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Faut-il envisager en France une laïcité plus ouverte ou

alors au contraire une laïcité plus restrictive ?


( jusqu’au 29 janvier )

Définir le terme « laïcité »


Ce que dit l’État sur la laïcité
Consulter les sites de défense de la laïcité
Ce que dit les différentes religions sur la laïcité
la question des menus à la cantine, de la laïcité à l’école, et dans les espaces publics

La laïcité est un principe inscrit dans la Constitution. Elle garantit la liberté de


conscience, l'égalité de tous les citoyens quelle que soit leur croyance, la neutralité de
l'État à l'égard des religions et le libre exercice des cultes. Elle implique la séparation
de l’État et les organisations religieuses.
La laïcité n’est pas une opinio parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est
pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respecté
de l’ordre public.

La laïcité est un des principes définissant la République qui est "indivisible, laïque,
démocratique et sociale" (art. 1 de la Constitution). Inscrite dans la Constitution de
1946 et reprise par la Constitution de 1958, la laïcité figure parmi les droits et libertés
fondamentaux garantis par celle-ci, au même titre que l’égalité ou la liberté.
Selon le Conseil constitutionnel (décision du 21 février 2013), résultent du principe de laïcité :
• le respect de toutes les croyances et l’égalité de tous les citoyens devant la loi sans
distinction de religion ;
• la garantie du libre exercice des cultes ;
• la neutralité de l’État ;
• l’absence de culte officiel et de salariat du clergé.
La loi de 1905 de séparation des Églises et de l'État est la clé de voûte de la laïcité en France.

Déjà au XIXe siècle Ferdinand Buisson, premier théoricien de la laïcité, soulignait


qu’elle résultait d’un "lent travail des siècles" (Dictionnaire de pédagogie, 1883-
1887). Depuis, la laïcité continue d'évoluer. Ce n'est pas un concept figé. Il se nourrit
au contraire des transformations de la société et donne lieu à des interprétations
diverses.
Des représentations divergentes sont portées par les acteurs sociaux. Pour certains, la laïcité combat
les religions ou se situe dans la filiation du gallicanisme, où l’État exerce un certain contrôle.
D’autres mettent en avant le principe de séparation, appliqué de façon stricte ou plus inclusive. Les
autorités religieuses défendent une "laïcité ouverte", où existent des collaborations entre l’État et les
religions. Une conception identitaire valorise les "racines chrétiennes" de la France, face à l’islam.
Selon wikipédia, la laïcité ouverte se rapproche de la laïcité telle que définie aux etats
unis. Le philosophe Guy Haarscher pense que cette nouvelle notion viserait à
empêcher que la laïcité ne devienne anti-religieuse.
La laïcité ouverte implique une séparation partielle de l’État et des religions.
En France, le débat sur la laïcité ouverte s’est rouvert à la suite de l’attentat contre
Charlie Hebdo en janvier 2015.
Elle cherche à éviter que la laïcité soit une moral anti-religieuse.
Elle est fondée sur la liberté pour les croyants de pratiquer leur religion dans la sphère
public avec le moins d’entraves possibles.

Chaque saison estivale, la question du burkini revient dans les débats en France.
Le port de cette tenue par les femmes dans les piscines et les plages divise la
société et la classe politique en France. Entre l’interdiction et l’autorisation du
port de cette tenue jugée islamique, c’est souvent la justice qui tranche. Alors
quelle est la situation du burkini pour l’été 2023 en France ?

Le burkini, un maillot de bain couvrant porté par certaines femmes musulmanes dans
les piscines et sur les plages, continue à susciter la polémique en France. Entre les
pro- et les anti-burkini, la question n’est toujours pas tranchée. Certains le voient
comme un symbole d'oppression, tandis que d'autres le considèrent comme un choix
personnel et un droit.

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