Les Bonnes Pratiques D'hygiène
Les Bonnes Pratiques D'hygiène
Les Bonnes Pratiques D'hygiène
Thème
Evaluation générale des programmes préalables au
sein de la pâtisserie « OUARDANI » béni douala
Présenté par :
DENGAR Nora
Soutenu le 13 /07/2023
Dans l’impossibilité de citer tous les noms, mes sincères remerciement vont à
tous et celles, qui de près ou de loin, ont permis par leurs conseils et leurs
compétences, la réalisation de ce mémoire.
Dédicace :
Mes très chers parents pour leurs sacrifices et leurs encouragements durant
toutes mes années d’études
N° Titre Page
1 La roue de DEMING 7
2 Diagramme d’ISHIKAWA pour la fabrication d’un 8
produit (BOUTOU ; 2004)
3 Séquence logique pour l’application du système 15
HACCP (BLANC ; 2008)
4 La maitrise de la sécurité sanitaire (DUPIUS et AL ; 17
2002)
5 La pâtisserie ouardani 37
6 Les différentes variétés de la pâtisserie ouardani 37
7 La salle de vente 38
8 Le four de la pâtisserie 39
9 Le pétrin de la pâtisserie 39
10 Laminoir pour les pâtes 39
11 Le petit matériel de la pâtisserie 40
12 Les produits de nettoyage 47
LISTE DES TABLEAUX
N° Titre Page
1 Différents types de dangers alimentaires en fonction de 13
leurs origine (Bucher ; 2002)
2 Tableau de synthèse : grille d’évaluation des programmes 44
préalables (PRP)
3 Tableau pour l’intérieur de la pâtisserie 46
4 Tableau pour l’infrastructure 47
5 Tableau pour le personnel 47
6 Tableau pour la fabrication 48
7 Tableau pour le nettoyage 48
8 Tableau pour les nuisible 48
9 Exemple d’un programme de nettoyage 50
10 Nettoyage et désinfection pou sols, murs, plafond 51
11 Nettoyage pour le plan de travail 51
12 Nettoyage pour les machines 52
13 Fiche technique comportant les données relatives au farine 55
14 Fiche technique pour la margarine de feuilletage 56
15 Fiche technique pour la pâte aromes 57
16 Fiche technique pour le nappage 57
17 Les composantes de la pâte feuilletée 58
18 Les composantes de la crème pâtissière 60
19 La méthode de système de cotation 62
Glossaire :
-Action corrective : action visant à éliminer une non-conformité détectée ou une autre
situation indésirable.
-Analyse des dangers : Le processus de collecte et d'évaluation des informations sur les
dangers identifiés dans les matières premières et les autres ingrédients, dans l'environnement,
dans le procédé ou dans l'aliment, et des conditions conduisant à leur présence, afin de décider
si ce sont des dangers significatifs ou pas.
-Arbre de décision : Consiste en une série systématique de quatre questions conçues pour
estimer objectivement si un CCP est nécessaire pour maîtriser le danger identifié à une étape
donnée
-Contaminant : tout agent biologique ou chimique, toute matière étrangère ou toute substances
n’étant pas ajoutée intentionnellement aux produits alimentaires et pouvant compromettre la
sécurité et la salubrité.
-Contamination : introduction ou présence d’un contaminant dans un aliment ou dans un
environnement alimentaire. .
-Codex Alimentarius (code alimentaire) : un programme commun de l'Organisation des
Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) consistant en un recueil de normes, codes d'usages, directives et autres
recommandations relatifs à la production et à la transformation agroalimentaires qui ont pour
objet la sécurité sanitaire des aliments.
-Danger : Agent biologique, physique, chimique présent dans un aliment ayant
Potentiellement un effet nocif sur la santé.
-Denrée alimentaire : toute substance traitée, partiellement traitée ou brute destiné à
l’alimentation humaine.
-Diagramme de fabrication : présentation schématique et systématique de la séquence des
étapes et les opérations de production d’un produit alimentaire donné.
-Désinfection : réduction au moyen d’agent chimique ou de méthodes physique du nombre de
micro-organismes présents dans l’environnement, jusqu’à l’obtention d’un niveau ne risquent
pas de compromettre la sécurité ou la salubrité des aliments.
-Etablissement : tout bâtiment ou toute zone ou les aliments sont manipulés, ainsi que leurs
environ relevant de la même direction.
GLOSSAIRE
-FAO : Food and Agriculture Organizations : organisation des Nations Unies pour
l'alimentation et l'agriculture, spécialisée dans l'aide au développement et chargée d'améliorer
le niveau de vie, l'état nutritionnel et la productivité agricole.
-HACCP : système qui définit évalue et maitrise les dangers qui menacent la salubrité des
aliments.
-Hygiène : dispositions prises pour assurer la propreté de l’ensemble des éléments en contact
direct ou indirecte avec les produits en cours de fabrication. S’applique au matériel, aux locaux,
à l’environnement, aux personnes, aux matières.
Résumé :
Pour assurer à la pâtisserie sa qualité nutritionnelle, des bonnes pratiques d’hygiène et des
bonnes pratiques de fabrication doivent être maitrisées à savoir le type de matières premières
utilisés pour la fabrication, l’équipement entrant en contact avec le produit, l’environnement
qui l’entoure et enfin, le personnel qui effectuent les différentes opérations.
Dans notre étude, nous somme intéresser à évaluer les programmes préalables au sein de la
pâtisserie « ouardani » par identification des risque préalables qui peuvent apparaitre au cours
de la production à l’aide d’un questionnaire de recherche. Tout en proposant des mesures
correctives afin de les maitriser et aussi d’améliorer la moyenne de satisfaction aux exigences
à travers la mise en place d’un plan d’action approprié.
La vérification des bonnes pratiques d’hygiène et la démarche HACCP pour avoir un produit
salubre à l’hygiène dans la production afin de répondre aux exigences des consommateurs en
termes de qualité d’hygiène.
En second lieu, une application des douze étapes du HACCP selon la norme ISO 22000 au
niveau de laboratoire de production en analysant les dangers microbiologiques, chimiques et
physiques tout en déterminant les points critiques liés à ce processus de fabrication de la
pâtisserie (mille –feuille), en vue d’entreprendre les mesures correctives et préventives
nécessaires.
Cette étude nous a permis de déterminer et confirmer quatre points critiques (CCP) dans les
étapes de fabrication suivantes : mélange des ingrédients, cuisson, refroidissement, la vente.
Ces CCP doivent être maitrisés et nécessitent donc une modalité de surveillance et des mesures
correctives au sein de la chaine de fabrication de la pâtisserie afin que le produit réponde à
toutes les exigences de la qualité et de salubrité requises.
Resume
ABSTRACT:
To ensure the nutritional quality of the pastry, good hygiene practices and good manufacturing
practices must be mastered, namely the type of raw materials used for manufacturing, the
equipment meeting the product, the environment surrounding it and finally, the staff who carry
out the various operations.
In our study, we are interested in evaluating the preliminary programs within the "ouardani"
pastry shop by identifying the prior risks that may appear during production using a research
questionnaire. While proposing corrective measures to control them and to improve the average
of satisfaction with the requirements through the implementation of an appropriate action plan.
The verification of good hygiene practices and the HACCP approach to have a hygiene-safe
product in production to meet consumer requirements in terms of hygiene quality.
Secondly, an application of the twelve steps of HACCP according to ISO 22000 at the
production laboratory level by analyzing microbiological, chemical, and physical hazards while
determining critical points related to this pastry manufacturing process (mille- feuille), with a
view to undertaking the necessary corrective and preventive measures.
This study allowed us to determine and confirm four critical points (CCP) in the following
manufacturing steps: mixing ingredients, cooking, cooling, and selling. These CCPs must be
mastered and therefore require a monitoring modality and corrective measures within the pastry
manufacturing chain so that the product meets all the required quality and safety requirements.
TABLE DES MATIERES
Introduction générale
La législation alimentaire est devenue primordiale et les entreprises du secteur agroalimentaire
ont besoin d’assurer la qualité et la sécurité des aliments, afin de garantir la conformité des
produits livrés et de satisfaire les exigences des clients.
De nos jours, à la législation alimentaire se sont ajoutés des normes ainsi que des référentiels
uniformes de management de la qualité et de la sécurité des aliments (ISO 9001, ISO 22000).
La maîtrise de la sécurité des denrées alimentaires oblige les entreprises agroalimentaires
d’avoir un état d'esprit entièrement tourné vers le consommateur et doivent concentrer leurs
efforts sur la dimension préventive du risque en surveillant plus particulièrement ses points de
vulnérabilité.
Le manque d’hygiène dans une industrie alimentaire est souvent mis en cause et peut avoir des
conséquences très graves comme la perte de produit, de clientèle et l’intoxication du
consommateur.
L’hygiène alimentaire est définie comme étant l’ensemble des conditions et mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et la salubrité des aliments à toute les étapes de la fabrication
des produits alimentaires.
En Algérie, le marché des produits alimentaires, prometteurs de bien-être et de nouvelles
expériences gustatives pour le consommateur, connait une croissance très rapide ces dernières
années. Parmi ces produits, la demande en gâteaux pâtisserie a considérablement augmenté et
les magasins dédiés à ce type de confiseries se sont multipliés avec des enseignes plus chics et
plus modernes.
La pâtisserie désigne l'art de faire des gâteaux et autres mets sucrés. Le terme de pâtisserie
désigne aussi le magasin où sont vendus les gâteaux et viennoiseries. Les pâtisseries, on les
trouve sous différentes formes, en génoise, de la tarte à la pièce montée en passant par les
crèmes et entremets. C'est des aliments à base de farines alimentaires, de matière sucrantes, de
matière grasse, d’œufs et de tous autres produits alimentaires, parfums et condiments autorisés,
susceptibles, après cuisson de conserver ses qualités organoleptiques et commerciales pendant
une durée.
C’est dans ce cadre que le présent travail trouve sa justification et a pour objectif de contribuer
à l’évaluation des PRP en s’inspirant des référentiels de l’ISO 22000 par le diagnostic de l’état
d’une pâtisserie. Il consiste à :
1
Introduction Générale
Evaluer les programmes préalables au sein de la pâtisserie-boulangerie «OUARDANI »,
par identification des risques qui peuvent apparaitre au cours de la production, tout en
proposant des mesures correctives afin de les maitriser et aussi d’améliorer la moyenne de
satisfaction aux exigences à travers la mise en place d’un plan d’action approprié.
La vérification des bonnes pratiques d’hygiène et la démarche HACCP pour avoir un
produit salubre à l’hygiène dans la production afin de répondre aux exigences du
consommateur en termes de qualité et d’hygiène.
2
Chapitre 01 :
La qualité et le système
HACCP
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
La qualité est devenue un aspect essentiel dans la production des entreprises. La logique de
qualité s’est développée avec l’ouverture de l’économie qui conduit à la satisfaction des clients
plus exigeants.
L’entreprise doit donc opter une meilleure démarche pour donner un meilleur produit aux
clients. A cet effet, nous nous sommes focalisés dans ce chapitre de parler de la qualité et pour
mieux appréhender cette approche, nous allons aborder les concepts de la qualité en général.
1. La notion de la qualité :
La démarche qualité est une dynamique de progression qui a pour objectif une plus grande
satisfaction de la clientèle. Elle s’inscrit dans la durée et permet de suivre au continue les choix
opérés, les décisions prises et les activités réalisées. Le mot « Qualité » a une variété de
significations et de définitions.
Selon le dictionnaire Larousse ; la qualité est « manière d’être plus au moins caractéristique
ce qui fait qu’une chose est plus ou moins recommandable ».
Selon la norme AFNOR : ISO 8402 : c’est « l’ensemble des caractéristiques d’un produits ou
d’un service qui lui confère l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites suivant
les attentes clients ».
4
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Définition par ISO : "L'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des
exigences".
Pour une meilleure clarté du terme "Qualité", nous devons comprendre la signification des
termes suivants :
Assurance qualité : L'AQ contient toutes les actions planifiées et systématiques nécessaires
pour fournir une confiance suffisante qu'un produit satisfera / remplira les exigences données
en matière de qualité. (ROSIER et Al, 1995).
Contrôle de qualité : QC est le processus par lequel nous mesurons la performance de qualité
réelle et la comparons avec les normes établies. Et s'il y a un écart, nous prenons des mesures
correctives.
Le programme de contrôle de la qualité est généralement basé sur l'inspection périodique, suivie
d'un retour d'information sur les résultats et d'un changement ou d'un ajustement chaque fois
que nécessaire.
Système de qualité : Un système qualité concerne la structure de travail, les responsabilités,
les procédures et les processus d'exploitation à l'échelle de l'entreprise pour guider les actions
coordonnées de la main-d'œuvre, des machines et des informations de l'organisation de la
manière la meilleure et la plus pratique pour assurer la satisfaction du client. L'assurance
qualité et le contrôle qualité font tous deux partie du système qualité. (GILLIS, 2006).
La qualité de tous les produits destinés à l’homme est l’aptitude à satisfaire ses besoins ; les 6
composantes de la qualité :
1. La Qualité sensorielles ou organoleptique : cette qualité est fondée sur la couleur, la saveur,
la flaveur ; résultant de réception olfactives et gustatives. La relation entre le produit et
l’image du produit par exemple, l’impact des produits biologiques diffère selon l’origine
socioculturelle (VIERLING-2004).
2. La qualité nutritionnelle : c’est l’aptitude de l’aliment à bien nourrir, elle a un aspect
quantitatif et qualitatif ; ces 2 aspects sont fixés par voie réglementaires et dont les seuils
dépendent de l’usage et des besoins ou du régime alimentaire. (SYLVANDER et
LASSAUT, 1994)
3. La qualité hygiénique : la sécurité et la salubrité de l’aliment sont caractérisé par :
5
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
- La non toxicité intrinsèque : c’est-à-dire l’absence de tout toxique naturellement présent
dans la une denrée alimentaire nécessitera l’élimination de cette denrée s’il n’existe pas de
traitement adapté pour le rendre comestible.
-La toxicité extrinsèque : c’est-à-dire l’absence de contamination par des constituants
chimique de contamination et les auxiliaires de fabrication non conformes (VIERLING,
2004)
4. la qualité d’usage : c’est la commodité d’utilisation d’un aliment. Praticité et utilisation,
mode et durée de conservation, mode et durée de cuisson, information portée sur le
contenant (LAGRANGE, 1995).
5. la qualité technologique : elle concerne plus spécialement les opérateurs de la chaine
alimentaires, l’industriel cherche des matières ou des produits qui s’adaptent mieux à
un processus de fabrication ou à une technologie déterminée (SYLVANDER et
LASSAUT 1994).
6. la qualité financière : le coût s’oppose souvent aux autres critères, il s’agit donc
d’optimiser le rapport coût -qualité (SYLVANDER et LASSAUT 1994)
En vue de satisfaire les exigences, les industries agroalimentaires peuvent conduire une
démarche qualité suivant quatre niveaux :
6
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
1) La roue de Deming : appelée aussi boucle de la qualité, est une méthode séquentielle de
conduit et d’amélioration de projet qui permet d’exécuter un travail de manière efficace
et permanente (PETIT ; 2008).
Le docteur Deming a illustré cette démarche comme une roue roulant sur un sol montant, de
manière à élever le niveau de la gestion de la qualité (DURET et PILLET, 2005).
7
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
2) Le Diagramme d’Ishikawa :
Le diagramme de causes et effets, ou diagramme d’Ishikawa ou des 5M. Il permet de
comprendre les causes et les effets d’un problème (GAUTIER, 2015).
Dans ce diagramme, il faut relever toutes les causes concevables et les mettre en relation de
cause à effet pour constituer un système. C’est une visualisation graphique simple qui identifie
en terme pratique le problème (l’effet ou le défaut) constaté et l’ensemble des causes potentiel
détectées par les participants (CHAUVEL, 1994). Ces derniers sont rangées dans des catégories
dites les « 5M » : méthodes, main d’œuvre, matériel (équipement), milieu (environnement),
matières comme le montre la figure 2 .
1.6.1. Définition :
Les programmes préalables du système sont établis par l’entreprise concernée avant la mise en
place du système HACCP. Des exigences des programmes préalables correspondent à des
pratiques connus aussi sous d’autres noms : « principes généraux d’hygiène alimentaire », «
bonnes pratiques d’hygiène », « bonnes pratiques de Fabrication », « bonnes pratiques
alimentaires », « bonnes pratiques industrielles »
8
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Les programmes préalables, au nombre de six selon le PASA (Programme d’Amélioration de
la Salubrité des Aliments) (DUPIUS et Al., 2002), sont les locaux, le transport et l’entreposage,
l’équipement, le personnel, l’assainissement, la lutte contre les parasites et enfin le retrait ou le
rappel du produit.
1. Les locaux : La conception, la construction et l'entretien du bâtiment et de ses environs
doivent être de nature à prévenir toute condition susceptible d'entraîner la contamination
des aliments. Les établissements doivent mettre en place un programme satisfaisant de
surveillance et de maîtrise de tous les éléments visés par la présente section et doivent tenir
les dossiers nécessaires. (DUPIUS et Al., 2002)
2. Le transport et l’entreposage : Les matières premières, les ingrédients et les matériaux
d'emballage (c'est-à-dire les matériaux reçus de l'extérieur) doivent être transportés,
entreposés et manutentionnés de façon qui permet de prévenir toute contamination
chimique, physique ou microbiologique. Les établissements doivent prendre des mesures
efficaces pour prévenir la contamination des matières premières, des ingrédients et des
matériaux d'emballage par contact direct ou indirect avec des contaminants. Certains
matériaux reçus de l'extérieur devront être certifiés par des lettres de garantie, des résultats
d'analyse ou d'autres moyens satisfaisants, en conformité avec les plans HACCP (DUPIUS
et AL . ;2002)
9
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
6. Retrait ou rappel du produit fini : Le programme écrit de rappel doit indiquer les procédures
que l'entreprise mettrait en œuvre en cas de rappel. L'objectif des procédures de rappel est
de veiller à ce que le produit fini puisse être rappelé du marché le plus efficacement,
rapidement et complètement possible ; elles doivent pouvoir être mises en œuvre n'importe
43quand. L'efficacité du programme doit être vérifiée de façon périodique à l'aide d'essais.
Le mot HACCP est une abréviation en anglais de Hazard ANALYSIS Critical control point se
traduisant en français « analyse des dangers points critique pour leur maitrise » (QUITTET et
Al ,1999).
C’est une approche systématique et préventive qui aborde des risques biologiques, chimiques,
et physiques par l’anticipation et l’empêchement, plutôt l’inspection du produit final
(FEATHERSTONE ,2015).
Lorsqu’il est mis en place, le système HACCP permet à l’entreprise de garantir la sécurité des
aliments fabriqués. Son principe consiste à identifier et évaluer les dangers associés aux
différents stades du processus de production d’une denrées alimentaires, à définir et à mettre en
œuvre les moyens nécessaires à leurs maitrise (VIERLING, 1998).
1.7.2 : Historique
10
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
S’assurer que ces moyens sont mis en œuvre efficacement (CANON, 2008)
De nos jours le système HACCP permet de gérer la sécurité et la qualité de toutes les denrées
alimentaires. Il vise à contrôler la fabrication du produit depuis l’achat des matières premières
jusqu’à la consommation du produit. Il s’agit donc de localiser les étapes les plus dangereuses
potentiellement, durant le procédé de fabrication, pour pouvoir ensuite les maîtriser
(BONNEFOY et AL., 2002). C'est également un moyen de preuve pour répondre aux attentes
des clients et favoriser le dialogue entre partenaires d’une même filière (RIGE et AL., 2004).
Le système HACCP se réalise en douze étapes, les cinq premières étapes sont appelées (étapes
préliminaires), les étapes suivantes correspondent aux (sept principes HACCP) (BOUTOU,
2008).
Etape01 : constitution de l’équipe HACCP :
Appliquer l’HACCP requiert une équipe pluridisciplinaire pour développer, établir, maintenir
et réviser le système. L’équipe HACCP doit avoir l’expérience et connaître les produits, les
procédés, et les dangers dans le champ d’application de l’étude. Un chef d’équipe HACCP doit
être nommé. On peut faire appel à une expertise externe, auquel cas la responsabilité et l’autorité
de l’expert dans le système HACCP doivent être définies. Dans le cas d’une petite entreprise,
une seule personne ne peut disposer de la compétence qu’il faut pour réaliser l’étude HACCP,
mais il est recommandé de faire valider le système par une compétence externe. (CNUCED,
2002).
Etape02 : description des caractéristiques du produit
Une description détaillée du produit faisant l’objet de l’étude doit être faite afin d’identifier les
facteurs qui peuvent influencer sa qualité sanitaire. Les renseignements relatifs aux éléments
suivants doivent être intégrés lorsqu’ils sont liés aux dangers inhérents au produit :
Description des matières premières
Fiche technique du produit (variété botanique, catégorie, calibre, …)
Caractéristique chimique, physique et biologiques
Origine
Méthode de livraison, nature des emballages et conditions de stockage, ….
C’est le lieu de rassembler toute la documentation disponible sur le produit.
(JEANTET et AL., 2006).
11
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Etape 03 : identification de l’utilisation prévue du produit
Les utilisateurs et/ou consommateurs potentiels du produit doivent être identifié et les groupes
reconnus comme étant vulnérables spécifiés. Il faut également tenir compte des déviations
d’utilisation raisonnablement prévisibles. (CANON, 2008).
Etape 04 : construction du diagramme du processus
Il s’agit de faire une représentation schématique détaillée de la série d’étapes ou opération à
suivre pour la réalisation du processus de fabrication du produit. Il reprend les principales étapes
du processus de fabrication (da la réception des matières premières jusqu’à l’expédition du
produit fini).le diagramme doit être accompagnés d’un schéma illustrant les mouvements de
matières, ingrédients, emballage,….ce schéma doit aider à repérer toutes les zones de
contamination croisée potentielle dans l’établissement (les vestiaires, les déchetteries,….). Il
n’y a pas d’obligation de format pour établir ce diagramme.
L’objectif est de donner un descriptif exhaustif et concis des différences étapes du processus.
(FEDERIGHI, 2015).
Etape 05 : vérification/confirmation du diagramme sur site
Cette étape doit avant tout permettre de vérifier qu'il n'y a pas d'oublis majeurs sur les
documents établis lors des étapes précédentes. Il est important que cette vérification soit faite
par l'équipe HACCP au complet et porte sur toutes les étapes et informations associées, et dans
les conditions réelles de fabrication (FEDERIGHI, 2015)
Correction du diagramme de fabrication ou déclinaison de plusieurs variantes du diagramme en
fonction de différences observées par rapport à la réalité de terrain observée ou de l’organisation
propre aux différentes périodes de production.
Il s’agit d’identifier les dangers (chimique, biologique ou physique) aux différentes étapes du
processus ; d’évaluer leur probabilité d’apparition ; d’identifier les mesures préventives à mettre
en place pour garantir la maîtrise de la qualité et la salubrité des aliments.
1) identification des dangers :
Les dangers biologiques :
Les dangers biologiques d’origine alimentaire incluent des micro-organismes tels que certaines
bactéries, virus, moisissures et parasites. Ces organismes sont souvent associés aux humains et
produits crus entrant dans la chaîne de fabrication alimentaire. Plusieurs font partie de la flore
naturelle de l’environnement où les aliments sont cultivés (BOUTOU, 2008).
12
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Les Dangers chimiques :
Les contaminants chimiques peuvent exister naturellement dans les aliments ou y être ajoutés
pendant leur traitement. À dose élevée, des produits chimiques nocifs ont été associés à des
intoxications alimentaires aiguës et, à faible dose et répétitive, peuvent être responsables de
maladies chroniques (BOUTOU, 2008).
13
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Etape07 : déterminer les points critique pour la maîtrise (ccp)
Un ccp est une opération pour laquelle, en cas de perte de maîtrise, aucune autre ne viendra
compenser la déviation qui s’est produite et qui entraînera un risque inacceptable (KAANANE,
2006). . Parmi l’ensemble des dangers listés à l’étape précédente, il faut déterminer quels sont
ceux dont la maîtrise est critique pour la sauvegarde de la qualité hygiénique, de la salubrité du
produit. Pour cela, il y a des outils, on peut utiliser l’arbre de décision du codex Alimentarius .
(QUITET et Nellis, 1996).
14
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
Etape 12 : système de documentation
Documentation : ensemble des documents qui décrivent les dispositions su système HACCP et
apportent la preuve de leur efficacité :
Spécification
Mesures préventives
Limites critiques et système de surveillance des ccp
Actions correctives
Gestion documentaire
Vérification
Revue du système
Enregistrement (ALLWOD et AL., 2004).
15
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
1.7.5 : Les principes du système HACCP :
Selon (El ATYQY, 2005), La mise en œuvre du système HACCP repose sur sept principes
fondamentaux :
16
Chapitre I : La qualité et le système HACCP
3. L’étalonnage de l’équipement (garantie de la précision de matériel et des instruments)
4. L’échantillonnage et analyse ciblés (confirmation de la conformité du produit aux
spécifications requises)
Principe 07 : établir des registres et les conserver
Constituer un dossier dans lequel figureront toutes les procédures et tous les relevés concernant
les principes et leurs mises en application.
17
Chapitre II :
Le secteur de la boulangerie-
pâtisserie et les bonnes
pratiques d’hygiène
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
En Algérie, le secteur des industries agroalimentaires est l’un des piliers de l’économie
nationale. La biscuiterie et la pâtisserie occupe un rang important dans ce secteur vu le
changement de mode et des habitudes alimentaires de la population algérienne, traduite par
l’augmentation de la consommation des gâteaux –pâtisseries.
L’augmentation de la demande a induit une accentuation de la concurrence et de l’exigence des
consommateurs, non seulement vis-à-vis de la qualité organoleptique mais aussi de la qualité
nutritionnelle et sanitaire.
Cependant, les produits pâtissiers (en particulier à la crème) en tant qu’aliments nutritifs riches
en glucides, lipides, et protéines sont sensibles à la croissance de différents microorganismes et
à la transmission d'agents microbiens, qui sont soit des bactéries ou bien des levures et
moisissures (SMITH et AL, 2004).
2.1. La pâtisserie :
2.1.1. Définition :
19
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
Les pâtisseries sont essentiellement à base de, farine, sucre, œufs, graisse ou huile
(WILDERJANS et AL., 2013). Elles sont des sortes de confiseries qui ont généralement des
constructions molles Et spongieuses, de la crème, du coca et ses produits, du café, de la gelée,
des fruits frais et d'autres poudres de noix de coco et grains utilisés dans leur fabrication
(ASADI et AL., 2015).
L’Algérie est l’un des plus grands pays consommateurs de céréales au monde. On évalue la
consommation humaine moyenne à plus de 200 kg de céréales par an et par habitant (9 Mt par
an, toutes céréales confondues).
Dans la fabrication des pâtisseries, il est préférable d’utiliser de la farine qui contient plus de
gluten (le gluten est un réseau de protéines qui se forme lorsque la farine est hydratée) ces
derniers ont des propriétés d’élasticité et de gonflement qui sont recherché dans la fabrication.
2.1.2.2 : L’eau :
Sert à hydrater la farine, rassembler, coller, gonfler toutes les particules d’amidon qui la
composent. , plusieurs taches sont confiées à l’eau :
- Elle est nécessaire pour reconstituer les produits en poudre et ceux lyophiliser ; (GELIN et
TAILIEZ, 2002)
2.1.2.3 : Le sel :
Le sel est très important. Il donne du goût, de la saveur, contribue à la fixation de l’eau, accélère
le ramollissement de la croûte, et protège contre les microorganismes.
2.1.2.4 : Le sucre :
20
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
2.1.2.5 : L’huile :
Les huiles végétales jouent un rôle essentiel dans notre alimentation .elles contribuent à assurer
des fonctions nutritionnelle, énergétiques et des fonctions technologique. On appelle
couramment huiles végétale, tout corps gras extrait d’une plante oléagineuse, c’est- à-dire une
plante dont les graines, noix ou fruits contiennent des lipides. Ce sont ces grains, noix ou fruits
qui rendent la plante capable de produire une huile composée de triglycérides
(KEIBECK ,2013)
Un aliment contient de nombreux composés volatils, que l’on peut percevoir de deux manières
: par voie nasale directe (ce qui correspond à l’odeur) ou par voie rétro nasale lorsque l’aliment
est placé dans la bouche, ce qui donne naissance à l’arôme. L’ensemble des composés volatils
responsables de la perception d’arôme est également désigné sous le même vocable d’arôme.
Les molécules d’arôme sont des composés organiques de faible masse moléculaire dont la
tension de vapeur à la pression atmosphérique et à température ambiante est suffisante pour
provoquer la volatilisation dans l’atmosphère gazeuse et produire un stimulus olfactif au contact
de la muqueuse olfactive. Ces composés volatils appartiennent aux différentes classes de la
chimie organique : hydrocarbures, aldéhydes, acides, alcools, esters, etc.…
Ils n’apportent aucune contribution aux aliments dans lesquels ils se trouvent mais jouent un
rôle fondamental dans la reconnaissance des aliments et le plaisir que l’on tire de la dégustation
des préparations culinaires.
Les aromes sont désignés soit sous le terme arome(s). Soit sous une dénomination plus
spécifique ou une description de l’arôme.
On classe les agents d'aromatisation, constitutifs des arômes, en 4 catégories:
1) Les préparations aromatisants qui sont tirées de matières aromatisants naturelles en
mélange, à partir de procédés physiques (distillation, extraction par solvant), comme les 18
extraits, les huiles essentielles, etc., ou de procédés biotechnologiques; elles de nombreuses
substances;
2) Les substances aromatisants, qui sont des substances chimiquement définies, extraites et
purifiées à partir de ces extraits ou de ces huiles essentielles. Selon leur mode d'obtention,
on distingue les substances aromatisants :
"Naturelles" (comme la vanilline, isolée à partir des extraits de gousses de vanille) ;
21
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
Les additifs alimentaires (AA) sont définis comme étant des substances non consommées en
tant que denrée alimentaire, ayant ou non une valeur nutritive et dont l’addition intentionnelle
à une denrée alimentaire dans un but technologique ou organoleptique à une étape quelconque
de la fabrication de ladite denrée entraîne (directement ou indirectement) une modification des
caractéristiques de l’aliment. Un AA est donc une substance qui est incorporée dans un aliment
pour une fonction autre que nutritive. L’incorporation intentionnelle de l’AA à un aliment a
pour but de garantir la qualité sanitaire des aliments, conférer une texture particulière à
l’aliment, améliorer l’aspect et le goût d’une denrée alimentaire ou garantir la stabilité du
produit.(ANSES .2022)
Selon la réglementation Algérienne , il y a obligation de signaler la présence d’un AA sur
l’étiquette du produit par le nom de l’AA, qui doit être spécifique et non générique et/ou son
numéro de système international de numérotation (SIN), suivi de sa (ses) fonction (s)
technologique (s). Les AA possèdent plusieurs origines : AA naturels, AA semi-synthétiques
obtenus par modification chimique des produits naturels et AA synthétiques (AMROUCHE
2022).
Les catégories fonctionnelles d’AA dans les denrées alimentaires et d’AA dans les additifs et
enzymes alimentaires (colorants, conservateurs, antioxydants…) sont au nombre de27. En
outre, les additifs sont classés selon le système international de numérotation des additifs
alimentaires.
22
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
De ne jours, les œufs sont plus qu’une source d’alimentation diététique. Leurs effets
antioxydants, cryoprotecteur , antibactériens, antiviral, antihypertenseur , émulsifiants et
coagulant (MINE ,2002 ;MINE et KOVACS-NOLAN,2004 ;NAU et Al ;2003) ont permis
leur utilisation dans des secteurs industriels très diversifiés ( agroalimentaire ,pharmaceutique ,
cosmétique ,etc…
23
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
La qualité hygiénique des produits pâtissiers est conditionnée par l'absence de toxicité chimique
(résidus d'insecticides, etc.), de corps étrangers anormaux (débris de verre, métal, etc.) et
d'agents microbiologiques pathogènes (bactéries, virus, moisissures) y compris leurs toxines et
leurs produits de métabolisme. La composante principale de la qualité hygiénique des aliments
est la qualité microbiologique. Elle constitue un élément primordial de leur aptitude à satisfaire
les besoins des consommateurs (JOUVE, 1993).
La sécurité ou l’innocuité des aliments est l’assurance que les aliments ne causeront pas de
dommage au consommateur quand ils sont préparés ou consommés conformément à l’usage
auquel ils sont destinés.
L’organisation des nations unie pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ainsi que
l’organisation mondiale de la santé (OMS) ont défini, lors du sommet mondial de l’alimentation
de 1996, la sécurité comme suit : « L’accès physique et économique de tous les êtres humains,
à tout moment, à une nourriture suffisant, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs
besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ».
La salubrité des aliments : est l’assurance que les aliments, lorsqu’ils sont consommés
conformément à l’usage auquel ils sont destinés, sont acceptables pour la consommation
humaine. Elle s’applique plus aux caractéristiques intrinsèques du produit, à savoir le goût,
l’odeur, la texture, la présentation, avec la présence de microbes de dégradation (bactéries,
levures et moisissures).
24
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
La traçabilité sur les produits pâtissiers mis en vente est devenue actuellement obligatoire dans
le but de faciliter le rappel des produits en cas de problème sanitaire et de connaître l'origine du
problème. Elle va ainsi nous renseigner sur le fournisseur des matières premières utilisées ainsi
que de savoir quels produits ont été livrés et à quels clients.
La traçabilité interne en industrie va servir à identifier quel lot de matière première a été
utilisé et pour quel lot de produits. Elle va permettre également un retrait ciblé en cas de
problème sanitaire (JOUVE, 1988).
25
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
Le système HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point / Analyse des dangers – Points
critiques pour leur maîtrise) est une méthode qui permet :
d'identifier et d'analyser les dangers associés aux différents stades du processus de
production d'une denrée alimentaire ;
de définir les moyens nécessaires à leur maîtrise ;
de s'assurer que ces moyens sont mis en œuvre de façon effective et efficace ;
On peut considérer le HACCP comme une approche organisée et systématique permettant de
construire, de mettre en œuvre ou d'améliorer l'assurance de la sécurité des denrées alimentaires
(JOUVE, 1988).
Les modifications organoleptiques peuvent être causées par une fixation de mauvaises odeurs
qui peut provenir de la proximité de produits odorants, avec des risques d'oxydation des corps
gras.
Des germes peuvent provoquer des décompositions de matières grasses, avec pour conséquence
des phénomènes d’oxydation et de rancissement (MILLET et CABUT, 1997).
26
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
La vue, le toucher, le goût et l'odorat constituent quatre de nos organes de sens pour apprécier
la qualité organoleptique d'un aliment (AFNOR, 1988). Dans l'ordre chronologique de
jugement, les modifications des propriétés organoleptiques peuvent se subdiviser comme suit :
Modification de l’apparence (forme, aspect, couleur) relevant de la vision ;
Changement de flaveur (arôme, saveur) relevant de l'odorat et du goût ;
Modification de texture (résistance, consistance à la mastication, etc.) relevant du toucher.
Même le sens de l'ouïe joue un rôle dans l'évaluation des aliments qui doivent par exemple être
croustillants à la mastication, exemple des biscuits (CHEFTEL, 1990).
L’hygiène alimentaire est l’ensemble des conditions et mesures nécessaires pour assurer la
sécurité et la salubrité des aliments à toutes les étapes de la chaine alimentaire (et garantir
qu’ils conviennent à la consommation humaine). (CODEX ALIMENTARIUS, 1997)
Les bonnes pratiques d’hygiènes concernent l’ensemble des opérations destinées à garantir
l’hygiène, c’est- à- dire la sécurité et la salubrité des aliments à savoir :
La prévention de toute contamination biologique ou chimique du produit (ex. utilisation
d’un matériel propre et correctement rincé) ;
La prévention de la multiplication de microorganismes indésirables dans le produit (ex.
respect des consignes de température définies).
27
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
La prévention de l'introduction de corps étrangers dans le produit (ex. emploi des matériaux
résistants au contact du produit).
Les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) constituent l’ensemble des dispositions permettant la
maitrise des opérations dans un établissement de transformation et de distribution, afin de créer
des conditions ambiantes propices à la mise à disposition des aliments sains et salubres.
Les bonnes pratiques d’hygiène sont régies par des normes internationales notamment celles de
la commission du Codex Alimentarius, organisation du système des nations Unies, issue du
programme Mixte FAO/OMS des normes alimentaires.
Elles s’appliquant à la chaine alimentaire depuis la production primaire jusqu’à la
consommation finale, en indiquant les contrôles d’hygiène à exercer à chaque stade (MOLL et
MANFERD, 1998).
2.3.1.3. Rappel des dispositions de la loi portant sur la sécurité sanitaire des aliments :
Art. 5 –Principe d’innocuité : Conformément au principe d’innocuité des aliments, les aliments
et objets au contact des aliments, y compris les ingrédients, emballages et ustensiles utilisés
pour leur production, fabrication et préparation, ne doivent pas constituer un risque pour la santé
humaine,
Art.10 –Principe de la reconnaissance des standards internationaux : l’ensemble des activités
alimentaires est exécuté en conformité avec les dispositions, normes, directives et autres
recommandations internationales,
Art. 11 –Principe de la responsabilité des opérateurs : les opérateurs économiques du secteur
alimentaire assurent la conformité de leurs activités aux dispositions de la législation
alimentaire. Ils sont responsables de la protection de la santé des consommateurs en relation
avec les produits qu’ils mettent en consommation.
Art. 22 –L’autocontrôle : l’obligation pour les entreprises alimentaires de réaliser des contrôles,
28
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
risques pour la maitrise des points critiques (HACCP) ou autre système reconnu, selon les
termes définis par les standards internationaux,
Art.26 –Principe de l’usage de l’étiquetage : Toute denrée alimentaire préemballée doit porter
une étiquette conforme à la législation en vigueur.
b. En Algérie : l’historique de la réglementation algérienne de l’hygiène
alimentaire en IAA :
L’Algérie a mis en place tout un dispositif de prévention basé sur un ensemble de moyens :
• Législatifs et réglementaires
• Technique : services d’hygiène et sécurité, services de médecine du travail, Institut de
Prévention des Risques Professionnels…
• Des lieux de concertation : commission d’hygiène et de sécurité, Conseil national à l’hygiène,
la sécurité et la médecine du Travail
• De contrôle : inspection du travail
La Loi 88-07 du 26 Janvier 1988 relative à l’Hygiène, à la Sécurité et à la Médecine du
Travail.
Décret exécutif n° 91-05 du 19 janvier 1991 relatif aux prescriptions générales de protection
applicables en matière d’hygiène et de sécurité en milieu du travail.
Décret exécutif n° 05-11 du 27 Dhou El Kaada 1425 correspondant au 8 janvier 2005 fixant
les conditions de création, d’organisation et de fonctionnement du service d’hygiène et de
sécurité ainsi que ses attributions.
La loi n°09-03 du 29 safar 1430 correspondant au 25 février 2009 relative a la protection
du consommateur et la répression des fraudes.
Décret exécutif n17-140 du 14 Rajab 1438correspondant au 11 avril 2017 fixant les
Conditions d’hygiène et de salubrité lors du processus de mise à la consommation humaine
des denrées alimentaires.(7)
2.3.1.4. Principes de bonnes pratiques d’hygiène :
Les bonnes pratiques d’Hygiène sont le fondement même des bonnes pratiques
professionnelles. Elles sont nécessaires pour maintenir tout au long de la chaine de
l’alimentation un environnement hygiénique approprié à la production, à la manutention et à la
mise à disposition de denrées alimentaires sures pour la consommation humaine.
Le maintien d’un bon niveau d’hygiène de base dans l’entreprise permet de réduire les risques
de contamination. En pratique, cette hygiène de base s’instaure par la mise en place de ce que
29
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
L’OMS définit les bonnes pratique de fabrication (BPF) comme étant « un des éléments de
l’assurance de qualité ; elles garantissent que les produits sont fabriqué et contrôlés de façon
uniforme et selon des normes de qualités adaptés à leur utilisation et spécifiées dans
l’autorisation de mise sur marché». Autrement dit ; les bonnes pratiques de fabrication (BPF)
sont les méthodes de travail à adopter pour prévenir, éliminer ou réduire à un niveau acceptable
tout danger (OMS ,1997).
Selon BELMONTE (2017) ; les 10 règles d’or des bonnes pratiques de fabrication :
Tenu propre et adapté
Etre en bonne santé
Se laver les mains comme il faut
Etre former aux BPH et BPF
Avoir une matière 1ère de qualité
Avoir des locaux adaptés
30
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
2.4.1. Définition :
Selon la définition de l’AFNOR (Norme 50-109), « le nettoyage est une opération qui consiste
à éliminer toute souillure visible ou invisible pouvant s’y trouver. » L’objectif de nettoyage est
l’obtention des produits de qualité microbiologique, par l’élimination de toutes les souillures et
les salissures,
La désinfection : C’est une opération qui consiste à éliminer toutes les souillures microbiennes.
Une bonne désinfection ne peut être efficace qu’après le nettoyage.
2.4.2. Mécanisme du nettoyage :
La détergence : est le processus selon lequel, des salissures sont détachées de leur substrat et
en solution ou en dispersion, et qui est la résultante de plusieurs phénomènes physicochimiques
et des réactions chimiques. Ainsi un détergent est un composé chimique, (dont les solutions
contribuent à éliminer les salissures ou autres corps étrangers des surfaces contaminées),
associé à des facteurs physiques de température, de temps de contact et d’action mécanique
permet d’éliminer la souillure de façon rapide efficace.
31
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
tensions inter faciales sont réduites ce qui entraine le décollement de la souillure. Selon
KLUGER « pour séparer la souillure de la surface, le détergent doit entrer en contact avec
elle et établir entre eux une force d’adhésion plus grande que celle existante entre la surface
et la souillure, lorsque le détergent est ainsi parvenu à mouiller puis à pénétrer la souillure,
il reste à l’écarter de la surface à nettoyer».
Le déplacement de la souillure : Ce déplacement est dû au détergent qui entoure la
souillure et la détache jusqu’à ce qu’elle n’adhère plus au support.
Maintien de la souillure à l’écart de la surface à nettoyer : La souillure est maintenue
en suspension, par utilisation de dispersants qui évitent la formation d’agrégats et la
sédimentation. Il existe deux mécanismes pour éviter la redéposition de la souillure :
1) La saponification : les triglycérides sont transformés en acides gras hydrophobes dans le
savon alcalin, et devient soluble dans l’eau et s’éliminent par rinçage.
2) Emulsification : le détergent agit par réduction de la tension interfaciale souillure/eau. Un
film interfacial va se constituer, entrainant une polarisation et évitant une réagglomération
due aux forces de répulsion électrique.
2.4.3. Paramètres influençant le nettoyage :
32
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
3) Action mécanique : C’est un facteur très important dans le nettoyage, il permet de créer
les forces nécessaires à l’arrachage des souillures. L’action mécanique est provoquée de
différentes manières soit par :
Agitation de la pièce.
Agitation de la souillure.
Vitesse de circulation de la solution.
Pression avec laquelle la solution est projetée sur la pièce à nettoyer.
4) Concentration : Les détergents possèdent une concentration optimale d’utilisation,
déterminée par le fournisseur. En effet au-dessus d’une certaine concentration, le
rinçage devient difficile, des traces peuvent subsister et une toxicité tant pour l’opérateur
que l’environnement peut apparaitre. (EL MARRAKCHI, 2009)
2.4.4 : Les opérations de nettoyage et de désinfection et les produits utilisés :
Les opérations de nettoyage et de désinfection ont pour objectifs d’éliminer les salissures
(déchets des produits, ou salissures apportée par les outils ou machines employés dans le
procédé industriel) ainsi que les contaminations d’origine microbiologique et chimique. Ces
dernières peuvent par exemple prévenir des détergents ou des désinfectants eux-mêmes
utilisées dans le processus d’élimination de la pollution microbiologique d’où l’importance
donné aux rinçage sur un accent particulier sera mis à plusieurs reprises dans le contexte, parmi
les autre contamination potentielles peuvent également cité les déchets provenant de la
maintenance des machines (graisses , huile )
Si l’opération de nettoyage permet d’éliminer un certain nombre de déchets, elle va aussi
permettre de réaliser un certain niveau d’élimination pourra ensuite être complété si nécessaire
par une opération de désinfection proprement dite mettant en œuvre un produits spécifique
couramment un détergent (alcalin par exemple) sera utilisé simultanément avec désinfectants
(chlore et dérivé) sous la forme d’alcalin chloré. Certain formulation comprennent même un
ammonium quartenaire ou un autre produits pour augmenter les pouvoirs désinfectant en une
seule opération de nettoyage/ désinfection.
De façon habituelle, une opération complète de nettoyage et de désinfection s’organise de la
façon suivante :
Elimination préalable des déchets, souvent par un simple rinçage mécanique à l’eau
Nettoyage par un agent chimique
Rinçage
33
Chapitre II : Le secteur de la boulangerie-pâtisserie et les bonnes pratiques
d’hygiène
34
Partie pratique : évaluation
des programmes préalables et
possibilité de mettre en place
un système HACCP.
Chapitre III :
matériel et méthode
Chapitre III : Matériel et Méthode
1 : description de la pâtisserie
La pâtisserie est située au niveau de la commune de béni douala dans La wilaya de Tizi-Ouzou
à un lieu dite « AKAL ABERKANE » dans une zone commerciale. Elle est située entre une
pharmacie et une cafétéria à l’arrêt D’ATH KHELFOUN. Au-dessus d’un logement.
La pâtisserie OUARDANI est une petite entreprise familiale de pâtisserie, viennoiserie et les
gâteaux traditionnels. Elle est créée par Monsieur OURDANI. Ce dernier a accumulé plus de
45 ans d’expérience dans ce domaine. Il a débuté ses activités dans des différents endroits,
souvent de petite surface. En 2012, il a ouvert dans cette zone actuelle ce qui lui donne 12 ans
de productivité et de développement positifs.
37
Chapitre III : Matériel et Méthode
Elle est divisée en deux parties ; une salle de réception et une salle de préparation comme
laboratoire de travail. Le nombre d’employé est 06 dont certains sont des personnes formés et
d’autre sont des stagiaires. Ces produits (comme la farine, les œufs, les petites bouteilles de jus,
le sucre …) sont transporter par des fournisseurs qui sont de nombre 8.
La salle de vente : est une grande salle crée et fabriquer pour convenir à l’activité de la
pâtisserie, elle est bien équipé du matériel nécessaire, avec un éclairage intense, plafond et
mur bien construit, ventilé, conçu pour la satisfaction des clients, elle contient : une vitrine
réfrigérée pâtisserie pour la présentation visuelle des différentes produits elle a comme
avantage la conservation de tous les produits en pâtisserie et en boulangerie son but est
d’encourager les clients à consommer. Elle contient aussi des petits réfrigérateurs pour les
jus et l’eau, d’un comptoir, des petites tables et des chaises, du matériel nécessaire pour la
dégustation, (petite réception jetable, des verres, des papiers torchant), la salle est toujours
propre en respectant les règles d’hygiène.
Est une petite salle dans la partie haute de la pâtisserie, ils ont un petits réfrigérateur dedans,
ils stockent le petits matériel (récipient, moule,) les huiles végétales, les margarines de
feuilletage.
38
Chapitre III : Matériel et Méthode
Le four : est ventilé, conçu pour réussir la cuisson à des températures différentes
39
Chapitre III : Matériel et Méthode
Le petit matériel : nécessaire pour les préparations, la pâtisserie utilise différent matériel : le
fouet, des récipients, des moules, des pinceaux, des couteaux, des spatules, des poche à douille,
Notre objectif est d’étudier l’état d’hygiène au sein de notre « pâtisserie » pour éviter les
contaminations croisées.
La contamination croisée se produit lorsque les micro-organismes d’un aliment ou d’un objet
contaminé sont transférés à un aliment sain. Les aliments, les mains, les ustensiles, les
équipements, les surfaces de travail, les torchons et les planches à découper sont souvent à
l’origine de la propagation des micro-organismes. Les contaminations croisées sont dues aussi
au fait que des produits à degrés de propreté distincts se "croisent" ou alors qu'il y ait une
séparation insuffisante entre des zones propres et des zones contaminées. Le danger de la
contamination survient lorsque Les bonnes pratiques d’hygiène ne sont pas respectées.
Les Bonnes Pratiques d’Hygiène sont le fondement même des bonnes pratiques
professionnelles. Elles sont nécessaires pour maintenir tout au long de la chaîne de
l’alimentation un environnement hygiénique approprié à la production, à la manutention et à la
mise à disposition de denrées alimentaires sûres pour la consommation humaine.
L’hygiène alimentaire est définie comme étant l’ensemble des conditions et mesures
nécessaires pour assurer la sécurité et la salubrité des aliments à toute les étapes de la chaine
alimentaire. Notre projet de fin d’étude s’inscrit dans ce cadre, il consiste à :
40
Chapitre III : Matériel et Méthode
Etudier la contamination croisée par analyse des flux de la matière première, produits finis,
déchets et personnel. A partir de cette étude un plan correctif est établi dans le but de
minimiser ces risques de contamination.
41
Chapitre III : Matériel et Méthode
1.7. Vérification des bonnes pratiques d’hygiène (BPH) au sein de l’unité pâtisserie :
Les programmes préalables sont les bases d’un système qualité qui permet de maitriser un
certain nombre de risque pouvant représenter un danger pour la sécurité du consommateur.
Concrètement, les programmes préalables vont consister à lever les non conformités et à
maitriser les conditions opérationnelles des différents processus de la pâtisserie.
Afin de déterminer les BPH et BPF, nous avons effectué un questionnaire de recherche
d’hygiène général au niveau de la pâtisserie qui permet de déterminer les sources du danger.
Le tableau ci-dessus représente les résultats de questionnaire réalisé et vérifier au sein de la
ligne de production de la pâtisserie.
Les programmes préalables doivent être mis par écrit, mis à jour chaque fois que des
modifications y sont apportées et réévalués au moins tous les ans. Les entreprises doivent
s'assurer que leurs programmes préalables reflètent l'environnement de travail et les pratiques
opérationnelles en cours et qu'ils sont conformes aux procédures et règlements en vigueur selon
le secteur d'activités.
Le tableau suivant concerne l’évaluation des programmes préalables. Les exigences et les
résultats de mes observations figurent dans les tableaux ci-dessous.
Le tableau montre que le résultat de l’ensemble des PRP présente un pourcentage faible pour
l’infrastructure, l’intérieur de la pâtisserie, et le personnel. Il est moyen pour la fabrication,
matériel, le travail et l’extérieur de la pâtisserie. Par contre, la conformité est plus élevée pour
la production.
Tableau de synthèse : Grille d’évaluation des Programmes préalables (PRP)
9 : -marche en avant
L’intérieur de la -Séparation des secteurs
-les locaux et les surface 2 2 5 45%
pâtisserie
-La gestion des déchets
9 : - sols et fenêtre
- la visibilité des saletés
L’infrastructure -surface de travail suffisant 3 3 3 38%
-les grilles et les siphons
42
Chapitre III : Matériel et Méthode
7 : -l’éclairage intense
- les dispositifs de vapeur
Ambiance de -le suivi de la température et de
l’humidité 2 3 2 62%
travail
-l’eau potable et la gestion des eaux
usées
6 : -machine en bon états et démontable
Matériel -équipement de nettoyage adéquat 4 1 2 63%
C PC NC Total de conformité
43
Chapitre III : Matériel et Méthode
Pour connaitre les forces et les faiblesses de la ligne de production de la pâtisserie, nous avons
réalisé un questionnaire afin de pouvoir relever les carences et proposer des solutions
envisageables pour assurer l’innocuité de produit.
2.1 : Tableau pour l’intérieur de la pâtisserie
Dangers Causes Actions correctives
44
Chapitre III : Matériel et Méthode
2.2 : Tableau pour l’infrastructure
Les bonnes Les personnels de la pâtisserie Avoir une personne qui s’occupe de la
pratiques ne sont pas bien formés formation des gens sur les BPF et les BPH
concernant les BPF et les BPH
Les mains Les mains ne sont pas toujours Avoir des fiches technique (photos) pour
propres, les gens touchent la former le personnel sur le lavage des mains
pâte aves des mains salle.
45
Chapitre III : Matériel et Méthode
2.4 : Tableau pour la fabrication :
Matière première Il n’y a pas toujours des Respecter le cahier des charges
relations contractuelles avec les
fournisseurs
Les normes Dans certain cas les stagiaires Formation des stagiaires sur les normes à
ne respectent pas les normes respecter pendant la production
46
Chapitre III : Matériel et Méthode
47
Chapitre III : Matériel et Méthode
3.2.1 : Petit matériel :
48
Chapitre III : Matériel et Méthode
Les solutions de nettoyage/désinfection ne doivent en aucun cas entrer en contact avec les
denrées alimentaires.
Après achèvement des travaux, plonger les lavettes dans une solution désinfectante après un
rinçage intensif ou les laver au lave-linge à 90 c° biens laisse, sécher.
49
Chapitre III : Matériel et Méthode
Concernent les ustensiles (couteaux, cuillère, fouets à battre…..) de même que les parties
démontables des machines.
Tout présence de résidus organique (débris alimentaires) entrave l’efficacité des produits de
nettoyage /désinfection.
50
Chapitre III : Matériel et Méthode
51
Chapitre IV : la Mise
en place du système
HACCP
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Directeur de l’unité : gère les financements et intervient lors de la prise de décision, prépare les
pâtes
Responsable de la qualité
Directeur financier
Les matières premières et ingrédients utilisées dans le processus de fabrication des mille-
feuilles à savoir : la farine, margarine de feuilletage, le sucre, l’eau les œufs, les arômes et les
nappages pour la décoration sont décrites dans les fiches technique rapportées dans les tableaux
suivants :
Objet Description
Caractéristique -Amidon : 65 à 72 %
physique et -Protéine : (dont gluten) 10 à 13%
chimique -Eau : 14 à 16%
-sucre : 1 à 2%
-matière grasse : 1,2 à 1,4 %
-matière minérale : 0,5 à 0,6%
53
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
-texture : lisse
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
55
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
56
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
1.1 : Pâte feuilletée : La pâte feuilletée est la partie unique qui est de nature solide sèche par
rapport aux autres composants
Composition : la pâte est préparée, elle est composée des ingrédients composés dans le tableau :
Chaine de fabrication :
Premièrement on mélange les ingrédients au mélangeur de pâte à deux reprises pour bien
homogénéiser la pâte. La pâte obtenue est Divisée en morceaux de 2 à chacun de ces morceaux,
le beurre de feuilletage est ajouté.
Ensuite arrive l’étape qui constitue l’origine du nom de millefeuille, où des machines de
feuilletage permettent d’avoir l’aspect feuilleté et croustillant l’aide d’un laminoir. (4 tour
doublé reposé dans des plateaux)
La cuisson se fait dans des fours régulés à 185 °c pendant 22 min environ, la bonne cuisson de
la pâte permet d’éliminer les contaminants et aussi de donner un aspect marchand attirant pour
le consommateur.
Cette crème est essentielle car c’est elle qui permet de coller les étages de pâtes entre eux on
aura comme résultat trois étages de pâte séparés par deux de crème.
57
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Composition :
C’est cette crème qui donne le gout sucré du produit puisque la quantité de sucre utilisée pour
la fabriquer est très élevée comme indiqué dans le tableau suivant :
Chaine de fabrication :
Dans un premier temps on procède par solubilisation du sucre dans l’eau et la poudre de lait en
mélange, puis arrive l’étape ou on ajoute l’amidon et en mélange dans un pétrin.
Cette crème varie d’arômes selon le besoin et satisfaisant les variétés de gouts des clients mais
généralement la crème caractéristique de millefeuille est celle de chocolat
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Le pesage
La préparation de la pâte
Le Façonnage
La Cuisson
La préparation de la crème
La Décoration
La Découpe
Le Refroidissement
La vente
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
L’analyse des dangers est nécessaire lors de l’élaboration d’un plan HACCP ou d'un plan afin
de cibler les dangers dont l’élimination ou la réduction à des niveaux acceptables est essentielle
pour la production d’aliments sûrs.
Cette étude portera donc sur 3 types de danger qui peuvent mettre la santé du consommateur en
péril et qui sont :
1. Les dangers microbiologiques : cette catégorie de danger inclut :
Les micro-organismes pathogènes : Escherichia coli pathogènes, Listeria
Monocytogénes, Staphylococcus aureus, Salmonella sp …etc qui peuvent être trouvés
dans la pâtisserie lors de la préparation.
les micro-organismes d’altération : moisissures, levures …etc
2. Les dangers physiques : bris de verre, particules métalliques, plastique, cheveux, les
coquilles d’œufs …etc
3. les dangers chimiques : les équipements qui peuvent être en contact avec le produit et
donc représenter un danger pour le consommateur.
Parmi les dangers chimiques on retrouve : les composés chimiques naturels, les contaminants
chimiques industriels.
60
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Minimum : 1 point
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
de nettoyage et de
désinfection
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
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Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
68
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
mener à une
contamination
69
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
C’est un stade auquel une surveillance peut être exercée et essentielle pour prévenir ou éliminer
un danger menaçant la salubrité de l'aliment ou le ramener à un niveau acceptable. Pour cela on
a utilisé l’arbre de décision présenté et l’ensemble des résultats sont illustrés dans les tableaux
70
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
danger ou le
réduire à un
niveau
acceptable
Etalage Contamination de 25 Oui Non non - Stop Programme
la crème pâtissière prérequis
par le personnel (BPH)
Découpe Particules non 27 Oui non non - Stop Programme
désirable venant prérequis
des couteaux el le (BPF)
matériel
Refroidissement Contamination 27 Oui non Oui non Ccp Absence d’une
environnementales 3 étape ultérieur
des produits cuits qui élimine le
par des danger ou le
organismes réduire à
pathogène pendant niveau
la période de acceptable
refroidissement
(température trop
élevé,
refroidissement
trop lent)
Décoration Contamination 27 Oui Non non - Stop Programme
avec des prérequis
organismes (BPF)
pathogènes par
l’environnement
personnel pendant
la composition,
décoration des
produits
71
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Pour un CCP donné le seuil (ou la limite) critique représente la valeur au-delà de laquelle la
maîtrise du danger identifié n'est plus garantie.
Le tableau représente les CCP ainsi que les limites critiques leurs correspondants
72
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
Le tableau résume l’ensemble du système de surveillance et les actions correctives pour chaque
CCP.
73
Chapitre IV : la Mise en place du système HACCP
manipulation des
denrées alimentaires.
La vérification du système HACCP correspond à des dispositions de surveillance non plus des
CCP mais de l’ensemble des éléments du système. Elle vise à s’assurer de l’efficacité du
système et également à son application effective. On peut avoir recours à des méthodes, des
procédures et des tests de vérification et d’audit, Notamment au prélèvement et à l’analyse
d’échantillons aléatoires, pour déterminer si le système HACCP fonctionne correctement.
L’application du système HACCP nécessite, la tenue des registres précis et rigoureux dont
toutes les procédures HACCP sont enregistrées.
Les enregistrements réalisés pendant cette étude sont les fiches techniques des matières
premières et ingrédients, le tableau déterminant l’utilisation prévu de la pâtisserie, le diagramme
de fabrication, le tableau résumant l’analyse des dangers pour toutes les étapes de processus de
fabrication d’enregistrement des résultats d’analyses microbiologiques
74
Conclusion générale
Conclusion General
Conclusion General
La sécurité alimentaire est aujourd’hui un enjeu majeur de santé publique et le respect des règles
d’hygiène doit s’appliquer au niveau de toute la chaine de la préparation des aliments. Pour
cela, la maitrise des risques microbiologique est considérée comme une composante majeure
de la sécurité alimentaire. Elle implique de renforcer deux outils essentiels qui sont à la
disposition des opérateurs : les bonnes pratiques de fabrication et les bonnes pratiques
d’hygiène qui eux-mêmes constituent les préalables pour la démarche HACCP.
Dans une pâtisserie, les principes d’hygiène doivent être appliqués d’une manière efficace à fin
d’éviter toute contamination susceptible des aliments. Notre travail est porté sur l’évaluation
des programme préalables et de maitrise de la sécurité des denrées alimentaires au sein de la
pâtisserie « OUARDANI » (Béni-douala, Tizi-Ouzou).
D’une check liste contenant toutes les exigences qu’il faut respecter pour avoir des produits
sains, cette liste nous a permis la détermination du pourcentage de conformité, ainsi de proposer
un plan correctif contenant les mesures correctives pour les non conformités.
76
Conclusion General
L’opération de nettoyage des équipements est globalement correcte, mais les agents qui
s’en occupent doivent avoir une formation leur assurant un niveau de connaissance pour
la maitrise de la manipulation des produits chimique de nettoyage
Afin de garantir une bonne qualité hygiénique et marchande des produits finis. Ces points
critiques qui constituent un risque majeur de contamination et d’altération doivent faire l’objet
d’une surveillance attentive et régulière
Enfin, ce travail a permis d’améliorer nous connaissance sur les bénéfices des programme
prérequis dans la réduction de la charge sur la liste des mesures préventive et d’identifier les
non-conformités à améliorer pour assurer la sécurité des produits de la chaine de production en
question.
77
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workers in Minnesota." Journal of Food Protection 67.12 (2004): 2825-2828.
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Référence :
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Décrets et loi :
84
Annexes :
Annexe
Annexe01 : questionnaire de recherche
85
Annexes :
3. PRP pour l'infrastructure
Principe PRP Réf Commentaires
Sol en époxy PRP
Sols, murs, fenêtres, et portes : Portes et fenêtres 13
étanches, faciles à nettoyer, en aluminium
imperméables, lisses, non Murs enduits de
absorbants, résistants
peinture à l’huile
Bords arrondis PRP
Ne permet pas l’accumulation 14
des saletés
4. Ambiance de travail
86
Annexes :
5. Matériels : Les matériels de production et d’entretien
87
Annexes :
8. Le personnel
9. Fabrication de produits
Principe PRP Réf Commentaires
Matière première Relation contractuelle PRP
et ingrédients de avec les fournisseurs 44
bonne qualité Liste des fournisseurs
respectant les agréés
cahiers de charge Réception et stockage de PRP
la matière première 45
Hygiène très Bonne pratique d’hygiène PRP
importante 46
produits de bonne Bonne pratique de PRP
qualité respectant fabrication 47
les normes
Gestion des lots Système de PRP
distribués sur le traçabilité 48
marché Plan de rappel PRP
des lots 49
88
Annexes :
Annexes 02 : arbre de décision du codex alimentarius pour identifiés les ccp (FAO, OMS ;
1999)
89