Rapport P
Rapport P
Rapport P
STPI/P6/2022 – 11
Découverte de l’aérodynamique 1
Etudiants :
Hugo BOULENGER
Léo JACQUOT
Gauthier SAVARIN
Florian RUAULT
Antoine CHARCELLAY
Simon LEPRETRE
Enseignant-responsable du projet :
Andrei-Silviu MILEA
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Objectifs du projet :
Comprendre ce qu’est l’aérodynamique et expliciter ses enjeux.
Réaliser notre soufflerie pour des modèles à échelle réduite dans le but de réaliser
plusieurs expériences sur différents modèles.
Mener à bien un projet de groupe en se fixant un calendrier et en se répartissant le
travail.
Remerciements
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont rendu ce projet réalisable.
En premier, nous voulons remercier notre chargé de projet, Monsieur Andrei-Silviu Milea, qui
nous a guidés tout au long de ce projet. Il a su nous écouter, et se rendre disponible chaque
semaine.
Il est aussi important pour nous de remercier l’INSA, pour nous avoir donné la possibilité de
travailler sur un sujet qui nous plaît ainsi que le matériel nécessaire à sa mise en œuvre.
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1. INTRODUCTION 6
2. ETUDE DE L’AERODYNAMIQUE 7
3. METHODOLOGIE 15
3.1. Sécurité 15
4. EXPERIENCE EN SOUFFLERIE 16
5. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES 21
6. BIBLIOGRAPHIE 22
7. ANNEXES 23
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NOTATIONS, ACRONYMES
Cx : coefficient de traînée
Cz : coefficient de portance
S : surface ( m² )
Re : nombre de Reynolds
ρ : masse volumique du fluide ( kg.m-3 )
v : vitesse du fluide (ou champ de vitesse pour Navier Stokes)
D : dimension caractéristique de l’écoulement ( m )
Pr : nombre de Prandtl
Ѵ : la viscosité cinématique ( m².s-1 )
μ : viscosité dynamique du fluide ( Pa.s )
α : la diffusivité thermique ( m².s-1 )
λ : la conductivité thermique (W.m-1.K-1 )
cp : la capacité thermique massique isobare ( J.kg-1.K-1 )
cv : la capacité thermique massique isochore ( J.kg-1.K-1 )
Ma : nombre de Mach
c : vitesse de propagation ou célérité du son dans l'environnement considéré (
m².s-1 )
P : la pression ( Pa )
z : altitude ( m )
g : accélération de pesanteur ( m.s-2 )
t : temps ( s )
Fr : nombre de Froude
h : hauteur ( m )
𝜏⃗⃗ : tenseur des contraintes visqueuses ( Pa )
𝑓⃗ : résultante des forces massiques s'exerçant dans le fluide ( N.kg-1 )
𝑒 : énergie totale par unité de masse
𝑞̇⃗ : flux de chaleur perdu par conduction thermique ( J.m-2.s-1 )
r : perte de chaleur volumique due au rayonnement ( J.m-3.s-1 )
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1. INTRODUCTION
L’aérodynamique est présente partout, dans les déplacements des véhicules, dans les
systèmes de propulsion, dans les bâtiments, les tours, les ponts, les éoliennes, ou encore les
turbines. Pourtant, nous sommes le plus souvent inconscients de sa présence et de son
fonctionnement. L'aérodynamique est dans sa définition la plus simple une branche de la
physique qui étudie les effets de l'air et des gaz sur les déplacements des corps solides. Nous
avons décidé dans ce projet de nous concentrer sur l’aérodynamique appliquée à l’automobile,
car nous pouvons y retrouver de nombreux enjeux importants.
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2. ETUDE DE L’AERODYNAMIQUE
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𝜕𝜌 𝑑𝜌
+ 𝑑𝑖𝑣 (𝜌𝑣⃗ ) = + 𝜌𝑑𝑖𝑣 (𝑣⃗ ) = 0
𝜕𝑡 𝑑𝑡
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Le théorème de Bernoulli
Conditions de Bernoulli :
- Fluide incompressible (masse volumique constante)
- Ecoulement stationnaire
- Fluide non visqueux (c’est-à-dire parfait)
- Forces qui dérivent d’un potentiel (ici pesanteur)
- Equation valable le long d’une ligne de courant
Formule :
Cette formule mathématique montre l’effet de Bernoulli, cet effet est celui d’une
accélération se produisant simultanément avec la diminution de la pression ou inversement.
En effet, sur les voitures la portance est liée à une dépression qui soulève la voiture. Cette
dépression est le résultat d’une baisse de la pression au-dessus de la voiture, car l’air est
accéléré pour parcourir une plus grande distance, celle de la courbure de la voiture. En
dessous de la voiture, la distance est moins élevée et l’air ira donc moins vite. La pression
sera donc plus élevée.
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Le nombre de Reynolds
Le nombre de Reynolds est le rapport entre les forces d’inertie et les forces visqueuses
dans un fluide. Il est utilisé pour prédire la nature de l’écoulement du fluide. Celui-ci pourra
être laminaire ou turbulent.
Écoulement laminaire :
- Fluide lent, forces visqueuses dominantes sur les forces d’inertie
- Re faible (<2000)
- Le fluide se déplace en ligne droite et parallèle
Figure 2.6 : Écoulement
Écoulement turbulent : laminaire
- Fluide plus rapide, forces d’inertie dominantes sur les forces visqueuses
- Re élevé (>>2000)
- Le fluide se déplace avec des mouvements irréguliers (ex : tourbillons pour le cas des
fleuves)
Ma = avec c =
ɣ
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2.1.4. Similitudes
Tout problème en mécanique des fluides est régi par des équations qui sont
malheureusement insolubles dans la plupart des cas. Les solutions analytiques sont même
rares et les solutions numériques sont parfois lourdes à mettre en œuvre et coûteuses en
temps de calcul. Il devient donc impératif d’avoir recours à l’étude expérimentale, soit
grandeur nature, soit par l’intermédiaire de maquettes.
La taille géométrique des problèmes réels est souvent difficile à mettre en place en
laboratoire, car il faut respecter certaines conditions de fonctionnement liant l’étude sur la
maquette et sa transposition au prototype. Les essais sur maquettes sont plus intéressants
dans un premier temps, car ils permettent de trouver des solutions, d’acquérir des données
ou de vérifier des calculs. La technique des modèles réduits est basée sur les règles de
similitude, faisant intervenir l’analyse dimensionnelle. Cette technique permet de réduire le
nombre de paramètres intervenant dans les équations décrivant un système afin de simplifier
son analyse. Toutes ces conditions permettent d’une part de concevoir et d’exploiter le
modèle, mais surtout de transposer les résultats obtenus à la réalité.
B- Règles de similitude
Pour tout système, les résultats des mesures expérimentales sur le modèle ne sont
transposables au prototype que si les données définissant les problèmes posés satisfont à un
certain nombre de relations. Ce sont les conditions de similitude mécanique. On en distingue
trois différentes : les similitudes géométriques, cinématiques et dynamiques.
Similitude géométrique :
Le rapport de toutes les dimensions du prototype et du modèle doit être constant :
𝐿 : échelle de longueur.
Similitude cinématique :
Le rapport des accélérations doit être constant en tous les points correspondants de
l’écoulement :
Similitude dynamique :
Le rapport des forces appliquées à des éléments homologues doit être constant,
quelles que soient les forces homologues considérées.
Similitudes de Reynolds et de Froude :
La similitude de Froude exprime le rapport des forces d’inertie aux forces de pesanteur.
Elle s’applique aux écoulements à surface libre et se traduit par :
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Les éléments aérodynamiques sont tous les éléments qui vont influer sur et
généralement améliorer l’aérodynamisme d’un véhicule.
Tout d’abord, nous pouvons parler des ailerons qui sont incontestablement les
éléments aérodynamiques les plus connus. En automobile, ils sont définis comme étant des
pièces de carrosserie destinées à améliorer l'adhérence et la stabilité du véhicule. Ils
permettent de réaliser un appui aérodynamique très important grâce à une surpression au-
dessus et une dépression en dessous de ceux-ci. Ainsi, on évite que le véhicule ne "décolle"
car les ailerons garantissent l’appui sur la piste. Cependant, les ailerons possèdent un défaut :
ils ne favorisent pas la pénétration dans l'air et vont donc freiner le véhicule. De plus, la forme
des ailerons est étudiée pour les véhicules allant à grandes vitesses. De ce fait, les véhicules
de faible puissance ne sont impactés en général que par les défauts. C’est pourquoi leur
utilisation reste généralement exclusive aux sports automobiles où ils sont très efficaces.
Figure 2.9 : Aileron arrière d’une voiture de sport Figure 2.8 : Aileron avant d’une
Formule 1 de l’écurie Ferrari
D’autres éléments aérodynamiques, les spoilers, permettent de créer une zone
bloquant l’air, créant ainsi une zone de plus faible pression sous la voiture. Ceci entraîne une
augmentation de la déportance, et l'appui aérodynamique est alors augmenté. Il existe aussi
des spoilers arrière : l’air se retrouve bloqué au-dessus, ce qui crée un coussin d’air ; l’air au-
dessus de la voiture ne sera plus perturbé. De ce fait, les turbulences et donc la traînée sont
diminuées.
En conclusion, le rôle des spoilers est double : ils permettent d’améliorer le coefficient
Cx, donc de réduire la traînée, et permettent aussi de diminuer la portance.
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De plus, les lames DTM (Deutsche Tourenwagen Masters) qui tirent leur nom du
trophée Grand Tourisme allemand ont pour rôle de diminuer la portance. Le profil d’une lame
permet de canaliser l'air qui arrive de l’avant du véhicule sur les côtés. Cela réduit l’air en
dessous du véhicule et donc la portance. Cependant, elles sont souvent utilisées pour
permettre de dépasser les limites de certains véhicules.
Enfin, le fond plat est utilisé dans le sport automobile pour augmenter l'appui
aérodynamique tout en limitant les effets de trainée. Le rôle de celui-ci est d'accélérer le fluide
sous le véhicule pour diminuer la pression. Cela va créer une dépression sous la voiture et
donc augmenter l'appui.
Figure 2.14 : Lame DTM sur avant d’une AUDI Figure 2.13 : Fonds plats d’une F1 de
l’écurie Mercedes
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Ce second tableau nous montre que le coefficient de portance n’influe pas sur la vitesse
maximale, ce qui confirme le fait que ce coefficient est important pour les virages.
A 90km/h, le moteur d'une voiture moderne fournit 13,5 kW. 8,3 kW sont consommés
par la résistance aérodynamique, ce qui a pour résultat que 62% de l'énergie du moteur ne
sert pas à l'avancement de la voiture, et est gaspillé en pure perte dans l'air ambiant.
Dans les circuits réputés rapides, les forces aérodynamiques développées sont très
fortes, puisqu’elles sont proportionnelles à la vitesse au carré. Un coefficient de déportance
faible est suffisant pour retrouver une force d’appui importante, mais aussi pour minimiser la
traînée. Pour ce qui est des circuits réputés lents, il faut rechercher des coefficients d’appui
très fort, car, les vitesses étant faibles, c’est le seul moyen d’obtenir de la déportance.
Les éléments aérodynamiques présents sur les voitures, présentés précédemment, ont
pour but d’améliorer les performances automobiles. Leur but est donc souvent de diminuer au
maximum la portance.
2.2.3. La sécurité
Depuis son début et jusqu’à nos jours l’aérodynamique a connu quelques problèmes
malgré l’avancement des technologies et des connaissances sur le sujet, il continue à y avoir
des accidents. En voici des exemples :
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3. METHODOLOGIE
3.1. Sécurité
Lors de la réalisation de ce projet, plusieurs travaux pratiques ont été mis en place,
nécessitant l’utilisation d’outils pouvant parfois s’avérer dangereux. Il est donc nécessaire de
répondre au mieux à différentes règles de sécurité afin de ne pas se mettre en danger et
également pour ne pas détériorer le matériel.
Sur la première version de la soufflerie, nous avons utilisé
des cutters afin de découper du carton. Cet outil peut être à l’origine
de coupures s’il est mal utilisé. C’est pourquoi pour éviter tout risque
de blessure, nous utilisions des gants de protection lors des
manipulations. De plus, nous utilisions des supports de protection
pour ne pas abîmer les tables.
La deuxième version de la soufflerie nécessitant l’utilisation
de matériels plus complexe, il a fallu ajouter de nouvelles règles de
sécurité. Afin de manipuler la scie et la perceuse, il était nécessaire
de garder des gants de protections et également de porter des
vêtements de protection couvrant l’intégralité du corps pour éviter
Figure 3.1 : Sécurité
toute coupure. Le reste du groupe se tenait également à l’écart.
De plus, le port de lunettes de protections a été très important pour éviter la projection
d’éclats ou de copeaux de bois dans les yeux lors de la manipulation. Il est également
conseillé de garder un casque de protection auditif lors de l’utilisation de la perceuse.
Lors des branchements du générateur électrique avec le moteur, il faut être prudent
pour ne pas provoquer un court-circuit, et veiller à respecter le protocole de montage de notre
circuit électrique. Avant de mettre en fonctionnement le
moteur, il faut bien vérifier que rien ne puisse
perturber la rotation de l’hélice. Il ne doit y avoir
aucun objet ni obstacle dans un rayon d’au
minimum 50 cm au niveau de la sortie de celle-ci.
Il faut également veiller à garder une distance de
sécurité avec l’hélice en rotation.
Premièrement nous avons fait un prototype « test » en carton. Nous avons ensuite
essayé de tester la soufflerie et de noter les résultats obtenus.
Dans un second temps, nous nous sommes concentrés sur la fabrication de la version
finale de la soufflerie. Afin de gagner du temps, nous nous sommes réparti les tâches. Gauthier
a réalisé les plans, Antoine s’est occupé de réaliser la structure globale. Hugo s’est chargé de
la Tuyère, Léo et Antoine de l’entrée de la soufflerie, tandis que Simon a conçu la charnière et
Florian a construit l’entrée de pailles. Par la suite nous avons mis en commun le travail fait
individuellement pour concevoir la soufflerie dans son ensemble.
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4. EXPERIENCE EN SOUFFLERIE
4.1. Mise en place
4.1.1. Première version
Afin d’optimiser la réalisation de notre soufflerie, nous avons décidé de réaliser une
première version de celle-ci, construite de façon plus simple et rudimentaire, afin de nous
permettre de comprendre correctement son fonctionnement, ainsi que de trouver d’éventuels
axes d’amélioration.
Pour la version finale de notre soufflerie, nous avons décidé de nous appuyer sur notre
première version, en y apportant des améliorations, ainsi qu’en la réalisant de manière plus
solide avec de meilleurs matériaux (voir plan en annexe). Pour cela, nous avons construit le
corps principal (partie en forme de pavé droit) en bois, en vissant les planches ensemble pour
une solidité optimale. Pour la tuyère, nous avons trouvé une tuyère en plastique et avons
découpé une planche de bois pour l’adapter parfaitement à l’hélice.
4.2.1. Moteur
Lors de cette première expérience, nous avons alimenté le moteur qui va faire tourner
l’hélice. Cependant, nous avons observé une difficulté : Le moteur ne peut pas aller à sa
puissance maximale permettant une rotation de 10000 tr/min. En effet, vu que l’intensité
arrivant dans nos générateurs est de maximum 3 ampères (provenant des prises de courant
de l’INSA), on se retrouve bloqués et on ne peut alimenter le moteur uniquement avec 4 volts.
Cela permet tout de même de le faire tourner à 5000 tr/min. Pour le faire fonctionner à son
régime maximum, on a besoin de 8 ampères, que nous n’avions malheureusement pas à
disposition.
Objectif :
L’objectif de cette série d’expériences est de déterminer l’efficacité et le bon
fonctionnement de notre premier modèle de soufflerie. Pour cela on étudiera l’appui
aérodynamique créé par des voitures mises dans la soufflerie (modèles de deux différentes
F1) ainsi que la vitesse de l’air circulant dans la soufflerie.
Première expérience
Protocole expérimental :
On met une balance dans la soufflerie V1 sur laquelle on pose le modèle. On fait le
tarage de la balance avant d’alimenter l’hélice. On prend finalement les valeurs plusieurs fois.
Résultats :
Tests : min - max - moyenne (en g)
Voiture rouge total : 0,91 - 1.76 - 2,60
Voiture noire total : 0,94 - 1.72 - 2,58
A vide (sans modèle) : +/- 1.7
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Deuxième expérience
Protocole expérimental :
Même configuration. Cette fois, on mesure la vitesse avec un anémomètre.
Résultats :
Tests : min - moyenne - max (en m/s)
Total : 2,7 - 3.11 - 3.50
Conclusion :
Même si une augmentation de l’appui sur la balance a lieu lorsque l’on met en route
l’hélice, on observe un gain d'appui similaire avec et sans la voiture dessus. Cela signifie un
problème concernant la circulation de l’air dans la soufflerie. Il est en effet censé agir que sur
la voiture et non sur la balance.
Protocole expérimental :
On met une balance dans la soufflerie V1 sur laquelle on pose le modèle. On tare alors
la balance avant d’alimenter l’hélice. On allume un brumisateur que l’on dirige vers la soufflerie.
On prend finalement les valeurs.
Résultats :
A vide :
Test : min - max - moyenne (en g)
Test : 0,26 - 0,42 - 0,34
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On peut observer des flux d’air autour du véhicule grâce à un ajout de fumée à
l’entrée de la soufflerie :
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Les résultats de l’expérience nous montrent une augmentation moyenne de 0,57 g pour
la voiture 1 et une augmentation de 0,45 g. On remarque donc que l’expérience a bien
fonctionné puisque la masse des véhicules ont augmenté avec la mise en rotation de l’hélice.
De plus la voiture 1 se révèle être plus efficace que la voiture 2 car son appui est plus grand :
0,57 g contre 0,45 g, ce qui nous a paru logique car la voiture 1 est un modèle réduit d’un
modèle plus récent donc théoriquement plus efficace aérodynamiquement. L’appui peut
sembler très faible car il représente seulement une fraction de la masse initiale. Cependant,
l’appui augmente considérablement avec la vitesse, par exemple l’appui d’une Formule 1 à
100 km/h est d’environ 150 kg, et passe à 1,5 tonne à 300 km/h. Or, dans notre cas, la vitesse
mesurée à l’anémomètre est de 1,60 m/s en moyenne, soit 5,76 km/h. Cela explique le faible
appui mesuré par rapport aux masses des modèles réduits.
Interprétations :
Tous les résultats obtenus avec la version finale semblent cohérents d’un point de vue
aérodynamique même s’il faut bien prendre en compte leur imprécision notable. Les résultats
sont très différents de ceux de la version 1, avec les mêmes modèles de voiture utilisés. Le
gain d’appui est plus important dans cette seconde version et les mesures sont plus fiables,
car les turbulences sur la balance ont été réduites. Les résultats obtenus avec cette seconde
version sont donc utilisables, contrairement à ceux de la soufflerie en carton.
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5. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
Pour conclure, nous avons dans un premier temps beaucoup appris sur
l’aérodynamique d’un point de vue théorique. Nous avons découvert et approfondi les forces
et équations liées à l’aérodynamique. Nous avons aussi compris l’intérêt des souffleries et de
la partie expérimentale dans le sport automobile, visant à améliorer les performances et la
sécurité des voitures de course et de série.
Dans un second temps, ces recherches nous ont permis de réaliser de manière
optimale notre soufflerie à échelle réduite. Une grande partie de notre temps a été consacré à
concevoir et chercher tous les composants nécessaires à la construction de cette soufflerie
ainsi qu’au déroulement de nos expériences. Nous avons pu apprendre à nous adapter au
matériel disponible ainsi qu’aux besoins et demandes qui ont évolué au cours du projet. De
plus, ces expériences se sont avérées concluantes.
Enfin, ce projet nous a permis d’avoir un aperçu de ce que peut être le travail
d’ingénieur. En effet, nous avons travaillé en équipe autour d’un projet commun en séparant
les tâches sur l’expérimentation ainsi que sur les recherches bibliographiques. Toute
l’organisation telle que la gestion de projet, le respect d’un calendrier ou les réunions d’équipe
a été nécessaire au bon déroulement du projet.
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6. BIBLIOGRAPHIE
Nicolas Carpentiers, "Technique F1 : Quels sont les rôles de l’aileron avant ?"22 mars 2019
https://www.google.com/amp/s/f1i.autojournal.fr/magazine/magazine-technique/technique-f1-
aileron-avant/amp/
Thomas Callewaert Alban Fievez Rodrigue Dias, aérodynamisme automobile, "Les forces
s'exerçant sur une automobile"
https://aerodynamismeautomobile.webnode.fr/les-forces-s%27exer%C3%A7ant-sur-une-
automobile/
Sumner, Jonathon, et al. “CFD in Wind Energy: The Virtual, Multiscale Wind Tunnel.” MDPI,
Molecular Diversity Preservation International, 17 May 2010,
https://www.mdpi.com/1996-1073/3/5/989
https://www.mechanics-industry.org/articles/meca/pdf/2007/02/mi0267-2006.pdf
https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/ingenierie-des-transports-
th14/hydrodynamique-navires-et-bateaux-42599210/ecoulement-des-fluides-be8159/
https://scienceetonnante.com/2014/03/03/la-mysterieuse-equation-de-navier-stokes/
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7. ANNEXES
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