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Chapitre V

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

V.1.Introduction

Nous présenterons dans ce chapitre une revue sur les bétons à hautes performances
et la campagne expérimentale menée dans cette étude.
Nous présenterons également le matériel ainsi que les compositions des bétons
utilisés et les paramètres d'essais.
On appelle béton à haute performance le béton « BHP » qui a non seulement des
résistances mécaniques plus élevées que celles des bétons ordinaires mais aussi une
meilleure durabilité à long terme du fait qu'ils sont plus denses et compactes et donc
imperméables.
La littérature disponible à nos jours sur le B.H.P et dont l’essentiel est revu dans ce
travail a permis de constater l’absence d’une méthode "universelle" dans la formulation de
ce matériau.
On a tenté dans cette partie d’indiquer un cheminement permettant d’élaborer une
formulation en utilisant les matériaux locaux. Ce cheminement passe par deux phase : le
choix des constituants et leur dosage, c'est-à-dire les aspects qualitatifs puis quantitatifs.

V.2.Choix des matériaux

Les propriétés d'usage des bétons à hautes performances sont des sujets d'étude dans
différents points du monde, et un certain nombre de travaux portant sur les caractéristiques
physico-mécaniques de ces bétons ont été publiés.
Notons que pour obtenir un BHP, il faut :
 Une sélection de granulats résistants et une granularité permettant d'obtenir une
compacité optimale du béton et une meilleure adhérence avec la pâte de ciment.
 Le choix d'un ciment portland avec moins de C3A, composée à vide d'eau.
 L'utilisation d'un rapport E/C au dessous de 0,4 (quantité d'eau réduite au strict
minimum).
 L'utilisation des super plastifiants pour compenser la perte de maniabilité.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons
Il nous a semblé intéressant de travailler sur les matériaux locaux , afin d’établir une
formulation régionale en nous appuyant sur nos des ingrédient disponible sur le marché.
En effet, il est préférable d’étudier tous les matériaux disponibles sur le territoire
Algérien, afin de voir s’il est possible ou non de fabriquer un B.H.P dans un site donné.

V.2.1.Ciment

V.2.1.1.Origine

On a travaillé avec le ciment Awted /42,5 fabriqué par la cimenterie El-Beidha wilya
de (Laghouat) ciment qui se trouve sur le marché.

Figure V.1 : Ciment Awted (Laghouat).

V.2.1.2.Caractéristiques physiques

On a procédé à des essais de la masse volumique et la masse spécifique, les résultats sont :

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-2) : Essai de la masse spécifique du ciment.


 La masse spécifique γc= 1092.77 g/cm3

Fig. (V-3) : Essai de la masse volumique du ciment.

 La masse volumique ρc= 2900 kg/m3

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

V.2.1.3.Réception et Entreposage

Pour éviter toutes variations sur la qualité du ciment tout au long du projet ; on a
utilisé des sacs de ciment provenant d’une même séquence de production. On a fait un bon
entreposage du ciment en couvrant les sacs d’une toile de plastique ,c’est une solution
efficace car durant tous les travaux de laboratoire, on n’a constaté aucun préhydratation.
V.2.2.Sable
Le sable qu’on a utilisé est celui utilisé par la majorité des entreprises. C’est un sable
de Guelta Laghouat

V.2.2.1.Caractéristiques physiques

Figure (V-4) : Essais de la masse spécifique du sable.

 La masse spécifique = 1292 kg/m3

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-5) : Essais de la masse volumique du sable.

 La masse volumique = 2542 kg/m3

Figure(V-6): Série des tamis pour essai de l’analyse granulométrique du sable.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Tableau (V-1) : Analyse granulométrique du sable.

Tamis (mm) Refus persiels (g) Refus cumulés(%) Tamisats (%)

5 0 0 100

2.5 28 2.8 97.2

1.25 51 7.9 92.1

0.630 339 41.8 58.2

0.315 306 72.4 27.6

0.125 243 96.7 3.3

0.080 21 98.8 1.2

Fond 11 99.9 0.1

% 100
Pourcentage des tamisats cumulés

80

60

40

20

1E-3 0.01 0.1 1 10 100


Diamètre équivalent (mm)

Figure (V-7) : Courbe granulométrique du sable

2.2 < Mf <2.8 Covient bien pour obtenir une ouvrabilité satisfaisante et une bonne
résistance avec des risque de ségrégation limités.

M finesses = (Refus cumulés) /100 Des tamis (5, 2.5, 1.25, 0.63, 0.315 et 0.16)

 Le module de finesse était de 2.74 ;

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-8) : Essai de l’équivalent du sable.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-9) : Agitateur horizontal rectiligne pour l’essai déquivalent de sable.

L’équivalent de sable (ES = 83% - ES.P = 80%) présente un sable propre à faible
pourcentage de fines argileuses convenant parfaitement pour les bétons de haute qualité.

V.2.3.Granulats
V.2.3.1.Origine : gravier

On a utilisé un granulat provenant d’un gisement très important. Ce dernier est


constitué de calcaire compact et dur, de couleur bleue.
Cette carrière « kbouba » se situe à Oued Lili elle s’éloigne de la ville de Tiaret
d’environ 25km (Gravier 3/8) et gravier (8/15)

V.2. 3.2.Caractéristiques physiques

Figure (V-10) : Essai de la masse volumique du gravier 3/8

 La masse volumique: = 1358 kg/m3

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-11) : Essai de la masse spécifique du gravier. (3/8)

 la masse spécifique = 2542 kg/m3

Figure (V-12) : Essai de la masse volumique du gravier. (8/15)

 La masse volumique: =1418 kg/m3

Figure (V-13) : Essai de la masse spécifique du gravier. (8/15)

 La masse spécifique = 2608 kg/m3

L’analyse granulométrique du gravier est fournie dans la figure ( V-14)

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-14) : Essai de l’analyse granulométrique du gravier. (3/8, 8/15)

Tableau (V-2) : Analyse granulométrique du gravier de fraction. (3/8)

Tamis (mm) Refus persiels (g) Refus cumulés(%) Tamisats (%)

8 0 0 100

6.3 82 51.250 48.75

5 386 75.375 24.625

4 276 92.625 7.375

3.15 83 97.810 2.19

Fond 34 99.937 0.063

Tableau (V-3) : Analyse granulométrique du gravier de fraction. (8/15)

Tamis (mm) Refus persiels (g) Refus cumulés(%) Tamisats (%)

16 54 1.687 99

12.5 1465 47.468 52

10 1358 89.906 10

8 267 98.25 1

Fond 44 99.62 0

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

% 8/15
100
3/8
Pourcentage des tamisats cumulés

80

60

40

20

0.1 1 10 100
Diamètre équivalent (mm)

Figure (V-15) : Courbe granulométrique du gravier. (3/8, 8/15)

V.2.4.L’eau de gâchage

L’eau utilisée est celle de robinet maintenue à la température de la pièce .

V.2.5.Superplastifiants

La société Granitex (Alger) met sur le marché deux grand type d’adjuvants
fluidifiants, et plastifiant (appartiennent à la famille des super plastifiants qui sont
généralement utilisés dans la fabrication de B.H.P) .Ce sont d’une part les medafluids SF et
SFA à base naphtalène sulfonates, et d’autre part les medaplasts SP à base de résine
mélanines.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-16) : Superplastifiants MEDAFLOW 30.

V.2.6.Ajout minéraux

la fumée de silice est aussi appelée micro silice ou fumée de silice condensée, mais le
terme" fumée de silice " est le plus généralement utilisé, c’est un sous – produit des usines
de fabrication d’alliages de silicium et de ferro silicium obtenu dans un four à arc à partir
de quartz de grand pureté et de charbon.

Figure (V-17) : fumée de silice.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

V.3.Proportion des matériaux :


Après avoir cherché à distinguer les constituants aptes à rentrer dans la composition
des B.H.P, il faut déterminer leur dosage, en vue d’obtenir une certaine maniabilité et une
résistance mécanique, et à long terme, une certaine durabilité.
Les B.H.P sont des matériaux dont les résistances caractéristiques sont le plus
souvent supérieures à 60.58 MPa à 28 j. Leur squelette granulaire représente un bon
compromis entre l’économie, qui pousse à l’utilisation des ressources locales et exigence
d’une certaine qualité. Ce sont par ailleurs des bétons à faible dosage en pate interstitielle
(350 à 400 Kg de ciment).
Cependant, le béton à l’état frais comprend deux phases : une phase solide constitué
du squelette inerte (granulat et sable) et une phase qu’on peut assimiler à un liquide visco-
plastique, formée par l’eau, le ciment et les additifs organiques. Par le mélange de ces deux
phases, on veut chercher à reconstituer une roche massive, qui se caractérise par une
porosité quasi-nulle, donc une meilleure durabilité à long terme. [26]

V.4.Formulation du béton témoin

On entend ici par le béton témoin un béton proche de ceux qu’on emploi
habituellement. Les proportions du squelette granulaire de B.H.P et du béton témoin seront
les mêmes Par contre, les formulations différèrent au niveau de (dosage en , eau et
adjuvant).
L’optimisation du squelette a été effectué selon la méthode "BARON-LESAGE" (La
troisième combinaison découlait de l’application de la méthode de DREUX [26] (courbe
granulaire de référence)
Fixant les quantités (C et E en kg/m3), il faut donc trouver les poids de sable,
granulats moyen (tranche 3/8) et grossier (tranche 8/15)

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Tableau (V-4) : Composition d’un m3 de béton ordinaire.(en kg)

Granulats Concassés Sable Ciment Eau E/C


3/8 8/15 Guelta Awted De robinet
501 710 524 400 200 0.5

V.5.Formulation du B.H.P

Cette formulation différent au niveau de l’adjuvant ,et ajout minéraux utilisés


(catégorie, et dosage).

Tableau (V-5) : composions d’un B.H.P. (kg/m3)

Granulats Sable Ciment Adjuvant Eau E/C


Concassées
3/8 8/15 Guelta Awted La Superplastifiant Robinet
fumée
de silice
501 710 524 400 6% 1.5% 152 0.38

V.6.Fabrication des échantillons

Les bétons ont été confectionnés dans un malaxeur à axe vertical de capacité 50 litres
permettant de couler une gâchée de 6 éprouvettes.
Le cycle de fabrication que nous avons suivi est défini comme suit :

 mélange à sec des ingrédients pendant 60s ;

 introduction de l’eau de gâchage avec le 1/3 de super plastifiant ;

 malaxage pendant 90 s ;

 introduction des 2/3 restants de super plastifiant ;

 malaxage 30s.

Le tout étant malaxé pendant trois minutes.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons
A la fin du malaxage, le béton est mise en place dans les moules correspondant aux
différentes éprouvettes et piqués par une tige d’acier de diamètre 16 mm. Chacune d’entre
elles étant vibrée verticalement pendant 30 secondes figure (V-18).

Figure (V-18) : Malaxage du béton

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

V.7. Propriétés des bétons frais

V.7.1.Composition

Lorsqu’on a établi la composition des bétons frais qu’on va étudier (les quatre séries
de bétons) on a essayé de conserver tous les paramètres constants sauf la quantité d’eau de
gâchage. Ces paramètres sont : la quantité de granulats et ciment.
Le dosage en eau a été limité 200 l/m3, pour le béton témoin pour deux raison :
d’une part, par l’emploi du ciment à forte teneur en C3A, et d’autre part des granulats
angulaires. En effet, cette forme trop accidentée n’est pas recommandée pour la raison
qu’elle nécessite beaucoup d’eau.
Ceci contribue à faciliter et à développer le dialogue entre les chercheurs, les
concepteurs et les constructeurs dans la mesure où leurs soucis communs sont l’innovation,
la qualité et l’économie.

En générale, un ciment à forte teneur en C3A a tendance à consommer beaucoup


d’eau pendant les premières minutes qui suivent le gâchage et perturber le maintien de la
maniabilité du béton dans le temps. Ainsi, cet inconvénient permet

de modifier le comportement rhéologique du béton frais, quelque soit la quantité de

superplastifiant utilisée. Il est recommandé d’avoir une teneur C3A inférieur à 8% dans un
ciment utilisé pour la formulation d’un B.H.P.

On remarque aussi que la meilleure répartition du superplastifiant (introduction dans l’eau


de gâchage+ introduction du restant dans le malaxeur) se trouve être 1/3 + 2/3. Par
conséquent, on a pu obtenir un béton fluidifiant après l’ajout des 2/3 de superplastifiant
(30s avant la fin de malaxage).

V.7.2.l'ouvrabilité du béton frais

La caractéristique essentielle du béton frais est l'ouvrabilité (maniabilité), qui


conditionne non seulement sa mise en place pour le remplissage parfait du coffrage et du
ferraillage, mais également ses performances à l'état durci. Un béton frais doit être
facilement maniable et facile à mettre en place. Il doit être aussi homogène et cohésif. Pour
remplir toutes ses qualités, les constituants du béton doivent être soigneusement mélangés.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons
Il existe plusieurs facteurs qui affectent la maniabilité d’un béton:

 Méthode et durée de transport

 Quantité et caractéristiques des composants (liants, granulats)

 Forme, granulométrie et type de granulats

 Le volume d’air

 Le dosage en eau

Un très grand nombre d'appareils de mesure de l'ouvrabilité du béton reposant sur des
principes différents. Certains mesurent une compacité, d'autres un temps d'écoulement.

V.8. Affaissement au cône d'Abrams

Cet essai, consiste à mesurer la hauteur d’affaissement d’un volume tronconique du


béton frais. L’essai au cône d’Abrams est simple à réaliser et nécessite un cône et une tige.
Le moule tronconique sans fond est de 30 cm de haut, de 20 cm de diamètre en sa partie
inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure.

Figure (V-19) : Test d’affaissement Au cône d’abrams.

L’essai d’affaissement au cône caractérise bien la consistance d'un béton ce qui

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons
permet le classement approximatif indiqué au Tableau (V-6).

Tableau (V-6) : Appréciation de la consistance en fonction de l'affaissement


au cône

Classe de consistance Affaissement (cm) Tolérance (cm)

Ferme F 0à4 ± 1 cm

Plastique P 5à9 ± 2 cm

Très plastique TP 10 à 15 ± 3 cm

Fluide F1 ≥ 16

Figure (V-20) : Essai d’affaissement au cône d’Abrams

Tableau (V-7) : L’affaissement du béton. (BO, BHP)

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Temps (jour) L’affaissement L’affaissement


de BO de BHP

7 6.5 9.1
14 4.5 10
21 4.9 8.6
28 6 8.4
cm

(Jours)

Figure (V-21) : Variation de l’affaissement du béton (BO, BHP)

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-22) : Vibration des éprouvettes cylindriques et


prismatiques

V.9.Démoulage et conservation des échantillons

Les éprouvettes étaient démoulées après 24 heures, et sont ensuite conservées


jusqu’à la date des essais, on a choisi de les conserver dans l’eau. (figure V-23)

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-23) : Démoulage et Conservation les éprouvettes. (cylindriques et


prismatiques)

V.10.Surfaçage des éprouvettes

Seuls les cylindres étaient surfacés. Le surfaçage fait par l’emploi d’une nouvelle
technique (boite à sable), ou disque néoprène crée un certain confinement aux bouts des
cylindres pour éviter leur extension latérale et ainsi leur détérioration.
Il permet aussi de rendre les plans d’application de la force de compression
perpendiculaire à l’axe longitudinal des cylindres. Cela permet de réduire, voire même
annuler l’excentricité des cylindres (compression simple) .

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-24) : Disque néoprène Ø 16 cm.

V.11.Essai sur béton durci

Lors des essais sur le béton durci, on a déterminé les résistances en compression
simple, et résistances en traction par flexion (trois points ).

V.11.1.Détermination de la résistance à la compression (f cj )

L’essai a pour but de connaitre la résistance à la compression du béton, mesurée en


laboratoire sur des éprouvettes.
Les éprouvettes étudiées sont soumises à une charge croissante jusqu’à la rupture. La
résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et la section
transversale de l’éprouvette.
L’essai de compression est effectué sur des éprouvettes cylindriques dont les
extrémités ont été préalablement rectifiées. En effet, si les éprouvettes étaient placées telles
quelles sur les plateaux de la presse, on ne serait pas assuré de la planéité des surfaces au
contact et de leur perpendicularité aux génératrices de l’éprouvette.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-25) : Essai de compression simple sur des éprouvettes cylindriques.

Tableau (V-8) : Résistances moyennes en compression de BHP à différentes


dates.

Age 7j 14j 21j 28j


Résistance moyenne en compression
38.40 41.95 46.18 60.58
(MPa)

Tableau (V-9) : Résistances moyennes en compression de BO à différentes


dates.

Age 7j 14j 21j 28j


Résistance moyenne en compression
20.73 22.59 23.46 38.33
(MPa)

V.11.2.Détermination de la résistance à la traction par flexion :

Les essais sont conduits par flexion « trios points » c’est l’essai le plus couramment
utilisé ,il consiste à rompre en flexion une éprouvette prismatique de coté (a=10cm) et de
longueur (4a=10cm).
Pour une charge totale P le moment de flexion constant entre les deux points
d’application de la charge est :

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Figure (V-26) : Essai de traction par flexion trois points sur des éprouvettes
prismatiques.

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CHAPITRE V : Essais sur les bétons

Tableau (V-10) : Résistance en traction par flexion de BHP à différentes dates.

Age 7j 14j 21j 28j


Résistance en traction par flexion
4.90 5.54 5.80 6.74
MPa

Tableau (V-11) : Résistance en traction par flexion de BO à différentes dates.

Age 7j 14j 21j 28j

Résistance en traction par flexion


2.82 3.40 3.60 3.71
MPa

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