Comparaison Entre L'union Européenne Et L'union Africaine
Comparaison Entre L'union Européenne Et L'union Africaine
Comparaison Entre L'union Européenne Et L'union Africaine
La présente étude porte sur l’évaluation des critères d’adhésion entre l’Union
européenne et l’union africaine dans le cadre de notre cours. Ainsi, pour mieux cerner les
lignes essentielles de notre étude, nous avons subdivisé le présent travail en deux 2 points, à
savoir : l’organisation de l’Union européenne et l’union africaine ainsi que la comparaison
dans leur critère d’adhésion.
1
DIEZ DE VELASCO VALEJO M., Les organisations internationales, Paris, Economica, 2002. p.10.
2
OTSHUDI OKONDJO L., Droit des organisations internationales volume 1 : Théorie générale, Kinshasa,
Editions les Lumières, 2017. p.46.
3
Ibidem.
I. Organisation de l’union européenne et de l’union africaine
A. Union européenne
B. Union africaine
4
ROCHE C., L’essentiel du droit international public, 10e éd., Paris, Gualino, 2019 , p.154.
5
CHALTIEL F. Manuel sur de l'Union européenne. Paris, PUF, 2005, p.37
6
Ibidem.
A la différence de l’organisation qui l’a précédée, l’UA est une organisation
qui, dans l’analyse de ses objectifs tend vers l’intégration, tandis que l’OUA était une
organisation de simple coopération. Mais entre eux les deux organisations internationales,
l’objectif téléologique reste identique à savoir : l’unité africaine. Cette unité n’est possible
qu’à travers certains objectifs et principes7.
A l’épreuve des faits, l’union africaine ne marche pas comme il faut, elle est
essoufflée par les mauvais comportements des dirigeants africains et elle est incapable
d’accomplir sa mission. Actuellement, elle rêve encore de réaliser l’unité politique et
économique du continent à travers son agenda 2063, mais les défis auxquels il fait
faceemontre à suffisance qu’elle est une organisation pauvre ; son bilan est mitigé9.
A. Critères européens
Pour exercer leurs fonctions, les organisations internationales ont été dotées
de moyens d’action de nature decisionnelle, qui leur permettent d’adopter des actes
juridiques, et de nature matérielle : moyens humains que sont agents internationaux par
l’intermédiaire desquels elles agissent ou moyens financiers pour faire aux dépenses
découlant de leur fonctionnement11. Dans le cadre ce travaille, nous allons examiner d’une
part, les moyens décisionnels dont disposent l’Union européenne.
Les moyens juridiques de l’union sont des actes normatifs produits par cette
organisation. Ils expriment la volonté de l’organisation au sein des Etats membres et des
ressortissants de ceux-ci. Ils constituent le droit dérivé de l’union européenne c’est-à-dire les
règles de droit matériel produit par l’organisation.
Le règlement a une portée générale. Il est obligatoire dans tous ses éléments
et il est directement applicable dans tout État membre. Le règlement produit des effets
immédiats et est, comme tel, apte à imposer des devoirs et à conférer des droits aux Etats
membres, à leurs organes et aux particuliers, droits que les juridictions nationales ont
l’obligation de protéger dès son entrée en vigueur 13. La directive lie tout État membre
destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la
compétence quant à la forme et aux moyens. Il est un instrument fondamental de
l’harmonisation des législations des divers Etats membres.
10
CHALTIEL F. Manuel sur de l'Union européenne. Paris, PUF, 2005, p.48
11
DIEZ DE VELASCO VALEJO M., op.cit. p.88.
12
CHALTIEL F. Manuel sur de l'Union européenne. Paris, PUF, 2005, p.49.
13
OTSHUDI OKONDO, op.cit. p. 127
La directive nécessite transposition et n’est pas d’applicabilité immédiate ou
directe : en forme de « loi-cadre », elle crée à l’égard des Etats destinataires une obligation de
résultat, tout en leur laissant compétence et liberté quant à la forme et aux moyens permettant
de l’atteindre, les effets d’une directive en droit interne découlent de la mesure nationale de sa
transposition14
La décision est obligatoire dans tous ses éléments. Lorsqu'elle désigne des
destinataires, elle n'est obligatoire que pour ceux-ci. Elle se distingue du règlement par le fait
que ses destinataires sont désignés, et de la directive par le caractère obligatoire. Elle est, en
outre, un acte de portée individuelle ou générale, qui demeure obligatoire dans tous ses
éléments pour les destinataires (Etats membres ou particuliers) qu’elle désigne, et ce, en
principe, dès sa notification. Elle peut s’adresser à un individu, une entreprise ou un Etat et lui
attribuer des droits ou des obligations. Elle est d’effet direct lorsqu’elle est individuelle et ne
nécessite aucune mesure nationale de réception. Mais elle n’est pas nécessairement
immédiatement applicable15.
Les recommandations et les avis ne lient pas. Ils sont par nature dépourvus
de caractère obligatoire, ne sont pas, à proprement parler, des sources de droit : « Les avis
permettent ainsi aux institutions de formuler des prises de position, des points de vue sur tous
les sujets. Quant aux recommandations, elles constituent essentiellement des incitations à agir,
à adopter des mesures, adressées par une institution à une autre ou aux Etats. »16.
B. Critères Africains
14
CHALTIEL F. Manuel sur de l'Union européenne. Paris, PUF, 2005, p.49
15
Idem.
16
Ibidem.
17
MOULLOUL A., L’intégration économique et juridique en Afrique, L’Harmattan, Paris, 2017, p.94.
Par ailleurs, l’acte constitutif de l’Union africaine est muet sur la force
juridique des décisions de ces organes. Il faut donc en conclure que les recommandations ou
résolutions qu’elle adopte ne sont pas obligatoires de plano pour les Etats membres. Il
appartient à chaque Etat qui les a votées de les faire appliquer par ses propres organes
gouvernementaux et administratifs. Quant aux Etats qui ne les ont pas votées, il faut admettre
qu'ils ne sont pas tenus de les respecter18.
Il est donc claire que l’union africaine fixe les conditions de son adhésion
sur les critères de proximité géographique et des buts imaginaires car chaque elle est
incapable d’assumer efficacement ses fonctions.
18
KEREKOU TCHANDO M. Union africaine et processus d’intégration. Paris, L’Harmattan, 2013. p.81.
BIBLIOGRAPHIE
3. ROCHE C., L’essentiel du droit international public, 10e éd., Paris, Gualino, 2019 ;