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GTCENSC05475 Sujet10

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ÉVALUATIONS COMMUNES

CLASSE :

EC : ☐ EC1 ☐ EC2 ☒ EC3

VOIE : ☒ Générale ☐ Technologique ☐ Toutes voies (LV)


ENSEIGNEMENT : Enseignement scientifique
DURÉE DE L’ÉPREUVE : --2h--
Niveaux visés (LV) : LVA LVB
CALCULATRICE AUTORISÉE : ☒Oui ☐ Non

DICTIONNAIRE AUTORISÉ : ☐Oui ☒ Non

☐ Ce sujet contient des parties à rendre par le candidat avec sa copie. De ce fait, il ne peut être
dupliqué et doit être imprimé pour chaque candidat afin d’assurer ensuite sa bonne numérisation.
☐ Ce sujet intègre des éléments en couleur. S’il est choisi par l’équipe pédagogique, il est
nécessaire que chaque élève dispose d’une impression en couleur.

☐ Ce sujet contient des pièces jointes de type audio ou vidéo qu’il faudra télécharger et jouer le jour
de l’épreuve.
Nombre total de pages : 8

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GTCENSC05475
Exercice 1 - La solution hydrogène
Sur 10 points
On s’intéresse à deux modes de production d’électricité (la production
éolienne et la production nucléaire) puis au stockage du dihydrogène.
Document 1 : produire de l’électricité avec le vent
Une éolienne utilise la force du vent pour produire de l’électricité. Celui-ci actionne
les pales de l’éolienne, ce qui entraîne un alternateur. La production électrique est
instantanée, mais intermittente, et dépend de la vitesse du vent. Le problème
principal de ce type de production d’électricité est son intégration au réseau. Un
surplus de production peut perturber gravement le réseau de transport d’électricité :
si trop d’énergie électrique est injectée sur le réseau par rapport à la demande
d’énergie, cela peut entraîner une instabilité du réseau, pouvant aller jusqu’à la
déconnexion des centrales.
D’après le ministère de la transition écologique, la production d’électricité éolienne a
représenté 6,9 % de la production totale en France pour le 1er trimestre 2019.
La production électrique éolienne est entièrement automatisée et nécessite peu de
maintenance. Le rendement d’une éolienne est d’environ 35 %.

Document 2 : les centrales nucléaires


En 2019, en France, la part du nucléaire s’élevait à 70,6 % de la production
électrique totale en France.
La production d’électricité par une centrale nucléaire est basée sur la fission d’un
combustible nucléaire. Cette fission dégage de l’énergie qui sert à produire de la
vapeur, qui entraîne une turbine reliée à un alternateur. La fission de sept grammes
d’uranium produit autant d’énergie que la combustion d’une tonne de charbon. Ce
type de centrale peut fonctionner quasiment en continu, mais une fois à l’arrêt, il faut
plusieurs jours pour relancer la production d’électricité. Une centrale nucléaire a un
rendement d’environ 30 %.
Comme toute activité industrielle, les centrales nucléaires génèrent des déchets,
dont certains sont radioactifs. Aujourd’hui, des solutions techniques existent pour la
gestion de tous les déchets radioactifs, mais cela exige une sûreté très importante
des installations. Les déchets « à vie courte » sont triés selon leur niveau de
radioactivité et leur nature, conditionnés et stockés dans les centres de l'ANDRA.
Les déchets « à vie longue » issus du traitement du combustible usé sont vitrifiés en
blocs inaltérables et entreposés dans l'usine Areva NC de La Hague dans l'attente
du stockage géologique en profondeur qui constituera une solution définitive de
gestion pour ces déchets. Cependant pour le moment, aucun site de stockage
profond n’est encore opérationnel. D’après : edf.fr

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1- L’alternateur est un convertisseur d’énergie cité dans les documents 1 et 2 :
indiquer la nature de l’énergie convertie et la nature de l’énergie produite.

2- Préciser le nom du phénomène physique sur lequel s’appuie le


fonctionnement d’un alternateur.

3- Lors de la circulation du courant électrique, l’alternateur perd de l’énergie


via l’échauffement des fils conducteurs le constituant : indiquer le nom de
l’effet responsable de cette perte.

4- Décrire par un court texte ou un schéma la chaîne de transformations


énergétiques de l’éolienne.

5- Calculer l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une éolienne qui


produirait 10 MWh d’énergie électrique.
Document 3 : l’hydrogène, un vecteur d’avenir
Le dihydrogène (H2) peut tout faire, ou presque : produire de l’électricité via une pile
à combustible ; servir de combustible, avec pour seul déchet la vapeur d’eau ; être
transformé en méthane (CH4), voire en matières carbonées avec l’ajout de dioxyde
de carbone (CO2), ainsi valorisé au lieu d’être rejeté dans l’atmosphère. De plus, il
peut être stocké selon différentes options.
La France produit chaque année un million de tonnes d’H2 pour différents usages
(raffinage du pétrole, fabrication d’ammoniac, etc.). Et cela, surtout par
vaporeformage du méthane (procédé de transformation à partir d’hydrocarbures et
présence de vapeur d’eau), qui libère 10 tonnes de CO2 pour chaque tonne de H2
produite…La combustion de H2, quant à elle, produit seulement de l’eau.
L’électrolyse de l’eau, qui permet d’obtenir du dihydrogène et du dioxygène,
nécessite de l’énergie électrique. Cette énergie est diminuée mais reste
conséquente si l’on opère à haute température, comme c’est le cas dans le procédé
EHT développé au Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA). Si cette solution
venait à se généraliser, l’impact des électrolyseurs sur le réseau électrique serait
non négligeable. D’où l’idée d’utiliser les surplus d’électricité des sources
intermittentes, ou pourquoi pas recourir à de petits réacteurs nucléaires modulaires
hybrides. Car dès 2025, il faudra pouvoir produire 4 à 5 millions de tonnes de
dihydrogène par an. D’après « Les défis du CEA » n°241

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6- Expliquer en quoi le stockage du dihydrogène apporte un élément de
réponse au problème de l’instabilité du réseau de transport d’électricité liée à
la production intermittente d’énergie électrique par les éoliennes.

7- Préciser si le document 3 fournit suffisamment de données pour comparer


les émissions de CO2 par combustion d’hydrogène et par combustion
d’hydrocarbures, pour une énergie thermique produite donnée. Si ce n’est pas
le cas, indiquer les données manquantes nécessaires pour effectuer cette
comparaison (on ne demande pas les valeurs de ces paramètres).

Fin de l’exercice

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Exercice 2 - La dengue, une maladie transmise par les
moustiques
Sur 10 points

La dengue est une maladie virale transmise à l’être humain par un moustique du
genre Aedes. Ses symptômes les plus fréquents sont de la fièvre et des douleurs
articulaires. Originaire des régions tropicales, la dengue a fait son apparition en
France métropolitaine en 2010 et progresse depuis (51 départements touchés en
2019 selon Santé Publique France).
On s’intéresse aux méthodes de dépistage et de prévention de cette maladie.

Partie 1- Le dépistage de la dengue dans une population humaine.


Tout test de dépistage est caractérisé par :
• sa sensibilité : probabilité qu’un test soit positif quand la personne est
atteinte ;
• sa spécificité : probabilité qu’un test soit négatif quand une personne n’est pas
atteinte (on dit aussi que la personne est saine).
Un test de dépistage de la dengue est basé sur la détection de l’antigène NS1 dans
le sang. La notice du test indique que sa sensibilité est de 97,7 %.

Document 1 : tableau de contingence pour le test de détection de l’antigène


NS1.
Personnes
Personnes
atteintes de la Effectif total
saines
dengue
Test positif
Test négatif 8 990

Effectif total 365 9 635 10 000

Source : Haute autorité de santé

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1- Calculer, à partir du tableau de contingence, la spécificité du test de dépistage de
la dengue.
2- Recopier et compléter le tableau de contingence (arrondir au besoin à l’unité).
3- Une personne vient de se faire tester et son résultat est positif, calculer la
probabilité que cette personne soit effectivement atteinte de la dengue.

Partie 2 - La lutte contre les moustiques.


Le virus de la dengue étant transmis par les moustiques, une des mesures de
prévention consiste à diminuer le risque d’être piqué. Deux méthodes sont
actuellement à l’étude avant leur mise sur le marché : un traitement homéopathique
et un piège à CO2.

Document de référence (aucune exploitation n’est demandée) : mesure de


l’attractivité vis-à-vis des moustiques par le test du mollet
Le « test du mollet » consiste à demander à des individus d’exposer leur mollet aux
moustiques, dans un même environnement peuplé d’un grand nombre de
moustiques, pendant 15 minutes, et de capturer chaque moustique dès qu'il se pose
sur le mollet pour tenter de le piquer.
On peut classer les personnes en 3 catégories en fonction de leur pouvoir
d’attractivité vis-à-vis des moustiques :
• Attractivité faible : une personne subit de 1 à 9 tentatives de piqûres en 15
minutes ;
• Attractivité moyenne : une personne subit de 10 à 20 tentatives de piqûres en 15
minutes ;
• Attractivité élevée : une personne subit plus de 20 tentatives de piqûres en 15
minutes.

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Document 2 : un traitement homéopathique pour éloigner les moustiques
En Camargue (dans le sud de la France), pendant l’été 2014, deux groupes de volontaires
ayant la même attractivité vis-à-vis des moustiques ont accepté de tester l'efficacité du
traitement : juste avant l’expérience, les membres du premier groupe ont reçu le traitement
homéopathique, les membres du second groupe un placébo (constituant le groupe témoin).

Résultats du test du mollet sur les deux groupes de volontaires


Les sujets qualifiés de « traités » ont reçu le traitement homéopathique, les sujets « non
traités » le placébo. (Les barres verticales indiquent les intervalles de confiance à 95 %)

D’après le site du parc de Camargue

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Document 3 : une méthode utilisant des pièges à CO2.
Les pièges à dioxyde de carbone (CO2) sont constitués d’un diffuseur de CO2 et
d’une cuve. Les moustiques qui entrent dans la cuve sont piégés. Des groupes de
volontaires ayant la même attractivité vis-à-vis des moustiques, sont constitués :
pour chaque type d’attractivité, l’un des groupes est placé à proximité d’un piège à
CO2, l’autre dans une zone sans piège.
Résultats du test du mollet sur les différents groupes de volontaires
(Les barres verticales indiquent les intervalles de confiance à 95 %)

D’après le site du parc de Camargue

4- En vous appuyant sur l’étude des documents 2 et 3, comparer l’efficacité de


chacune des deux méthodes (traitement homéopathique et piège à CO2) comme
moyen de protection contre la dengue.

Fin de l’exercice

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