
2 2
Montrer que (un ) et (vn ) convergent vers une même limite.
37
f (x)
1. Montrer que la fonction x 7−→ x est décroissante sur ]0, +∞[.
2. Montrer que : ∀ x, y ≥ 0, f (x + y) ≤ f (x) + f (y).
3. Soient a < b < c et P le polynôme de degré inférieur ou égal à 2 coîncidant avec f aux
points a, b, c. Montrer que P ′′ ≥ 0.
4. Calculer P ′′ en fonction de a, b, c et f (a), f (b), f (c). En déduire que f est convexe.
|x−an |
Exercice 384. Soit (an ) une suite bornée de réels. On pose f (x) = ∞ n=0 3n . Montrer que
P
f est convexe, et n’est pas dérivable aux points an .
x1 xn
Exercice 385. Montrer que x2 + ... + x1 ≥ n, avec les xi > 0.
Exercice 386. Soit a, b deux éléments de R = R ∪ {±∞} tels que a < b. Soit φ une fonction
continue de [0; 1] dans ]a; b[. Soit enfin f une fonction convexe de ]a; b[ à valeurs réelles. Alors :
Z 1 Z 1
f φ (x) dx ≤ f ◦ φ (x) dx
0 0
Exercice 387. Montrer que ln(f ) est convexe ssi ∀α > 0, f α est convexe.
19 Inclassables.
1
1
Exercice 388. Montrer que ∀n ∈ N∗ , n!
n
(n + 1) ≤ e.
38