Axe1 Généralités À Propos de La Communication
Axe1 Généralités À Propos de La Communication
Axe1 Généralités À Propos de La Communication
MODULE : PRATIQUES
COMMUNICATIONNELLES
RESPONSABLE DU MODULE
PR DALAL MESGHOUNI
• Objectifs généraux :
• Objectifs opérationnels :
-Faire acquérir un certain savoir-faire quant aux pratiques communicatives aussi bien orales
qu’écrites :
NIVEAU : MASTER 2
ANNEE UNIUVERSITAIRE
2021-2022
Page |1
jugement, désir, sentiment, etc. » (C. Baylon, X. Mignot, La communication, Paris, NATHAN,
1994, p. 11)
Dans cette optique de l'école de Palo Alto, si tout comportement est communi-
cation ; toute communication n'est pas nécessairement consciente. Par conséquent,
l’échange finalisé ne peut être envisagé que pour la communication voulue ou inten-
tionnelle. En principe pour Paul Watzlawick (Une logique de la communication, Seuil,
1972), membre de cette école, un coup de pied dans un caillou, n'est pas une communi-
cation alors que frapper un chien en est une.
Pour ainsi dire, la communication implique tout l’être dans sa communion avec
le monde extérieur ; et manifeste, par la même, ses convictions, ses attitudes, ses
émotions, …, et surtout ses propres systèmes de références, dont il dispose par
expériences, pour entrer en relation avec autrui. Le primat du langage humain « la
langue » n’est plus à contester ; toutefois, la vie en société fait que les manières de
communiquer s’inscrivent dans une dimension plutôt culturelle très ambivalente, et
pourrait dans certains cas générer des distorsions, ou des malentendus.
Page |5
Pour ce dernier critère d’autres facteurs entrent en jeu. Si la rétroaction est plus
ou moins rapide, et inter-échangés, il est à distinguer entre communication
interpersonnelle et communication de groupe. Dans la communication
Page |6
interpersonnelle, la cible est un individu, et le feed-back est tantôt patent tantôt absent ;
cela dépend de l’attitude des interlocuteurs (refus du recours à la langue), ou d’un bruit
technique à titre d’exemple. Elle se fait soit en présentiel quand elle est verbalisée, ou
en différé dans le cas de messages transmis par écrit.
• Informatif ;
• Expression identitaire ;
• Autoritaire (pouvoir) ;
• D’influence ;
• De séduction.
Et si on s'accorde pour la définir comme un processus, les points de vue divergent
lorsqu'il s'agit de qualifier ce processus ; mais les axiomes de Paul Watzlawick peuvent
dans une certaine mesure dissiper quelques confusions au sujet de ce processus :
L’axiome de l’englobement : Toute communication présente deux aspects : le
contenu et la relation, tels que le second englobe le premier et est par suite une
métacommunication. Quand le climat de confiance règne, il est possible de dire que
les interlocuteurs se concentrent sur ce par-là de l’acte de communiquer. Mais rien
n’est jamais que du contenu… On cherche toujours à communiquer autre chose, un
contentement, une émotion et dans les cas où le climat n’est pas au rendez-vous, ce peut
être de la frustration, de la colère.
Pour Watzlawick, ce second aspect est prioritaire, car si la relation est mauvaise
le contenu sera soit rejeté, soit déformé, soit ignoré. Comment intervient ce « comment
» de l’acte de communiquer ? Par tout ce qui est du non-verbal (regard, intonation,
gestuelle, mimique…). C’est ce qu’on appelle la métacommunication ; ce qui se
communique quand on communique.
Si « Monsieur » reste tard au travail, c’est que « Madame » lui fait constamment
des reproches, mais pour cette dernière, les reproches sont une conséquence de ces
retards…
Du point de vue des échanges verbaux ; quand je dis quelque chose à quelqu’un,
je ne peux pas sous-entendre que ce que j’ai dit est exempt d’intention. Mon discours
va influencer la réponse de l’autre en conséquence de ce que j’ai dit. A mon tour, lorsque
je vais entendre ce que mon interlocuteur me dit, je vais l’interpréter comme étant
marqué, là aussi de X intentions qui peuvent être négatives ou positives.
Page |9
constitue
l’essentiel de la
performance A
acquiert, prend
connaissance,
consomme ou
utilise l’œuvre O. •
sous-transactions
avec B pouvant
être associées à la
consommation ou
utilisation de O par
A – d’autant plus
quand celle-ci
s’étend sur la durée
(usage d’un
artefact pérenne)
Source : Exemples des étapes d’une transaction (Zacklad, M. (2006). Une approche
communicationnelle et documentaire des TIC dans la coordination et la régulation des flux
transactionnels, P.3, Document de travail (Working paper). Disponible sur :
http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/