Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Banque Participative

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 9

SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.

1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

Les répercussions de l'exclusion financière au Maroc sur


l'environnement : Analyse à travers l'application de la
théorie enracinée
The Implications of Financial Exclusion in Morocco on the
Environment: An Analysis through the Application of
Grounded Theory.

Zakarya MOUZOUN1, Anouar AMMI1

1 Laboratoire de Recherche en Sciences de Gestion des Organisation, ENCG, Université Ibn Tofail, Kenitra, Maroc

Résumé. Le Maroc a lancé une initiative en 2015 visant à favoriser l'accès et l'utilisation, des ménages et
entreprises, à des services financiers de base, tels que l'ouverture de comptes bancaires, la souscription
de prêts, l'épargne et l'assurance et ce dans le cadre de sa stratégie nationale d'inclusion financière.
Cependant, l'exclusion financière reste un défi majeur, avec des facteurs et des obstacles qui entravent
cet objectif. Dans cette étude, nous cherchons à explorer en profondeur ces facteurs d'exclusion
financière au Maroc et à comprendre leur impact sur l'environnement. Notre approche de recherche
repose sur l'application de la théorie enracinée, combinant des méthodes qualitatives et quantitatives.
Nous avons mené une étude en utilisant des questionnaires et des entretiens semi-directifs auprès de
la population marocaine âgée de 18 ans et plus pendant deux mois (avril et mai 2023), et avec
utilisation des logiciels tels que SPSS et N'vivo pour analyser les données. Les résultats mettent en
évidence plusieurs facteurs contribuant à l'exclusion financière, dont la défiance envers les
institutions financières, le faible niveau d'éducation et de connaissances financières, ainsi que
l'absence de produits et services financiers adaptés aux besoins individuels et aux besoins
environnementaux, tels que le financement de projets de préservation de l'environnement. Pour
surmonter ces obstacles, il est crucial de développer des programmes d'éducation financière et de
renforcer la transparence et la responsabilité des institutions financières.

Abstract :In 2015, Morocco launched an initiative to promote access to basic financial services for households
and businesses, including opening bank accounts, accessing loans, savings, and insurance, as part of
its national financial inclusion strategy. However, financial exclusion remains a major challenge, with
various factors and obstacles hindering this objective. This study aims to explore these factors of
financial exclusion in Morocco in depth and understand their impact on the environment. Our research
approach relies on the application of grounded theory, combining qualitative and quantitative
methods. We conducted a two-month study (April and May 2023) using questionnaires and semi-
structured interviews with the Moroccan population aged 18 and above. Data analysis was performed
using software such as SPSS and N'vivo. The results highlight several contributing factors to financial
exclusion, including distrust in financial institutions, low levels of education and financial literacy, as
well as the lack of financial products and services tailored to individual and environmental needs,
such as financing for environmental preservation projects.To overcome these obstacles, it is crucial
to develop financial education programs and enhance transparency and accountability in financial
institutions. Additionally, creating financial products and services that address environmental needs
can have a positive impact on both financial inclusion and environmental conservation in Morocco.
Reformulated in English: In 2015, Morocco launched an initiative to promote access to basic financial
services for households and businesses, including opening bank accounts, accessing loans, savings,
and insurance, as part of its national financial inclusion strategy. However, financial exclusion
remains a major challenge, with various factors and obstacles hindering this objective. This study
aims to explore these factors of financial exclusion in Morocco in depth and understand their impact
on the environment. Our research approach relies on the application of grounded theory, combining
qualitative and quantitative methods. We conducted a two-month study (April and May 2023) using
questionnaires and semi-structured interviews with the Moroccan population aged 18 and above. Data
analysis was performed using software such as SPSS and N'vivo. The results highlight several

© The Authors, published by EDP Sciences. This is an open access article distributed under the terms of the Creative Commons
Attribution License 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/).
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

contributing factors to financial exclusion, including distrust in financial institutions, low levels of
education and financial literacy, as well as the lack of financial products and services tailored to
individual and environmental needs, such as financing for environmental preservation projects. To
overcome these obstacles, it is crucial to develop financial education programs and enhance
transparency and accountability in financial institutions. Additionally, creating financial products and
services that address environmental needs can have a positive impact on both financial inclusion and
environmental conservation in Morocco.

Mots Clés : Développement financier, Inclusion financière, Croissance économique, Réduction de la pauvreté,
Investissements, Services bancaires, Développement durable

1 Introduction :
L'exclusion financière englobe la situation où certaines personnes ou groupes rencontrent des difficultés pour
accéder aux services financiers de base, constituant ainsi l'opposé du concept d'inclusion financière. Ces services
incluent notamment les comptes bancaires, les prêts, les assurances et l'épargne. L'exclusion financière peut revêtir
différentes dimensions, telles que géographiques [1], économiques, culturelles et institutionnelles. Malgré les
initiatives gouvernementales visant à promouvoir l'inclusion financière, telles que la stratégie nationale d'inclusion
financière mise en place par le Maroc [2], de nombreuses études et recherches scientifiques ont identifié plusieurs
facteurs considérés comme des obstacles à cette inclusion. Certaines personnes et populations se retrouvent ainsi
exclues des produits et services financiers de base, tels que l'ouverture d'un compte bancaire, la détention d'un
compte d'épargne ou la souscription à une assurance. La littérature a démontré que cette situation varie en fonction
de la qualité des populations ciblées, qu'il s'agisse d'individus ou d'entreprises.

D'après les données de Global FINDEX, publiées en 2017, seuls 29% des adultes au Maroc ont accès aux services
financiers de base, en raison d'une multitude de facteurs d'exclusion. Les résultats indiquent également que les
femmes sont moins incluses financièrement que les hommes, avec un taux de bancarisation de 65% contre 72%.
Derrière ces chiffres, la base de données FINDEX met en évidence plusieurs facteurs, dont notamment le faible
niveau de revenu des populations non bancarisées, l'inadéquation des produits et services financiers aux besoins
des consommateurs, favorisant ainsi l'exclusion financière et exposant les populations les plus vulnérables à la
pauvreté [3]. À cela s'ajoute le niveau d'éducation financière, qui a un impact positif sur le comportement d'épargne
des ménages, la planification financière de leur budget et le choix de services financiers adaptés à leurs attentes
[4].

La mobilisation des ressources financières par les ménages agricoles dans les zones rurales pour acquérir les
intrants nécessaires à des fins d’amélioration de la production agricoles, de bonne exploitation des ressources des
énergies renouvelables, de la bonne gestion et de recyclage des déchets. L’exclusion financière est l’un des
obstacles majeurs auquel est confronté la majorité de ces ménages et ce qui freines la croissance agricole et elle
limite l'accès aux investissements environnementaux et ralentit le passage vers une économie verte et durable. En
revanche, l’inclusion financière constitue l’une des solutions qui s’offre aux pouvoirs publics et aux
gouvernements afin d’accroitre l’accès et l’utilisation des services financiers aux ménages agricoles exclus du
système financier [5].

L'étude de l'exclusion financière au Maroc a suscité l'intérêt de nombreux chercheurs et praticiens cherchant à
comprendre les causes et à trouver des solutions pour promouvoir l'inclusion financière dans le pays[6], [7], [8],
[9], [10]. Cependant, malgré les travaux déjà réalisés, il existe encore certaines lacunes qui nécessitent une
attention particulière. Cette recherche s'engage à combler ces lacunes en appliquant la théorie enracinée pour une
analyse approfondie de l'exclusion financière au Maroc. Premièrement, une des lacunes actuelles réside dans la
compréhension des causes profondes de l'exclusion financière tels que la pauvreté, l'accès limité aux services
financiers et les disparités socio-économiques pour raison que chaque pays possède des caractéristiques uniques
et des défis spécifiques en matière d'inclusion financière. Ensuite, il l existe un besoin d'analyse contextuelle et
locale de l'exclusion financière au Maroc. Aussi, il est essentiel de donner une voix aux populations marginalisées
dans la recherche sur l'exclusion financière. L'application de la théorie enracinée permettra d'inclure ces voix et de
recueillir des données qualitatives auprès des populations exclues financièrement au Maroc.

Cette recherche vise à comprendre les causes profondes de l'exclusion financière au Maroc en identifiant les
facteurs économiques, sociaux, culturels et politiques qui contribuent à cette exclusion, à explorer les expériences
et les perspectives des individus et des communautés marginalisées par rapport aux services financiers, afin de

2
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

donner une voix à ceux qui sont exclus et de mieux comprendre leurs
besoins et leurs défis, à examiner les pratiques, les politiques et les 5% 8% 18-24
réglementations financières existantes au Maroc pour évaluer leur 25-34
17%
impact sur l'exclusion financière et identifier les lacunes et les
24% 35-44
opportunités d'amélioration et à proposer des recommandations
politiques et des interventions pratiques pour réduire l'exclusion 45-54

financière au Maroc, en prenant en compte les spécificités culturelles et 55 ans et plus


46%
les contextes locaux. Elle contribue au savoir académique en élargissant
notre compréhension de l'exclusion financière dans le contexte Fig.1: L'âge
marocain. Les résultats éclaireront les décideurs politiques dans la
formulation de politiques publiques plus efficaces. Les praticiens du développement bénéficieront des
recommandations pratiques pour concevoir des programmes d'inclusion financière plus pertinents. En donnant une
voix aux populations marginalisées, la recherche cherche à
autonomiser ces groupes et à créer un impact social et Homme 57,02%

économique en réduisant l'exclusion financière et en ouvrant


de nouvelles opportunités d'accès aux services financiers. Femme 42,98%

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00% Fig. 2: Le sexe


Pour atteindre les objectifs de cette recherche sur
l'exclusion financière au Maroc, une revue de la littérature est
réalisée en vue de mettre le point sur l’état des connaissances sur ce domaine et afin de cerner les lacunes existantes.
Ensuite, une méthodologie de recherche solide sera élaborée, comprenant des entretiens semi-directifs, des
questionnaires et des observations sur le terrain. Les données collectées seront ensuite analysées en utilisant des
méthodes qualitatives et quantitatives appropriées en utilisant les logiciels SPSS et N’Vivo. Une validation et une
triangulation seront effectuées pour renforcer la validité de la recherche par une présentation et une discussion des
résultats. Ensuite, des recommandations concrètes seront formulées en se basant sur les résultats et diffusées aux
décideurs, praticiens et chercheurs intéressés par l'inclusion/l’exclusion financière au Maroc. Et en fin, une
conclusion où nous allons récapituler les résultats, les recommandations ainsi que les limites de notre recherche,
un remerciement à tous ceux qui ont participé à la production de travail et enfin la liste des ressources
bibliographiques utilisés pour la rédaction de notre article.

2 Méthodologie :

2.1 Données collectées :


Pour bien comprendre les facteurs qui suscitent d’exclusion financière au Maroc et son impact sur
l’environnement, nous avons choisis une méthode basée sur l’application de la théorie enracinée (également
connue sous le nom de Grounded Theory en anglais), elle a été développée par les sociologues Glaser et
Strauss (1967) [11]. C’est une méthode de recherche qualitative qui permet de développer une théorie émergente
à partir des données collectées sur le terrain [12]. Le choix de cette méthodologie pour étudier l'exclusion financière
au Maroc, est opté pour plusieurs raisons, dont premièrement, la théorie enracinée permet une compréhension
contextuelle en se basant sur les aspects particuliers de l'exclusion financière. Aussi, elle permet d'explorer les
facteurs structurels qui contribuent à l'exclusion financière, tels que les pratiques du système financier formel et
les politiques gouvernementales réglementaires en reposant sur une collecte de données qualitative approfondie et
finalement l'objectif est de proposer des solutions adaptées à la réalité marocaine en identifiant les obstacles
spécifiques et concrètes.

Pour mener à bien notre travail de recherche, nous avons optés pour une étude, à la fois, quantitative et
qualitative au moyen d’un questionnaire et des entretiens semi directifs en s’adressant à des experts du secteur
financier, des représentants d'institutions financières, des membres de la fondations marocaines d’éducation
financière, des membres de la communauté, des chefs et fondateurs d’entreprises, des représentants des pouvoirs
publics et des individus exclus du système financier. Cette étude est faite sur période de deux mois, de mois d’Avril
au Mai 2023, sur un échantillon qui est composée de tous segments de de la population marocaine tels que les
adultes, les jeunes et aussi les citoyens âgés (voir la figure n°1), généralement d’âge supérieur à dix-huit ans.

Aussi, la population de l’étude se compose des individus et ce quel que soit le genre hommes à raison de 57%
et les femmes pour une participation de 43% (Voir figure n°2) et aussi quel que soit leurs appartenances
géographiques urbain 61% de l’échantillon ou rural avec 39% appartenant à différentes régions du Maroc

Le questionnaire mené contient vingt-cinq questions, fermées et aussi ouvertes, répartis en six sections
nommées comme suit :

3
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

 Section 1 : Accès aux services financiers ;


 Section 2 : Facteurs d’exclusion financière ;
 Section 3 : Expériences personnelles et besoins en services financiers ;
 Section 4 : Initiatives et politiques d’inclusion financière ;
 Section 5 : Perspectives et suggestions ;
 Section 6 : Informations démographiques et géographiques

La collecte des informations est fait en suivant une méthode basée sur la création d’un questionnaire en ligne
tout en profitant de l’évolution spectaculaire que connait les technologies d’informations et de communication
(TIC) et à la fois rempli en directement par certains personnes interrogés. Comme nous avons procédé aussi à la
collecte des données via la réception et le contact direct en face à face des agents des institutions financières
(banques, sociétés de financement, association de microcrédit…) en utilisant des entretiens semi-directifs. Les
informations collectées ont subi des traitements statistiques à l’aide du logiciel SPSS (Statistical Package for the
Social Sciences) et le logiciel d’analyse qualitative de données « N’vivo ».

2.2 Analyse de données :

2.2.1 Accès aux services financiers :


D’après les résultats sur l’accès à des services financiers tels que des comptes bancaires, des prêts, des
assurances, etc. 95,65% de la population ont répondus favorablement par « Oui », c’est-à-dire qu’ils ont accès au
moins à l’un des services financiers proposés. Tandis que 4,35% ont déclaré le non accès à ces services (Voir la
figure n°3).

Plusieurs raisons ont été déclarées, par les interviewés, comme obstacles qui poussent plusieurs personnes
d’être exclues des services financiers de base. D’après notre étude, le manque de la documentation nécessaire, le
niveau faible de revenu, le manque de confiance dans les institutions financières, le faible niveau d’éducation
financière et le manque de connaissance sur les services et produit financiers et aussi le problème d’incompatibilité
des offres financières avec leurs convictions religieuses. La figure n° 4 nous montre en détail la fréquence que
représente chaque raison en se basant sur les réponses des individus de notre population d’étude.

Les résultats, comme les montrent la figure n°6 en bas, indiquent la répartition des fréquences en pourcentage
pour différentes catégories financières. Le compte bancaire est la catégorie la plus courante avec 98,18%, suivi
des prêts bancaires à 57,27% et des cartes de crédit à 12,73%. Les microcrédits sont utilisés par 8,18% des
individus, tandis que les assurances sont souscrites par 57,27% d'entre eux. Les assurances vie et les plateformes
de bourse en ligne sont moins répandues avec seulement 0,91%. En ce qui concerne les moyens de paiement, les
cartes bancaires sont utilisées par 74,55% des personnes. Les crédits automobiles ont un taux de 28,57%, tandis
que les crédits immobiliers atteignent 73,02%. Les crédits à la consommation sont moins fréquents avec 19,05%
des personnes ayant contractées un prêt bancaire. Ces résultats soulignent la prévalence des comptes bancaires,
des prêts bancaires et des cartes de crédit parmi les individus interrogés, tandis que les assurances vie et les crédits
à la consommation sont moins répandus.
95,65%
100,00%
4,35%
0,00%
OUI
NON
Fig. 3: Fréquence des personnes ayant accès à des services
financiers

40,00%
35,00%
30,00%
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Les produits
Manque de et services
Manque de Manque de
confiance proposés
connaissanc documents Revenu
dans les ne sont pas
es d'identificat insuffisant
institutions compatible
financières ion
financières avec la
CHARIAA
Série1 14,29% 14,29% 14,29% 21,43% 35,71%

Fig. 4 : Les raisons de non accès aux services financiers

4
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

120,00%
100,00%
80,00%
60,00%
40,00%
20,00%
0,00%
Assurance Crédit de
Compte Prêt Carte de Carte Crédit Crédit
Assurance vie / bourse Consomma
bancaire bancaire crédit Microcrédit bacncaire Automobile Immobilier
en ligne tion
Série1 98,18% 57,27% 12,73% 8,18% 57,27% 0,91% 74,55% 28,57% 73,02% 19,05%

Fig. 5 : la proportion d’utilisation des produits et services financiers

2.2.2 Facteurs d'exclusion financière


Les résultats de notre étude montrent que, portant la majorité des individus ont accès à des services financiers
et ce principalement par l’ouverture de comptes bancaires, plusieurs facteurs, comme le montre la figure n°6, freine
l’utilisation des autres produits et services financiers de base tels que l’épargne, l’assurance et la souscription des
contrats de crédit. Selon les réponses des individus, ces obstacles sont principalement : Faible disponibilité des
institutions financières dans les régions rurales (31,58%), Frais élevés associés aux services financiers (65,79%),
Manque d'éducation financière (61,40%), Discrimination basée sur le genre, l'âge, l'origine ethnique (10,53%),
Manque de confiance dans les institutions financières (59,65%), Barrières linguistiques (20,18%), l’accès limité
aux technologies financières (ex : Internet, téléphone portable) (28,07%) et, aussi, la Rigidité des critères
d'éligibilité ou bien les garanties admises pour les services financiers avec (27,19%).

70,00% 65,79%
61,40%
59,65%
60,00%

50,00%

40,00%
31,58%
28,07% 27,19%
30,00%
20,18%
20,00%
10,53%
10,00%

0,00%
Faible disponibilité Frais élevés Manque Discrimination Manque de Barrières Accès limité aux Rigidité des critères
des institutions associés aux d'éducation basée sur le genre, confiance dans les linguistiques. technologies d'éligibilité pour les
financières dans les services financiers. financière. l'âge et l'origine institutions financières (ex : services financiers.
régions rurales. financières. Internet téléphone
portable).

Fig. 6 : Facteurs d’exclusion financière.

En parallèle, les résultats montrent que le manque d'accès à l'éducation financière est le défi le plus important,
obtenant 39,13% des réponses. Ensuite, les inégalités économiques et sociales sont identifiées comme une
préoccupation majeure avec 22,61%. Les politiques et réglementations restrictives sont citées comme un facteur
problématique avec 18,26%. Les barrières culturelles et traditionnelles sont mentionnées avec 13,91%. Enfin, les
obstacles géographiques sont perçus comme un défi moins préoccupant, avec seulement 5,22%.

5
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

45,00%
39,13%
40,00%
35,00%
30,00%
25,00% 22,61%
18,26%
20,00%
13,91%
15,00%
10,00% 5,22%
5,00%
0,00%
Les inégalités économiques et Les barrières culturelles et Les politiques et Le manque d'accès à Les obstacles géographiques.
sociales. traditionnelles. réglementations restrictives. l'éducation financière.

Fig. 7 : la proportion des facteurs les plus déterminants dans l'exclusion financière au Maroc

La confiance dans les institutions financières peut


jouer aussi un rôle crucial dans la réduction de l'exclusion 2% Très importante, la confiance est
essentielle pour encourager la
8%
financière. Les résultats de notre étude, voir figure n°8, participation financière.

montrent que 73,9% prônent que la confiance est Très Modérément importante, la
importante et elle est essentielle pour encourager la 16%
confiance joue un rôle, mais il y a
d'autres facteurs à considérer.
participation financière. 16,5% d’entre eux déclarent
Pas vraiment importante, d'autres
qu’elle est modérément importante il y a d'autres facteurs facteurs ont un impact plus
significatif sur l'inclusion financière.
à considérer. Ainsi, 7,8% confirment que la confiance 74%
dans les institutions financière n’est vraiment Pas du tout importante, la confiance
n'est pas un facteur clé pour
importantes et qu’il existe d’autres facteurs plus l'inclusion financière.

significatifs alors que 1,7% ont autre point de vue et pour Fig.8 : l’importance de la confiance dans les instituions financière

eux la confiance est pas de tout importante.

2.2.3 Expérience personnelle et besoins en services financiers


L’analyse des expériences vécus par les individus de la population objet de notre étude a donné des résultats
qui montrent que la principale difficulté financière rencontrée est un revenu insuffisant, représentant 39,13% des
réponses. Les dépenses médicales élevées et la perte d'emploi sont citées à égalité avec 12,17% chacune.
L'accumulation de dettes est également une préoccupation majeure, obtenant 15,65% des réponses. Cependant,
41,74% des participants indiquent ne pas avoir rencontré de difficultés financières, voir tableau n°1. Ces résultats
mettent en évidence la diversité des problèmes financiers auxquels les individus peuvent faire face, tels que le
revenu insuffisant, les dépenses médicales, la perte d'emploi et les dettes, mais également le fait que certains ne
rencontrent pas de difficultés financières.

Table. 1 : la répartition des difficultés confrontées à l’usage des services financiers

Types de difficultés confrontées Fréquence


en %
Oui, en raison d'un revenu insuffisant. 39,13%
Oui, en raison de dépenses médicales élevées. 12,17%
Oui, en raison de la perte d'emploi. 12,17%
Oui, en raison de dettes accumulées. 15,65%
Non, je n'ai pas rencontré de difficultés financières. 41,74%

Quant aux initiatives qu’ils améliorer ou développer en vue d’encourager l’inclusion financière des citoyens
marocains. Les résultats, figure n°8, montrent que 75,00% des répondants considèrent important d'avoir des
services bancaires de base avec des frais réduits. De plus, 37,50% pensent qu'il est nécessaire d'avoir des produits
d'épargne adaptés aux faibles revenus, tandis que 19,64% soulignent l'importance des programmes de microcrédit
accessibles aux entrepreneurs. En outre, 30,36% estiment qu'il est crucial d'avoir des assurances abordables pour
couvrir les risques majeurs, et 55,36% considèrent qu'une éducation financière accessible à tous est nécessaire.
41,07% des répondants soulignent l'importance d'une meilleure accessibilité géographique des institutions
financières, et 57,14% pensent qu'il est essentiel d'avoir des services financiers adaptés aux besoins des populations
rurales. De plus, 29,46% des répondants estiment qu'il est important d'avoir des incitations fiscales pour encourager
l'utilisation des services financiers, tandis que 31,25% soulignent l'importance des partenariats entre les institutions

6
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

financières et les acteurs locaux. Enfin, 45,54% considèrent qu'il est nécessaire de mener des campagnes de
sensibilisation sur les avantages de l'inclusion financière.

75,00%
55,36% 57,14%
41,07% 45,54%
37,50%
30,36% 29,46% 31,25%
19,64%

Des services Des produits Des Des assurances Une éducation Une meilleure Des services Des incitations Des Des
bancaires de d'épargne programmes abordables financière accessibilité financiers fiscales pour partenariats campagnes de
base avec des adaptés aux de microcrédit pour couvrir accessible à géographique adaptés aux encourager entre les sensibilisation
frais réduits. faibles accessibles aux les risques tous. des institutions besoins des l'utilisation des institutions sur les
revenus. entrepreneurs. majeurs. financières. populations services financières et avantages de
rurales. financiers. les acteurs l'inclusion
locaux. financière.

Fig. 9 : Services financiers ou produits important à améliorer ou à développer pour répondre aux besoins des personnes
exclues.

3 Résultats :
L'étude sur l'exclusion financière au Maroc a révélé des résultats intéressants. En termes d'accès aux services
financiers, la majorité de la population a accès à certains services de base tels que les comptes bancaires, mais un
bon nombre d’entre eux se détournent des autres produits et services financiers tels que les prêts, l’épargne et les
produits d’assurance. Cependant, des obstacles subsistent, tels que :

 le manque de documentation : surtout pour les ménages qui habite dans les zones rurales et dont le nombre
d’agence bancaire et d’institutions financières et faible ;
 les revenus faibles : que ce soit pour les ménages sans emplois ou avec emplois a revenus bas ou pour les
très petites entreprises dont l’activité ne génère pas plus de revenus ;
 la défiance envers les institutions financières : de nombreux interviewés ont une attitude de méfiance ou
de scepticisme à l'égard des acteurs et des mécanismes du système financier. Principalement en c qui
concerne l’égalité entre les clients en matière d’accès aux services financiers et aussi en ce qui concerne
la fixation des taux d’intérêt et cela s’ajoute la méfiance en matière d’utilisation de leurs informations
personnelles ;
 Offre limitée d'instruments financiers, tels que les prêts, les assurances et les investissements, permettant
d'encourager la promotion des projets de protection de l'environnement et aussi ceux qui permettent de
favoriser le développement des petites entreprises vertes et aussi des entrepreneurs et des entrepreneurs
et des entrepreneurs et des entrepreneurs et les entrepreneurs et innovateurs qui cherchent à créer des
entreprises durables.
 le manque d'éducation financière et la méconnaissance des produits et services financiers. Les ménages
et les chefs de petites entreprises ont déclaré qu’ils manquent de connaissance sur comment peuvent-ils
manipuler les produits et les services financiers comme exemple : remplir un chèque, tirer de l’argent via
une carte bancaire, savoir calculer le coût effectif d’un prêt bancaire ….;
 De plus, certaines offres financières peuvent être incompatibles avec les convictions religieuses. Ici on
parle des ménages qui sont soucieux d’utiliser les produits et services financiers proposés par les banques
conventionnelles et même participatives.

L'étude a également identifié plusieurs facteurs d'exclusion financière. Les zones rurales du Maroc sont moins
bien desservies par les institutions financières, entraînant une limitation de l'accès aux services financiers. Les frais
élevés, la discrimination basée sur le genre, l'âge et l'origine ethnique, les barrières linguistiques, l'accès limité aux
technologies financières ainsi que les critères rigides d'éligibilité et de garantie pour les services financiers
contribuent également à cette exclusion. Pour favoriser l'inclusion financière, il est nécessaire de prendre des
mesures telles que l'expansion des services financiers dans les zones rurales, la réduction des frais, l'amélioration
de l'éducation financière et la promotion de la confiance dans les institutions financières. En tenant compte des
besoins spécifiques des individus, notamment des produits financiers adaptés aux faibles revenus et des
programmes de microcrédit pour les entrepreneurs, il est possible de surmonter ces obstacles et de promouvoir une
inclusion financière plus large.

7
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

4 Discussion et recommandations
Pour promouvoir l'inclusion financière au Maroc et lutter contre l'exclusion financière, il est recommandé de
mettre en place des programmes d'éducation financière accessibles à tous les niveaux d'éducation, de renforcer la
confiance dans les institutions financières par des campagnes de sensibilisation et des mesures de transparence, de
réduire les frais liés aux services financiers pour les rendre plus accessibles aux personnes à faible revenu, d'étendre
la disponibilité des institutions financières dans les régions rurales grâce à des succursales et des technologies
financières innovantes, de combattre la discrimination basée sur le genre, l'âge et les convictions religieuses dans
l'accès aux services financiers, de promouvoir les partenariats entre les institutions financières et les acteurs locaux
pour faciliter l'accès aux services financiers et encourager le paiement des factures par des moyens électroniques,
de mettre en place des incitations fiscales pour encourager l'utilisation des services financiers, notamment pour les
entreprises et les porteurs de projets axés sur la protection de l'environnement tels que la gestion et le recyclage
des déchets domestiques et la lutte contre la pollution chimique. De plus, il est important de développer des
produits d'épargne adaptés aux faibles revenus et des assurances abordables pour répondre aux besoins des
populations exclues dans ce domaine.

Vu l’importance de ses résultats, nous avons essayé de publier notre article en plusieurs langues et ce pour un
large partage d’information pour la communauté scientifique et aussi en faveur des toutes les parties prenantes de
système financier à l’échelle national qu’international.

En sus de la qualité des résultats qu’elle présentait. Cette recherche présente plusieurs limites qui doivent être
prises en compte lors de l'interprétation des résultats. Tout d'abord, l'échantillon utilisé dans l'étude peut avoir été
restreint en termes de représentativité et en termes de qualité des individus car la plupart d’entre eux ont déjà un
compte bancaire, ce qui limite la généralisation des conclusions à l'ensemble de la population marocaine. De plus,
il existe une possibilité de biais de réponse, où les participants peuvent fournir des réponses biaisées ou inexactes
pour raison de manque de confiance dans les institutions financières, ce qui peut affecter la validité des résultats.
Une autre limitation concerne la mesure subjective de l'exclusion financière, basée sur les perceptions des
participants, ce qui peut introduire une certaine subjectivité et des variations dans les résultats. De plus, la
recherche a été menée uniquement en français, cela peut exclure les personnes qui ne maîtrisent pas cette langue,
ce qui peut entraîner une sous-représentation de certains groupes de population. De plus, les résultats peuvent être
influencés par des facteurs culturels spécifiques au Maroc, ce qui limite la généralisation des conclusions à d'autres
contextes. Enfin, pour obtenir une image plus complète et précise de l'exclusion financière au Maroc, des
recherches supplémentaires sont nécessaires pour surmonter ces limites et obtenir des données plus robustes.

5 Conclusion :
Vu l’importance que revêt le sujet de l’inclusion financière. En 2015, le Maroc a inauguré les premiers pas de
lancement des travaux de la stratégie nationale de l’inclusion financière (SNIF) et aussi l’élaboration de la feuille
de route d’alignement du secteur financier sur les objectifs de développement durable. De fait que, l’inclusion
financière a attirée beaucoup de l’intérêt de la part des autorités publiques qui désirent répondre aux objectifs de
développement durable et de réaliser la prospérité économique et sociale des populations, de réduire les taux de
pauvreté et en parallèle de renforcer les politiques d’investissement [8], car elle est devenue un facteur important
d’inclusion, d’équité et d’efficacité économique et sociale. L’inclusion financière est devenue une priorité d’une
importance cruciale pour tous les pays et les institutions internationales tel le cas du Maroc, puisque elle permet
aux particuliers qu’aux entreprises la bonne gestion de leurs revenus et de leur épargne.

Les résultats de cette étude montrent que l’âge, le niveau d’étude et le statut sociaux professionnels ont un
impact positif et plus significatif sur la réduction de l’exclusion financière. La population étudiée est composée de
86,9% des personnes âgées d’au moins 25 ans, 97,4% ayant un niveau d’étude de niveau baccalauréat ou plus,
poursuivant leurs études ou diplômés, et aussi 94,6% sont que soit des salariés ou fonctionnaires et dont 27,8%
comme étudiants bénéficiant d’une bourse d’étude. Ce qui nous a conduits à avoir une proportion de 94,8% de la
population qui détient un compte auprès d’une banque ou d’une institution financière.

Notre étude empirique, en utilisant la théorie enracinée, a mis le pont sur plusieurs facteurs d’exclusion
financière. Malgré que 94,8% de la population cible par cette étude, les individus de notre population ont confirmé
que la détention d’un compte bancaire et juste un moyen pour recevoir le salaire ou la bourse auprès des
établissements ou des entreprises concernées. En parallèle, les résultats montrent que la plupart d’eux n’ont pas la
possibilité d’épargner, de souscrire un crédit ou une assurance. Ces facteurs d’exclusion peuvent être résumé
comme suit : Le manque ou faible d'éducation financière, le manque de confiance dans les institutions financières
, le manque de documentation qui explique mieux les informations sur les produits et services financiers offerts,
le faible niveau de revenu des individus, l’incompatibilité de l’offre des produits et services financiers aux attentes
de leurs clients (particuliers et entreprise), la faible disponibilité des institutions financières dans les régions

8
SHS Web of Conferences 175, 01035 (2023) https://doi.org/10.1051/shsconf/202317501035
ICISMAMH2S 2023

rurales, les frais élevés associés aux services financiers la discrimination basée sur le genre, l'âge et l'origine
ethnique, les barrières linguistiques (faible niveau dans la langue et de jargon utilisé), l'accès limité aux
technologies financières, (2,455 milliards d’exclus du système bancaire conventionnel dans le monde et aux ventes
de téléphone portable [13]) et la rigidité des critères d'éligibilité et des garanties pour les services financiers.
L’exclusion financière ne se limite pas à la détention ou non de compte bancaire mais aussi à la capacité des
particuliers et entreprises à bénéficier des produits financier de base tel que l’épargne et l’assurance [14].

Un secteur financier est dit inclusif s’il aboutit essentiellement pour réduire la vulnérabilité et la pauvreté des
ménages à faibles revenus et, également, pour encourager les des petites et moyennes entreprises à
l’investissement à travers une meilleure allocation de capitaux [8]. Ce qui permettra une promotion de la
croissance économique en contribuant à réduire le chômage. A cela, l’objectif de réduire la marge d’exclusion
financière est considéré comme un défi de taille et/ou un cheval de bataille pour développement économique des
pays émergeant tels le cas du Maroc.

6 Remerciement :
Nous exprimons notre gratitude sincère envers tous les membres de l'Association de la Recherche Scientifique et
d'Etudes Doctorales (ARSED) ainsi que les membres du challenge de la rédaction CRScopus2023’2, pour leur
aimable bienveillance et leur direction précieuse tout au long de cette formation. Leur patience remarquable, leurs
conseils éclairés, leur confiance sincère et leur intérêt pour notre sujet de recherche ont été des facteurs
déterminants dans la réalisation de cet article. Leur encadrement exemplaire a été inestimable. Nous remercions
aussi toutes personnes ayant participé, directement ou indirectement de près ou de loin, à la réussite de notre
enquête sur le terrain et ce pour leur temps consacré pour répondre à nos question et aussi pour leurs suggestions
les plus riches.

7 Références bibliographiques:
[1] Z. Elouaourti et E. Ezzahid. « Factors of regional financial inclusion in Morocco ». Regional Science Policy
and Practice, (2022)
[2] E. Ezzahid et Z. Elouaourti, Financial Inclusion, Financial Frictions, and Economic Growth: Evidence from
Africa ». Journal of African Business, vol. 23, no 3, (2022)
[3] A. Demirguc-Kunt, L. Klapper, D. Singer, S. Ansar, et J. Hess, “The Global Findex Database 2017:
Measuring Financial Inclusion and the Fintech Revolution”. World Bank, (2018)
[4] K. Benayad et M. R. Aasri, Éducation financière : Quelles influences sur les décisions financières des
citoyens marocains ? ». IJAFAME vol. 2, no 5, (2021)
[5] A. F. Akpa, A. F. Chabossou, et F. D. Degbedji, « Analyse de l’effet de l’inclusion financière sur la croissance
agricole au Bénin ». Annales des Sciences Economiques de l’UAC, vol. 2, no 1, ( 2020)
[6] N. Abbar et A. Sadqi, « Nexus Finance-Croissance : canaux de transmissions et rôle des sources alternatives
de financement ». IJAFAME (2022)
[7] M. A. Ait Ouhammou, N. A. Taleb, et M. Khariss, « LA TRANSFORMATION DIGITALE : QUEL
IMPACT SUR LES METIERS BANCAIRES ? CAS DES BANQUES MAROCAINES ». RIMMS (2022)
[8] B. Benyacoub, « Étude empirique sur les freins à l’inclusion financière des femmes au Maroc ». IJAFAME
(2021).
[9] K. Cherkaoui. « La digitalisation des services bancaires, source de rentabilité : le cas des banques
marocaines ». Revue Internationale du Chercheur, (2022)
[10] E. Ezzahid et Z. Elouaourti, « Financial inclusion, mobile banking, informal finance and financial exclusion:
micro-level evidence from Morocco ». International Journal of Social Economics, vol. 48, no 7, (2021)
[11] B. G Glaser. The discovery of grounded theory: strategies for qualitative research. Organizational careers:
Transaction Publishers (ed). (1968).
[12] L. Garreau et R. Bandeira-De-Mello, « La théorie enracinée en pratique: vers un dépassement de la tension
entre scientificité et créativité dans les recherches basées sur la théorie enracinée? ». In AIMS (2010).
[13] D. Assadi et A. Cudi, « Le potentiel d’inclusion financière du “Mobile Banking”. Une étude exploratoire ».
Management & Avenir, vol. n° 46, no 6, (2011)
[14] J.-M. Figuet et F. Pinos, « L’exclusion financière en France : une lecture en filigrane des modèles
économiques bancaires ». Revue d’économie financière, vol. 115, no 3, (2014).

Vous aimerez peut-être aussi