Aloni - Les Biens-1-1
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2 parties :
Ce cour consistera donc à analyser les dispositions contenues dans la loi n 73/021
du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des
sûretés. En plus de la loi susdite les mesures d’exécution dans la loi du 2 juillet 1974, portant
mesures d’exécution de la loi foncière.
La loi foncière étant une loi transversale, il sera également fait recours à d’autres
textes connexes tels le décret du 20 juin 1967 sur l’urbanisme au Congo ainsi que sa mesure
d’exécution, l’arrêté sur l’autorisation de bâtir, en étudiant la gestion des terres urbaines.
En ce qui concerne les terres rurales, loi portant principes fondamentaux relatifs à
l’agriculture ainsi que loi portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l’environnement. La propriété état de droit peut s’acquérir par la concession, état de fait. Art
652 mais la concession n’étant pas règlementée, on recourra aux CCC L III.
INTRODUCTION
De toutes les distinctions juridiques, la plus importante oppose les personnes et les
biens. La personne est la plus grande des richesses ; elle a une valeur infinie. Les richesses du
monde sont données à l’homme pour qu’il en soit maître (l’être et l’avoir est la base de ce
cour, les liens entre)
Le mot bien a plusieurs sens dont deux nous intéressent : le sens moral et le sens
juridique. Tout ce qui est utile et qui satisfait le besoin matériel de l’homme. Le droit des biens
est le droit des richesses servant à l’usage des hommes. Cette définition lacunaire révèle
plusieurs données non juridiques. Le droit de biens est lié au paysage d’un pays, à son histoire,
son économie, sa géographie, sa politique et sa philosophie. Le droit des biens dépend des
1 facteurs économiques et techniques.
Un bien ? Les biens ce sont les choses qui servent à l’usage de l’homme. Chose =
tout ce qui existe dans la nature hormis l’homme. Ainsi, les biens sont avant tout corporels,
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c’est-à-dire des objets que nous pouvons percevoir par nos sens, surtout ce qu’on peut
toucher par la main. Les choses ne sont des biens que si elles ont une valeur et sont
susceptibles d’appropriation. Une relation s’établit alors entre le droit et la chose ; il n’y a de
bien que lorsqu’il existe une chose corporelle sur laquelle porte un droit qui est alors appelé
droit réel. Ex : la propriété est un droit réel.
Le mot bien a encore une signification encore plus étendue comprenant deux
autres catégories de droit. D’une part, le droit incorporel qui ne porte pas sur une chose
matérielle mais sur une activité. Ex : le droit de propriété artistique, intellectuelle, le brevet
d’invention, bref les propriétés incorporelles, et d’autre part, le droit de créance ayant une
valeur pécuniaire : ce sont les biens quoiqu’ils ne soient pas des droits réels mais des droits
personnels (obligations).
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PLAN DU COURS
CHAPITRE I. La possession
CHAPITRE II. La détention précaire
CHAPITRE I. la propriété
CHAPITRE II. La copropriété
CHAPITRE III. La mitoyenneté
CHAPITRE I. L’usufruit
CHAPITRE II. L’usage et l’habitation
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CHAPITRE I.
DIVISION DES BIENS EN EUX-MEMES ET PAR RAPPORT A LEUR OBJET
L’article 1er de la loi foncière dispose que les biens ou droits patrimoniaux sont de
trois sortes. Le « ou » utilisé dans cet alinéa veut dire que biens et droits patrimoniaux sont
synonymes. Avant donc d’analyser ces notions, il est important de comprendre ce qu’on
entend par patrimoine et droits patrimoniaux.
§1. Définition :
Le législateur ne définit pas le patrimoine mais deux textes y font allusion : art
2092 CC qui dispose : quiconque s’est obligé personnellement est tenu de remplir son
engagement sur tous ses biens mobiliers et immobiliers présents et à venir. Cet article n’a pas
d’équivalent en droit congolais
Art 2093 CC belge qui dispose : les biens du débiteur sont le gage commun de ses
créanciers et les prix s’en distribuent par contribution à moins qu’il n’y ait entre les créanciers
des causes légitimes de préférence (le créancier qui a une sûreté).
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1) Tout patrimoine suppose nécessairement à sa tête une personne. Cela veut dire
que le patrimoine est rattaché à une personne sujet de droit et qui en est titulaire. On ne
peut pas avoir le patrimoine sans personne, personne physique ou morale ; de droit public
ou de droit privé.
2) Toute personne a nécessairement un patrimoine. Le patrimoine est vu comme
un réceptacle (une gibecière), pouvant contenir des créances comme des dettes (un enfant
simplement conçu est considéré comme né chaque fois qu’il y va de son intérêt « infans
conceptus »). La personne a un patrimoine de sa naissance à sa mort et à son décès ce
patrimoine se transmet en totalité à ses héritiers car la mort anéantit la personnalité.
3) Une personne a nécessairement un seul patrimoine. Le patrimoine est rattaché à
une personne, d’où son caractère d’incessibilité d’une part, et d’autre part, comme sujet de
droit, il ne peut avoir qu’un seul patrimoine.
Le législateur ne définit pas ce qu’il entend par droit réel. La définition nous
5 provient de la doctrine. Le droit réel est défini comme un rapport juridique, immédiat et
direct entre une personne et une chose. Il met donc en jeu la personne, sujet actif du droit et
la chose, objet du droit.
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Le droit réel, parce qu’il met en jeu la personne et la chose, se caractérise par le
fait qu’il confère à son titulaire trois avantages :
- Un droit absolu c’est-à-dire son titulaire peut l’opposer à tout le monde
- Un droit de suite c’est-à-dire que le titulaire du droit réel peut suivre la chose en
quelque main que ce soit pour pouvoir exercer ses prérogatives : l’action en
revendication, l’action à distraction
- Un droit de préférence, c’est-à-dire si le titulaire d’un droit réel est mis en
concurrence avec d’autres personnes, le titulaire de droit réel sera préférés sur
la même chose (sur les 10 000, on va lui donner d’abord les 9000,et
).
Art 1 al. 2 de la loi foncière énumère les droits réels en droit congolais. Cet alinéa
dispose : ‘les seuls droits réels sont : la propriété, la concession perpétuelle, le droit
d’emphytéose, le droit de superficie, le droit d’usufruit, d’usage, d’habitation, à les servitudes
foncières, les servitudes foncières, le gage, le privilège et l’hypothèque. Cet alinéa est d’ordre
public. Aucun privé ne peut en ajouter. Enumération limitative, mais elle a oublié les
concessions minières, forestières, de chemin de fer, agricole.’
Les droits réels principaux sont la propriété, les concessions perpétuelles, le droit
d’emphytéose, le droit de superficie, le droit d’usufruit, d’usage etc.
§1. Définition
Les biens ce sont des choses qui ont une valeur, une utilité et qui servent à l’usage
de l’homme en vue de satisfaire ses besoins. Ces choses doivent être appropriables. Pour
qu’une chose soit considérée comme un bien, elle doit remplir deux conditions : être
appropriable et avoir une valeur économique pour l’homme.
Mais les biens ne sont pas que les choses corporels ; le mot bien peut aussi désigner
un droit qui porte sur la chose d’où l’expression adoptée par le législateur : biens ou droit
patrimoniaux. Et on p conclure : si toutes les choses ne sont pas des biens, tous les biens non
plus ne sont pas des choses.
==La SUMMA DIVISIO RERUM divise les biens en deux grandes catégories, en biens
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meubles et en biens immeubles. C’est ainsi que l’article 2 nous dit que tous les biens sont
mobiliers ou immobiliers.
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A. BIENS IMMEUBLES
1) IMMEUBLES CORPORELS :
Art. 5 de la loi foncière : les biens sont immeubles, soit par nature, soit par incorporation
soit par destination.
i. Immeubles par nature : Le sol et les mines sont immeubles par leur nature art
6. Le sol est régi par le régime foncier et les mines, par la législation minière.
ii. Immeubles par incorporation : art 7 de la loi foncière » sont immeubles par
incorporation :
- Les bâtiments et leurs accessoires nécessaires (tuyaux servant à la conduite des
eaux, de la vapeur ou des gaz et le fil conducteur d’électricité) : il s’agit de l’immeuble
avec toutes les parties et accessoires qui font corps avec lui et qui sont destinés à les
parfaire c’est-à-dire les objets sans lesquels l’immeuble serait incomplet. -charpente, clé,
portes, prises, fenêtres, gouttières, salles de bains, …
- Toute construction inhérente au sol : il s’agit de toute construction quelles
qu’en soient la forme et la matière qui fait partie intégrante du sol : statue, antennes
Vodacom
- Les arbres et plantes quelconques tant qu’ils ne sont pas détachés du sol
- Les fruits et récoltes tant qu’ils n’ont pas d’existence séparée, tant qu’ils ne sont
pas détachés su sol : pelouse…
Pour les primo et secundo, l’incorporation au sol se fait par les fondsations.
Pour les Tertio et quarto, l’incorporation se fait par l’enracinement en vertu du
principe tout sol immobilise tout ce à quoi il donne vie
Qui peut immobiliser par incorporation ? Tout le monde
Comment prend fin l’immobilisation par incorporation ? Démolition,
déracinement, (par la volonté de celui qui les a incorporés)
Les notions d’arbres et plantes quelconques et fruits et récoltes ont donné
naissance à une fiction juridique de notion de meuble par anticipation. Il s’agit d’un
bien immeuble qui soit considéré par les parties comme meuble dans un contrat de
vente ou dans une saisie.
L’immobilisation par destination qui est l’œuvre du titulaire d’un droit réel
s’effectue dans les limites de ce droit et prend fin lorsque celui-ci vient à l’expiration.
Art. 8 de la loi foncière : les immeubles par destination sont définis comme des
objets mobiliers placés par leur propriétaire dans un immeuble qui lui appartient ou sur lequel
7 il exerce un droit réel immobilier qui est de nature à lui permettre d’user ou de jouir de
l’immeuble soit pour les nécessités d’exploitation dudit immeuble, soit à perpétuelle demeure
pour son utilité ou son agrément.
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Seul le propriétaire ou le titulaire d’un droit réel immobilier peut immobiliser par
destination sous 3 conditions :
- La chose mobilière doit être affectée à l’immeuble ;
- L’affectation peut être réalisée par le titulaire du droit de propriété sur
l’immeuble ou par le titulaire d’un droit réel sur
- Les biens mobiliers, animés ou inanimés, doivent être affectés aux nécessités
d’exploitation de l’immeuble ou attachés à perpétuelle demeure pour l’utilité ou
l’agrément : la vache dans une ferme, la charrue.
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Article 8 : Sont immeubles par destination, les objets mobiliers placés par leur propriétaire
dans un immeuble qui lui appartient ou sur lequel il exerce un droit réel immobilier qui est de
nature à lui permettre d’user ou de jouir de l’immeuble, soit pour les nécessités de
l’exploitation dudit immeuble, soit à perpétuelle demeure pour son utilité ou son agrément.
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Les droits sont des biens incorporels lorsqu’ils portent sur des biens corporels : le
droit de propriété. Pour qualifier le droit immobilier ou mobilier, droit immobilier incorporel,
droit mobilier incorporel, on considère non pas le droit lui-même mais l’objet auquel il
s’applique. Si l’objet est mobilier, le droit l’est également ; s’il est immobilier, le droit l’est
aussi.
Ainsi, l’art 3 de la loi foncière de nous dire : Sont immobiliers tous les droits réels
qui ont pour objet des immeubles, ainsi que les droits de créance tendant à acquérir ou à
recouvrer un droit réel sur un immeuble. (Tous les droits qui portent sur un immeuble sont des
droits immobiliers incorporels ; les actions en justice qui portent sur un immeuble sont des
droits réels immobiliers incorporels).
Le législateur congolais n’a pas défini le bien meuble. Aussi devrons-nous recourir
au code napoléon à son art. 527. Cet article répartit les meubles en deux catégories : les
meubles par nature et les meubles par détermination de la loi.
9 Sont meubles par nature les corps qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre,
soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, comme les animaux, soit qu’ils ne puissent changer de
place que l’effet d’une force étrangère, comme les choses inanimées. AV il s’agit de toutes les
choses qui ne sont pas immobilisées par incorporation ou par destination
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Ces biens meubles sont énumérés à l’article 4 de la loi foncière qui dispose: Sont
mobiliers tous les autres droits patrimoniaux et notamment les actions ou intérêts dans les
sociétés, associations ou communautés qui jouissent de la personnalité juridique.
Cette consomptibilité peut être modifiée par les parties au contrat, c’est-à-dire
rendre consomptible un bien non consomptible et vice versa.
Les biens fongibles sont des biens interchangeable/ objets qui s’équivalent entre
eux comme objet de paiement. On les appelle chose de genre ou objet de série. Ex le
téléphone, chemise…
Les biens non fongibles sont ceux qui ne sont pas susceptibles de se remplacer les
uns les autres. On les appelle corps certains.
L’intérêt de leur étude est que les biens de même genre ont pour les débiteurs à
l’égard des créanciers la même valeur libératoire, tandis que pour les choses non fongibles le
débiteur doit restituer le même objet pour éteindre son obligation.
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Les parties peuvent également pour cette espèce relativiser d’après leur volonté et
rendre les choses fongibles non fongibles et vice versa.
Biens de capitalisation sont ceux qui forment la base la plus substantielle des
fortunes privées. A ces biens s’opposent les biens de consommation qui sont des biens d’usage
courant c’est-à-dire qu’on acquiert pour une jouissance immédiate. Ex une chemise, un
téléphone.
Les biens de cap sont considérés comme des biens de réserve ; leurs propriétaires
les voient souvent dans la perspective de les transmettre à leurs héritiers
On dit qu’une chose est fongifère lorsqu’il est susceptible de produire. En droit on
fait une distinction entre fruit et produit.
les fruits naturels, ce sont les produits spontanés de la nature, sans effort de
mise en valeur : champignon, chenille.
Le croît des animaux, les fruits industriels ce sont des fruits naturels qui viennent
par la culture grâce au travail de l’homme. Ex les produits agricoles, les produits de
l’élevage.
Les fruits civils : intérêt des sommes exigibles, loyers, les arrérages des rentes.
Le produit est une chose produite sans périodicité avec diminution sensible ou
altération de sa substance. Les pierres dans une carrière, les minerais.
L’intérêt de cette distinction sera fait lors des études de l’usufruit démembrement
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CHAPITRE III. DE LA DIVISION DES BIENS DANS LEUR RAPPORT AVEC CEUX QUI LES
POSSEDENT
Les biens qui appartiennent au domaine public de l’Etat, Les biens qui
appartiennent au domaine privé de l’Etat et Les biens qui appartiennent aux particuliers
Art 10 donne le domaine public de l’Eta comme les biens qui sont affectés à un
usage ou à un service public. Ces biens ont pour régime juridique d’être hors commerce tant
qu’ils ne sont pas régulièrement désaffectés. C’est-à-dire que les biens du domaine public de
l’Etat, qu’ils soient fonciers, mobiliers ou immobiliers ne peuvent faire l’objet de convention
tant qu’ils ne sont pas régulièrement désaffectés ; on ne peut ni les vendre ni les louer ni les
hypothéquer ni les prêter ni les donner en gage. AV ils sont inaliénables à cause de leur
affectation.
Cette inaliénabilité trouve application art 55 al. 2 et 210 al. 2 de la loi foncière.
L’inaliénabilité n’empêche pas que ces biens fassent l’objet des concessions
réglementées par le droit administratif :
les concessions administratives
le domaine public est imprescriptible et ce conformément Art 620 CC L III.
Comment un bien entre-t-il dans le domaine public de l’Etat ?
Pour répondre à cette question, nous d savoir qu’il existe 2 catégories de biens du
domaine public de l’Etat : les biens du domaine public naturel et les biens du dom public
artificiel.
Les biens du domaine public naturel sont essentiellement fonciers et leur destination est
l’œuvre de la nature. Ex le lit de cours d’eau, le rivage des mers, les fleuves navigables ou non.
Les biens du dom public artificiel sont les faits de la volonté de l’homme. Ex routes,
bâtiments publics, cimetières, hôtel de ville, stades municipaux…
Le principe est qu’un bien appartient au domaine public lorsque par une décision expresse
ou implicite de l’autorité compétente, il est affecté à l’usage de tous. Ainsi, pour entrer dans le
domaine public, il faut un cumul de deux éléments : une affectation de fait et une affectation
formelle.
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Les biens du domaine privé de l’Etat peuvent être des biens mobiliers ou
immobiliers.
Les particuliers ont la libre disposition de leurs biens art 9 al 1. « Les particuliers ont
la libre disposition des biens qui leur appartiennent sauf les modifications établies par la loi.
Les biens qui n’appartiennent pas à des particuliers ne sont administrés et ne peuvent être
aliénés que dans les formes et suivant les règles qui leur sont particulières ».
Si les particuliers ont la liberté de disposition de leurs biens la loi pose des limites à
ce droit de dispositions.
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CHAPITRE I : LA POSSESSION
SECTION 1: LA DEFINITION
Cette définition a été critiquée puisqu’incomplète et elle utilise dans un sens non
technique le mot « possession » qui s’oppose à la possession d’une part, et d’autre part, elle
crée une concordance entre possession et puissance d’un droit.
La doctrine définit la possession selon RENARD comme le fait d’accomplir sur une
chose des actes correspondant à l’exercice d’un droit réel spécial, la propriété.
Ainsi on peut définir la possession comme le fait d’exercer sur une chose un
pouvoir qui correspond dans sa manifestation extérieure à l’exercice d’un droit. La possession
est un pouvoir de fait exercé sur une chose corporel d’abord et plus tard va s’exercer sur un
droit.
Le corpus est le fait de tenir la chose et d’y exercer des actes matériels ; ces actes
matériels se manifestent par des actes matériels de détention (avoir la chose par soi-même ou
par autrui) et par les actes de jouissance.
Pour que la possession sorte ses effets juridiques, elle doit remplir des qualités art
623, CCC L 3 : PAISIBLE -CONTINUE PUBLQUE -NON EQUIVOQUE -NON INTERROMPUE
-TITRE DE PROPRIETAIRE
LA POSSESSION DOIT ETRE PAISIBLE : lorsqu’elle ne repose pas sur la violence ; la
jurisprudence accepte que pour protéger sa propriété pour protéger sa concession. La violence
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comme vice de possession est un vice relatif c’est-à-dire seule la victime de la violence peut
l’évoquer (pour les enfants mineurs, les père et la mère du mineur qui ont la garde de
l’usufruit).
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Lorsque la possession remplit ces 4 qualités elle est utile ; elle peut produire des
effets juridiques.
Lorsque le possesseur croit être titulaire du droit qu’il exerce ; sa bonne foi consiste
à ignorer les vices qui l’auraient empêché à devenir propriétaire. Ex ignorer la minorité de la
personne avec laquelle on contracte.
Conséquences :
Application de l’art. 658 CCC L 3 en fait de meuble possession vaut titre c’est-à-dire
le possesseur de bonne foi devient instantanément propriétaire du bien de l’objet mobilier. »
En fait de meubles, la possession vaut titre. Néanmoins, celui qui a perdu ou auquel il a été
volé une chose peut la revendiquer pendant trois ans, à compter de la perte ou du vol, contre
celui dans les mains duquel il la trouve; sauf à celui-ci son recours contre celui duquel il la
tient.
En matière de construction l’art. 23 de la loi foncière traite mieux le propriétaire de
bonne foi par rapport au possesseur de mauvaise foi. Lorsque des constructions, ouvrages ou
plantations ont été faits par un possesseur de bonne foi, avec des matériaux ou des végétaux
lui appartenant, l’Etat ou le concessionnaire du fondss ne peut en exiger la suppression ; il doit
rembourser au possesseur, soit la valeur des matériaux ou des végétaux et le prix de la main-
d’œuvre, soit la plus-value qui en est résultée pour le fondss. Si celui qui a fait les travaux est
un possesseur de mauvaise foi ou un détenteur précaire, l’Etat ou le concessionnaire a le choix
ou d’exiger la suppression des constructions, ouvrages et plantations, aux frais de l’auteur, et
des dommages-intérêts, s’il y a lieu, ou de rembourser soit la dépense, soit la plus-value,
comme il est dit ci-dessus.
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Le Possesseur de mauvaise foi est celui qui sait pertinemment ne pas être titulaire du droit
qu’il exerce : un voleur, un locataire ; un fermier, un dépositaire, un usufruitier savent que les
biens qu’ils ont appartiennent à d’autres personnes/
Conséquences :
il ne peut acquérir l’objet mobilier que par prescription trentenaire. Ex : après 30 ans
un voleur de machine non poursuivi en devient propriétaire ; de même pour un
locataire.
Il doit rendre le fruit
En matière de construction, le possesseur de mauvaise foi est traité plus durement que
le possesseur de bonne foi art 23.
Le fondement politique pour assurer l’ordre public et éviter que chaque individu
se fasse justice. Fondement économique : on préfère celui qui utilise le bien, lui donne une
personne qui lui donne une valeur économique ; un spéculateur qui enterre ses ‘talents’ mais
la possession permet de donner
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A. la complainte est une action possessoire qui a pour but de mettre fin au trouble de possession,
trouble actuel de droit ou de fait.
B. la dénonciation de nouvel œuvre est une action contre un trouble éventuel ou futur. X habite
Quartier à maison basse ; son voisin devenu ministre décidé de construire une maison à
étage ; à la fin de la construction, le ministre aura une vision ouverte sur l’entrée de la maison
du voisin, quel type d’action introduite ? cf. interdit au voisin d’avoir une vue directe sur le
fonds d’autrui. Si le voisin venait seulement d’obtenir l’autorisation de bâtir, l’action à
introduire = action en annulation
C. la réintégrande est une action ouverte au possesseur qui a été dépossédé par la violence ou
voie de fait. Elle a pour but de sanctionner les actes de dépossession par lesquels une personne
prétend se faire justice en recourant à la violence ou à une voie de fait.
NB :
Une question se pose de savoir si les actions possessoires peuvent être appliquées en droit
congolais. Dans un système ou les immeubles sont immatriculés enregistrés dans un certificat
d’enregistrement découlant du système dit de l’ACT TORRENS (=il est difficile de concevoir
qu’on puisse posséder un immeuble et par conséquent l’exercice des actions possessoires serait
impossible.
Mais étant donné qu’à ce jour certains titres de propriété circulent encore (livret de
logeur, fiche parcellaire, attestation d’occupation parcellaire) les personnes possédant seront
considérés comme des possesseurs et par conséquence exercer les actions possessoires.
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CHAPITRE II :
LA DETENTION PRECAIRE
La détention précaire est définie comme exercice d’un pouvoir de fait sur une
chose, soit avec la permission et pour le compte du propriétaire, soit en vertu d’une
habilitation de la loi ou de la justice.
Ceci veut dire que le détenteur fonde son droit sur un titre régulier, ce qui le
différencie de la possession. Ce titre peut être un contrat, un testament, une disposition légale
p ex l’usufruit des pères et mère sur les biens de leurs enfants ; un détenteur précaire est donc
quelqu’un qui détend à la prière et à la demande de.
SECTION 3: EFFETS
Art 631 : Les héritiers de ceux qui tenaient la chose à quelqu’un des titres désignés
par l’article précédent, ne peuvent non plus prescrire. Ainsi le détenteur précaire est impuissant
de changer la nature de sa détention tel qu’il découle de l’art 634 « On ne peut pas prescrire
contre son titre, en ce sens que l’on ne peut point se changer à soi-même la cause et le
principe de sa possession. »
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au droit du propriétaire ». X loue voiture à Y. X dit vendre la voiture. Y donne l’argent. H dit
c’est ma voiture. Il faut qu’il le prouve. Sinon Y devient propriétaire instantané.
Interversion par une cause venant d’un tiers. Ici, le détenteur acquiert la propriété du bien
non pas du propriétaire lui-même mais d’un tiers qu’il croit propriétaire. Changement dans
l’élément psychologique dans l son .
Ex je suis locataire. Je signé contra avec X. S veut vendre la maison. Co le locataire a droit
de préaction, il donne l’argent au bailleur. Il en devient propriétaire art 658
Interversion venant de la contradiction opposée au droit du propriétaire/ le détenteur
précaire commence à poser des actes manifestes qu’il est devenu propriétaire
contrairement à votre droit. il s’inscrit en possesseur. Le détenteur doit poser des actes
manifestes qui prouvent droit de propriété.
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Parmi les droits réels de l’art. 1 al. 2 figure la propriété. La propriété est envisagée
comme un droit appartenant à une seule personne/ mais il peut arriver qu’un bien
appartienne à 2 ou plusieurs pers. Cette forme de propriété s’appelle la copropriété.
On a aussi des biens qui servent de séparation entre fonds contigu, notamment les
murs qui appartiennent aux deux propriétaires voisins. Cette forme de copropriété s’appelle la
mitoyenneté. Nous envisageons trois points : Propriété copropriété mitoyenneté.
CHAPITRE I : PROPRIETE
SECTION 1: LA DEFINITION
Cette définition a été critiquée par la doctrine car elle ne fait pas ressortir tous les
éléments et tous les caractères de la propriété, d’où la doctrine donne une définition plus
claire de la propriété : la propriété est le droit d’user, de jouir et de disposer d’une chose
d’une manière exclusive, perpétuelle et absolue, sauf les restrictions qui résultent de la loi et
des droits d’autrui.
2 Article 49 : La propriété des biens s’acquiert et se transmet par donation entre vifs, par
testament, par succession et par convention. Article 50 : La propriété s’acquiert aussi par le
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manières dont on acquiert la propriété. Cf. art. 34 de la Constitution : l’Etat garantit le droit à
la propriété.
L’art. 49 ss. Sont à lire concomitamment avec art 660 CCC L 3 » Les dispositions du
présent livre ne sont applicables en matière de propriétés foncières que pour autant qu’elles ne
sont pas contraires aux lois particulières sur le régime foncier.
Cela signifie que la propriété dure autant que dure l’objet sur lequel elle porte. Ainsi le
droit de propriété échappe à la prescription extinctive car il ne s’éteint par le non usage, car le
non usage fait partie des facultés du propriétaire. Néanmoins le droit prévoit des cas où une
personne peut être privée de son droit de propriété, et ce, au profit de l’intérêt général.
Cela veut dire que la propriété est un droit individuel qui ne connaît pas de partage. Ce
caractère connait quelques tempéraments (exceptions). Art 15 permet en cas de danger
culminant à un tiers de porter atteinte au droit de propriété.
« Art. 258 : Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Art. 259 : Chacun est responsable du
dommage qu’il a causé, non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son
imprudence. Art. 260 : On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par
son propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit
répondre, ou des choses que l’on a sous sa garde. Le père, et la mère après le décès du mari,
sont responsables du dommage causé par leurs enfants, habitant avec eux. Les maîtres et les
commettants, du dommage causé par leurs domestiques et préposés dans les fonctions
auxquelles ils les ont employés. Les instituteurs et les artisans, du dommage causé par leurs
élèves et apprentis pendant le temps qu’ils sont sous leur surveillance. La responsabilité ci-
dessus a lieu, à moins que les père et mère, instituteurs et artisans ne prouvent qu’ils n’ont pu
empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité. Art. 261 : Le propriétaire d’un animal,
ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal
a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé. Art. 262 : Le
propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine lorsqu’elle est
arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction.
Il est aussi admis que sur un même bien, on trouve 2 ou plusieurs propriétaires ;
on parle de copropriété ou de propriété fractionnée. De même, il est admis que le droit de
propriété soit réparti entre 2 personnes principalement ses attributs. On parle de propriété
démembrée ou démembrement de la propriété.
L’étendue de la propriété ne s’exerce pas que sur une surface. Elle s’exerce aussi sur
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un volume. Ce volume est mesuré par rapport aux lignes perpendiculaires que l’on dresse par
rapport à la ligne divisoire au-dessus et en-dessous.
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Le principe veut que le propriétaire puisse avoir son droit de propriété sur le
dessus de sa propriété c’est-à-dire l’espace aérien surplombant. Dans le droit romain, la surface
se prolongeait usque caelum. Ce principe a été tempéré ; le concessionnaire du fonds n’a son
droit de propriété que pour l’espace nécessaire à ses constructions. Le reste appartient à l’Etat.
Conséquence : on est propriétaire de tout ce qui est au-dessus. (Les fruits qui
surplombent l’arbre du voisin ne vous appartiennent pas au risque d’encourir l’infraction du
vol); le voisin ne peut le prendre que lorsqu’ils tombent sur son fonds et il l’acquiert par
accession. Les racines qui débordent, le voisin peut les couper.
Art 20 et 21 loi foncière qui disposent : La propriété d’une chose, soit mobilière,
soit immobilière, donne droit sur tout ce qui s’y unit et s’y incorpore, soit naturellement, soit
artificiellement, L’art 21 est donc une règle appelée théorie de l’accession. Elle peut s’appliquer
à un meuble ou à un immeuble, elle peut être naturelle ou artificielle. Ainsi nous avons
l’accession naturelle immobilière, l’accession naturelle mobilière, l’accession artificielle
immobilière, accession artificielle mobilière
Prévue aux articles 22 et 23 : pour comprendre ces deux articles, nous d recourir à
une disposition que le législateur congolais a omise. Il s’agit de 553, code de napoléon. Cet
article pose une double présomption : (ex : que toute concession plantation voiture ouvrage
23 dans une concession sont présumés faits par le propriétaire et les maçons et consorts ont été
payés par lui à moins que le contraire ne soit prouvé) c’est-à-dire :
le propriétaire d’un fonds est propriétaire de tout ce qui s’incorpore au sol : constructions,
plantations, ouvrage
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Ces 2 présomptions ne sont pas irréfragables ; elles sont renversables : elles acceptent la
preuve contraire. Les articles 23 et 23 viennent en application à ce principe posé par l’art. 553
du code napoléon. Ils posent des solutions à deux hypothèses :
construction faite par le concessionnaire et titulaire du droit sur le sol avec des matériaux,
végétaux, plantes appartenant à autrui (j prends les sac de ciment à autrui pour construire
chez moi) ; la solution à cette hypothèse est posée à l’art 22 qui dispose : « Le
concessionnaire qui a fait des constructions, ouvrages ou plantations avec des matériaux
ou des végétaux qui ne lui appartenaient pas doit en payer la valeur; il peut aussi être
condamné à des dommages-intérêts s’il y a lieu; mais l’ancien propriétaire des matériaux
ou des végétaux n’a pas le droit de les enlever ». Cet art ne fait pas de distinction entre le
constructeur de bonne ou de mauvaise foi. La solution c’est que le constructeur doit
rembourser la valeur des matériaux. S’il y a eu un dommage, il peut être condamné aux
DI.
Construction et plantation sur le terrain d’autrui : la solution à cette hypothèse est prévue
à art. 23 : « Lorsque des constructions, ouvrages ou plantations ont été faits par un
possesseur de bonne foi, avec des matériaux ou des végétaux lui appartenant, l’Etat ou le
concessionnaire du fonds ne peut en exiger la suppression ; il doit rembourser au
possesseur, soit la valeur des matériaux ou des végétaux et le prix de la main-d’œuvre, soit
la plus-value qui en est résulté pour le fonds. Si celui qui a fait les travaux est un possesseur
de mauvaise foi ou un détenteur précaire, l’Etat ou le concessionnaire a le choix ou
d’exiger la suppression des constructions, ouvrages et plantations, aux frais de l’auteur, et
des dommages-intérêts, s’il y a lieu, ou de rembourser soit la dépense, soit la plus-value,
comme il est dit ci-dessus »
Cas prévu par art 21. Ici la solution est que le propriétaire ou le concessionnaire ne
peut pas exiger la suppression des constructions. Il doit rembourser au constructeur la valeur
des matériaux ou des végétaux et le prix de la main d’œuvre ainsi que la plus-value qui en est
résulté pour le fonds. Ex d’un terrain acheté chez un chef qui revend le terrain déjà vendu à un
autre. Le deuxième construit. Le premier constate qu’il est lésé. Sur plainte, le deuxième est
évincé. Celui-ci rétorque qu’il avait construit. On applique art 21. A la seule condition que cet
alinéa 4 art 94 : la mise en valeur conforme aux normes d’urbanisme, d’environnement et
d’hygiène : si pas conforme, le demandeur va demander la démolition pour
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« Sera toujours présumé de mauvaise foi, celui qui aura empiété notamment :
1. sur un terrain urbain loti ;
2. sur une terre rurale dont les limites étaient matérialisées par des signaux, poteaux,
clôtures ou autres moyens nettement perceptibles ;
3. en dépassant ses limites, alors que son terrain était loti et cadastré ou délimité comme
il est dit au 2° ci-dessus ;
4. qui a obtenu sa concession par quelque fraude à la loi ou aux droits acquis des tiers.
Toute personne intéressée peut produire la preuve que l’empiétement est de mauvaise
foi ».
Pour bien appliquer art 25 se référer à l’arrêté interministériel du 19 octobre 1993
sur les règlementations des servitudes non aedificandi principalement à son art 1.
Deux catégories de restrictions légales : celles qui touchent au principe du droit et celle qui
touchent à l’exercice du droit.
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Deux catégories : celle réelles résultant des droits réel appartenant à autrui et celles résultant
de l’état de nécessité.
Restrictions résultant des droits réel appartenant à autrui : art 14 loi foncière/ elles sont
établies à titre de servitude et le propriétaire doit les respecter.
Restrictions résultant de l’état de nécessité. Art 15, loi foncière. L’atteinte au droit de
propriété est légitime lorsqu’elle est commandée par une nécessité absolue. Pour se
réaliser, elle exige 3 conditions : qu’il y ait un danger imminent, que l’atteinte à la
propriété soit indispensable pour écarter le danger, que le danger soit
incomparablement plus grand que le dommage que doit éprouver le propriétaire. Al 2
art 15 prévoit une indemnisation éventuelle du propriétaire par la personne qui en a
profité. Si l’atteinte était plus grave que le danger, l’auteur sera présumé en faute et sa
responsabilité se trouvera engagée, qu’il ait ou non profité du dommage en sauvant sa
vie ou ses biens.
Découlent de l’art. 14 al. 2. Il s’ensuit que le droit de propriété est toujours limité
par le droit égal des propriétaires voisins. Cette limitation est de construction prétorienne
c’est-à-dire jurisprudentielle. Il en existe 2 catégories de restriction :
- les restrictions à raison d’inconvénients anormaux de voisinage
- les restrictions qui résultent de l’abus de droit
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Abuser de son droit c’est s’en servir plutôt pour nuire à autrui que pour en profiter
soi-même, c’est-à-dire se servir de son droit dans un intérêt autre. Abus de droit lorsque quatre
conditions sont réunies :
- un dommage causé à un voisin
- en vertu d’un acte de propriété ou de concession
- avec l’intention de nuire par un acte positif ou d’omission
- alors qu’on n’a pas intérêt à poser cet acte.
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Chacun des copropriétaires peut toujours demander le partage de la chose commune, nonobstant
toute convention ou prohibition contraire. Les copropriétaires peuvent cependant convenir de rester
dans l’indivision pendant un temps déterminé qui ne peut excéder cinq ans ; si la convention est faite
pour un terme plus long ou pour une durée illimitée, elle est réduite à ce terme
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Quels types d’acte ? Sur la chose commune, le copropriétaire peut poser des actes
matériels (=user de la chose) et des actes juridiques c’est-à-dire le copropriétaire ne pourra
poser que des actes d’administration courante c’est-à-dire les actes conservatoires (=ceux qui
tentent à conserver les biens c’est-à-dire à les maintenir dans le patrimoine d’une personne,
par ex acheter de l’huile mo) et les actes d’administration provisoire. Ceux-ci sont des actes de
peu d’importance qui ne nuisent pas aux autres copropriétaires, par ex, le rafraichissement du
mur de la maison.
En fonction de l’article 34, un principe de droit a été émis que nul ne peut être
contraint à demeurer dans l’indivision. Chacun de copropriété peut faire cesser l’indivision
quand il le veut à une exception : art 785, code de la famille.
La copropriété forcée peut être à titre principal ou à titre accessoire. Elle est à titre
principal lorsqu’elle a pour objet des choses destinées à l’usage d’un groupe : par exemple, les
souvenirs des familles, les tombeaux… ces biens sont soumis à un régime spécial interdisant
leur aliénation ou leur partage. Souvent c’est un membre de famille qui en est le gardien
dépositaire.
La copropriété forcée est à titre accessoire lorsqu’elle a pour objet des choses qui
sont affectées à l’usage commun de deux ou plusieurs immeubles appartenant à des
propriétaires différents. C’est cette catégorie de copropriété a été organisée par le législateur à
l’article 36 : « Les biens immobiliers indivis qui sont affectés, à titre d’accessoire et pour l’usage
commun, à plusieurs héritages distincts appartenant à des propriétaires différents ne sont pas
sujet à partage. Ils ne peuvent être aliénés, grevés de droits réels ou saisis qu’avec l’héritage
dont ils sont l’accessoire. Les charges de cette copropriété, et, notamment, les frais d’entretien,
de réparation et de réfection sont répartis en proportion de la valeur des héritages principaux.
Il est loisible, dans le cas prévu aux alinéas qui précèdent à chacun des copropriétaires, de
modifier à ses frais la chose commune pourvu qu’il ne change pas la destination et qu’il ne
nuise pas aux droits de ses consorts ».
sépare la concession UCC et la concession voisine ; le couloir et les escaliers servant à l’usage
commun dans un appartement à étage habité par des propriétaires différents. Le législateur
organise cette copropriété qui porte toujours sur les accessoires de l’immeuble, parce que
l’accessoire suit toujours le principal tant que l’immeuble existe, le bien accessoire existe aussi ;
on dit qu’il est perpétuel. C’est la raison pour laquelle le législateur énumère quelques-uns art
37 : Lorsque les diverses parties d’une maison appartiennent à des propriétaires distincts, les
choses affectées à ces diverses parties, pour l’usage commun, tels que fondations, gros murs,
toit, cours, puits, corridors, escaliers, ascenseurs, canalisations et tous autres, sont réputées
communes et sont régies par le présent chapitre, spécialement par l’article 36.
Art 36 al 3 : Il est loisible, dans le cas prévu aux alinéas qui précèdent à chacun des
copropriétaires, de modifier à ses frais la chose commune pourvu qu’il ne change pas la
destination et qu’il ne nuise pas aux droits de ses consorts.
Ainsi chacun des copropriétaires peut modifier la chose à ses frais pourvu qu’il n’en
change pas la destination et qu’il ne nuise pas au droit de ses consorts. Cette modification se
fait sans l’assentiment des autres copropriétaires.
Art 36 al. 2 : les charges de cette copropriété, et, notamment, les frais d’entretien,
de réparation et de réfection sont répartis proportionnellement à la valeur des héritages
principaux (copropriétaire ordinaire= en proportion de la quote-part de chacun).
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Pour éviter le conflit dans l’exercice des divers droits dans un immeuble à
appartements, un règlement s’impose pour régir les rapports entre copropriétaires. Ce
règlement porte le nom de règlement de copropriété. Ce règlement organise la copropriété et
oblige tous les copropriétaires dans toutes ses dispositions. Son but est de déterminer
obligatoirement la destination des parties tant privatives que communes, les conditions de
leurs jouissances et les règles relatives à leur administration.
Les copropriétaires se réunissent dans une assemblée générale pour prendre des
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décisions qui s’imposent à tous. Ces décisions peuvent faire l’objet d’une action devant les
tribunaux par le copropriétaire qui a voté contre la décision ou qui n’a pas pris part au vote.
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CHAPITRE IV : MITOYENNETE
En effet, elle permet d’économiser un espace de plus en plus limitée dans les villes
ainsi que de réduire les frais considérables des constructions permettant aux propriétaires
d’appuyer leurs constructions sur le même mur. (Dans le temps, les murs de part et d’autre de
la ligne divisoire ont créé des « tunnels » appelés « velèles »).
Une double nature juridique : elle est à la fois une servitude et une copropriété
forcée (sur base art 39) et accessoire.
Elle est une servitude en ce sens que le voisin qui a construit un mur ne peut pas
refuser à l’autre voisin d’acquérir la mitoyenneté. La servitude consiste donc en une menace de
mitoyenneté.
La cession de la mitoyenneté ne se prouve que par la mention qui en est faite sur
le certificat d’enregistrement en vertu de l’art. 40 al. 3 que l’on combine avec les 225, 227,
32
237 al. 5.
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1. Droit de copropriété
Le copropriétaire d’un mur mitoyen a le droit d’en user et d’en jouir intégralement
pourvu qu’il respecte la destination et ne contrarie pas le droit du voisin. En matière de
mitoyenneté, le copropriétaire a l’usage exclusif de la face du mur qui limite son fonds. Trois
droits nous intéressent particulièrement : en effet, le copropriétaire a droit d’appui et
d’enfoncement et d’exhaussement.
Droit d’appui= Tout copropriétaire peut faire bâtir contre un mur mitoyen ;
Droit d’enfoncement= : faire placer des poutres ou solives dans toute l’épaisseur du mur à
cinquante millimètres près, sans préjudice au droit qu’a le voisin de faire réduire la poutre
jusqu’à la moitié du mur, dans le cas où il voudrait lui-même asseoir des poutres dans le
même lieu, ou y adosser une cheminée.
Le droit d’exhaussement, prévu art. 43, Loi foncière : Tout copropriétaire peut faire
exhausser le mur mitoyen ; si le mur n’est pas en état de supporter l’exhaussement, celui
qui veut le faire exhausser doit le faire reconstruire en entier à ses frais et l’excédent
d’épaisseur doit se prendre de son côté.
Dans ces cas, la construction ou partie de construction nouvelle n’est mitoyenne que
jusqu’à la hauteur de l’ancien mur commun et à concurrence de son épaisseur.
Cependant, hors le cas prévu à l’article 47, chacun des copropriétaires peut se
dispenser de contribuer aux réparations ou reconstructions en cédant le droit de mitoyenneté,
pourvu que le mur mitoyen ne soutienne pas un bâtiment qui lui appartient. La cession n’est
réalisée que par la mention qui en est faite sur les certificats d’enregistrement.
Si la dégradation du mur est le fait d’un des voisins, c’est à lui seul d’en supporter
33 les frais nécessaires pour sa remise en état. Si les charges de la mitoyenneté deviennent trop
lourdes pour l’un des voisins, celui-ci peut céder sa mitoyenneté et ce, sans indemnité. Cette
cession est mentionnée au certificat d’enregistrement.
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Parmi les droits réels énumérés à l’art 1 al. 2 il y a l’usufruit, l’usage et l’habitation.
L’usufruit est défini à art 578 du code napoléon comme le droit de jouir des choses dont
un autre a la propriété comme le propriétaire lui-même mais à la charge d’en conserver la
substance.
L’usufruit peut être établi sur toute espèce de bien, meuble ou immeuble, et même sur les
choses incorporelles. L’usufruit d’une chose s’étend à tous ses accessoires. Lorsqu’il porte sur
des choses consomptibles, l’usufruit est appelé quasi-usufruit.
Il découle de l’article 579 du Code de Napoléon que l’usufruit peut être établi par la loi,
par la volonté des parties et par prescription.
L’usufruit légal est celui qui découle de la loi ; nous avons par exemple l’usufruit
légal des père et mère sur le bien de leur enfant encore mineur (327, code de la famille),
l’usufruit du conjoint survivant ‘(780, code de la famille)
L’usufruit conventionnel : découlant de la volonté des parties : l’usufruit et
l’usufruit testamentaire et enfin l’usufruit par prescription acquisitive.
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SECTION 3: DROITS ET OBLIGATIONS DES PARTIES A LA CONSTITUTION DE
L’USUFRUIT
Pendant l’usufruit, l’usufruitier et le nu-propriétaire ont tous deux des droits réels sur le
même objet.
≈ Droits de l’usufruitier
L’acquisition des fruits selon que les fruits sont naturels ou industriels ou civils.
36 - Les fruits naturels et industriels (activité de l’homme) s’acquièrent par perception art.
585 Code de Napoléon. P ex cueillir un fruit dans votre verger.
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- Les fruits civils ( p ex le loyer : l’usufruit cesse le 25, vous avez droit à 25 autres jours
pour quitter) quant à eux s’acquièrent au jour le jour c’est-à-dire en proportion de la
durée de l’usufruit.
≈ Obligations de l’usufruitier
Jouir du bien en bon père de famille c’est-à-dire conserver la chose, l’entretenir pour
éviter sa perte ou sa dégradation. Av il doit pouvoir jouir de la chose en respectant sa
destination et son mode d’existence avant l’ouverture de l’usufruit.
Le nu-propriétaire s’il effectue les réparations d’entretien peut faire supporter les frais
dépensés par l’usufruitier.
≈ Droits du nu-propriétaire
- Le nu-propriétaire a le droit de surveillance
- Effectuer les grosses réparations,
- Il a droit au produit
≈ obligations du nu-propriétaire
- Pendant l’usufruit, obligation de ne pas troubler l’usufruitier pendant la jouissance
du bien ; il ne peut non plus changer la destination de la chose
L’usufruit peut prendre fin à la suite des causes normales ou des causes exceptionnelles. Parmi
les causes normales, nous avons la mort de l’usufruitier (car l’usufruitier est un droit viager et
personnel) et aussi l’arrivée du terme.
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- Obligations de l’usufruitier
C. Restituer la chose. S’il s’agit d’une chose restituable en nature, l’usufruitier doit rendre dans
l’état où elle se trouvait à l’ouverture de l’usufruit. C’est la raison d’être d’immeubl e et de
l’état de l’immeuble. S’il s’agit des biens de consommation, l’usufruitier doit le rendre dans
l’état ou elle se trouve à la fin de l’usufruit. s’il s’agit des choses consumptibles ou d’un
quasi-usufruit, l’usufruitier doit rendre les choses semblables ou leur équivalent en argent.
D. Restituer les fruits à partir de la date où l’usufruit a pris fin
L’usufruit à la cessation de son droit ne peut réclamer aucune indemnité pour les améliorations
qu’il prétendrait avoir faite encore que la valeur de la chose a aussi augmenté. Néanmoins, il
lui est permis à lui ainsi qu’à ses ayants droit d ‘enlever tous les objets mobiliers placés sur le
fonds et qui ne sont pas devenus immeubles par incorporation c’est-à-dire .
Droit du nu propriétaire
Il doit rembourser à l’usufruitier les frais avancés pour effectuer les grosses réparations
38 L’usage et l’habitation sont les diminutifs de l’usufruit. Ils sont de même nature que ce dedrnier
mais infé en étendue. Il ont un caractère personnel et alimentaire. C pourquoi ils ne peuvent
être ni cédés ni saisis ni hypothéqués. Ce sont des droits temporaires. Et l’usage est limité aux
besoins personnels et familiaux de l’usager.
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Les obligations de l’usager sont les mêmes que celles de l’usufruitier de meme que les causes
d’extinction.
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Cette partie fait la spécificité du Congo. C’est la marque de régime de terre de Mobutu. Le
régime foncier constitue la base de tout développement économique d’un Etat parce toutes les
actvités humaines ont pour soubassement le sol. Le foncier fixe les orientations de déve et est à
la base de l’aménagement du territoire. La répartition de l’habitat
1885 le jour de la déclaration de l’EIC, l’ordo du 1 juillet est ralative à l’occupation des
terres. Léopold 2 « ex date ici tous les étranger qui avais signé un contrat avec les indig doit
se régulariser avec l’etat et a interdit les indigènes de signer des contrat. Pourquoi ? les chefs
coutumiers
Avec la colonisation on est revenu à la case de départ, mais la pays colonisé était menace
de divisoin à cause son étendue. Le pays fut géré par trois composantes : le gouvernement, et
deux organismes privés : le CESKA, la CESKI. Ces dernirès, avec la conformité à la oi centrale
disposait
3 juion 60 on abroge tous les pouvoirs concédants. Le tout devient domaine de l’Etat.
30 juion : la loi fondsamentatle ne disait rien sur les terres. Les régimes fonciers de la
colonie continuait à gérer l’Etat : terres gérés par les privé, terre domaniales,
La consti de 1964, un art, 43 a 4 ouvre les question relative aux concssion minières et
parce que le pays en avait besoin peandant son émergence.
On prend l loi bakajika en 66 dans le but de inventorier les terres cédées et concédees
pour que les gens récupèrent les teres inocupés. Malheuresement à cause de tpous les évenemt
survenus, des document ont disparu et à caus de l’incompétence, la chose n’est pas bien faite
68 on doit construire une cimenterie/ on trouve un terrain. La société imobiliere africaines
siégeant à Bruxelles vient s’opposer ave un super droit absolu. Mobutu en 71 convoque le
Parlement pour siéger comme constituant : l’art 14 bis « le sol et le sou sol ainsi que leur
produit appartiennent à l’Etat » . repris par la suite dans toutes les constitutions meme en
2006/ en conséquence, il fallait revoir tous les textes y relatif pour les onformer à la
constitution. 75 abrogation de tous les titres imobilier. Il faut réformer les droit « art 53 les sol
sont la propriété exclusifs inaliénable de l’Etat…)
Sur mon sol je ne peutx accorder aux particulieers qu’un droit de jouissance de 25 ans.
C’est cela la concession. le renouvellemnt est soumis à des conditionsk :: mise en valeur, le
fondss ///Pour les congolais perso physi doit perpetuel ; pour les congo perso moral et de
droit publi : droit de concession … c’est pour éviter qu’un Etat soit créé dans un Etat…
L’aménagement du territoire prépare le pays au décollage
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L’appropriation du sol par l’Etat est consacré art 9 Constitution et 534 de la loi
foncière. Ce dernier dispose que le sol est la propriété exclusif, inaliénable et imprescriptible de
l’Etat. Il s’agit d’une propriété foncière (touchant qu’au fonds, fundus= sol) qu’il faut
distinguer de la propriété immobilière (tout ce qui est incorporé au fonds).
Cet art ne ressort pas tous les caractères de la propriété foncière étatique. Il ressort donc
que la propriété foncière étatique présente cinq caractère :
- Elle est un droit universel. Combinaison de l’art 9 de la constitution et 53 de la loi
foncière. Ainsi, le droit de l’Etat s’étend sur toutes les terres comprises dans les limites
des frontières nationales. Toutes les terres sans exception sont désormais soumises à
l’Etat à titre de propriété avec cette conséquence que la notion de terre vacante est
sans objet.
- Elle est un droit exclusif. C’est-à-dire que le droit congolais n’admet plus comme sujet
de droit à la propriété du sol ni les personnes physiques ni les personnes morales.
L’Etat ne peut partager ce droit à titre de copropriétaire ni le démembrer.
- Elle est un droit absolu. Cela veut dire que c’est l’Etat qui fixe la destination des terres
concédées et il doit faire respecter cette destination pendant toute la durée du droit de
jouissance. Droit absolu veut dire aussi que l’Etat peut intervenir en matière foncière.
- Elle est un droit inaliénable. La propriétaire foncière de l’Etat est hors commerce ; l’Etat
ne peut pas en disposer5. Il peut seulement attribuer à ces terres le droit de jouissance
aux personnes physiques.
- Elle est un droit imprescriptible. C’est-à-dire quel que soit le laps de temps passé sur la
terre de l’Etat, on ne peut l’acquérir par prescription acquisitive. Vous construisez dans
la foret. A 50 ans, vous dites que cette partie vous appartient parce que 30 ans de
prescription passé. Vous construisez au bord de la route parce que le conservateur
foncier vous en a donné le titre : c’est nul votre affaire ; d’ailleurs c’est un
empiètement.
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La loi foncière de 73 a créé un régime unique pour toutes les terres qui sont soumises aux
mêmes règles de fonds et de forme. Elle a réalisé l’absorption du droit foncier coutumier par le
droit écrit. Elle a également aboli la propriété foncière privée. Ainsi, pour s’aligner sous la
nouvelle conception de l’appartenance exclusive du sol de l’Eta, la loi foncière a rétroagi et a
exigé aux anciens propriétaires fonciers de convertir leur droit en concession perpétuelle s’il
s’agit des personnes physiques congolaises, en concession ordinaire s’il s’agit des étrangers et
personnes morales .
Ainsi, pour les congolais personnes physiques, la conversion se fait conformément aux articles
369 à 372 de la loi foncière (ceux qui avaient les titres fonciers ou les livrets des logeurs
devaient convertir leur droit)
Pour autant, le droit a été matérialisé par une mise en valeur.
Pour les étrangers et personnes morales, il devaient également convertir leurs droits en se
conformant au prescrit des art 374 -386 de la loi foncière.
Quant au droit foncier traditionnel, ils ont été domanialisés et ce, en vertu de l’art 387 de la
loi Foncière : « Les terres occupées par les communautés locales deviennent, à partir de
l’entrée en vigueur de la présente Loi, des terres domaniales ».
C’est l’article 389 qui fait problème Les droits de jouissance régulièrement acquis sur ces terres
seront réglés par une Ordonnance du Président de la République. Parce que cette ordonnance
n’a jamais été prise et les chefs coutumiers se cachent derrieère cela pour distribuer les terres.
Par contre ces droits de communauté sont reconnus dans le code minier
Le domaine foncier public de l’Etat comprend toutes les terres qui sont affectées à un usage ou
à un service public de art 55. Ces terres sont inconcessibles –inaliénable- tant qu’elles ne sont
pas régulièrement désaffectées. Av que les terres du domaine public ne sont pas susceptibles
d’un droit de jouissance en faveur des particuliers sans la procédure spéciale de désaffection.
L’Etat peut néanmoins accorder un contrat admin d’occupation des domaines publics de l’Etat
pour les pompes à carburant…
42 Sur le domaine public de l’Etat, on ne donne pas de certificat d’enregistrement (instruction du
gouverneur général au conservateur de titres fonciers en 1885. De par la loi le dom pu
appartient à la
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Font partie du dom foncier privé toutes les autres terres c’est-à-dire celles qui ne sont pas
affectées à un usage public art 56 loi foncière. Les terres du domaine fonds privé de l’Etat sont
subdivisées en deux : les terres urbaines et terres rurales.
Selon qu’elles sont urbaines ou rurales, ces terres sont gérées différemment par l’Etat. Et selon
leur vocation, ces terres sont destinées à un usage résidentiel, commercial, agricole, industriel
ou d’élevage.
Il découle de l’art 181 de la loi foncière que c’est au ministère ayant les affaires foncières dans
ses attributions d’appliquer la politique de l’Etat en matière d’affectation et de distribution des
terres. Cela ne se fait pas au hasard. Le premier soubassement c’est le plan d’aménagement ?
Les sont celles qui sont comprises dans les limites des entités admi déclarées urb par les lois ou
règlements en vigueur. Art 2 de l’ord 74/148 du 2 juillet 1974 portant mesure d’exécution de
la loi foncière déf ce qu’on entend par circo urbaine. Il fuat ajouter art 6 de la loi organique n
08/016 du 7 oct 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des ETD et leur
rapport avec l’Etat et les prov qui définit ce qu’on entend par ville.
L’initiative vient de l’Etat. Il met à votre disposition un terrain après avoir créé un lotissement
art 63 : Pour les localités érigées en circonscriptions urbaines, le Président de la République ou
son délégué fait dresser un plan parcellaire des terrains à concéder.
Il s’agit en fait de la création d’un lotissement qui est une opération juridique et technique qui
consiste à diviser un terrain en lot pour l’offrir au public.
Technique pcq l’Etat doit viabiliser le site, y placer infrastructures et superstructures : adduction
d’eau, route, électricité, terrain vert, espace de jeu… Le lotissement est juridique parce qu’il est
suivi d’un règlement de lotissement qui contraint tous ceux qui ont une concession sur le
lotissement.
Pour lotir, l’Etat doit le faire dans le cadre du plan d’urbanisme de la ville ou de la
circonscription.
Lorsque l’Etat lotit, les terrains sont mis à la disposition du public conformément art 64 loi
foncière6 et il le sont par arrêté du ministre des affaires foncières ou du gouverneur de
province. L’arrêté indique pour chaque parcelle le numéro cadastral, la superficie, la
destination et les conditions de mise en valeur. Après le lotissement le terrain est offert au
public. Toute personne qui désire une parcelle s’adresse auprès du service foncier qui lui octroi
un terrain moyennant signature d’un contrat de location.
43
6
Des copies des plans parcellaires ou des tarifs sont déposées et peuvent être consultées au Département
ayant l’Urbanisme dans ses attributions, au département des Affaires Foncières, dans les conservations des
titres immobiliers pour leur ressort ainsi que chez le Commissaire sous-régional territorialement compétent
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En cas de concurrence pour attribution de parcelle, l’autorité compétente détermine son choix
en fonction des critères de l’art 12 de l’ordonnance 74/148 du 2 juillet 74 portant mesure
d’exécution de la loi foncière7.
Le contrat de location
Le contrat de location est un contrat par lequel l’Etat s’oblige à faire jouir une personne d’un
terrain et moyennant un certain prix art 144.
Le contrat de location est régi par l’art 144 ; 148-152. Il s’agit d’une location foncière contrat.
Cette location est préparatoire à la concession et est accordée pour un terme n’excédant pas
3 ans. Etant donné qu’il s’agit d’un contrat, Il contient des droits et obligations des parties
dont l’une est toujours l’Etat.
le loc doit payer une redevance art 148 anticipativement le 1er janvier de chaque année. Ce
paiement est la contrepartie du droit sur le sol.
il découle de l’art 94 que le locataire doit occuper le terrain loué dans les six mois et
commencé la mise en valeur dans les dix-huit mois à dater de la conclusion du contrat de
location. Il faut construire le bâtiment. Si le locataire dans le délai lui imparti ne parvient
pas à mettre le fonds en valeur et qu’il justifie avoir été retardé par cas fortuit, force
majeure, ou par la nature du projet, une prolongation de délai peut lui être accordé art 94
ou renouvellement de son contrat.
Ce contrat peut être renouvelé pur un terme successif de deux ans c’est-à-dire au départ
contrat = 3 ans ; reconduction=2 ans + 2 ans. La mise en valeur ne doit pas dépasser 7
ans.
si le locataire pas le terrain et n’en commence pas la mise en valeur, la résiliation du
contrat s’opérera de droit si trois mois mise en demeure le locataire ne s’exécute pas ou
ne fournit pas de raisons suffisantes justifiant le retard. C’est pour éviter la spéculation
foncière.
La mise en valeur doit se faire conformément aux règles d’urbanisme, d’hygiène et
d’environnement.
44
Respecter le regels de l’urbanisme loi 20 juin 57 : le locataire d se conformer au plan
d’urbanisme , décret de 1953 construction dans les agglomérations urbaines : la pente de
7
Le contrat de location est le premier titre d’occupation de parcelle
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toiture ne doit pas dépasser 20 % pour éviter la vitesse d’eau de pluie; le coefficient de
mise au sol…. Faut pas dépasser le coefficient de mise au sol qui est de 40 pourcent au sol
parc que infraction continue c’est-à-dire imprescriptible, interdiction de construire des
annexes sans autorisation du service d’urbanisme/
les règles d’environnement : avant de construire il faut savoir l’impact sur le sol, sur
l’environnement ; les règles d’hygiène : les dimensions de fenêtres, le nombre et les types
de toilette, l’aération
tout contrat violant les règles d’urbanisme, d’hygiène et d’environnement est un contrat
nul et de nul effet.
3. Le respect de la destination
Droits du locataire
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Sans préjudice de clauses contractuelles, il est interdit aux concessionnaires ordinaires de changer la
destination du fonds sans l’autorisation préalable et écrite de l’autorité compétente. En cas d’autorisation, il
peut être réclamé un supplément de prix égal à la différence entre le loyer primitivement convenu et la valeur
locative du terrain, calculée en raison de sa nouvelle destination et suivant le tarif en vigueur au moment de la
demande d’autorisation.
En cas de changement illicite de destination, l’autorité compétente peut, soit demander la résiliation du
contrat, sans préjudice de tous dommages et intérêts, s’il y a lieu, soit exiger du contrevenant, aux frais de
celui-ci, la remise en état du terrain conformément à sa destination originaire, soit autoriser le changement de
destination.
Dans le deuxième cas visé à l’alinéa 3, le contrevenant doit en outre à l’Etat, à titre de dommages et intérêts
forfaitaires, une somme égale au double de la différence entre la redevance ou le loyer primitivement convenu
et la valeur locative du terrain, calculée en raison de la destination nouvelle illicitement donnée à celui-ci et
45 suivant le tarif en vigueur au moment de la constatation de l’infraction.
Dans le troisième cas visé à l’alinéa 3, le supplément de la redevance prévue à l’alinéa 2 est cumulé avec
l’indemnité calculée comme il est dit à l’alinéa 4. Le concessionnaire originaire ne peut concéder le terrain
qu’en imposant au nouvel acquéreur la même interdiction de changer la destination du bien et l’engagement
de payer, en cas de changement illicite, les suppléments de droits et les indemnités prévues aux alinéas 2, 4 et
5.
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céder le bail sans autorisation écrite de l’autorité compétente. Après avoir rempli ces
obligations et mis le fonds en valeur, le locataire va demander à l’Etat de vérifier la conformité
de mise en valeur. Si la mise en valeur est conforme, on établit un PV de conformité ou PV de
mise en valeur. C’est fort de ce PV qu’il va se présenter chez le conservateur pour signer un
contrat de concession.
Obligations de l’Etat
Droits de l’Etat
- Percevoir la redevance,
- vérifier la conformité de la mise en valeur par rapport à la destination
- s’il n’y a pas respect de destination, l’Etat peut faire résilier le contrat.
Toutes les terres qui ne sont pas urbaines sont rurales. Contrairement aux terres urbaines,
l’initiative d’occuper ces terres viennent des particuliers. Dans le souci d’une meilleure gestion
de ses terres, l’Etat en fixe une destination. Ces terres sont destinées à l’usage agricole, pastoral
et aussi pour les activités forestières et minières.
Des personnes désireuses d’acquérir une terre rurale font une demande auprès de l’Etat à
travers le Conservateur des titres immobiliers –CTI- du ressort où cette terre est située. Les art
191 et 192 donnent les éléments qui doivent figurer dans le dossier de demande.
Pour sauvegarder les droits immobiliers des populations rurales, toute transaction est soumise
à la procédure d’enquête préalable (procédure d’enquête de vacance des terres). Cette
enquête est substantielle et est donc publique. L’absence d’enquête entraîne la nullité de
contrat. L’enquête a pour but de constater la nature et l’étendue des droits que les tiers
pourraient avoir sur les terres demandées en concession.
Avant toute occupation des terres rurales, on doit indemniser tous les ayants droit pour la
perte des droits individuels incorporés au sol et la communauté locale pour la cession du droit
coutumier d’occupation (une route, un dispensaire, construire une école…). Cf. Art 193-203,
loi foncière.
Elle est effectuée par l’AT ou par un fonctionnaire ou un agent à ce commis. Pour le choix de
ce dernier on doit tenir compte de sa personnalité ainsi que de sa conscience professionnelle
car ces éléments peuvent avoir une influence sur l’enquête.
L’enquête fait intervenir d’autres autorités comme le commissaire de district, le gouverneur de
province qui doivent donner leur avis sur le résultat de l’enquête.
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Afin de protéger les tiers, le ProRep près le TGI doit examiner le dossier et y mettre ses avis.
L’enquête poursuit un but secondaire qui est celui d’obtenir les renseignements que le
demandeur dispose des moyens financiers et collaboration technique nécessaire à la mise en
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valeur des terres demandées et par conséquent, l’Etat pourra éviter que des terres concédées
pour un usage agricole ou pastoral ne soit inexploité par manque de moyen et de technicité.
En effet, dans le contrat agricole, pa ex, l’Etat doit t’exiger le cacao. Ainsi pourra-t-il estimer sa
production agricole annuelle. Si tu es incapable, l’Etat résilie le contrat.
Art 57 loi foncière que les terres du domaine privé de l’Etat peuvent faire l’objet des
concessions perpétuelles, des concessions ordinaires ou de servitude foncière.
Le mot « concession » a deux acceptions différentes.
Utilisé sans qualificatif, il désigne le contrat par lequel l’Etat concède le droit de concession.
Utilisé avec un qualificatif, il désigne le droit réel concédé. Ainsi on fait une distinction entre
concession contrat et concession droit.
1. concession contrat
la concession contrat est défini art 61 comme le contrat par lequel l’Etat reconnaît à une
collectivité, à une personne physique ou à une personne morale de droit privé ou de droit
public un droit de jouissance sur le fonds aux conditions prévues par la loi foncière. Il s’agit
d’un contrat bilatéral ou l’une des parties est toujours l’Etat. Il peut être à titre onéreux ou à
titre gratuit. Dans ce contrat, les parties ont des droits et obligations.
Obligations du concessionnaire
Il doit :
- Payer les redevances
- Mettre en valeur le fondss
- Maintenir cette mise en valeur et la destination
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Droits du concessionnaire
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- Lorsque le concessionnaire a signé le contrat avec l’Etat il devient titulaiare d’un droit
réel de jouissance sur le fonds mis en valeur et propriétaire des biens incorporés sur le
fonds. Il peut donc disposer de sa propriété immobilière comme bon lui semble.
Obligations de l’Etat
- Faire jouir paisiblement le concessiionnaire et éviter tout trouvle dans sa jouissance
Droit de l’Etat
- Percevoir la redevance
- Contrôler la mise en valeur et la destination du terrain
- En cas de non-respect, il va appliquer le prescrit de l’art 72
2. concession droit
lorsque le terme concession est suivi du mot perpétuel ou ordinaire, il signifie le droit réel.
Parmi les droits réels fonciers, on distingue la concession perpétuelle et les concessions
ordinaires qui groupent l’emphytéose, la superficie, l’usufruit et l’usage.
Ainsi, parmi les droits réels, on peut citer la concession perpétuelle, l’emphytéose, l’usufruit et
l’usage. Ces droits réels sont des droits de jouissance autonome car ils ne sont pas les
démembrements de la propriété foncière étatique et leur existence est tributaire de
l’établissement d’un certificat d’enregistrement.
La concession perpétuelle
Elle est réservée uniquement aux congolais personnes physique et est définie art 80 comme le
droit que l’Etat reconnait à une personne physique de nationalité congolaise de jouir
indéfiniment de son fonds aussi longtemps que sont remplies les conditions de forme et de
fonds prévues par la loi foncière9.
sources
la concession perpétuelle trouve sa source dans la conversion des droits acquis prévus par les
art 369ss. Elle trouve également sa source dans le contrat de concession perpétuelle. Le contrat
prévoit des droit et obligations à charge des parties.
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9
La concession perpétuelle est le droit que l’Etat reconnaît à une personne physique de nationalité zaïroise, de
jouir indéfiniment de son fonds aussi longtemps que sont remplies les conditions de fonds et de forme prévues
par la présente loi.
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- il ressort de l’art 85 que l’Etat doit faire jouir paisiblement le concessionnaire du fonds
et le garantir contre le risque d’éviction. L’éviction peut être totale. Dans ce cas on
applique l’art 86 et 87. Elle peut être aussi partielle cf. on applique art 88.
- Le concessionnaire qui néglige d’appeler l’Etat en garantie en cas d’éviction perd la
garantie si il se laisse condamner par un jugement coulé en force des choses jugés art
90.
Droit de l’Etat
- Le droit de faire résilier le contrat conformé art 94 al.3 et 72
Art 101, loi foncière. La concession perpétuelle ne peut prendre fin que pour l’une des causes
ci-après :
1° l’expropriation pour cause d’utilité publique ;
2° le rachat par l’Etat, lorsque la concession est à titre onéreux ;
3° la renonciation expresse et écrite du titulaire du droit ou de ses ayants droit ;
4° la résiliation conventionnelle ou judiciaire ;
5° la reprise aux conditions contractuelles ;
6° la déshérence successorale ;
7° la prescription extinctive ;
8° la conversion en un titre de concession ordinaire
Caractéristiques communes :
- Elles sont temporaires art 70 ;
- Elles ne sont accordées qu’aux personnes physiques étrangères et aux personnes
morales quelle que soit leur nationalité, néanmoins elles p être accordées aux
personnes physiques congolaises en vertu du principe qui peut le plus peut le moins.
-
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Les concessions ordinaires trouvent leurs sources :
- Dans les conversions
- Dans les contrats
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2. L’emphytéose
Le droit de l’emphytéote :
10
L’emphytéose ne peut être établie pour un terme excédant 25 ans. Ce terme est renouvelable. Lors des
renouvellements, la redevance sera revue et fixée aux taux en vigueur au moment du renouvellement
11
Article 112 : Dans les limites fixées ci-après, l’emphytéote a droit à tous les produits du fonds. Il a seul les
droits de chasse et de pêche. Il peut extraire du fonds, des pierres, de l’argile et autres matières semblables et en
abattre les arbres, pour les constructions et les améliorations qu’il y entreprend.
Il peut en exploiter les bois, à la charge de les aménager en taillis, comme un bon propriétaire, ou de faire des
plantations pour les remplacer utilement. Il peut en changer la destination ou la nature, pour en augmenter la
valeur.
Article 113 : L’emphytéote peut, en faveur de toute personne de son choix, et pour la durée de son droit,
50 constituer sur les biens qu’il incorpore au sol, une location, l’usufruit, l’usage et l’habitation ou un droit de
superficie.
Il peut, pour les services de ces biens, accorder des servitudes foncières. Il peut aliéner son droit et le grever
d’hypothèque.
Il ne peut accorder la superficie que s’il y est stipulé l’enrichissement ou le remplacement des constructions,
bois, arbres et autres plantes incorporés au sol, par d’autres d’égales valeur et utilité.
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Droit au fruit et aux produits du fonds. Ce droit n’est pas absolu c’est-à-dire
il doit se faire conformément aux règles spécifiques en la matière : il a le
droit de chasse, mais il y a des périodes de reproduction où la chasse est
stoppée.
Il a également droit de disposition prévus à l’article 113. Et sur les biens qu’il
incorpore, il peut donner au tiers une location immobilière, l’usufruit,
l’usage ou un droit de superficie. Mise à part la location, ces droits réels
qu’il crée sont des démembrements de la propriété. Ils doivent être
constatés par acte authentiques et être inscrits sous le certificat du
constituant et de l’emphytéote pour avoir une existence juridique. Si la
location dure plus de 9 ans, elle doit être inscrite sur le certificat
d’enregistrement.
Extinction de l’emphytéose
S’agissant des constructions qu’il a faites, il ne peut pas non plus les enlever, mais il a droit
à une indemnité fixée au ¾ de leur valeur actuelle et intrinsèque.
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3. La superficie
Est défi art 123 loi foncière comme le droit de jouir d’un fonds appartenant à l’Etat et de
disposer des constructions, bois, arbres et autres plantes qui y sont incorporés.
Des deux doit que dispose le super, le législateur tire une conséquence que la superficie ne
peut être établie sur une partie seulement d’un bâtiment c’est-à-dire pas de superficie sans
sol art 125.
La superficie es tétbabli par contrat qui peut être à titre onéreux ou à titre gratuit. Les
parties au contrat doivent respecter dex ppes d’ordre public à savoir qu’il n’y a pas de
superficies sans sol et ne pas dépasser le terme maximun fixé.
Ce ccontrat donne les droits et obligations des parties :
- les droits du superficiaire :
o le superficiaire à le droit d’usufruitier art 126
o droit au produit comme l’emphytéote art 130
o il a le droit de disposer art 13 .
o
- pour disposer des immeubles, il doit remplir l’une des conditions suivantes :
o en payer la valeur à l’Etat ou
o s’egage à remplacer les immeubles par d’autres au moins de valeur égale et
de semplable utilité art 126 al 2
o peut accorder à des tiers l’usage, habitation ou usufruits des immeubles
icnorporés au sol. Il peut également , sauf stipulation contraire, céder son
droit et dans ce cas, il reste garant envers l’Etat de l’exécution de
l’obligation du nouveau art 129
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les obligation du superficiaire
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Droit de l’Etat
o demander la déchéance du superficiaire en vertu de l’art 129
Extinction de la superficie
à l’arrivée du terme, la superficie prend fin. Et à la fin de son droit, on appliquera les mêmes
solutions que pour l’emphytéote en ce qui concerne les constructions érigées par lui. S’agissant
des constructions faites en remplacement des anciennes, il sera indemnisé pour la valeur égale
à la différence entre les anciennes constructions et les nouvelles.
4. L’usufruit
L’usufruit foncier est défini à l’article 132. C’est le droit pour elle d’user et de jouir de ce fonds,
comme l’Etat lui-même, mais à la charge de le conserver dans son état.
L’usufruit peut être établi par contrat à titre onéreux ou à titre gratuit. L’usufruit ne peut être
stipulé pour un terme excédant 25 ans. Ce terme est renouvelable. Mais l’usufruit peut
s’éteindre avant le terme avant le terme fixé par le contrat par la mort de l’usufruitier. Il
découle donc que c’est un droit personnel et viager.
De ce caractère personnel, il découle que l’usufruit ne peut être cédé (art 139).
L’usufruitier a droit aux fruits. Il est propriétaire de tout ce qu’il a incorporé au sol.
Deux obligations :
o jouir du bien en bon père de famille et
o le conserver dans son état.
o S’il l’usufruit est à titre onéreux, il doit payer à l’Etat une redevance. Art
140.
Extinction de l’usufruit :
o L’arrivée du terme,
o la mort de l’usufruitier et
o la déchéance pour abus de jouissance et inexécution d’obligations.
o A l’extinction de l’usufruit, l’usufruitier enlève ce qu’il a incorporé au sol. A
défaut, ses biens sont délaissés et acquis à l’Etat sans qu’ils soit tenu à
indemnité (différence avec de l’usufruit mobilier)
Si parmi les biens incorporés par l’usufruitier certains d’entre eux ont une utilité pour l’Etat, ce
53 dernier peut les acquérir moyennant indemnité. Cette indemnité ne peut excéder la moitie de
la valeur des biens art 137 al 3 ou bien l’indemnité peut consister en une prolongation de
jouissance qui ne peut excéder dix ans art 137 al 1.12
12
Article 137 :
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5. L’usage
L’usage est défini art 141 al 1. Co l’usufruit, c’est un droit personnel et viager. Son terme ne
peut excéder 15 ans renouvelables.
NB :
les
exécution de la loi foncière.