Universite Med5 Modernisation
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Royaume du Maroc
LA MODERNISATION
DE L’ADMINISTRATION FISCALE
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Mesdames et messieurs,
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mutations que connaît le monde des affaires et l’évolution de la société
marocaine en général.
I - LA POLITIQUE FISCALE
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On ne dénombrait pas moins de 9 impôts sur le revenu des personnes
physiques : l’impôt sur les bénéfices professionnels, le prélèvement sur
les traitements et salaires, la taxe urbaine, l’impôt agricole, la
contribution complémentaire sur le revenu global des personnes
physiques, la taxe sur les produits des actions, la taxe sur les profits
immobiliers, la participation à la solidarité nationale et la taxe sur les
produits de placement à revenu fixe.
Il en est résulté une concentration de la charge fiscale sur une partie des
contribuables au lieu d’une répartition équitable sur l’ensemble. Ce
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phénomène a été exacerbé par les comportements de fraude fiscale et
le développement de l’informel.
b) L’imposition de la dépense
Les exonérations ont été introduites dès la première réforme fiscale des
années 1960 mais elles étaient contenues dans des limites compatibles
avec un objectif d’incitation à l’investissement qui ne compromettait pas
le financement des dépenses de l’Etat.
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2) La réforme fiscale
Cette même démarche se retrouve dans l’impôt sur les sociétés par
l’unification de l’imposition des produits réalisés par les personnes
morales.
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S’agissant de la taxe sur la valeur ajoutée, le nouveau système tire sa
modernité de l’unification de l’imposition de la dépense en une seule
taxe, de l’élargissement de son champ d’application notamment aux
activités commerciales, de la réduction des taux et de la suppression de
la taxation en cascade par la généralisation des déductions.
3) La consolidation de la réforme
a) Période 1990-1998
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En matière de taxe sur la valeur ajoutée, les aménagements successifs
de taux ont été complétés par la généralisation du système de
déductions et l’intégration des activités de distribution, ce qui a abouti à
une baisse de la charge fiscale réelle et un élargissement de l’assiette
fiscale indirecte.
Les avantages fiscaux ont été alors introduits dans le droit commun,
dans une démarche d’automaticité ne nécessitant aucune autorisation
administrative préalable et privilégiant l’acte d’investir. Cette démarche a
porté essentiellement sur l’exonération des taxes à l’amont des projets
pour en réduire le coût. Les avantages ont été par ailleurs réorientés
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vers des activités considérées comme prioritaires ainsi que vers les
régions à développer.
b) Période 1999-2003
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Le diagnostic établi, à cette occasion, a montré que si les réformes
entreprises ont permis de réaliser les progrès précités, certaines limites
n’en continuaient pas moins à rendre le système fiscal compliqué, je
citerai notamment :
Les efforts qui allaient être déployés durant cette période ont été guidés
par la poursuite du processus de simplification du système fiscal et de
son harmonisation avec les pratiques adoptées au plan international tout
en révisant le dispositif fiscal d’incitation à l’investissement.
Les chantiers qui ont été réalisés dans ce contexte ont permis de :
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• unifier et harmoniser les dispositions relatives aux
procédures fiscales qui divergeaient en fonction des impôts
concernés ;
• supprimer la participation à la solidarité nationale qui
s’appliquait en sus de la TPI, de la TU et au titre des terrains
non bâtis ;
• rendre réellement totale l’exonération prévue en faveur de
certains secteurs par la suppression de la contribution de
25% de l’impôt théorique en matière d’IS et d’IGR, et par son
extension aux centimes et décimes additionnels en matière
d’impôt des patentes.
II - L’ADMINISTRATION FISCALE
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Pour avoir été innovante, cette réorganisation n’en allait pas moins
souffrir du décalage par rapport aux réalités du terrain.
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1) L’autonomisation croissante de la gestion
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L’élévation continue des seuils de compétence des responsables
régionaux a eu pour résultat d’aboutir aujourd’hui à la prise en charge de
90% des dossiers contentieux et de 80% des dossiers de
remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée et de restitution de
l’impôt sur les sociétés.
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fiscale (assiette, vérification et contentieux) conçues dans un cadre de
polyvalence et de déconcentration de la gestion.
Cette gestion unifiée du dossier fiscal n’a été possible en fait qu’après la
réalisation de la première phase de l’identifiant unique permettant aux
contribuables d’avoir un seul numéro (IS et TVA pour les personnes
morales, IGR et TVA pour les personnes physiques).
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organisationnel à l’instar des administrations fiscales modernes, il fallait
le faire évoluer et l’orienter client.
d) Le système d’information
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Le poids pris par l’innovation et la capacité d’adaptation dans le
processus de création de la valeur font du capital humain un véritable
vecteur stratégique. Cette donnée est d’autant plus importante que
l’action de toute organisation s’inscrit désormais dans un contexte
informationnel en perpétuel essor. Une attention particulière a été
accordée à la mise en valeur de nos ressources humaines.
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cette ouverture qui lui permettra de se situer en vue de mieux
appréhender les problèmes posés. A cette fin, les responsables de la
Direction Générale ont délibérément érigé l’ouverture sur
l’environnement en objectif prioritaire. La communication, la concertation
et la transparence ont servi de supports à cet effet.
a) La communication
b) La concertation
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à l’enrichissement des projets de lois de finances. Ils sont également
sollicités pour donner leurs avis sur les projets de notes circulaires. La
fréquence et la permanence des rencontres avec les ordres
professionnels et les chambres de commerce ont favorisé
l’institutionnalisation de la concertation.
c) La transparence
1) La politique fiscale
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d’édilité, impôt des patentes), et la fiscalité des revenus des personnes
physiques.
L’objectif visé est l’élaboration du code général des impôts dans une
optique de simplification et d’harmonisation des dispositions législatives
et des procédures.
2) L’administration fiscale
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a) La réorganisation des services opérationnels
En vue de réaliser cet objectif de qualité, les efforts sont concentrés sur
la modernisation de la gestion des ressources humaines, l’amélioration
de leurs performances et l’optimisation des moyens logistiques par la
mise en place d’une démarche de programmation stratégique.
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indicateurs de gestion qui sont introduits progressivement à partir de
janvier 2003.
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déclarations, télé-paiements, centre d’appel, bureau
d’accueil).
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