Anne Hébert, Les Fous de Bassan, (Paris), Éditions Du Seuil, (1984), 248 (2) P. (Collection Points, N° R-141) - (D'abord Paru en 1982.)
Anne Hébert, Les Fous de Bassan, (Paris), Éditions Du Seuil, (1984), 248 (2) P. (Collection Points, N° R-141) - (D'abord Paru en 1982.)
Anne Hébert, Les Fous de Bassan, (Paris), Éditions Du Seuil, (1984), 248 (2) P. (Collection Points, N° R-141) - (D'abord Paru en 1982.)
2024 11:17
Québec français
URI : https://id.erudit.org/iderudit/58577ac
Éditeur(s)
Les Publications Québec français
ISSN
0316-2052 (imprimé)
1923-5119 (numérique)
Découvrir la revue
Tous droits réservés © Les Publications Québec français, 1996 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des
services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique
d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne.
https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/
DE QUOI S'AGIT IL ? n'est toutefois pas sans rappeler mâle qui fait t r e m b l e r les f e m m e s ,
Avec Les fous de Bassan, publié à celui qui est survenu à Peninsula, tel le fou de Bassan qui « se laisse
Paris en 1982, Anne Hébert obtient petit village de la Gaspésie, le t o m b e r , tête première, c o m m e une
le prix Femina. Mais cette « histoire 31 août 1933, ainsi que nous l'avons flèche, à la verticale » et perce
d ' a m o u r , de haine et de cruauté », déjà d é m o n t r é 3. l'eau, « faisant gicler dans l'air un
de désir, de violence et de déses- nuage d'écume » (p. 238). On peut
poir, elle la portait en elle depuis LE TITRE encore associer la présence de ces
l o n g t e m p s , ainsi qu'elle le confie à Plusieurs hypothèses peuvent être oiseaux et leurs « cris assourdis-
Jean Royer, dans Le D e v o i r d u formulées quant au titre m é t a p h o r i - sants » (p. 230) aux hurlements de
11 décembre 1982. Elle l'a d'abord que du r o m a n . I l y a d'abord un Perceval (p. 52), au vent, au va-
racontée à la troisième personne, en rapprochement à établir entre les carme des obus et des balles à la
1977, mais elle a abandonné son h o m m e s de Griffin Creek, qui épient guerre et aux cris de Nora et
projet, jugeant q u ' i l y avait t r o p de les f e m m e s et les dévorent des d'Olivia, le soir du meurtre, tous
distance entre elle et ses personna- yeux, tels le pasteur Nicolas Jones, bruits ayant étouffé les plaintes et
ges. Si elle a ensuite songé à Perceval et Stevens l u i - m ê m e , et les gémissements des deux victimes
Perceval c o m m e narrateur, elle a eu fous de Bassan, dont l'œil noir est jetées à la mer. Il est encore permis
finalement « l'idée de faire voir les « braqué sur la surface de l'eau et d'associer les petites maisons de
mêmes événements [...] par chacun dans l'épaisseur de l'eau, épiant à bois désertées du village agonisant
des différents p r o t a g o n i s t e s 2 ». travers les vagues tout frémisse- de Griffin Creek, qui ne s'est jamais
Cette histoire qu'elle prétend, en ment de vie, toute promesse de relevé du terrible d r a m e , aux nids
note liminaire, « sans aucun rapport festin » (p. 42). Quand il revient au abandonnés des fous de Bassan
avec aucun fait réel ayant pu surve- village, Stevens, du haut de sa cor- (p. 232).
nir, entre Québec et l'océan Atlanti- niche qui d o m i n e la mer, ressemble
que », raconte, en six parties consti- à un fou de Bassan observant tout LE LIEU
tuant autant de points de vue, la ce qui se passe en bas au Griffin Creek, q u ' A n n e Hébert avait
disparition de deux cousines ger- niveau de l'eau (p. 61). Le d ' a b o r d o r t h o g r a p h i é Griffin
maines, Nora et Olivia Atkins, le soir survenant incarne le Creeck, est un lieu i m a g i n a i r e ,
du 31 août 1936, à Griffin Creek, pouvoir du « terre de taïga » (p. 14), qu'elle
village imaginaire de la péninsule situe le long du littoral gaspésien,
gaspésienne. Ce drame entre Cap Sec et Cap Sauvagine, où
se sont réfugiés, en 1782, pour
échapper à la r é v o l u t i o n a m é r i -
caine, un groupe de Loyalistes dési-
reux de rester fidèles à la c o u r o n n e
britannique (p. 14).
LE TEMPS
Hébert situe le d r a m e au soir du 31
: août 1936. Stevens Brown revient
en juin à Griffin Creek, après cinq
ans d'absence. Les lettres q u ' i l a
adressées à son camarade Old Mie,
rencontré en Floride, sont datées de
cette époque, du 20 juin au 31 août
1936. Le « Livre de Nora » est aussi
daté de l'été 1936, t o u t c o m m e le
« Livre de Perceval Brown et de
quelques autres », et s'intéresse à
Q u a n d i l r e v i e n t a u v i l l a g e , S t e v e n s , d u h a u t de sa c o r n i c h e l'après-drame et à l'enquête des
q u i d o m i n e la mer, ressemble à u n f o u de Bassan observant policiers qui se t e r m i n e en octobre
t o u t ce q u i se passe en bas au n i v e a u de l'eau. par l'arrestation du meurtrier.
Stevens B r o w n . Le « Livre d'Olivia (p. 29, 34, 38). D'où le j u g e m e n t mes cousins de Griffin Creek »
Atkins », dont la mer a gardé le q u ' i l porte pour masquer sa respon- (p. 118).
cadavre, n'est pas daté, car, ainsi sabilité : « N o n , n o n , je ne connais « Le livre de Perceval et de quel-
qu'elle l'écrit, elle est, depuis le soir pas cet h o m m e ni cette f e m m e » ques autres » constitue la qua-
du 31 août 1936 et de l'agression (p. 49). Son style, en outre, « prend t r i è m e partie du r o m a n . La date (été
dont elle a été v i c t i m e , « hors du l'ampleur biblique des textes sa- 1936) est supprimée dans la collec-
temps » (p. 223). Le « Livre du révé- crés. [Son] récit se gonfle d'un tion « Points », mais pas dans la
rend Nicolas Jones de même que la souffle épique évoquant la genèse « Table des matières » (p. 251).
longue lettre que Stevens adresse à d'une terre originelle, paradisiaque, Contrairement aux trois autres nar-
son ami Old Mie et qui clôt le ro- que le crime viendra souiller défini- rateurs, Perceval raconte les événe-
man sont tous deux datés de tivement 4 ». ments survenus après la pendaison
l'automne 1982. Dans cette lettre, il La deuxième partie, « Lettres de de tante Irène (p. 146). Dans ce récit
y a des allusions à la Deuxième Stevens Brown à Michael Hotchkiss, éclaté, désarticulé, saccadé, qui
Guerre mondiale à laquelle a parti- été 1936 », reproduit dix-sept lettres traduit sa folie, l'idiot ne raconte
cipé Stevens. S'il n'a pas été blessé que Stevens Brown aurait adres- pas le d r a m e ni ne f o u r n i t un autre
physiquement, il est dérangé men- sées à son ami de Floride entre le point de vue des événements du
talement puisque, depuis son retour 20 juin et le 31 août 1936. Ces let- 31 août 1936. Il s'intéresse à
au pays, i l y a trente-sept ans tres sont rédigées à la première l'après-drame, depuis la disparition
(p. 233), il est interné dans une personne et au présent. B r o w n , qui des cousines, la découverte d ' i n d i -
maison de repos. Dans son j o u r n a l , prend aussi ses distances à quel- ces rejetés par la mer et du cadavre
le pasteur Jones fait allusion à l'ar- ques reprises en parlant de lui à la mutilé de Nora, jusqu'à l'enquête
rivée des Loyalistes à Griffin Creek, troisième personne, se compare au policière, l'arrestation et la mise en
en 1782, deux siècles plus tôt. Christ et livre des réflexions sur les accusation de Stevens.
pensées et sentiments intérieurs Perceval a pour f o n c t i o n de ren-
LA STRUCTURE des autres personnages, c o m m e s'il seigner le lecteur sur l'enquête
Le roman est divisé en six parties était un narrateur dieu : il devine les policière, mais il n'est pas le seul
d'inégales longueurs. Cinq narra- pensées de Perceval (p. 71), celles narrateur de cette quatrième partie.
teurs différents y racontent, selon de son père (p. 94) et celles de Il y a aussi un narrateur qui raconte
leur point de vue (ou focalisation) Maureen (p. 67). Il se sent épié par à la première personne du pluriel,
et leur style propres, leur version tout le village (p. 73). Ces lettres sorte de nous collectif, qui livre le
des faits entourant le drame de renseignent sur le pré-drame : Ste- point de vue des habitants de
Griffin Creek. La romancière confie vens y évoque, lui aussi, la mort Griffin Creek (p. 151, 160, 184), un
d'abord la narration au révérend d'Irène et confirme la présence du peu c o m m e si t o u t le village se
Jones, « dépositaire par excellence pasteur sur la grève, le soir de la décidait à parler. C'est un nous de
de la Parole, responsable de la double disparition. solidarité, d'auto-défense qui sem-
parole de Dieu dans ce pays » « Le livre de Nora Atkins (été ble identique à ce nous qu'utilise le
(p. 53). Il écrit en octobre 1982, 1936) » constitue la troisième partie révérend Jones quand il écrit, dans
temps d'écriture postérieur à la du r o m a n . La jeune fille a entrepris son livre, sorte de journal intime :
publication du r o m a n , paru à la fin la narration de son journal intime le « Nous s o m m e s ensemble, liés les
de l'été 1982, et il se rappelle un 15 juillet, au lendemain de son uns aux autres, pour le meilleur et
événement qui s'est déroulé 46 ans quinzième anniversaire de nais- pour le pire jusqu'à ce que passe la
plus tôt (en août 1936). C'est lui qui sance. « Eve nouvelle » (p. 118), figure du m o n d e » (p. 48).
apprend au lecteur la disparition elle rêve du prince c h a r m a n t I l y a encore un narrateur o m n i s -
des deux cousines (p. 38). Il est (p. 120). C'est une « allumeuse » cient, hétérodiégétique, c'est-à-dire
obsédé par Nora, la plus jeune, q u ' i l qui jure d'embrasser tous les gar- extérieur au drame rapporté, con-
prend en cachette alors que çons du village avant la fin de l'été. trairement aux autres narrateurs
Perceval, l'idiot, hurle à la fenêtre et Elle se dit éternelle (p. 131) et n'a qui sont des protagonistes puis-
se hâte d'aller prévenir Irène, la pas une très haute o p i n i o n de qu'ils interviennent dans l'action et
f e m m e du pasteur, qui se pend peu l'acte sexuel, qu'elle associe à une prennent part au drame. Ce narra-
après. Ce même Perceval affirme « cochonnerie » (p. 130). Elle ra- teur, qui utilise la troisième per-
avoir aperçu le pasteur sur la grève, conte à la première personne mais sonne, décrit de l'extérieur divers
le soir du drame. Cette révélation n'essaie pas de deviner les pen- événements se rapportant, par
t r a n s f o r m e alors le roman en sorte sées des autres. Obsédée par le exemple, à l'interrogatoire de Bob
de roman policier. désir et le péché, à tel point que le Allen (p. 167), le jeune h o m m e qui a
Raconté à la première personne, pasteur n'hésite pas à affirmer que été vu en c o m p a g n i e des deux victi-
ce discours se déroule au présent. c'est par elle que le péché est entré mes, quelque temps avant leur
Toutefois, à quelques reprises, le à Griffin Creek, elle aspire à l'éga- d i s p a r i t i o n , ou à ceux de Maureen
pasteur parle de lui à la troisième lité des sexes (p. 127). Elle n'hésite (p. 175) et de Jeremy Lord (p. 184-
personne, c o m m e s'il avait honte pas à s'élever, par son désir f é m i - 185). C'est encore lui qui présente
de sa mauvaise conduite et q u ' i l n i n , à l'égalité du Dieu mâle : « Et l'enquêteur J o h n Erwin McKenna
voulait prendre ses distances le Verbe s'est fait chair et i l a ha- (p. 189). Est-ce lui ou Perceval qui
d'avec l u i - m ê m e , surtout quand il bité p a r m i nous. /Et moi aussi, parle dans cette séquence : « S'il
évoque son péché de la chair avec Nora A t k i n s , je me suis faite chair vient quelque chose encore ce sera
sa nièce Nora, r o u q u i n e c o m m e lui et j ' h a b i t e p a r m i eux, mes frères et du côté de la mer » (p. 181) ?
ter les deux jumelles Pat et Pam. Si P e r c e v a l . — Frère de Stevens, drame survenu le soir du 31 août
Perceval le considère c o m m e « le Perceval — il porte le même n o m 1936 à Griffin Creek. Elle s'est sur-
maître du presbytère. Grand-chef que le cheval dans la nouvelle « Le tout intéressée aux différents rap-
de l'église sur la côte. Grand racon- torrent » — est l'idiot du village q u i , ports entre les êtres, entre les h o m -
teur de merveilles, le dimanche » à 15 ans (p. 7 1 , 153), vibre à la mes et les f e m m e s en particulier.
(p. 140), pour Nora, il est « une m o i n d r e é m o t i o n , car il est cons- Elle a v o u l u dénoncer la conduite
brute. Sous des dehors exquis, son cient du drame qui se prépare. Il de certains mâles q u i , à l'époque de
col de c l e r g y m a n , ses manières sait tout, bien qu'il soit muet et qu'il la « Grande Noirceur » (période qui
suaves, se cache une brute passe pour f o u . Aux yeux du pas- s'amorce précisément en 1936, avec
épaisse » (p. 119). Il se qualifie de teur, il a perdu toute entité hu- l'élection de Maurice Duplessis
« pauvre h o m m e tenté par le dé- maine : le pasteur le considère c o m m e premier ministre de la pro-
m o n » (p. 47), de « vieux grotesque, c o m m e « une quelconque chose » vince de Québec), considèrent la
t r o p gros » (p. 34). Il est directe- (p. 33) ; pour Nora, c'est « un gros f e m m e c o m m e un simple objet
ment responsable, par sa conduite chien baveux et larmoyant » (p. 119). sexuel, une bête en puissance desti-
avec Nora, de la m o r t de son Il a été t é m o i n du drame du 31 août née à satisfaire le mâle d o m i n a t e u r .
épouse Irène. Il est obsédé par la et ne s'est pas remis de la cruauté Pour échapper à la fatalité de cette
faute c o m m i s e (p. 48), qui a sonné des adultes : éternel enfant, donc société, les f e m m e s n'ont pas
le glas de sa jeunesse morte (p. 49). incapable d'accéder au m o n d e des d'autres solutions que de s'affirmer
C o m m e Stevens, il considère la adultes, il est interné à Baie-Saint- et se solidariser. A n n e Hébert en-
f e m m e c o m m e un objet sexuel. Paul, peu de temps après le drame. tend aussi m o n t r e r les dangers que
S t e v e n s B r o w n . — Neveu de P a t et P a m B r o w n . — Jumelles présente le m o n d e adulte pour les
Nicolas Jones, il revient au pays, et sœurs de Perceval et de Stevens, jeunes q u i , c o m m e Nora et Olivia,
après cinq ans d'absence, sorte de Pat et Pam Brown sont les servantes quittent le m o n d e de l'enfance, de
retour aux sources : « Il me fallait soumises (les esclaves) du pasteur, l'innocence. Maurice Émond a bien
revenir au regard neuf de l'enfance, qui les exploite depuis qu'elles ont c o m p r i s le sens des Fous de Bassan
pas encore habité d'images brillan- atteint l'âge de 13 ans. Elles n'ont à quand il écrit q u ' A n n e Hébert, « dé-
tes, pour saisir la sauvage beauté peu près rien d ' h u m a i n puisque le nonce avec une v i g u e u r renouvelée
de ma terre originelle » (p. 60). pasteur les qualifie de « petit tas de les masques d'une civilisation qui a
Devenu un h o m m e , il entend ne pas chiffons blancs » (p. 34) « petit tas si l o n g t e m p s réduit la f e m m e au
s'en laisser imposer et exercer un de fagots » (p. 37). De plus, elles silence. Son roman retourne aux
pouvoir sur les êtres qui se présen- sont si maigres, selon lui, qu'elles origines des mythes de l ' h o m m e et
tent sur son passage (p. 61). Miso- ont des mollets de coq (p. 21). Elles de la f e m m e pour faire éclater toute
gyne, il aime soumettre les f e m m e s sont folles. fausse honte et pour démasquer
à ses désirs car il se croit don juan toute fausse représentation. Elle
(p. 58), voire le Christ lui-même. Il SENS DES FOUS DE B A S S A N s'approprie la puissance du Verbe
qualifie Maureen d'« étroite c o m m e A n n e Hébert n'a pas v o u l u raconter, c o m m e arme u l t i m e de dénoncia-
un trou de souris » (p. 69), et Nora dans Les fous de Bassan, un simple t i o n 8.
de « petite bête lustrée à l'affût
dans l'herbe » (p. 7 1 , 73) ; elle et
Olivia sont d'ailleurs comparées
sous sa plume à deux grandes sau-
terelles, à des bêtes, voire à « un
troupeau bêlant » (p. 82). C'est un
survenant qui est responsable du
drame survenu le 31 août 1936. Il
atteint m ê m e au sadisme (p. 91) et
à la cruauté, ainsi q u ' i l le relève
dans sa dernière lettre, quand il a
assassiné les deux cousines. Notes
Les Fous de Bassan, [Paris], Éditions du Seuil, [1984], 248[2] p. (Collection l'oints, n° 141).[D'abord
N o r a et O l i v i a A t k i n s . — Ce paru en 1982.]
sont deux cousines germaines, Jean Royer, « Anne Hébert. La passion est un risque maif t'est un risque indispensable », Le Devoir.
âgées respectivement de 15 et 17 11 décembre 1982, p. 21, 40 [reproduit sous le titre « La passion d'écriture »,dans Écrivains contempo-
ans, qui rêvent de sortir de l'en- rains. Entretiens 3 : 1980-1983, [Montréal], L'Hexagone, [ 1985], 320[3] p. [v, p. 12-17] et dans Ro-
fance et d'entrer dans le m o n d e manciers québécois. Entretiens. Essais, préface de Lise Gauvin, [Montréal], L'Hexagone, [1991], 334[2] p.
adulte en prenant la place qui leur [V. p. [147]-151]. (Collection Typo, n° 56).
revient. Mais l'une et l'autre Aurélien Boivin, « Anne Hébert, un intérêt marqué pour l'histoire ••.Québecfrançais, n" 101 (printemps
échouent car l ' h o m m e qu'elles 1996), p. 74-76.
désirent est loin d'être à la hauteur. Maurice Émond, « Un nouveau roman d'Anne Hébert », Québec français, n" 48 (décembre 1982). p. 13.
C o m m e d'autres f e m m e s , elles sont Anne Hébert, Poèmes, [présentation de Pierre Emmanuel], Paris, Éditions du Seuil, [I960], 109[ 1 ] p.
donc soumises à l'action néfaste [v.p.5l].
des h o m m e s qui les d o m i n e n t phy- Maurice Émond, op. cil.
siquement. Leur mort tragique tra- loc. cit.
duit l'impossible relation entre les Loc. cit. _____
h o m m e s et les f e m m e s .