Street Art. Vidéeo 3º Eso
Street Art. Vidéeo 3º Eso
Street Art. Vidéeo 3º Eso
Il est important de différencier le tag du graffiti. Le tag est associé à un acte de vandalisme tandis que le graffiti constitue une
forme d’art urbain qui peut parfois être exprimée en toute légalité.
On définit le graffiti comme un ensemble de représentations graphiques réalisées sur une surface. Ces représentations
peuvent être à caractère social, politique, religieux, publicitaire ou décoratif et sont considérées comme de l'art urbain. On
retrouve des graffitis sur des murs et sous des ponts, notamment.
Un graffiti devient illégal lorsqu’il est réalisé sur une surface non autorisée.
Avant-plan : tag illégal sur panneau de signalisation. Arrière-plan : graffiti légal sur mur temporaire
Quant au tag, c'est une signature personnelle ou un pseudonyme gribouillé et apposé à plusieurs endroits. Le tag peut aussi
prendre la forme de simples inscriptions pour délimiter un territoire. Cette activité est toujours considérée illégale. Les tags
se retrouvent principalement sur le mobilier urbain, la signalisation routière, les boîtes aux lettres et les bâtiments.
Question :
Avec tes propres mots explique la différence entre graffiti et tag. (1phrase)
TEXTE 2
As-tu déjà entendu parler du street art ? C'est une forme d'art qui s'affiche dans les rues (le mot anglais
street signifie « rue »). Figure-toi qu'un artiste français a choisi cette forme d'expression et que, depuis
1998, il construit de drôles d'objets qu'il expose le plus souvent au-dessus des plaques de rue. Comme
il veut rester anonyme pour conserver le mystère autour de son travail, il attend la nuit et met un
masque pour aller accrocher ses œuvres… 1jour1actu a réussi à l'interroger.
Je m'appelle Invader, ce que l'on peut traduire par envahisseur. C'est un pseudo pour garder
l'anonymat. Mes œuvres, je les appelle « Space Invaders », c'est-à-dire les envahisseurs d'espace.
1jour1actu : Pourquoi votre objet le plus souvent représenté est-il une soucoupe volante ?
Plus qu'une soucoupe volante, ce sont des petites créatures inspirées de la première génération des
jeux vidéo. Comme ils étaient composés de gros pixels (c'est-à-dire de sortes de carrés qui composent
une image numérique), je peux les reproduire facilement avec des morceaux de carrelage ou de la
mosaïque. Mais je ne fais pas que ces motifs, je réalise aussi d'autres formes.
Aujourd'hui, j'en ai collé 3 436 dans le monde. Mais ce n'est pas seulement dans les rues que j'expose
mes œuvres. Les endroits les plus insolites où je les ai accrochées sont le fond d'un océan, la savane
africaine, et il y en a même une qui a été emportée par une astronaute italienne dans la Station spatiale
internationale (l'ISS) !
1jour1actu : Quel est votre prochain projet ? Désolé… top secret ! Bon à savoir : Pour ceux qui
peuvent se rendre à Paris, l'exposition sur Invader est à voir à tout prix. Elle est rapide à visiter, très
complète et passionnante (un petit livret t'aidera à bien voir tous les détails).
Par ailleurs, pour tous les lecteurs d'1jour1actu, il existe une application mobile gratuite (FlashInvaders)
développée par l'artiste. Si tes parents sont d'accord, tu peux leur demander de la télécharger sur leur
téléphone et tu pourras ensuite partir avec eux à la recherche de ses œuvres en France et partout dans
le monde. Quand vous en trouverez une, vous la prendrez en photo, découvrirez sa date de création et
accumulerez des points. Un moyen très amusant de visiter des lieux, à la recherche des Space
Invaders ! En plus, comme l'artiste continue de coller des mosaïques chaque semaine, il y a sans cesse
des nouveautés. Pour voir la carte générale des œuvres par ville, c'est ici !
http://space-invaders.com/world/
En savoir plus : https://www.1jour1actu.com/culture/1jour1actu-a-la-rencontre-de-lartiste-invader-70666/
Questions :
4)À part dans les rues, où l'artiste a-t-il mis ses graffitis ?