Projet Fin D - Etude SIX SIGMA - 5 Fi
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Projet Fin D - Etude SIX SIGMA - 5 Fi
Que le salut et la paix soient sur l'envoyé du Dieu, sa famille et ses compagnons.
A nos parents,
Pour leurs encouragements et leur soutien durant toutes les périodes
De nos études, qui n’ont pas cessé de nos prodiguer de leur amour.
A nos proches,
Qui n’ont pas hésité à nos apporter de l’aide et des renseignements.
À tous les membres de Jury d’avoir accepté et valorisé notre travail, et nous espérons
que celui-ci aura une bonne vaillance de leur part.
Intitulé du travail :
YAZAKI MOROCCO,
Adresse : I LOT 101 Zone Franche Aéroport-9000 Tanger, Maroc
M. FOUAD EL FILALI
M. Jawad DIOURI
Du 13/02/2012 Au 15/06/2012
Cadre de coopération :
Soutien financier :
Stage rémunéré
Après avoir Effectué les analyses sous forme des tests pour justifier l’impact des causes
racines sur les défauts fantômes, on a élaboré un plans d’action afin de cerner le problème et le
contrôlé après.
Les résultats obtenus après le contrôle de ces actions ont été jugé satisfaisant.
Abstract
In order to minimize the scrap rate and PPM society YAZAKI MOROCCO, leader
in automotive wiring, we used the DMAIC (Define, Measure, Analyze, Innovate, Control) of
the six sigma approach, for solving the problem of chaos defects commonly called "ghost", and
which constitute the lion's share of the scrap rate in society.
We started first by the elimination of fog in the definition of this phenomenon, then drawing
the credo "which is not measured cannot be managed" we tried to measure the process and
define the elements criticism on which we applied our tests and diagnostics.
Done after the analysis in the form of tests to justify the impact on the root causes of defects
ghosts, we developed a plan of action to identify the problem and checked after.
The results obtained after the control of these actions were satisfactory.
Conclusion et perspectives……………………………………………………………………………………………………………………………..
Bibliographie ………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Web graphie ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Annexe ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
Tableau 18: AMDEC des composants relatifs aux défauts fantômes de la machine KOMAX Alpha...56
Tableau 19: Tableau des combinaisons critiques au sein des projets Ford et PSA…………………….59
Tableau 20: Hauteur et largeur de sertissage de chaque combinaison…………………………………59
Tableau 21: Headroom de chaque hauteur de sertissage ainsi que les tests du Microcut et
d’arrachement……………………………………………………………………………..60
Tableau 22: Résultats du test d’arrachement effectué sur la combinaison 71268854/0,5*2…………..62
Tableau 23: Application de la méthode sur trois combinaisons durant la production…………………63
Tableau 24: Les résultats obtenus pour le premier test (embout usé /embout neuf)…………………..64
Tableau 25: Les résultats obtenus pour le deuxième test (embout de la section /embout erroné)……65
Tableau 26: La quantité de défauts fantômes du au jeu entre la ram et le frame de l’applicateur……..67
Tableau 27: Test effectué avec une griffe usée et une griffe en bonne état……………………………69
Tableau 30: Actions recommandées aux organes critiques de la machine KOMAX 433……………..73
Tableau 31: Actions d’amélioration proposées suite aux tests effectués………………………………74
Tableau 32: Comparaison entre les paramètres avant et après…………………………………………76
Introduction General
De par son position géographique et son situation socio-économique, le Maroc à des
caractéristiques qui lui confèrent un certain nombre d’avantages susceptibles d’intéresser les
multinationales du secteur de câblage automobile. Certes la taille de son marché intérieur ne
permet pas d’envisager comme en Chine, en Inde ou au Brésil le développement d’une
industrie nationale. En revanche, les multinationales de ce domaine délocalisent une
partie de leur production sur son territoire tel que YAZAKI Europe, afin de profiter de divers
facteurs outre que les prix.
Et Comme cette entreprise vit en situation de concurrence acharnée sur son territoire, il est
devenu crucial de construire un avantage concurrentiel à travers la maîtrise et l’optimisation
de ses ressources pour mieux affronter l’évolution continue du marché.
Ce stage a été une opportunité pour percevoir comment une entreprise telle que YAZAKI
gère son processus, et participer à dévoiler sur les sources de problème l’un de ces ennuis
qui est l’augmentation excessif du taux de rebut au niveau de la zone de coupe.
Le présent travail porte sur la mise en place de la méthodologie six sigmas pour maîtriser
les variabilités existantes au processus. Le choix de la problématique n’est anodin, puisque la
minimisation du taux de rebut s’inscrit dans les objectifs de la Société YAZAKI Maroc.
La première partie définit le contexte général du projet. Elle est composée de trois chapitres :
le premier présente l’organisme d’accueil en allumant un réverbère sur le processus de
production au sein de YAZAKI, le deuxième reflète le cadre et la conduite du projet, quant au
troisième il décrit l’approche « 6 sigma » adoptée comme démarche de travail.
La deuxième partie à son tour, met en place les études et travaux menés dans une perspective
de réduire les défauts communément nommées « fantômes » en s’articulant sur les 5 étapes
de la méthode DMAIC de six sigma, qui sont les suivantes :
Définir.
Mesurer.
Analyser
Améliorer (Innover)
Contrôler.
PARTIE 1
:
CONTEXTE GENERAL
DU PROJET
1.1. Généralité
YAZAKI est une multinationale japonaise qui a été créée en 1941. Leurs activités principales
sont le câblage, la fabrication des composants électriques pour automobiles et instruments.
YAZAKI a des autres activités à savoir:
La fabrication des fils et câbles électriques ;
La fabrication des produits de gaz ;
La climatisation.
Le graphique suivant représente la part de chaque activité dans le chiffre d’affaires global de la
société.
la faisceaux de
climatisation cablage
7% 85%
produits de gaz.
6%
fils et câbles
électriques
2%
Le groupe est présent dans 39 pays, il compte à son actif plus de 170 sociétés et 436 unités
réparties entre usines de production, centres de service aux clients, centres techniques et
technologiques.
Elle emploie plus de 200.000 employés, répartit sur 170 sociétés dans le monde.
Elle dispose de plus de 35% de la part globale du marché d’équipementiers.
Elle produit pour différents clients, dont le graphique ci-après représente les
principaux.
2. YAZAKI MAROC
YAZAKI a été installé à Tanger Free Zone en 2001. Elle était au départ une succursale de la
branche portugaise. Ce n’est qu’en mai 2003 qu’elle acquiert son indépendance et devient
YAZAKI MOROCCO(YMO). Avec un capital de 88 millions de DH, elle a accumulé un
investissement de plus de 253 millions de DH. YAZAKI MOROCCO a réalisé un chiffre
d’affaires de 150 millions d’euros en 2010 pour un total d’emplois supérieur à 4900 postes.
General
Manager
Assistant
Maintenanc
RH Engineering Production Logistique Qualité IT Finance
e
Manager Manager Manager Manager Manager Manager Manager
Manager
La structure de l’organigramme est une structure fonctionnelle, qui coiffe un ensemble des
activités diverses, et l’information circule entre eux en assurant une certaine coordination qui
minimise le pourcentage des défauts et de dysfonctionnement interne.
Un câblage se compose d’une multitude de fils électriques et terminaux coupés, sertis, soudés
et groupés à l’aide des connecteurs et avec des adhésifs selon un schéma et des conditions
spécifiques aux clients. Il assure la distribution électrique, le transfert des informations et la
commande électrique entre des différents points dans l’automobile de la source d’énergie (la
batterie) aux consommateurs de cette énergie.
Par exemple: Actionner le moteur, les essuie-glaces, allumer les fards.....
3.2.2. Terminaux
Les terminaux sont les pièces qui assurent une bonne connectivité et un minimum de perte
de tension.
3.3.3. Connecteurs
Les connecteurs sont des pièces où les terminaux seront insérés,
Ils permettent de :
Etablir un circuit électrique débranchable;
Etablir un accouplement mécanique séparable;
Isoler électriquement les parties conductrices;
Figure 9 : connecteur
Figure 9 : Connecteur
3.3.4. Accessoires
Ce sont des composants pour faire la protection et l’isolation du câblage.
Coupe
Pré-assemblage
Assemblageassem
Assemblage
Assemblage
Figure 11: Lay-out du processus de fabrication du câblage automobile au sein Yazaki MOROCCO
3.3.1. La coupe
A chaque type de machine de coupe est associé un CFM (Crimping Force Monitor) qui vérifie
la qualité de sertissage, en comparant les forces actuelles lors d’une opération de sertissage, à
celle d’une courbe de référence d’un bon sertissage.
Deux indicateurs semblent important aussi à mettre en évidence dans l’étude des CFM et qui
sont : le HEADROOM et le RS (Annexe 1).
3.3.2. Pré-assemblage
Dans cette étape on trouve plusieurs postes de travail, citons :
Mecal : C’est le sertissage manuel ou on ajoute le terminal et le bouchon
au fil de grande section.
Ultra Sonic : Ce poste est constitué de 2 machines :
- Schunk : Cette machine sert à souder (jointure de plusieurs fils) par Ultra Sonic.
- Raychem : cette machine sert à mettre du Shrink ou du PVC pour
protéger les jointures avec du chauffage.
Twist : Sert à twister deux fils (rarement trois fils).
3.3.3. Montage
Dans ce chapitre, on va décrire le cahier de charge du projet et ensuite on va présenter le planning général suivi
pour la réalisation de notre projet.
1. CAHIER DE CHARGE :
1.1. Les acteurs du projet :
Maître d’ouvrage :
Le maître d’ouvrage est la société YAZAKI-MO qui est une Société de câblage d’automobile
appartenant au groupe YAZAKI installée la zone franche de Tanger.
Maître d’œuvre :
Le maître d’œuvre est la faculté des sciences de Tétouane, Filière mécatronique, représentée
par Achraf SABER et Abderrazzaq HAOUAM.
Tuteur pédagogique :
Un professeur à la faculté des sciences de Tétouane M. DIOURI.
Avec le suivi et l’encadrement de :
M. Fouad Filali : Ingénieur d’état
M.Teffal : Manager Ingénierie
Le problème posé par le service Ingénierie process de YAZAKI est l’augmentation du taux de
rebut et le nombre de pièces rejetés par million, et surtout celui détecter par le CFM (détecteur
des défauts CFA).
Les spécifications exprimées par la société YAZAKI-MO est de trouver des solutions optimales
pour remédier le problème posé par le service, en utilisant la méthode DMAIC (Définir,
Mesurer, Analyser, Améliorer et Contrôler) de la démarche SIX SIGMA afin de maîtriser la
variation des PPM et du taux de rebuts (scrap) visualisés dans la zone coupe des deux projets
(PSA et Ford) et par la suite proposer un plan d’action à standardiser sur l’ensemble des deux
projets.
2. PLANNING DU TRAVAIL
Le diagramme de GANTT présenté ci-dessous jouait le rôle de fil conducteur tout au long du
projet. Il m’a permis de définir les taches principales, d’ajuster les dérives et de maîtriser la
gestion du temps alloué pour la réalisation du projet. Il était également une base de
communication avec mon encadrant.
Dans ce chapitre on va Présenter l’outil qu’on a travaillé avec, ainsi que la démarche DMAIC
adopté pour notre projet.
Six Sigma
1. Définition
Six Sigma est une méthode structurée faisant appel à des outils statistiques et des techniques
d'amélioration des processus appliqués sur les principes de gestion de projets pour améliorer la
satisfaction des clients et atteindre des objectifs stratégiques ambitieux.
2. Historique
La méthode d’analyse six sigma a été développée la première fois par la
compagnie américaine Motorola en 1987.
Et suite à son efficacité et aux bénéfices qu’elle a présenté, elle a été adoptée par d’autres
Compagnies:
Allied Signal 1992
General Electric 1995
Ford/Nissan and Honeywell 2000 ...
Bank of America …
Le terme Six Sigma fait référence à la lettre grecque σ (sigma), représentant l'écart type à la
moyenne (la variabilité) en analyse statistique. Par extension, plus le « sigma » d’un processus
est élevé, plus les éléments sortants du processus (produits ou services) satisfont les besoins
du client, et plus les défauts de ce processus sont rares.
Avoir un processus Six Sigma signifie que l'écart entre la limite de spécification inférieure et
la limite de spécification supérieure du client peut contenir six fois l'écart type (ou sigma) de
la variation du processus.
Pour avoir une meilleure idée de la façon dont est présentée cette démarche d’amélioration de
la qualité outre-Atlantique, voici une citation issue du plus grand organisme américain dédié
à la qualité, l’American Society for Qualité (ASQ), en réponse à la question « Qu’est-ce que
Six Sigma ? » : « Six Sigma est une philosophie d’amélioration de la qualité fondée sur les
faits et les données, pour laquelle la prévention des défauts prévaut sur leur détection. Cette
approche conduit à la satisfaction des clients et à des résultats opérationnels en réduisant la
variation et les gaspillages, résultant dans l’acquisition d’un avantage compétitif. Six Sigma
trouve une application partout où la variation et les gaspillages existent, et tous les employés
doivent être impliqués.
Le DFSS (Design For Six Sigma) pour les projets d’innovation et de conception.
C’est une approche structurée destinée à la conception de nouveaux produits,
services ou processus, à partir des besoins des clients.
Le DMAIC (Define, Measure, Analyse, Improve, Control) pour les projets
d’amélioration Le DMAIC est destiné à cadrer la résolution de problèmes et
l’amélioration des produits et services dans les organisations.
Il est composé de cinq étapes ordonnancées selon une logique qui peut sembler de bon sens, Un
peu à la manière de certaines formes de médecines qui vont chercher à connaître la cause des
symptômes pour apporter au patient un remède plus efficace et durable contre la maladie, le
DMAIC vise à fournir un diagnostic approfondi des problèmes rencontrés dans les organisations
avant de les résoudre. C’est pourquoi le problème doit être soigneusement décrit avant d’être
quantifié, les causes profondes clairement identifiées pour que les solutions développées en phase
d’amélioration s’attaquent à la racine du problème.
La méthode DMAIC donc s’est avéré la plus adéquate pour notre projet.
Chaque étape possède des outils différents qui sont regroupés dans une démarche cohérente.
Typiquement, la gamme d'outils utilisés dans chacune des phases.
Définir
Il s’agit à cette étape de poser le problème, identifier sur quels produits se trouvent les
défauts, sélectionner avec précision les défauts mesurables, délimiter le champ de travail et
fixer des objectifs.
Outils principaux :
Mesurer :
Brainstorming
QQOQCP
Analyser
Etudier l’ampleur des défauts, rechercher les causes probables de ces derniers, émettre des
hypothèses, faire une analyse quantitative des données grâce à des outils mathématiques et
statistiques appropriés, confirmer ou infirmer les hypothèses de départ
Outils principaux :
Statistiques (SPC/MSP)
Diagramme de corrélations
Cartes de contrôle multi variées
y=f(x), Diagramme causes effets d'Ishikawa
Plans d'expériences, Tagushi
Améliorer
Rechercher, proposer et faire appliquer des solutions adaptées pour chaque situation. Il s’agit
de trouver une ou plusieurs solutions appropriées pour chacune des causes des défauts.
Outils principaux :
AMDEC
Plans d'expériences (DOE)
Contrôler
Suivre l’évolution de la nouvelle situation, analyser les résultats et mesurer l’efficacité des
solutions appliquées
Résultats : Établissement de la preuve Cartes de contrôle Indicateurs de
performance
PARTIE 2
:
APPLICATION DE SIX
SIGMA
CHAPITRE I : DEFINIR
Ce chapitre permet de définir le périmètre et le jalonnement du projet, les résultats attendus
ainsi que les ressources nécessaires
I. DEFINITION DU PROBLEME :
Pour la définition de notre problème, nous avons utilisé l’outil QQOQCP dans l’objectif de se
poser toutes les questions relatives à notre problème afin d'en fixer le périmètre que l'on
cherche et d’avoir une vision complète de notre situation problématique :
Des réponses plus détaillés aux questions QQOQCP sont formulés dans ce qui suit.
Qui ?
Yazaki Morocco connait une augmentation dans son indicateur PPM. Ce problème importe
l’ensemble des départements de YMO tout particulièrement ceux de Qualité, Ingénierie,
Maintenance et la Production.
C’est à ce niveau que notre problème réside puisque ces CFM signalent des fils comme étant
non conformes du moment que l’inspection visuelle de l’opérateur et les mesures prises sur
ces échantillons assurent leur conformité.
BI49
97%
Figure 16 : Pourcentage des BI49 dans le registre interne du mois 3 de la zone coupe
Réduire le nombre de défauts fantômes participera aussi d’une façon implicite à la satisfaction
du client en évitant tout retard de livraison et en assurant une production en juste à temps.
Le client exige de respecter les spécifications imposées aux différentes combinaisons telles
que la longueur et la largeur de l’isolant et de conducteur, type du fil, terminal ...
chaque section)
produire
Performance Continuité Valider le test
électrique électrique électrique.
Control visuel Bavure + control variable selon la
satisfaisant visuel norme d'opération
Variable selon la
Longueur de Longueur de
norme de
dénudage dénudage respectée
sertissage
Variable selon
Numéro de Numéro de circuits
l’étiquette
Assemblage
circuits respectés
Besoin de Kanban
PRES-ASSEMBLAGE
Variable selon
-Inspection visuelle.
Section du fil l’étiquette
- Nombre de filaments
Kanban
La cartographie du processus est un excellent moyen pour illustrer les flux physiques et les
flux d’informations depuis les approvisionnements en matières premières jusqu’au client en
fournissant une représentation visuelle des étapes permettant de délivrer le produit.
Le diagramme SIPOC (Supplier, Input, Process, Output, Customers) est un outil très adapté
pour pouvoir analyser notre flux de processus, où dans la colonne Input, on place les
produits fournis et dans la colonne Supplier, on spécifie le fournisseur de ce produit.
De même, dans la colonne Output, on place les produits fournis par le processus, et on
spécifie dans la colonne Customer les clients de ces produits.
²Pour formaliser le flux d’informations, on fait de même mais, dans la colonne Input on
décrit les informations reçues et le fournisseur qui fournit ces informations. Dans la colonne
Output, on décrit les informations fournies par le processus et les clients de ces
informations.
S I P O C
Instruction de travail
Ingénierie Instruction de travail
(Etiquette Kanban)
Ingénierie(Process) Applicateur
Test de traction
Traitement
Rebut (Scrap) de rebut
Ingénierie(Process) Machine de sertissage
Pré-
Ressources Performance humaine Produit semi-fini Fil serti assemblage/
humaines Assemblage
Figure 17 : Cartographie du processus SIPOC
e
Pour Les trois projets l’objectif fixé est de 800 pour le PPM et de 200 Kg pour le taux de
scrap (Figure18 & 20). Cet objectif a été fixé par le département de la Qualité (Service
Quality System).
En faisant appel à la démarche adoptée, on pourra formuler notre objectif autrement (Figure)
en ciblant cette fois-ci le Z du processus calculé à partir du PPM en utilisant l’approximation
suivante :
Le graphe ci-dessous décrit l’évolution du taux scrap relatif aux défauts CFA et défauts
fantômes durant les 4 semaine de 3 à 5 :
Taux de scrap
400
341,01 345,22 351,299
350 327,8
300 272,808 276,176 281,0392
262,24
250
200
150
100
50
0
Week 3 Week 4 Week 4 Week 5
Le taux de scrap des defauts CFA (KG) Le taux de scrap des defauts BI49 Objectif
Figure 20 : l’évolution du taux de scrap des défauts CFA et BI49 (KG) de la semaine 3 à 5
Dans le but de traduire la diminution prévue du PPM et taux de scrap en terme monétaire, on
a calculé d’abord l’écart entre les deux valeurs du PPM : actuel et cible Figure (19) qui est
égale à : 4674 - 2400 = 2274.
Donc l’objectif monétaire à atteindre par notre projet correspond à une diminution annuel des
couts dans la zone de coup d’une valeur de : 12338,88 €.
Planification du projet
Etapes/semaines :
CHAPITRE II : MESURER
Cette phase consiste à collecter les données, mesurer la performance du processus et sa
variabilité. La mesure et la collecte des données doivent se faire de manière critique pour
obtenir des résultats fiables
Avant d’entamer la collecte des données nous avons commencé par la délimitation et la
précision du milieu de mesure selon le taux de scrap et à l’aide de l’étude R&R on a analysé
la répétabilité et la reproductibilité du Processus, ensuite on a refait le travail avec notre
propre compagne de mesure et notre suivi en précisant cette fois le milieu de mesure selon la
quantité de défauts CFA produite par machine pour avoir le maximum de fiabilité dans les
résultats obtenus.
Comme le taux de rebut augmente sans encore pouvoir détecter les causes, on a commencé
par effectuer un suivi de rebut détecté par le moniteur de force de sertissage (défauts CFA),
pour qu’on puisse après identifier la machine critique et puis les combinaisons critiques dans
chaque projet.
En se basant sur les données de scrap du mois février on a pu identifier le projet critique qui a
une moyenne du taux de scrap élevé comme indique le graphe suivant :
Ford
B9/B58
W2
Figure 21 : Moyenne du taux de scrap (rebuts) par projet durant le mois février
On s’est focalisé alors sur le projet W2 puisqu’il a une moyenne de scrap élevé et dont ces
défauts internes sont issus de prime abord des défauts fantômes (BI49) qui constituent
97% du taux de rebut comme le montre le diagramme suivant :
1% 1%1%
BI49
AC53
97% AC43
AA12
Autres
A partir des registres de suivi de scrap des deux mois précédant (janvier & février) nous
avons rassemblé la quantité de scrap correspondante à chaque machine de sertissage au sein
du projet W2, et nous les avons classés selon leur criticité à l’aide de l’outil Pareto.
140
100,0%
111
120 82%
99
80,0%
95
100
84
84
80
74
80 60,0%
67
66
63
78
61
57
60
40,0%
36
40
20,0%
20
11%
0 0,0%
355 433 433 YACC 433 433 yacc 433 433 433 433 AC80 477 433 433
16 03 09 11 10 04 12 07 05 02 08 13 01 06 17
Code de machine
Au sein de notre projet critique, on dénombre plusieurs machines dont les 10 premières
représentent la zone A du diagramme Pareto.
Pour ceci, on a proposé de trier le scrap des diverses combinaisons de la machine 16 pendant
une semaine durant les trois shifts, pour pouvoir détecter les défauts qui se reproduisent
et sur lesquels on va concentrer nos efforts par la suite.
Le tableau et le graphe ci-dessus montre l’évolution des défauts fantômes et les autres défauts
en fonction de la Quantité coupé :
7114175602/2
7116608202/0,75
7116816202/1
7116816202/2
7116563102/2
7116428502/2
7116814702/1,5
7116563102/1,5
7116428502/1,5
7114175602/1,5
7116130402/2,5
7116428502/2,5
7116816202 / 1,5
Com 4 Com 1 Com8 Com5 Com Com Com Com Com 3 Com6 Com 2 Com7 Com 9 Com
14 10 12 13 11
Figure 24 : Evolution des défauts Fantômes (BI49) en fonction de la quantité produite par combinaisons
1.4. Remarque :
Durant notre suivi journalier des défauts CFA dans la machine 16 on a remarqué que les
combinaisons dites critiques selon le suivi de scrap, ne sont pas vraiment critiques et cela est
dû à deux points à mettre en place :
Dans la définition de notre projet, on s’est basé sur les données écrites dans les registres
Internes où on met le défaut rencontré de façon codifiée avec le nombre prélevé.
En traitant ces registres, on a constaté que la totalité des défauts sont inclus sous le code des
défauts fantômes BI49.
Sur ce, une évaluation de la capabilité des opérateurs à connaître et différencier les défauts
Fantômes des autres et de les codifier de façon approprié, s’impose.
C’est dans ce cadre qu’on a mis en place une étude R&R aux attributs sur les défauts
fantômes afin d’évaluer la fiabilité des opérateurs « contrôleurs ».
La méthode R&R s’inclut dans le cadre des méthodes d’analyse de risques (de mesures) où,
Plusieurs opérateurs mesurent des échantillons de caractéristiques connues.
Des statistiques sont alors calculées basées sur le nombre de fois où les opérateurs ont
correctement caractérisé chaque échantillon(Répétabilité) et sur la fréquence avec laquelle ils
sont d'accord avec eux-mêmes et les autres opérateurs (Reproductibilité).
Répétabilité : Variations de mesures successives obtenues sur une même mérande dans
les mêmes conditions. Pour tester la répétabilité dans notre cas, on fait évaluer deux fois
par le même opérateur, pour le même type de défaut, le même fil serti.
Trois opérateurs ont été invités à faire le test. Dont deux sont polyvalents L’étude R&R de
contrôle des attributs a été conduite de la façon suivante :
Figure 25 : Les fils sertis utilisé dans l’étude R&R ainsi que la fiche à remplir par l’operateur
On a sélectionné 15 échantillons de fils sertis ayant un défaut dont quelques-uns sont des
défauts fantômes (Figure).
Chaque fil serti a été examiné par le responsable qualité et l’agent de qualité LQC afin
de lui affecter un attribut ((BI49 : Conforme)/ (Autre défaut : Non-conforme)).
Ces fils échantillons ont été évalués deux fois par trois opérateurs. En effet, on a présenté
à chaque opérateur des échantillons de défauts numérotés de 1 à 15, qui doit leur
enregistrer les codes appropriés en se basant sur la feuille de codification de défaut.
Cette opération a été refaite de la même façon après une heure.
Problème de Problème de
Opérateur 1 Opérateur 2 Opérateur 3
N° répétabilité reproductibilité
Référence 1ère 2ème 1ère 2ème 1ère 2ème Repro Repro
Opé Opé Opé
sans avec
pièce mesure mesure mesure mesure mesure mesure 1 2 3
expert expert
1 NC C C NC NC NC NC 1 1 1 0 1
2 NC NC NC NC NC NC NC 1 1 1 1 1
3 C C C C C C C 1 1 1 1 1
4 NC NC NC NC NC NC NC 1 1 1 1 1
5 NC NC NC NC C NC C 1 0 0 1 1
6 NC C NC NC NC NC NC 0 1 1 1 1
7 C NC C C NC NC C 0 0 0 1 1
8 NC C NC NC C C NC 0 0 0 1 1
9 NC C C NC NC NC C 1 1 0 1 1
10 NC C NC NC C NC NC 0 0 1 1 1
11 NC NC NC C NC NC NC 1 0 1 1 1
12 C C NC C NC C C 0 0 1 1 1
13 NC NC NC NC NC NC NC 1 1 1 1 1
14 C NC NC NC NC NC NC 1 1 1 1 0
15 NC C C NC NC C C 1 1 1 0 1
NC : non conforme C : conforme
Problèmes répétabilité
8 8
Problèmes reproductibilité
2 3
Total problèmes
10 11
Score s %
33,33% 26,67%
Pas adapté Pas adapté
A l’issue de cette étude R&R, il s’est avéré que les opérateurs ne sont pas en mesure de bien
déceler les défauts et de les codifier de façon correcte.
Ainsi, une mise en place d’un moyen capable de traduire de façon authentique le problème
des défauts fantômes est fortement sollicité.
Pour ceci un suivi des défauts CFA a été mis en place, qui a duré une semaine à l’aide d’un
tableau (figure 26) qu’on a installé dans la zone de coupe de chaque projet.
Pour avoir le maximum de crédibilité dans les données collectées. On a conçu une fiche de
suivi de défauts fantômes (Annexe) pour extraire les combinaisons critiques de chaque
machine critique dans chaque projet.
Chaque fiche est subdivisée en huit colonnes :
Qté CFA
Type
Espèce Date N° opérateur LQC Qté coupée Défaut Avec Action
défaut
fantôme défaut
Durant la semaine 14, on a distingué les machines critiques dans chaque projet (annexe1) et
après on a distribué les fiches de suivi de CFA (Annexe) sur chaque machine pour les trois
shifts de travail. Il faut signaler qu’avant d’entamer cette semaine de collecte et de suivi des
défauts fantômes, on a travaillé de la même façon pour une période de trois jours dans la
finalité d’habituer les opérateurs sur la démarche à procéder.
W2 B9&B5 FORD
8
Au cours de suivi, on a réalisé des micro-cuts pour certains échantillons dont on a dénombré
un nombre élevé de défauts fantômes (Figure), et ce pour vérifier d’une façon microscopique
s’ils sont vraiment des sertissages conformes (défauts fantômes) rejeté par les machines.
Le micro-cut est une coupe transversale de la connexion à sertir qui est prise comme sorte de
contrôle destructif pour juger la conformité de sertissage.
Figure 28 : Coupe transversal du terminal 71168043 avec une section de 0,75 rejeté comme défaut fantôme
Le résultat des micro-cuts des échantillons mentionnés ont confirmé leur conformité donc il
s’agit bien des défauts fantômes.
A ce niveau, on a traité ces fiches remplies et le rebut obtenu, en comparant en premier lieu la
quantité de défauts obtenus par fiche et par rebut. Puis on a collecté les éléments critiques
enregistrant plus de des défauts fantômes par rapport aux quantités produites.
Dès la conception des fiches de suivi, on a visé l’évaluation des coûts résultants des défauts
fantômes.
Pour chaque défaut enregistré, le coût du terminal et celui du fil coupé ont été évalué tout en
prenant en considération le coût de la non production et le temps d’arrêt de la machine
quantifiés par le ‘Man/Hour’.
coût unitaire d'un coût annuel des des
coût d'un Fil (€ /m) coût d'un Terminal (€)
défaut (€) défauts (€)
81 1,50 € 44 347,50 €
Après tout calcul fait : Le coût annuel des défauts fantômes au sein de la zone de coupe a été
supputé en : 81 533,63 €
D’une façon chiffrée cette fois-ci, on s’arrête devant le poids de ce problème dans
l’entreprise.
2.6. Estimation du Z du processus
Pour l’objectif ciblé en 900 PPM, le PPM mesuré de la semaine 14 à partir des registres des
défauts aléatoires, et celui résultant des mesures prises, on a estimé le z du processus dans ces
trois cas en utilisant l’équation d’approximation suivante :
√
Le z estimé est résumé dans le tableau suivant :
Référence P Z estimé
Objectif ciblé 2400P 4,31
On remarque que la vraie valeur de Z du processus calculé suite à nos mesures est estimée en
4,00, alors que le Z issus des registre internes est égale à 4,12.
Ce qui met en évidence que les données issues de ce registre ne sont pas significativement fiable.
Donc il faut veillez à augmenter la valeur de ce Z pour atteindre l’objectif ciblé qui est de Z=4, 31.
Après les observations que nous avons élaborées au sien de la zone de coupe avec
l’équipe, on a pu dégager et recenser les éléments potentiels qui peuvent causer
l’apparition des défauts fantômes. Nous avons mis en évidence plusieurs problèmes, et à
l’aide du diagramme cause effet, nous avons envisagé plusieurs idées pour leurs
résolutions.
Chaque effet peut avoir plusieurs types de causes principales regroupées en cinq
catégories que l’on appelle les 5M :
Main d’œuvre Machine Méthodes Matériaux Milieu
Applicateur
Crimping dies jeu entre la Ram et le frame
Fil
Calibrage de presse
RS
Mauvaise qualité de la maintenance préventive et
Température Paramétrage du moniteur de force corrective.
de sertissage C.F.M
Causes N1 N2 N3 N4 Moyenne
Formation 9 10 10 10 9,75
Fixation de l'applicateur 9 8 10 10 9,25
Jeu entre la rame et frame 9 9 8 10 9
Etat des embouts 10 9 9 8 9
Headroom 6 7 9 10 8
Paramètres CFA 8 6 8 8 7,5
Crimping dies 5 6 6 7 7
Capteur de déclenchement 6 7 8 7 6
Calibrage de la presse 8 7 7 7 6.75
La dureté du terminal 6 8 5 7 6,5
Température 6 6 5 7 6
Rotation personnel 6 6 6 3 5,25
Tableau 13 : Pondération de diverses causes par les personnes concernées
Après avoir classé les divers causes, on a remarqué que la plupart des problèmes
proviennent du :
Etude AMDEC sur la machine critique (L’ancienneté des équipements)
Test sur les embouts (Etat des embouts)
Griffe de blocage (Fixation de l’applicateur)
Impact de la hauteur de sertissage sur l’Headroom
Jeu entre la rame et le frame
Manque de formation aux operateurs
Paramètres CFA
A l’issue de ces causes, on va traiter dans ce qui suit point par point en se focalisant sur leurs éléments
pouvant causer les défauts fantômes.
Pour rendre l’étude homogène, la criticité des défaillances de tous les équipements sera
évaluée suivant une même échelle de cotation, à partir de trois critères indépendants à savoir :
la fréquence d’apparition ou la probabilité d’occurrence (F), la gravité (G) et la probabilité de
non détection (N). A chaque critère on associe une échelle de cotation définie selon quatre
niveaux en s’appuyant sur : l’historique des arrêts du département de maintenance et
l’expérience du personnel.
Détection improuvable
Arret à longue durée :
3 15 min < arret < 25 min
7 à 10 fois par mois technicien maintenance
préventive
Tableau 14 : Grille des échelles de : gravité (G), fréquence d’apparition (O), et de non détection (N)
Définition Valeur
Négligeable 1≤C≤6
Moyenne 8 ≤ C ≤ 18
Elevée 24 ≤ C ≤ 36
Interdite 48 ≤ C ≤ 64
Tableau 15 : Grille de l’échelle de criticité (C)
Nous présentons ci-après l’étude AMDEC détaillée de la machine Komax. Ce fait, incite à
se mettre en question sur une étude préliminaire concernant le principe de fonctionnement et
la constitution de cette machine. Ces différentes caractéristiques techniques y seront bien
évidemment consignées.
1.3.1. Diagramme de bête à corne
La bête à cornes est un outil qui nous permet de déterminer les exigences fondamentales qui
justifient la conception d’un produit, et cela à l’aide des trois questions fondamentales :
Coupe, dénudage,
sertissage et insertion des
bouchons
Figure 32 : Le diagramme de bête à corne de la machine KOMAX 433.
Arrêt de presse ²
Le non Arrêt et problème d’applicateur ou message
étalonnage Déréglage CFA sur l’interface utilisateur 1 4 3 12
9
(problème CFA)
-Problème
La fatigue ou sertissage de d’arrachement. Visuellement ou par un
Marteau Alignement de
10 Usure ou casse plusieurs types des -Filament détachés message sur l’interface
(de presse fil de sertissage
terminaux -Sertissage déformé utilisateur
applicateur) -Mauvaise 1 2 2 4
sertissage
Avancement
terminal, Variation
La fatigue ou sertissage de de positionnement,
Axe de réglage et Réglage des Déformation, Visuellement ou par un
plusieurs types des variation hauteur et
11 calibrage paramètres de rupture (casse) message sur l’interface 1 4 3 12
terminaux largeur de terminal
(de presse sertissage ou usure utilisateur (CFA)
applicateur) ou problème
d’arrachement.
14 Positionner
L’usure de Confusion entre les Mauvaise marcation Visuellement 4 3 2 24
Embout le fil pour faire références des
L’embout
la marcation embouts
Réglage des
Top Win paramètres de Blocage Top -Erreur manipulation
15 Win -blocage de PC (virus) Non réponse/Arrêt Visuellement 1 4 1 4
coupe
Tableau 16 : AMDEC des composants relatifs aux défauts fantômes de la machine KOMAX Alpha 433
1. Définitions :
Dans ce qui suit nous allons définir l’indicateur Headroom ainsi que la hauteur de
sertissage afin de mettre en jeux une relation qui lie entre ces deux paramètres.
La hauteur du sertissage est le critère de qualité décisif pour un connecteur à sertir. Une
hauteur trop faible ou trop grande ne donnera pas la force de sertissage spécifiée, réduira
la résistance de sortie du fil et de son courant nominal, et peut causer une sous-
performance dans des conditions d’exploitation normales. La mesure de la hauteur de
sertissage s’effectue avec un micromètre.
Figure 34 : (à gauche) variation de la hauteur de sertissage (à droite) micromètre pour mesurer la hauteur de sertissage
Pour juger la hauteur correspondante à un bon sertissage deux tests destructifs doit être fait :
Test d’arrachement :
Un dispositif utilisé pour déterminer la résistance mécanique d'un raccordement serti.
La plupart des essais se font à l'aide d'un appareil qui pince le fil, tire à une vitesse fixée
et mesure la force au moyen d'un dynamomètre. Un appareil pour essai d'arrachage peut
aussi, tout simplement, consister à suspendre des poids fixés au fil pendant au moins
une minute.
Le HEADROOM est la différence entre la moyenne des valeurs crêtes des forces de
sertissage complet (full crimp) et la moyenne de sertissage à vide (empty crimp).
Il est présenté (figure suivante) par le pourcentage de déviation entre ces deux conditions,
normalement en XX, X%.
L’utilité du Headroom est de Garantir une bonne détection de défauts, pour ceci il faut
avoir un Headroom: ≥ 35%.
Suite à des suivis effectués au sein des projets Ford & PSA, on a pu distinguer cinq
combinaisons critiques (qui ont un pourcentage de Headroom insuffisant) pour faire notre
étude concernant la relation entre Headroom et la hauteur de sertissage comme montre le
tableau ci-dessous :
Pour ceci, on a demandé de couper une quantité de fils avec dénudage et longueurs bien
défini et pour chaque hauteur et largeur de sertissage (C/H & C/W), on a cherché 5
intervalles de tolérance de telle façon que la hauteur médiane reste au milieu.
7126-8854 02 700 200 4,5 1,45 1,5 1,55 1,6 1,65 2,544 2,533 2,539 2,536 2,537
7116-4271-02 700 200 5 1,2 1,25 1,3 1,35 1,4 2,308 2,315 2,326 2,356 2,292
7116-2134 350 200 5 1,1 1,15 1,2 1,25 1,3 2,206 2,178 2,272 2,252 2,206
7116-2372-02 350 200 5,5 1,35 1,4 1,45 1,5 1,55 2,05 2,033 2,028 2,035 2,023
7116-8043-
350 200 5 1,1 1,15 1,2 1,25 1,3 2,114 2,159 2,161 2,127 2,165
02
Tableau 18 : Hauteur et largeur de sertissage de chaque combinaison
3. CONDITIONS DE TRAVAIL :
4. RESULTATS :
Test
Combinaison 1 hauteur de sertissage Headroom Test de Microcut d’Arrach-
ement
1,45 13% Ok OK
7126-8854-02 / 0,5 /
Double 1,50 17,51% OK OK
NB : la valeur moyenne
utilisée dans la 1,55 21,52% OK OK
production est
1,60 26,28% OK OK
C/H ’c’ = 1,55
1,65 33,61% OK OK
Tableau 19 : Headroom de chaque hauteur de sertissage ainsi que les tests du Microcut et d’arrachement
25% 26,28%
20% 21,52% HEADROOM
10% 13%
5%
0%
1,45 1,50 1,55 1,60 1,65
On remarque que pour les résultats de toutes les combinaisons (ANNEXE), une
augmentation de la hauteur de sertissage du conducteur implique une augmentation de
l’indicateur headroom chose qui permet d’avoir une bonne détection de défaut d’une part et
de diminuer le nombre de défauts fantômes d’autre part.
Pour vérifier la conformité de sertissage lorsqu’on augmente la hauteur, deux tests de
vérification ont été faits :
4.1.Teste de micro-cut :
Deux échantillons de chaque hauteur ont été choisi pour faire le test du micro-cut à fin de
voir
s’il s’agit de défaut ou sans défaut.
Nº DU DOCUMENT
11,14 11,62 11,83 11,98 12,40 11,89 11,86 11,95 11,77 12,73
11,05 11,59 12,26 11,97 11,90 11,27 11,88 12,25 11,58 12,41
11,08 11,24 12,26 12,17 11,82 11,41 11,93 12,49 12,12 12,50
11,34 11,05 13,01 12,24 12,16 11,24 11,85 12,14 12,53 12,63
- Le test d’arrachement et de micro-cut de toutes les hauteurs de la combinaison 1 ont été jugé
OK.
- Cette étude a été faite pour toutes les combinaisons et ont été tous jugé bon .
4.3. Interprétation :
A l’issue de cette étude, et les calculs effectués, ainsi que les allures des graphes obtenues, on
constate que l’évolution de l’HEADROOM dépend des paramètres de sertissage, et plus
spécialement la hauteur de sertissage du conducteur.
Notons bien que nous avons trouvé aussi des cas non conforme dans les tests de micro-cut et
d’arrachement (Test : NOT OK).
Après avoir prouvé le test et pour confirmer nos résultats dans la société, on a mené une
expérience mais cette fois ci sur les machines automatiques et en cours de production afin de
visualiser l’impact de la hauteur de sertissage sur l’augmentation de l’indicateur Headroom
et la diminution des défauts fantômes.
Trois combinaisons ont été choisi pour cette application, et pour chaque hauteur de trois
niveaux (min, moyenne, max) on compte le nombre de défauts fantômes produits lors de la
production, le tableau ci-dessous résume le travail qu’on a fait
71164496 / 0,5
0,9 (+ 0,05 - 0,05) 500 * 3 5 3 0
Machine : 433/W2
71168146 / 0,5
1 (+ 0,05 - 0,05) 500 * 3 2 2 0
Machine : 433 / W2
71162892 / 0,5*2
1,3 (+ 0,05 - 0,05) 200 * 3 8+ 6+ 4
Machine : 477 / FORD
Durant notre période de stage, on a remarqué qu’il existe un manque au niveau des embouts de
plusieurs sections, c’est pour cela les opérateurs s’obligent de changer les embouts entre
les machines même si ces derniers sont usés et erronés. Alors pour mettre le point sur ce
problème , nous étions menés à réaliser une expérience sur les embouts des machines
automatiques afin de montrer la gravité de l’usure et la confusions des embouts sur le taux des
défauts fantômes.
1. Définition :
Les embouts sont des petites tiges métalliques qu’on fixe sur la tete du bras de la machine qui
permettent d’assurer l’entrainement et le positionnement du fil devant les lames de coupe à fin
de faciliter le centrage du fil.
2. Préparation au test :
Afin de bien déceler l’impact des embouts sur les défauts fantômes deux tests ont été faits :
Le premier consiste à faire une étude comparatif entre un embout usé (encore utilisé
dans la production) et un embout en état neuf pris du stock :
Les résultats des deux expériences sont résumés dans les deux tableaux ci- dessous 5 (résultat 1 &
résultat 2)
Résultat 1 :
Il parait bien que lorsqu’on change l’embout usé par celui neuf la quantité de défauts produites
diminue, et pour confirmer ce point une vue de micro-cut, les deux embouts utilisés ont bien
montré l’écartement du diamètre :
Donc on peut conclure d’après tous ces test que la création d’une vibration lors du sorti du fil
de l’embout vers l’applicateur donne provoque des défauts fantômes.
La figure ci-dessous montre les jeux qui existent entre la rame et le frame de l’applicateur et qui
doivent etre ajusté par les techniciens de maintenance durant chaque préventive:
Dans le but de montrer l’impact du jeu entre la rame et le frame sur les défauts fantômes, une
comparaison a été effectuée entre la quantité de défauts produits avant et après la maintenance
préventive des applicateurs, dont on a pris trois applicateurs dites critique ou leurs dates de
l’intervention préventive étais prévus dans deux jours.
L’expérience a été fait à l’aide d’un outil de mesure du jeu appelé ‘jauge d'épaisseur’ qui est un
instrument de mesure simple permettant de mesurer, ou plutôt d'estimer, l'espacement entre
deux pièces mécaniques.
Résultats :
Les résultats obtenus ont été illustrés dans le tableau ci-dessous :
71166958-
13/500 NG OK NG 9/500 OK OK OK
A1202032
71168162-
8/500 NG OK OK 5/500 OK OK OK
A1204079
71166957-
18/800 NG OK OK 8/800 OK OK OK
A1203371
Tableau 24 : La quantité de défauts fantômes du au jeu entre la ram et le frame de l’applicateur
Après la préventive, les trois points ont respecté la norme chose qui explique que la
maintenance préventive peut corriger ce genre de problème.
Le jeu du point 1 entre la rame et le frame avant la préventive n’été pas toléré dans les trois
applicateurs et cela du généralement à l’usure de la ‘guide Ram plate’ (figure) qui crée le jeu
à cause de la mauvaise qualité de graisse utilisé dans l’usine.
Interprétation
D’après l’analyse ci-dessus on remarque que si le jeu entre la rame et le frame est bien toléré, la
fréquence d’apparition des défauts fantômes diminue, chose qui n’étais pas respecté juste avant la
maintenance préventive et cela dû au plan de préventive effectué pour ajuster les applicateurs d’une
part et d’autre part, la mauvaise qualité de graisse utilisé qui limite la durée de vie des composants de
l’applicateur ( Ram / Ram guide plate) chose qui crée les jeux et provoque des défauts fantômes .
5.1. Définition
La griffe de fixation d‘applicateur est un composant qui a pour rôle : la fixation de ce dernier afin
d’éliminer les petites vibrations qui engendre la création des défauts fantômes.
Ce nouveau test envisage une mise en place d’une comparaison entre une griffe de fixation
usée et autre en bonne état comme montre les deux figures ci-dessous :
Le déroulement de test a connu deux phases, Pour chaque quantité de fils fixé à 1400, on
calcule au départ la quantité de défauts produites avec une griffe usée et après on change la
griffe usée par une autre en bonne état et on note la quantité de défauts produits pour la même
quantité.
Tableau 26 : Test effectué avec une griffe usée et une griffe en bonne état
5.4. Interprétation :
Pour les mêmes conditions de travail, la même quantité de fils coupés et d’après les résultats
obtenus du tableau ci-dessus on remarque que le nombre de défauts fantômes s’augmentent en
travaillant avec une griffe usée alors que ce n’est pas le cas lorsqu’on travaille avec une griffe en
bonne état, cette dernière bloque l’applicateur d’une façon correcte et élimine les vibrations qui
influe sur le capteur de force de sertissage et qui donne enfin moins de défauts qu’avec une
griffe usée.
120%
100%
80%
60%
BI49
40% 97%
20%
1% 1% 1%
0%
BI49 AC53 AC43 AA12 Autres
Figure 49 : Quantité de défauts produits affiché sur le système durant le mois de mars 2012
Les trois premières étapes de la méthodologie Six Sigma nous ont permis de connaître les facteurs
responsables de la variabilité des diverses réponses. Durant ces trois étapes, on n’a pas modifié le
processus en profondeur. Les modifications introduites n’ont porté pour l’instant que sur la réduction
de la variabilité en figeant tous les facteurs qui pouvaient l’être.
L’application de l’analyse AMDEC sur la machine Komax nous a permis de mettre en évidence les
modes, les causes et les effets des défaillances de cette machine.
Ainsi, pour diminuer le niveau de criticité de chaque combinaison (cause, mode et effet) nous avons
proposé des actions correctives et préventives dans le but de dresser un plan d’actions détaillé pour
les défaillances les plus critiques, afin de développer la maintenance planifiée.
Le tableau ci-dessous présente les actions correctives et les propositions de maintenance préventives :
- Pivotement et
3
positionnement Faible pression de Réglage de la pression de la pince
de câble pince
- détermination Vérification de l’état de pince de l’unité de
Unité de pivotement de la longueur pivotement et d’extraction
et d’extraction de dénudage
4 - Extraction de Usure pince Changement pince
câble
Variation
Presses hauteur (Mai- Lubrification et nettoyage
7-8-9 Sertissage de Calibrage de la presse de sertissage par la
ashi) de glissière
d’applicateur terminal Etalonnage (calibrage) presse d’analyse
de sertissage
Le tableau suivant résume les différentes actions d’amélioration proposées pour le bon contrôle
de l’opération de sertissage et la diminution des défauts fantômes, et qui sont relatifs aux
éléments traités dans l’étape «Analyser».
Test Actions
Jeu entre la ram et le frame. -Appliquer une bonne maintenance préventive a ce genre de défaut
lors de la maintenance préventive des applicateurs.
-Utilisation d’une graisse spéciale pour augmenter la durée de vie
des guides ram.
* Formation CFA .
* Manuel de codification des défauts (annexe )
* Manuel de l’applicateur (causes/actions correctives)
* Animation à l’aide du Prezi de chaque type de défaut.
KOMAX
7114-4815 0,5 70 0,6 0,6 0,5 0,5 0,6 600 40 50 0,7 0,7 0,5 0,5 0.7 600 0
3016
KOMAX3028 7116-4999 0,5 50 0,8 0,8 0,6 0,6 0,7 300 24 50 0,8 0,8 0,6 0,7 0,7 300 xxxx
KOMAX
7114-4239 0,5 50 0,6 0,6 0,6 0,6 0,7 300 20 50 0,6 0,6 0,6 0,5 0,5 300 xxxx
3028
KOMAX
7114-4416 0,5 70 0,6 0,6 0,5 0,5 0,5 1800 39 50 0,7 0,7 0,5 0,5 0.7 1800 0
3006
Après avoir obtenus les résultats et qui ont été jugés satisfaites. Nous avons suivi la même
démarche mais cette fois ci sur les machines critiques du centre où on a effectué le stage.
Suite à tous ces différentes actions d’amélioration proposées pour le bon contrôle de
l’opération de sertissage et la diminution des défauts fantômes, et qui sont relatifs aux
éléments traités dans l’étape «Analyser» nous avons choisi au départ la machine dite critique
dont nous avons appliqué tous ces actions pour visualiser les résultats dans la partie Contrôler.
Cette cinquième étape « Contrôler » a pour objectif de se donner les moyens de mettre sous
contrôle le processus afin de s’assurer de l’efficacité des solutions trouvées.
En vue de la durée de stage cette phase n’a duré qu’une semaine. Et dont l’évaluation de
l’efficacité des actions d’amélioration a été effectuée au départ sur la machine dite critique
dans le projet B9&B58, ensuite nous avons évalué l’évolution de la quantité de défauts BI49
produites et du taux de scrap du processus.
Jours J 10 J 11 J 12 J 13 J 14 J 15
PPM BI49 40 45 29 10 4 2
Graphiquement, il est bien illustré que le niveau du PPM et du Taux de SCRAP a connu une
chute en adoptant la démarche suivie lors du passage de la journée 12 à la journée 15. (Figure
51).
35
30 29
10 10 10 10 10 10
4
2
J 10 J 11 J 12 J 13 J 14 J 15
2,74 2,75
2,26
2,05
1,8
J 10 J 11 J 12 J 13 J 14 J 15
On remarque alors une réduction du taux de scrap qui est dû à la diminution de la quantité de
défauts BI49 qui a connu une forte amélioration pendant la journée 15 où on a même dépassé
l’objectif ciblé pour le projet.
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Ce projet nous a permis de mieux découvrir le secteur des entreprises en passant de la théorie à la
pratique dont le sujet qui nous a été proposé visait la réduction de l’indicateur PPM et le taux de
scrap via une étude des défauts fantômes qui occupent la grande part du taux de rebut de l’usine.
Définir : dans cette étape nous avons dégagé la charte du projet contenant une présentation du cadre
générale du travail, en s’appuyant sur : la définition du problème (Défaut fantôme) via l’outil
QQOQCP, les attentes mesurables du client CTQ, la cartographie du processus SIPOC, et une
estimation du gain.
Mesurer : Dans cette étape qui constitue le socle du projet, on a mesuré la performance du
processus. En premier lieu, en se basant sur l’historique des registres de défauts internes on a pu
déterminer les machines névralgiques qui produisent le plus de scrap. Cependant une étude R&R
aux attributs a montré que ces données ne sont plus représentatives, ce qui nous a imposé de mener
notre propre compagne de mesure pour avoir un maximum de fiabilité des données collectées mais
cette fois ci en évaluant les machines qui produisent le plus de défauts fantômes. A l’issue des
mesures prises, on a évalué le coût annuel engendré par les défauts fantômes au sein de la zone de
coupe.
Analyser : pendant cette étape nous avons analysé les différents facteurs dégagés précédemment,
Innover : Au cours de cette étape nous avons proposé des plans d’actions mélioratifs relatifs à
chaque facteur étudié.
Contrôler : Vu la contrainte du temps, cette étape n’a duré qu’une semaine. Au cours de cette
période nous avons examiné l’évolution de la quantité de défauts BI49 produites, le taux des
rebuts, et le gain économique du projet après l’application des actions amélioratrices, qui a pu
atteindre une valeur très importante supputé en …… €.
En effet, généraliser les actions d’améliorations sur la zone de coupe des trois familles B9-B58-
M59, W2 et Ford, ainsi que la réalisation d’une étude approfondie sur l’ancienneté des équipement
de la machine, pour réarranger les dates de la maintenance préventive afin que l’indicateur RS
n’atteint pas sa valeur critique, tel sont les points que YAZAKI MOROCCO peut en profiter pour
diminuer encore son indicateur PPM.
Aussi pouvons-nous dire que ce stage s’est révélé une expérience très bénéfique sur le terrain.
cela a ratifié notre savoir-faire ainsi que nos connaissances professionnelles et nous a permis aussi
de vivre une expérience de travail enrichissante et essentielle à l'exercice de notre futures
fonctions.
BIBLIOGRAPHIE
[1] 1998 GE Annual Report, Jack Welch Letter to Share Owners and Employees
[8] Statistics for Six Sigma Green Belts with Minitab and JMP – Pearson- 2006
Annexes