322 - Étude Sur Les Finances Locales en Tunisie - GIZ - 2018
322 - Étude Sur Les Finances Locales en Tunisie - GIZ - 2018
322 - Étude Sur Les Finances Locales en Tunisie - GIZ - 2018
Novembre 2018
2
Table 1: Textes juridiques régissant les finances locales ......................................................................... 7
Table 2: Composition du Budget Municipal en Recettes ......................................................................... 9
Table 3: Principaux Impôts Locaux ....................................................................................................... 10
Table 4: Recouvrement des Principaux Revenus des CLs 2013-2017..................................................... 13
Table 5: Taux Impôt vs. Transferts de l'État et Total des Recettes des Communes............................... 14
Table 6: Taux de Constatation et Recouvrement vs. Total des Recettes de Communes ....................... 15
Table 8: Recouvrement à Beja ............................................................................................................... 15
Table 9: Recouvrement à Jendouba ...................................................................................................... 16
Table 7: PEFA Rapport du Synthèse ....................................................................................................... 18
3
Objectif de l´Étude
Le nouveau programme Appui à la Décentralisation en Tunisie (ADEC) de la coopération Tuniso-
Allemande vise à soutenir la gouvernance communale et régionale. La Composante 4 de ce programme
vise une amélioration des conditions pour une gestion financière transparente dans les collectivités
locales. Selon les termes de référence, les objectifs spécifiques de l’étude sont :
Recommandations
concrètes pour
l´engagement de la GIZ
4
Partie I
5
Aperçu de la Situation des Finances Publiques Locales
Dans son article 14 et dans l’ensemble du chapitre VII (article 131 et s.), la constitution tunisienne
prévoit que « Les collectivités locales jouissent de la personnalité juridique et de l’autonomie financière
et administrative. Elles gèrent les affaires locales conformément au principe de la libre administration.
Elles sont dirigées par des Conseils élus ».
L’article 1er du chapitre VII de la constitution sur le pouvoir local indique la nature décentralisée de la
République Tunisienne : « L’organisation administrative locale est fondée sur les principes de la
décentralisation dans le cadre de l’unité de l’État. La décentralisation se concrétise par des collectivités
locales constituées par des communes, des régions et des districts. Chacune d’entre elles couvre
l’ensemble du territoire de la République conformément à la division déterminée par la loi. Peuvent
être créées par la loi d’autres catégories de collectivités locales ».
Cette constitution adoptée le 26 janvier 2014 consacre donc le processus de décentralisation et de
gouvernance locale, visant ainsi à donner un nouveau souffle aux régions et à leurs opportunités de
développement. Les collectivités locales se verront attribuer un rôle nouveau de participation à la
promotion du développement local.
Ce nouveau rôle attribué aux collectivités locales exige un financement adéquat et une revue des
impôts et taxes actuellement en vigueur ainsi que des virements faits par le budget de l’Etat afin de
répondre aux nouveaux besoins et exigences des nouvelles missions.
Cadre Juridique des Finances Locales
Les finances locales sont régies par un ensemble de textes juridiques spécifiques en la matière sauf
pour le recouvrement qui reste régi par les principes généraux du code de la comptabilité publique
voir de celui du code des procédures civiles et commerciales et même le code des procédures pénales.
6
Table 1: Textes juridiques régissant les finances locales
La Tunisie a eu un code sur la fiscalité locale depuis 1997 (loi n° 97-11), complété par plusieurs décrets
et arrêtés d'application. Ce cadre juridique concernant les finances des CL mérite d’être révisé en
fonction des dispositions de la Constitution et du nouveau Code sur les CL.
Le nouveau Code des collectivités locales (CCL) pose les principes clés pour la mise en place d'une
décentralisation réelle et efficace, y compris le principe de libre administration des affaires locales,
l'autonomie administrative et financière et l'octroi aux autorités locales de ressources appropriées, le
principe de subsidiarité, etc.
Le Chapitre 5 du CCL, notamment les articles 144-175, décrit les clauses relatives aux sources de
revenus des CL. L’article 145 insiste que : « l’État doit, à travers ses différentes lois, faire en sorte que
7
les ressources propres soient la part la plus importante dans les ressources des collectivités locales. »
L'article 155 du nouveau Code des Collectivités- inclut tous les revenus potentiels des collectivités
locales.
8
Les Principaux Impôts Locaux
Les recettes propres sont constituées par la taxe sur les immeubles bâtis, la taxe sur les terrains non
bâtis, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel (la TCL) et la
taxe hôtelière.
Par ailleurs concernant la 6ème catégorie du Titre I du budget, il s'agit des revenus financiers provenant
des participations des communes dans le capital des entreprises publiques qu’elles créent (à l’instar
des agences créées par la commune de Tunis dont l’une est chargée de la gestion des parkings).
En respect à la constitution l’assiette de des impôts, les taux et les procédures du recouvrement sont
fixés par la loi. Ci-après, un aperçu sur les modalités applicables aux impôts locaux les plus importants.
9
Table 3: Les Principaux Impôts Locaux
La Taxe sur les Immeubles Bâtis (TIB)1 La Taxe sur les Terrains Non-Bâtis (TTNB)2 La Taxe sur les Établissements à Caractère La Taxe Hôtelière
Industriel, Commercial ou
Professionnel (TCL)3
complémentaire.
Les personnes morales soumises à l’impôt
Par ailleurs, les propriétaires des immeubles sont tenus lors de sur les sociétés.
chaque recensement triennal de souscrire auprès de la
commune, une déclaration indiquant, outre l’adresse de Les groupements d’intérêt économique,
l’immeuble, sa superficie habitable. les sociétés de personnes et les
associations exerçant une activité
Le rôle est rendu exécutoire par le président de la commune, il commerciale ou une profession non
constitue un titre de perception de la taxe sur les immeubles commerciale.
bâtis pour toute la période couverte par le recensement.
1 Exonérations: a) les immeubles bâtis appartenant à l’État, aux collectivités locales et aux établissements publics tant qu’ils ne sont pas loués, b) les immeubles bâtis de culte, c) sous réserve de réciprocité, les immeubles
bâtis appartenant à des organismes internationaux bénéficiant de statut de diplomate ou réservés au logement des chefs de missions accrédités en Tunisie, d) les immeubles bâtis appartenant ou occupés sans
contrepartie par des associations à but non lucratif de bienfaisance ou reconnue d’utilité publique, ou de secourisme à condition qu’ils soient réservés à l’exercice de leurs activités, e) les immeubles appartenant à
l’État, aux collectivités locales et aux établissements publics transmis dans le cadre d’opération de sukuk islamiques.
2
Exonération : les terrains enclos attenant à des immeubles individuels dans la limite de 1000 m2, les terrains attenant à des immeubles collectifs et utilisés comme jardins, les terrains agricoles, les terrains enclos
exploités dans une activité industrielle, les terrains appartenant à l’État, aux établissements publics et aux collectivités locales.
3Exonération : a) les personnes physiques et morales non établies et non domiciliées en Tunisie au sens du code de l’impôt sur le revenu des personnes physiques et de l’impôt sur les sociétés, b) les établissements
touristiques soumis à la taxe hôtelière, c) les établissements bénéficiant d’un régime spécial en vertu de textes législatifs spéciaux ou en vertu de conventions particulières.
10
La taxe est due au taux de 2% du prix de référence du mètre La taxe est due au taux de 0,3 % de la valeur 0.2 % du chiffre d’affaires. 2 % (En application de l’article 39 de la
carré couvert fixé pour chaque catégorie d’immeuble. réelle du terrain, à défaut, elle est d²ue par loi des finances pour l’année 1993 : 50
mètre carré selon un taux progressif tenant Ce taux est de 25 % de l’impôt pour les % du produit de la taxe hôtelière est
Le taux de la taxe est fixé sur la base du niveau des services (8% compte de la densité des zones urbaines personnes physiques soumis à l’impôt au reversé au profit du fonds de
pour 4 services, 14% au-delà de 4 services) ; les services : le délimitées par le plan d’aménagement, la taxe régime réel ainsi que pour les sociétés qui protection des zones touristiques)
nettoiement, l’éclairage public, les chaussées goudronnées, le est fixée par décret tous les 3 ans. enregistrent une perte justifiée.
dallage des trottoirs, les réseaux des eaux usées et les réseaux
Taux de la taxe
Les immeubles sont classés en 5 catégories compte tenu de leur superficie couverte La taxe est calculée sur la base du : Elle est calculée sur la base du chiffre
d’affaires global.
La superficie couverte est fixée par la collectivité sur la base de la déclaration du propriétaire, de mesure sur place Chiffre d’affaires brut réalisé par les
Assiette de la taxe
et à défaut, l’immeuble est classé dans la catégorie supérieure. établissements qui y sont soumis.
Tous les trois ans, un décret fixe le minimum et le maximum du prix de référence du mètre carré pour chaque La base de l’impôt sur le revenu ou de
catégorie. l’impôt sur les sociétés pour les
établissements qui enregistrent une perte
Chaque commune fixe par arrêté le prix de référence du mètre carré sur la base des services rendus à ses habitants. justifiée.
11
En application du principe de la séparation des ordonnateurs et des comptables la partie administrative de la La taxe est payée, contrôlée et recouvrée La taxe est payée, contrôlée et
gestion de la fiscalité locales (la liquidation de la taxe, l’émission du rôle, et sa mise en recouvrement) est confiée au vu de la déclaration mensuelle recouvrée au vu de la déclaration
aux services de la commune, tandis que la partie comptable (le recouvrement) est du domaine du receveur souscrite par les personnes physiques mensuelle des impôts souscrite par les
municipal. ainsi que par les personnes morales personnes physiques ainsi que par les
auprès de la recette des finances de personnes morales auprès de la
Le recouvrement est donc fait par le receveur des finances, comptable de la commune, au moyen du rôle annuel domiciliation du redevable, ou du siège recette des finances de domiciliation
(titre de perception). Le recouvrement comporte deux phases : une phase amiable et une phase dite forcée. social de la société, les montants du redevable, ou du siège social de la
Le recouvrement est fait dès réception du rôle par le receveur des finances chargé de la gestion de la commune. revenants aux communes sont virés au société, les montants revenants aux
receveur municipal (la déclaration communes sont virés au receveur
Les procédures du recouvrement sont les mêmes appliquées aux impôts de l’État : comporte la liste des communes où sont municipal (la déclaration comporte la
installés les établissements du déclarant). liste des communes où sont installés
Recouvrement à l’amiable :
les établissements du déclarant)
En cas de défaut d’informations sur les
- Émission d’avis adressé aux propriétaires, le coup de l’avis est égal au tarif de la lettre recommandée, le
Recouvrement
En cas de non-paiement, le receveur des finances émet, un extrait de rôle à l’encontre du redevable. Les défauts de payement sont constatés
par les services des impôts du ministère
L’extrait de rôle comporte sommation de payer dans un délai de 3 jours et des frais de poursuites de 5% du des finances.
montant de la dette en principal avec un minimum de 5 d. L’extrait de rôle est signifié par l’huissier de trésor, il
peut être signifié par un huissier notaire.
En cas de non-paiement, dans le délai de 3 jours, il est procédé à des actions de poursuite : la saisie des biens
meubles ou immeubles du redevable, du compte courant…
12
Les Chiffres : Recouvrement des Principaux Revenus des Communes
Les finances communales sont gérées par les receveurs des finances fonctionnaires de l’Etat (ministère
des finances) et les fonds des communes sont déposés dans le compte courant postal unique du
receveur des finances et ce en vertu du principe de l’unité de caisse, le receveur des finances tient une
comptabilité unique pour toutes les opérations du poste comptable et une comptabilité spécifique
pour chaque entité dont il a la charge.
Les recettes des finances qui gèrent les communes sont au nombre de 202 au 16 Avril 2018 dont 60
spécialisées dans la gestion des finances communales et 142 recettes des finances dites « mixtes » ou
à activités multiples, en effet, elles sont chargées en même temps du recouvrement des impôts pour
le budget l’Etat, d’une ou de plusieurs collectivités locales et peuvent gérer aussi des établissements
publics administratifs.
Table 4: Recouvrement des Principaux Revenus des CL 2013-2017
TIB – en Mrd. TDN TTNB – en Mrd. TDN Revenus des TCL
Marchés
✓ Au niveau de la TIB, la masse des recouvrements sur les cinq années se situe au niveau de 64.9%.
Ce qui donne une enveloppe des restes à recouvrer de 35%.
✓ Au niveau de la TNB, la masse des recouvrements sur les cinq années est supérieure au total des
constatations, ceci est surtout dû à la condition légale imposée aux propriétaires des lots de terrain
qui ne peuvent avoir l’autorisation de bâtir qu’en payant la totalité des droits dus.
✓ Au niveau des marchés publics, il n’y a pas de restes à recouvrer, le produit des marchés est
recouvré dans l’année (25% du montant de la concession est versé comme avance lors de
l’établissement du contrat, cette avance est utilisée pour couvrir le 4ème trimestre).
4
Les recouvrements sont calculés sur la masse des constations au 1er janvier (rôle de l’année et arriérés)
13
Une faible part des ressources propres du budget
Table 5: Taux Impôt vs. Transferts de l'État et Total des Recettes des Communes, en MD
TOTAL TIB, TRANSFERT DE TAUX IMPOTS / TOTAL DES TAUX IMPOTS/
TTNB, L’ETAT TRANSFERTS RECETTES RECETTES
MARCHES
Table 6 : Commune de Jendouba : taux impôts vs Transferts de l’Etat et total des Recettes, en MD
TOTAL TIB, TRANSFERT DE TAUX IMPOTS / TOTAL DES TAUX IMPOTS/
TTNB, L’ETAT TRANSFERTS RECETTES RECETTES
MARCHES
Table 7 : Commune de Beja : : taux impôts vs Transferts de l’Etat et total des Recettes, en MD
14
Le total des trois principaux revenus du budget des communes (TIB, TTNB, Marchés) sur les cinq années
représente 41,7% des transferts faits par le budget de l’État.
✓ Au niveau de la TIB, le total des recouvrements des cinq années représente 13% des transferts du
budget de l’État ce qui dénote une capacité contributive des communes très faible (aussi bien au
niveau des constatations « 20.1% » que des recouvrements).
✓ Au niveau de la TTNB, le total des recouvrements est égal à 7.7 % des transferts du budget de l’État
✓ Le total des revenus des marchés municipaux représente 20.8 % des transferts du budget de l’État.
Table 8 : Taux de Constatations et Recouvrement vs. Total des Recettes des Communes
TIB TTNB
Constatations/ Recouvrements/ Constatations/ Recouvrements/
Recettes Tot. Recettes Tot. Recettes Tot. Recettes Tot.
Le total des trois principaux revenus du budget des communes (TIB, TTNB, Marchés) sur les cinq années
représente 14,8% du budget des communes.
✓ Au niveau de la TIB, le total ne représente que 4.7% de la sommes des recettes des communes
tout impôt et taxe confondus.
✓ Au niveau de la TTNB, ce total ne représente que et 2.9% de la sommes des recettes des
communes.
✓ Même au niveau des constations, le potentiel de générer des revenus de ces impôts est faible.
Les statistiques révèlent que 60% des recettes ordinaires des CL proviennent des transferts de l’État.
Les deux principaux mécanismes de transferts sont :
✓ Dotations du FCCL
✓ TCL: une taxe partagée
15
Table 9 : transferts vs total des recettes des communes :
Années TCL Transferts TOTAL1 TOTAL TAUX
Recettes
2013 153,3 272,3 425,6 692,4 61,47 %
2014 180,7 268,1 448,8 744,3 60,29 %
2015 221,7 288,7 510,4 813,5 62,74 %
2016 233,4 296,3 529,7 857,9 61,74 %
2017 262,2 309,4 571,6 921,3 62,04 %
Total 1051,30 1424,80 2476,1 4026,4 61,4 %
Cette taxe est perçue au vu de la déclaration mensuelle des impôts de l’État, les receveurs des finances
collectent la taxe et la reversent par recettes transférées aux receveurs des finances gestionnaires des
communes. Le transfert se fait à 2 ou 3 mois de la collecte (en fonction de l’importance des sommes
collectées) :
✓ Le total des recouvrements s’élève à 1.051,3 Md. TND. C’est équivalent à 73.7 % des transferts de
l’État et 26.1 % du total des recettes des communes.
✓ La loi a prévu que les communes peuvent -pour les entreprises en défaut– mettre en recouvrement
la TCL dans les mêmes conditions et avec la même technique que la taxe sur les immeubles bâtis,
et les sommes ainsi recouvrées sont acquises définitivement aux communes même si les
entreprises payent ultérieurement la TCL
✓ Certaines communes établissent un rôle de surveillance pour les entreprises soumises à la TCL, ce
rôle est utilisé par les receveurs des finances aux fins des rapprochements avec les sommes qui
leurs sont transférées à ce titre.
montants Nb d’articles
TIB 2518.789 461.719 16.055 2977.256 170.645 195.505 1322 36
16
Table 8: Recouvrements à Jendouba (montants en DINARS)
Jendouba Restes à Constatations 2018 Total des Recouvrements au 31/8/ Procédures de recouvrements
recouvrer constatations
au
31/12/2017
montants Nb d’articles 2017 2018 Avis Extraits de rôle
On note une absence quasi-totale de l’information des citoyens redevables de la mise en recouvrement
des rôles :
17
Table 6: PEFA Rapport du Synthèse
Kasserine
Kairouan
Sousse
Global
Gabès
Gafsa
Tunis
Sfax
Indicateurs de Performance
PI-
Efficacité́ du recouvrement des contributions fiscales - D+ D+ D+ D+ D+ D+ D+
15
De façon générale, les facteurs qui affectent le taux du recouvrement des impôts sont l'organisation,
les systèmes d'information et de cadrage et des capacités humaines.
Le rapport de synthèse identifie les faiblesses suivantes en ce qui concerne le recouvrement des impôts
locaux, en particulier les taxes foncières 5 :
✓ Réglementation non mise en ligne ou non publiée pour la population ;
✓ Absence ou insuffisance de contrôle pour les taxes foncières entre deux recensements décennaux
(sous-estimation des bases de 30 et 50%)
✓ Des taux de recouvrement préoccupants pour les taxes foncières (< à 2%), liés à :
o la non-distribution de tous les avis d’imposition
o la défaillance des actions contentieuses (absence de compte consolidé du contribuable,
de connexion avec le fichier national RAFIC, de poursuites à l’encontre des redevables et
de l’inefficacité́ des pénalités eu égard au faible montant des taxes).
Comme mentionné ci-dessus, le système d’informatisation est un autre problème. Une grande partie
du travail est encore effectuée manuellement et le système informatique en place est peu efficace,
comme illustré par les insuffisances du logiciel Gestion des Ressources Budgétaires (GRB).
5
PEFA, p. 24.
6 PEFA, p. 39.
18
✓ Le système adapté, RAFIC Municipalités, présentera tous les avantages du système RAFIC utilisé
pour les impôts d’État en autorisant l’accès des personnes habilitées à la connaissance du
patrimoine du redevable et à ses données personnelles (employeur, compte bancaire). Il facilitera
la tâche des services municipaux et celle du receveur municipal, lors du recouvrement des créances
(Edition automatisée des oppositions administratives).
Cependant, la solution logicielle qui prévaudra en tant que système principal de gestion des taxes
locales à moyen terme reste incontestée, comme le montre la position du MALE.
Selon le MALE, sur proposition du Ministère des Finances, une première réunion a eu lieu le 21 février
2014 au siège de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Recouvrement portant sur la
mise en place de RAFIC-Local, (à l’instar de l’application « RAFIC » qui gère la gestion de la comptabilité
de l’Etat), dédiée à la gestion de la comptabilité des collectivité locales: application intégrée qui assure
la prise en charge de toutes les recettes de la constatation jusqu’à l’apurement soit par le payement
ou l’annulation, la tenue de la comptabilité et la génération des bordereaux mensuels de comptabilité
et du compte financier, établi en fin d’année.
Le centre informatique du ministère des finances a été, officiellement, chargé de la mise en place de
cette application ; par la suite plusieurs séances de travail ont eu lieu, il a été établi en concertation
avec tous les intervenants : tutelle finances et MALE, receveurs des finances, communes (La Marsa ;
La Goulette notamment), un diagnostic de la situation actuelle de la gestion des recettes fiscales des
communes, un état des besoins des communes en information, en statistiques.
Les travaux se sont déroulés sur 3 ans (21 février 2014 au 24 mars 2017). Le 24 Mars 2017 le MALE a
adressé une correspondance portant sur la publication de l’arrêté portant nomination du comité de
pilotage du projet RAFIC-LOCAL, ce courrier étant resté sans réponse, un rappel a été adressé au
ministère des finances le 11 septembre 2017.
Devant ce silence du ministère des finances, le MALE, a contacté le CNI, des réunions de travail ont eu
lieu avec des PV portant sur le développement de l’application GRB, son amélioration, son réseautage
et même sur la mise sur le web de cette application afin de permettre l’accès à tous les utilisateurs.
Un accord est mis en place pour mettre en place la nouvelle version de GRB dans 60 communes.
Par ailleurs les responsables du MALE ont déclaré que les services des conseils de régions ont établi
depuis 2016 les rôles des taxes municipales pour toutes les nouvelles communes ainsi que pour les
extensions des anciennes communes, ces rôles sont constatés dans les écritures des receveurs des
conseils des régions, et ils sont en négociation avec les services du ministère des finances (direction
générale de la comptabilité publique - unité des finances locales) pour la mise en place des procédures
de transfert.
Par ailleurs, la mise en place d'un système de gestion financière intégré sera principalement axée sur
l'introduction du système de comptabilité en parti double et moins sur la pertinence du recouvrement
de l'impôt local.
19
Part II
20
communes à établir un cahier des charges modèle et des termes de références qui serviraient aux
communes preneuses pour charger un bureau d’études privé qui établirait le recensement des
immeubles bâtis assujettis à la TIB.
Au niveau de la logistique :
✓ L’informatisation de la gestion des créances constatées des communes cibles pourrait s’améliorer
par un simple traitement de bureau des créances, il n’est pas nécessaire de mettre en place une
informatisation complète et en réseau, un simple traitement par un PC de bureau pourrait aider à
une meilleure gestion. Les services gestionnaires des taxes à la commune ainsi que ceux de la
recette des finances seraient équipés chacun d’un PC de bureau (ou un PC portable et une
imprimante) ainsi les rôles établis par les services de la commune seraient remis au receveur des
finances qui pourrait par simple publipostage générer les avis à l’intention des redevables des
taxes. Cette solution ne nécessite aucune validation de la part du ministère des finances, ni l’aval
du ministère des affaires locales.
✓ La réorganisation du service du recouvrement dans les communes et la désignation d’un agent -
régisseur de recettes- chargé du recouvrement et de la signification des avis aux redevables
pourrait améliorer la gestion recettes constatées et le doter de moyens nécessaires « moyens de
transport surtout » (on peut regarder dans l’expérience du Ministère du Domaine de l’Etat et des
affaires Foncières dont les agents -régisseurs de recettes- sont nommés par arrêté du Trésorier
Régional et sont chargés des significations des avis aux contribuables).
✓ Un effort pour identifier les rues et les logements dans les nouvelles zones municipales est à
encourager : la GIZ pourrait aider les communes à établir un cahier de charge pour charger un
bureau privé pour faire l’identification des rues afin d’améliorer les rôles et par la suite du
recouvrement.
✓ Une législation de recouvrement propre aux créances municipales : une réflexion devrait être faite
pour la mise en place d’une législation de recouvrement spéciale pour les créances communales,
une étude en droit comparé aiderait le législateur dans ce sens.
Il convient de souligner que l'amélioration du taux de recouvrement des impôts locaux ne sera pas
suffisante en soi pour parler d'autonomie financière et donc de la libre administration des CL. Pour
cette raison, le projet CdC a prudemment modifié l’équilibre en laissant une marge de manœuvre aux
autorités locales.
Recommandation 2 : Augmenter la totalité des recettes propres des collectivités locales pour
financer la décentralisation fiscale
L'autonomie financière des municipalités tunisiennes stipulée dans la constitution devrait être
mesurée par la part des recettes propres des collectivités locales et le montant total des ressources
financières mises à sa disposition, sans recourir à d'autres collectivités ou au gouvernement central, ni
en dépendre. En d’autres termes, c’est le volume de ressources qu’une collectivité locale peut
librement consacrer au financement de ses propres choix.
Des activités concrètes pourraient inclure les suivantes :
✓ Une analyse des procédures actuelles, pour chercher les défaillances ou les insuffisances, une
recherche en droit comparé est nécessaire surtout avec les nouvelles attributions des communes
et la nouvelle aire de la libre gestion et de la bonne gouvernance.
21
✓ En collaboration avec d’autres bailleurs de fonds, élaborer des analyses potentielles des recettes
locales non-fiscales.
✓ Mise en place d’une nouvelle nomenclature permettant plus de marge de manœuvre aux
communes dans la fixation de l’assiette et des taux des ressources non fiscales.
✓ Explorer les marges de manœuvre pour optimiser l'assiette fiscale des taxes locales existantes. Car
les modalités d’assiette, de taux ou de tarifs, et de recouvrement sont fixés par la loi, les CLL ne
disposent que de très peu de marge en la matière. Quand même, dans le cadre de la TIB, les CLL
peuvent fixer les prix de référence du m² couvert à l’intérieur des fourchettes des prix fixées par
décret. Cette possibilité de modulation semble relativement peu utilisée. De plus, certains tarifs et
redevances, peuvent être fixés par arrêté municipal dans la limite d’une fourchette fixée par la loi.
Il s’agit de la taxe pour autorisation d’occupation de la voie publique pour l’exercice de certains
métiers.7
✓ Bien que cela dépasse le cadre de la présente étude, il est également recommandé à la GIZ de
s’engager en ce qui concerne la totalité des ressources locales. Cela inclut le cadre pour et la
gestion des transferts et le cadre général de la répartition des taxes ainsi que la mise en place de
systèmes d’informatisation au niveau local.
✓ Il est important d'analyser l'économie politique (locale) de la réforme fiscale. D'une part, les
responsables politiques nouvellement élus peuvent vouloir renforcer leur autorité en augmentant
les ressources à leur disposition, ce qui peut inciter à une réforme de la fiscalité locale. Par ailleurs,
les citoyens perçoivent des dividendes de la décentralisation et risquent d’être repoussés par des
augmentations d’impôts immédiates. Pour que l'expérience de démocratisation soit un succès, il
est important de trouver une solution proactive à l'énigme de la fiscalité par rapport à la
représentation.
Recommandation 4 : Gestion des Marché Municipaux
✓ Proposer aux communes de créer une agence qui s'occuperait de la gestion des marchés
municipaux et une société de recouvrement pour le recouvrement des taxes municipales, ça
permettrait de:
o Créer de l'emploi
o Avoir beaucoup de souplesse pour organiser la gestion des marchés ou le recouvrement
des recettes. Actuellement la fonction du recouvrement est une attribution du receveur
des finances, et nous avons constaté que même pour une recette spécialisée dans la
gestion des communes, le taux de signification des avis pour information de la mise en
recouvrement du rôle est très faible.
o Autre chose, étant donné que la fonction du recouvrement ne revient pas à la commune
celle-ci ne peut pas avoir recours à des huissiers notaires. Toutefois la loi en vigueur les
dépenses inscrites au budget des communes n’interdit pas aux communes de procéder
aux recours aux services d’un huissier notaire le cas échéant (étant donné qu’il est habilité
de par la loi à ces travaux et que même les frais avancés par la commune seront perçus
par lui, notons bien que le recours aux huissiers notaires serait réservé aux montants assez
élevés) .
7 http://metalaw.lead.org.tn/2017/03/13/les-ressources-locales-dans-le-projet-du-code-des-collectivites-locales/#_ftn5
22
En plus, il est de la plus haute importance de coordonner les efforts des autres bailleurs des fonds afin
d’éviter les doubles emplois. Dans le domaine de la fiscalité locale, des travaux sont notamment
entrepris par la Banque mondiale (PDUGL), SKL International, le PNUD et l’USAID (TADAEEM).
Toutefois, aucun des donateurs ne propose actuellement de mesures concrètes de renforcement des
capacités au niveau local pour améliorer le taux du recouvrement des impôts. Cependant, de
nombreux programmes ont des activités relatives à la fiscalité locale au niveau central ou envisagent
de se lancer dans des activités connexes dans le futur (voir la cartographie des donateurs en annexe).
Veuillez noter que pour cette étude, nous n'avons pas pu parler à l'AFD et à CILG.
23
Cartographie des Activités des autres Bailleurs de Fond
24
AnnexeI : Banque Mondiale
Le Programme de Développement Urbain et de la Gouvernance Locale (PDUGL)
25
feedback, based on projects funded by CPSCL loans, indicate that respective
implementation is at the expected pace
✓ Second completion of the municipal audit by the CDC (independent GoT auditor for
public accounts) since Program effectiveness; (d) formal training through CFAD
(training entity), and successful tendering of the formal Technical Assistance (TA)
system to be provided by the CPSCL
Décentralisation Avec le soutien du Programme de Développement Urbain et de Gouvernance Locale
Fiscale - (PDUGL), à partir de l’année 2016, les communes de la Tunisie recevront une dotation
Activités globale d’investissements non-affectée (DGNA), qui remplace la subvention
d’investissements précédemment. Cette dotation a été́ instituée par le décret n°2014-
3505 du 30 septembre 2014 fixant les nouvelles conditions d’attribution des prêts et
d’octroi des subventions par la CPSCL. Le montant alloué à chaque commune est scindé en
deux parties : Une partie (50%) est considérée comme allocation de base, (qui est un
‘acquis’) sera transférée automatiquement pourvu que la commune remplisse les (5)
conditions minimales obligatoires (CMO). En ce qui concerne l’autre partie, qui permet aux
communes de doubler leur allocation, elles doivent démontrer un certain niveau de
performance. Dans les deux premières années seulement l’allocation minimale de base est
disponible, tandis que l’allocation supplémentaire sera disponible à partir de 2018, sur la
base de l’évaluation qui sera conduite en 2017.
Fiscalité locale - Trois indicateurs relatifs au taux de recouvrement de la taxe locale sont inclus dans
Activités l'évaluation annuelle de la performance :
✓ Indicateur 9.1: Mise à jour du rôle des taxes des immeubles et terrains non bâtis.
✓ Indicateur 9.2: Taux de recouvrement des ressources propres par rapport aux
montants budgétisés
✓ Indicateur 9.3: La croissance des ressources propres (montant ordinaire l’année
passée par rapport à l’année précédente)
Selon Programme annuel de renforcement des capacités (PARC) de la CPSCL les activités
suivantes étaient prévues en ce qui concerne l‘accompagnement à l’amélioration des
ressources propres (Cependant, il n’est pas clair si cela a été prévu dans le cadre du
PDUGL):
✓ Diagnostic du mécanisme de recouvrement des taxes et d’augmentation des recettes
de la commune
✓ Assistance à l'identification des besoins
✓ Accompagnement à la mise en place d'un plan de recouvrement et d'augmentation
des recettes de la commune
✓ Rédaction d'un rapport d'intervention
Publications ✓ Evaluation Annuelle de la Performance des Communes
✓ Additional Loan Agreement
Contact Claire Azzabi
Site web http://www.collectiviteslocales.gov.tn
26
AnnexeII : L’Union Européenne
Programme Appui budgétaire : Cap sur la décentralisation et le développement intégré́ des territoires
Durée 2016-2020
Collectivités Bizerte, Jendouba, Sidi Bouzid, Sfax, Gabes, Médenine, Gafsa, Kasserine
Locales
Budget 43 millions EUR
Partenaires MALE
Approche L'appui aux processus de décentralisation et de déconcentration ira de pair avec une aide à
(composants) la préparation des élections locale et régionale et au renforcement de la gouvernance
locale. Cela suppose de renforcer les capacités des acteurs locaux, notamment des
nouvelles communes et des communes étendues. Dans le même sens, la formulation d'un
nouveau schéma national d'aménagement durable du territoire sera appuyée, ainsi que la
formulation de stratégies intégrées de développement régional.
Afin de s’assurer que les décisions prises localement soient fondées sur des faits, un focus
sera fait pour développer les statistiques régionales, et mettre en place des outils de
financement spécifiques pour les investissements régionaux, locaux et intercommunaux.
Une première tranche de 15 millions d'euros a été́ décaissée au titre de cet appui
budgétaire pour soutenir les préparatifs des élections locales (communalisation du
territoire, renforcement des capacités des nouvelles communes, formation des agents) et
mettre en œuvre les dispositions de la Constitution sur la décentralisation, avec rédaction
d'un nouveau code des collectivités locales fixant le fonctionnement des communes
désormais dotées de l'autonomie administrative et financière.
Pour la seconde tranche (10 millions d'euros), l'UE a mobilisé́ une expertise pour faire un
diagnostic de croissance des régions de Tunisie et développer des instruments de
financement des projets régionaux. Cette assistance appuie les autorités dans
l'identification des obstacles locaux à la croissance.
Fiscalité locale n/a
- Activités
Contact Fatma MOUSSA, fatma.moussa@eeas.europa.eu
Site web https://eeas.europa.eu/sites/eeas/files/0202decentralisation.pdf
27
AnnexeIII : PNUD
28
AnnexeIV : Fonds Moussanada (Banque Mondiale)
Les principaux soutiens de la Fenêtre Collectivités Locales s’articulent autour deux grands
axes :
• L’appui aux collectivités locales tunisiennes par :
o L’acquisition de matériels et équipements de bureautique ;
o De l’assistance technique et de la formation directes ou au travers du Ministère
des Affaires locales et de l’Environnement (MALE) ou d’agences centrales (CPSCL,
CFAD, Cour des comptes, CGSP).
• L’appui au Ministère des Affaires Locales et de l’Environnement (MALE) et aux agences
centrales dans leurs missions de soutien aux collectivités locales et d’accompagnement
du processus de décentralisation, notamment sur les axes suivants :
o La mise en œuvre et l’amélioration du nouveau système de transfert fiscal pour
l’investissement local dans les infrastructures, qui alloue des ressources
d’investissement aux CL, de manière à (i) attribuer aux CL un pouvoir décisionnel
complet sur le choix de l’investissement et (ii) diriger certaines de ces ressources
vers des investissements dans des types particuliers d’infrastructures considérés
par le gouvernement central comme prioritaires au niveau national
o L’appui au système d’incitation qui récompense les CL qui atteignent des normes
de performance satisfaisantes dans des domaines jugés essentiels au bon
fonctionnement de l’administration locale, y compris le soutien au renforcement
29
des capacités en matière d’évaluation de la performance et des politiques
publiques
o Le renforcement des capacités en matière de gestion financière, d’audits
financiers, de gestion environnementale et sociale, de gestion des plaintes, de
gouvernance redevable et d’assistance technique et formation aux collectivités
locales
o Le développement d’outils informatiques et technologiques pour améliorer la
transparence et la communication à destination des collectivités locales tels que
le Portail des collectivités locales, le plan e-collectivités, le système informatisé
d’assistance technique aux CL, etc. ;
o La communication autour du processus de décentralisation et l’organisation
d’événements en lien avec les collectivités locales comme la journée nationale des
collectivités locales.
Décentralisation Rapport Annuel 2017:
Fiscale - La fenêtre Collectivités Locales a permis, quant à elle, de soutenir la formation de 10
Activités magistrats de la Cour des comptes et de 10 auditeurs du CGSP en matière d’évaluation
des politiques publiques, outre la formation de 50 magistrats de la Cour des comptes à
l’utilisation du cadre PEFA. Il s’agit là de compétences indispensables pour que ces deux
institutions soient en mesure d’accomplir leurs missions dans le cadre du processus de
décentralisation en Tunisie. De nombreux projets de soutien ont été́ approuves en 2017
et seront menés en 2018 au profit des Collectivités locales.
30
AnnexeV : Italie (AICS)
PRODEC – Programme d’Appui à la Décentralisation en Tunisie
31
AnnexeVI : USAID (Deloitte)
Le Projet Tunisia Accountability, Decentralization and Effective Municipalities
Programme
Le Projet Tunisia Accountability, Decentralization and Effective
Municipalities (TADAEEM)
Durée 4 ans
Collectivités 11 gouvernorats
Locales
31 municipalités adjacentes de 4 bureaux régionaux situés à : Gabes (Gabes, Mareth,
Ghannouche, Metounia, Sfax, Saziet Ezzit, Agareb, Tataouine, Ghomrassen), Kairouan
(Kairouan, Bouhajla, El Alaa, Oueslatia, Haffouz, Chebika, Mahdia, Ksour Essef, Sidi
Alouane, El Jem), Kef (El Kef, Dahmani, Tajerouine, Sers, Siliana, Makthar), et Tozeur
(Touzeur, Kebili, Gafsa).
Budget n/a
Partenaires n/a
Objectif Le Projet Tunisia Accountability, Decentralization and Effective Municipalities (TADAEEM)
vise à appuyer le processus de la décentralisation et soutenir l’amélioration des services
municipaux et non-municipaux dans les institutions publiques locales en relation avec les
citoyens.
Approche Objectif 1 :
Améliorer la participation des citoyens dans la prise de décision
✓ Améliorer la participation des citoyens dans le processus de planification et de
prise de décision au niveau local
✓ Incorporer les recommandations des citoyens/ OSC dans les plans et les budgets
municipaux
✓ Soutenir les gouvernements municipaux en entreprenant des activités de
sensibilisation
Objectif 2 :
Améliorer la prestation de services municipaux
✓ Améliorer et maintenir la prestation des services municipaux
✓ Améliorer la capacité des municipalités à s’engager avec les citoyens et à
répondre efficacement à leurs besoins
✓ Améliorer la perception des citoyens quant à la réactivité des municipalités
Objectif 3 :
Améliorer les mécanismes de coordination régionaux et nationaux
✓ Améliorer l’exécution des principales fonctions des ministères chargés de la
réglementation ou de la prestation des services au niveau local
✓ Aider à la mise en œuvre de la décentralisation par le biais de la
déconcentration et la délégation
✓ Améliorer la perception des citoyens quant à la réactivité du gouvernement au
niveau national
Fiscalité locale - Évaluation du potentiel de revenus prévue dans 10 CL.
Activités
Publications n/a
Contact Bedhiafi, Afef ABedhiafi@deloitte.tn
Abraham, Gabriel gaabraham@deloitte.com
32
AnnexeVII : SIDA (SKL International)
33
comptes à travers des outils de mesure de performance, pouvant être utilisés par les
dirigeants au sein des municipalités et des acteurs externes.
Dans une vision de partage d’expérience et de réplication de bonnes pratiques, le
projet vise à appuyer la mise en place d’un forum professionnel des financiers
municipaux, et ce, sous l’égide de la FNVT. En continuation des activités réalisées
dans le cadre du projet pilot d’appui à la gouvernance locale (TLG2P), le nouveau
projet prévoit de mettre à disposition de la FNVT, l’expertise nécessaire afin de
soutenir le développement des capacités de la Fédération.
Fiscalité locale - Recommandation pour la refonte du système de financement des collectivités
Activités locales (Selon une étude de Sep 2017):
Plusieurs propositions préliminaires ont été présentés portant notamment sur :
- Le système de péréquation ;
- Le système de financement des CL à travers les transferts du budget de l’Etat.
Les diverses discussions ont permis d’orienter les travaux aux 3 axes suivants :
1. Définir une classification budgétaire économique et fonctionnelle des revenus des
CL.
Dans ce cadre, une initiative de SKL a été lancée pour faire participer le forum des
municipalités (incluant une équipe réduite de gestionnaires financiers des
communes). Un rapport distinct en langue arabe a été élaboré et présenté.
2. Présenter des recommandations pratiques sur les solutions d’amélioration du
potentiel des ressources propres des CL. Ceci portera sur les deux volets : base et
recouvrement.
3. Présenter des recommandations justifiées sur le fonctionnement du système de
transfert.
Publications ✓ Diagnostique et perspectives de la Fiscalité Locale en Tunisie (Oct 2016)
✓ Projet d’appui à la gouvernance locale– Améliorer les revenus propres des
municipalités (Dec 2016)
✓ Propositions de Réforme du Système de Financement des Collectivités Locales en
Tunisie (Sep 2017)
✓ L'intercommunalité en Tunisie: État des lieux et proposition de réforme (Mars 2018)
Contact Belhassen Turki SKLi belhassen.turki@sklinternational.se
Mohamed Rachid Esseghir mohamed.rachid.esseghir@sklinternational.se
Site web http://sklinternational.se/projects/project/tunisia-local-governance-project-tlgp
34
Liste des interviewés
Institution Projet Contact Date
SECO 26.9., xx
Mohammed Rachid
SIDA/SKL Tunisia Local Governance Project (TLGP) Esseghir, Project Après 5 Octobre
Coordinator
Jendouba
Trésor régional
Béja Recevoir municipal 21.9.
Président de la commune de Thibar
Aladeen Shawa,
Governance Senior
USAID Tunisia Accountability, Decentralisation, and Advisor 24.9.,
TADAEEM Effective Municipalities Khaled Ben Abdesslem, 17h
Municipal Services Team
Lead
35