Drépanocytosecauses, Symptômesettraitementlivi 1695922447173
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Drépanocytose
Dernière mise à jour le: 21 mai 2023
Conseil médical validé par: Direction médicale de Livi France
Conseil médical validé
Sommaire
Qu’est-ce que la drépanocytose ?
Quelle espérance de vie ?
Quels sont les différents types de drépanocytose ?
Quels sont les principaux symptômes de drépanocytose ?
Quelles sont les complications possibles ?
Drépanocytose et grossesse
Comment la dépister ?
Quel traitement contre la drépanocytose ?
Comment prévenir la drépanocytose ?
Ce que Livi peut faire pour vous
Qu’est-ce que la drépanocytose ?
La drépanocytose, aussi appelée “anémie falciforme”, est une maladie génétique
héréditaire qui touche l’hémoglobine, la protéine contenue dans les globules rouges
qui sert à transporter l’oxygène dans le corps.
C’est la maladie génétique la plus répandue dans le monde, avec environ 5 millions de
personnes touchées et 300 000 naissances concernées par an.
En France, c’est également la maladie génétique la plus fréquente : elle concerne
actuellement environ 11.000 personnes. On estime que 400 enfants drépanocytaires
naissent par an en France, dont plus de la moitié en Ile-de-France, principalement issus
de la communauté africaine ou antillaise.
En Afrique noire, la prévalence peut atteindre 1 naissance sur 30, et aux Antilles environ 1
sur 280.
C’est une maladie chronique pour laquelle il n’existe pas à l’heure actuelle de
traitement permettant la guérison.
Cependant, il existe en France un dépistage à la naissance systématique depuis 2000,
qui permet une prise en charge précoce et donc un meilleur pronostic et une meilleure
qualité de vie pour les personnes atteintes.
Les progrès dans la prise en charge de la maladie ainsi qu’un diagnostic plus précoce
ont permis d’augmenter significativement l'espérance de vie moyenne des personnes
atteintes de drépanocytose : elle est aujourd’hui de plus de 40 ans alors qu’elle était
inférieure à 20 ans avant les années 1980.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le quotidien et l’espérance
de vie des personnes atteintes de la maladie.
Il existe plusieurs types de drépanocytose selon le type de mutation présent sur le gène
au niveau du chromosome 11. La mutation “S” est la plus fréquente et celle qui entraîne
les symptômes les plus graves.
La drépanocytose homozygote
Lorsque l’enfant est porteur des deux copies du gène muté, c’est-à-dire que la copie du
gène transmise par la mère et celle transmise par le père sont altérées par la même
mutation, la maladie est dite homozygote.
L’enfant est donc malade.
Si les deux mutations sont identiques, par exemple dans le cas de la mutation “S”,
l’enfant présente une drépanocytose homozygote S/S.
Dans les autres formes de la maladie, les personnes sont porteur d’une copie du gène
avec la mutation “S” mais la seconde copie porte une mutation différente.
La drépanocytose hétérozygote
Lorsque l’enfant ne présente qu’un seul chromosome (une seule copie) porteur de la
mutation, qu’il soit transmis par le père ou par la mère, la maladie est dite
hétérozygote. Il présente alors une copie du gène muté “S”, et une copie du gène sain
“A”.
L’enfant est alors un “porteur sain” (S/A) : c'est-à-dire qu’il n’est pas malade mais
seulement porteur de la mutation, qu’il peut donc transmettre à son tour.
L’anémie
une pâleur ;
un essoufflement;
Chez les enfants de moins de 2 ans, une crise vaso-occlusive au niveau des os
des pieds et des mains se traduit par des gonflements chauds et douloureux.
Les maux de ventre chez les enfants sont également fréquents.
Lorsque la crise touche le cerveau, les symptômes sont similaires à ceux des
accidents vasculaires cérébraux : maux de têtes ou troubles neurologiques
soudains, pertes d’attention, problèmes d’apprentissage… Ce sont les crises
les plus fréquemment observées chez les enfants de 4 à 6 ans.
douleurs abdominales ;
Elle est due à l’arrêt temporaire de production des globules rouges qui aggrave
l’anémie chronique.
Les symptômes sont :
maux de tête ;
fièvre.
Généralement transitoire, elle est souvent liée à une infection, notamment par le
parvovirus B9 (“cinquième maladie” infantile, fréquente et bénigne passant souvent
inaperçue chez les enfants non drépanocytaires) ou une carence en acide folique
(vitamine B9).
C’est une complication grave et fréquente dans les jours suivant l’installation d’une
crise vaso-occlusive. Il doit être pris en charge en urgence.
C’est la première cause de décès des patients atteints de drépanocytose.
Les symptômes sont :
toux ;
fièvre.
Ils touchent surtout les enfants entre 4 et 6 ans, mais peuvent toucher aussi les adultes.
Les symptômes apparaissent et disparaissent brutalement mais le risque de récidive est
élevé. Il est possible que l’enfant n’ait aucune séquelle, mais dans de nombreux cas il
persiste des dommages au niveau du cerveau avec des séquelles motrices et/ou
intellectuelles.
Les symptômes sont très variables :
maux de têtes ;
troubles de l’équilibre ;
convulsions ;
coma.
des maux de tête violents ou des difficultés d’apprentissage soudaines peuvent être des
signes d’alerte.
Complications chroniques
Elles peuvent survenir à tout âge mais touchent surtout les adultes :
atteinte des yeux (saignement qui entraînent une limitation du champ visuel) ;
atteinte du foie ;
Drépanocytose et grossesse
Les femmes drépanocytaires ou porteuses du gène de la maladie sont plus susceptibles
d’avoir des problèmes durant la grossesse, lesquels peuvent affecter leur santé et celle
de leur futur bébé.
Comment la dépister ?
Le diagnostic de la maladie est fait en examinant la forme des globules rouges, en
analysant l’hémoglobine et en pratiquant des tests génétiques.
Ceci est réalisé à partir d’un échantillon de sang analysé par différentes méthodes.
Le dépistage néonatal
Le dépistage de la drépanocytose à la naissance n’est pas systématique sur l’ensemble
du territoire français. Il l’est par contre dans les départements d’outre-mer et dans
certaines maternités de la métropole. Il est également réalisé systématiquement chez
les enfants nés de parents issus des populations les plus concernées par la maladie.
Cependant, cela expose à la possibilité d’une absence de diagnostic précoce lorsque le
risque n’a pas pu être identifié par l’équipe soignante.
Le diagnostic prénatal
Chez un couple à risque d’avoir un enfant malade (ayant déjà eu un enfant atteint ou si
les parents se savent porteur de l’anomalie génétique), un dépistage prénatal peut être
proposé dans le cadre d’un conseil génétique.
Le diagnostic préimplantatoire
En France, le diagnostic préimplantatoire (DPI) reste un processus long, lourd et très
encadré.
Il n’est envisagé que pour les couples présentant une forte probabilité de donner
naissance à un enfant atteint d’une maladie génétique d’une particulière gravité et
reconnue comme incurable au moment du diagnostic, dont ceux ayant déjà eu un
enfant atteint ou, chez ceux sans enfant, lorsque les deux partenaires sont connus
comme porteurs sains et sont opposés à une interruption de grossesse dans le cas où
un diagnostic prénatal révélerait un foetus atteint.
Dans ce cas, des embryons sont produits in vitro à partir des cellules reproductrices des
deux parents, puis l’ADN de ces embryons est analysé pour sélectionner ceux qui ne
présentent pas de mutation. Ils seront ensuite implantés chez la mère.
analyse de sang ;
être à jour dans les vaccinations. Chez les personnes atteintes de drépanocytose,
s’ajoutent d’autres vaccinations en plus de celles habituelles notamment
vaccination contre les méningocoques ACYW135, grippe, pneumocoques, ainsi que
hépatite A, typhoïde et autres maladies infectieuses en cas de voyage et en
fonction de la destination.
mise en place et respect de règles dans la vie quotidienne pour les patients :
une bonne hygiène corporelle est nécessaire (brossage de dents, lavage des
mains avant chaque repas) pour éviter les infections ;
se protéger contre la chaleur (se protéger du soleil, éviter de sortir aux heures
trop chaudes, éviter les saunas ou les hammams) ;
éviter tout ce qui peut bloquer la circulation du sang (croiser les jambes,
porter des vêtements serrés) ;
éviter les voyages ou sorties où les conditions d’hygiène ne sont pas bonnes
du fait du risque d’infections ;
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