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ASP Donor Report 2008-2009 French

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Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes

Programme africain relatif aux stocks de


pesticides obsolètes
Rapport annuel
Juillet 2008 – juin 2009

Août 2009

www.africastockpiles.net

1|Page
TABLE DES MATIÈRES

ACRONYMES ................................................................................................................... 3
1 INTRODUCTION ....................................................................................................... 4
2 RÉCAPITULATIF DES RÉALISATIONS ET DES DÉFIS DU PASP-P1 ............... 6
2.1 Réalisations .......................................................................................................... 6
2.2 Défis ..................................................................................................................... 7
2.3 Évaluation indépendante du PASP-P1 ................................................................. 9
3 RÉCAPITULATIF DES RÉALISATIONS ET DES DÉFIS DES PROJETS DU
PASP-P1 ........................................................................................................................... 11
Afrique du Sud .............................................................................................................. 11
Éthiopie ......................................................................................................................... 12
Mali ............................................................................................................................... 13
Maroc ............................................................................................................................ 14
Nigeria........................................................................................................................... 15
Tanzanie ........................................................................................................................ 16
Tunisie........................................................................................................................... 16
4 TOUR D’HORIZON DES ACTIVITÉS TRANSVERSALES................................. 20
4.1 Coordination du programme .............................................................................. 20
4.2 Assistance technique (chef de file – Unité d’appui technique de la FAO) ........ 22
4.3 Renforcement des capacités des ONG (chef de file - PAN UK et PAN Africa) 24
4.4 Communication, gestion du savoir et études stratégiques (chef de file - WWF)25
4.5 Activités du secteur privé (chef de file - CLI) ................................................... 27
5 DÉCAISSEMENTS DU PASP ................................................................................. 29
6 QUELLES PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LE PASP ? POUR LA PHASE 2
DU PROGRAMME ? ....................................................................................................... 31
7 LISTE DES ANNEXES ............................................................................................ 33
Annexe 1: Documents techniques de l’UAT/FAO ....................................................... 34
Annexe 2: Réseaux des ONG dans les pays participant à la phase 1 du PASP ............ 36
Annexe 3 : Liste actualisée de documents et autres publications ................................. 41
Annexe 4 : Personnes ou organisations à contacter ...................................................... 45

2|Page
ACRONYMES
ACDI Agence canadienne de développement international
ASPIC Comité de mise en œuvre du PASP
AVCASA Agriculture, Veterinary and Chemical Association of South Africa
(Association des professionnels de l’industrie agrovétérinaire)
CCP Cellule de coordination du programme
CGP Cellule de gestion de projet
CLAME CropLife Afrique Moyen-Orient
CLI CropLife International
COMESA Common Market for Eastern and Southern Africa (Marché commun de
l’Afrique orientale et australe)
CPAM Community-based Pesticide Action Monitoring (Surveillance des
actions prises en matière de pesticides au niveau de la collectivité)
DDC Direction du développement et de la coopération du gouvernement
suisse
EIES Étude des impacts environnementaux et sociaux
EMTK Environmental Management Tool Kit (Outil de gestion
environnementale)
FAO Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture
FEM Fonds pour l’Environnement mondial
FFEM Fonds français pour l’environnement mondial
FIP Fiche d’identification de projet
ICCM Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques
IDA Association internationale de développement
IPEN Réseau international pour l’élimination des POP
MDD Mécanisme d’octroi de dons pour le développement
MDTF Fonds fiduciaire multidonateurs
NEPAD Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique
ONG Organisation non gouvernementale
ONUDI Organisation des Nations unies pour le développement industriel
PAN Pesticides Action Network (Réseau d’action sur les pesticides)
PASP Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes
PASP-P1 Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes - Phase 1
PASP-P2 Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes - Phase 2
POP Polluants organiques persistants
PSMS Système de gestion des stocks de pesticides
S&E Suivi et évaluation
SAICM Approche stratégique sur la gestion internationale des produits
chimiques
SIDA Agence suédoise de coopération internationale au développement
TdR Termes de référence
UAT Unité d’appui technique
WWF Fonds mondial pour la nature

3|Page
1 INTRODUCTION
Au moment de sa création en décembre 2000, le Programme africain relatif aux stocks de
pesticides obsolètes (PASP) avait un double objectif : éliminer les stocks existants de
polluants organiques persistants (POP) et autres pesticides périmés du domaine public, et
mettre en place des mesures pour empêcher le renouvellement de stocks de pesticides
analogues. Ce programme devait être mis en œuvre de manière échelonnée dans tous les
pays africains sur une période de 12 à 15 ans. Il devait être exécuté par un large partenariat
d’organisations participantes et son coût était estimé à 250 millions de dollars.

En octobre 2002, le Conseil du FEM a approuvé un don de 25 millions de dollars pour


financer la première phase du PASP (PASP-P1) et a donné son accord de principe pour un
financement additionnel de 55 millions de dollars pour les phases suivantes du programme.
Par la suite, l’Agence canadienne de développement international (ACDI), la Commission
européenne (CE), le gouvernement du Royaume du Danemark, l’Agence suédoise de
coopération internationale au développement (SIDA) et la Direction du développement et de
la coopération du gouvernement suisse (DDC) ont mis à disposition un volume substantiel de
ressources pour soutenir des activités nationales et à l’échelle du programme au titre
d’accords conclus avec la Banque mondiale. Des concours bilatéraux supplémentaires ont
depuis lors été enregistrés aux niveaux du programme et des projets nationaux, y compris des
contributions de CropLife International (CLI). Cette aide a été déterminante pour accéder aux
fonds du FEM et mobiliser de nouveaux financements bilatéraux et multilatéraux afin
d’atteindre les 58 millions de dollars nécessaires à la mise en œuvre de la première phase du
programme (PASP-P1) dans sept pays : Afrique du Sud, Ethiopie, Mali, Maroc, Nigeria,
Tanzanie et Tunisie.

Le programme a été lancé en septembre 2005. Parallèlement à celui-ci, PAN Africa, PAN
UK et la FAO ont poursuivi leurs opérations en cours dans certains des pays participant au
PASP et dans d’autres pays, opérations qui ont été ramenées sous la tutelle du PASP.

Les premiers des sept projets nationaux du PASP-P1 – Afrique du Sud et Tunisie – ont été
lancés à la fin de 2005, alors que le lancement du dernier projet (Ethiopie) a eu lieu en
septembre 2007. Les projets du PASP-P1 sont exécutés par les pays, accompagnés par un
réseau d’organisations partenaires qui comprend, par ordre alphabétique, la Banque
mondiale, CLI, la FAO, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique
(NEPAD), Pesticide Action Network (PAN Africa et PAN UK) et WWF. La Banque
mondiale est l’Agent d’exécution chef de file du FEM pour le PASP-P1, avec l’assistance
technique de l’Unité d’appui technique (UAT) de la FAO qui a reçu un don spécial du FEM à
cet effet. Le WWF dirige les activités de communication et de sensibilisation, PAN UK et
PAN Africa sont chargés de l’intégration de la société civile dans l’exécution du projet, et
CLI est le point focal pour le secteur privé, notamment pour l’aide financière et l’assistance
technique en matière d’élimination.

Au niveau des pays, les projets du PASP-P1 incluent les composantes suivantes :
1. nettoyage et élimination des pesticides obsolètes ; 2. prévention de l’accumulation des
pesticides ; 3. renforcement des capacités ; et 4. gestion et suivi du projet (voir l’encadré 2
pour plus de détails). Au niveau du programme, le PASP : 1. fournit une assistance

4|Page
technique pour la mise en œuvre, la supervision et le suivi des activités au niveau des pays ;
2. assure la gestion des connaissances, la sensibilisation, réalise des études stratégiques et
fournit des services d’information dans les pays participant au PASP-P1 ; et 3. finance la
coordination du programme. Les résultats obtenus dans le cadre de chaque activité nationale
et du programme sont présentés plus en détail ci-après.

Les projets du PASP-P1 sont exécutés suivant un manuel du programme qui donne des
orientations sur les aspects techniques, sociaux et environnementaux, la passation des
marchés, la gestion financière et le S&E du programme. De plus, les projets sont exécutés en
conformité avec un Rapport sur les différentes techniques d’élimination dont le but est
d’aider les pays à prendre des décisions en connaissance de cause sur le traitement et
l’élimination de leurs stocks de pesticides obsolètes et déchets associes. Les pays participant
au PASP-P1 disposent aussi d’une gamme variée d’outils élaborés par les partenaires ; il
s’agit entre autres de directives sur la passation des marchés, d’un manuel du PASP à
l’intention des ONG, d’un outil de suivi et évaluation, d’un document d’orientation sur les
études des impacts environnementaux et sociaux (EIES), ainsi que d’un Système de gestion
des stocks de pesticides (PSMS) et d’un outil de gestion environnementale (EMTK) conçus par
la FAO.

En avril 2009, la Banque mondiale et la FAO ont conjointement soumis au FEM une
proposition de financement d’un montant de 20,7 millions de dollars pour soutenir la Phase 2
du PASP (PASP-P2) qui devrait être exécutée dans 22 autres pays africains. Cette
proposition reflète un bon nombre des recommandations formulées à l’issue d’évaluations
indépendantes du PASP qui demandaient l’adoption d’un programme relais (voir encadré 1),
avec notamment la séparation des activités de préparation et d’exécution et la révision de la
structure d’exécution du programme. Si la demande de financement d’une deuxième phase
du programme n’a pas été acceptée en totalité par le FEM en raison des incertitudes quant à
la disponibilité des ressources, son Secrétariat a donné son accord de principe pour le
financement des projets du PASP en Erythrée (2,15 millions de dollars), au Mozambique
(1,95 million de dollars), au Botswana (1,45 million de dollars) et en Egypte (1,8 million de
dollars). Par ailleurs, la FAO et la Banque mondiale ont été encouragées à soumettre d’autres
demandes de financement pour des projets nationaux ou régionaux dès que les ressources du
FEM seraient disponibles. La FAO a ainsi l’intention de soumettre une demande de
financement pour des projets en Afrique australe, du Nord et de l’Est, et la Banque mondiale
n’a cessé de rechercher de nouvelles ressources pour les pays du PASP-P1 confrontés à
d’importants déficits de financement pour les activités d’élimination et de prévention et ne
peuvent pas, de ce fait, réaliser complètement leur objectif. De plus, la Banque envisage de
soumettre une demande de financement pour un projet régional en Afrique de l’Ouest au titre
de FEM-5. Pour plus d’informations sur le PASP-P2, bien vouloir se référer au chapitre 6 du
présent rapport.

Le Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes contribue à la réalisation des
objectifs de la Convention de Stockholm sur les POP, la Convention de Bâle sur le contrôle
des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux et leur élimination, la Convention de
Rotterdam sur les procédures de consentement préalable en connaissance de cause applicable
à certains produits chimiques et pesticides dangereux, et appuie les objectifs généraux de
l’Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques.

5|Page
2 RÉCAPITULATIF DES RÉALISATIONS ET DES DÉFIS DU
PASP-P1

2.1 Réalisations
Le PASP-P1 a obtenu, jusqu’à présent, des résultats importants, notamment l’inventaire
d’environ 4 800 tonnes de pesticides obsolètes et de déchets associes ainsi que d’un grand
nombre d’emballages contaminés ; l’exécution d’activités de prévention, de
communication et de sensibilisation ; et l’élaboration d’outils pour l’étude des impacts
environnementaux et sociaux sur les pays, le suivi et l’évaluation et la passation de
contrats de services pour l’élimination des déchets. En outre, les pesticides obsolètes
devraient bientôt être éliminés en Afrique du Sud1 et en Tunisie, et les activités
d’élimination devraient être bien avancées au Mali d’ici à la fin de 2009. En Tanzanie,
des progrès sont faits malgré les retards enregistrés au début de l’exécution du projet, et
la dynamique de mise en œuvre devrait reprendre en Ethiopie et au Maroc où l’on devrait
observer un plus ferme engagement des pouvoirs publics d’ici aux examens à mi-
parcours dans l’un et l’autre pays (octobre et novembre 2009)2. Le Nigeria, dont les
activités sont entièrement financées par un don de l’ACDI, a achevé le processus
d’inventaire dans les États pilotes et la phase à l’échelle nationale devrait être finalisée
d’ici octobre 2009, même si, dans ce cas particulier, les stocks identifiés ne seront
éliminés que dans le cadre d’un projet relais.

Des campagnes de sensibilisation et des programmes d’information d’envergure ciblant


des communautés paysannes et d’autres acteurs intéressés sont entrepris avec l’appui
d’ONG internationales (WWF, PAN UK et PAN Africa) et de réseaux nationaux d’ONG
pour veiller à ce que les paysans, les commerçants et d’autres populations concernées
soient informés des dangers liés à une mauvaise gestion des pesticides. La sensibilisation
des journalistes, le recours aux campagnes médiatiques, ainsi que la production et la
diffusion de matériels d’information clairs renforcent sans cesse l’autonomie des
populations locales du continent. Grâce à ces activités et à bien d’autres, le PASP a
contribué à préserver la santé humaine et l’environnement, à assurer des moyens de
subsistance plus durables et à renforcer la sécurité alimentaire. L’on a observé une
amélioration significative de la capacité de la société civile à promouvoir activement une
lutte antiparasitaire durable et à s’engager dans les questions liées aux pesticides,
notamment par le suivi de leurs effets sur la santé et l’environnement et la promotion de
conventions internationales pertinentes. Les réseaux d’ONG établis dans tous les pays ont
apporté des contributions constructives à la prévention, la planification et la prise en
compte de ces questions dans les politiques nationales, et ont réalisé un certain nombre
d’enquêtes de terrain sur les sites de pesticides obsolètes, les effets de ces pesticides sur
la santé et l’environnement et les pratiques de manipulation des pesticides. Ces réseaux
ont également permis une large couverture médiatique du programme.

1
Élimination de stocks collectés dans le cadre des projets pilotes de Limpopo et de Wagtail.
2
Entretemps, l’Ethiopie a réussi à collecter et ç faire détruire 2 600 tonnes de pesticides obsolètes dans le
cadre d’un projet antérieur géré par la FAO qui a été incorporé au PASP.

6|Page
Les activités nationales et transversales sont présentées plus en détail aux chapitres 3 et 4
respectivement.

La mise en œuvre du PASP-P1 a, à ce jour, mis en évidence les multiples avantages de


l’approche par programme du PASP, parmi lesquels :

i) l’harmonisation des normes et des outils opérationnels en vue d’une plus


grande rentabilité : le PASP-P1 a produit une série de normes et d’outils opérationnels
qui ont été appliqués dans tous les pays participants, y compris le Système de gestion des
stocks de pesticides (PSMS) et des outils connexes sur l’évaluation du risque
environnemental, des directives sur l’évaluation environnementale et les plans de gestion
de l’environnement au niveau des pays, des directives sur les stratégies/techniques de
sécurisation et d’élimination, des procédures opérationnelles normalisées, des directives
sur la préparation et l’évaluation des appels d’offres pour les opérations d’élimination,
une revue des techniques d’élimination disponibles, un manuel à l’intention des ONG et
un guide de suivi et d’évaluation.

ii) des économies d’échelle : le PASP-P1 a eu un effet multiplicateur sur la


circulation de l’information, l’échange des connaissances et la transposition des idées
d’un pays à l’autre, et donc un impact général plus important et une plus grande efficacité
par rapport aux coûts.

iii) un engagement plus effectif des donateurs et la création de réseaux : le PASP-


P1 a fourni aux donateurs un cadre commun d’intervention et, grâce aux financements du
FEM, une meilleure prévisibilité des flux de ressources. À travers le programme, les
activités soutenues par le PASP pourraient être associées plus efficacement à d’autres
projets exécutés dans la région, à l’instar de plusieurs initiatives dirigées par le PNUE en
rapport avec le Plan mondial de suivi des POP, la Réduction de la dépendance à l’égard
des POP et autres produits agro-chimiques dans les Bassins du Sénégal et du Niger par
une gestion intégrée de la production, de la lutte contre les nuisibles et de la pollution, et
d’initiatives multibailleurs dans le Bassin du Nil, les lacs de la Vallée du Rift africaine et
le Lac Victoria. En outre, il permet une étroite collaboration avec des projets financés par
d’autres bailleurs, tels que le Projet d’aide d’urgence pour la lutte antiacridienne en
Afrique de l’Ouest et l’EMPRESS (Système de prévention des urgences épizootiques et
phytopathologiques transfrontières), le Projet OMS/Fondation Gates sur la gestion des
pesticides utilisés dans la santé publique et le Projet OMS/PNUE sur la promotion des
produits de substitution au DDT dans la lutte contre les vecteurs du paludisme.

2.2 Défis
Le principal problème qui demeure et qui va influer sur la réalisation satisfaisante du
PASP-P1 est un déficit estimé entre 10 et 12 millions de dollars des budgets des projets
nationaux, déficit induit par des volumes de stocks obsolètes et de déchets associes plus
importants que prévu au moment de la préparation des projets et l’augmentation probable
des coûts d’élimination des déchets. En outre, au moment de la conception du
programme, une aide budgétaire insuffisante avait été allouée pour la mise en œuvre

7|Page
de solutions durables pour la gestion des pesticides en vue de prévenir l’accumulation
de nouveaux stocks de pesticides obsolètes. En Afrique du Sud, les autorités sont en train
de discuter de diverses options de partenariat public-privé pour l’enlèvement et
l’élimination des pesticides obsolètes sur toute l’étendue du territoire ; en Tunisie, des
pourparlers sont aussi en cours pour trouver une solution durable et ; en Tanzanie et au
Nigeria, les projets sont en train de préparer une feuille de route pour une solution
durable qui sera présentée à leurs comités de pilotage respectifs dans les mois à venir.

Toutes ces approches nécessiteront probablement un financement initial pour réussir,


mais elles devraient être moins onéreuses que l’approche actuelle. La Banque mondiale
prépare en ce moment des propositions pour un financement supplémentaire du FEM
destiné à couvrir une partie de ce déficit, propositions qui devront être inscrites au
Programme de travail du FEM de novembre 2009. Les ressources de CLI seront utilisées
pour l’élimination des pesticides obsolètes identifiés par ses sociétés membres.

Un autre problème important a été l’absence d’une cellule de coordination du


programme (CCP) qui, au départ, devait être hébergée par le NEPAD. La cellule de
coordination du programme n’a pas pu fonctionner par manque de capacités au sein du
NEPAD, alors que d’autres efforts visant à créer un secrétariat provisoire ont échoué en
partie à cause de l’absence d’un accord sur les termes de référence de la CCP. En
conséquence, la Banque mondiale a officieusement pris en main un certain nombre de
tâches que devait remplir la CCP pour assurer une mise en œuvre satisfaisante du PASP-
P1. L’exécution du programme a aussi été affectée par le retard enregistré dans le
recrutement de conseillers techniques en élimination dans un certain nombre de
projets du PASP-P1. La Banque mondiale a par ailleurs accru son aide aux divers pays en
recrutant un ensemble de consultants techniques et opérationnels, une action financée en
partie par des ressources du Fonds fiduciaire multidonateurs (MDTF) destinées
initialement à la supervision et à l’accompagnement des projets.

En dépit du Protocole d’accord signé entre la Banque mondiale et la FAO en 2008 qui
clarifie les rôles respectifs des deux organisations (par exemple dans la supervision et
l’assistance technique, le suivi et l’évaluation et la gestion financière), celles-ci
continuent de rencontrer des difficultés de communication, surtout en raison des
différences entre leurs cultures institutionnelles. Néanmoins, tous les partenaires du
PASP ont pu maintenir le dialogue par des missions conjointes, des téléconférences et des
rencontres face à face, en vue d’accompagner au mieux les pays participants. Tous les
rapports de mission et d’activité de la Banque mondiale, ainsi que les documents des
ONG, ont été soumis au WWF pour publication sur le site web du PASP ; cela dit, la
saisie de tous les documents produits par les partenaires du PASP à des fins de
publication sur le site web du PASP n’est pas encore achevée, mais cette lacune est en
train d’être corrigée pour renforcer la coordination et la transparence.

Les retards de démarrage observés dans tous les pays participant au PASP nécessitent à
présent le report sans coûts supplémentaires des dates de clôture des projets et
l’appui des partenaires du PASP pour que la première phase du programme se termine
de manière satisfaisante. La Banque mondiale a signé des amendements à ses accords

8|Page
avec les contributeurs du MDTF et attend à présent le contreseing du ministère danois des
Affaires étrangères. À moins d’étendre le MDTF, l’on court le risque que les projets
n’obtiennent pas tous les résultats escomptés en raison de l’absence de financements pour
les activités des projets et du programme, parmi lesquels l’élimination des stocks de
pesticides obsolètes inventoriés au Mali et la finalisation des activités de prévention, ainsi
que l’appui fourni par les ONG et la Banque mondiale aux divers pays. Les ressources
non engagées du MDTF continueront d’être utilisées pour financer les interventions
nationales et pour la préparation d’un projet PASP pour l’Afrique de l’Ouest – sujet qui
reste à examiner avec les donateurs. La situation des ressources du MDTF est présentée
plus en détail ci-dessous.

Les projets nationaux du PASP-P1 connaissent des retards de décaissement non


seulement en raison de leur démarrage tardif, mais aussi à cause de calendriers de
décaissement irréalistes établis lors de la préparation des projets. Au moment de la
conception, l’on n’a pas tenu compte du fait que la majorité des décaissements
s’effectueront pendant les 12 derniers mois des projets, pour règles les coûts des services
d’élimination. Les services de la Banque mondiale modifieront les calendriers de
décaissement avant la fin du mois d’août 2009 pour tenir compte de cette réalité.

2.3 Évaluation indépendante du PASP-P1


Le Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes a fait l’objet d’une
évaluation indépendante du cabinet conseil COWI A/S qui a relevé la plupart des
principaux problèmes mentionnés ci-dessus et fait des recommandations à l’effet de les
résoudre. Même si les partenaires du Comité de mise en œuvre du Programme (ASPIC)
n’approuvent pas certaines observations du rapport, ses recommandations seront mises en
application dans la mesure du possible pendant le temps qu’il reste pour la réalisation du
PASP-P1, et seront prises en compte dans la conception des projets de la phase 2 du
Programme (voir encadré 1 pour de plus amples détails).

9|Page
Encadré 1. Recommandations de l’évaluation indépendante pour le PASP-P1 et le PASP-P2

PASP-P1
Recommandation n° 1 : Redéfinir les objectifs du Programme en des termes plus réalistes, plus précis
et plus opérationnels, en tenant compte des déficits de financement et des opportunités mis en
évidence, et consolider les efforts de prévention – cette recommandation sera prise en compte au cas
par cas.

Recommandation n° 2 : Rationnaliser la planification et la présentation des rapports aux niveaux du


PASP tout entier et des projets pour faciliter le suivi des progrès et des performances par les divers
partenaires du Programme – prise en compte dans le nouveau système de suivi et d’évaluation.

Recommandation n° 3 : Introduire une comptabilité et une budgétisation par activité en vue de pouvoir
lier l’évolution des activités à leurs dotations budgétaires – sera fait à l’aide du nouveau système de
suivi et d’évaluation.

PASP-P2
Recommandation n° 1 : Veiller à l’acceptation des principes fondamentaux de la conception par tous les
partenaires.

Recommandation n° 2 : Communiquer des structures de partenariat formalisées et claires à tous les


partenaires.

Recommandation n° 3 : Revoir la conception des projets nationaux pour s’assurer que des activités
préparatoires appropriées sont achevées avant de passer à l’élimination et à la prévention. Cette
approche permettra de faire des prévisions budgétaires appropriées et d’assurer des ressources
financières suffisantes pour la mise en œuvre.

Recommandation n° 4 : Définir clairement les activités des ONG au niveau des pays et les inclure dans
les plans de travail et les prévisions budgétaires en vue de l’implication de la société civile dans la mise
en œuvre des projets.

10 | P a g e
3 RÉCAPITULATIF DES RÉALISATIONS ET DES DÉFIS DES
PROJETS DU PASP-P1

Encadré 2. Description des projets du PASP-P1

Nettoyage et élimination des pesticides obsolètes


Cette composante finance des inventaires détaillés des stocks de pesticides et des analyses connexes
de sites contaminés et des risques, la sécurisation d’urgence et le nettoyage de stocks à haut risque.
PASP-Nigeria n’intègre pas d’activités d’élimination, mais plutôt des activités préparatoires à cette
tâche.

Prévention de l’accumulation des pesticides


Cette composante vise à renforcer la gestion des pesticides par l’amélioration des procédures
d’enregistrement, de délivrance de permis, l’application de contrôles des importations, la gestion des
stocks et des déchets, l’élaboration de stratégies efficaces de passation des marchés et la promotion
de produits de substitution aux pesticides chimiques. La sensibilisation est aussi incluse dans les
activités de prévention.

Renforcement des capacités


Cette composante appuie le contrôle environnemental par la fourniture de matériel et la formation du
personnel à la gestion des stocks de pesticides.

Gestion et suivi du projet


Cette composante appuie les Cellules de gestion de projets (CGP) et leurs activités.

Afrique du Sud
L’Accord de don a été signé en avril 2006 et le projet a démarré en juin 2006.

Principales réalisations à ce jour : Une partie de la composante non dangereuse des


stocks de Limpopo et Wagtail (emballages et bétadine) a été détruite localement. Le reste
des stocks non dangereux est toujours entreposé à la décharge d’Holfontein avec les
stocks dangereux. Dès leur séparation, les stocks non dangereux seront détruits au site
d’enfouissement d’Holfontein. Les stocks dangereux seront reconditionnés en vue de son
transport au port pour être expédié et éliminé à l’étranger. CLI a proposé de financer
directement l’élimination de la composante dangereuse des stocks pilotes de Limpopo
prévue pour la fin de 2009. Des progrès importants ont aussi été réalisés dans un domaine
sensible du projet, en ce sens qu’il a été proposé de créer une entité non gouvernementale
à but non lucratif qui serait chargée de la gestion à long terme des stocks de pesticides
obsolètes et indésirables du pays. Des ONG ont mené des activités de contrôle et de

11 | P a g e
sensibilisation des populations locales dans la province du Kwazulu où des pesticides ont
été impliqués dans des incidents d’empoisonnement de la faune.

Le projet a tiré grand parti d’une visite d’étude effectuée par le Département des Affaires
environnementales et du Tourisme et des représentants du ministère de l’Agriculture en
Australie pour comprendre les opérations de gestion de produits agrovétérinaires
indésirables et d’emballages vides dans le cadre de projets gérés par Agsafe Ltd, une
filiale indépendante de CropLife Australie. Le Département des Affaires
environnementales et l’AVCASA (Agriculture, Veterinary and Chemical Association of
South Africa) ont par la suite eu des discussions en vue de la mise en œuvre de projets
similaires en Afrique du Sud sous la conduite de l’AVCASA. Il est envisagé qu’une
organisation à but non lucratif (Section 21 company – société régie par l’article 21 de la
loi sud-africaine sur les sociétés) soit créée et dirigée par l’AVCASA, qui s’est engagée à
fournir une solution durable à long terme pour la gestion des pesticides indésirables et des
emballages vides. Pour l’heure, les discussions se poursuivent pour savoir comment
achever la collecte et l’élimination de tous les stocks résiduels en Afrique du Sud
(autrement dit ceux accumulés jusqu’à présent, surtout sur les exploitations agricoles)
avant la mise en œuvre d’un programme durable par l’AVCASA.

Défis : En juin 2008, suite à un examen multilatéral à mi-parcours du projet, il a été


décidé d’interrompre les activités d’inventaire jusqu’à la tenue de discussions avec
l’AVCASA, puisque la plupart des stocks du pays sont détenus par des fermes privées et
ont été importés à travers des circuits commerciaux. De plus, les activités de prévention
ont été limitées jusqu’à présent en raison des difficultés à réaliser les transferts
budgétaires nécessaires entre le ministère des Affaires environnementales et celui de
l’Agriculture. Une option à l’étude consiste à utiliser 100 000 dollars du montant non
décaissé du MDTF pour financer entièrement toutes les activités de prévention prévues
dans le cadre du projet. Le FEM sera sollicité pour fournir un financement de démarrage
pour le dispositif à long terme, et les ressources subséquentes seront générées par une
taxe appliquée par l’AVCASA. La Banque est en pourparlers avec les autorités sur
diverses mesures de protection environnementale et sociale liées aux futures activités
d’élimination, pourparlers qui devraient s’achever avant le démarrage d’une quelconque
activité d’élimination.

Pour un tour d’horizon de PASP-Afrique du Sud, voir l’encadré 3.

Éthiopie
L’Accord de don a été signé en juillet 2007 et le projet lancé en septembre de la même
année.

12 | P a g e
Principales réalisations à ce jour : Approximativement 2 300 tonnes de stocks ont été
enlevées d’Ethiopie et détruites en toute sécurité par un projet d’élimination conduit par
la FAO avant le lancement de PASP-Ethiopie. Les 400 tonnes de stocks restants ont été
collectés et conditionnés en vue de leur transport, puis entreposés à Addis-Abeba en
attendant le financement de CLI pour leur destruction en toute sécurité. En collaboration
avec la CGP, CLI recherche une entreprise spécialisée dans le domaine des déchets
dangereux pour effectuer cette tâche. Parmi les 250 tonnes de stocks estimées qui restent
à collecter sur d’autres sites du pays, 215 ont été inventoriées dans le cadre de PASP-
Ethiopie, ce qui a mis en évidence des stocks de pesticides obsolètes relevant du domaine
public et un volume non quantifié d’emballages et de sols contaminés. En outre, le projet
a participé à l’élaboration d’une loi et d’une réglementation sur les pesticides à soumettre
au Parlement et commencera bientôt la mise en œuvre de sa stratégie de communication.

Défis : Le projet a pris du retard par rapport aux objectifs convenus, principalement à
cause de la nomination tardive de nouveau personnel suite au départ d’un coordonateur
expérimenté et de quelques membres des services techniques (les nominations se sont
terminées en janvier 2009). Le retard tient également à la faiblesse des capacités du
ministère de l’Agriculture et du Développement rural en matière de passation des
marchés. Par ailleurs, la société civile n’est associée ni au Comité national de pilotage ni
à la mise en œuvre, cela à cause de la politique du gouvernement. PASP-Ethiopie court le
risque de fermer à moins que les autorités ne démontrent un plus ferme engagement et
des progrès significatifs d’ici à l’examen à mi-parcours prévu en octobre 2009. La CGP
bénéficie actuellement d’un appui soutenu dans le cadre de la mise en œuvre pour faire
avancer le projet et les autorités cherchent à recruter de nouveaux cadres pour la
passation des marchés et la gestion financière.

Mali
En dehors d’un don du FEM d’un montant de 2,55 millions de dollars, PASP-Mali a reçu
un don du MDTF équivalant à 3,98 millions de dollars (tous les autres pays bénéficient
du concours du MDTF à travers l’aide apportée au programme par les partenaires).
L’Accord de don a été signé en décembre 2006 et le projet a démarré en juin 2007.

Principales réalisations à ce jour : Le projet avance de manière satisfaisante avec une


grande capacité d’exécution et une large participation de la société civile. Les réalisations
sur le terrain incluent l’inventaire de 1 100 tonnes de pesticides obsolètes, la sécurisation
en urgence de sites à haut-risque financée à travers la FAO, l’exécution d’activités de
prévention telles que la revue du projet de loi de 2002 instituant l’homologation et le
contrôle des pesticides, ainsi que des activités de communication et de sensibilisation. Un
protocole d’accord a été signé avec des ONG qui ont offert au réseau un appui de plus de
150 000 dollars pour en couvrir les charges et certaines activités spécifiques, parmi
lesquelles le contrôle par les populations locales, le contrôle indépendant, des stages
pratiques en lutte antiparasitaire intégrée pour les agriculteurs et des campagnes de

13 | P a g e
sensibilisation. Sur financement de CLI, un conseiller technique international
expérimenté en élimination a été recruté pour aider le projet à préparer la phase
d’élimination.

Défis : Le principal problème rencontré par le projet vient d’une sous-estimation des
stocks à éliminer et de l’augmentation du coût unitaire de cette activité, ce qui a généré
un déficit budgétaire estimé à 2 millions de dollars. Le PASP a recommandé de réunir à
nouveau le Comité national de gestion des pesticides qui est chargé de veiller à
l’identification de solutions durables pour la gestion des pesticides. En plus de cela, les
services de la Banque sont en train de préparer une proposition de financement
additionnel du FEM pour le Mali qui serait incluse dans le Programme de travail du FEM
de novembre, et négocieront des concours supplémentaires auprès des bailleurs, du
secteur privé et de sources bilatérales.

Maroc
L’Accord de don a été signé en février 2007 et le projet a démarré en avril de la même
année.

Principales réalisations à ce jour : Les principales réalisations du projet incluent la


finalisation de l’inventaire (qui a mis en évidence un stock de 1 000 tonnes de pesticides
obsolètes) et des activités de sensibilisation. Les ONG ont organisé des formations à
l’intention de la société civile et ont assuré une large couverture médiatique d’un atelier
sur la gestion des emballages. PAN Maroc a été officiellement établi en 2009 et compte
déjà plus de 50 ONG. Enfin, des discussions sont en cours pour faire acheminer par
l’intermédiaire de CropLife Maroc le financement de CLI destiné à l’assistance technique
du projet, puisque ce dernier ne peut pas recevoir directement des financements de CLI.

Défis : Le projet a pris du retard sur un certain nombre de tâches, dont la validation de
l’inventaire et la préparation d’une étude des impacts environnementaux et sociaux, ainsi
qu’un faible taux de décaissement. L’une des raisons qui expliquent cette lenteur dans la
mise en œuvre est le processus de restructuration en cours de l’entité chargée de la mise
en œuvre et les incertitudes qui l’entourent. Le projet pourrait aussi connaitre un déficit
de financement des activités d’élimination et de prévention. Tout comme PASP-Ethiopie,
le prochain examen à mi-parcours, qui a été reportée à novembre 2009 à la demande des
autorités, s’intéressera de près au principal problème du projet et au moyen de le corriger,
et recommandera l’extension, la restructuration ou la fermeture précoce du projet.

14 | P a g e
Nigeria
Le projet est financé par un Fonds fiduciaire de l’ACDI et par le Gouvernement nigérian.
L’Accord de don a été signé en août 2006 et le projet a démarré en septembre 2006. Sa
date de clôture a été reportée de 15 mois par la Banque mondiale à la demande des
autorités.

Principales réalisations à ce jour : Celles-ci incluent l’inventaire pilote de 222 tonnes


de pesticides obsolètes et déchets associes et de 142 233 unités d’emballages contaminés.
Si l’on s’en tient à l’expérience tirée de la mise en œuvre de la phase pilote, l’inventaire
national devrait s’achever en octobre 2009. Un conseiller technique international en
élimination expérimenté a été recruté pour une période de 15 mois sur financement de
CLI. Le projet a aussi entrepris des activités de sensibilisation et a élaboré un projet de loi
sur le contrôle des pesticides. La société civile, le secteur privé et différents services
administratifs participent activement à la mise en œuvre du projet et les retards de
démarrage sont en train d’être rattrapés. Une étude de cas de la société civile sur le
commerce illicite a été publiée et diffusée dans le Sud-ouest du Nigeria. PAN collabore
avec l’ONUDI sur un projet régional portant sur les POP, et est en pourparlers pour
l’exécution d’un projet dans la lagune de Lagos.

Défis : Bien que le PASP s’intéresse en priorité aux stocks do domaine public, on a
trouvé dans les cinq États pilotes une certaine quantité de stocks privés. Par conséquent, il
a été convenu qu’une étude soit menée pour déterminer l’ampleur de ce phénomène et les
moyens d’y faire face. À cet égard, des projets de termes de référence ont été rédigés
avec l’assistance de CLI et soumis à la Banque pour examen.

La clôture du don de l’ACDI étant prévue pour juin 2010, pour pérenniser les acquis du
projet, il a été demandé à la CGP de faciliter la prise en compte systématique des activités
du projet dans les programmes de développement de ministères fédéraux concernés. Par
ailleurs, puisque PASP-Nigeria n’a pas une composante élimination, les autorités
souhaiteraient mettre en œuvre un projet relais qui financerait l’élimination des stocks
inventoriés et d’autres déchets associes. Parallèlement, le plan de travail du projet prévoit
d’envisager un partenariat public-privé (ppp) avec CLI et CropLife Nigeria pour les
activités de confinement et d’élimination. La Banque mondiale apportera son concours au
Gouvernement fédéral en recherchant des sources de financement potentielles d’un projet
relais, y compris le FEM, et en concevant un projet si cela lui était demandé.

15 | P a g e
Tanzanie
L’Accord de don a été signé en décembre 2006 et le projet a démarré par la suite.

Principales réalisations à ce jour : L’inventaire réalisé jusqu’à présent à mis à jour 650
tonnes de pesticides obsolètes et 600 tonnes de souffre résiduel que les autorités
souhaitent éliminer avec l’appui du PASP (toutefois, comme cette activité n’est pas
admissible au financement du PASP, d’autres moyens d’élimination devront être
examinés, tels que le recyclage, la sécurisation à l’intérieur du pays, etc.). Un atelier de
lancement de la stratégie nationale de communication et de formation des responsables de
zones dans la mise en œuvre du projet s’est tenu en juillet 2009, et des activités de
communication sont en cours. Celles-ci sont étroitement liées au processus d’inventaire,
notamment la collaboration avec des ONG zonales à travers le réseau national pour la
sensibilisation des communautés et la quantification des stocks privés au sein des
populations locales. Le projet a expérimenté avec succès un nouvel outil de suivi et
d’évaluation fourni par l’UAT de la FAO et la Banque mondiale et des termes de
référence élaborés pour le contrôle indépendant par des ONG. Le projet élabore
actuellement une feuille de route sur la viabilité qui sera prise en compte lors de la
formulation de la stratégie du gouvernement pour la prévention de l’accumulation de
stocks supplémentaires dans l’avenir et la gestion de tels stocks d’ici à la clôture de
PASP-Tanzanie. Le projet a recruté un conseiller technique en élimination avec le
concours financier de CLI.

Défis : L’inventaire réalisé jusqu’à présent indique qu’il pourrait y avoir un déficit de
financement pour les activités d’élimination et de prévention, qui sera déterminé dès la
fin de l’inventaire. La société civile et le secteur privé ont été exclus du Comité national
de pilotage et ne sont pas associés effectivement à la supervision du projet. Un Forum
consultatif national de remplacement doit être convoqué. Les retards de démarrage
nécessiteront un report de la date de clôture d’une année au moins.

Tunisie
L’Accord de don a été signé en novembre 2005 et le projet a démarré par la suite.

Principales réalisations à ce jour : PASP-Tunisie a fait montre d’une grande capacité


de mise en œuvre avec une large participation de la société civile. L’inventaire national
sur 204 sites a mis à jour 1 240 tonnes de pesticides obsolètes et 800 tonnes de sols et
d’équipements contaminés. Le processus de recrutement d’une entreprise pour
l’enlèvement et l’élimination est bien avancé et les activités d’élimination devraient

16 | P a g e
commencer d’ici à la fin de 2009. Une étude diagnostique sur la gestion et l’utilisation
des pesticides en Tunisie est disponible, ainsi qu’une proposition de plan national de
gestion des pesticides. Un atelier de revue de la stratégie de communication pour la
Tunisie s’est tenu en juin 2009 et des activités de sensibilisation se poursuivent comme
prévu. Le réseau national d’ONG a organisé un atelier sur les conventions internationales
et la réglementation sur les pesticides et a accompagné des activités de contrôle des
pesticides menées par les populations locales communautaire. PASP-Tunisie est la toute
première réalisation du PASP-P1 et son expérience est utilisée à l’échelle du programme.

Défis : Des stocks plus importants que prévu et l’augmentation du coût unitaire des
activités d’élimination ont donné lieu à un déficit de financement de 1,7 million de
dollars pour la composante élimination. Le ministère de l’Environnement s’est engagé à
mobiliser les ressources nécessaires pour couvrir une partie de ce déficit, et les services
de la Banque mondiale sont en train de préparer une proposition de financement
supplémentaire du FEM qui viendrait s’ajouter aux ressources de CLI. Étant donné que
les activités d’élimination dureront approximativement 12 mois et au vu de la grande
complexité du processus de passation des marchés en vigueur dans ce pays, un report de
la date de clôture du projet d’une année et demie sera requis pour permettre d’achever les
activités d’élimination.

Tableau 1. Récapitulatif des réalisations des projets du PASP -P1


Pays/date de Évènements clés
démarrage
Inventaire Inventaire à EIES Passation des Élimination
pilote l’échelle marchés pour
nationale les activités
d’élimination
Ethiopie/ N/D
septembre 2007
Maroc/ N/D
avril 2007
Mali/ N/D
juin 2007
Nigeria/ N/D N/D
septembre 2006
Afrique du Sud / N/D N/D
juin 2006
Tanzanie/ N/D
décembre 2006
Tunisie/ N/D
novembre 2005

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Encadré 3: Tour d’horizon du PASP en Afrique du Sud (tiré du bulletin d’informations du PASP
d’avril 2009)

Le partenariat PASP-Afrique du Sud a été lancé en juin 2006 avec le Département des Affaires
environnementales et du Tourisme comme agent d’exécution au niveau national. Après des
consultations menées dans neuf provinces sud-africaines, un projet pilote a été lancé à Limpopo où l’on
s’attendait à trouver des niveaux élevés de stocks obsolètes et indésirables sur les exploitations
commerciales, Limpopo étant une province majoritairement agricole. Le financement total du projet
d’un montant de 13,9 millions de rands a été assuré par la Banque mondiale (12 millions de rands), le
Département des Affaires environnementales (0,6 million de rands) et CropLife International (1,3
million de rands).

Jusqu’au milieu de l’année 2007, le projet pilote avait enlevé plus de 80 tonnes de pesticides obsolètes
et indésirables. Ces stocks ont été inventoriés et sécurisés par une entreprise spécialisée en gestion
des déchets dangereux et sont actuellement entreposés provisoirement à la décharge de déchets
dangereux d’Holfontein dans la province de Gauteng. Un stock supplémentaire de 20 tonnes de
pesticides enlevé dans le cadre de l’initiative « Project Operation Wagtail » conduite par une ONG en
2001 a été ajouté aux stocks de Limpopo, ce qui porte le volume enlevé à près de 100 tonnes.

Après examen, certains de ces déchets ont été jugés non dangereux et ont par conséquent été
détruits localement. L’objectif du projet est d’organiser l’exportation et la destruction en toute
sécurité à l’étranger de la plus grande partie dangereuse de ces déchets. Cette opération sera
financée par CropLife International au titre de sa participation globale au partenariat du PASP.

L’Afrique du Sud envisage d’adopter une solution à plus long terme pour la gestion des pesticides
obsolètes et indésirables. Elle a l’intention d’utiliser le solde des fonds [et, éventuellement, des
ressources additionnelles] du PASP comme financement de démarrage de la conception d’une solution
à long terme, conformément aux prescriptions du projet de loi sur la gestion des déchets (entré en
vigueur le 1er juillet 2009). Cette législation met l’accent sur la responsabilité du producteur et
l’élaboration de plans de gestion des déchets par les industries dont les déchets ont été identifiés
comme nécessitant une attention prioritaire en termes de gestion écologiquement rationnelle.

Des systèmes ont été étudiés en vue de la mise en œuvre de solutions durables pour la gestion des
pesticides indésirables et des emballages vides, à l’exemple de l’Australie, du Canada et de la France.
Une mission d’information s’est rendue en Australie en août 2008 grâce au financement de CropLife
International et de la Banque mondiale pour collecter des informations de première main sur
l’organisation et la gouvernance de l’opération australienne « Agsafe » et, notamment, les rôles et
capacités des différents intervenants dans la mise en œuvre de ce projet et un examen de la viabilité
financière du projet.

Les solutions à long terme envisagées pour l’Afrique du Sud pourraient impliquer des entités
existantes ou nécessiter la création d’une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Une
telle organisation (Section 21 Company) aurait pour mission d’organiser un système de points de
collecte et un calendrier d’enlèvement et d’élimination réguliers de pesticides indésirables dans le
pays. Des discussions sont en cours avec l’industrie des pesticides et des engagements de contribution
à la recherche de solutions ont été annoncés.

En même temps, une évaluation des techniques disponibles en Afrique du Sud pour la destruction des
déchets dangereux sera menée afin que, une fois une solution à long terme mise en place pour la
gestion des pesticides, les déchets indésirables soient éliminés d’une manière économique sur toute
l’étendue du territoire national dans un avenir proche.

18 | P a g e
Pour plus d’informations, bien vouloir visiter le site www.deat.gov.za

19 | P a g e
4 TOUR D’HORIZON DES ACTIVITÉS TRANSVERSALES
Tel qu’il a été conçu, le PASP prévoit des tâches spécifiques pour divers partenaires au
niveau des pays et à l’échelle du programme. Alors que WWF dirige les activités de
communication et de sensibilisation, PAN UK et PAN Africa sont chargés de la création
de réseaux d’ONG, du renforcement de leurs capacités et de l’inclusion de la société
civile dans la mise en œuvre des projets ; CLI est le point focal pour le secteur privé,
notamment pour l’aide financière et l’assistance technique à l’élimination. En tant que
signataire de la plupart de accords de financement avec les pays et le programme, la
Banque mondiale est responsable des aspects fiduciaires des projets et du programme (y
compris la gestion financière de la majorité des financements, la passation des marchés,
le contrôle des décaissements et le suivi de la conformité aux mesures de sauvegarde et
aux accords juridiques) ainsi que de l’appui à la mise en œuvre, de la supervision et de la
communication des résultats. Enfin, l’UAT de la FAO est chargée de fournir une
expertise hautement technique et spécialisée requise pour la mise en œuvre, la
supervision et le suivi des activités menées au niveau des pays.

On trouvera ci-après une présentation détaillée des résultats obtenus pour chacune de ces
tâches transversales.

4.1 Coordination du programme

4.1.1 L’ASPIC et le forum des parties prenantes

Pendant la période sous


revue, le Comité de mise en
œuvre du PASP (ASPIC)
était présidé par PAN UK (de
mai 2008 à mars 2009) et
CLI (depuis avril 2009). En
octobre 2008, PAN UK a
organisé à Addis-Abeba le
Forum annuel des parties
prenantes du PASP auquel ont pris part plus de 80 représentants des administrations
nationales et des ONG, ainsi que 5 pays aspirants au PASP-P2. Les projets se sont
retrouvés pour partager leurs expériences et poser leurs questions à tous les partenaires du
PASP. À la demande des pays, ce Forum a mis un accent particulier sur les composantes
élimination et prévention. Un rapport complet sur les conclusions du Forum peut être
consulté sur le site www.africastockpiles.net. PAN UK et CLI organisent et président des
téléconférences mensuelles ainsi que des rencontres face à face de l’ASPIC à Addis-
Abeba et à Bruxelles. Les sous-comités de communication et d’évaluation de l’ASPIC se
rencontrent pour assurer le suivi du programme de communication et du travail
d’évaluation du PASP.

20 | P a g e
4.1.2 Tâches fiduciaires

Signataire de tous les dons accordés par le FEM au titre du PASP-P1 et des accords
administratifs et accords de dons correspondants de l’ACDI et du MDTF, la Banque
mondiale assure la supervision de l’utilisation de ces fonds par les pays et les organismes
bénéficiaires à travers des missions semestrielles menées dans chaque pays, l’examen des
rapports d’activité et des rapports financiers, des téléconférences mensuelles et des
contacts réguliers au besoin. La Banque mondiale a constitué une équipe d’experts en
opérations, passation des marchés, gestion financière, mesures de sauvegarde et questions
juridiques qui supervisent l’utilisation des fonds et fournissent l’appui nécessaire. Au
cours de l’année écoulée, en collaboration avec des organisations partenaires du PASP, la
Banque mondiale a effectué 10 missions de supervision et d’accompagnement, y compris
3 missions d’examen à mi-parcours, traité la question des reports et changements de dates
de clôture dans 6 cas, autorisé de multiples dépenses et maintenu le dialogue avec les
autorités sur la performance de leurs opérations respectives. La Banque mondiale a été le
principal destinataire des questions des donateurs et est chargée de la production des
rapports annuels d’activité.

À la demande des pays, la Banque mondiale a recruté un spécialiste des opérations, un


spécialiste technique et deux experts en mesures de sauvegarde qui fourniront un appui
supplémentaire aux pays.

La Banque mondiale produit des rapports financiers mensuels du fonds fiduciaire qui sont
tous accessibles sur le portail des donateurs de la Banque (à l’adresse
https://clientconnection.worldbank.org) ou peuvent être demandés au service de la
Banque mondiale en charge du PASP (voir les personnes à contacter à l’annexe 4).

4.1.3 Suivi et évaluation

Avec l’aide de la Banque mondiale, l’UAT de la FAO a mis au point un système de suivi
et d’évaluation du PASP qui permet un contrôle efficace des résultats/réalisations et une
présentation visuelle des résultats effectifs par rapport aux prévisions pour l’évaluation de
la ponctualité des activités des projets. Ce nouveau système est en cours
d’expérimentation par PASP-Tanzanie et continuera à être inclus dans les projets PASP-
P1 avec l’encadrement de l’UAT. Il sera utilisé par les projets PASP-P2 dès leur
démarrage. Le contrôle indépendant par des ONG est aussi appliqué en Tanzanie et au
Mali.

Comme il a été dit plus haut, en juin 2008, la Banque mondiale a commandité des
évaluations à mi-parcours indépendantes de la conception et de la mise en œuvre initiale
du PASP-P1 pour le compte de l’ASPIC et en utilisant des ressources du MDTF. Le
cabinet en charge de cette activité, COWI A/S, a produit un rapport final préliminaire qui
tente de prendre en compte toutes les observations formulées par le sous-comité
d’évaluation du PASP. Ce rapport sera distribué à toutes les parties prenantes et tous les
partenaires dès sa finalisation.

21 | P a g e
4.2 Assistance technique (chef de file – Unité d’appui technique de la
FAO)
L’UAT a continué de fournir une assistance
technique au PASP-P1 aux niveaux du
programme et des pays. La FAO a aussi continué
à accompagner directement la gestion d’un
ensemble de projets nationaux exécutés
parallèlement dans les 7 pays du groupe du
PASP-P1 financé à travers la Banque mondiale.
Des progrès significatifs ont été réalisés dans un
certain nombre de domaines clés mis en évidence
ci-dessous.

4.2.1 Assistance au programme

Tel qu’il est indiqué dans le descriptif initial du


projet convenu avec le FEM, la fonction première
de l’UAT est de fournir une assistance au programme sur tous les aspects techniques du
PASP. Elle a continué à remplir cette fonction essentielle dans le but d’assurer la
cohérence de l’approche par rapport aux questions techniques communes à tous les
projets nationaux ; à fournir un cadre pour la mise en œuvre du projet afin de faciliter la
circulation de l’information et le suivi et l’évaluation des projets à l’échelle du
programme ; et à mettre à fournir des systèmes d’identification et d’atténuation des
risques afin de maintenir ainsi les normes techniques d’exécution des projets au niveau
des bonnes pratiques internationales dans tous les pays participant au PASP. Ces objectifs
ont amené l’UAT à axer ses activités sur les domaines thématiques ci-après :

Directives techniques

Comme il a été exposé dans le rapport annuel 2007-2008, l’UAT s’est attelée à fournir
des directives techniques aux pays. Toutes les informations concernant les principaux
documents à prendre en compte, leur état actuel et les mesures prévues pour leur
finalisation sont présentées à l’Annexe 1.

Programmes de formation

L’UAT a continué de concevoir et d’exécuter des programmes de formation dans


chacune des principales composantes du PASP (élimination et prévention). Un ensemble
complet de modules de formation a été conçu pour compléter les diverses directives
indiquées à l’Annexe 1. Ces modules peuvent se combiner pour une formation de 3 à 5
jours, et intégrer des activités de terrain et des exercices d’élaboration de plans de travail.
Au total, 13 modules de formation ont été conçus sur des sujets allant de la détermination
du champ de l’inventaire à la sélection de techniques d’élimination. Ces modules
continuent d’être affinés et améliorés à partir des observations suivant leur application.

22 | P a g e
Ils seront placés sur le site Web de la FAO pour être accessibles au grand public d’ici à la
fin de 2009.

De plus, en collaboration avec l’Université de Cape Town (UCT) et avec l’aide financière
de SIDA/KEMI, la FAO est très avancée dans la conception d’un cours de maîtrise sur la
gestion des risques liés aux pesticides. Ce programme de cours répond directement aux
demandes incessantes d’assistance émanant de l’ensemble du continent africain et fait
suite à une large consultation de professionnels travaillant sur les pesticides dans le
monde entier. Ce cours sera dispensé par le Département de médecine du travail de
l’UCT et comprendra une série de modules obligatoires et facultatifs basés sur les
prescriptions du Code international de conduite pour la distribution et l’utilisation des
pesticides publié par la FAO. Il utilisera une combinaison de techniques de
téléenseignement et de formation en internat. Les premiers destinataires de ce cours sont
les régulateurs nationaux de pesticides des ministères de l’Agriculture, mais il est prévu
d’y ajouter des modules facultatifs pour en étendre l’intérêt aux professionnels travaillant
sur l’environnement et à des étudiants en médecine, gestion de l’eau et intéressés par des
domaines plus vastes de la gestion des substances chimiques et des déchets. Une fois
finalisé et opérationnel, ce cours sera aussi ouvert aux professionnels d’autres régions par
le biais de partenariats avec d’autres institutions de formation.

Systèmes de gestion

L’UAT a continué à mettre au point un certain nombre de systèmes de gestion en vue


d’aider les pays pendant la mise en œuvre du PASP. Les principaux domaines dans
lesquels des progrès ont été réalisés au cours de l’année écoulée sont les suivants :

PSMS : le Système de gestion des stocks de pesticides a été amélioré pour être plus
fonctionnel et convivial. Il a été traduit en français et en arabe et est désormais mis à la
disposition de la plupart des pays participant au PASP. Une question pendante est le haut
débit de connexion internet requis auquel certains projets n’ont pas accès.

Suivi et évaluation : Comme il a été indiqué plus haut, en collaboration avec la Banque
mondiale, l’UAT a conçu un système de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des
projets au niveau des pays. Ce système est actuellement en expérimentation à un stade
avancé en Tanzanie où l’on a utilisé un prototype imprimé. Après sa mise au point, ce
système sera automatisé et transmis à tous les pays participant actuellement et dans
l’avenir au PASP. L’UAT collectera et gérera d’abord les données de ce système qui, on
le souhaite, deviendra le principal outil de transmission de données du programme.

4.2.2 Assistance aux pays

L’UAT a été formée au début du PASP pour fournir une assistance technique limitée aux
pays sous forme de sessions de formation spécifiques et d’une supervision technique
d’ensemble. Elle a reçu du FEM une aide financière d’un montant de 3,26 millions de
dollars dans ce but. De plus, la FAO a signé un protocole d’accord avec le Nigeria en vue
d’une aide financière directe. Les pays n’ayant pas pu recruter des conseillers techniques

23 | P a g e
nationaux, l’UAT a dû assumer un rôle plus important et non budgétisé d’encadrement
technique direct au niveau national. Au fur et à mesure qu’un plus grand nombre de pays
vont acquérir le soutien technique dont ils ont besoin, l’on espère que ce concours
additionnel de l’UAT va aller décroissant. Celle-ci a effectué 15 missions d’assistance
technique, de formation et de supervision dans les pays participant au PASP-P1 pendant
la période sous revue.

4.3 Renforcement des capacités des ONG (chef de file - PAN UK et


PAN Africa)
Au cours de l’année écoulée, PAN Africa et PAN UK
ont continué à appuyer les ONG membres de réseaux
nationaux et facilité l’intégration de leurs activités
dans les opérations dirigées par la CGP. Un progrès
significatif a été réalisé en octobre 2008 quand la CGP
malienne a signé un protocole d’accord avec le réseau
malien d’ONG pour en financer le fonctionnement et
les activités. Au Nigeria et en Tanzanie, les missions
d’examen à mi-parcours ont approuvé en principe
l’activité des ONG et leurs propositions budgétaires, et
PAN continue de collaborer avec des ONG et des CGP
pour finaliser ces processus.

PAN UK a organisé à l’intention des ONG une session


de formation et de renforcement des capacités sur la
collecte de fonds où l’on a parlé des approches et
stratégies générales de collecte de fonds. PAN UK a
aussi réagi aux propositions préparées à l’avance par les participants lors d’une session
interactive. PAN UK et PAN Africa ont par la suite invité des ONG à solliciter des dons
du « Fonds PASP du PAN » à partir des connaissances acquises pendant l’atelier sur la
collecte de fonds, et appuyé cinq projets d’ONG portant sur la sensibilisation, le contrôle
communautaire et le plaidoyer sur les questions de pesticides obsolètes.

En préalable à la production d’un outil de plaidoyer et de lobbying des ONG nationales


pour le renforcement des politiques nationales et la sensibilisation aux solutions de
remplacement des pesticides chimiques pour la lutte contre le criquet pélerin, PAN Africa
a mené des recherches sur dossiers et sur site sur les opérations de lutte contre ce fléau en
Afrique de l’Ouest. Au nombre d’autres documents importants publiés en 2008-2009
figurent une traduction de la vidéo de PAN Africa sur les pesticides obsolètes en bambara
et en wolof, et des guides sur la surveillance des actions prises en matière de pesticides au
niveau de la collectivité (CPAM) en français, ainsi que divers articles publiés dans les
bulletins d’information trimestriels de PAN UK et PAN Africa.

PAN a aussi fait la promotion du PASP dans des forums internationaux tels que la 4 ème
Conférence des parties à la Convention de Stockholm à Genève en mai 2009 et la 4ème
Conférence des parties à la Convention de Rotterdam à Rome en octobre 2008, animant
une manifestation conjointe sur la CPAM en marge de ces évènements. PAN a aidé son

24 | P a g e
partenaire éthiopien, PAN Ethiopia, à présenter les résultats d’un projet de recherche éco-
toxicologique mené en 2007 sur l’utilisation des pesticides dans la Vallée du Rift à une
conférence internationale du Réseau africain d’analyse chimique au Soudan en novembre
2008. Enfin, PAN a continué d’assurer la liaison avec l’IPEN à travers le groupe de
travail sur les pesticides polluants organiques persistants et un exposé sur le PASP
présenté à l’Assemblée générale de l’IPEN tenue en Inde en août 2008.

PAN a obtenu du ministère britannique du développement international (DFID) un don


de 309 000 livres pour appuyer pendant cinq ans, à compter de 2009, les activités des
ONG dans les pays participant au PASP-P1. En plus d’apporter de nouvelles ressources
aux projets du PASP, ce don aidera aussi à assurer la transition vers l’après-PASP pour
que les ONG continuent de travailler sur les questions liées aux pesticides et
maintiennent la dynamique amorcée pendant le PASP. Pour des informations complètes
sur les activités des ONG appuyées par le PAN dans les 7 pays participant au PASP-P1,
bien vouloir se référer à l’Annexe 2. La liste des articles et exposés du PAN figure à
l’Annexe 3.

4.4 Communication, gestion du savoir et études stratégiques (chef de


file - WWF)
4.4.1 Communication

Le WWF continue d’aider les cellules de gestion de


projet (CGP) du PASP-P1 à élaborer leurs stratégies
nationales de communication. Des ateliers et des réunions
d’encadrement ont été organisés avec les CGP
d’Ethiopie, de Tanzanie, de Tunisie et du Nigeria. Les
CGP nationales sont désormais bien conscientes de
l’importance des activités de communication. L’appui à
ces activités augmente régulièrement.

Le WWF a continué à collaborer et constituer des


partenariats avec des organisations autres que le PASP, et a renforcé sa collaboration
avec les associations paysannes, les réseaux de conservation et les milieux universitaires.

Le WWF a été invité à prendre part à la 6ème Conférence annuelle de l’EAFCA tenue en
février 2009. À cette conférence, le Fonds a tenu des sessions à l’intention des
agriculteurs et discuté de la gestion des pesticides et des stocks obsolètes. Cette
conférence de haut niveau a rassemblé des acteurs de la caféiculture du continent tout
entier. La question des résidus de pesticides devient de plus en plus un sujet de
préoccupation lié à un certain nombre de cultures d’exportation d’Afrique, et le Fonds
continuera de travailler avec les producteurs et leurs associations pour améliorer les
connaissances et les pratiques en matière d’utilisation et de gestion des pesticides dans ce
domaine. Le Fonds continue de partager des informations et de communiquer avec
d’autres organisations de conservation travaillant sur les questions liées aux pesticides.

25 | P a g e
Un numéro du bulletin d’informations du PASP a été publié et distribué en mai 2009. Le
WWF prépare aussi en ce moment une note d’orientation sur les « faits marquants du
PASP ».

Le WWF a signé un protocole d’accord avec le Secrétariat de la Convention de


Stockholm pour produire un article sur le PASP que le Secrétariat utilisera pour mettre en
évidence les projets réussis dans la mise en œuvre de la Convention. Cette publication
sera distribuée à la 18ème réunion de la Commission du développement durable (CDD) en
mai 2010.

Le WWF continue de présider le sous-comité de communication de l’ASPIC et travaille


avec les membres de ce sous-comité sur la mise au point du Cadre de communication de
l’ASPIC. Ce cadre vise à permettre de mieux rationaliser et coordonner les activités de
communication des organisations membres de l’ASPIC.

Le WWF a assisté à une série de réunions tenues à Dar es Salaam en juillet 2008 et
portant sur la gestion des substances chimiques en Afrique. Il y représentait le PASP et a
partagé avec les participants des informations sur l’état d’avancement du programme. Il a
aussi participé à la réunion préparatoire des ONG et à d’autres réunions de consultation,
ainsi qu’à la 4ème réunion de la Conférence des parties à la Convention de Stockholm et la
deuxième session de la Conférence internationale sur la gestion des produits chimiques
(ICCM2) en mai 2009 à Genève. À l’occasion de ces rencontres, le Fonds a tenu
plusieurs réunions avec des délégués de divers pays africains participant ou non au
PASP-P1. Il a aussi installé et géré un stand d’exposition pendant les deux rencontres.

4.4.2 Études stratégiques

Une étude sur les options techniques d’élimination


disponible sur le site Web du PASP donne des
informations sur le traitement et l’élimination des
pesticides obsolètes et des déchets associes pour une
prise de décisions en connaissance de cause.

En raison des retards enregistrés pour accéder aux


fonds en 2008, l’on a reporté la réalisation d’une étude
de cas et d’une vidéo démontrant les avantages de
l’utilisation de bonnes pratiques agricoles telles que les
approches de lutte antiparasitaire intégrée et de gestion
intégrée des cultures dans la production artisanale de légumes à des fins commerciales a
été reportée. L’étude de cas devrait s’effectuer vers la fin de 2009 ou au début de 2010.

La planification d’une étude du WWF sur le contrôle des résidus de pesticides dans
l’écorégion de la Vallée du Rift en Afrique de l’Est se poursuit. Des partenaires ont été
identifiés et les discussions sont en cours avec des donateurs. À l’Annexe 3 figure la liste
complète de documents sur le PASP, y compris des études stratégiques du WWF.

26 | P a g e
Des vidéos produites par le WWF en 2008 sur l’utilisation, la gestion et l’entreposage
appropriés des pesticides ont été distribuées aux différentes parties intéressées, parmi
lesquelles les équipes nationales de communication des pays participants. Des
publications du WWF sur la sécurité d’emploi des pesticides à l’intention des petits
exploitants agricoles et des écoliers continuent d’être distribuées aux partenaires du
PASP et aux pays participant au programme. Ces brochures ont été jugées très utiles dans
la communication en langage simplifié sur les risques liés aux pesticides, et de
nombreuses demandes ont été reçues à l’effet de les traduire dans les langues locales
africaines.

4.4.3 Gestion du savoir

Le WWF a continué de gérer le site Web du PASP, www.Africastockpiles.net. En


collaboration avec les membres du sous-comité de communication de l’ASPIC, il a
recruté un consultant pour conduire une évaluation des besoins et revoir le système de
gestion de l’information en place.

4.5 Activités du secteur privé (chef de file - CLI)


4.5.1 Un bailleur de fonds actif

À travers CropLife International, le secteur privé a continué d’être un bailleur de fonds


actif du PASP tout au long de l’année, ce qui s’est traduit par
l’organisation et le financement de l’assistance technique aux pays,
l’assistance à l’élimination des stocks, la participation à l’ASPIC, y
compris en assurant la présidence du Comité (avril-octobre 2009),
et la participation aux missions de supervision et d’examen à mi-
parcours effectuées dans les pays. CLI a financé tant des dépenses
engagées (par exemple le financement d’un conseiller technique en élimination et la
vérification des inventaires) que des projets non budgétisés rencontrant des problèmes de
trésorerie ou autres difficultés liées aux processus, par exemple, le financement d’une
visite d’étude de la CGP d’Afrique du Sud en Australie, du recrutement d’un consultant
en gestion du savoir au sein du PASP et le financement d’activités d’élimination en
Afrique du Sud.

4.5.2 Associations nationales de CropLife en Afrique

CLI, en étroite collaboration avec son organisation régionale, CropLife Afrique Moyen
orient (CLAME), encourage aussi ses organisations nationales associées dans les pays
participant au PASP-P1 à collaborer plus étroitement avec les CGP des pays concernés et
à les accompagner d’une manière plus étroite. Un expert en formation des associations a
été recruté et les activités de renforcement des capacités se poursuivent. Un mémorandum
d’accord a été signé entre CropLife-Nigeria et le projet du PASP dans ce pays, et la
collaboration pour l’inventaire des stocks détenus par le secteur non gouvernemental va

27 | P a g e
bientôt commencer. En Ethiopie, CropLife-Ethiopie fournit une assistance technique et
en matière de coordination au projet du PASP dans ce pays. Des discussions sont en
cours au Maroc pour acheminer par CropLife Maroc les financements privés destinés à
l’assistance technique. En Afrique du Sud, l’association des professionnels de l’industrie
agrovétérinaire, l’AVCASA, devrait jouer un rôle de premier plan dans la finalisation du
projet du PASP dans ce pays. Elle s’est engagée à mettre en place les infrastructures
nécessaires pour soutenir la gestion des pesticides indésirables et des emballages de
pesticides usagés dès la fin de l’élimination des stocks résiduels.

4.5.3 Pérennisation et sensibilisation

CLI a continué de sensibiliser les partenaires du PASP aux différentes méthodes de


gestion des pesticides obsolètes et indésirables mises en œuvre par des programmes
conduits par le secteur privé dans des pays tels que l’Australie, le Canada et la France.
CLI continue également de plaider en faveur du maintien de la gestion des pesticides
obsolètes et indésirables au-delà de la durée de vie des projets nationaux du PASP.

CLI continue d’attirer l’attention sur la nécessité de résoudre de toute urgence le


problème de l’accumulation de stocks périmés à partir de milliers de tonnes d’insecticides
antiacridiens qui ont subsisté après l’invasion acridienne de 2004-2005 en Afrique du
Nord et dans le Sahel, sur les menaces croissantes pour la sécurité alimentaire et sur
l’accumulation de stocks périmés résultant du nombre de pesticides agricoles contrefaits
et illicites vendus sur certains marchés africains. CropLife est un contributeur du bulletin
d’informations du PASP. Il publie aussi régulièrement des articles et des chroniques sur
le PASP dans le bulletin d’informations du CLAME qui fait l’objet d’une large diffusion
en Afrique.

28 | P a g e
5 DÉCAISSEMENTS DU PASP

Au 10 juillet 2009, 5 840 156 dollars de fonds du FEM ont été décaissés à travers la
Banque mondiale et la FAO. Le MDTF a décaissé 1 590 566 dollars et a signé des
engagements pour un montant total de 5 390 819 dollars (voir ci-dessous pour plus de
détails sur les engagements du MDTF). Le Mécanisme d’octroi de dons pour le
développement (MDD) de la Banque mondiale a décaissé 4 155 809 dollars. Un
montant de 1 537 358 dollars a été alloué par le Fonds fiduciaire de l’ACDI et un
autre de 1 177 000 dollars par CropLife pour des projets nationaux, des activités de
sécurisation, la préparation de la Phase 2 et l’appui à l’ASPIC. La Banque mondiale et
la FAO ont contribué respectivement 3 072 000 dollars et 118 600 dollars sur leurs
ressources respectives.

Les tableaux ci-dessous présentent des informations détaillées sur le budget et les
décaissements. L’on s’attend à ce que les taux de décaissement restent faibles jusqu’au
démarrage des dépenses pour les contrats d’élimination pendant les dernières années de la
mise en œuvre des projets.

Tableau 2. Engagements du PASP-P1 (en milliers de dollars)

FEM MDTF* MDD IDA CLI** Canada FFEM Gouvern. Tota l


/BM
Projets nationaux

Ethiopie 2 620 778 428 3 826


Mali 2 550 3 980 767 750 750 8 797
Maroc 4 000 290 1 980 6 270
Nigeria 106 2 235 385 2 726
Afrique du Sud 1 700 431 1 070 3 201
Tanzanie 6 870 634 390 7 894
Tunisie 4 000 438 630 560 5 628
Préparation de la P2 1 190 1 200 2 390

Total partiel 21 740 5 170 1 200 3 444 2 235 1 380 5 563 40 732

Entités internationales

UAT FAO 3 260 646 3 630


CCAME PAN 560 1 849 2 409
CCAME WWF 560 1 706 2 266
Coordination du projet 1 150 264 1 414
Appui de CLI à l’ASPIC 377 377
Total partiel 3 260 2 270 4 201 377 264 10 372

Total 25 000 7 440 4 201 1 200 3 821 2 499 1 380 5 563 51 104

29 | P a g e
Tableau 3. Engagements compilés par donateur (en milliers de dollars)

FEM MDTF* IDA CLI** Canada FFEM Gouvern. Total


MDD/BM
Fonds gérés par la BM 21 740 7 440 1 200 30 380
Fonds gérés par la FAO 3260 646 3555 3906
Apports des ONG 3 821 3555
Apports du secteur 3821
Apports des donateurs 2 499 1 380 3879
Gouvernements africains 5 563 5563

Total 25 000 7 440 4 201 1 200 3 821 2 499 1 380 5 563 51 104

Tableau 4. Contributions, recettes et engagements signés du Fonds fiduciaire


multidonateurs

Contribution Recettes Recettes en dollars


Commission européenne Euro 1 000 000 200 000 277 350
Gouvernement du Royaume du Danemark DKK 14 782 725 14 782 725 2 753 373,59
Agence suédoise de coopération internationale au SEK 21 000 000 21 000 000 2 761 232,25
développement
Direction du développement et de la coopération (Suisse) USD 500 000 500 000 500 000
Total 6 291 956
Engagements (dollars)
signés
Accord de don entre la Banque mondiale et le projet PASP-Mali 3 980 000
Activités transversales exécutées par le biais des ONG 955 819
Supervision et appui de la Banque mondiale 455 000
Total 5 390 819

Tableau 5. Décaissements (en milliers de dollars) (chiffres du 10 juillet 2009)

FEM MDTF* IDA*** FAO**** CLI Canada FFEM Gouver. Total


MDD/BM
Fonds gérés par la BM 3 060 1 591 3 072 4 651

Fonds gérés par la FAO 2 780 601 119 3 381

Apports des ONG 3 555 3 555

Apports du secteur 1 177 1 177

Apports des donateurs 2 694 AD AD AD

Gouvernements africains AD AD

Total 5 840 1 591 4 156 3 072 119 1 177 1537 AD AD AD


Total 5 840 1 591 4 156 3 072 119 1 177 1 537 AD AD AD

* Le Fonds fiduciaire multidonateurs inclut les contributions de la Suède, du Danemark, de la Suisse et de la Commission européenne.
** Prévisions de CropLife pour la fin de 2009, sous réserve de la finalisation de l’assistance technique et des dispositifs de financement des activités
d’incinération.
*** Les dépenses portent sur la préparation et la supervision des projets, la communication et la traduction.
**** Les dépenses incluent la gestion du temps du personnel, les déplacements, les installations et les ressources de la FAO au sein des pays et au siège.

30 | P a g e
6 QUELLES PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LE PASP ? POUR LA PHASE 2 DU
PROGRAMME ?

Le 8 avril 2009, la Banque mondiale et la FAO ont conjointement soumis au FEM une
proposition de financement d’une deuxième phase du programme (PASP-P2). Le
document cadre du programme a identifié 22 nouveaux pays d’Afrique de l’Est, de
l’Ouest, du Nord et de la partie australe du continent où le PASP serait exécuté à l’aide de
dons du FEM d’un montant de 20,7 millions de dollars et d’un cofinancement des États,
de la Banque mondiale et de la FAO, du secteur privé, de sources multilatérales et
bilatérales et des ONG. Quatre fiches d’identification de projets (FIP) ont également été
soumises pour le Botswana, l’Égypte, l’Erythrée et le Mozambique, les fiches des autres
pays devant être présentées au plus tard en décembre 2009.

Le 12 mai 2009, la Directrice générale du FEM a annoncé officiellement la suspension


temporaire de l’inclusion des FIP dans le système du Fonds en raison d’une pénurie de
ressources au cours des mois suivants. Il a été confirmé que de nouvelles FIP pourraient
être présentées dès que des fonds suffisants seraient mis à disposition pour de nouveaux
programmes de travail, éventuellement au début de l’automne 2009. Par conséquent, trois
des quatre FIP qui avaient été soumises en avril ont été acceptées pour examen dans le
cadre du Programme de travail de juin 2009 (Erythrée, Egypte et Mozambique), le cas du
Botswana devant être étudié ultérieurement. De nouvelles FIP ne pouvaient être
présentées et toute décision sur l’ensemble du PASP-P2 a été suspendue. Parallèlement,
la Banque mondiale et la FAO ont été encouragées à préparer de nouvelles propositions
de projets PASP à soumettre dès que les fonds seraient disponibles sans qu’aucune
assurance ne soit donnée à ce sujet. Compte tenu de la pénurie de fonds annoncée pour
les projets portant sur les POP au titre de la 5ème reconstitution du FEM, la FAO et la
Banque mondiale s’activent en ce moment à préparer des propositions (demandes de
financements supplémentaires par la Banque mondiale, ainsi que par la FAO pour
l’Afrique australe, de l’Est, du Nord et pour le Cameroun) pour lesquelles elles
solliciteront des financements auprès du FEM et d’autres bailleurs. Un cadre régional
pour l’Afrique de l’Ouest sera élaboré par la Banque mondiale pour être soumis dans le
cadre de FEM-5.

Conformément à la proposition du PASP-P2, les futurs projets du PASP seront guidés par
les principes clés suivants :

1. Un objectif plus réaliste : réduction des risques associés aux pesticides obsolètes
pour l’environnement et la santé dans des pays ciblés.
2. Une approche échelonnée : dans les pays ne disposant pas de suffisamment
d’informations sur des sujets tels que les inventaires et/ou l’analyse de la situation
générale, le programme aidera à réaliser une analyse des lacunes et une évaluation
des besoins. Cette activité donnera lieu à un plan d’activités budgétisées et
hiérarchisées pour de futurs financements (projets de la 1ère phase). Dans les pays
disposant d’une information suffisante pour hiérarchiser les activités et les
budgétiser, les ressources seront utilisées pour mettre en œuvre ces
recommandations hiérarchisées (projets de la seconde phase). L’on s’attend à ce

31 | P a g e
que cette approche atténue les risques de dépassements ou de déficits budgétaires,
ainsi que les retards dans la mise en œuvre.
3. Révision des mécanismes de coordination : alors que tous les accords conclus
entre le FEM et les pays dans le cadre du PASP-P1 étaient signés et administrés
par la Banque mondiale, les ressources du FEM destinées aux projets du PASP-P2
seront affectées et administrées par l’entité chargée de soumettre des propositions
– la Banque mondiale ou la FAO (qui, depuis lors, est aussi devenue une entité
d’exécution du FEM). De plus, des organisations régionales et sous-régionales
seront impliquées plus activement dans la gestion des projets sous-régionaux (par
exemple, l’Union africaine, l’UEMOA en Afrique de l’Ouest, le COMESA en
Afrique de l’Est) pour des besoins d’harmonisation et d’économies d’échelle à
travers les sous-régions. Enfin, le Forum sera remplacé par un Comité de pilotage
comprenant des représentants de tous les pays et tous les organismes sous-
régionaux, et présidé éventuellement par l’Union africaine. Le partenariat du
PASP (l’ASPIC pour l’heure) sera chargé d’accompagner les pays dans la mise en
œuvre suivant la conception de leurs projets, et de superviser l’exécution de ces
projets pour le compte des donateurs. Il fournira aussi l’assistance technique et
assurera la supervision des études réalisées dans le cadre du programme.
4. Implication de la société civile : des ONG participeront activement à la
préparation des projets, afin que les rôles et les ressources puissent être
déterminés dès le départ. Cela permettra d’assurer une mise en œuvre coordonnée
qui profitera des compétences et des expériences de tous les secteurs associés à la
lutte antiparasitaire et la gestion des pesticides.
5. Respect des normes et partage de l’information : même si les projets seront
administrés par des organismes distincts, ils continueront à profiter des
expériences des uns et des autres par la communication formelle (Comité de
pilotage du PASP) et informelle.

Pour plus d’informations sur le PASP-P2, bien vouloir contacter la FAO et la Banque
mondiale (voir la liste des points de contact à l’annexe 4).

32 | P a g e
7 LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: Documents techniques de l’UAT/FAO
Annexe 2: Réseaux des ONG dans les pays participant à la phase 1 du PASP
Annexe 3: Liste actualisée de documents et autres publications
Annexe 4: Personnes ou organisations à contacter

33 | P a g e
Annexe 1: Documents techniques de l’UAT/FAO

Directive Situation actuelle Étapes suivantes


Outil de gestion environnementale Publié sur le site Web et Contrôler la mise en
(EMTK), volume 1 (évaluation des distribué aux pays œuvre de la directive au
risques) niveau des pays
EMTK, volume 2 (entreposage et Idem Idem
transport)
EMTK, volume 3 (élaboration de Mise au point de la version Publication d’ici à la fin
stratégies de sécurisation et finale de septembre 2009
d’élimination)
Inventaire Mise au point de la version Publication d’ici à la fin
finale de septembre 2009
Sécurisation (mise en œuvre) Version préliminaire Révision interne d’ici à la
achevée et en cours de fin de septembre 2009,
révision au sein de la FAO mise au point et
publication d’ici à la fin
de 2009
Suivi et évaluation de la mise en Version préliminaire Révision interne d’ici à la
œuvre des projets achevée et en cours de fin de septembre 2009,
révision au sein de la FAO mise au point et
publication d’ici à la fin
de 2009
Élaboration de cahiers de charges Version préliminaire Révision interne d’ici la
techniques pour les offres de achevée et en cours de fin septembre 2009, mise
sécurisation et d’élimination révision au sein de la FAO au point et publication
d’ici fin 2009
Prévention de l’accumulation de Version préliminaire Révision interne d’ici à la
pesticides achevée et en cours de fin de septembre 2009,
révision au sein de la FAO mise au point et
publication d’ici à la fin
de 2009
Gestion des emballages Publié en septembre 2008 Suivre l’application de la
directive au niveau des
pays
Guide de l’utilisateur du système de Aide en ligne et système Formation des formateurs
gestion des stocks de pesticides d’orientation en cours et poursuite de la mise en
(PSMS) d’élaboration en lieu et œuvre au niveau des pays
place d’un document qu’il
reste à mettre au point et
qui sera disponible en
français et en anglais en
décembre 2009

34 | P a g e
35 | P a g e
Annexe 2: Réseaux des ONG dans les pays participant à la phase 1 du PASP

Pays Informations sur le réseau Activités soutenues par PAN en juin 08-mai 09 Autres activités de projets du PASP Problèmes + perspectives
Ethiopie Coordonateur : Tadesse Amere, basé Atelier de plaidoyer sur la gestion intégrée, 29-30 Atelier financé par la SAICM sur l’utilisation Pour la première fois dans
à ISD, plus comité de pilotage avril 2009. 33 participants. du DDT dans la partie éthiopienne de la l’histoire du PASP, des ONG
Vallée du Rift, 20 fév. 2009, 41 participants n’ont pas été associées à une
mission de supervision, avr. 09
Reconnue comme une entité juridique Appui de fond à l’organisation et tenue du Forum Participation à la réunion des OSC sur le Les ONG ne sont toujours pas
distincte en déc. 2008, PAN Ethiopia. des parties prenantes de 2008 et de la session DDT à Dar-es-Salaam, avril 2009 associées au comité de
N° d’enregistrement 3868 de formation sur la collecte de fonds à l’intention pilotage
des ONG
Réunion du réseau national le 21 Formateur à la réunion de GHOWERN sur « les Participation à la 4ème Conférence des parties La proposition de financement
février 2009. 41 membres, création de effets des pesticides sur la santé publique : à la Convention de Stockholm et à l’ICCM2 à de PAN Ethiopia sur 3 ans a
PAN Ethiopia & réunion du Conseil Conventions sur les substances chimiques et Genève, mai 2009 besoin d’être soutenue
d’administration gestion des déchets dans la floriculture »
organisée à l’intention des femmes qui travaillent
dans la région de l’Afrique de l’Est en déc 2008.
Appui au WWF pour la sélection de traducteurs Présence au « Pesticide Stewardship Groupe de travail sur la lutte
en vue de la traduction en amharique des Network » organisé par le Programme de antiparasitaire intégrée
documents d’IEC pulvérisation du DDT en collaboration avec composé de représentants du
l’USAID, DLCO-EA et MOARD. gouvernement, du secteur et
de PAN Ethiopia
Présentation de l’étude sur l’éco-toxicologie dans Forum pour l’environnement + réunion de Les ONG ont joué un rôle
la Vallée du Rift à la Conférence de l’ANCAP sur GHOWERN sur les exploitations floricoles et déterminant pour amener les
l’éco-toxicologie, Soudan, nov. 2008 l’utilisation des pesticides pouvoirs publics à remplacer le
DDT par le deltamethrin dans
la lutte contre le paludisme
Mali Yaya Konare, PAN Mali, financé par Campagne de vente de pesticides dans la zone Protocole d’accord signé avec la CGP en Les ONG siégeront au Comité
le projet national horticole de Kati via les medias locaux octobre 2008 pour la coordination et les national de gestion des
activités du réseau, l’achat du matériel et le pesticides (entité publique) en
financement des charges administratives ; qualité de membres
reconduit le 15 avril 2009
Réseau enregistré le 2 avril 2007 Contrôle communautaire des pesticides dans la Participation à la session du Comité de Le coordonnateur des ONG a
sous le numéro 227/G-DB région de Sikasso : Formation des formateurs du pilotage national le 28 décembre 2008 accompagné la CGP aux
26 au 28 mai, 12 participants, et activités sur le visites de terrain, ce qui a
terrain en juin permis de coopter de

36 | P a g e
nouveaux membres pour le
réseau

40-50 membres Évaluation des impacts environnementaux et Sensibilisation, notamment campagne sur la Certaines activités appuyées
socio-économiques dans la zone de Kara gestion des emballages à Koutiala, 6 par la CGP ont été reportées à
(AMEN) programmes radiophoniques sur les 2009 et 2010
pesticides et les solutions de rechange.
Forum national les 22 et 23 déc. Formation au contrôle de l’utilisation des
2008, auquel ont pris part 50 pesticides par les populations locales à Kita,
représentants de 8 régions au Mali une localité cotonnière
(appui de la CGP)
Formation sur le contrôle indépendant à
l’intention des ONG
Stages pratiques des agriculteurs sur la lutte
antiparasitaire intégrée à Fana, 40
agriculteurs
Réunion du groupe de travail sur la
prévention le 5 mars 2009
Participation à l’examen à mi-parcours au
Mali du 2 au 6 fév. 2009
Maroc Coordonateur : Bennis Abdelhadi, Participation au Forum d’Addis-Abeba (ANOR) Supervision de l’USAID par l’ANOR : 30 000 dollars affectés au
Association Ribat Al Fath pour le Référentiel techno-économique sur la menthe renforcement des capacités
développement durable biologique au Maroc des ONG – leurs activités
seront intégrées dans le plan
d’activités pendant la mission
de supervision de juillet 2009
Enregistrement de PAN Maroc par Brochure sur les problèmes causés par les Atelier de Wed Focus le 24 nov. 2008 sur
SEEPOM, l’un de ses membres, le 24 pesticides à l’intention des ONG, des agriculteurs « Les pesticides utilisés en agriculture et les
fév. 2009, avec 20 membres et des ouvriers agricoles, en français et en arabe, impacts sur la santé humaine »
fondateurs 1 000 exemplaires
Aucune réunion d’envergure nationale 2 sessions de formation des ONG prévues au Participation à l’examen à mi-parcours en
en 2009 Nord et au Sud du Maroc en juin 2009. Larache janvier 2009
Stockage de pesticides comme moyen de Réunion du Club de l'environnement de
prévention de nouveaux stocks obsolètes au l’ARFDD : « Tous ensemble pour une
Maroc (SEEPOM) stratégie et un plan d’action sur les
pesticides », tenue le 24 mars 2009 à Rabat.

37 | P a g e
Le coordonateur a présenté un exposé à un Réunion le 11 juin sur la « Problématique de
colloque tenu à Agadir sur « Le secteur des la gestion des emballages vides de pesticides
pesticides au Maroc : Situation et perspectives », au Maroc » (SEEPOM) : questionnaires sur la
organisé par l’Association nationale des réutilisation des emballages de pesticides,
ingénieurs phytiatres, horticoles et paysagistes. mars-avril 2009

Nigeria M. Ane Leslie Adogame, NEST Publication d’une étude de cas intitulée Réunion régionale africaine sur l’approche La proposition du NASPIN
« Strategic Assessment of the Status of SAICM et ateliers connexes du PNUE, Dar- (réseau des ONG pour la mise
Pesticides Trading in South Western Nigeria » es-Salaam, avec l’appui du PASP, 14-19 en œuvre de PASP Nigeria)
(évaluation stratégique du commerce des juillet 2008 relative aux activités des ONG
pesticides dans le sud-ouest du Nigeria) dès est acceptée par la mission
2007 pour diffusion dans les localités visées par d’examen à mi-parcours et le
cette étude. protocole d’accord doit être
signé
En cours d’enregistrement ; sera Réunion d’examen de la législation sur les 4ème réunion du comité de pilotage de PASP-
désigné « Chemical Pesticide pesticides, 15 août 2008, Newcastle Hotel, Nigeria, Abuja, juillet 2008 ; et 6ème réunion du
Stockpiles Implementation Network (activité financée par le MDD07) comité de pilotage en mars 2009
(CASPIN) »
Réunion du comité de pilotage de Création d’un portail d’information Web sur les Retraite de PASP-Nigeria pour les décideurs
NASPIN le 11 mars et réunion du pesticides : www.naspin-ng.org et les législateurs, Ilorin, 9-10 octobre 2008
réseau le 14 mars 2009. Deuxième
réunion du comité de pilotage le 9 mai
15 membres dont 6 nouveaux en Enregistrement du réseau – en cours malgré Atelier de formation de PASP-Nigeria en
2008-2009 quelques lourdeurs bureaucratiques. inventaire à Ibadan, 19 – 24 octobre 2008
Manuel intitulé Pesticides Management Capacity Table ronde NASPIN-ONUDI sur le
in Nigeria - At a Glance : handbook (Capacités de commerce illicite des pesticides, 13 mars
gestion des pesticides au Nigeria en bref) 2009, 23 participants
Réunion de plaidoyer prévue en juin Examen à mi-parcours du 6 au 9 avril 2009,
et proposition de plan d’activité des ONG.
Sensibilisation aux pesticides dans certains Atelier de revue de la stratégie de
États, le cas de l’État d’Imo au Sud-est du Nigeria communication, 8 avril 2009
(N-COGEP-D)
Diverses réunions de plaidoyer et de revue
avec la NAFCA, des organismes basés à
Lagos et à Ogun
Atelier d’examen du questionnaire sur le
Code de conduite, juillet 2008

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Afrique Tim Snow d’EWT, plus un comité de Distribution de documents de Croplife Participation à la mission d’examen à mi- Invité à soumettre une
du Sud pilotage. South African Pesticide SA/AVCASA sur les problèmes causés par les parcours, janvier 2009, appui de la CGP proposition sur le suivi des
Network pesticides activités d’élimination à
Limpopo
Réunion nationale en juillet 2008 Formation des communautés locales (trios Ateliers sur les pesticides et leur utilisation
(financement du MDD) à Durban : sessions dans le Zululand) – lutte antiparasitaire sans risque à l’intention des communautés,
celle de 2009 tenue le 4 juin 2009 intégrée, utilisation rationnelle des pesticides, EWT au Kwazulu Natal
empoisonnement de la faune
15 membres Enquête sur le contrôle de l’utilisation des Présence à la réunion sur « la mise en œuvre
pesticides par les populations locales et les effets de la Convention de Rotterdam en Afrique du
des pesticides sur la santé (fin juin 2009) Sud », appui de la CGP
Présence à la rencontre du « Multi-
stakeholder committee on chemical
management »(comité gouvernemental
multipartite sur la gestion des substances
chimiques) le 11 mars 2009
Tanzanie M. Silvani Mng’anya basé à Brochures techniques sur les problèmes causés Participation aux missions de supervision, Dernière main sur les TdR sur
AGENDA, plus un comité de pilotage par les pesticides en swahili oct. 2008 et fév. 2009, et 10 rencontres avec les activités des ONG portant
(8 personnes) la CGP sur l’implication des ONG sur la vérification des
inventaires et le contrôle
indépendant
Numéro d’enregistrement : SO15812 Moyens renforcés d’information des autorités sur Participation à la formation sur les Les TdR du Forum national de
le 27 mars 2008, avec 36 membres les incidents liés aux pesticides inventaires, Arusha, nov. 2008, appui de la consultation des parties
CGP prenantes n’ont toujours pas
été approuvés
Réunion nationale du 15 au 17 avril Formation à la collecte de fonds le 17 avril 2009 Participation au PPS-FEM Afrique, réunion
2009 régionale à Addis-Abeba, Ethiopie, les 24 et
25 novembre 2008.
Rencontre entre ONG et organisations de
proximité sur le DDT, avril 2009
Réduction de l’impact des pesticides par le Contribution à l’évaluation rapide des sols
contrôle des pesticides au niveau de la contaminés et des pesticides enfouis, FAO,
collectivité dans la région de Kilimandjaro début en août 2008
(Envirocare)

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Tunisie Mme Nesrine Benromdhane, Alliance Formation des agriculteurs au contrôle de Mission de supervision en octobre 2008 Les ONG sont associées aux
Femme et Environnement l’impact des pesticides au niveau de la activités de communication et
collectivité, Mannouba, 3 fév. 2009 (plus de 80 de sensibilisation du projet
participants) et Zarghouan, 6 mars (50) ; national
rencontre de Tunis prévue pour les 25 et 26 juin
Réunion nationale en février 2009 Formation des ONG dans le domaine de la Projet de l’ADPE sur la Promotion de
législation et de la réglementation (nationales et méthodes de substitution à l’emploi de
internationales) sur les pesticides, 5 mai 2009, pesticides dans la région de Sidi Thabet
avec 80 participants environs et exposés de la
CGP
Création d’un blog à l’adresse
http://blogafe.unblog.fr/
Rencontres mensuelles de PAN Tunisie et Formation des ONG à la gestion des
observations sur l’étude diagnostique et l’étude pesticides dispensée par la CGP en 2008
d'impact de la CGP
Sensibilisation et information sur les risques liés
aux stocks des pesticides périmés (UNFT)

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Annexe 3 : Liste actualisée de documents et autres publications

Le public peut accéder aux publications sur le PASP via le site web du Programme,
www.africastockpiles.net, ainsi que sur le site web du Fonds pour l’environnement
mondial, http://thegef.org/, le site web public de la Banque mondiale,
www.worldbank.org, la page web de l’Infoshop de la Banque mondiale,
http://go.worldbank.org/EXFM3GNE60 et le site web de PAN UK, http://www.pan-
uk.org/Projects/Obsolete/activities.html. Le programme est en train d’actualiser et
d’améliorer son système de gestion de l’information sur son site web.

De nouveaux documents sont placés sur le site web après avoir été approuvés pour
diffusion au grand public. Ci-après est présentée une liste de documents produits par les
partenaires du PASP pour les besoins du programme pendant la période en revue. La
plupart de ces documents peuvent être consultés par le grand public sur la page web
« Document Library » à l’adresse www.africastockpiles.net; d’autres documents peuvent
être obtenus à la demande.

Documents du Programme

 Novembre 2008 : ASP Guidance on the preparation of the Country-project


Environmental and Social Assessments (CESA) (Guide du PASP sur la
préparation des études des impacts environnementaux et sociaux par les projets
nationaux), version préliminaire - français et anglais
 Août 2008 : Call for Expression of Interest : Information Management System
Consultant (Appel à manifestation d’intérêt : Consultant en systèmes de gestion
de l’information)

Projets nationaux

Ethiopie
 Avril 2009 : Aide-mémoire
 Three year funding proposal for PAN Ethiopia (Proposition de financement sur
trois ans de PAN Ethiopia)
 National IPM Advocacy workshop report (Rapport de l’atelier national de
plaidoyer sur la lutte antiparasitaire intégrée)
 DDT workshop report (rapport de l’atelier sur le DDT)
 A Comparative Study of Cotton IPM in the Rift Valley of Southern Ethiopia (une
étude comparative de la lutte intégrée contre les ravageurs de cotton dans la vallée
du Rift au Sud de l’Ethiopie)
 An Assessment of Pesticide Use, Practice and Hazards in the Ethiopian Rift
Valley (une évaluation des pratiques et des risques liés à l’utilisation des
pesticides dans la partie éthiopienne de la Vallée du Rift)
 Sudan Conference paper (exposé sur la Conférence du Soudan)

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Mali
 Signé en mars 2009 : Accord entre CropLife International et la Direction
nationale de l’assainissement et du contrôle des pollutions et des nuisances
(DNACPN), République du Mali, dans le cadre du programme intitulé le
Programme africain relatif aux stocks de pesticides obsolètes (PASP-MALI)
«Africa Stockpiles Programme» et le don volontaire de fonds pour fournir
l'assistance technique.
 Février 2009 : Aide-mémoire de l’examen à mi-parcours
 Juillet 2008 : Aide-mémoire
 Synthèse des travaux du Forum national du réseau PAN Mali sur la gestion des
pesticides, (22-23 décembre 08)
 Rapport intérimaire sur la formation des formateurs au contrôle par les
populations locales à Sikasso

Maroc
 Janvier 2009 : Aide-mémoire
 Les ONG marocaines se mobilisent : « Assez de pesticides »
 Brochure de SEEPOM sur PAN Maroc
 Brochure de SEEPOM sur la gestion des emballages
 Brochure de référence technique de l’ANOR sur la production biologique de la
menthe

Nigeria
 Memorandum of Understanding between CropLife Nigeria and the ASP project in
Nigeria (Protocole d’accord entre CropLife Nigeria et le projet du PASP au
Nigeria).
 Avril 2009 : Aide-mémoire de l’examen à mi-parcours
 Janvier 2009 : Termes de référence pour un conseiller technique, Nigeria, Rapport
d’une mission destinée à définir l’ampleur de la tâche, NIRAS, Danemark
 Rapport de la table ronde NASPIN-ONUDI-société civile
 Proposition de NASPIN portant sur les activités du réseau approuvée par
l’examen à mi-parcours
 Strategic Assessment of the Status of Pesticides Trading in South Western Nigeria
(Évaluation stratégique de la situation du commerce des pesticides dans le Sud-
ouest du Nigeria)
 Réunion d’examen de la législation sur les pesticides (août 08)

Afrique du Sud
 Rapport sur la visite d’étude en Australie, DEAT, RSA
 Février 2009 : Aide-mémoire de l’examen à mi-parcours
 Report of Multi-stakeholder committee for Chemical Management (rapport du
comité multipartite sur la gestion des produits chimiques)
 Rapports d’ateliers et de l’enquête sur les effets des pesticides sur la santé

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Tanzanie
 Février 2009 : Aide-mémoire
 Septembre 2008 : Rapport de mission
 TdR pour la vérification des inventaires
 TdR pour le contrôle indépendant par des ONG
 Informations techniques sur la gestion des pesticides à l’intention des populations
locales qui encouragent aussi des pratiques de lutte intégrée
 Composition et fonctions de la NSAF de PASP-Tanzanie

Tunisie
 Octobre 2008 : Aide-mémoire de l’examen à mi-parcours
 Octobre 2008 : présélection de soumissionnaires pour l’élimination
 Octobre 2008 : publication dans la presse de la liste restreinte des
soumissionnaires pour l’élimination
 Rapport de la session de formation sur la législation et les conventions

Outils

 Présentation du manuel sur la stratégie de communication de la CGP

Forum des parties prenantes

 Rapport et exposés du Forum des parties prenantes d’octobre 2008 – Addis-


Abeba, Ethiopie

Bulletins d’information

 Articles et informations sur le PASP publiés dans Pesticides News (PAN UK) et
Pesticides and Alternatives (PAN Africa)
 Divers articles publiés dans le bulletin d’informations mensuel de CropLife
Afrique Moyen-Orient
 Avril 2009 : Bulletin d’informations du PASP (en ligne)

Brochures

 « Pesticide safety : An introduction for small holder farmers » (Utilisation non


dangereuse des pesticides : une introduction pour les petits exploitants). Brochure
sur l’utilisation, la gestion et le stockage des pesticides à l’intention des
agriculteurs en Afrique (WWF)
 « About pests » (A propos des parasites). Brochure sur l’utilisation, la gestion et le
stockage des pesticides à l’intention des enfants de 8 à 14 ans en Afrique (français
et anglais) (WWF)
 Parasites et pesticides : Une introduction pour les écoliers (WWF)
 Pests & Pesticides : An Introduction for small farmers (Parasites et pesticides :
une introduction pour les petits exploitants) (WWF)

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 Dépliants sur le PASP (versions anglaise et française) (WWF)

DVDs/Vidéos

 An Introduction to ASP (Une introduction au PASP) (WWF)


 Responsible Pesticide Use and Management (Utilisation et gestion rationnelles
des pesticides) (WWF)
 Responsible Pesticide Storage (Stockage rationnel des pesticides) (WWF)
 DVD (français, anglais, Wolof & Bambara) : « NGOs in ASP and face to the
alternatives » (Les ONG dans le PASP et face aux solutions de rechange)

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Annexe 4 : Personnes ou organisations à contacter

PASP-ETHIOPIE Ato Fikre Markos –Coordonnateur adjoint, Animal and Plant Health
Regulatory Department, Crop Protection Department
Ministère de l’Agriculture et du Développement rural
Adresse : B.P. 6247
Addis-Abeba, Ethiopie
Tél : (251) 1 251 2734
Télécopie : (251) 1 463 686
Courriel : fikrem2001@yahoo.com
Coordination du projet : M. Shimelis Hassen, Ministère de
l’Agriculture et du Développement rural, Téléphone : (251) 911 216
054, Courriel : shimelishassen@yahoo.com
Activités des ONG : M. Tadessa Amera, Institute for Sustainable
Development, Téléphone : (251) 011 465 3916, Courriel :
atadesse2002@yahoo.com
PASP-MALI Ministère de l’Environnement
Direction nationale de l'assainissement et du contrôle des pollutions
et des nuisances (DNACPN)
Adresse : Hamdallaye ACI 2000, BPE 3114, Bamako, Mali
Tél : (223) 229 24 10 / 229 38 04
Télécopie : (223) 229 50 90
Courriel : lassinate@yahoo.fr
Coordonnateur du projet : M. Demba Sidibe, DNACPN, Téléphone :
(223) 20 22 16 79 and 20 29 45 21, Télécopie : (223) 229 45 21,
Courriel : demba.sidibe@pasp-mali.org
Activités des ONG : Yaya Konare, PAN Mali
PASP-MAROC M. Abderrahmane Hilali – Directeur
Ministère de l’Agriculture, du Développement rural et des Pêches
maritimes
Direction de la protection des végétaux, des contrôles techniques et
de la répression des fraudes (DPVCTRF)
Adresse : Rabat, Royaume du Maroc
Tél : (212) 37 23 14
Télécopie : (212) 37 29 75 44
Courriel : Ahilali@MENARA.MA
Coordination du projet : M. Chouibani Mekki, Ministère de
l'Agriculture, Courriel : chouibani-m@menara.ma
Activités des ONG : M. Bennis Abdelhadi, Association Ribat Al Fath
pour le développement durable, Téléphone: (+212) 61 38 4848,
Courriel : bennishadi@yahoo.fr
PASP-NIGERIA M. S.O. Adekunle – Secrétaire permanent
Ministère fédéral de l’Environnement
National Department of Environmental Affairs and Tourism
Adresse : Ministère fédéral de l’Environnement, 7ème étage

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Federal Secretariat, Phase 1
Garki, PMB 468, Nigeria
Tél : (234) 9 523 4119
Télécopie : (234) 9 523 4119
Coordination du projet : M. Theodore Nwaokwe, Ministère fédéral de
l’Environnement, Téléphone : (234) 804 411 4983, Courriel :
tmnwaokwe@yahoo.com
Activités des ONG : M. Ane Leslie Adogame, Nigerian
Environmental Society (NES), Téléphone : (234) 185 11690
PASP-AFRIQUE DU Mme Nosipho Ngcaba – Directrice générale
SUD Department of Environmental Affairs and Tourism (DEAT)
Adresse : Private Bag X447
Pretoria 0001, South Africa
Tél : (27) 12 310 3955
Télécopie : (27) 12 322 4832
Courriel : njezile@deat.gov.za
Coordination du projet : Mme Dee Fischer, Department of
Environmental Affairs and Tourism (DEAT), Courriel :
dfischer@deat.gov.za
Activités des ONG : M. Tim Snow, Groundwork South Africa,
Courriel : ben@groundwork.org.za
PASP-TANZANIE M. Bonaventure Baya – Directeur général
National Environment Management Council (NEMC)
Adresse : B. P. 63154
Dar es Salaam, Tanzanie
Tél : (255) 22 213 4603
Télécopie : (255) 22 211 1579
Courriel : nemc@nemctz.org
Coordination du projet : M. Samuel Msangi, National Environmental
Management Council (NEMC), Téléphone : (255) 71331 5040,
Courriel : ssmsangi57@yahoo.com
Activités des ONG : M. Silvani Mng’anya, AGENDA for
Environment and Responsible Development, Téléphone: +255-(0)22-
2450 213, Courriel: agenda@bol.co.tz
PASP-TUNISIE M. Mounir Ferchichi – Directeur, Département déchets solides
Ministère de l’Environnement et du Développement durable
Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE)
Adresse : 12 Rue du Cameroun-Belvédère, 1002 Tunis - Tunisie
Tél : (216) 71 84 74 93
Télécopie : (216) 71 890 581
Courriel : dds@anpe.nat.tn
Coordination du projet : M. Walid Dhouibi, Agence nationale de
gestion des déchets (ANGD), Ministère de l’Environnement et du
Développement durable, Courriel : pasp@anged.nat.tn
Activités des ONG : Mme Nesrine Benromdhane, Alliance Femme et
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Environnement, Téléphone : (216) 71 57 9888, Courriel :
nesrine.benromdhane@voila.fr
Banque mondiale M. Dirk Prevoo
Chargé des opérations senior
Chef d’équipe du PASP
Tél : (1) 202 473 3358
Courriel : Dprevoo@worldbank.org
FAO M. Mark Davis
Coordonateur et Conseiller technique principal
Tél : (39) 06 5705 5192
Courriel: mark.davis@fao.org
WWF Mme Gabriella Richardson-Temm
Chargée de programmes senior
Tél : (1) 202 778 9752
Télécopie : (1) 202 293 9211
Courriel : gabriella.richardson-temm@wwfus.org
PAN UK Mme Linda Craig
Directrice
Tél : (44) 207 065 0910
Courriel : lindacraig@pan-uk.org
PAN AFRICA M. Abou Thiam
Coordonnateur régional
Tél : (221) 825 49 14
Courriel : panafrica@pan-afrique.org
CLI Chris Waller
Directeur, Obsolete Stocks Programme
Tél : (44) 1730 81 3094
Courriel : chris.waller@obstocks.co.uk

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