Al07 2
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APPLICATIONS LINÉAIRES
I GÉNÉRALITÉS
1. Définition et vocabulaire
2. Conséquences de la définition
3. Caractérisation
V THÉORÈME DU RANG
VII PROJECTIONS
1. Définition
2. Propriétés
3. Caractérisation Deuxième année
VIII SYMÉTRIES
1. Définition
2. Propriétés
3. Caractérisation
IX SAVOIR FAIRE
X COMPLÉMENTS
APPLICATIONS LINEAIRES
P mentionne des résultats particulièrement utiles dans la pratique des applications linéaires, souvent oubliés...
F mentionne des erreurs à ne pas faire où des hypothèses importantes ou des mises en garde.
I GÉNÉRALITÉS
I 1. Définition et vocabulaire
On note L(E, E 0 ) l’ensemble des applications linéaires de E dans E 0 et L(E) l’ensemble des applications
linéaires de E dans E.
I 2. Conséquences de la définition
I 3. Caractérisation
f 0 = IdE et ∀n ∈ N, f n+1 = f n ◦ f .
(g + h) ◦ f = g ◦ f + h ◦ f et (α g + β h) ◦ f = α g ◦ f + β h ◦ f .
f ◦ (g + h) = f ◦ g + f ◦ h et f ◦ (α g + β h) = α f ◦ g + β f ◦ h .
4. (f1 , f2 , . . . , fp ) est une famille d’applications linéaires de E dans E 0 et (g1 , g2 , . . . , gn ) une famille
d’applications linéaires de E 0 dans E 00 . (α1 , α2 , . . . , αn ) et (β1 , β2 , . . . , βp ) sont des familles d’éléments de
K.
Xn X p X n X p
αi gi ◦ βj fj = αi βj gi ◦ fj .
i=1 j=1 i=1 j=1
n n n n
X n X X n X
(f + g)n = f k ◦ g n−k = k
Cn f k ◦ g n−k = f n−k ◦ g k = k n−k
Cn f ◦ gk
k k
k=0 k=0 k=0 k=0
n−1
X n−1
X
f n − g n = (f − g) ◦ f k ◦ g n−1−k = (f − g) ◦ f n−k−1 ◦ g k
k=0 k=0
n−1
X n−1
X
f n − gn = f k ◦ g n−1−k ◦ (f − g) = f n−k−1 ◦ g k ◦ (f − g)
k=0 k=0
J.F.C. A.L. p. 5
Th. 6 Tout endomorphisme d’un espace vectoriel de dimension finie possède un polynôme annulateur
non nul .
Th. 7 • Pour tout élément λ de K, X − λ est un polynôme annulateur de l’homothétie vectorielle λ IdE .
• X 2 − X est un polynôme annulateur de toute projection de E.
• X 2 − 1 est un polynôme annulateur de toute symétrie de E.
Déf. 4 L’image d’une application linéaire f de E dans E 0 est f (E). Nous la noterons Im f .
Im f = {f (x); x ∈ E} ou Im f = {y ∈ E 0 | ∃x ∈ E, f (x) = y}
rg f 6 Min(dim E, dim E 0 )
J.F.C. A.L. p. 6
Th. 10 Si f est une application linéaire de E dans E 0 , Ker f est un sous-espace vectoriel de E.
Th. 12 La réciproque d’une application linéaire bijective de E sur E 0 est une application linéaire bijective de E 0
sur E. Soit encore la réciproque d’un isomorphisme de E sur E 0 est un isomorphisme de E 0 sur E.
En particulier le réciproque d’un automorphisme de E est un automorphisme de E
Th. 14 P Soit f une application linéaire de E dans E 0 . Les assertions suivantes sont équivalentes.
i) f est bijective.
ii) Il existe une application (linéaire) g de E 0 dans E telle que : g ◦ f = IdE et f ◦ g = IdE 0 .
J.F.C. A.L. p. 7
Th. 15 f est une application linéaire de E dans E 0 . On suppose que E n’est pas nul.
Les assertions suivantes sont équivalentes.
i) f est bijective.
ii) Il existe une base de E dont l’image par f est une base de E 0 .
iii) Toute base de E a pour image par f une base de E 0 .
Th. 16 PP f est une application linéaire de E dans E 0 . On suppose que dim E = dim E 0 < +∞ .
Th. 17 P f est un endomorphisme de E. Si E est de dimension finie alors les trois assertions suivantes sont
équivalentes.
FF Il suffit de dire que l’on est en dimension finie pour appliquer ce dernier résultat car f est un endomorphisme
de E. Ce n’est évidemment pas le cas dans le résultat qui le précède où l’égalité des dimensions est essentielle.
Th. 19 Deux espaces vectoriels qui ont même dimension sont isomorphes.
V THÉORÈME DU RANG
Th. 21 Une application linéaire de E dans E 0 est entièrement déterminée par la donnée des images des vecteurs
d’une base de E.
Plus précisément si (e1 , e2 , . . . , en ) est une base de E et (v1 , v2 , . . . , vn ) une famille quelconque d’éléments
de E 0 , il existe une application linéaire f de E dans E 0 et une seule telle que :
Prop. 10 P On suppose E non nulle. Deux applications linéaires de E dans E 0 sont égales si et seulement si
elles coı̈ncident sur une base de E.
VII PROJECTIONS
I 1. Définition
Déf. 10 F et G sont deux sous-espaces supplémentaires de E. La projection sur F parallèlement à G est
l’application p de E dans E qui a tout élément w de E s’écrivant (de manière unique) w = u + v avec u
dans F et v dans G, associe le vecteur u.
I 2. Propriétés
Th. 22 F et G sont deux sous-espaces supplémentaires de E. p est la projection sur F parallèlement à G.
1. p est un endomorphisme de E.
2. Im p = F et Ker p = G.
3. F = {u ∈ E| p(u) = u} = Ker(p − IdE ).
4. p ◦ p = p.
5. X 2 − X est un polynôme annulateur de p (deuxième année).
p ◦ q = q ◦ p = 0L(E) et p + q = IdE .
VIII SYMÉTRIES
I 1. Définition
Déf. 12 F et G sont deux sous-espaces supplémentaires de E. La symétrie par rapport à F parallèlement à G est
l’application s de E dans E qui a tout élément w de E s’écrivant (de manière unique) w = u + v avec u
dans F et v dans G, associe le vecteur u − v.
On parle encore de symétrie de base F et de direction G.
J.F.C. A.L. p. 9
I 2. Propriétés
Th. 25 F et G sont deux sous-espaces supplémentaires de E. s est la symétrie sur F parallèlement à G.
1. s est un automorphisme involutif de E ; autrement dit s est une application linéaire bijective de E
dans E telle que s ◦ s = IdE .
2. s−1 = s
IX SAVOIR FAIRE
X COMPLÉMENTS
Prop. 15 SD f est une application linéaire de E dans E 0 et g une application linéaire de E 0 dans E 00 .
Prop. 16 SD f est une application linéaire de E dans E 0 et g une application linéaire de E 0 dans E 00 .
Si f est injective, f transforme toute famille libre de E en une famille libre de E 0 (et réciproquement...).
I 4. Homothétie vectorielle.
Déf. 13 Une application (linéaire) h de E dans E est une homothétie vectorielle de E s’il existe un élément λ
de K tel que h = λ IdE .
Prop. 18 L’ensemble des homothéties vectorielles de E est un sous-espace vectoriel de L(E) de dimension 1.
Prop. 19 Si E est de dimension 1, toute application linéaire de E dans E est une homothétie vectorielle de E.
Prop. 20 Soit f une application linéaire de E dans E. f est une homothétie vectorielle si et seulement si elle laisse
stable toutes les droites de E.
Th. 27 Pour tout élément λ de K, X − λ est un polynôme annulateur de l’homothétie vectorielle λ IdE .
Prop. 21 f est une forme linéaire sur E (autrement dit une application linéaire de E dans K.
Th. 29 On suppose que E = F ⊕ G. Une application linéaire est entièrement déterminée par sa donnée sur F et
sur G.
Plus précisément si f est une application linéaire de F dans E 0 et g est une application linéaire de G dans
E 0 , il existe une application linéaire h de E dans E 0 et une seule telle que :
Une application linéaire de E dans E 0 est nulle si et seulement si elle nulle sur F et sur G.
I 8. Endomorphisme nilpotent.
Déf. 14 Un endomorphisme f de E est nilpotent s’il existe un élément k de N tel que f k = 0L(E) . Dans ce cas,
le plus petit élément p de N tel que f p = 0L(E) est l’indice de nilpotence.
Prop. 24 f et g sont deux endomorphismes nilpotents de E qui commutent . Alors f + g et f ◦ g sont deux
endomorphismes nilpotents de E.
• Si P et Q sont deux éléments de K[X] : (P Q(f ) = P (f )Q(f ) (à la place de (P Q(f ) = P (f ) ◦ Q(f )).
F f est une application linéaire injective donc bijective car on est en dimension finie (ok ? ?).