Philo 1
Philo 1
Philo 1
Introduction:
Dans ma vie éveillé, j’ai conscience de moi même, j’ai conscience du fait que j’existe, de
comment j’existe (je sais que j’ai un corps), je connais mon identité dans son aspect
social et civil mais aussi dans ses aspects psychologiques (je connais mon caractère) que
celui-ci m’est été transmis par autrui ou que je le découvre par moi même en
grandissant. En ce moment même, j’ai conscience de ce que je fais, je suis attentif et
concentré à ma tâche.
Mais cette clairvoyance sur soi est rapidement remise en question dès l’instant ou je
constate que je ne suis pas constamment en pleine conscience de moi-même. Par
exemple, toute une série de processus se déroule en moi automatiquement sans avoir
besoin d’en être conscient.
Ainsi, je ne suis pas conscient de respirer ou de cligner des yeux.
Le corps serait donc un facteur qui viendrait perturber ma conscience de moi-même.
D’autre part, je vis en société et dans cette vie en société je suis constamment exposé aux
regards et au jugements d’autrui. Or le jugement que les autres se font de ma personne,
est bien souvent différent de la personne que je crois être. De plus, au cours de mon
existence, des événements ont pu me traumatiser à un point tel que j'ai l'impression
d'être devenu quelqu'un d'autre.
Enfin, plus d’un tiers de ma vie journalière se déroule sans même que j'ai conscience
d'exister sans même que j'ai conscience de moi.
Dans le rêve, mes pensées, mes désirs, mon imaginaire, échappent à la vigilance de ma
confiance à tel point qu’à mon réveil je peux avoir une impression d'étranglement. Pour
finir, il m’arrive de me surprendre ou d’agir comme si quelqu'un d'autre ou quelque
chose d'autre décidait à ma place.
Problématique: (ensemble des questions qu’on se pose une fois qu’on a problématisé)
La conscience que j’ai de moi, peut elle être une connaissance certaine et indubitable ?
On peut généralement prendre conscience de soi comme un état mental dans lequel on est
attentif à soi, à ses actes et à ses pensées. Dès l'instant où on est concentré sur quelque
chose, on est conscient de soi. Cette conscience de soi nous accompagne quasi
constamment dans la vie éveillée. Cette dernière est moindre voire absente lorsque je
dors.
1- Etre conscient de soi c’est être capable de réflexivité et de mémoire. La réflexivité c’est
la capacité à réfléchir sur soi. Je peux par exemple me souvenir de ce que j'ai pensé à tel
ou tel instant ou de mon état psychique et émotif à un moment de la journée; C’est parce
que je suis conscient de moi qu’il m’est possible de me raconter.(psychothérapie)
2- Être conscient de soi c’est être capable d’agir volontairement. La volonté peut être
définie par une capacité de décision rationnelle, sans influence ni contrainte extérieure.
La volonté c’est une capacité de faire exprès et être conscient de soi c’est savoir qu’on fais
exprès que l'on a fait exprès.
3- Être conscient de soi, c’est posséder une représentation mentale de soi même. Nous
avons tous une image mentale de notre physique, de notre caractère, de notre place dans
la société, cette image mentale est plus ou moins conforme à celle que nous renvoie les
autres.
Ce que j’appelle moi c’est ce dont j’ai conscience, il en résulte que la conscience de soi,
c’est la capacité que nous avons de nous approprier mentalement ce que nous vivons
comme étant notre vie et non pas une succession d'événements qui nous serait extérieur.
TEXTE
« Pour trouver en quoi consiste l'identité personnelle, il faut voir ce qu'emporte le mot de personne. C'est,
à ce que je crois, un être pensant et intelligent, capable de raison et de réflexion, et qui se peut consulter
soi-même comme le même, comme une même chose qui pense en différents temps et en différents lieux ;
ce qu'il fait uniquement par le sentiment qu'il a de ses propres actions, lequel est inséparable de la
pensée, et lui est, ce me semble, entièrement essentiel, étant impossible à quelque être que ce soit
d'apercevoir sans apercevoir qu'il aperçoit. Lorsque nous voyons, que nous entendons, que nous flairons,
que nous goûtons, que nous sentons, que nous méditons, ou que nous voulons quelque chose, nous le
connaissons à mesure que nous le faisons. Cette connaissance accompagne toujours nos sensations et nos
perceptions présentes : et c'est par là que chacun est à lui-même ce qu'il appelle lui-même. [...] Car
puisque la conscience accompagne toujours la pensée, et que c'est là ce qui fait que chacun est ce qu'il
nomme soi-même, et par où il se distingue de toute autre chose pensante : c'est aussi en cela seul que
consiste l'identité personnelle, ou ce qui fait qu'un être raisonnable est toujours le même. Et aussi loin
que cette conscience peut s'étendre sur les actions ou les pensées déjà passées, aussi loin s'étend l'identité
de cette personne : le soi est présentement le même qu'il était alors : et cette action passée a été faite par
le même soin que celui qui se la remet à présent dans l'esprit. »
Locke, Essai sur l'entendement humain (1690)
« De jour en jour, et par les deux côtés de mon intelligence, le moral et l'intellectuel, je m'approchai donc
peu à peu de cette vérité, dont la découverte partielle a entraîné pour moi un si terrible naufrage : à
savoir, que l'homme n'est en réalité pas un, mais deux.
Je dis deux, parce que l'état de mes connaissances propres ne s'étend pas au-delà. D'autres viendront
après moi, qui me dépasseront dans cette voie; et j'ose avancer l'hypothèse que l'on découvrira
finalement que l'homme est formé d'une véritable confédération de citoyens multiformes, hétérogènes et
indépendants. »
R.L Stevenson, L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.
« Il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous,
c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que ces
impressions sont trop petites ou en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez
distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne laissent pas de faire leur effet et de se faire sentir au
moins confusément dans l'assemblage. Et pour juger encore mieux des petites perceptions que nous ne
saurions distinguer dans la foule, j'ai coutume de me servir de l'exemple du mugissement ou du bruit de
la mer dont on frappé quand on est au rivage. Pour entendre ce bruit comme l'on fait, il faut bien qu'on
entende les parties qui composent ce tout, c'est-à-dire le bruit de chaque vague, quoique chacun de ces
petits bruits ne se fasse connaître que dans l'assemblage confus de tous les autres ensemble, et qu'il ne se
remarquerait pas si cette vague qui le fait était seule. Car il faut qu'on en soit affecté un peu par le
mouvement de cette vague et qu'on ait quelque perception de chacun de ces bruits, quelque petits qu'ils
soient ; autrement on n'aurait pas celle de cent mille vagues, puisque cent mille rien ne sauraient faire
quelque chose. »
Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain, préface.
Compréhension de texte:
Transition:
Nous avons vu qu’il existait des cas dans lesquels une force semblait s’emparer de la
conscience de soi mais même dans ma vie quotidienne, lorsque je me concentre sur une
activité, c’est comme si je n’avais plus conscience de qui j’étais et d’autre part, je n’ai
jamais conscience de tout, je néantise des informations que je perçoit cependant, c’est ce
qu’essaye d’expliquer Leibniz dans son extrait des “Nouveaux essais de l’entendement
humain”.
…….la fonction de sélection et de synthèse des informations de la conscience de soi
La perception dans ce texte, c’est l’impression exercée sur mes sens par un objet
extérieur. ex : Lorsque je mange un méplat mes papilles sont impressionnées ou affectées
par toutes les saveurs différentes qui le composent, mais, je ne me rend compte que d’un
goût spécifique comme si chacune des saveurs étaient abolies dans ce mélange. ma
langue sent tout les gouts mais moi je ne les sens pas tous, ma langue les perçoit, mais
moi, je ne les aperçois pas tous.
L’aperception en un seul mot, c’est la conscience d’une indéfinité de perceptions. la
conscience unifiée et synthétise une grande quantité de perceptions différentes afin de
reconnaître et d’identifier une chose. Ex : c’est parce que ma conscience unifiée et
synthétise le bruit de chaque voix que je peux reconnaître le bruit d’un stade. Si ma
conscience synthétise toutes ces perceptions en une, en un seul mot aperçues unique,
c’est parce qu’il m’est utile de reconnaître une seule chose et non toutes les
discontinuités qui le constituent. La conscience de soi sélectionne les informations
importantes qui sortent de l’ordinaire ce qui est répétitif n’est plus perçu par la
conscience, il est néantisé, c’est pour cette raison par exemple qu’on est capable de
s’endormir dans le train ou en voiture. Le rouli du train (tchou tchou) finit par ne plus
être aperçu pour qu’on s’endorme. La déconcentration s’explique par l’effet inhabituel
d’une perception sur ma conscience (intérieure ou extérieure). Avec Leibniz, on se rend
compte que notre conscience n’est pas souveraine, elle est affectée par ce qui
impressionne notre corps.
La philosophie de Descartes prend racine sur un constat qu'on a tous déjà fait aux
enfants: les grandes personnes prétendent dire la vérité, mais elles se contredisent
très souvent entre elles lorsque je suis face à deux propositions contradictoires : la
prudence c'est de suspendre mon jugement. Pour Descartes, si je veux savoir qui je
suis, je ne peux pas me baser sur les opinions des autres car j'ai déjà constaté que
les autres étaient trompeurs et la prudence est de ne jamais se fier à ceux qui nous
ont déjà trompés. Le problème de Descartes, c’est que si je veux me connaitre, je
dispose de très peu d'infos fiables.
Remarque: Descartes ne dit pas que toutes ces infos sont fausses, mais il faut faire
comme si elles l’étaient si on veut se connaître.
- erreurs récurrentes
- axiomes => les principes fondamentaux des maths.
→ indémontrables → fiabilité minimal = CROYANCE
Alors même qu'elles ont la réputation d'être exactes, les sciences sont source
d’erreurs même lorsqu'il s'agit des calculs les plus simples. D’autre part, les sciences se
fondent toutes sur les mathématiques et les mathématiques reposent sur des axiomes,
c'est-à-dire des principes indémontrables, ex : une droite est une succession rectiligne de
points allant de - l'infini à + l'infini. Admettre ces axiomes, c’est mettre en œuvre sa
croyance et non sa raison or la croyance n’est pas une source de vérité avec de la
persuasion on peut me faire croire tout et n'importe quoi .
Conclusion, comme les mathématiques nous ont déjà trompés, si l’on veut se
connaître, il est plus prudent de ne pas se baser sur leurs informations.
● III- La distinction entre le rêve et la réalité n’est pas elle non plus
fiable.
Même si tout ce que je pense est faux à cause du “malin génie” de la fausseté
des sens, des sciences et de la réalité, je le pense: je sais que je pense même si
je ne sais pas si ce que je pense est vrai. Je ne sais pas sous quelle forme
j’existe puisque les sens me trompent, mais le fait même que je pense exister
fait que j’existe d’une certaine manière: “Je pense donc je suis” nous dit
Descartes.
“Je pense donc je suis”:
Le fait même que je sois capable de penser et d’en être conscient me donne
accès à cette vérité indubitable, j’existe. La définition minimale que je peux
faire de ce jeu qui existe et qui pense c’est celle d’une chose qui pense ( res
cogitans). En revenant de manège réflexive sur le doute hyperbolique on
comprend :
- que la chose qui pense est dotée d’un entendement limité, c’est d’ailleurs cet
entendement limité qui explique que je juge mal les informations sensibles qui
explique que mon attention se disperse lorsque je fais des sciences et que je ne
distingue pas le rêve de la réalité lorsque je suis pris dans le scénario de mon
rêve.
- Un volonté illimitée: j’ai été capable de mettre en œuvre des moyens
intellectuels très importants (le doute hyperbolique) pour un résultat minimal:
le cogito. Se dépenser en moyen pour un résultat faible est le signe d’une
grande volonté.
Bilan:
Par le doute hyperbolique je suis parvenu à une vérité “je pense donc je suis”
grâce au retour réflexif je comprends que ce ne sont pas les choses qui sont
trompeuses mais moi même qui me trompe à cause de mon intelligence
limitée.
La chose qui pense vit, liée à un corps, qui n’est pas seulement un instrument
qu’elle contrôle mais qui lui impose ses propres exigences et vient la perturber.
Le corps m’impose ses besoins alors que j’ai d’autres préoccupations (ex: la
faim). Quand il y a un dysfonctionnement de mon corps il peut y avoir un
dysfonctionnement de ma pensée (ex: le délire de la pensée dans la fièvre du
corps). Quand il y a un dysfonctionnement de ma pensée c’est le plus souvent
lié à un dysfonctionnement caché du corps.
< La nature m'enseigne aussi par ces sentiments de douleur, de faim, de soif,
etc., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps, ainsi qu'un pilote en
son navire, mais outre cela que je lui suis conjoint très étroitement, et
tellement confondu et mêlé, que je compose comme un seul tout avec lui. Car
si cela n'était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la
douleur, moi qui ne suis qu'une chose qui pense, mais j'apercevais cette
blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si
quelque chose se rompt dans son vaisseau. -Et lorsque mon corps a besoin de
boire et de manger, je connaîtrais simplement cela même, sans en être averti
par des sentiments confus de faim et de soif. Car en effet tous ces sentiments
de faim, de soif, de douleur etc. ne sont autre chose que de certaines façons
confuses de penser, qui proviennent et dépendent de l'union, et comme du
mélange de l'esprit avec le corps. >>
Transition :
Le cas des maladies psychiques peut nous conduire à penser que la conscience
de soi n' est pas une source de connaissance clairvoyante , mais au contraire l'
origine d' une altération de l' image de soi. Nous ne sommes pas tous malades
psychiquement mais il nous arrive tous de nous faire des illusions sur nous
même qui vont jusqu’à la bêtise ou à l’absurdité sans même qu’on s’en rendent
compte. Ex: Un tel se croit scientifique alors qu’il ne fait qu’apprendre des
cours de physique. Un autre croit son style original alors qu’il n’est qu’une
victime de la mode. A des degrés divers , nous sommes tous victimes d'une
conscience qui a trop souvent tendance à s’éloigner de la réalité.
Quand on parle de conscience qui n’est pas clairvoyante, le cas le plus frappant
est celui de la folie. Un fou est une personne qui n’est pas comme les autres de
par son comportement, ses paroles, ses pensées montre qu’elle n’a pas le
même rapport à la réalité que nous, on parle de personnes originales ou
excentriques. On considère que son écart vis-à-vis de la mort serait
pathologique.
De nos jours on ne parle plus de folie, on parle de maladie mentale et la
maladie mentale est traité dans le domaine hospitalier loin du regard de la
société, pourtant il en a pas toujours été ainsi la folie a longtemps eu droit de
cité
Chez les grecs la folie était considérée comme un don des Dieu, on considérait
que le fou était possédé par Dieu Dionysos ou par un daïmon (démon). Au
Moyen Age la folie est toujours bien vue, elle a une double fonction, une
fonction sociale et une fonction politique.
Le moyen âge se caractérise par la présence du christianisme qui impose un
certain règle et restriction or le fou est celui qui ne veut pas suivre ses
instructions car il n'a pas conscience. La folie apparaît alors comme un
symbole de la liberté dans la religion chrétienne.
Ce symbole apparaît tous les ans au niveau du carnaval, la coutume voulait
qu’on élise un roi des fous auquel on rendait des hommages comme un vrai
roi.
Cette fête des fous justifier le pouvoir religieux de s’exercer plus durement tout
le reste de l'année, fonction politique au moyen âge les souverains sont
souvent accompagnés d’un bouffon, la fonction de ce fou est doublé, par ses
pitrerie il fait ressortir la sagesse du prince et par son absence de barrière il
disait des choses que le prince aurait voulu mais qu’il ne pouvait pas dire en
raison de son rang. La renaissance c' est l'époque qui place comme valeur
suprême la raison, dans ce contexte la , le fou qui est dénué de raison perd de
sa valeur, a tel point qu' en 1634, nous dit Michel FOUCAULT que , Louis XIII,
publie une loi “ Edit de Grand renfermement”:
- Hospitalité général
- On enferme 4 types de personnes: les prostitués, les alcooliques, les
hystériques et les fous
Leurs points communs→ ils sont improductifs/marginaux
● L'édit de grand renfermement imposé à ces 4 types de personnes de
travailler pour la collectivité , les seuls qui ne pourront pas travailler ce
sont les fous.
Selon Freud les patients auraient des désirs inconscients ou des traumatismes
cachés qu' ils n'assument jamais consciemment et qui pourtant expliquent
leurs comportements.
c ‘est ce constat qui va mener Freud a la découverte de l inconscient.
Freud va mettre en place une thérapie qu’il appelle la cure par la parole, il
reçoit dans son cabinet des malades mentaux et plutôt que de leurs poser des
questions il les laisse parler. A l'écoute de ses patients freud remarque
1) les patients parlent tous de leurs enfance mais pas seulement sur un mode
positif.
2) Les patients racontent tous leurs rêves comme si ces derniers disaient
quelque d’eux même.
3) les patients font tous état d’une tension interne entre des aspirations pas
forcément acceptable et de haute d’exigence morale et sociale.
Pour Freud l’enfance = origine des névroses, c ‘est une souffrance psychique
résultant d’un conflit intérieur.
Freud assimile l' enfance a une période au cours de laquelle l' individu est peu
à peu façonné par la société, il est éduqué par ses parents et ses professeurs de
tels sorte qu’il apprenne à refouler certains de ses désirs, et éduquer un enfant
c’est imposer une série de frustration afin qu’il ne soit plus le pervers
polymorphe qu’il était.
Première frustration : supprimer le sein auprès de l'enfant, l'enfant n'a plus sa
mère à côté de lui. ( 1 ans a 18 mois )
Deuxième frustration : L' apprentissage de la propreté, c’est une frustration
car l' enfant n'a plus sa mère à sa disposition.
Troisième frustration : Celles qui correspond au complexe d'oedipe. Cette période consiste à
l'apprentissage par le petit des interdits moraux élémentaires, même si il le désire il ne peut
pas avoir sa mère pour lui tout seul.
La période d'oedipe correspond à la différenciation sexuelle chez le petit homme et
l'apprentissage du fait qu'il ne faut pas se comporter pareille avec tout le monde.
Au moment de l'adolescence, le petit homme comprend qu’il existe des normes de la
sexualité et des interdits alors que même son désir sexuel se réveille.
Conclusion : La conclusion que freud tire de cela est que le sujet adulte est la somme de ces
frustrations il n’est jamais donc épanoui il est toujours en état de névrose.
Pour Freud le rêve est un processus de décompensation, toutes les pensées et tous les désirs
que ne seraient pas admissibles à l’état de veille conscient s’expriment de manière
symbolique et voilée dans le rêve. Le patient est gêné de son rêve lorsque ce dernier ne
correspond absolument pas à l'image idéale qu’il se fait de sa personne.
Exemple de rêve : Le rêveur est un homme francophone, l’homme joue avec un chat et alors
qu’il ne s’y attend pas, celui-ci le griffe très fortement, le rêveur se réveille soudainement.
Freud a identifié que les rêves ont toujours un double sens, un sens explicite(amusant ou
extravagant) et un sens implicite nettement plus dérangeant en ce qui me concerne , parce
qu' il parle de moi.
Freud remarque aussi que dans les rêves on a accès au sens implicite en faisant une analyse
qui se rapproche de l'analyse littéraire.
exemple:
“jouer avec”-sens premier: s'amuser / ne pas prendre les chose au sérieux
- sens figuré: manipuler
“chat”: -connotation premiere:animal domestique
- connotation 2nd: sexe feminin
Selon l’analyse freudienne le contenue anodin du rêve cache en réalité une angoisse
ou un traumatisme chez le rêveur sa conscience a censuré ce traumatisme ou cette
angoisse parce qu' elle ne correspond pas à l' image idéale qu’il se fait de lui-même.
Pour freud la sexualité c’est la source de mal et de souffrance car la sexualité est le
domaine le plus contrôle de la vie intimes dans tous les groupes humains, mais en
même temps la sexualité est la source la plus certaine de jouissance de l’individu, il
y’a donc toujours chez le sujet une contradiction entre ce qu' il désire profondément
et ce qu' il dit qu’il a le droit de désirer.Il y a toujours chez le sujet une névrose.
Freud compare la personnalité à une maison et “ le moi n' est pas maître
dans sa propre maison”
Une vie mentale en bonne santé suppose que ce soit réconcilier avec soi même selon
freud, ce processus de réconciliation consiste à permettre au “Ca” de s’expliquer
d’une manière acceptable pour le moi et admissible pour le surmoi, freud identifie
deux manière de se réconcilier avec sois même, quand on est en bonne santé ça c’est
fait sans qu’on en ait conscience quand on est malade il faut l’aide du psychanalyste
pour mener à bien cette réconciliation.
a) Le transfert
Le transfert c’est la substitution d’un désir inacceptable à un désir acceptable
approchant qui ressemble à un désir acceptable.
Dans le cadre du complexe du dip, le petit garçon transfert son attirance pour la mère
sur d’autres femmes, le désir pour une femme est socialement acceptable, ce qui était
inacceptable c’était le désir pour cette femme
b) La sublimation
Au sens chimique, une sublimation c’est le passage d’un solide à l’état gazeux, c’est la
même matière mais d’une apparence différente.
Être un individu civilisé, c’est exprimer sous une forme socialement acceptable, des
pulsions ou des désirs qui tel qu’elles seraient inacceptables c’est la même chose mais
exprime d’une manière acceptable. On ne montre pas nos désir et nos pulsion au
autre et on se contente de les évoquer pour savoir si les autres les acceptent ,
deuxième manière de sublime un désire ou une pulsion au lieux de la dire, ex : le
langage des fleurs, troisième manière de sublimer : la création artistique, le domaine
artistique permet une grande liberté de tons et de sujets dans ce cadre la création
artistique peut permettre l’expression de pulsion régressive parce-qu'il sont
transfigurer par le travail artistique, ex : albert cohen, dans ce texte cohen rend
hommage à sa mère morte mais en même temps la description qu’il en fait est très
charnelle, ici parceque la “Ca” s'exprime de manière esthétiques il ya pas de conflit
entre le “CA” et le surmoi.
reformulation de la question,
DÉFINITIONS :
Accroche :
Passer les premiers temps de la passion amoureuse, nous avons de plus en plus
conscience des raison objectifs qui se cachent derrière nos sentiments, les couples
installés sont capable de dire à leurs conjoint qu’il aime pour plusieurs raison, pour
sa beauté, sa richesse etc..
Ainsi on peut supposer que la conscience ne serait pas source d'illusion
La conscience me permet d’être attentif au monde et de prendre en compte la réalité;
elle ne serait donc pas source d’illusion mais au contraire garante de vérité.
La conscience est elle source d’illusion, par conscience on entend que sans faculté …
une illusion désigne quelque chose qui nous trompe
enfin une source design de manière figure l’origine ou la cause d' un phénomène.
La problématisation :
Cependant, la conscience peut être facilement trompée et manipulée par des facteurs
extérieurs comme la société nos sens ou encore des substances psychotropes.
Ainsi l’homme ivre se croit séduisant et intelligent alors qu’en réalité l’alcool le rend
bête et méprisable.
Les questions sont alors notre conscience peut elle o maître certains fait qui nous
deplaise
Enfin pour notre bien effacer une certaine vérité trop dérangeante de notre vie.
Annonce du plan : l’enjeu sera de montrer que la conscience n’est pas un source
fiable de vérité mais que pour notre bien être elle nous berce.
Pour répondre à cette question nous procéderons en 3 temps, nous montrerons que
la conscience nous donne accès à la vérité, puis nous expliquerons que la conscience
peut être influencée par des facteurs extérieurs source d' illusion avant d' exposer
notre thèse selon laquelle c'est la conscience elle même qui cause des illusion pour
nous aider à supporter la vie.