Physio de La Digestion Et de Lexcretion RENAL
Physio de La Digestion Et de Lexcretion RENAL
Physio de La Digestion Et de Lexcretion RENAL
Fonction rénale :
I) Les reins
Production d’hormones : les reins ne sont pas a proprement parler des glandes
endocrines, mais ils ont trois fonctions hormonales importantes :
-synthèse d’hormones, comme l’EPO (érythropoïétine) qui assure la production
de globules rouges au niveau des os.
-synthèse d’enzymes, comme la rénine qui régule la production des hormones
impliquées dans l’homéostasie (l’équilibre physiologique) du sodium et le
contrôle de la pression artérielle.
-lien avec la vitamine D (permet de fixer le calcium sur les os) et donc
l’homéostasie calcique.
La face concave de chaque rein est tournée vers la colonne vertébrale. Tous les
vaisseaux sanguins, les nerfs, les vaisseaux lymphatiques, et les uretères
émergents de cette face dorsale
Les artères rénales (branches de l’aorte abdominale) assurent la vascularisation
des reins en y apportant le sang oxygénés
Cela traverse ensuite les reins
Puis évacuation du sang par les veines rénales puis la veines cave inférieurs
Les reins est enveloppé d’une capsule fibreuse est organisé en trois couches de
tissus : le cortex, la médulla, et le bassinet
Contact entre le tube contourné distal et l’artériole afférente pour régler les
fonctions de tri du rein :
-communication sang afférent / urine de formation
-les cellules du tubes contournés distal se transforment et forment la mascula
dansa
-les cellules de l’artériole se modifient et s’appellent alors les cellules juxta
glomérulaire
Partie Digestion :
4 fonctions primordiales:
– Motilité (bouger en restant sur place) : contraction du muscle lisse du TD :
propulsion et brassage
– Sécrétion digestive, composée d’eau, d’électrolytes, d’enzymes, de sels
biliaires(permet la dégradation des matières grasse) et de mucus (permet de
protéger des parois)
– Digestion (digerere = distribuer) de la nourriture en petits fragments (=
nutriments).
– Absorption des nutriments à travers la muqueuse digestive (intestin grêle) (=
paroi du TubeD) → passage dans le sang ou la lymphe.
Propulsion:
– Déglutition: action d’avaler, procède en quatre temps :
le temps buccal (déglutition volontaire)
le temps pharyngien (déglutition réflexe)
le temps oesophagien
le temps cardial (arrivée du bol alimentaire dans l'estomac)
Propulsion: déplacement de la nourriture dans le TD.
– Péristaltisme(volontaire) (peri = autour; stellein = resserrer): processus
Involontaire → principal moyen de propulsion des aliments dans le
TD. Ondes successives de contractions et de relâchements des
muscle des parois du TD.
Péristaltisme primaire de propulsion et l’acheminé dans le TD
Péristaltisme secondaire permet la malaxation de la nourriture dans le TD
Dès que la nourriture a pénétré dans le pharynx, son mouvement dépend
entièrement de réflexes puissants acheminant nourriture et liquides à l’estomac
(même tête en bas!).
Digestion mécanique: préparation des aliments en vue de la digestion
chimique.
– Mastication = mélange de la nourriture et de la salive par la langue et les
dents.
– Pétrissage de la nourriture dans l’estomac.
– Segmentation = contractions rythmiques et locales de l’intestin grêle →
Mélange la nourriture avec les sucs digestifs: favorise la digestion chimique et
L’absorption intestinale.
Digestion chimique: séries de réactions cataboliques permettant la dégradation
des macromolécules alimentaires (glucides, protéines, lipides) en petites unités
assimilables (nutriments).
– Réactions catalysées par les enzymes digestives libérées dans la lumière du
TD.
– Commence dans la bouche (salive) et se termine à la sortie de l’intestin grêle.
PARTIE EXCRETIONS :
L’appareil juxta glomérulaire va donc jouer un rôle très important quand au rôle
au sein dans la régulation de l’équilibre hydrominéral.
Les reins sont des organes qui représentent 0,5% de la masse corporelle mais
qui reçoivent 25% du débit cardiaque, ils sont donc très massivement irrigués.
Chaque rein reçoit donc chaque jour 1500 L de sang et en filtre 150 à 180 L par
jour. Comme le volume plasmatique est égal à 3 L, les reins filtrent donc le
volume plasmatique total 50 fois par jour.
Certaines molécules ne peuvent pas être filtrées et c’est pourquoi on ne les
retrouves pas dans l’urine (protéines).
L’urine Primitive n’a pas la meme composition que l’urine définitive car elle va
subir deux types de modifications tubulaires :
-Réabsorptions : soit total (gluose, acides aminés, HCO3)
Soit partielle ( H2O (148, 5 L sur les 150 FILTRES))
-Sécrétions : la sécrétion tubulaires est le passage de substances des apillaires
vers le tubule, et peut se produire tout au long du tubule.
Elle permet d’éliminer : les substances comme certains médicaments, les
substances nuisibles qui ont été réabsorbés comme l’urée l’ammoniac et de
régler le pH sanguin.
L’urine définitive est donc le résultat d’un processus de filtration, de
réabsorbions sélectives et de sécrétions.
La quantité de soluté excrétée (E) est égale à la quantité filtré (F), réabsorbée
(R) et la quantité sécrétée (S).
E=(F-R)+S
La filtration s’effectue dans le corpuscule rénal (capillaires glomérulaires
entourés par la capsule de Bowman). C’est le passage du sang vers la capsule de
Bowman.
Ce premier filtrat est l’urine primitive, formée de tous les éléments du sang
sauf les protéines et les éléments figurés du sang. On y trouve tous les
minéraux à la même concentration que dans le sang.
La filtration est un phénomène passif essentiellement dépendant des pressions
existant dans les deux compartiments (les capillaires et la capsule de
Bowman).
Il existe une pression nette de filtration, donc un débit de filtration
glomérulaire (DFG) qui est influencé par deux facteurs :
-la pression de filtration, déterminée par le débit sanguin rénal et la pression
artérielle.
-le coefficient de filtration
Quand 80<PA<180 :
Augmente = Pression artérielle
Augmente = Diamètre vaisseaux
Activation SAC : Stretch activated channel
Vasoconstriction
Augmente = Débit sanguin rénal
Augmente = DFG
Réabsorptions tubulaires :
Chaque jour, 180L de liquide sont filtrés dans les capillaires glomérulaires, mais
seulement 1,5L d’urine est excrété : 99% du liquide filtré est réabsorbés dans
les tubules.
Deux types de mécanismes permettant cette réasborption le long du tubule :
Transport passif : force de diffusion ( DU + vers le – concentré )
Diffusion couplée (transporteur)
Forces électriques (intraCR négatif et gradient électrique)
Transport actif : primaires (consommation ATP- ex : Na+/K+ ATPase
Facilité secondaires (co-transport – ex : Glc/Na+)
Antiport (besoin d’une pompe ATP dépendante en aval)
90% de la réabsorption se fait par transport transéphithélial (transcellulaire),
10% par la voie para cellulaire (à travers les jonctions entre deux Cellules
adjacentes.
Réabsorption tubulaire
La réabsorption est La nulle, réabsorption partielle ou totale selon est les
substances.
Il existe deux types de réabsorption: obligatoire (H2O)
facultative (ADH, aldostérone…)
Miction :
Dans la vessie, l’urine est stockée (jusqu’à 500ml) en attendant d’être éliminée
à l’extérieur par miction (micturie=désirer uriner).
La miction est un réflexe médullaire simple, contrôlé par des efférences
conscientes et inconscientes provenant de centres plus élevés du cerveau.
Le remplissage de la vessie stimule des neurones parasympathiques se
projetant sur les muscles lisses de la paroi de la vessie entrainant la contraction,
et inhibe les motoneurones maintenant le sphincter externe fermé.
La pression exercée par l’urine force le sphincter interne à s’ouvrir, tandis que le
sphincter externe se relâche.
L’ADH est une hormone de 9 acides aminés, sécrétée par les neurones
magnocellulaires situés dans l’hypothalamus (noyau Paraventriculaire et noyau
supraoptique).
Elle est libérée dans l’hypophyse postérieur ou neurohypophyse .
L’ADH est ainsi sécrétée dans la circulation périphérique pour y exercer ses
actions antidiurétiques, vasopressive et plaquettaires.
L’ADH va augmenter la perméabilité du tube collecteur:
10% du sodium est réabsorbé dans le tube contourné distal et le tube colleteur
Pole apical : entrée du sodium
Transports spécifiques
-Symport Na +/ Cl –
Pour la réabsorption du chlore
Pole basolatérale : sortie du sodium et du chlore
Transport spécifique
-Na+, K+, ATPase
-ClC-Kb
-L’organisme contrôle le transport rénal de sodium en utilisant 3 mécanisme
pirncipaux :
- les changements du DFG modulent la réabsoprtion par le tubule proximal , un
phénomène connu sous le nom de balance glomérulaire
-certains systèmes hormonaux agissent sur le tubule rénal en augementant la
réabsorption Tubulaire de sodium
-d’autres systèmes diminuent la réabsorption tubukare de sodium
L’aldostérone :
L’aldostérone est une hormone de la famille des minéralocorticoides, fabriquée
dans la zone glomérulée des corticosurrénales.
L’angiotensine II agit sur les corticosurrénales (en gros sur les glandes qui
libèrent des hormones) qui vont libérer de l’aldostérone.
Se qui va activer l’antiport Na+/K+H+ ATPase au niveau du tube contourné distal
et du tube collecteur.
La réabsorption de sodium s’accompagne d’une réabsorption d’eau qui
provoque une augmentation de la volémie (=volume de sang) (et donc de la
pression artérielle et du DFG)
Le rôle de l’aldostérone est une excrétion de potassium qui accompagne la
réabsorption de sodium.
ADH = antidiurétique = réabsorbe l’eau
Donc bière inhibe ADH car envie de pipi
La libération de l’aldostérone est régulée principalement par le système rénine
angiotensine (SRAA) et par la kaliémie.
L’aldostérone exerce un rétrocontrôle négatif (=empêche la libération de rénine
qui elle-même crée de l’aldostérone et donc l’aldostérone s’inhibe toutes
seules) sur la libération de rénine.
Facteurs diminuants la réabsoprtion tubulaire de sodium :
Le facteur natriurétique auriculaire (ANF)
Augmentation du volume extracellulaire – distension auriculaire – synthèse ANF
par les myocytes des oreillettes – inhibition de la réabsorption sodée dans le
tubule collecteur.
HYPERKALIEMIE :
K+ supérieurs à 5mmol/L
Manifestations cliniques :
-altérations des potentiels de membrane
-conséquences cardiaques et neurologiques
Cause :
-excès d’apport
-transfert exagéré intra vers extracellulaire
-diminutions de la capacité d’excrétion rénale
HYPOKALIEMIE :
K+ inférieurs a 3,5mmom/L
Signes cliniques :
-hyperpolarisation membranaires
-troubles musculaires (arythmies
-troubles digestifs
Cause :
-carences d’apport en potassium
-transfert exagérer vers intracellulaires
-excès de pertes
En résumé :
°La réasorption de l’eau, du Na+ et du K+ par les reins se fait de deux façons :
-réabsorption obligatoire dans le TCP et l’anse Henlé : 80% de l’eau et 90% du
Na+ et K+
-réabsorption facultative (contrôle hormonale) dans le TCD et le tubule
collecteur
SYSTEMES TAMPONS :
-tampon bicarbonates, acide carbonique (tampons contre variation d’acides)
-protéines (tampons essentiels dans le LIC)
-hémoglobine (tampons essentiel contre acide carbonique)
-phosphates
La sécrétion de PTH est dépendante de la calcémie: elle est stimulée par une
hypocalcémie.
PARTIE HAGUE :
La bouche :
La bouche (= cavité orale ou cavité buccale) est une cavité tapissée d’une
muqueuse.
Délimitée par les lèvres (avant), les joues (côtés), le palais (haut) et la langue
(bas). La fente orale constitue son ouverture antérieure. Communique avec
l’oropharynx.
Le palais : Le palais forme le plafond de la bouche, il se divise en 2 parties: le
palais osseux à l’avant et le palais mou à l’arrière.
La fragmentation des aliments est aussi du a la langue contre le palais DURE =
palais osseux
En revanche la texture = au palais MOU
Principalement situés autour de la langue + quelques uns sur les faces internes
des joues, sur le palais mou, dans le pharynx et sur l’épiglotte.
Capable de décomposer les saveurs en 5 groupes fondamentaux :
-sucré (sourire de nouveaux née/mol energétique)
-salé
-acide(pas utile)
-amer(désagréale car de base c’est toxique pour l’organisme)
-umami (glutamate)
Bourgeons du goût ou calicules gustatifs: chimiorécepteurs disposés à la
manière de quartiers d’orange:
-Chaque cellule possède une longue expansion étroite à sa face supérieure =
passe dans le pore gustatif et permet le contact avec les liquides de la cavité
buccale.
-Pôle basal de la cellule forme une synapse avec un neurone qui transmet le
signal jusqu’à l’encéphale: perception de la sensation gustative.
Le gout (glucose) rentre par le pore gustatif puis se signal fais une synapse avec
un nerf.
La langue possède 3 nerfs crânien 7,9,10. (C’est énorme)
Composition de la salive :
La salive produite par les glandes salivaires majeures = Hypotonique car il y a
phénomène d’osmose et la cellule devient turgescente car elle est mis dans
un milieux ou il faut un équilibre.
– 97 à 99,5% d’eau.
– Hypotonique.
– Acide (pH de 6,75 à 7,00) généralement mais peut être variable.
– 30% d’ions (Na+, K+, Cl-, PO43- et HCO3-).
– Enzymes digestives (amylase salivaire et lipase linguale).
– autres propriétés = Autres protéines (mucine: forme le mucus, lysozyme:
enzyme bactériostatique = inhibe la croissance bactérienne et la formation de
la carie dentaire, IgA: anticorps, défensines: antibactériens locaux).
– Déchets métaboliques (urée et acide urique).
Régulation de la salive :
– les glandes salivaires mineures secrètent continuellement de la salive:
maintien de l’humidité de la bouche.
– L’arrivée des aliments dans bouche provoque l’activation des glandes
salivaires majeures: secrétions d’importantes quantités de salives, env.
1000-1500 ml par jour !!!
– Salivation contrôlée par la division parasympathique(autonome) du système
nerveux autonome (SNP): activation des chimio- et mécanorécepteurs de la
bouche = envoi de signaux aux noyaux salivaires situés dans le tronc cérébral.
SYMPATHIQUE = VOLONTAIRES
PARASYMPATHIQUES = AUTONOMES
Les dents :
Formule dentaire: nombre et position relative des différents types de dents
dans la bouche. S’exprime sous la forme d’un rapport entre dents du haut et
celles du bas pour la moitié de la bouche. Denture totale = formule dentaire x2.
– Denture permanente: 2I, 1C, 2PM, 3M (mâchoire sup.)/2I, 1C, 2PM, 3M
(mâchoire inf.) x2 = 32 dents.
La forme dentaire peut être spécifique du régime alimentaire. (donc donne une
mâchoire caractéristique).
Normalement l’humain est sensé mangé uniquement du poisson et du blé.
L’estomac :
-Chez l’adulte, longueur de 15 à 25 cm.
-Diamètre variable selon la quantité de nourriture qu’il contient.
-Volume vide = 50 ml.
-S’affaisse sur lui-même: muqueuse et sous-muqueuse forment de grands plis
longitudinaux = plis gastriques.
-Volume plein jusqu’à 4 L = dilaté et peut s’étendre jusqu’au bassin.
La paroi de l’estomac :
La muqueuse de l’estomac est parsemée de millions d’invaginations = cryptes
de l’estomac.
• S’étendent sur le quart de l’épaisseur de la muqueuse et se prolonge jusqu’
aux glandes gastriques qui sécrètent les sucs gastriques.
• Les cellules bordant les cryptes gastriques sont principalement des cellules à
mucus.
• La nature des cellules qui forment les glandes gastriques varie en fonction de
leur emplacement dans l’estomac.
Mais nous allons retrouver d’autres types de cellules 4 exactement :
Généralités :
• Certaines substances telles que l’alcool et l’aspirine sont capables de traverser
la muqueuse gastrique et se retrouvent dans le sang = saignements.
• La fonction vitale de l’estomac est de libérer le facteur intrinsèque qui permet
l’absorption par l’intestin de la vitamine B12 = nécessaire pour la production de
globules rouges matures normaux.
• Si l’organisme souffre de carence en vitamine B12 ou que le facteur
intrinsèque est absent, alors apparition d’ une anémie pernicieuse (peut
entraîner la mort en 3 – 5 ans si absence de traitement).
Le reflexe long fait intervenir des neurones situés à l’extérieur du tube digestif,
dans le SNC (centre de contrôle) via le nerf vague (voie efférente): on parle de
réflexe extrinsèque. Phase céphalique est une phase préparatoire.
Libérer de la place pour permettre aux autres aliments d’arriver. Le pré-frontal
est le centre de la décision. Temps buccal: au moins 10-15s par alimen
On distingue donc: - un centre de contrôle situé dans le SNC.
La phase gastrique fait également appel aux réflexes longs.
Régulation hormonal :
Une vision intégrée :
Les cellules principales sécrète le pepsinogène, qui a besoin de subir une
attaque acide pour être transformé en pepsine. Les cellules pariétales sont
chargées de libérer du HCl. Les cellules D sont des cellules à somatostatine
(messager inhibiteur, son action est de mode paracrine) Les cellules à gastrine
sécrète la gastrine, hormone spécifique du TD, excitatrice.
Lorsque l’acétylcholine entre jeu: acétylcholinergique.
GRP: gastrine releasing peptide (peptide capable de faire libérer de la gastrine)
Cela fait une boucle de régulation de pH, et acide dans l’estomac permet
hydrolyse des peptides des aliments et permet sécrétion de pepsinogène.
Les cellules D fabriquent de la somatostatine (inhibitrice), la fixation de
l’acétylcholine sur son récepteur au niveau des cellules D a un effet inhibiteur,
donc moins de somatostatine produite donc ne peut pas freiner l’activité des
cellules pariétales.
Régulation des cellules D sur les cellules à histamine.
Au niveau de l’antre, la phase céphalique stimule les cellules à gastrine, gastrine
qui va agir sur les cellules pariétales et peut aller agir sur les cellules D pour
réguler la somatostatine et réguler l’activité des cellules à gastrine (boucle de
contrôle qui se met en place)
Transport actif :
La gastrine en se fixant sur son récepteur permet la production d’un second
messager qui est le calcium qui permet de moduler les protéines kinases.
La fixation d’histamine permet une modulation du calcium mais également
d’autres messagers comme l’AMPc.
L’acétylcholine module les autres messagers également.
Permet donc de moduler la vitesse de régulation. La pompe à protons.
La phase intestinale :
Modulation de tout ce qui précède avant de favoriser les processus
d’absorption. Dès l’arrivée dans le duodénum, détection du type d’aliment à
assimiler.
Contraction gastrique :
• L’intensité des ondes péristaltiques peut varier considérablement.
• Fréquence toujours de l’ordre de 3/minute.
• Activité spontanée de cellules rythmogènes situées au bord de la couche
superficielle du muscle lisse à la jonction du fundus et de l’antre pylorique:
cellules interstitielles de Cajal (donne une activité rythmogène).
Les cellules de Cajal ont 4 fonctions majeures:
1) Elles sont le siège de l’automatisme du tube digestif (activité pacemaker).
• Produisent des ondes cycliques lentes caractéristiques du rythme électrique
de base de l’estomac.
• Les ondes cycliques lentes ne sont pas suffisantes seules pour déclencher les
contractions de la paroi musculaire gastrique: elles sont toujours
infraliminaires.
• Modulées par les mêmes facteurs hormonaux qui augmentent les sécrétions
gastriques (ex. la gastrine).
L’intestin grêle :
1. Généralités :
• C’est dans l’intestin grêle que les nutriments vont subir leur préparation finale
en vue de leur transport vers les cellules de l’organisme.
• Cette fonction s’effectue grâce aux secrétions du foie (bile) et du pancréas
(enzymes digestives).
3- Anatomie microscopique
• La majeure partie de l’absorption se déroule dans la partie proximale de
l’intestin grêle (duodénum et jéjunum).
• Les modifications de la paroi sont moins prononcées dans la partie distale.
4- Absorption
• Il existe une régionalisation de l’absorption.
Seuls les sucres simples sont absorbés au niveau intestinal donc il faut que les
sucres complexe soit digéré.
- transport actif primaire au niveau basal sous forme de pompe Na/K ATPase,
consomme de l’énergie. Permet sortie de Na et entrée de K et lutte contre le
gradient électrochimique.
-Un symport transporte 2 molécules (sodium sucre) dans le même sens en
même temps. N’utilise pas d’énergie. Selon le gradient de concentration et il est
saturable.
° Le transport actif primaire (Na/K ATPase) est primordial pour assimiler les
sucres, il fonctionne constamment et induit une diminution de la concentration
cytoplasmique de Na qui va créer un gradient. Du Na va donc être attiré à
l’intérieur de la cellule au niveau du symport (transporte 2 molécule). Il y aura
également entrée de sucres qui seront induit. Du glucose va donc s’accumuler à
l’intérieur de la cellule (augmentation intracellulaire), une certaine partie sera
pris en charge par la cellule intestinale pour produire de l’ATP qui pourra servir
pour le transport actif primaire .La cellule va se débarrasser du glucose car il fait
augmenter la charge oncotique. Il y a formation d’un gradient chimique entre le
compartiment cytoplasmique et le sang qui permet la sortie du glucose par
diffusion facilitée (activé par augmentation de glucose intra). VOIR PETIT
SCHEMA AU DESSUS.
On a ainsi 3 transports qui se font mais un seul qui consomme de l’énergie ce
qui est assez économique énergétiquement.
Les protéines ont besoin d’être dégradées au niveau de l’organisme pour être
assimilées. Elles vont délivrer leur acides aminés, on en trouve 20 au niveau de
l’organisme. Ressemblance avec le système d’assimilation des sucres. On trouve
donc également une partie basale et une partie apicale (avec bordure en
brosse).
Sur la partie basale, on trouve une pompe Na/K qui fait sortir du Na et entrer
du K. Ce qui va créer un déficit en Na au niveau intracellulaire qui va permettre
l’activation d’un antiport Na/H+ (transporteur qui va permettre de faire
circuler dans un sens opposé 2 molécules) au niveau apical, le Na est attiré à
l’intérieur de la cellule et le H+ va sortir de la cellule ce qui va induire une
acidité à l’extérieur = lumière intestinal. Un gradient chimique de protons va se
créer qui va permettre l’activation d’un symport H+/aa et va donc crée une
augmentation des concentrations cytoplasmiques en aa ce qui va permettre
l’activation de la diffusion de facilité.
Rôle de la bile :
• La bile est une solution alcaline vert jaunâtre.
• Contient:
– Sels biliaires
– Pigments biliaires (bilirubine)
– Cholestérol
– Triglycérides
– Phospholipides (lécithine)
2- Le pancréas
• Le pancréas est une glande mixte (fonction endocrine : régulation de la
glycémie et fonction exocrine: secrétions des enzymes digestives à l’intérieur de
l’intestin pour faciliter l’absorption des nutriments).
• S’étend d’un côté à l’autre de l’abdomen: queue du pancréas appuyée sur la
rate et tête dupancréas entourée par le duodénum.
• Organe digestif annexe: sécrète et déverse dans le duodénum une vingtaine
d’enzymes digestives → dégradent tous les types de substances présentes dans
les aliments.
• Le pancréas libère ces substances dans le suc pancréatique. Le cancer du
pancréas peut métastaser et provoquer beaucoup de problème.
Le glucagon :
permet la libération de glucose par le foie (glycogénolyse) et augmente la
lipolyse qui se traduit par la libération d’acides gras libres par les adipocytes.
L’augmentation du glucose dans le sang va à nouveau provoquer la libération
d’insuline.
TD MONSIEUR HAGUE :
Toute réaction enzymatique s’effectue dans un milieu aqueux
Intestin grêle = principale entré d’eau dans l’organisme
Les espaces lacunaires dans les cellules de l’intestin grêle permettent de laisser
passer des molécules d’eau
-Donc l’épithélium lâche de l’intestin grêle permet ceci. En revanche
l’épithélium de l’estomac ne permet pas le passage d’eau car il est serré.
Si de l’eau passe entre les cellules alors il y a un passage intercellulaire.