Fondation - Cours 1 - I
Fondation - Cours 1 - I
Fondation - Cours 1 - I
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- Son épaisseur totale est au moins égale au double de son débord ;
- Elle comporte des armatures longitudinales réparties sur toute sa largeur et dont la section est
supérieure au millième de la section transversale de la semelle.
S ht
As
a’
Nappe supérieure :
Nappe inférieure :
1
Répartition (sens transversal) ≥ armature de flexion
4
IV.2. Pour les fondations profondes de type puits et pieux :
Les dispositions des Règles EC2 sont complétées comme suit :
Armatures longitudinales :
- Les armatures longitudinales sont, autant que possible, d’une seule longueur. Les recouvrements
n’intéressent pas plus du tiers du nombre des barres dans une même section d’armature transversale
et doivent se trouver à une distance des extrémités supérieure ou égale à six fois la plus petite
dimension transversale du pieu ;
- Le diamètre des armatures longitudinales est au moins de 8 mm. Les treillis soudés sont également
utilisables ;
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- Les pieux de diamètre inférieur à 60 cm (A c = 0,29 m2) peuvent ne pas être armés ou être armés avec
le pourcentage d’acier minimum de 0,5 %.
- Armatures longitudinales minimales :
Armatures transversales :
- t ≥ 6 mm ; espacement courant ≤ 20 cm.
- Les cages d’armatures des pieux de section circulaire sont constituées par des armatures
longitudinales en acier disposées suivant les génératrices d’un cylindre autour desquelles sont
enroulées et fixées rigidement des cerces ou hélices.
- Le diamètre extérieur de la cage d’armature est :
- Au plus égal au diamètre intérieur du tube diminué de 8 cm pour les pieux battus pilonnés et battus
moulés ;
- Au plus égal au diamètre intérieur du tubage provisoire diminué de 10 cm pour les pieux forés tubés ;
- Au moins égal à 1,25 fois le diamètre extérieur de la colonne de bétonnage éventuelle
- Ecartement des armatures transversales :
avec st ≤ 35 cm
Recommandation
ℓ 12 – 14 16 20 25 32 – 40
t 6–8 8 – 10 12 – 14 12 – 16 16
Autres
- Les pieux dont le diamètre est 600 mm et pour lesquels peuvent être justifiés sur la base des
prescriptions du chapitre 12 de l’Eurocode 2 Structures en béton non armé ou faiblement armé.
- Pour les pieux ou puits de diamètre nominal « d nom », on retient :
dnom < 40 cm d = dnom – 2 cm
40 cm ≤ dnom ≤ 1m d = 0,95 dnom
dnom > 1 m d = dnom – 5 cm
- Distance de nu à nu entre deux éléments voisins ≥ 0,75fois la somme de leurs diamètres ;
- Armatures d'éclatement en tête de pieu
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Si la contrainte de calcul du sol est supérieure à 5 MPa, il faut prévoir un frettage anti-éclatement en tête
des pieux et capable de reprendre :
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DEUXIEME PARTIE : LES FONDATIONS TRANSMETTANT UNE CHARGE VERTICALE
d h
e
a'
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libage
p p p
max max
max
b- répartition uniforme
Cas de :
- Semelle flexible sur sols résistants et rocheux
- Semelle flexible ou rigide sur sols cohérents
- Semelle rigide sur sols pulvérulents
c- répartition triangulaire
Cas de semelle flexible sur sols pulvérulents :
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a
p
b'
ho
dR h
d
dFc
dF e
dx
x
a’
a' a' − a
=
ho d
On considère aussi 1 m de longueur de la semelle.
Sur un élément de largeur dx et d’abscisse x, le sol exerce une réaction dR avec
dR = sol.1.dx
sol : la contrainte admissible du sol, soit
p
sol =
1.a'
Donc
p
dR = dx
a'
Il faut savoir dF pour pouvoir dimensionner les armatures.
Théorème de Thalès (triangle semblable) :
dF x
=
dR ho
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D’où
x px
dF = dR. = dx
ho a' ho
On constate alors que la force de traction dans les armatures est maximale pour x = 0 (à l’origine des axes).
Cette force maximale aura alors pour expression :
a' / 2 p a' / 2 p a'
F= 0 dF =
a' ho 0 xdx =
8 ho
a'
Expression de ho ou
ho
a' a' − a
2 = 2 a' a' − a
=> =
ho d ho d
D’où
p (a' − a)
F=
8d
La section des armatures par unité de longueur de semelle sera
a'
Si ℓbd > : toutes les barres doivent être prolongées jusqu’aux extrémités de la semelle avec crochet
4
a' a'
Si < ℓbd ≤ , idem, mais avec ou sans crochet
8 4
a'
Si ℓbd ≤ : barres sans crochets
8
0,85a’
0,70a’ 0,85a’
Il n’y a pas lieu de vérifier la contrainte dans la bielle ni de prévoir d’armatures transversales pour équilibrer
l’effort tranchant.
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b- diagramme bitriangulaire
2p
sol max =
a'
On montre que
p a' 4 p a'
F= =
6 ho 3 8 ho
D’où
1
montage At
Ar A
2
DM
DT
p p
1 = et 2 =
a a'
Efforts maximum
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b- diagramme triangulaire
b'
a b
A1 A2
ha hb
da db
Aa e Ab
a’ b’
On choisit a’ et b’ de manière que la semelle et le pilier aient des sections homothétiques, c'est-à-dire
Autres dimensions :
a' a' − a
=
ha da
Point A2 :
b' b' − b
=
hb db
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b' b
Comme da db et que = ou bien b’ = kb et a’= ka
a' a
a' (k − 1) a
=
ha da
b' (k − 1)b
=
hb db
Ces deux relations donnent
a' b'
a ha b hb
Il en résulte que hb ha c'est-à-dire que A1 et A2 sont confondus.
Posons h = ha = hb
dFc dR dy y
O
dx dFa
dFb
dF
x C
Et de la même manière
Ces armatures seront prolongées, dans chaque direction, jusqu’aux extrémités de la semelle, avec ou sans
crochet selon les règles données pour les semelles continues, en remplaçant le 4 du a’/4 par 5.
Cette méthode basée sur la théorie des bielles reste toujours valable pour les sections non homothétiques
bien que théoriquement A1 et A2 ne sont plus confondus, en vérifiant les inégalités suivantes :
b' − b a' − a
db ≥ max( ; )
4 4
et
da ≤ min(b’ – b ; a’ – a)
II.3. Vérification de non poinçonnement
L’EC2 impose de vérifier les semelles vis-à-vis du poinçonnement
Définition de la section de contrôle
La résistance au poinçonnement des semelles de poteaux doit être vérifiée le long de contours de contrôle
situés au plus à 2d du nu du poteau, c’est-à-dire, le contour de contrôle de référence noté u 1 est celui qui
correspond à une diffusion de 2d.
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Hauteur de la section de contrôle dans le cas d'une semelle d'épaisseur variable
Dans le cas d’une charge centrée, la valeur nette de l’effort agissant vaut :
où :
VEd est l’effort tranchant dû à la charge transmise par le poteau
VEd est la valeur nette de la force de réaction verticale à l’intérieur du contour de contrôle considéré, c’est-
à-dire la réaction du sol moins le poids propre de la fondation.
VEd,red
vEd = ≤ vRd
u. d
Avec
2d 2d
vRd = CRd,c k(100 fck)1/3 . ≥ vmin .
a a
où
0,2
CR,dc = 0,18/c et k = Min[2 ; avec d en m]
d
a est la distance du nu du poteau au contour de contrôle considéré
Aa A
= . b = pourcentage moyen d’acier en fonction du ferraillage Aa et Ab
a'.da b'.db
1/ 2
vmin = 0,035 k3/2 fck , fck en MPa
Dans le cas d’un poteau a1.b1 à charge centrée sur une semelle a’.b’, on doit envisager tous les contours de
contrôle situés à une distance a du nu de l’appui variant de 0 à 2d. En général, la valeur critique de a se situe
entre 2/3 de h et 0,8.h avec h = épaisseur de la semelle.
Attention, au niveau du poteau, il faut vérifier que vEd < 0,5..fcd
Le périmètre du contour de contrôle pour un poteau a1×b1 et situé à a est défini par :
u = 2a1 + 2b1 + 2. a
En outre, les sections d’armatures ne devront pas être inférieures aux valeurs suivantes :
- Armatures horizontales inférieures et supérieures : 4 cm2/m de largeur ;
- Armatures verticales : 2h cm2/m et par face (h en m) ;
- Armatures horizontales intermédiaires : 3 cm2/m de face verticale.
IV. Semelle reposant sur deux pieux
IV.1. Description, dimensions et fonctionnement :
On considère que les charges sont transmises aux pieux par l’intermédiaire de deux bielles de béton :
NEd NEd
a
b
b’ a/4 d
a’
NEd/2 NEd/2
soit
tg45° ≤ tg ≤ tg55°
Avec
d
tg45° = 1, tg = , tg55° 1,4
a' a
−
2 4
a a
0,5(a’ – ) ≤ d ≤ 0,7(a’ – )
2 2
IV.2. Dimensionnement des armatures
NEd
L’effort dans un pieu se décompose en :
2
- Une force de traction horizontale qui doit être équilibrée par les armatures
- Une force de compression dans la bielle
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NEd/2
Fc
Ces armatures doivent être ancrées totalement à partir du nu extérieur des pieux (ce qui permet de
déterminer le débord et ainsi la longueur de la semelle c’est-à-dire nu extérieur du pieu = point d’ancrage).
En plus, il est nécessaire de prévoir les armatures suivantes pour équilibrer des efforts de torsion éventuels :
- Armatures supérieures
et sont disposées sur 0,8.(b’/2 – b/4) entre b’ et a’ et on complète les autres zones par le même ferraillage.
a b
Asup
Av
bs sh
Ah
sv As
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b- Vérification de la compression des bielles :
Section des bielles à la partie supérieure :
Spoteau
Ss
Si
Spieu
NEd
F 2 sin NEd
bsup = c = =
Ss Spot eau Spoteau sin2
sin
2
On admet que l’on doit avoir, pour l’ELU
Avec
fck
k1 = 1 et ’ = 1 –
250
A la partie inférieure
Et
NEd
F 2 sin NEd
binf = c = =
Si Spieu sin 2 Spieu sin2
Avec
fck
k2 = 0,85 et ’ = 1 –
250
Recommandation française :
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c- Contrainte de cisaillement
A l’ELU :
NEd
d
b’
1 bielle
d d 2
tg = =
b' 2 b 2 b
− b' −
2 4 2
On doit avoir
Soit
tg45° ≤ tg ≤ tg55°
Page 17/28
Avec
tg45° = 1, tg55° 1,4
Ou bien pratiquement
NEd/4
Fc dans la bielle
NEd
Fc =
4 sin
b b
NEd NEd (b' − ) NEd (b' − ) 2
F= = 2 = 2
4 tg 4d 2 8d
Vue en plan
F
F2
F1
2 NEd b
Section carrée : F 1 = F2 = F = (b’ – )
2 8d 2
Des différentes solutions sont possibles pour le ferraillage. On peut équilibrer une partie des efforts F1 et
F2 par des cerces de section Ac et l’autre partie 1 – par des barres de section Ad disposées suivant les
diagonales et convenablement ancrées à leur extrémité.
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On peut prendre en général
Donc, on a :
Sur les diagonales en fonction de F :
F NEd b
Ad = (1 – ) = (1 – ) (b’ – ) 2
fyd 8 d fyd 2
F NEd b
Ac = 1 = (b’ – )
fyd 8 d fyd 2
Ou bien
(1 − )
Ad = 2 Ac
Si on prend = 0,5
NEd b
Ac = (b’ – )
16 d fyd 2
Et
Ad = 2 Ac
b- Compression des bielles
b2
Sbsup = sin, Sbinf = Spieu sin
4
NEd
Fc 4 sin NEd
bsup = = =
Sbsup b2 2
b sin2
sin
4
NEd
Fc 4 sin NEd
binf = = =
Sbinf Spieu sin 4 Spieu sin2
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TROISIEME PARTIE :
SEMELLE SUPPORTANT UN EFFORT NORMAL ET UN MOMENT DE FLEXION
I. Etude du diagramme des contraintes sous une semelle reposant sur le sol
Hypothèse : aucune traction du sol n’est admise, donc, la répartition des contraintes est soit trapézoïdale soit
triangulaire sur une partie de la surface de contact sol-semelle.
NEd NEd
MEd MEd
a a
NEd
e NEd -e
b’ b’ e
m a'/4
R x/3
M M
x
a’
a'
Sol entièrement comprimé
Sol partiellement comprimé
e=
On démontre en RDM que dans une section rectangulaire a’ x b’ soumise à un effort normal NEd située à la
distance e de l’axe, on a
NEd 6e
M = (1 + )
a' x b' a'
Et
NEd 6e
m = (1 – )
a' x b' a'
a'
I.1. Diagramme trapézoïdal : e ≤
6
On considère la contrainte définie sur la figure :
3 M + m NEd 3e
= = (1 + )
4 a' x b' a'
Et on admet que l’on doit avoir, pour la stabilité élastique du sol
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a'
I.2. Diagramme triangulaire : e >
6
Réaction du sol
Et
3 a' a'
R = NEd = M. ( – e)b’ en remplaçant x par 3( – e)
2 2 2
D’où
a
e≤
6
- La semelle est entièrement comprimée, et que
1 M + m
M – m ≤
2 2
Ce qui conduit à
a'
e≤
24
Cette dernière condition est souvent remplacée par
2 M + m
M – m ≤ (DTU n°13)
3 2
Ou bien
a'
e≤
18
3e
On utilisera la méthode des bielles en considérant la charge fictive N’Ed = NEd(1 + ) à la place de NEd,
a'
c'est-à-dire la charge qui donnerait une contrainte uniformément répartie sous la semelle.
Soit, parallèle au côté a’ :
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Et parallèle au côté b’
a a' a'
e> ou e > (ou )
6 24 18
- Les armatures parallèles au côté a’ seront déterminées pour équilibrer le moment M 1 agissant dans la
section S1 située à la distance 0,35a de l’axe du poteau, (flexion simple) du côté de M Ed ;
- Les armatures parallèles au côté b’ sont calculées par la méthode des bielles en considérant la charge
centrée :
3e
N’Ed = NEd(1 + )
a'
Soit
Expression de M1 :
NEd
MEd
0,35a
m
1
M
xR
R
M1 = R . x R
Avec
a' + M
R=( – 0,35a)( 1 ).b’
2 2
Et
a'
− 0,35 a + 2
xR = 2
1 M
.
3 1 + M
Expression de 1 :
Page 22/28
a'
Diagramme trapézoïdal : e ≤ , c’est-à-dire
6
a' a' a'
Si (ou ) <e≤
24 18 6
NEd 6e
M = (1 + )
b' .a' a'
Et
a'
+ 0,35 a
1 = m + ( 2 )(M – m)
a'
Ou bien
a'
Diagramme triangulaire : e > , on a
6
2 NEd
M =
a'
3 ( − e)b'
2
a'
1 x − ( 2 − 0,35 a)
= , x : la grande base du triangle
M x
a'
x = 3( – e)
2
D’où
3e
p(1 + )
a' a'
- Si e ≤ , on a a’ ≥
6 sol
a' 2p
- Si e > , on doit avoir ≤ 1,33sol ou sol selon le cas
6 a'
3 ( − e)
2
Pour la hauteur utile, on prendra
a' − a
d≥
4
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III.2. Calcul des armatures
a a' a'
1er cas : e ≤ et e ≤ (ou ), on aura
6 24 18
Armatures perpendiculaires au mur (parallèle à la largeur a’), par unité de longueur du mur
3e
p (1 + )(a' − a)
As = a'
8 d fyd
Armatures de répartition
As a'
Ar = , à répartir sur a’
4
a a' a'
2ème cas : e > ou e > (ou ),
6 24 18
On calculera les armatures perpendiculaires au mur pour équilibrer le moment M 1 défini au paragraphe
précédent, en prenant 1 m de longueur du mur, c'est-à-dire b’ = 1 m.
IV. Semelle rectangulaire sous pilier rectangulaire
IV.1. Prédimensionnement
Sections homothétiques :
Et on vérifie que
a' 3e
- Si e ≤, on a b’.a’sol ≥ NEd(1 + )
6 a'
a' a'
- Si e > , on a 2.b’( – e)sol ≥ NEd
6 2
a'
Ou 1,5.b’( – e)sol ≥ NEd dans le cas d’un vent dominant
2
Hauteur utile :
da ≤ b’ – b
a' − a
et db ≥
4
IV.2. Calcul des armatures
a a' a'
Si e ≤ et e ≤ (ou ), on aura
6 24 18
Et
- Si l’une des deux conditions précédentes n’est pas remplie, les armatures Aa seront calculées en
fonction du moment M1 défini au paragraphe 2. Pour les armatures Ab, comme il n’existe pas de
moment dans ce sens, elles seront déterminées par la même formule
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IV.3. Vérification de non-poinçonnement
Soit un moment MEd appliqué sur un poteau de dimension a1 b1
Le calcul est similaire au cas de charge centrée.
P
M
b
b’
O O’
a'/2 a'/2
P
R2 R1
Equations d’équilibre :
P = R1 + R2
a' a'
M/O’ R2( + e) = R1( – e)
2 2
Comme M = e P, on a, en résolvant le système
P M
R1 = +
2 a'
P M
et R2 = –
2 a'
Sauf cas exceptionnel à justifier, les deux réactions doivent être positives soit
R2 > 0 (déterminant)
Ou bien
2M
a’ > = 2e
P
Et la hauteur utile par la même condition
a a
0,5(a’ – ) ≤ d ≤ 0,7(a’ – )
2 2
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a
Si e ≤ : base du poteau entièrement comprimée, les armatures A i (principales) seront déterminées par la
6
P
formule donnée en paragraphe 4-2, deuxième partie en y remplaçant par R1, on aura donc :
2
a
Si e > : les armatures seront déterminées pour équilibrer le moment M 1 dans la section située à 0,35a de
6
l’axe du poteau
a'
M1 = R1( – 0,35a)
2
Dans les deux cas, les armatures ainsi trouvées seront complétées par des armatures supérieures et des
armatures transversales comme lorsque la charge est centrée.
La compression des bielles et la contrainte de cisaillement devront également être justifiées en remplaçant
P par
2M
2R1 = P +
a'
VI. Semelle reposant sur quatre pieux
Considérons le cas d’une section rectangulaire du poteau a x b et de la semelle a’ x b’
P
M
d e Fc
R1
F
O’
2R2 2R1
R
a'
R2 R1
b b’
R2 R1
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Inclinaison des bielles :
2d
tg =
1
a'2 + b'2 − a2 + b 2
2
Et on doit avoir
1 ≤ tg ≤ 1,4
Equilibre de la structure :
2R1 + 2R2 = P
a' a'
M/O’ 2R2( + e) = 2R1( – e)
2 2
M
Et comme e = , on aura
P
P M P M
R1 = + et R2 = –
4 2 a' 4 2 a'
Pour simplifier le problème et par mesure de sécurité, on considère que toutes les réactions sont égales à R 1.
Dans la bielle :
R1
Fc =
sin
Sur une diagonale :
R1
F=
tg
Que l’on peut décomposer en deux :
- Suivant le petit côté :
F. b' R1. b'
Fb = =
a'2 + b'2 tg a'2 + b'2
- Suivant le grand côté :
F. a' R1. a'
Fa = =
b'2 + a'2 tg a'2 + b'2
Fa ≥ Fb car a’ ≥ b’
a
Si e ≤ , on calculera la section des armatures nécessaires pour équilibrer le moment
6
a'
M1 = 2R1( – 0,35a)
2
La section A trouvée sera décomposée en :
b'
- Cerces de section : Ac =
2
(1 − )b'
- Des armatures diagonales de section : Ad =
2 cos
Dans les deux cas, on vérifiera la compression dans les bielles par analogie avec ce qui a été indiqué en cas
de charge centrée.
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RADIER GENERAL
Fondation superficielle sur mauvais sol.
La superstructure ne doit pas présenter des charges d’importantes dissymétriques pour éviter d’éventuels
tassements différentiels. D’ailleurs, les difficultés que peut présenter l'étude d'un radier résultent surtout des
lois de répartition des pressions sur le sol qu'il convient d'adopter compte tenu des déformabilités du sol et
du radier lui-même. L'hypothèse de la répartition uniforme des réactions de pression est, en règle générale,
défavorable.
dalle
longrine ou nervure
Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par les nervures
supportant les murs ainsi que les piliers. Le plancher renversé est soumis à la réaction du sol diminuée de
son poids propre (poids du radier).
S’il existe une sous-pression hydrostatique, il faudra en tenir compte et en outre, vérifier que l’effet de cette
sous-pression est inférieur au poids de l’ouvrage, sinon celui-ci risquerait de flotter.
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