Draft SDAU Fev.2018
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Rapport Intermédiaire
Février 2018
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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Tableau 7.7: Normes proposées pour les installations de santé ................................................... 169
Tableau 7.8: Normes proposées pour les équipements éducatifs ................................................. 170
Tableau 7.9: Normes proposées pour les parcs et les espaces verts............................................. 172
Tableau 7.10: Normes proposées pour les aires de jeux .............................................................. 173
Tableau 7.11: Normes proposées pour les installations religieuses et sécuritaires ...................... 174
Tableau 7.12: Caractéritiques des portes métropolitaines............................................................ 178
Tableau 1.1 Les défis de planification du SDAU à être relever par l’élaboration du PLU .......... 184
Tableau 1.2 Cadre de planification pour le SDAU et le PLU ...................................................... 184
Tableau 1.3 : Cadre de planification pour un modèle de PLU en conformité avec le SDAU...... 186
Tableau 1.4: Cadre de contrôle de l’aménagement du RGU au niveau du SDAU et du PLU ..... 188
Tableau 2.1 : Evaluation des options pour l’élaboration du PLU ................................................ 189
Tableau 2.2 Evaluation des zones candidates pour l’élaboration du PLU ................................... 190
Tableau 2.3 Coordonnées des points principaux. ........................................................................ 192
Tableau 3.1 : Occupation des sols actuelle par bloc urbain ......................................................... 194
Tableau 3.2 : Hauteur des bâtiments existants par bloc urbain .................................................... 195
Tableau 3.3 : Conditions des lotissements dans le périmètre du PLU ......................................... 197
Tableau 3.4 Liste des concessions foncière à grande échelle dans le périmètre du PLU. ........... 197
Tableau 3.5 : Principaux problèmes physiques à résoudre par le PLU ........................................ 200
Tableau 3.6 : Principaux problèmes institutionnels à résoudre par le PLU ................................. 202
Tableau 4.1 Outils de planification et mesures de mise en œuvre appliquées au PLU ................ 203
Tableau 4.2 : Rôle et fonction du PLU, PAD et ZAC .................................................................. 205
Tableau 4.3 : Rôle et fonction du réseau routier selon les documents statutaires et le PLU........ 206
Tableau 4.4 : Classification du zonage dans le périmètre du PLU (provisoire)........................... 209
Tableau 4.5 : Occupation des sols régulée par la classification de zonage (provisoire) .............. 210
Tableau 4.6: Régulations de la forme urbaine par classification du zonage (provisoire) .............211
Tableau 1.1: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Dar Naim ............... 214
Tableau 1.2: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Toujounine............. 216
Tableau 1.3: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Teyarett.................. 217
Tableau 1.4: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Ksar ....................... 218
Tableau 1.5: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Tevragh Zeina........ 219
Tableau 1.6: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Sebkha ................... 221
Tableau 1.7: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Riyad ..................... 222
Tableau 1.8: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de El Mina.................. 224
Tableau 1.9: Présentation de l’atelier de concertation dans la commune de Arafat..................... 225
Tableau 2.1: Liste des activités .................................................................................................... 228
Tableau 2.2: Curriculum de formation à l'étranger ...................................................................... 230
Tableau 2.3: Programme de la formation à l'étranger au Japon ................................................... 231
Tableau 2.4: Participants à la formation au Japon ....................................................................... 232
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Figure 4.10: Facteur de diminution de la taille du ménage par unité d’habitation ........................ 96
Figure 4.11: Méthodologie de calcul graphique de l’occupation des sols basé sur l’outil SIG ..... 97
Figure 4.12: Répartition de la population par zone de trafic en 2017 et 2040 ............................... 99
Figure 4.13: Répartition des emplois par zone de trafic en 2017 et 2040 ..................................... 99
Figure 4.14: Occupation actuelle des sols (2017) ........................................................................ 101
Figure 4.15: Plan général d’occupation des sols proposé (2040) ................................................ 102
Figure 4.16: Répartition des unités de logement selon le type d’occupation des sols ................. 103
Figure 5.1: Densité de la route par zone de circulation dans la ville de Nouakchott....................110
Figure 5.2: Futur plan du réseau routier de la ville de Nouakchott .............................................. 111
Figure 5.3: Image d’un terre-plein de route urbaine principale ....................................................112
Figure 5.4: Image d’intersection améliorée ..................................................................................112
Figure 5.5: Exemple de commande de stationnement au bord de la route ...................................112
Figure 5.6: Image d’espace de route pour 60 personnes...............................................................113
Figure 5.7: Image de la promotion des transports publics ............................................................113
Figure 5.8: Image d’un centre de contrôle de la circulation avec un centre d'information sur la
circulation .............................................................................................................................114
Figure 5.9: Carte des emplacements des intersections avec feux de circulation ..........................114
Figure 5.10: Image du système de centre d'information sur la circulation ...................................115
Figure 5.11: Image du système d'inspection de véhicule ..............................................................115
Figure 5.12: Image des outils de sécurité routière ........................................................................116
Figure 5.13: Réseau BHNS / disposition du terminal et coupe transversale du BHNS ................119
Figure 5.14: Projet de terminus d'autobus situé au centre-ville ................................................... 120
Figure 6.1: Diagramme de flux du projet Aflout et du réseau de distribution d'eau .................... 128
Figure 6.2: Demande d'eau prévue et capacité d'approvisionnement en eau ............................... 129
Figure 6.3: Plan général de l’approvisionnement en eau et des installations proposées ............. 130
Figure 6.4: Plan du réseau d’assainissement prévu par le PDAN................................................ 136
Figure 6.5: Plan du réseau d’assainissement proposé par le SDAU 2040 ................................... 137
Figure 6.6: Proposition d’un modèle de gestion de l’assainissement pour Nouakchott .............. 139
Figure 6.7: Leviers pour un assainissement efficace des eaux usées et pluviales à Nouakchott . 139
Figure 6.8 : Réseaux d’évacuation des eaux pluviales en cours et projetés par le PDAN ........... 142
Figure 6.9 : Réseau d’évacuation des eaux pluviales à Nouakchott prévu par le PDAN ............ 143
Figure 6.10 : Modèle de gestion de l’évacuation des eaux pluviales, adapté pour Nouakchott .. 144
Figure 7.1: Pourcentage des terrains appartenant aux installations publiques dans les nouveaux
plans de Tevragh Zeina, Ksar et Teyaret (niveau de secteur) ............................................... 146
Figure 7.2: Equipements de santé ................................................................................................ 148
Figure 7.3: Equipements éducatifs .............................................................................................. 150
Figure 7.4: Installations de santé à Nouakchott - Emplacement des hôpitaux actuel et proposé 157
Figure 7.5: Indicateurs d'écoles primaires et distribution urbaine proposée 2040 ....................... 160
Figure 7.6: Les cinq ordres dans les niveaux de planification ..................................................... 162
Figure 7.7: Interrelations entre les installations publiques .......................................................... 163
Figure 7.8: Zones générales d'équipements publics d'ordre supérieur......................................... 167
Figure 7.9: Équipements publics d'ordre supérieur pour l'horizon 2040 ..................................... 168
Figure 7.10: Concept de planification en fonction de la hiérarchie des installations de santé .... 170
Figure 7.11: Normes proposées pour les anciennes et nouvelles écoles dans les anciennes et
nouvelles zones d'aménagement .......................................................................................... 172
Figure 7.12: Normes proposées pour les parcs et aires de jeux ................................................... 173
Figure 7.13: Concept pour l'organisation de l'emplacement actuel des équipements religieux ... 176
Figure 7.14: Distribution proposée des équipements publics selon le plan en échiquier ............ 178
Figure 1.1: Problèmes de planification et de gestion urbaine de Nouakchott et les mesures à
prendre en compte par les deux niveaux de la ville et de la zone spécifique ....................... 183
Figure 1.2 : Options possibles pour l’étendue du PLU en association avec le SDAU et le RGU 186
Figure 2.1 : Carte du périmètre du PLU ...................................................................................... 192
Figure 3.1 : Occupation des sols actuelle du périmètre du PLU.................................................. 193
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Abbreviations
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INTRODUCTION
Contexte
La ville de Nouakchott a connu une croissance rapide depuis sa création en 1960 en tant que capitale de
la Mauritanie. Selon les statistiques de l'Office National de la Statistique de la Mauritanie (ONS) la
population de la ville est passée d'environ 2 000 en 1957 à 558 195 en 2000 et à 958 399 en 2013. Le
taux de croissance annuel moyen était de 4,61% de 2000 à 2013. Cette croissance rapide de la ville a été
engendrée, non seulement par des facteurs d'attraction, comme le fait que la ville soit le centre
commercial et économique du pays, mais aussi par certains facteurs de répulsion des zones rurales où
la pauvreté grave et la pénurie d'aliments ont été sévères dans les années 1970 du fait de la sécheresse
et des tempêtes de sable. L'afflux de la population a entraîné la formation de vastes zones résidentielles
spontanées, ou bidonvilles, dans les zones proches du centre, ainsi que le long des grandes voies de
communication en périphérie. Par conséquent, la qualité de vie des citoyens de Nouakchott a été
considérablement détériorée par le manque criant d’un accès décent aux infrastructures et aux services
sociaux, entre autres.
Afin de répondre aux différents problèmes urbains de la ville de Nouakchott, le gouvernement de la
Mauritanie (ci-après « GdM ») a conduit les politiques nécessaires, telle que la création de l'Agence de
Développement Urbain (ci-après « ADU ») pour mettre en œuvre depuis 2001 un vaste programme de
restructuration des bidonvilles, la refonte des ministères centraux pour améliorer l' efficacité de la
gestion urbaine, l’élaboration du Schéma Directeur d'Aménagement et d’Urbanisme (ci-après « SDAU
») de Nouakchott en 2003 (ci-après « SDAU 2003 »), et la création du Code de l' Urbanisme (loi n°
2008-07 portant Code de l'Urbanisme, ci - après dénommé « Code de l’Urbanisme »).
Alors que le problème des bidonvilles a été graduellement résolu grâce aux efforts concertés des
politiques et des projets mentionnés ci-dessus, d'autres problèmes urbains deviennent progressivement
proéminents, résultat du développement de la ville en une véritable métropole. Ces problèmes incluent
l’inondation des zones bâties, les embouteillages occasionnels, le manque d'accès à l'eau potable et à
d'autres services urbains, l'érosion du cordon dunaire, l’ensablement et la mobilité des dunes de sable
aux alentours des zones résidentielles périphériques, etc.
Bien que le SDAU 2003 ait été considéré comme un document fondamental pour orienter les activités
gouvernementales liées à l'urbanisation, ce ne sont pas toutes les décisions et les investissements publics
qui ont suivi ses règles. Une des raisons de ces dysfonctionnements du SDAU 2003 est en grande partie
attribuable au manque de crédibilité de celui-ci, ne s’étant pas doté de la méthodologie suffisante pour
tenter de résoudre efficacement les problèmes en place. Bien que le Ministère de l'Habitat, de
l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire (ci-après « MHUAT ») a tenté de réviser le SDAU en
2013, cette initiative a été abandonné en raison du manque de capacité de l’organisation. En outre, le
périmètre de la région de Nouakchott a été élargi en 2015 pour couvrir le nouvel aéroport international
et les nouveaux locaux de l'Université de Nouakchott. Ainsi, il n'y a pas de SDAU approprié pour guider
l'urbanisation de la ville élargie, même si l'horizon à long terme du SDAU 2003 était fixé à l’année 2020.
Sur la base du contexte mentionné ci-dessus, le GdM a soumis une requête officielle au Gouvernement
du Japon pour bénéficier d’une assistance dans le cadre de l’élaboration d’un SDAU pour la ville de
Nouakchott. En réponse à cette requête, l'Agence japonaise de coopération internationale (ci-après
« JICA ») a effectué les missions préliminaires d'enquête nécessaires pour confirmer les besoins de
développement liés à l'urbanisation de la ville de Nouakchott. Sur la base de cette enquête, la JICA a
conclu qu'il était nécessaire de réviser le SDAU 2003 et de mener des activités de développement des
capacités en matière de planification et de gestion urbaine. Ainsi, le compte rendu des discussions a été
signé en mai 2016 et le projet a été lancé en novembre 2016.
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Objectifs
Les objectifs du projet sont constitués des deux éléments suivants:
1) Elaborer un SDAU pour l'ensemble de la région administrative de la ville de Nouakchott et un PLU,
document d’urbanisme plus détaillé et opposable aux tiers, pour la zone administrative d'une
commune qui sera sélectionnée au cours du projet;
2) Renforcer la capacité des agences concernées responsables de la réalisation et de la planification
urbaine.
Périmètre d’étude
Le périmètre d’études du SDAU couvre la région administrative de la ville de Nouakchott, qui a été
élargie en 2015 à hauteur de 1 132 km2. La zone cible pour le PLU sera la zone administrative d'une
commune qui sera sélectionnée durant le projet. Il convient de noter que le découpage des limites
administratives des communes de Nouakchott n’a pas encore été officialisé. Les nouvelles limites
administratives des communes doivent être définies par adoption en réunion interministérielle avec le
Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, le MHUAT et le Ministère de l’Economie et des
Finances. La Figure A ci-dessous présente le découpage administratif de la ville de Nouakchott, avant
et après 2015.
Horizon de planification
L'horizon de planification des deux documents d’urbanisme que sont le SDAU et le PLU est l’année
2040, tel que décrit dans le compte rendu des discussions signé en mai 2016.
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PARTIE I: SDAU
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CHAPITRE 1:
INTRODUCTION / PORTEE DU SDAU
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Tableau 1.1: Rappel des attentes règlementaires du SDAU et couverture par le rapport
Traitement dans le
Thématique Attentes règlementaires du SDAU (Code de l’Urbanisme)
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1. Délimite le périmètre urbain à l’horizon de 10 ans à 20 ans Chapitre 4, Section 4.3
Croissance urbaine
2. Indique les zones préférentielles d’extension
Infrastructure de Chapitre 5 et 6
3. Définit le tracé des infrastructures de réseaux et de transports
réseaux et de transports
4. Définit la localisation des équipements publics structurants de Chapitre 7
Equipements publics
l’agglomération
5. Indique la vocation des différentes zones Chapitre 4, Section 4.6
- zones urbaines ou à urbaniser à usage d’habitat, de commerce,
d’activité, d'équipement ou d'espace vert, en précisant les
Vocation des zones/ secteurs à restructurer, à rénover ou à sauvegarder,
Occupation des sols - servitudes de protection des ressources en eau,
- zones agricoles et espaces naturels inconstructibles,
- sites d'intérêt environnemental, historique ou archéologique à
protéger ou à mettre en valeur.
Source : Code de l’Urbanisme et Mission d’Etudes de la JICA
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CHAPITRE 2:
PROBLEMATIQUES D’AMENAGEMENT
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Source: ACCVC, Changement climatique, érosion côtière et risques d’inondations à Nouakchott, Mauritanie (2015), GIZ
Figure 2.3: Hause du niveau de la mer à Nouakchott et Dakar
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Source: ACCVC, Changement climatique, érosion côtière et risques d’inondations à Nouakchott, Mauritanie (2015), GIZ
Figure 2.4: Recul du trait de côte dû à la hausse du niveau de la mer
(3) Préservation du cordon dunaire
Le cordon dunaire littoral, d'une hauteur de 3 à 5 mètres apparus naturellement sur le littoral jouent un
rôle de brise-lames. Cependant, au cours des dernières années, il y a eu une réduction significative du
niveau des dunes de sable, à cause de l’extraction illégale de cette ressource. La GIZ a mis en place un
projet de réhabilitation de ces dunes de dans le cadre du projet ACCVC. Il est nécessaire de continuer
ces activités de protection.
Source: ACCVC, Changement climatique, érosion côtière et risques d’inondations à Nouakchott, Mauritanie (2015), GIZ
Figure 2.5: Distribution des dunes du cordon littoral
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Dans le cadre de ses projets, la GIZ a activement soutenu le gouvernement mauritanien sur le volet du
changement climatique. À l'heure actuelle, la coopération germano-mauritanienne met l'accent sur la
gestion durable des ressources naturelles dans les projets suivants.
Adaptation au changement climatique dans les zones rurales (2014-2018)
Ce projet soutient le MEDD et les autres ministères et institutions partenaires dans l'intégration
de l'adaptation au changement climatique de façon plus efficace dans la stratégie nationale et les
processus de planification. Le MEDD est chargé de veiller à ce que le processus du Plan national
d'adaptation soit initié, structuré et mis en œuvre de manière inclusive.
Aider les villes côtières mauritaniennes à s'adapter aux changements climatiques (2012-2017)
GIZ soutient des acteurs pertinents comme le MEDD et les municipalités pour protéger la ville
plus efficacement des impacts du changement climatique. Le projet développe un système
d'information (Adapt NKC) qui donne à toutes les organisations participantes l'accès aux données
dont ils ont besoin pour prendre des décisions judicieuses.
Gestion des ressources naturelles (2014-2017)
Le projet est mis en œuvre à l'échelle nationale, son objectif est de renforcer la capacité juridique
et humaine de MEDD en matière de gestion durable des écosystèmes et de leurs ressources
naturelles. Des activités pilotes se déroulent dans les régions de Guidmakha, Hodh El Garbi et
Gorgol au sud, et dans les parcs nationaux côtiers Banc d'Arguin et Diawling.
2.1.3 Dommages liés aux eaux stagnantes
(1) Situation des eaux stagnantes à Nouakchott
Les dommages causés par les eaux stagnantes se produisent lorsque la quantité de précipitations
quotidiennes est de 30 mm ou plus et que les routes et les zones résidentielles sont déjà inondées. De
plus, en raison de l’absence d’un système de drainage urbain fonctionnel, l'eau contaminée reste exposée
à la surface du sol, ce qui est une cause de mauvaises odeurs et de détérioration des conditions sanitaires.
La Figure 2.6 montre la carte de répartition des mares d’eau stagnante et les courbes de niveau. Quand
il pleut, de nombreuses parties de la ville sont inondées temporairement. L'eau de pluie se concentre
alors dans les zones de basse altitude et des mares d’eau stagnante se forment. L’aménagement
d’équipements d’évacuation des eaux afin de résoudre les dégâts des eaux stagnantes est d’autant plus
importante que les problèmes d’eau stagnante sont étroitement liés aux problèmes d'assainissement. En
outre, puisque l'eau est une ressource précieuse à Nouakchott, la réutilisation de l’eau usée en eau
d’irrigation est souhaitée.
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Source: ONAS, Rapport de stage des étudiants sein de la Direction Technique de l’ONAS
Figure 2.7: Véhicule de pompage mobile et pompage des mares
(3) Projet d’évacuation des eaux pluviales
L'ONAS a également mis en œuvre des projets d’évacuation des eaux pluviales avec l'aide de la Chine
pour 2 ans sur la base du plan directeur d'assainissement de 2015. Les détails sur ce projet sont
disponibles dans la Section 5.2 de ce rapport.
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L'augmentation rapide de la population est principalement due à l’exode rural massif depuis d'autres
régions (Wilayas) à Nouakchott depuis les années 1970 jusqu'à ce jour.
Pour la période entre les recensements de 2000 et de 2013, les communes situées dans la partie Est de
la ville ont les taux de croissance les plus élevés de Nouakchott avec Riyadh à 8,1%, suivi de Toujounine
avec 7,5% et Dar Naim avec 6,8%, alors que Tevragh Zeina, Ksar et Sebkha, situées dans la partie Ouest
de la ville, ont des taux de croissance négatifs ou faibles de -0,3%, 0,6% et 1,0%, respectivement.
(2) Structure des groupes d’âge
Comme montré sur la Figure 2.12, la structure d’âge de la population de Nouakchott en 2013 forme une
pyramide, montrant part importante de jeune génération. Cette situation est la même qu’en 1988 et en
2000.
85-
80-84
75-79
70-74
65-69
60-64
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
15-19
10-14
5-9
0-4
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Les données sur le PIB régional ou le PIB de la Ville de Nouakchott ne sont pas disponibles.
Tableau 2.4: Le PIB et les parts par secteur économique entre 2000 et 2016 en Mauritanie
1) Produit Intérieur Brut par secteur économique
Unité: Million UM aux prix constants de 2004
Secteur Economique 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Secteur Primaire 216 576 211 895 227 811 225 493 233 639 244 016 255 734
1. Agriculture, pêche, exploitation 216 576 211 895 227 811 225 493 233 639 244 016 255 734
forestière
1.1Agriculture et foresterie 31 131 21 098 40 385 36 176 35 487 37 621 38 636
1.2 Bétails 167 578 171 022 166 030 169 849 171 887 180 307 189 283
1.3 Pêche 17 867 19 775 21 396 19 468 26 265 26 088 27 814
Secteur Secondaire 191 398 198 474 204 521 227 067 247 795 230 016 233 408
2. Activités extractives 101 614 96 865 92 294 106 257 104 537 97 200 97 488
2.1 Extraction de produits pétroliers 33 306 29 354 22 878 28 742 25 680 23 721 21 152
2.2. Industries extractives autres 68 308 67 511 69 416 77 515 78 857 73 479 76 336
que les produits pétroliers
2.2.1 Extraction de minerais 66 253 65 209 66 798 74 361 75 217 69 237 71 929
métalliques
Fer 45 193 44 372 41 298 45 565 48 343 42 178 49 056
Or et Cuivre 21 060 20 838 25 499 28 796 26 874 27 059 22 873
2.2.2 Autres Activités Extractives 2 055 2 302 2 618 3 154 3 640 4 242 4 407
3. Fabrication 46 542 52 184 56 722 55 313 51 765 55 647 58 751
3.1 Activités de fabrication hors 44 820 50 435 55 532 56 870 50 385 54 142 57 120
eau-électricité
3.2 Production et distribution d'eau 1 723 1 748 1 190 -1 557 1 380 1 505 1 631
et d'électricité
4. Bâtiment et travaux publics 43 242 49 425 55 505 65 497 91 493 77 169 77 169
Secteur Tertiaire 232 945 247 418 265 928 274 882 292 207 305 582 314 146
5. Transport et télécommunications 42 693 48 785 63 176 65 699 70 560 71 747 73 283
5.1 Transport 11 839 14 471 23 335 17 724 19 883 20 587 19 565
5.2 Télécommunications 30 854 34 314 39 842 47 975 50 677 51 160 53 719
6. Commerce 51 795 54 578 58 683 58 123 62 760 67 175 69 454
7. Autres services 88 803 94 187 93 153 99 908 107 082 114 023 119 345
Correction SIFMI -18 083 -20 054 -21 581 -18 916 -20 375 -20 781 -21 493
Activités de marché totales 573 183 587 865 625 763 657 374 701 461 706 197 729 731
8. Gouvernement 49 654 49 868 50 915 51 152 51 805 52 636 52 063
PIB au coût des facteurs 622 836 637 732 676 678 708 526 753 266 758 834 781 795
Taxes nettes sur les produits 55 311 64 788 81 416 84 300 89 358 94 719 97 930
Facteur ajusté du PIB (2011-13) 645 259 669 779 712 645
PIB aux prix du marché 678 147 710 047 751 195 796 945 842 624 853 553 879 725
Source: ONS
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
les populations venant des régions Est s'installent plutôt dans la partie Est de la ville. Historiquement,
les populations qui se sont installés à Nouakchott l'on fait le long des quatre pénétrantes entrant dans la
ville, selon leurs origines. Aujourd'hui encore, une personne qui a des liens familiaux dans une certaine
zone de la ville s'installera probablement proche de sa communauté, tout du moins dans le début de son
parcours résidentiel.
Même si, comme expliqué plus haut, la ville s'est historiquement étendue spatialement du centre le long
des quatre routes nationales, la question de la génération qui s'est installée a été posée aux habitants.
Sans surprise, et comme le montre la Figure 2.14 ci-dessous, l'installation des ménages à Nouakchott
s’est réalisée progressivement par la génération des grands-parents au centre, celle des parents dans la
périphérie proche, et par les sondés eux-mêmes (45 ans d'âge moyen) au niveau des franges urbaines.
Pour autant, deux phénomènes sont intéressants à analyser. Premièrement, le fait que, à l'époque de la
formation de Nouakchott, une génération des grands-parents s'est installée aux confins de la ville, au
niveau des limites actuelles, notamment sur la route de Boutilimit et sur la route de Rosso. Cela peut
constituer des premières gazra historiques. Deuxièmement, on peut voir qu'une partie de la nouvelle
génération continue de s'installer proche de l'hypercentre, ce qui signifie qu'il y a en cours un processus
de densification de l'aire urbaine et de régénération des tissus urbains de Nouakchott.
Figure 2.13: Répartition des principales régions d’origine des habitants de Nouakchott (gauche : région
principale ; droite : région secondaire)
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Figure 2.14: Génération d’emménagement (gauche : grands-parents ; centre : parents ; droite : sondés)
Implications pour le plan d’occupation des sols : Comme expliqué ci-dessus, un processus de
densification du tissu urbain existant est en cours, à travers le « remplissement » progressif des parcelles
jusqu’à présent vides. Cette hypothèse a été utilisée pour calculer dans le SDAU l’augmentation du taux
d’occupation des parcelles dans la ville constituée.
Traduction en urbanisme : La question de l'expansion urbaine et des origines de la population de
Nouakchott est complexe et doit être étudiée plus spécifiquement en termes de migration interrégionales
à l'échelle du pays tout entier. En effet, si l'immigration historique de Nouakchott a été provoquée par
des sécheresses à l'intérieur du pays, le même type de crise naturelle ou humaine qui surviendrait pourrait
précipiter une nouvelle expansion spatiale de la ville. Comme expliqué plus haut, la direction de
l'expansion urbaine de la ville de Nouakchott est grandement liée aux régions d'origine des populations
faisant l'exode rural. Ainsi, analyser et comprendre les dynamiques démographiques et les risques
sociaux économiques pour la stabilité de chaque région de l'intérieur du pays pourra grandement aider
à planifier l'expansion urbaine future de la capitale. Les récentes activités de l’ONG internationale
GRDR (Groupe de Recherche et de Réalisation pour le Développement Rural dans le tiers-monde)
pourraient bénéficier et être associées aux efforts de planification de l'ONS et de MHUAT.
2.3.3 Disparités sociales et répartition des fragilités
Ayant grandi et évolué de manière peu planifiée, la ville de Nouakchott présente des caractéristiques
sociales à la fois homogènes et concentrées, mais aussi parfois hétérogènes et imbriquées. En effet, si
certains quartiers cumulent de nombreux types de difficultés sociales, d'autres quartiers peuvent
rassembler des situations sociales extrêmement opposées, comme c'est le cas des bidonvilles qui sont
installés au sein des tissus résidentiel de villa de haut standing à Tevragh Zeina par exemple.
À propos de l'emploi et de la génération de revenu par les ménages, la situation est caractérisée par un
grand écart en termes de volume, de source et de distribution spatiale du revenu. La répartition spatiale
du revenu mensuel moyen, visible sur la Figure 2.15 ci-dessous, montre d'importantes différences entre
un croissant Nord partant du port de pêcheurs et allant jusqu'à l'ancien aéroport, qui semble globalement
aisé (moyenne de plus de 275 000 MRO/mois), une vaste zone uniforme aux alentours du centre-ville
avec des revenus moyens (entre 125 000 et 175 000 MRO/mois), est une périphérie qui a globalement
les revenus les plus bas de la capitale (entre 80 000 et 125 000 MRO/mois). Cette dernière catégorie de
revenus représente la population vivant en dessous du seuil de pauvreté extrême, telle que définie par
l’EPCV 2014.
Afin d’avoir une connaissance plus précise de la répartition spatiale des inégalités de revenus, l'index
de Gini a été calculé, tel que le montre la Figure 2.16. L'analyse de l'importance des écarts entre les plus
riches et les plus pauvres permet de brosser une grande variété de situation. Tout d'abord, on peut voir
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
que le croissant de prospérité identifié plus haut, présente généralement un index de Gini assez élevé,
ce qui signifie que les écarts de revenus sont importants. De manière générale, là où les revenus moyens
sont élevés, l'indice de Gini lui aussi est élevé. Cela correspond au fait que sur un même endroit, une
infime minorité de très riches ménages cohabite avec des ménages plus modestes voir pauvres. A
contrario, la zone située à l'ouest de l'ancien aéroport montre à la fois des revenus moyens élevés et un
index de Gini faible, ce qui signifie que les classes supérieures sont dominantes de manière homogène.
La répartition la plus égalitaire des revenus est observée dans le Sud de la ville, mais il s'agit
généralement à des revenus bas, ce qui montre que ces endroits sont désavantagés de manière homogène.
Implications pour les orientations stratégiques : Comme révélé par l’enquête ménage, la coexistence
sur un même territoire de ménages riches avec des ménages plus modestes s’échangeant différents
services économiques, est une construction historique importante à Nouakchott. C’est pourquoi il
semble important de mette en œuvre des mécanismes pour perpétuer cet équilibre social, à travers
notamment la provision de logements sociaux, comme proposé dans les orientations stratégiques du
SDAU.
Figure 2.15: Revenus mensuels moyens Figure 2.16: Écart de revenu (indice de Gini)
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Même si les trois indicateurs mentionnés ci-dessus peuvent être informés par l'analyse des données SIG,
les réponses des ménages à l'enquête sociale peuvent être utilisées de manière plus qualitative.
Au cours des dernières décennies, les bidonvilles représentaient d’importantes parties de Nouakchott,
mais grâce aux efforts de l'ADU, ces kebbe et gazra ont presque disparu. Cependant, même si des
parcelles ont été mis à disposition par les autorités publiques et que installations ont été légalisées, la
présence de conditions de logement précaires (tentes, cabane ou hangar) reste importante dans la ville.
Selon l'enquête ménages, qui utilise une méthodologie d'échantillonnage aléatoire (ainsi, des zones
d'habitat précaire ont également été recensées), environ 7% de la population vit dans des logements
pouvant être qualifiés de précaires, distribués principalement dans la périphérie orientale de la région de
Tarhil, et au nord-ouest de la ville, comme le montre la Figure 2.17.
Figure 2.17: Habitat précaire Figure 2.18: Pénétration des services urbains
La moyenne du taux de branchement à l'électricité (91,7%), à l'adduction d'eau par canalisation (53,4%),
au réseau d’assainissement des eaux usées (3,9%) et au service de collecte des déchets solides (24,3%)
a été calculée pour donner l’indice de pénétration des services urbains (IPSU) tel que présenté sur la
Figure 2.18 ci-dessus. Le IPSU moyen à Nouakchott est de 43,3%, et varie entre 15,0% pour les zones
les moins bien desservies, en particulier dans les nouvelles extensions le long de la route de l'Adrar et
dans les zones résidentielles précaires le long de la route de Boutilimit, à 70,4% dans les nouvelles
extensions au nord de la commune.
Interrogés sur les critères du logement idéal, les sondés ont d'abord répondu avec une écrasante majorité
la surface habitable (78%), suivie de l'aération (17%) et très loin le prix d’achat ou de location
(seulement 1%). Comme supposé, la surface habitable du logement est un facteur clé pour les
mauritaniens. Selon les résultats de l'enquête ménages, la surface habitable moyenne de Nouakchott est
de 130,3 m2. A titre de comparaison, la surface moyenne par logement est de 91,2m2 en France et de
130,1m2 aux Etats-Unis, ce qui est assez proche de la situation de Nouakchott, sauf que le nombre de
personne par ménage est beaucoup plus important en Mauritanie. L'indicateur devrait plutôt être la
surface habitable moyenne par habitant, ce qui prendrait en compte le problème de surpopulation. La
surface habitable moyenne est répartie spatialement comme le montre la Figure 2.19 ci-dessous.
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Naturellement, comme la surface habitable est le critère le plus important pour un logement, le type de
logement idéal est la maison individuelle pour une grande majorité de citoyens (87%), avec une
préférence pour la maison totalement séparée (50%) sur la maison attenante (37%). Néanmoins, une
partie non négligeable des sondés sont disposés à vivre dans un appartement (12%), comme le montre
la Figure 2.20 ci-dessous. Evidemment, la catégorie de population qui a exprimé ce souhait est celle qui
est déjà installée dans les zones urbaines denses.
Figure 2.19: Surface habitable moyenne Figure 2.20: Volonté de vivre en appartement
Afin de comprendre plus précisément les besoins en termes de logement, la taille et la composition des
ménages ont été analysées. Selon l'enquête ménages, la taille moyenne des ménages est de 5,5 personnes
par ménage et varie selon la typologie de logement : 6,1 personnes par ménage en logement individuel,
5,7 en logement précaire et 4,7 en logement collectif. La répartition spatiale de la taille du ménage est
illustrée sur la Figure 2.21 ci-dessous.
En plus de la taille du ménage, un facteur important est le nombre de générations vivant ensemble dans
le même logement (voir la Figure 2.22 ci-dessous). Une grande majorité (84,4%) des ménages sont
composés de deux générations. Les ménages composés de grands-parents, de parents et d'enfants se
trouvent principalement dans les périphéries de la ville, tandis que les célibataires (couple sans enfant)
sont présents dans une proportion non négligeable du centre-ville (14,3% à Tevragh Zeina notamment).
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Figure 2.21: Nombre de personnes par ménage Figure 2.22: Nombre de générations par ménage
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important de Nouakchott (24% des réponses à la question « espaces de sociabilité : dans votre quartier,
quels sont les lieux où les gens se retrouvent et discutent ? »).
Un autre indicateur de l'importance de la paix sociale et de la solidarité comme valeur centrale pour la
société urbaine mauritanienne est le fait que 25% des citoyens participent à des fonds de solidarité tels
que la tontine ou le lawha. Cela crée un filet de sécurité sociale qui aide les ménages les plus vulnérables.
Traduction en urbanisme : La volonté forte de maintenir et de renforcer la paix sociale, la religion et
la solidarité, clairement exprimée dans l'enquête ménages, doit se traduire spatialement à travers
l’aménagement urbain et d'autres outils énoncés ci-après.
• Un premier pas vers le renforcement de la paix sociale et de la solidarité serait, au niveau de la
structure urbaine, de fédérer tous les quartiers de la ville et de veiller à ce qu'il n'y ait pas de forte
distanciation spatiale et sociale ;
• Dans le cas où la ville évolue à travers une distanciation spatiale et sociale, comme cela semble
être le cas avec la proposition de développement du nord de Nouakchott, des mesures
d'adaptation telles que la mise en relation des quartiers avec des transports publics performants,
ou des mesures d'atténuation telle que l'introduction de mécanismes financiers solidaires (une
partie des revenus des taxes foncières des zones riches pourrait être allouée aux zones les plus
pauvres) doit être introduite ;
• La diversification des offres de logements (mixité locatif / accession à la propriété, logement
social / haut standing) est donc un thème important à renforcer. Cela aiderait à consolider la
diversité culturelle et le mélange des populations ;
• La démocratie locale et la participation des citoyens à la vie politique locale sont des conditions
du renforcement de la bonne entente entre citoyen et de la paix sociale. Ainsi, les documents
d'urbanisme doivent autant que possible être élaborés et mis en œuvre en étroite collaboration
avec les communautés locales.
2.3.6 Résumé des caractéristiques socioéconomiques et traduction en urbanisme
Sur la base de l'analyse des résultats de l'enquête ménages, les caractéristiques socioéconomiques et les
tendances suivantes concernant les citoyens de Nouakchott ont été révélées. Les implications de ces
caractéristiques pour la planification urbaine ont été établies comme le montre le Tableau 2.5 ci-dessous.
Ces caractéristiques seront aussi utilisées par la suite pour identifier les problématiques de
développement afin élaborer les orientations stratégiques du SDAU.
Tableau 2.5: Résumé des caractéristiques socioéconomiques et traduction en urbanisme
Thématique Caractéristiques socioéconomiques et tendances Traduction en urbanisme
Logement et Nouvelles installations pas seulement en périphérie Soutenir les efforts de densification en cours
parcours mais aussi au sein de la ville déjà constituée dans la zone urbaine existante
résidentiels Coexistence des ménages riches avec les ménages Promouvoir la mixité sociale et le logement
modestes (bidonvilles existant dans la zone de villas) abordable
Persistance de poches d’habitat précaire Poursuivre restructurations et réinstallations
Accès aux Inégalité d'accès aux services sociaux Promouvoir l'égalité d'accès aux services
services sociaux
urbains Inégalité d'accès aux infrastructures urbaines Promouvoir l'égalité d'accès aux
infrastructures urbaines
Inégalité en matière de mobilité (faible taux de Promouvoir l'égalité d'accès à la mobilité
motorisation et manque de transports en commun)
Symboles de la La paix sociale, la solidarité et la religion comme Unifier la structure urbaine, relier les
société principaux piliers de la société Nouakchottoise quartiers, proposer une offre de logements
diversifiée, favoriser la participation des
citoyens à la planification urbaine
Source : Mission d’Etudes de la JICA
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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la ville a été causée par l’afflux massif d’une population rurale qui a perdu ses moyens d'existence en
raison de sécheresses répétées et des tempêtes de sable ont eu lieu surtout dans les années 1970. Les
gens ont commencé à s'installer dans des logements temporaires dans les zones périphériques de
l’époque, qui ont constitué ensuite les communes de Sebkha, El-Mina et Teyarett. A cette époque,
l’urbanisme spontané était une pratique répandue, du fait que l’administration ne pouvait pas fournir
formellement de terrains en temps opportun.
Les franges s’urbanisent de manière extrêmement rapide et sur une surface très vaste, sans qu’il y ait
une densification des zones centrales. Généralement, les bidonvilles s'étendent d’abord le long des
pénétrantes, puis entre celles-ci à mesure que se construisent des routes qui relient les pénétrantes.
Sur la base de l’Etude de la Croissance Spatiale de Nouakchott (OSPUN, 2014), les changements
suivants ont été observés entre 2007 et 2012.
• La croissance urbaine depuis 2007 représentait alors 30% de la zone urbaine de Nouakchott,
principalement en périphérie ;
• Dans le quartier de Tarhile de la commune de Riyadh, la densité urbaine a augmenté ;
• Il y a peu de changement dans la commune de Dar Naim, mais la densité y reste élevée ;
• L'expansion de la commune d’El Mina se produit principalement dans le quartier de Dar El
Beida ;
• La commune d'Arafat ne s’est pas densifiée significativement ;
• La commune de Teyarett a connu à la fois une densification et une expansion de sa zone bâtie ;
• Les communes plus anciennes comme Tevragh Zeina et Ksar sont presque inchangées en termes
de densité.
2.4.2 Situation des quartiers précaires
(1) Aperçu de la situation des quartiers précaires
En Mauritanie, l'installation sur des terrains qui ne sont pas alloués par l’administration est considérée
comme illégale. Cependant, ces occupations illégales sont considérées comme issues d’une situation
exceptionnelle provoquée par des catastrophes naturelles. Ainsi, l’administration a mis en place une
politique de distribution de parcelles gratuitement.
Il existe deux dynamiques d’expansion spontanée de la ville : le kebbe et la gazra. Les kebbe ont été
créés sous l’influence de l’afflux des populations pauvres venues à Nouakchott à la recherche de moyens
de subsistance en raison des sécheresses et des tempêtes de sable des années 1970. Ces bidonvilles se
composent de tentes ou de baraques temporaires et se sont implantées principalement à El Mina. Comme
il est décrit dans la sous-section suivante, 80 à 90% des kebbe ont déjà été restructurées par les efforts
de l’administration. La gazra, d'autre part, est née à travers les comportements opportunistes de certaines
familles aisées qui ont fait de la spéculation foncière sur des terrains attribués gracieusement par
l’administration.
(2) Présentation des projets de restructuration des quartiers précaires
Le gouvernement mauritanien a lancé des projets de restructuration à grande échelle des quartiers
précaires depuis 2001 et a créé l’ADU (Agence de Développement Urbain) en tant qu'organe de mise
en œuvre de ces de projets. Depuis 2003, ADU réalise de nombreux lotissements avec construction
d’équipements publics, soutenue par la finance de la Banque mondiale. Initialement, environ 85% du
coût du projet a été financé par la Banque mondiale et les 15% restants ont été financés par le
gouvernement mauritanien. Cette première phase d’opérations de restructuration a porté sur environ
16 000 foyers, dont environ 10 000 ont été relogés in situ, tandis que 6 000 ménages ont dû se soumettre
à un déménagement. Ce projet s'est terminé avec succès en 2007.
En 2009, la seconde phase a été lancée sur environ 105 000 ménages et financé à 100% sur fonds
souverains. En supposant que chaque ménage se compose de 3 à 5 personnes, environ 400 000 personnes
ont été concernées par la seconde phase du projet. Le projet a permis la construction de lotissements de
grande échelle dans les trois communes de Dar Naim, Arafat et Toujounine. À l'heure actuelle, près de
90% des travaux induits par cette seconde phase ont déjà été complétés. Ce projet comprend une vaste
opération de recasement dans le nouveau quartier Tarhile. La Figure 2.23 ci-dessous présente les
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
nouveaux quartiers construits entre 2007 et 2012 ainsi que l'emplacement du quartier Tarhile.
Source : CUN
Figure 2.23: Distribution des nouveaux quartiers construits entre 2007 et 2012 (à gauche) et emplacement
du quartier Tarhile (à droite)
2.4.3 Principes majeurs établis par le SDAU 2003
Le Schéma Directeur d’Aménagement Urbain de Nouakchott, Horizon 2010-2020 (SDAU 2003) a été
mis en place par le décret no 2003-034 du 22 mai 2003, à travers les cinq articles suivants.
• L’article premier « approuve et déclare d’utilité publique le SDAU aux horizons 2010 et 2020 » ;
• L’article 2 définit le contenu du document: « le SDAU comporte les orientations et les principes
définissant le cadre de développement de la ville. Il comporte également les pièces graphiques
qui fixent par des rocades ses différents horizons et délimitent les zones à urbaniser ». Cet article
donne une idée du caractère stratégique de ce document qui donne les grandes orientations du
développement sans rentrer dans le détail ;
• L’article 3 indique la suite logique du plan en expliquant que « le présent SDAU sera complété
par des plans d’occupation du sol avec leurs cahiers de charges conformément à la réglementation
en vigueur », c’est-à-dire de documents d’urbanisme qui font force de loi, opposables aux tiers ;
• L’article 4 nous apprend pourtant que « le présent décret abroge et remplace le décret no 87.226
du 27 août 1987 portant approbation du règlement d’urbanisme de Nouakchott ». Il est curieux
d’observer qu’un document stratégique non contraignant et général, le SDAU, remplace le seul
règlement opposable aux tiers ;
• L’article 5 rappelle que les ministères suivants sont chargés de l’application du SDAU : « Le
Ministère de l’Equipement et des Transports, le Ministère de l’Intérieur, des Postes et
Télécommunications et le Ministère des Finances ». Les orientations d’aménagement contenues
dans le SDAU devront donc être mises en œuvre par ces ministères. Pourtant, le décret n’indique
aucune précision en termes de processus de décision, de temporalité ou de responsabilité.
Même si ce décret donne un statut légal au SDAU, il est évident, au regard de ses articles, qu’il n’est
pas assez complet pour faire du SDAU un élément clé dans la hiérarchie des normes urbanistiques. En
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Transformer les zones littorales en tant qu’espace public et assurer son accessibilité en tant
qu'espace structurant à l'échelle de Nouakchott.
Atténuer le risque sanitaire lié aux inondations
Mettre en vigueur l’interdiction de l’extraction du sable
Réalisation des réseaux d’assainissement dans toute la ville
Suivre l’évolution du littoral pour prévenir le risque d’ouverture de brèche
Risques et
Ensablement et désertification : reboiser et verdir la ville (y compris ceinture verte)
vulnérabilité
Mettre en place et respecter un zonage des zones inondables en inconstructible
Prendre en compte la salinité dans l’aménagement urbain (planification de zones et matériaux
de construction)
Atténuer les risques liés à l’électricité et réseaux
Faire appliquer les lois
Renforcer le civisme couvre toutes les questions
Promouvoir la bonne transmission des informations
Autres thèmes
Se baser sur le rôle central de la mosquée dans la ville
transversaux
Prendre en considération l’évolution des mentalités et les comportements urbains
Considérer à quoi renvoie la modernité de la ville : est-ce seulement les tours en métal
(apparence de modernité) ou plutôt le fait de respecter les règles (société moderne)
Source : Mission d’Etudes de la JICA
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Rapport Intermédiaire
CHAPITRE 3 :
CONCEPTS DE DEVELOPPEMENT POUR NOUAKCHOTT
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Le sable et l’eau…
…sont des éléments fondateurs de la ville. Ils constituent tous deux des problèmes historiques à
surmonter, mais aussi le symbole de la ville qui a formé le style de vie et la culture des citoyens.
Ces deux éléments ont le potentiel de booster le tourisme et devraient donc être considérés
comme une ressource précieuse de la ville. Une idée pour intégrer ces éléments serait de
connecter par réseau vert et le corridor urbain primaire.
Les services et le commerce…
…sont les activités économiques fondamentales de Nouakchott et continueront d’être la
locomotive du développement économique de la ville et du pays dans son ensemble. Le succès
des expatriés mauritaniens sur tout le continent en est l’illustration. Des performances similaires
ou même supérieures se produiront vraisemblablement dans la ville.
La mer, la terre et le ciel…
…sont les symboles de la fondation culturelle de la population de Nouakchott. La ville est une
plate-forme de personnes d’horizons culturels divers. L'emplacement stratégique de Nouakchott
a permis l'interaction de personnes issues de différentes cultures et ce lien va être renforcé par
l’amélioration des connexions aériennes qui s'étendent à toutes les parties du monde.
Les mots clés ci-dessus ont été approfondis et cristallisés sur le thème du développement urbain de
Nouakchott :
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Governance Finance
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Rapport Intermédiaire
2,500,000
2,300,000
2,134,746
2,100,000
1,900,000
1,720,648
1,772,744
1,700,000 1,715,878
Population
1,500,000 1,450,529
1,321,438
1,300,000
1,237,216
1,100,000
1,152,741
900,000 958,399
700,000
500,000
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Option C-2 Analyse des ratios basée sur Population en 2040 : 2,18 millions
l'hypothèse que la part de la Taux de croissance moyen entre 2013-2040 : 3,1%
population de Nouakchott sur la Part de la population de Nouakchott dans le pays en 2040 : 33.3%
population nationale atteigne (Part de la population de Nouakchott dans le pays en 2030 :
graduellement un pic en 2040*. 32,6%)
Source : Mission d’Etudes de la JICA
Note : (*) L'idée de cette option provient principalement des déclarations sur la formulation des politiques du SCAPP
2016-2030 par le ministère de l'économie et des finances.
3,000,000
2,431,561
2,500,000
2,354,346
2,184,575
2,000,000
2,137,900
Population
1,467,489 1,720,648
1,500,000
1,237,216
958,399
1,000,000
500,000
50
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Source : Mission d’Etudes de la JICA basé sur les données de l'ONN pour la Mauritanie et les Nations Unies; Population
mondiale, perspectives 2015, révision et perspectives d'urbanisation mondiales 2014, révision pour les autres pays
Ce chiffre arrondi (2,20 millions) est basé sur la projection de population pour l’Option 2-2 (2,18
millions en 2040), qui est discutée et montrée dans le Tableau 3.2 et la Figure 3.2. Une marge de sécurité
a été prise en arrondissant, sur la base des leçons tirées du précédent SDAU, qui a perdu sa crédibilité
en raison d’une estimation trop faible.
2.2.2 Cadre économique
Cette section traite du futur produit intérieur brut à Nouakchott en tant que composante du cadre socio-
économique du SDAU.
(1) Produit Intérieur Brut (PIB) de la Mauritanie
Le Tableau 3.5 présente la prévision du PIB réel à court terme par secteur économique entre 2015 et
2020 et le taux de croissance annuel moyen de la même période en Mauritanie. Cette prévision est basée
sur les données de l’ONS. Selon ces tableaux, le PIB réel aux prix constants de 2004 s'élève à environ
1 milliard de MRO en 2020. Le taux de croissance entre 2025 et 2020 sera de 3,2%.
Tableau 3.5: Prévisions du PIB entre 2015 et 2020 en Mauritanie
Unité : Million d’ouguiyas en prix constants 2004
Secteur économique 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Secteur Primaire 233 639 244 016 255 734 268 560 279 925 291 833 304 524
1. Agriculture, pêche, exploitation 233 639 244 016 255 734 268 560 279 925 291 833 304 524
forestière
1.1Agriculture et foresterie 35 487 37 621 38 636 42 888 45 257 48 250 51 441
1.2 Bétails 171 887 180 307 189 283 195 613 202 155 208 916 215 903
1.3 Pêche 26 265 26 088 27 814 30 058 32 513 34 667 37 181
Secteur Secondaire 247 795 230 016 233 408 245 904 232 267 240 561 248 024
2. Activités extractives 104 537 97 200 97 488 106 965 87 816 89 584 90 216
2.1 Extraction de produits pétroliers 25 680 23 721 21 152 23 044 0 0 0
2.2. Industries extractives autres 78 857 73 479 76 336 83 920 87 816 89 584 90 216
2.2.1 Extraction minerais 75 217 69 237 71 929 79 075 82 746 84 412 85 008
Fer 48 343 42 178 49 056 55 237 58 159 61 787 61 787
Or et Cuivre 26 874 27 059 22 873 23 839 24 587 22 625 23 221
2.2.2 Autres activités extractives 3 640 4 242 4 407 4 845 5 070 5 172 5 208
3. Fabrication 51 765 55 647 58 751 61 770 64 948 68 295 71 818
3.1 Activités de fabrication hors eau- 50 385 54 142 57 120 59 976 62 974 66 123 69 429
électricité
3.2 Production et distribution d'eau 1 380 1 505 1 631 1 795 1 974 2 171 2 389
et d'électricité
4. Bâtiment et travaux publics 91 493 77 169 77 169 77 169 79 502 82 682 85 990
Secteur Tertiaire 292 207 305 582 314 146 322 372 331 527 344 122 357 933
5. Transport et télécommunications 70 560 71 747 73 283 76 439 79 900 83 792 87 873
5.1 Transport 19 883 20 587 19 565 20 034 20 675 21 606 22 578
5.2 Télécommunications 50 677 51 160 53 719 56 404 59 225 62 186 65 295
6. Commerce 62 760 67 175 69 454 71 356 73 370 76 012 79 537
7. Autres services 107 082 114 023 119 345 122 514 125 958 131 497 137 173
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Correction SIFMI -20 375 -20 781 -21 493 -22 226 -23 018 -23 963 -24 978
Activités de marché totales 701 461 706 197 729 731 762 548 768 402 799 732 832 152
8. Gouvernement 51 805 52 636 52 063 52 063 52 299 52 822 53 350
PIB au coût des facteurs 753 266 758 834 781 795 814 611 820 701 852 553 885 503
Taxes nettes sur les produits 89 358 94 719 97 930 101 020 104 917 109 715 114 949
Facteur ajusté du PIB (2011-13) 842 624 853 553 879 725 915 631 925 618 962 268 1 000 452
Source : ONS
En ce qui concerne le taux de croissance des différents secteurs économiques, comme le présente le
Tableau 3.6 ci-dessous, le secteur primaire est plus élevé que la moyenne nationale à 4,5%, suivi du
secteur tertiaire à 3,2% et du secteur secondaire à 1,5%. Dans le secteur primaire, le taux de croissance
du secteur de la pêche est le plus élevé avec 7,3%. Le faible taux de croissance du secteur secondaire
s’explique principalement par l’essoufflement de l'extraction des produits pétroliers à partir de 2018. Le
secteur de la manufacture et des services publics présente un taux de croissance élevé à 5,2%.
Tableau 3.6: Taux de croissance du PIB projeté par secteur économique entre 2015/2016 et 2020
Unité : Pourcentage (%)
Taux de croissance annuel
Taux de croissance annuel
moyen entre 2016 et 2020 sur la
Secteur économique moyen entre 2015 et 2020 sur la
base des projections du SCAPP
base des estimations de l'ONS
2016-2030 (scénario tendanciel)
Secteur primaire 4,53 4,5
Agriculture et sylviculture 6,46 6,5
Elevage 3,67 3,7
Pêche 7,34 7,3
Secteur secondaire 1,52 1,6
Industrie minière -1,48 -
Industrie manufacturière 5,23 5,2
Bâtiment et travaux publics 2,19 3,0
Secteur tertiaire 3,21 3,2
Transport et télécommunications 4,14 5,0
Commerce 3,44 3,4
Autres services 3,77 3,8
Administrations 3,14 3,2
PIB au coût des facteurs 3,23 3,2
Source : Mission d’Etudes de la JICA sur la base des données ONS et SCAPP 2016-2030
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Rapport Intermédiaire
Tableau 3.7: Estimation du PIB régional de Nouakchott par secteur économique en 2014
Unité : Million d’ouguiyas en prix constants 2004
Secteur économique Quantité Part (%)
Secteur primaire 10 507 4,5
Agriculture et sylviculture 887 0,4
Elevage 1 031 0,4
Pêche 8 589 3,7
Secteur secondaire 74 756 31,8
Industrie minière 17 249 7,3
Industrie manufacturière 19 629 8,3
Bâtiment et travaux publics 37 878 16,1
Secteur tertiaire 156 617 66,6
Transport 9 643 4,1
Télécommunications 34 156 14,5
Commerce 23 598 10,0
Autres services 58 499 22,0
Administrations 30 720 13,1
Correction des SIFIM -6 724 -2,9
PIB au coût des facteurs 235 156 100,0
Source : Mission d’Etudes de la JICA
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Ainsi, l’opportunité de réaliser de vraies centralités urbaines structurantes au niveau de ces nœuds
(rocade/nationale) par la réalisation de zones artisanales et commerciales aménagées de manière
concertée, échoue. A la place, de nombreuses petites unités commerciales disparates voient le jour des
deux côtés de la rocade et connaissent un succès rapide, ce qui entraine une émulation de l’activité de
distribution et pousse l’urbanisation hors de la limite physique crée par l’axe périphérique.
Sur le long terme, l’attractivité des grandes surfaces commerciales périphériques entraine, en
complément d’une congestion de plus en plus importante du centre-ville, une dévitalisation progressive
des petits commerces traditionnels, qui ferment leurs portes les uns après les autres. Le centre-ville se
spécialise de plus en plus en tant que quartier de bureaux.
Le centre commercial, le mall en anglais, devient le véritable lieu d’approvisionnement, d’affaire mais
aussi de sociabilité à l’échelle de l’agglomération. Ils constituent pour les citadins un symbole de
l’accession à la société de consommation et incarnent leur désir de participer à la vie globale d’un monde
en marche. Malgré leur position géographique excentrée vis-à-vis du centre traditionnel et leur certaine
généricité, dans la mesure où ils sont identiques de par le monde, ces centre commerciaux deviennent
pleinement intégrés à la vie quotidienne des habitants et sont le moteur d’une valorisation foncière qui
génère une urbanisation à l’extérieur de la rocade (ce qui met notamment à mal l’intégrité de la ceinture
verte, morcelée au coup par coup des attribution étatiques aux investisseurs privés).
Impacts majeurs sur l’environnement [Scénario tendanciel]
Les impacts majeurs de ce scénario sur l’environnement sont les suivants :
(-) Consommation importante et anarchique de foncier ;
(-) Croissance forte des consommations énergétiques et émissions de gaz à effet de serre
conséquents à l’éloignement des zones d’habitats et des emplois et services ;
(-) Morcellement et disparition de la ceinture verte.
Mobilité et transports [Scénario tendanciel]
La voiture individuelle, qui a structuré et continue de structurer le
développement de Nouakchott, se trouve consacrée par ce scénario,
qui lui permet, à travers le développement intensif de grandes
surfaces le long de la rocade, d’accéder à toute forme de service
(grande consommation, services publics, services culturels, etc.).
Avec la hausse de la population dans l’agglomération, le centre-ville
devient de plus en plus congestionné et difficile d’accès.
Par ailleurs, le caractère diffus de l’urbanisation rend impossible les
efforts d’organisation du système de transports en commun à
l’extérieur de la rocade (trop distant) comme à l’intérieur (pas assez
rentable).
Ainsi, l’utilisation de la voiture individuelle est :
Inchangée au centre (ville diffuse) ;
Promue à l’extérieur de la rocade (urbanisation permise le
long des axes);
Rendue difficile au centre-ville.
Infrastructure et grands équipements structurants [Scénario tendanciel]
Faute d’emprise disponible à l’intérieur de la rocade et au vu du manque d’intervention des pouvoirs
publics, tous les grands projets du territoire s’implantent à l’extérieur et sont d’initiative privée
(notamment étrangère), en général à vocation de loisir ludique plus que culturel / social. Il est
envisageable qu’une zone commerciale s’établisse sur chacune des quatre routes nationales sortant de
Nouakchott. D’autres équipements en périphérie peuvent inclure un cinéma, un zoo en plein air, ou un
parc aquatique.
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Piste de rallye proche du nouvel aéroport pour éviter les rallyes sur le cordon dunaire ;
Entrées de ville aménagés (services aux automobilistes).
Leviers des pouvoirs publics en termes d’urbanisme [Scénario A]
Dans ce scénario, les pouvoir publics s’imposent par un interventionnisme et des réalisations titanesques,
avec notamment la mise aux normes des villes satellites. Les aspects saillants des politiques publiques
sont les suivants.
Pas d’effort de densification des tissus résidentiels existants et futurs ;
Succès de la promotion du centre en tant que centre d’affaires et de la densification en hauteur ;
Succès de la règlementation des activités commerciales ;
Succès de la mise en place de politique de logements sociaux.
Usage de la ville [Scénario A]
Dans ce scénario, les gens qui se retrouvent à Nouakchott pour y travailler viennent d’horizons très
différents. Même si le temps passé dans les transports est assez important et pesant tous les jours, les
habitants trouvent la sérénité à leur retour dans leur ville satellite : une maison plus confortable, plus
grande en termes de surface habitable, un jardin dans lequel on peut aménager une khaima ou depuis
lequel on peut observer les étoiles, un quartier moins pollué, moins de moustiques et de déchets dans les
rues. Toutefois, il faut penser aussi aux habitants qui sont restés à Nouakchott, et qui doivent trouver
que la ville est bien plus vivable avec une population limitée.
(3) Le scenario B : modèle d’aménagement tripolaire à l’échelle de l’agglomération
Résumé [Scenario B]
Les dessins de la rocade sont modifiés afin de dégager au sud du quartier Tarhil de
grandes réserves foncières publiques pouvant accueillir de nombreuses activités, de
grands projets structurant à l’échelle de l’agglomération mais aussi une grande partie
des flux démographiques modeste au sein de projets ambitieux d’habitat social. La
requalification du quartier Tarhil, grand oublié du développement et le désenclavement
de sa population participe d’une volonté de rééquilibrage général d’une agglomération
qui tend à spécialiser et à spatialiser son développement vers les services
internationaux situés au nord.
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activités économiques et de loisirs peuvent être mises en place sur ces nouveaux espaces lagunaires.
En résumé, les principes fondamentaux d’aménagement de ce scénario sont les suivants :
La polarisation du développement et la construction de bassins de vie dotés en emplois, en
logements et en équipements et services indispensables à l'accueil des populations ;
Le rééquilibrage habitant-emploi des territoires au bénéfice d'un nouveau modèle de
développement économique fondé sur le desserrement des activités ;
L’établissement d'une limite urbaine franche (couple rocade et ceinture verte) ;
La promotion d'un système de déplacements multimodal au service d'un développement urbain
maîtrisé.
Impacts majeurs sur l’environnement [Scénario B]
Les impacts majeurs de ce scénario sur l’environnement sont les suivants :
(-) Les dunes au sud de l’agglomération sont mobilisées pour accueillir l’extension de
l’urbanisation du site de Tarhil ;
(-) L’aménagement de la lagune artificielle aura probablement des effets négatifs sur la
dynamique hydrologique du site.
Mobilité et transports [Scénario B]
Des itinéraires de Bus à Haut Niveau de Services (BHNS) en site
propre sont aménagés au droit des quatre pénétrantes, ainsi que sur
l’axe Tarhil – Capital (à définir) à réaménager. Des terminaux
intermodaux sont établis au niveau des quatre entrées de ville.
Dans le nouveau pôle de Tarhil, le terminal de BHNS est aménagé
en tant qu’infrastructure structurante et centrale sur le modèle des
gare japonaises, intégrant différents commerces et services à la
personne.
L’aménagement des sites propres pour BHNS sur les pénétrantes
s’accompagne de la création de pistes cyclables qui permettront,
sur le modèle des cycle superhighways de Londres, de drainer les
flux pendulaires des employés des périphéries au centre
économique (environ 50 minutes pour rejoindre Capital depuis le
nouveau pôle de Tarhil).
Dans ce scénario, l’utilisation de la voiture individuelle est :
Restreinte au centre et à Tarhil notamment à cause de la
densification de la zone d’influence de l’hypercentre
(moins de place pour le stationnement) et de la promotion
d’autres formes de transport (couloirs de bus et pistes cyclables) ;
Promue hors de la zone d’influence de l’hypercentre (accès à la rocade pour se rendre aux 4
coins de la capitale) ;
Restreinte à l’extérieur de la rocade (urbanisation interdite au niveau de la ceinture verte et le
long des axes).
Infrastructure et grands équipements structurants [Scénario B]
Les importantes réserves foncières publiques dégagées au sud de Tarhil permettent l’établissement des
grands équipements publics suivants. Ces aménagements pourraient être réalisés dans le cadre d’une
Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) :
Piscine olympique ;
Centre (ville) de santé ;
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Même si l'EES n'a pas pour but de décider de l'alternative à retenir pour le future SDAU, mais plutôt de
fournir des informations sur la performance environnementale relative afin de rendre le processus
décisionnel plus transparent, il semble évident qu’au vu des résultats de la comparaison des effets, la
variante B est l'alternative d’aménagement la plus durable et la plus respectueuse de l'environnement
pour la ville de Nouakchott.
2) Evaluation réalisée lors des consultations publiques
Comme expliqué dans la Partie III.2 du présent rapport, la deuxième phase de consultation publique
(janvier-février 2018) a été consacrée à l'évaluation des scénarios expliqués ci-dessus en termes de forces
et de faiblesses. Des ateliers ont étés organisés dans chaque commune pour recueillir les opinions des
habitants.
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Même si le but n'était pas forcément de faire en sorte que les membres du CCC choisissent un scénario
spécifique, mais plutôt de discuter des effets possibles sur la vie quotidienne des citoyens de Nouakchott
et de faire un brainstorming sur la façon d'améliorer les alternatives, l'alternative d’aménagement qui a
reçu le plus d’approbation par les habitants pour devenir la socle du futur SDAU est le Scenario B.
3.3.5 Conception de l’armature urbaine future de la ville de Nouakchott
(1) Concepts principaux de la future armature urbaine
Sur la base des résultats de l'évaluation des alternatives de développement et au vu des discussions ayant
eu lieu durant la consultation publique, la variante B du modèle tripolaire à l'échelle métropolitaine est
provisoirement retenue pour la conception de la future structure urbaine de la ville de Nouakchott. En
effet, Nouakchott s'est développée de manière unipolaire, avec le centre-ville concentrant toutes les
fonctions urbaines. Cette zone est donc congestionnée et saturée. Le développement du pôle d'équilibre
à Tarhil et du pôle international dans les environs de l'aéroport donnera plus d'équilibre à la ville à
l'échelle métropolitaine.
Cependant, en plus des trois noyaux majeurs qui composeront le Nouakchott de 2040, des pôles
secondaires supplémentaires seront développés afin de réaliser une structure multipolaire. Les objectifs
de cette structure sont les suivants.
• Donner plus de force à la structure primaire de la ville en répartissant les fonctions urbaines ;
• Réaliser le concept de ville compacts en rapprochant les services et les commerces des habitants ;
• Améliorer la ville existante avant de se préoccuper des extensions, comme cela a été demandé
lors du séminaire.
(2) Identification des pôles secondaires pour la réalisation de la multipolarité
Afin d'identifier les pôles de développement secondaires dans la ville existante pour réaliser la future
structure multipolaire de Nouakchott, une analyse de potentiel a été réalisés sur la base des critères
suivants.
• Proximité du pôle d'équilibre de Tarhil ;
• Densité des zones commerciales, des zones mixtes, et des zones résidentielles avec boutiques,
qui sont toutes des preuves d'une attractivité urbaine élevée, comme le montre la Figure 3.10 ci-
dessous. Ce critère a pu être calculé à partir de l'analyse des données SIG d'utilisation des sols
recueillies sur le terrain ;
• Niveau d’accessibilité et de connectivité par le réseau routier principal existant ;
• Disponibilité de parcelles inoccupées dans la ville existante, qui pourraient être utilisées dans
une opération de réaménagement foncier, comme le montre la Figure 3.11 ci-dessous. Ce critère
a pu lui aussi être calculé à partir de l'analyse des données SIG d'utilisation des sols recueillies
sur le terrain ;
• Présence de bidonvilles pouvant faire l'objet de projets de restructuration.
Le résultat de l'analyse du potentiel d’aménagement de pôles secondaire pour la réalisation de la
multipolarité basée sur une analyse de proximité des critères ci-dessus est montré dans la Figure 3.12,
et l'identification de terrain libre possible pour promouvoir un pôle secondaire est montrée dans la Figure
3.13 ci-dessous.
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CHAPITRE 4:
PLAN D’OCCUPATION DES SOLS DU SDAU 2040
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Il semble nécessaire, au vu des normes internationales de planification spatiale, d'établir une zone non-
aedificandi de 500 mètres autour de la zone industrielle, en tant que tampon préventif à tout risque
industriel.
(4) Ceinture verte
La ceinture verte joue un rôle important dans la lutte contre l’ensablement de la ville. Elle joue également
un rôle symbolique majeur dans la prévention de l’étalement urbain anarchique. Ce rôle symbolique doit
être concrétisé légalement par le SDAU, qui a un pouvoir contraignant pour les administrations. En
conséquence, la ceinture verte existante, ainsi que les plantations futures sont promues comme zones
non aedificandi.
En termes de source de données, la carte d’occupation des sols produite à partir de l’image satellite a
été utilisée pour délimiter la ceinture verte existante, et les plans de l’OMRG ont été utilisés pour
délimiter l'expansion future des plantations.
La Figure 4.2 ci-dessous présente les zones non-aedificandi identifiées à prendre en considération dans
la planification spatiale de Nouakchott à l'horizon 2040.
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Rapport Intermédiaire
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
En outre, sur la base des données parcellaires recensées le long de l'ensemble des goudrons de
Nouakchott et avec un taux d'échantillonnage de 10% dans les zones résidentielles, une catégorisation
générale des résultats au sein de 50 zones a été réalisée en termes d'occupation des sols et de
catégorisation résidentielle. Cette dernière densité a été extraite grâce à l'information sur l'utilisation du
sol contenue dans les parcelles échantillonnées (en particulier la part des parcelles à usage mixte).
Les résultats de l'analyse de la densité brute et de catégorisation résidentielle sont présentés dans les
Figures 4.3 et 4.4 ci-dessous, respectivement. La comparaison des deux cartes permet de faire une
extrapolation qualitative en termes d'expansion urbaine potentielle par commune. Comme on peut le
voir sur les cartes, certaines communes comme Sebkha ou El Mina sont extrêmement handicapées dans
leur future expansion urbaine, tandis que Riyad dispose d'une énorme quantité de terrains disponibles
pour le développement urbain futur.
Figure 4.3: Densité urbaine brute (2017) Figure 4.4: Classification résidentielle
78
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Il convient de souligner que cette analyse n’a pas vocation à mettre au même niveau des enjeux
environnementaux qui ont des implications différentes, ni de hiérarchiser ces mêmes enjeux les uns vis-
à-vis des autres. En effet, même si la ceinture verte et le cordon dunaire ont la même pondération, il est
évident que l’intégrité du cordon dunaire est plus importante dans une perspective de soutenabilité de la
ville à long terme. L’objectif de cet exercice est plutôt de de donner une visibilité au discours sur la
vulnérabilité environnementale, souvent abstrait, et de donner une idée générale sur la direction que doit
prendre l’expansion urbaine future.
4.3.2 Résultats
La Figure 4.5 ci-dessous présente les résultats de l’analyse du potentiel d’expansion urbaine, représentés
par le score de l’agrégation des critères expliqués plus haut à travers un dégradé du rouge (potentiel
d’urbanisation faible) au vert (potentiel d’urbanisation fort).
Comme expliqué dans la Section 2.3, l’urbanisation des délaissés de radiales est désormais essentielle
dans l’expansion future de la capitale Mauritanienne, afin de contrecarrer l’extension linéaire historique
le long des pénétrantes. Mettant de côté le littoral comme espace sur lequel l’urbanisation n’est pas
conseillé, les quatre directions suivantes ont été identifiés pour la comparaison du potentiel des délaissés
de radiales.
(1) Direction Nord entre la route de Nouadhibou et la route de l’Adrar ;
(2) Direction Est entre la route de l’Adrar et la route de l’espoir ;
(3) Direction Sud entre la route de l’espoir et la route de Rosso.
Il semble évident, au vu des résultats de l’analyse du potentiel d’expansion urbaine, que la direction
préférentielle de l’urbanisation est celle du Sud entre la route de l’espoir et la route de Rosso, dans la
continuité urbaine du quartier Tarhil, situé à l’extrême sud de la ville de Nouakchott. Cette conclusion
est vraie à la fois sur le court terme, mais aussi sur les moyens et longs termes, puisque l’urbanisation
se verra bloquée notamment au nord par la présence de l’aéroport.
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Route de Nouadhibou
Route de lʼAdrar
1
2
Route de lʼespoir
3
Tarhil
Route de Rosso
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Rapport Intermédiaire
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Rapport Intermédiaire
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Rapport Intermédiaire
physique (voir orientation stratégique 2), la requalification de la partie intérieure (côté ville)
de cette bande terrestre semble s’imposer, comme montré sur le schéma de principe ci-dessous.
Protégé par la digue et entièrement orienté vers le canal, un nouveau quartier ciblant aussi bien
les résidents que les visiteurs serait aménagé : lotissement de haut standing, zones mixtes avec
restaurants et lieux d'accueil, promenades le long du canal, etc.
De plus, la forme et la situation géographique de cette bande de terre la rendent relativement
stratégique pour jouer un rôle de liaison entre la partie nord et la partie sud de la ville, et entre
la côte peuplée de la commune de Sebkha et la route Rosso à l'entrée sud de la ville. Si sa place
au sein de la trame verte et bleue en tant qu’espace privilégié pour l'activité de la marche et du
vélo est une priorité, comme indiqué dans la Section 4.4.2 ci-dessous, sa fonction de rocade
intérieure ou de raccourci pour les automobiles doit être étudiée d’avantage.
② Réaménagement de la zone industrielle d’El Mina en un pôle mixte en relation avec le BHNS
La zone industrielle d'El Mina, située à un emplacement extrêmement stratégique près du
district central et possédant de vastes terrains appartenant à quelques industriels, a un
important potentiel de réaménagement. Il est proposé qu'à l'horizon 2040, les industries soient
délocalisées dans d'autres zones industrielles situées dans des zones plus appropriées. La zone
d’El Mina sera ainsi totalement désindustrialisée. Le réaménagement de cette zone, qui se
trouve sur la route de Rosso, s’articulera de manière prioritaire avec le nouveau réseau de
BHNS. A noter que la proposition de réaménagement de la zone industrielle d’El Mina émane
essentiellement de la Mission d’Etudes de la JICA et doit être débattue avec les partie
mauritaniene.
2) Requalification de la zone du Cœur d’Agglomération
Le hypercentre traditionnel, qui concentre historiquement toutes les grandes fonctions urbaines de
Nouakchott, évolue actuellement à un rythme rapide. Dans le centre-ville, les grandes parcelles
appartenant à l’administration sont vendues au secteur privé pour le développement commercial et de
bureaux ; un véritable centre d'affaires est en train de se former.
Il est proposé de planifier la zone alentours de ce quartier central d’affaires (périmètre d’environ 2 km
à partir du marché capitale) en tant que zone résidentielle spéciale, appelée "Cœur d’agglomération",
qui permettrait de maximiser le cadre de vie des citadins. Comme le montrent les résultats de l'enquête
auprès des ménages, cette zone présente déjà certaines caractéristiques d'un nouveau type d’urbanité
unique à Nouakchott correspondants à la ville compacte : les gens s'y installent pour se rapprocher de
leur emploi (accès en taxi, pas besoin de voiture), ils y cherchent des services urbains de qualité et des
zones de chalandise accessibles facilement. La proposition de requalification de ce grand quartier
correspond à la concrétisation de ces tendances palpaples.
83
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Les concepts de base de cette requalification sont (1) d’augmenter la qualité du cadre de vie et des
services urbains et (2) de renforcer le lien avec le quartier central des affaires situé à proximité. La mise
en œuvre de ces deux concepts de base contribuera à donner une valeur ajoutée au Cœur
d’Agglomération, en créant un quartier compétitif tourné vers la recherche d’un nouvel idéal urbain,
basé principalement sur le logement locatif au centre comme alternative à l'accession à la propriété
individuelle en banlieue, et ainsi attirer les résidents. Ciblant principalement les petits ménages et les
personnes seules qui travaillent, le quartier offrira un cadre de vie plus efficace grâce à la promotion de
la location de logements en hauteur et de la copropriété grâce à des opérations de renouvellement urbain.
Les espaces publics et verts seront gagnés principalement en limitant le stationnement, aujourd’hui
invasif, ce qui encouragera également l'utilisation du BHNS. Des itinéraires piétons et cyclables seront
conçus à partir de chaque partie du quartier afin de pouvoir rejoindre le quartier central des affaires
facilement et rapidement.
3) Consolidation in-situ des bidonvilles anciens
Les premiers bidonvilles de Nouakchott qui n'ont pas été touchés par les opérations de réaménagement
de l'ADU ont été historiquement consolidés spontanément et ont évolué vers de véritables quartiers
denses et mixtes. Ces zones doivent être étudiées avec précision et des propositions en termes
d'amélioration des services urbains et sociaux et d'amélioration des conditions de logement doivent être
faites.
4) Relogement des bidonvilles récents pour réaménagement stratégique d’intérêt général
En ce qui concerne les bidonvilles apparus récemment, même si la tendance internationale de
restructuration des quartiers précaires favorise le réaménagement in situ, le réaménagement complet de
certaines zones et la réinstallation de sa population doivent être proposés selon les cas. Les deux
principaux objectifs de ce principe sont (1) d'accueillir la population dans de meilleures conditions de
logement, par exemple dans des logements sociaux à aménager dans toute la ville, et (2) de pouvoir
bénéficier de terrains stratégiquement localisés (en particulier aux abords des corridors de BHNS) qui
pourront être réaménager en quartiers plus dense et mixte dans la perspective de satisfaction de l’intérêt
commun.
(3) Articuler le développement urbain avec l’offre en transport en commun pour réaliser une
ville compacte et polarisée
L'introduction d'un système de transport public efficace dans la ville à travers 5 routes différentes de
BHNS reliant l’hypercentre à différentes parties de la ville deviendra la colonne vertébrale du
développement urbain. La dépendance à la voiture diminuera progressivement avec la formation d'une
ville compacte axée sur les transports en commun, basée sur les principes de planification suivants.
Le long des axes de transport en commun (BHNS), la densification de la fonction résidentielle doit être
favorisée afin de rentabiliser l'exploitation de la ligne. En termes de mesures de mise en œuvre, des
densités minimales peuvent être fixées dans le PLU.
Pour atteindre l’intensification de la fonction résidentielle au niveau des corridors de BHNS, l’approche
contractuelle peut être introduite. Basé sur le modèle français de « contrat d'axe » qui peut être vu comme
une évolution des politiques de TOD (transit-oriented development), l'expression renvoie à un
engagement mutuel entre deux types de partenaires : d'une part, une autorité organisatrice du transport
qui s'engage à la mise en service d'un nouveau réseau de transport et, d'autre part, les communes
desservies, qui se chargent de densifier l'urbanisation le long du corridor et d'organiser l'accès aux gares.
Un autre outil pouvant être utilisé à Nouakchott pour la mise en œuvre de ce principe de planification
serait une convention signée entre tous les partenaires du développement (publics et privés) le long d'un
corridor de transport public spécifique pour réguler les prix des terrains. En effet, dans toutes les
opérations de TOD, on note une tendance à la forte augmentation de la valeur foncière et à la
gentrification de la zone résidentielle réaménagée. Pour anticiper cette augmentation et permettre à la
majorité des ménages de s'installer à proximité des axes de transport public, la convention entre autorité
publique, bailleurs sociaux et promoteurs privés peut fixer la proportion de logements sociaux et de
logements à prix plafonné. Par exemple, la ville de Bordeaux en France, à travers l'opération « 50 000
84
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
logements autour des axes de transport collectif », a signé une convention avec 9 bailleurs sociaux et 16
promoteurs privés afin de respecter 1/3 des logements sociaux locatifs, 1/3 en accession à la propriété à
un prix de vente plafonné à 2 500 euros / m2 et 1/3 en accession à la propriété au prix de vente fixé
librement par le promoteur.
Dans les zones à risque d'inondation, des opérations de développement résidentiel le long des voies de
transport public peuvent être commandées, mais sous certaines conditions discutées précédemment.
Dans le plan d'occupation des sols du SDAU, les densités résidentielles sont maintenues basses le long
du corridor BHNS de la route Adrar en raison du risque d'inondation potentiel.
Les alentours des arrêts de BHNS doivent être planifiés de manière à favoriser le développement mixte
(services, commerces et équipements publics) afin de former une structure multipolaire dans la ville.
Ces lieux deviendront des espaces attrayants et commodes pour la satisfaction des besoins des usagers
des transports en commun, mais aussi pour les riverains, sur le modèle des gares japonaises.
Enfin, des aires de stationnement devront être aménagées autour des nœuds de BHNS afin d'encourager
les résidents à laisser leur voiture pour utiliser les transports en commun.
(4) Accompagner la solidarité et l’équilibre territorial : La Ville Solidaire
Comme il a été analysé à partir de l'enquête auprès des ménages, la solidarité est l'un des principaux
piliers de la société de Nouakchott et la mixité sociale est déjà bien établie dans la zone urbaine actuelle.
Le SDAU entend soutenir la solidarité et l'équilibre territorial dans toute la ville en assurant le
relogement des habitants des bidonvilles dans des logements locatifs sociaux denses, et en assurant 20%
à 30% (à définir) de logements sociaux dans de nouvelles opérations d’aménagement urbain.
(5) Promouvoir les entrées d’agglomération en tant que nouveaux pôles de soutien : les Portes
Métropolitaines
La proposition d’aménager de zones spécialement planifiées intitulée portes métropolitaines est basée
sur les raisons suivantes.
Il y a à Nouakchott une pénurie de foncier public disponibles, et notamment de terrains d’une
surface importante, ce qui entrave le développement d’équipements publics de grande échelle.
Ainsi, afin d'éviter une expropriation massive à l'intérieur de la ville existante, il est nécessaire
de trouver des opportunités foncières en dehors de la zone urbaine existante ;
Actuellement, le changement modal entre les bus interurbains et les taxis et minibus intra-
urbains se fait de manière informelle à chaque entrée de ville, et notamment sur la route de
Boutilimit en direction de l'est au niveau de Tenweich. Les taxis et les bus sont garés le long de
la route et des stands de boissons et de nourriture sont établis pour satisfaire les besoins des
voyageurs. Il est possible de formaliser cette attractivité informelle existante pour améliorer son
efficacité ;
Avec la construction de la rocade, l'accessibilité générale de la ville sera améliorée et les zones
à l'intersection des routes nationales et de la rocade deviendront des endroits stratégiques à
l'interface entre l'intérieur et l'extérieur de la ville de Nouakchott. Comme ces zones ne sont pas
encore privatisées, les autorités publiques ont la possibilité de les aménager de manière
harmonieuse et coordonnée ;
Il est nécessaire, tel que proposé dans la conclusion des Ateliers de Cergy, d’aménager
symboliquement chaque entrée de la ville comme un espace agréable et accueillant.
Sur la base des quatre raisons évoquées ci-dessus, il est proposé que les portes métropolitaines
remplissent les fonctions suivantes.
Accueil de nouveaux équipements publics de grande échelle, notamment celles qui nécessitent
de vastes terrains et génèrent un trafic important (hôpitaux, universités, installations sportives,
casernes de pompiers, etc.) ;
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Transfert modal et interconnexion entre les transports en commun urbains, en particulier les
BHNS, et les transports interurbains, tels que les taxis privés ou les autocars interrégionaux.
Ainsi, un terminal BHNS, un terminal de bus interurbain, un parking pour les taxis et un parking
pour le transfert modal des voitures particulières doivent être aménagés ;
Espace public pour accueillir les voyageurs dans des conditions optimales. En plus des services
nécessaires aux voyageurs tels que les toilettes, l'ombre ou les sources d'eau potable, ces espaces
peuvent être conçus et aménagés dans la perspective de devenir le symbole de l'entrée à
Nouakchott ;
Accueil des petites et moyennes entreprises privées de deux types : d'une part, les sociétés de
services à la personne qui peuvent bénéficier du passage des voyageurs (magasins, restaurants,
etc.) et d'autre part les entreprises qui peuvent se développer grâce au fort potentiel de transit et
à la position stratégique entre rocade et routes nationales (carrefours logistiques) ;
Accueil des zones d'activités commerciales ou de centres commerciaux susceptibles de
bénéficier de la position stratégique des portes métropolitaines, dans des conditions spécifiques.
Afin de remplir les diveres fonctions décrites ci-dessus, les portes métropolitaines doivent être planifiées
et aménagées comme des espaces multifonctionnels, comme indiqué dans le schéma de principes ci-
dessous (Figure 4.7).
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
4.4.2 Construire une nouvelle relation avec la nature et les éléments (l’eau et le sable)
tout en affirmant la sécurité
Nouakchott a été construite sur un site extrêmement vulnérable. Afin de garantir à Nouakchott un
développement futur harmonieux, Il convient de reconsidérer en profondeur sa relation avec la nature et
avec les éléments qui ont historiquement, et continuent de forger son identité : l’eau et le sable. Le
SDAU propose de ne plus subir les effets de l’environnement naturel mais plutôt de profiter de celui-ci.
En outre, comme le besoin de plus d'espace vert a été réclamé par les citoyens à travers l’enquête
ménages et les consultations publiques et a été même recommandé par les professionnels de l’urbain
pendant le séminaire, le SDAU propose le verdissement et l’ouverture des espaces publics en tant que
stratégie majeure. Au sein du Nouakchott de 2040, la nature s’articulera autour de trois échelles : une
ceinture verte extérieure protectrice, une trame verte et bleue intérieure, et une multitude de petits parcs
au sein du tissu urbain.
Les concepts de planification spécifiques à l'orientation stratégique 2 sont expliqués dans les
paragraphes suivants, et résumés par la Figure 4.8 qui en présente les implications spatiales.
87
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
(1) Conforter la ceinture verte en tant que rempart à la fois à l’envahissement du sable et à
l’expansion urbaine anarchique
Après l'achèvement de la construction de la rocade, les efforts pour étendre l'expérience de la ceinture
verte doivent être poursuivis afin de réaliser une ceinture verte extérieure au périphérique. Les objectifs
de cette ceinture verte extérieure sont similaires à ceux de la ceinture verte existante, c'est-à-dire protéger
la ville de l'envasement et limiter l'étalement urbain. Néanmoins, la ceinture verte extérieure proposée
ajoute un autre objectif de rentabilité économique, tel que détaillé dans l'orientation stratégique 3 ci-
dessous.
Dans la partie sud de la ville, le développement de l'agriculture sera mené, en association avec le projet
PK17, pour former une frontière extérieure à l'urbanisation et pour stimuler les opportunités
économiques pour les régions du sud. Comme détaillé dans le plan de développement des eaux usées de
ce rapport, les STEP à construire seront accompagnées des zones d’irrigation dans leurs abords, ce qui
peut aider à constituer la ceinture agricole.
(2) Requalifier le littoral en tant qu’espace public structurant pour la métropole
Comme il a été recommandé par Cergy Workshop et fortement demandé lors des ateliers de consultation
publique, il est nécessaire, dans une ville comme Nouakchott qui manque d'espaces verts et publics, que
la zone côtière soit conçue comme un espace public majeur pour toute la ville. La plage est déjà un
aimant pour de nombreux citoyens de Nouakchott souhaitant respirer loin de la congestion de la capitale.
Les deux actions majeures proposées dans le SDAU sont la protection physique et la requalification du
littoral lui-même d'une part et le renforcement de son accessibilité aux citoyens d'autre part.
Outre les travaux d'ingénierie nécessaires (remblais, etc.) pour augmenter la résilience du littoral, des
aménagements pour améliorer l'hospitalité de la zone côtière en tant qu'espace public seront introduits
dans la zone derrière la plage : bancs, sentier pédestre, installations sportives, jeux pour enfants, etc.
Les connexions entre les quartiers environnants et le littoral ont été identifié lors des ateliers de
consultation publique. Ces itinéraires doivent être aménagés pour accueillir le plus grand nombre de
moyens de transport possible, y compris la marche et le vélo. De même, étant donné que la zone côtière
a le potentiel de devenir un espace public à l'échelle de toute la zone métropolitaine, un accès facilité en
BHNS doit être matérialisé. Le réaménagement de la zone industrielle d’El Mina a un rôle important a
jouer dans la connexion du littoral avec la ville et notamment les transports publics.
(3) Créer une nouvelle trame verte et bleue interne à Nouakchott
Soutenant à la fois la mobilité douce (marche et vélo) et l'augmentation des espaces verts, le SDAU
propose la mise en place d'une trame verte et bleue au sein de la ville existante. La constitution de la
trame verte et bleue sera possible sur le long terme, en mettant en œuvre progressivement les principes
de planification détaillés ci-dessous.
1) Créer un poumon vert urbain et un espace public symbolique dans le nouveau quartier de Tarhil
La nouvelle extension au sud de la ville dans la continuité de la zone de Tarhil se fera dans une zone de
dunes de taille moyenne. L'une des vallées entre les dunes, qui présente un faible risque d'inondation,
pourra être aménagé comme le principal espace vert du quartier.
2) Créer un canal d’agrément : tampon entre la ville et la zone inconstructible de sebkhas
Comme discuté précédemment, les dépressions salées ou sebkhas situées entre la ville actuelle et la mer
sont les zones les plus à risque en termes d'inondations, et il serait inacceptable de laisser la ville se
développer davantage dans une zone aussi défavorable. Cette zone représente une surface relativement
importante dans la partie sud-ouest de Nouakchott. Afin d'éviter une avancée de l’urbanisation dans les
zones de sebkha et de rationaliser l'utilisation des sols, plusieurs solutions ont été étudiées.
La proposition émise par les Ateliers de Cergy d'ouvrir à la mer les plaines de sebkhas afin de
transformer toute la zone en lagune a également été analysée en termes techniques. Cette proposition
aurait un impact dérangeant sur la nappe phréatique souterraine, peu profonde, en rendant la pénétration
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
de l'eau de pluie plus difficile. En outre, les effluents industriels et les rejets d'eaux usées pourraient
contaminer l'eau du lagon et créer ainsi des problèmes de santé publique.
La meilleure solution pour éviter l'urbanisation, fédérer l'ensemble de la zone de sebkhas avec un impact
positif sur l'écoulement de l'eau serait la création d'un canal qui relierait toutes les petites mares
lagunaires. Cela permettrait à la population de profiter d'un lieu de repos frais, ouvert et non pollué. En
outre, le canal proposé pourrait être utilisé à des fins pédagogiques et éducatives pour l'environnement
(visites scolaires, écotourisme, etc.) ou même économiques.
4) Requalifier les mares d’eau stagnantes en tant que parc drainant et connexion verte majeure au
sein de la trame verte interne
Les mares d’eau stagnante dispersées dans toute la ville ne sont pas des lieux propices à l'urbanisation.
La plupart de ces lieux ont été abandonnés par les résidents. L'opportunité doit être prise de changer la
vocation des sols de résidentiel à naturel, en particulier parce que certains des mares forment une
continuité linéaire, due à la forme des vallées, dont il serait intéressant de profiter pour réaliser des
connexion verte majeure dans le cadre de la trame verte et bleue interne. C'est le cas de la longue zone
marécageuse nord-sud parallèle à la route de Rosso. Cette continuité, presque complètement abandonnée,
pourrait devenir un parc de 5 kilomètres de long pourvu de pistes cyclables et piétonnes ainsi que
d’activités récréatives.
(4) Encadrer les espaces verts avec le niveau de sécurité approprié
Il a été souligné lors des consultations publiques que les citoyens ont besoin de plus d'espaces verts,
mais que la sécurité doit être assurée dans ces espaces. En effet, les espaces verts et ouverts ont tendance
à être criminogènes surtout lorsqu'ils sont (1) éloignés des habitations, (2) denses en termes de plantation
à tel point qu’on puisse s’y cacher, et (3) ont une vaste superficie. La planification des espaces verts doit
donc être faite en considération des trois facteurs mentionnés ci-dessus afin d'assurer la sécurité de tous :
ils doivent être proches des habitations, de petite superficie, et ne pas être plantés avec trop d'arbres. Le
modèle japonais des « parcs de poches » (pocket parcs) semble être adapté à Nouakchott, notamment
du fait que des parcelles de petite superficie restent éparpillées dans les zones résidentielles.
4.4.3 Favoriser le rayonnement économique et dynamiser l’emploi
Comme expliqué par le SDAU 2003, ce document de planification a un rôle majeur dans l'organisation
et le développement de nouvelles activités économiques vers la création d'emplois dans la ville. Afin
d’anticiper et d’accompagner le développement économique dans une logique de cohérence et de
complémentarité territoriale, le SDAU propose de se pencher sur des choix d’aménagements
économiques à toutes les échelles, en s’appuyant sur les nouveaux leviers structurants que sont la rocade
et le BRT, tout en prenant soin que ceux-ci ne perturbent pas la dynamisation de l’emploi et la
satisfaction des besoins au sein des quartiers.
Les concepts de planification spécifiques à l'orientation stratégique 3 sont expliqués dans les
paragraphes suivants, et résumés par la Figure 4.9 qui en présente les implications spatiales.
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Toujouni
Taille
Tevragh
Teyarett
El Mina
Sebkha
Riyadh
Arafat
Zeina
la taille
Ksar
ne
moyenne du
ménage
ménage
2017*2 4.2 5.5 4.7 5.9 5.9 6.7 7.8 6.0 6.6 5.1 4.6
2030 3.7 4.9 - 0,6 - 11% 4.2 5.2 5.2 6.0 6.9 5.4 5.8 4.5 4.1
2040 3.4 4.6 - 0,3 - 6% 3.9 4.9 4.9 5.6 6.5 5.1 5.5 4.3 3.8
Source: Mission d’Etudes de la JICA sur la base de données ONS
Note: (*1) Estimation du Taux de Fécondité Général par l’ONS
(*2) Enquête ménages réalisée par la Mission d’Etudes de la JICA
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Enfin, il a été supposé que le modèle résidentiel dans les autres parties de l’agglomération de Nouakchott
n'évoluerait pas de manière significative. Néanmoins, il est probable qu'en raison des opérations de
densification dispersées principalement basées sur l'initiative privée (ajout d'un étage à la maison ou
morcellement du terrain), la taille générale du ménage par unité de logement diminuera de 5%.
Le Tableau 4.6 et la Figure 4.10 ci-dessous montrent l'évolution de la taille du ménage par unité de
logement selon la zone de trafic.
En ce qui concerne la taille du ménage par unité de logement utilisée pour les zones nouvellement
ouvertes à l'urbanisation en périphérie, principalement dans la continuité de la zone urbaine et à
l'intérieur de la rocade, on suppose que le logement sera principalement axé sur l'accession à la propriété
des nouveaux arrivants à Nouakchott. Pour refléter cette hypothèse, la taille du ménage par unité de
logement qui est utilisé est le chiffre moyen par commune non diminué par un quelconque facteur.
4.5.2 Répartition des emplois
Le nombre d'employés à Nouakchott est estimé à 272 719 personnes en 2017 et à 689 832 en 2040. Les
études et hypothèses décrites ci-dessous ont été utilisées pour l'estimation de la distribution
géographique des emplois dans la capitale.
1) Calcul du nombre moyen d’emplois par commune en utilisant les résultats de l'enquête de trajet
personnel
Les résultats de l'enquête de trajet personnel, réalisée lors de l'enquête auprès des ménages, ont été
utilisés pour identifier les zones attractives en termes d'emploi et d'éducation. Les résultats en termes de
destination « travail » et « école » ont été extrapolés à la population active totale en 2017 pour obtenir
le nombre moyen d’emplois par zone de trafic, comme présenté dans le Tableau 4.7 ci-dessous.
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
2) Affinage du nombre d’emploi par zone de trafic en utilisant les résultats de l’enquête de terrain
sur l’occupation des sols
Afin d'avoir une idée plus précise de la répartition des emplois au sein de chaque commune, le nombre
moyen d’emploi décrit ci-dessus a été affiné grâce à une approche graphique à travers l’outil SIG
soutenu par les résultats de l'enquête.
Premièrement, l'unité spatiale à utiliser dans l'interface graphique, à savoir le nombre d’emploi par
hectare (ou nombre d'employés / ha), a été calculée à partir des résultats de l'enquête sur l'utilisation des
sols de la commune cible de Tevragh Zeina. Les parcelles ont été visitées, comme le montre le Tableau
4.8 ci-dessous.
Tableau 4.8: Calculation de l’unité du nombre d’emploi par ha selon l’occupation des sols
Surface totale Part de Nombre Nombre
Commune Type d’occupation des sols
des parcelles l’occupation d’emplois d’emplois/ ha
Commercial 171 41% 46 243 271
Tevragh Mixte 100 21% 21 528 215
Zeina Administration / public 273 34% 50 445 185
Industriel 16 4% 1 872 120
TOTAL 559 100% 120 090 -
Source : Mission d’Etudes de la JICA
Sur la base de l’unité du nombre d'emplois / ha calculé ci-dessus et sur l'analyse kernel de la
concentration d'activité de différents types d'utilisation des sols (commerciaux, mixtes,
gouvernementaux, industriels) provenant du résultat de l'étude d'occupation des sols sur l'ensemble de
la ville de Nouakchott, les occupations des sols ont été entrées graphiquement d'après la méthodologie
décrite à la Figure 4.11 ci-dessous. Chaque carré de la grille SIG représente 4 ha. Ainsi, un carré identifié
comme usage commercial contient 271 x 4 = 1 085 employés.
Au cours du calcul graphique, des arbitrages ont été opérés de manière à ce que le nombre total d’emploi
corresponde autant que possible aux résultats du calcul du nombre moyen d’emploi par commune.
Occupation des sols des parcelles Analyse kernel de concentration Input of unit in GIS grid
(rouge: commercial; brun: mixte) (rouge: commercial; brun: mixte) (rouge: commercial; gris: mixte)
Figure 4.11: Méthodologie de calcul graphique de l’occupation des sols basé sur l’outil SIG
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Figure 4.13: Répartition des emplois par zone de trafic en 2017 et 2040
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CHAPITRE 5:
PLAN D’AMENAGEMENT DES INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT
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Selon les résultats de l'enquête sur la circulation, le volume actuel de la circulation des bicyclettes est
inférieur à 1% du volume total de la circulation. Par conséquent, il n'est pas économique d'installer à
l'heure actuelle des installations exclusives pour les bicyclettes, comme les pistes pour bicyclettes.
D'un autre côté, le volume actuel de circulation des piétons représentait plus de 60% du volume total du
trafic à la suite d'une simple enquête sur les déplacements des personnes. Par conséquent, la nécessité
de l'installation d’équipements pour piétons est très élevée.
Largeur des installations pour le TNM
Sur la base des remarques ci-dessus, la stratégie suivante est suggérée pour les trottoirs / pistes cyclables
selon les classifications routières. Les routes tertiaires sont généralement utilisées uniquement par les
résidents locaux et les volumes de circulation sont très limités. La vitesse des véhicules dans ces routes
est limitée. En conséquence, les routes communautaires devraient être partagées avec les piétons et, en
principe, il ne devrait pas y avoir de trottoir.
Les largeurs minimales pour les trottoirs et les pistes cyclables sont déterminées par la classification des
routes, comme l'indique le Tableau 5.4. La largeur minimale doit être fixée en fonction des valeurs
habituelles en Mauritanie (3,0 m) et des normes japonaises.
Tableau 5.4: Normes recommandées pour l’aménagement de trottoirs
Largeur du trottoir /
Volume du trafic
Type de route Volume du trafic piste cyclable Note
(Piéton)
(min) (m)
Sépare les piétons des
Axe routier principal Important Important 3.0
voitures
Route secondaire Important Important 3.0 〃
Léger Important 3.0 (2.0)* 〃
Route tertiaire Ne sépare pas les piétons des
Léger Léger -
voitures
* Dans les cas où la largeur du site est restreinte, la largeur du trottoir pourrait être réduite jusqu'à 2,0 m.
3.0 1.5 3.5 3.5 1.5 3.0 3.0 1.5 3.5 3.5 3.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 3.5 1.5 3.0
0.5
16.0 38.0
Emprise =31.5m
3.0 1.5 3.5 3.5 3.5 1.5 3.5 3.5 3.5 1.5 3.0
31.5
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[4 voies]
Emprise =31.0m (Voies BHNS inclues)
3.0 1.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 1.5 3.0
31.0
Emprise =24.5m
3.0 1.5 3.5 3.5 1.5 3.0 3.0 5.5 0.5 3.5 3.5 1.5 3.5 3.5 0.5 5.5 3.0
16.0 33.5
3.0 2.5 0.5 3.5 3.5 1.5 3.5 3.5 0.5 2.5 3.0
27.5
[2 voies]
Emprise =16.0m
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Figure 5.1: Densité de la route par zone de circulation dans la ville de Nouakchott
(3) Plan du futur réseau routier
Le plan du futur réseau routier de la ville de Nouakchott est illustré à la Figure 5.2. La route de liaison
de l'aéroport et deux rocades dans la zone de 5 à 10 km et la zone de 10 à 15 km respectivement seront
installées comme routes principales. Dans la zone urbaine, l'élargissement actuel des routes sera effectué
selon les besoins.
Des conditions détaillées telles que le nombre de voies sur chaque route sont déterminées sur la base
des résultats de l'estimation du volume de trafic futur.
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Rocade interne
(R=5km - 10km)
Route allant
vers l’aéroport
Rocade externe
(R=10km - 15km)
Figure 5.2: Futur plan du réseau routier de la ville de Nouakchott (à gauche: zone large, à droite: zone
étroite)
5.2.2 Plan de gestion du trafic
Le plan de gestion du trafic sera mis en œuvre en tant que projets à court terme (ou projet à moyen
terme) pour résoudre les problèmes de circulation actuels. En particulier, la réduction des accidents de
la circulation doit être pleinement prise en compte, car de nombreuses situations de conduite dangereuse
sont observées partout dans la ville de Nouakchott. Les projets de gestion du trafic proposés sont
présentés ci-dessous.
(1) Installation de terre-pleins et marquages et routiers
• Pour réduire les accidents de la route avec des véhicules en contre sens, il est recommandé
d'installer un terre-plein sur plus de quatre voies de circulation. En outre, un marquage routier
destiné à fluidifier la circulation et à améliorer la sécurité routière doit être mis en place.
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Example- Voie exclusive pour bus ou voie avec priorité pour bus
< mesures de promotion des transports publics >
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Figure 5.8: Image d’un centre de contrôle de la circulation avec un centre d'information sur la circulation
A mettre en œuvre en tant que phase du projet.
• Nombre d’intersection ayant des feux de circulation : 70 (présent, 2018 voir Figure 5.9) -> 100
(court terme, ~ 2025) -> 150 (long terme, ~ 2040) "Expansion étape par étape"
• Fonction de contrôle du trafic et Centre d'appel d'urgence
• Système d'optimisation de signalisation dynamique
• Système de priorité des transports publics
• Système de collecte et de fourniture d'informations (temps de trajet, informations sur la
congestion, événement, etc.) voir Figure 4.8.
• Informations d'urgence du centre d'appels d'urgence (pour la police, l'ambulance, etc. ~ 2030)
Figure 5.9 : Carte des emplacements des intersections ayant des feux de circulation actuellement
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Les autocollants d'inspection des véhicules peuvent être Si le gouvernement peut avoir une base de données
placés sur la vitre avant pour que la police de la circulation d'immatriculation des véhicules, la police de la circulation
puisse facilement détecter si le véhicule a été inspecté ou peut facilement détecter en utilisant les technologies
non. informatiques (IT)
Figure 5.11 : Image du système d'inspection de véhicule
(7) Sécurité routière
Les principaux objectifs sont de réduire les accidents de la circulation et d'améliorer les comportements
de conduite
Les problèmes de permis de conduire, renforcement des sanctions des conducteurs
sans permis
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Image d’une campagne de sécurité routière Plan d'action pour la sécurité routière
Figure 5.12: Image des outils de sécurité routière
(8) Résumé
Un résumé des mesures d’amélioration de la gestion de la circulation est présenté ci-dessous.
Mesure Objectif Remarque
Installation de marquages
Réduire les accidents de la route
médians et routiers
- amélioration géométrique
- installation de voie de virage à gauche
Réduire les accidents de la route
Amélioration des - marquage
Pour augmenter la capacité de trafic à
intersections - passage piéton
l'intersection
- terre-plein central
- installation de feux de circulation
Restreindre le stationnement sur rue
- aménagement de stationnement et de panneau
Gestion du stationnement Améliorer le flux de la circulation
de stationnement
- application d'un stationnement illégal, etc.
Mesures d'incitation au transport public (ligne
Pour réduire le nombre total de voyages prioritaire d'autobus, etc.)
Promotion du changement
en voiture privée. Amélioration du service de transport public
modal
Transfert modal vers transport public (facile de transférer un autre mode, e-monnaie
pour le prix du transport public)
Introduction de Améliorer le service aux usagers de la
Système de signalisation
technologies de gestion circulation et réduire les embouteillages
Système d'information sur la circulation, etc,
des feux de signalisation et / ou les accidents
Introduction d’un système Réduire le vieux véhicule
d'inspection des véhicules - réduction des NOx, Cox
- réduction du nombre total de voitures
Système de permis de conduire
Sécurité routière Réduire les accidents de la route
Campagne de sécurité routière, Education
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• Il est recommandé qu’un bon système de transport public soit introduit dans la ville de
Nouakchott.
• Dans la phase initiale, un service de bus avec des voies prioritaire pour bus sera installé. Lorsque
la demande de transport public augmentera à l'avenir, des systèmes de transport public à grande
capacité tels que les tramways (TLR) ou le bus à haut niveau de service (BHNS) seront introduits
le long des routes à forte demande.
Bien que la capacité du TLR soit supérieure à celle du BHNS, le coût du projet est également
élevé, comme le montre le Tableau 5.6. Le BHNS convient à la ville de Nouakchott selon la
Mission d’Etudes de la JICA, et le MET envisage d'introduire un TLR comme le Maroc indiqué
dans le Tableau 5.6. Ceci sera donc décidé selon les résultats de la future demande.
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Caractéristiques - Opéré principalement sur des rails exclusifs - Utilise des voies exclusives - Mêlé à d'autres véhicules
principales - Parfois mêlé à d'autres véhicules - Partage occasionnellement certaines sections
de la route avec d'autres véhicules
Photo
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3.0 1.5 3.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 3.5 1.5 3.0
38.0
6 lanes+BRT, 38.0m
3.0 1.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 0.5 3.5 3.5 1.5 3.0
31.0
4 lanes+BRT, 31.0m
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CHAPITRE 6 :
PLAN D’AMENAGEMENT DE L’INFRASTRUCTURE DE
SERVICES PUBLICS
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d'eau, puis le coagulant est dosé dans l'eau brute. Les micro-flocs formés dans le mélangeur rapide
sont directement filtrés par les filtres à sable rapides.
Dans la deuxième station de traitement des eaux, de divers capteurs sont installés dans les processus
de traitement, et l'opération est centralisée dans la salle de contrôle centrale. Le processus de lavage
en contre-courant du filtre à sable rapide est également effectué automatiquement.
Le débit, la turbidité, la température de l'eau, la valeur du pH, etc. sont surveillés en permanence à
chaque processus de traitement de l'eau et la qualité de l'eau traitée est également contrôlée
correctement.
(4) Situation actuelle de l’approvisionnement en eau
L’approvisionnement en eau de la ville de Nouakchott est assuré par :
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Un projet de construction de deux nouvelles stations de pompage dans la zone Château d'Eau pour
l'approvisionnement en eau du quartier central de la ville et des trois communes de la partie nord de
la ville (Dar Naim, Teyarett et Ksar) est en cours.
Lorsque les travaux de construction mentionnés ci-dessus seront achevés, la capacité des réservoirs
d'eau sera étendue à 37 000 m3.De plus, en raison de la construction des stations de pompage et de
la réhabilitation du réseau de distribution d'eau, l'alimentation en eau dans la zone environnante de
la ville de Nouakchott, qui est maintenant une zone pauvre en eau, sera grandement améliorée.
Le Diagramme de flux du projet Aflout et du projet de réhabilitation du réseau de distribution d'eau
est illustré à la Figure 6.1.
(6) Problèmes du système existant
Actuellement, l'approvisionnement en eau dans la ville de Nouakchott a été fortement amélioré en
raison du démarrage de l’alimentation du projet Aflout, mais la réhabilitation du réseau de
distribution d'eau ne peut pas faire face à l'expansion de la zone urbaine.
Pour cette raison, les zones sans approvisionnement en eau s’étendent dans la ville et les résidents
dans ces zones ne peuvent s’alimenter en eau que de la station d'eau publique, des citernes et des
vendeurs d'eau. Afin de résoudre le problème des zones sans approvisionnement en eau, il est
nécessaire de mettre en œuvre le projet en cours pour la réhabilitation du système de distribution
d'eau le plutôt possible.
À l'avenir, comme l'approvisionnement en eau de la ville augmentera avec la réhabilitation du réseau
de distribution d'eau, il deviendra progressivement difficile de distribuer correctement l'eau avec la
capacité actuelle des réservoirs de distribution (22 000 m3). Ainsi, pour suivre le rythme du réseau
de distribution d'eau, la capacité des réservoirs de distribution doit être augmentée.
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Selon l'estimation de la SNDE, après l'inauguration du service d'eau du projet Aftout en novembre
2010, l'approvisionnement en eau par charrette est passé de 61,5% à 50,3%. D'un autre côté, les
ménages utilisant la «plomberie complète» ont augmenté de 11,2% à 24,2% (Rapport d'évaluation
du rendement du projet, juin 2013).
Sur la base de ces estimations ci-dessus, il était prévu que la proportion par type d'approvisionnement
en eau dans l'année de base (2013) du projet soit d'environ 50% à partir de charrettes, 25% de
«plomberie complète» et 25% de «robinet de jardin».
Pour la consommation d'eau spécifique pour chaque type d'approvisionnement en eau, il est estimé
que la consommation à partir de l’approvisionnement par charrette est de 20 lhj (litres / habitant /
jour), par « robinet de jardin » de 50 lhj et par « plomberie complète » de 150 lhj. Lors du calcul de
la consommation d'eau spécifique moyenne en utilisant les consommations d'eau spécifiques
mentionnées ci-dessus et le rapport pour chaque type d'alimentation en eau, cela correspond à 60 lhj,
soit la valeur réelle de la consommation moyenne d'eau en 2013 estimée par la SNDE comme étant
valeur moyenne de consommation de la ville de Nouakchott dans son ensemble.
Le rapport d'approvisionnement en eau par charrette est considéré comme décroissant d'année en
année avec l'avancement du projet de réhabilitation du réseau de distribution d'eau. Puisque tous les
citoyens veulent se connecter au réseau de distribution d'eau de la SNDE et obtenir un accès à l'eau,
en préparant le plan de développement du Projet il faut considérer l'augmentation de la
consommation spécifique moyenne d'eau due au changement dans le rapport de chaque type
d'approvisionnement en eau.
(3) Système de distribution correspondant à l'expansion de la zone urbaine
Pour le système actuel de distribution d'eau de la ville de Nouakchott, l'eau est transmise aux
réservoirs d'eau situés au centre de la ville depuis la deuxième station de traitement d'eau du PK 17
et de la nappe d’Iddini, elle est ensuite distribuée à la ville par la station de pompage attaché aux
réservoirs de distribution d'eau.
À l'avenir, la zone urbaine s'étendra du centre vers l'extérieur. Il est considéré que le système de
distribution d'eau existant qui distribue principalement à la zone urbaine existante aura graduellement
des difficultés à fournir de l'eau aux nouvelles zones.
Lorsque la zone urbaine s'étend, il est nécessaire de définir des zones d'approvisionnement en eau où
les installations de distribution d'eau existantes (réservoir de distribution d'eau + station de pompage)
peuvent fournir de l'eau pour les nouvelles zones, il est aussi nécessaire de fixer de manière similaire
des zones appropriées et de construire de nouvelles installations de distribution d'eau qui fournissent
de l'eau aux zones respectives.
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par « robinet de jardin » et par « plomberie complète » est supposé augmenter de 1% par année,
respectivement.
4) Efficacité du réseau
Compte tenu des progrès de la réhabilitation du réseau de distribution d'eau par la SNDE, l'efficacité
du réseau a été améliorée de 0,53 en 2013 à 5% par an jusqu'en 2017 lorsque les travaux de
réhabilitation ont été terminés. En 2018 et après, la valeur est de 0,75.
5) Demande en eau
La Figure 6.2 montre la demande en eau de 2013 à 2040 estimée en utilisant la population desservie,
la consommation d'eau spécifique et l'efficacité du réseau mentionnées ci-dessus.
(2) Plan de développement de l'approvisionnement en eau
En tenant compte de la demande en eau prévue au point (1) ci-dessus, la demande en eau de la ville
de Nouakchott pour l'année cible du projet (2040) est estimée à 291 277 m3 / jour.
D'autre part, étant donné que la capacité d'approvisionnement en eau maximale du système
d'approvisionnement en eau existant est de 291 000 m3 / jour, soit 65 000 m3 / jour (la nappe d’Iddini)
et 226 000 m3 / jour (le projet Aflout après expansion), il est possible de couvrir la demande en eau
jusqu'à 2040 avec la capacité du système d'approvisionnement en eau existant.
Comme le montre la figure, jusqu'en 2026, la demande en eau peut être couverte avec la capacité
actuelle d'alimentation en eau de 150 000 m3 / jour (avant expansion) du projet Aflout et la quantité
actuelle d'eau (20 000 m3 / jour) de la nappde d’Iddini.
Comme la demande en eau en 2027 dépassera la capacité d'approvisionnement en eau (170 000 m3
/ jour) des deux systèmes d'alimentation en eau ci-dessus, il est nécessaire d'augmenter la capacité
d'approvisionnement en eau du projet Aflout à 226 000 m3 / jour en installant une pompe de
surpression sur le tuyau de transmission d'eau comme prévu dans le projet Aflout.
En outre, comme la demande d'eau en 2035 dépassera les 246 000 m3 / jour, soit une capacité totale
d'approvisionnement en eau du projet Aflout de 226 000 m3 / jour (après expansion) et le rendement
sûr de la nappe d’Iddini (20 000 m3 / jour), il est nécessaire d'augmenter progressivement la quantité
d'eau provenant de la nappe d’Iddini pour répondre à la demande en eau jusqu'en 2040.
(3) Plan de développement de l'installation d’un systeme d'approvisionnement en eau
Selon le point (2) ci-dessus, bien que la capacité d'alimentation en eau du système Aftout doit être
étendue, le système actuel d'approvisionnement en eau de la ville de Nouakchott peut fournir de l'eau
d'ici 2040 sans mettre en œuvre un nouveau plan de développement.
En plus du plan d'extension de la capacité d'approvisionnement en eau du projet Aflout, il est
nécessaire de planifier le système de distribution d'eau pour fournir l'eau à la zone urbaine élargie.
Dans ce cas, au lieu d'étendre l'installation de distribution existante (réservoir de distribution + station
de pompage), une taille appropriée de la zone d'approvisionnement en eau est attribuée à chaque
installation de distribution. Pour les zones qui ne peuvent pas être alimentées par les installations
existantes, les zones sont également divisées en zones de taille appropriée et de nouvelles
installations de distribution doit être construites pour fournir de l'eau à ces zones de manière
indépendante.
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En divisant les zones d'approvisionnement en eau, la population desservie d'environ 180 000 à 200
000 personnes par zone est desservie compte tenu de la capacité effective du réservoir de distribution
existant (5 000 m3) par conception standard.
La Figure 6.3 montre un plan de zonage des zones d'alimentation en eau basé sur la méthode ci-
dessus.
Comme le montre la figure, la zone du PLU est alimenté en eau par six zones des installations de
distribution existantes et cinq zones de nouvelles installations de distribution construites le long de
la rocade prévue dans le projet.
L'expansion susmentionnée du projet Aflout et les grandes lignes de la nouvelle installation de
distribution sont les suivantes:
(a) Expansion du système Aflout
• Construction d'une pompe de surpression au milieu du tuyau de transmission d'eau brute
(DN1,400mm × 170km)
• Construction d'un réservoir d'eau claire (6 000 m3) dans la deuxième station de traitement
d'eau
• Construction d'une station de pompage dans la deuxième station de traitement d'eau
• Installation d'une conduite de distribution (DN1 000 mm) à partir de la deuxième station de
traitement d'eau en parallèle avec la conduite de distribution existante (DN1 200 mm)
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Teyarett
Station de Station de
pompage pompage
Fleuve Sénégal
Ksar P P Dar Naim
Prise d'eau d'Aftout
Réservoirs Conduite d'eau naturelle Station de pompage
5 000m3 x 3 nos. DN 1 100mm X 2 Rows x 6 km P
・Q= 5 760m3/h x 2 nos.
Centre capitale ・H= 20m
Château d'eau
Toujouniue ・P= 488KW
1 000m3
(Zone du château d'eau)
DN700mm
Station de traitement
de Beni Nadji
Réservoir DN700mm
5 000m3 x 2 nos. Idini
Sebkha Station de pompage P P
DN 1 200mm
DN600mm Pompe de transmission
P
El Mina DN400mm Processus de traitement d'eau ・Q= 3,246m3/h x 3 nos.
Arafat Coagulant/WAC ・H= 142m
Station de (Prétraitement) ・P= 1 446KW
Réservoir Chlore/Ca(ClO)2
pompage
5,000m3 x 2 nos.
128
LEGEND
Réservoir Elevé
DN1,200mm
DN1,000mm
1 000m3, H=37m : Zone de service
P : Installations existantes
Pompe de transmission
Pompe
Station de traitement de PK17 d'appoint P : Projet en cours
Station de
pompage P P
Conduite d'eau naturelle P P : Projet proposé (2020)
DN 1 1400mm X 170km
Réservoir
6 000m3
Processus de traitement d'eau
Réservoir d'eau claire
(6 000m3) de PK17
Coagulant/WAC
Chlore/Ca(ClO)2 Chlore/Ca(ClO)2
Distribution
Main
Réservoir Elevé
Réservoir d'eau claire Filtre à sable rapide Mélangeur Réservoir de stockage Puit
1 000m3, H=37m
(6 000m3) (100 m2 x 12 bassins ) d'eau naturelle
Conduite d'eau (129 000m3 )
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Figure 6.3: Plan général de zonage de l’approvisionnement en eau et des installations proposées
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fosses septiques. Les boues récupérées sont stables et peuvent éventuellement être utilisées en
agriculture.
4) Mesures pour l’assainissement autonome
En ce qui concerne l’assainissement autonome et en attendant la généralisation du réseau, il est prévu
dans le PDAN que les zones qui ne seront pas desservies en première tranche seront dotées pour les
extensions futures d’un système d’assainissement autonome qui tient compte du standing. Ainsi il
est proposé de retenir :
Des latrines à fosse ventilée pour l’habitat bas standing ;
Des fosses d’aisance pour l’habitat précaire ;
Des fosses septiques pour l’habitat moyen standing.
(4) Extrapolation des données du PDAN sur l’horizon du SDAU 2040
Le PDAN est projeté aux deux horizons 2030 et 2045, alors que le SDAU est projeté pour 2040. Le
Tableau 6.2 ci-dessous présente une comparaison de différentes projections démographiques (ONS,
Mission d’Etudes de la JICA et PDAN) afin de vérifier l’adaptation du PDAN à l’horizon du SDAU,
à savoir 2040. Pour réaliser cette adaptation, nous avons vérifié la pertinence du modèle géométrique.
Ce modèle donne la population projetée selon la formule suivante :
Avec :
α : Taux d’accroissement (%)
P : Population après n années
P0 : Population pour l’année de référence
n : Nombre d’années considérées
Tableau 6.2: Vérification de l’adaptation des projections démographiques du PDAN au SDAU 2040
Population 2015 selon les projections de l'ONS 1,043,177
Taux de croissance moyen entre 2030 et 2045 pris par le PDAN 3,36%
Après cette vérification, il semble acceptable d’adapter les charges polluantes à l’horizon du SDAU
2040. Le Tableau 6.3 ci-dessous détaille la dotation, la consommation et les rejets calculés pour les
différents horizons de PDAN et incluant celui du SDAU 2040.
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Tableau 6.3: Evolution de la consommation en eau et des rejets d’eaux usées de la ville de Nouakchott
Prévisions
2013
2015 2020 2025 2 030 2045 2055
Population totale 958 399 1 016 814 1 189 515 1 402 829 1 654 595 2 716 823 3 783 491
Taux d`accroissement 4,25% 3,00% 3.19% 3,35% 3,36% 3,36% 3,37%
Population
Taux de branchement
31,5% 31,2% 39.8% 45,7% 51,5% 67,0% 77,6%
global (%)
Population branchée
302 298 316 816 473 007 641 448 852 079 1 820 064 2 937 172
global
Population non
656 101 699 998 716 508 761 381 802 516 896 759 846 319
branchée
Dotation nette globale
41 42 50 58 67 82 92
(l/hab/j)
Consommation
25 962 27 688 41 384 57 462 81 211 170 610 274 815
Consommation (m3/j)
population branchée
Consommation
population non 6 668 7 115 7 947 9 179 10 816 12 824 12 264
branchée
Consommation
administrative, 7 071 7 528 10 535 14 153 19 464 38 382 59 724
industrielle et autre
Total 39 700 42 331 59 866 80 794 111 490 221 816 346 804
Consommations calculées
14 490 412 15 450 728 21 851 267 29 489 951 40 693 883 80 963 017 126 583 366
(m3/an)
Taux de
raccordement de la
2% 3% 15% 27% 55% 73% 91%
pop totale au réseau
d'assainissement
Rejet population
23 168 28 361 177 793 382 054 902 181 1 971 688 3 424 378
branchée (m3/j)
Taux d'eaux claires
Rejet des eaux usées
Vu le taux de branchement au réseau projeté d’assainissement collectif des eaux usées indiqué dans
le tableau (environ 67% de la population en 2040), l’écart entre les populations projetées en 2040
(entre le PDAN et le SDAU) devient moins important, ce qui nous ramène à considérer que
l’hypothèse démographique utilisée pour le PDAN pourrait être maintenue pour le SDAU 2040.
(5) Evolution des charges polluantes et des boues produites
Après l’extrapolation des données du PDAN au SDAU 2040, il convient de calculer l’évolution des
charges polluantes ainsi que la production de boues résiduaires à l’horizon du SDAU 2040. Ces deux
informations sont détaillées dans les Tableaux 6.4 et 6.5 ci-dessous. Afin d’adapter les quantités des
1 En adaptant ce débit moyen à l’horizon du SDAU 2040 (97 138= 46 592 + 10*(122 412 - 46 592)/15), nous
obtiendrons la somme des trois pôles dans la page suivante : 28 286 + 31 817 + 37 035 = 97 138 m3/j (Débit moyen
total des eaux usées (m3/j) y/c ECP).
134
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boues par pôle et par horizon, nous avons pris la moyenne annuelle des quantités indiquées dans le
PDAN entre 2030 et 2045. Cette quantité a été multipliée par 10 et ajoutée à celle indiquée pour 2030
afin d’obtenir la quantité des bouées ajustée pour 2040, horizon du SDAU.
135
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Afin de garantir un service urbain de qualité aux nouveaux habitants de Tarhil, il conviendra de
procéder au raccordement au réseau d’assainissement collectif projeté dans le pôle C et d’équiper
rapidement les habitations excentrées dans la zone par des installations d’assainissement autonome,
après avoir raccordé les populations au réseau d’eau potable. Ceci est réalisé dans le but de doter
cette zone d’assainissement (collectif et individuel) aux normes et de limiter la pollution et les apports
externes vers la nappe souterraine.
136
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137
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138
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Par ailleurs, il est évident que pour mettre fin aux séquelles de l’absence d’un assainissement
approprié, il est indispensable de doter la ville d’infrastructures adéquates. Cependant, certaines
mesures doivent précéder, accompagner et succéder l’installation des ouvrages proprement-dits. Sans
ces mesures, la solution ne sera pas durable voire incomplète. Une gestion efficace et durable de ces
installations de base doit s’articuler sur trois leviers de succès : une connaissance fine du milieu pour
pouvoir élaborer des actions efficaces dans une logique d’optimisation des impacts, comme le
présente la Figure 6.7.
139
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(1) Risques
L’absence d’un système d’évacuation des eaux pluviales rend la ville très vulnérable aux
précipitations et à la montée de la nappe, augmentant les risques de catastrophes
dévastatrices notamment avec le retour de pluies normales voire abondantes.
On estime que près de 1 026,8 ha (hectares) urbanisés seraient touchés par une battance de la nappe
consécutive à des précipitations trop abondantes et 273,8 ha par une incursion marine du type de
celle de 1995 (la pluie annuelle était de 226 mm), soit respectivement l’équivalent théorique de 116
804 et 11 961 habitants. L’endommagement est évalué globalement à plus de 13 milliards d’ouguiya
dont environ 79% (10,3 milliards d’ouguiya) liés à la battance de la nappe. D’énormes problèmes
découlent donc de cette situation dégradée de l’évacuation des eaux pluviales.
Au niveau sanitaire, un aperçu de la situation montre des écarts importants entre les consultations
liées à la diarrhée et à la Schistosomiase (Bilharziose) dans les des communes « les plus » touchées
par le manque d’assainissement approprié par rapport aux autres communes.
Le Tableau 6.6 montre la comparaison entre deux communes choisies sur la base de la taille de la
population, la situation par rapport à la stagnation des eaux et la battance de la nappe phréatique. Il
en résulte que la commune d’El Mina (132 674 habitants en 2013) est beaucoup plus touchée que
celle de Toujounine (144 041 habitants en 2013).
Tableau 6.6 : Relevé épidémiologique des consultations de Diarrhées et Schistosomiases en 2012 et 2013
L’augmentation des consultations liées aux diarrhées en 2013, est liée certainement à l’augmentation
des précipitations qui sont passées de 64,1mm en 2012 à 183,1mm en 2013. Quant à l’écart bien
visible entre les consultations liées à la Bilharziose au niveau d’El Mina peut s’expliquer par la
présence de parcelles irriguées par les eaux usées mal/non traitées provenant de la STEP et le contact
avec celles-ci.
140
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Le Typha (massette, quenouille) est en train de se développer à Nouakchott, envahissant les rues
jusqu’à parfois pousser des habitants à abandonner leurs maisons.
Aussi la perturbation de la circulation rend difficile le déplacement des citoyens sur des axes vitaux
de la ville. A titre indicatif, l’avenue Jamal Abdel Nasser, l’une des principales avenues de la ville,
subit des stagnations des eaux en raison de l’incapacité du réseau actuel à faire transiter les eaux
pluviales.
Les dommages causés par le manque d’assainissement pluvial efficace touchent également les
bâtiments à usage collectif (écoles, administrations, banques, mosquées…), qui deviennent
difficilement accessibles voire complètement inaccessibles, conduisant parfois au report de la rentrée
scolaire.
Afin de renforcer le dispositif d’évacuation des eaux pluviales, le PDAN prévoit un réseau
d’évacuation. Il faut signaler qu’aucun traitement n’est prévu pour les eaux pluviales collectées, elles
seront évacuées directement vers l’Océan Atlantique. On note que le réseau de collecte des eaux
pluviales est dimensionné pour une période de retour de 10 ans. Ci-après les caractéristiques de ce
réseau d’évacuation projeté :
Le drainage des eaux pluviales des pôles A, B et C sera assuré moyennant un réseau de
collecte des eaux pluviales composé par des dalots en béton armé de section rectangulaire
variable longeant les voies existantes et les axes urbains principaux.
Les lignes de ce réseau de collecte sont composées de dalots calés à faible profondeur et
équipés par des cunettes.
Les sables devraient être retenus par les avaloirs équipés de fosses de décantation,
régulièrement curées et entretenues.
L’interception des eaux de ruissellement sera assurée par des regards à grille ou à avaloir
permettant de rediriger les flux des eaux pluviales vers les différents collecteurs projetés.
Les collecteurs projetés seront raccordés au réseau d’eaux pluviales en cours de réalisation.
141
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Tableau 6.7 : Caractéristiques des pôles du réseau d’évacuation prévu par le PDAN
Nom du pôle Caractéristiques
Un linéaire total de 15 km. Le collecteur EP3 longera la route RN2 de Nouadhibou avec une section
rectangulaire de LxH=600x600 sur 1 352 ml puis une section de LxH=800x600 sur un linéaire de 1 694
Pôle A ml. Il comporte le long de son tracé deux stations SR4 et SR5. Le collecteur EP3-1, d’une longueur
d’environ 1 253 ml, longera une voie urbaine existante pour se raccorder sur le collecteur EP3 projetée.
Un linéaire d’environ 3 km. Le collecteur EP1 longera la route de l’Espoir sur 3 km avec une section
Pôle B
rectangulaire de 600 x 600 le long de son tracé. Ce collecteur comporte une seule station de relevage.
Le collecteur projeté EP.2.1 longera la route RN2 sur 2km environ et sera raccordé sur le collecteur EP2
Pôle C
projeté dans le pôle A via la station de relevage SR2.
142
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Figure 6.9 : Réseau d’évacuation des eaux pluviales à Nouakchott prévu par le PDAN
Bien que la configuration du réseau de l’évacuation des eaux pluviales soit déjà adoptée par les
autorités mauritaniennes en charge de la gestion de la problématique de l’assainissement à
Nouakchott, dans le cadre du PDAN, il est opportun de rappeler qu’aujourd’hui, la tendance en milieu
urbain, consiste à privilégier des techniques alternatives favorisant l’infiltration sur place pour limiter
le ruissèlement des eaux pluviales. Cela devient plus délicat en présence de la nappe sous
Nouakchott.
En effet, une grande partie des communes de Tevragh Zeina, Sebkha, Dar Naim, El-Mina et Riyadh
est située sur des zones assez plates et le terrain ne comprend pas des dépressions ou des cours d’eau
qui peuvent constituer un point de rejet. En revanche, la partie de la ville constituée par une partie
des communes de Toujounine et Teyarett semble représenter de meilleures possibilités de rejet vue
la présence des pentes plus fortes.
Des aménagements pour retenir/infiltrer l’eau sur ces communes constituent une vraie piste à
exploiter. Les eaux récupérées seront évaporées et infiltrées en partie, alors qu’une partie pourrait
être utilisée pour irriguer les arbres bordant la ville dans le cadre de lutte contre la désertification.
Cette option permet d’économiser et optimiser l’usage de l’eau potable utilisée pour l'irrigation
jusque-là, ce qui est opportun dans un contexte de stress hydrique.
143
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Rapport Intermédiaire
Le tableau ci-dessous, présente une feuille de route pour maintenir un assainissement durable au
niveau de Nouakchott. Ce tableau détaille les différentes phases (réflexion, mise en place et suivi) et
les principaux indicateurs à contrôler de manière prioritaire, dans la démarche d’amélioration de la
situation de l’assainissement à Nouakchott.
144
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2
Installation d’assainissement non collectif
145
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CHAPITRE 7:
PLANIFICATION DES EQUIPEMENTS PUBLICS
146
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Une autre zone de développement résidentiel a lieu à Riyadh et à Toujounine dans la partie sud de
Nouakchott qui est désignée sous le nom de Tarhil. Le gouvernement a établi de nouvelles
installations publiques afin d'attirer des citoyens pour y vivre. Avec le grand nombre de population
attendu et avec des installations plus attrayantes ; la zone pourrait être un nouveau pôle et peut
participer à la création d'un équilibre entre les régions nord et sud.
3
Organisation Mondiale de la Santé ‘Suivi des éléments constitutifs des systèmes de santé : Un
manuel d’indicateurs et leur stratégies de mesure’ 2010
147
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Figure 7.2 Problèmes des installations sanitaires sur la base de visites sur le terrain et de l'enquête
sociale 2017
148
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1) Enseignement Préscolaire
Il n'y a pas de système ou d'harmonie dans la distribution des jardins d'enfants. Cependant, il y a un
projet pour établir une nouvelle norme pour la distance régulière minimum entre deux jardins
d'enfants comme étant de 500m.
La croissance relativement élevée des garderies privées et communautaires illustre l'importance de
la pression exercée par la demande des parents. Cependant, l'offre reste insuffisante quantitativement
et qualitativement ;
El Mina a beaucoup de jardins d'enfants en raison du nombre de la population et de la situation
sociale, aussi Tevragh Zeina a plus de bâtiments en comparaison avec les autres communautés en
raison de la bonne situation financière.
Sur le rapport du RESEN 2014, le TBS pour les enfants âgés de 3 à 6 ans était de 5,0% en 2004 et
de 9,3% en 2014-15, alors que le gouvernement cherche à augmenter le ratio à 16% d'ici 2020 et
20% en 2040.
La part de l'éducation préscolaire publique passera de 5% à 22%, tandis que les secteurs privé et
communautaire recevront 18% et 60% en 20204 ;
Les disparités régionales et les niveaux de revenus sont élevés avec la concentration dans les zones
urbaines, notamment à Nouakchott. Malgré les progrès de l'accessibilité, la couverture préscolaire en
Mauritanie reste inférieure à la moyenne des pays africains avec un revenu comparable (18,2% selon
RESEN 2014) ou au Maroc (plus de 60%)5.
2) Education Primaire
Il y a un grand écart entre les secteurs privé et public. Cependant, les points suivants sont notés :
(c) Le taux net de scolarisation dans les régions du sud et du nord est d'environ 70%, ce qui
indique la réelle demande pour l’amélioration des infrastructures éducatives (qualité et
quantité) ;
(d) Le taux brut de scolarisation dans la région Ouest, qui est de 122%, indique la faiblesse du
processus éducatif (le nombre d'élèves répètent les classes), en plus du manque de
structures éducatives. En outre, les emplacements inadaptés de certaines écoles rendent
l'accessibilité difficile pour les élèves ;
(e) Un nombre considérable d'écoles se trouvent dans un mauvais état dans la région du sud,
ce qui attire l'attention sur la nécessité d’améliorer les procédures d'entretien et la création
de nouveaux types d'écoles appropriés ;
(f) Dans certaines régions comme au sud de Riyad et à l'est de Toujounine; les élèves doivent
marcher plus de 600 m jusqu'à l'école la plus proche;
(g) Un nombre considérable d'élèves ne peuvent pas poursuivre leurs études en raison du
problème de transport ;
(h) Le MEN a signalé que la création de nouvelles écoles pose problème en raison de la
difficulté de trouver des terrains sur lesquels construire.
(i) La vente des terrains de certaines écoles dans le centre-ville par la Direction Générale des
Domaines et du Patrimoine de l’Etat au Ministère de l’Economie et des Finances à des fins
commerciales indique l'évolution de l’occupation des sols et la considération d’augmenter
la capacité des écoles dans les environs.
(j) Il y a 6 écoles qui ont un système alternatif qui indique le manque de bâtiments.
4
PNDSE le Programme National de Développement du Secteur de l'Education 2011-2020
5
Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée SCAPP 2016-2030
149
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(k) Le nombre moyen d'élèves par classe est plus de 50 élèves dans 30% des écoles d'Arafat,
50% à Dar Naim; 25% à El Mina; et 65% à Riyad.
(l) Un nouveau type d'écoles en bon état est établi pour les élèves spéciaux qui peut être un
type pour d'autres écoles normales.
(m) Sur la base de l'enquête sociale, environ 38% des personnes ont mentionné que les écoles
avaient de faibles qualités et environ 28% ont mentionné que les écoles étaient trop
encombrées. La Figure 7.3 montre les problèmes des écoles sur la base de l'enquête sociale
et des visites sur le terrain.
150
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3) Enseignement Secondaire
L'enseignement secondaire présente une faiblesse dans les secteurs publics par rapport à
l'enseignement privé. Cependant, les points suivants sont notés :
(a) Les écoles publiques représentent 25% et le reste sont des écoles privées. Cela reflète la
faiblesse des systèmes éducatifs et le manque d'installations adéquates dans le secteur
public.
(b) La densité moyenne d'élèves par classe est de 57 élèves par classe dans les écoles publiques,
alors que cette densité est de 26 élèves dans les écoles privées, ce qui reflètent la bonne
qualité et la capacité des écoles du secteur privé par rapport au secteur publique.
(c) Le taux brut de scolarisation est de 57%, ce qui nécessite une amélioration du niveau de
formation des professionnels et une meilleure infrastructure pour encourager les étudiants
et améliorer la qualité du processus éducatif.
(d) Dans les écoles publiques ; le nombre moyen d'élèves dans les salles de classe est supérieur
à 80 à Toujounine et à environ 70 à Arafat. Alors que dans Tevragh Zeina, la moyenne est
inférieure à 30.
(e) Le nombre croissant des écoles privées indique la faiblesse des établissements publics, au
contraire, une telle augmentation sans qualification contribue davantage à la détérioration
du processus éducatif ;
(f) Sans inclure l'éducation privée ; le manque d'équipements éducatifs publics dégrade la
qualité de l'éducation dans la majorité des communes.
Il y a un manque d'infrastructure pour la majorité des écoles secondaires. L'absence d'eau et
d'installations de traitement des eaux usées représente non seulement un danger pour la santé des
élèves, mais entraîne également une baisse de la fréquentation scolaire et une augmentation de
l'absentéisme des enseignants.
Les mauvaises conditions de l'infrastructure scolaire, ajoutées à la lenteur de la mise en place des
services, sont en partie imputables au manque de planification adéquate et de normes claires et
appropriées.
L'ajout d'espaces pour les activités sportives et culturelles contribuera à améliorer la situation
éducative et sociale.
4) Formation Professionnelle
La proportion de FTP reste faible par rapport à l'enseignement secondaire général (4,1% en 2014) en
raison de l'absence d'un système approprié ; nombre insuffisant d'enseignants spécialisés, en plus du
coût élevé des équipements appropriés.
Selon la SCAPP 2016-2030, le gouvernement cherche à augmenter la capacité actuelle de 5 000 à 8
000 étudiants, mais il pourrait faire face à des défis différents tels que :
(a) La difficulté de concilier les exigences sociales avec la demande économique incontrôlée ;
(b) La difficulté à mobiliser les formateurs dans les spécialités professionnelles requises par la
diversification de l'offre,
(c) La difficulté de mobiliser un financement suffisant pour atteindre les objectifs des
formations ;
(d) La faible implication des entreprises dans le processus de mise en œuvre des formations ;
(e) La difficulté de trouver des terrains pour agrandir les centres de formation.
(f) La nécessité d'établir plusieurs organismes de formation ; et
(g) La nécessité de trouver d'autres sources de soutien.
151
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des mahdras rend difficile l'estimation de leur contribution dans le processus éducatif. Il n'y a pas de
nouvelles informations sur le nombre de mahdras, mais principalement elles sont construites à
proximité des mosquées. Le nombre total est de 1522 (basé sur un entretien).
Il n'y a pas de normes claires contrôlant la distance entre les mahdras et / ou les écoles coraniques, il
n'y a pas non plus de limite claire pour les nombres. En raison de l'absence de ces normes, l'énorme
augmentation du nombre de mahdras non classifiées nécessite plus de contrôle de la part du
gouvernement et davantage de travail pour améliorer la qualité de l'éducation, pour contribuer
davantage au processus éducatif et à l'alphabétisation. En outre, il est nécessaire de contrôler le
secteur privé et de sensibiliser à la nécessité des autres équipements publics pour l'élaboration du
Schéma Directeur de Nouakchott.
1) Problèmes de planification
Selon la décision du comité ministériel en 2012, les normes de planification des mosquées sont :
(a) La distance minimale entre deux mosquées (type 1 Jamea) est de 500 m ;
(b) La distance minimale entre deux mosquées (type 2 Mousalla) est de 200 m ; et
(c) Pas plus d'une mosquée dans la zone résidentielle.
En raison du retard de l'application de cette décision, le nombre de mosquées continue d'augmenter.
152
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Dans plusieurs régions, il y a beaucoup de cas de plus de deux ou trois mosquées de type 2 existants
sur dans une zone de superficie inférieure à 200*200 m. Alors que le nombre croissant de mosquées
de type 1 devient un problème dans toutes les régions. D'autre part, il n'y a pas de classification
spécifique pour les équipements publics dans le Schéma Directeur, ce qui crée une difficulté dans le
contrôle de l'occupation des sols.
2) Problèmes de sensibilisation
En raison du manque de sensibilisation des citoyens à l'importance du foncier public et autres
installations publiques, les gens utilisent les terrains vides pour construire des mosquées temporaires
ou donner leurs propres terrains à la Direction de la dotation pour la construction de mosquées ou de
mahdras. Cela n’est pas seulement un problème à cause de l’augmentation du nombre mais aussi un
problème pour les organismes administratifs tels que le MAIEO, pour la gestion, le financement et
l'entretien des bâtiments.
3) Problèmes Institutionnels
En raison de l'absence de coordination entre les organes de l'administration responsable, en
particulier entre le MHUAT et le MAIEO, il n'existe pas de normes ou de procédures claires qui
contrôlent la conception et le nombre croissant de mosquées autorisées. D'autre part, il n'y a pas de
concepteurs qualifiés dans les organes d'administration pour créer de bons types et gérer le processus
de construction.
Tableau 7.1 Besoins futurs en installations sanitaires et en personnel de base en 2040 selon l'OMS
Nombre cible
Croissance Nombre de lits Nombre requis de
d'établissements (2
Commune démographique estimée requis (27 lits par personnel de base (23 pour
établissements de santé
pour 2040 10 000) 10 000)
pour 10 000)
Arafat 260,743 52.1486 704.0061 599.7089
Dar Naim 289,230 57.846 780.921 665.229
El Mina 182,490 36.498 492.723 419.727
Ksar 130,543 26.1086 352.4661 300.2489
Riyadh 385,271 77.0542 1040.2317 886.1233
Sebkha 111,887 22.3774 302.0949 257.3401
Tevragh Zeina 290,037 58.0074 783.0999 667.0851
Teyaret 192,131 38.4262 518.7537 441.9013
Toujounine 357,668 71.5336 965.7036 822.6364
Total 2,200,000 440 5940 5060
Source : Mission d’Etudes de la JICA
Arafat :
Le nombre actuel d'établissements de santé publique / 10 000p est de 0,2; il y’a besoin de 41
établissements de santé pour répondre aux besoins actuels de la population selon les normes de l'OMS.
Il a environ 47 agents de santé de base alors qu’il y’a besoin de plus de 472. Les besoins futurs en
153
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établissements de santé et en travailleurs sont les plus élevés ; il y aura un besoin d'environ 600 agents
de santé et 52 établissements de santé en 2040.
Dar Naim :
Le nombre actuel d'établissements de santé publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 34
établissements de santé pour répondre aux besoins actuels de la population selon les normes de l'OMS.
Il y’a environ 49 agents de santé de base alors qu’il y’a besoin de plus de 386. En 2040 il y’aura un
besoin d'environ 665 agents de santé et 57 établissements de santé.
El Mina :
Le nombre actuel d'établissements de santé publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 31
établissements de santé pour répondre aux besoins actuels de la population. Il y’a environ 39 agents
de santé de base alors qu’il y’a besoin de plus de 356. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 419
agents de santé et 36 établissements de santé.
Ksar :
Relativement, c’est la commune la mieux desservie par les services de santé. Le nombre actuel
d'établissements de santé publique / 10 000p est de 1,3 ; il y’a besoin de 11 établissements de santé
pour répondre aux besoins actuels de la population. Il y’a environ 49 agents de santé de base alors
qu’il y’a besoin de plus de 127. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 300 agents de santé et 26
établissements de santé.
Riyad :
L’urbanisation est en expansion vers l’Est (Tarhil). Le nombre actuel d'établissements de santé
publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 27 établissements de santé pour répondre aux besoins
actuels de la population selon les normes de l'OMS. Il y’a environ 59 agents de santé de base alors
qu’il y’a besoin de plus de 314. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 886 agents de santé et 77
établissements de santé.
Sebkha :
Le nombre actuel d'établissements de santé publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 17
établissements de santé pour répondre aux besoins actuels de la population. Il y’a environ 29 agents
de santé de base alors qu’il y’a besoin de plus de 194. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 257
agents de santé et 22 établissements de santé.
Tevragh Zeina :
Le nombre actuel d'établissements de santé publique / 10 000p est de 1,3 ; il y’a besoin de 11
établissements de santé pour répondre aux besoins actuels de la population selon les normes de l'OMS.
Il y’a environ 21 agents de santé de base alors qu’il y’a besoin de plus de 124. En 2040 il y’aura un
besoin d'environ 667 agents de santé et 58 établissements de santé.
Teyaret :
L’accès aux établissements de santé est parmi les plus faibles. Le nombre actuel d'établissements de
santé publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 18 établissements de santé pour répondre aux
besoins actuels de la population selon les normes de l'OMS. Il y’a environ 69 agents de santé de base
alors qu’il y’a besoin de plus de 211. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 442 agents de santé et 38
établissements de santé.
Toujounine :
L'étalement urbain vers l'est avec une faible densité crée un grand défi pour l’accès aux équipements
publics. L’accès aux établissements de santé est le plus faible. Le nombre actuel d'établissements de
santé publique / 10 000p est de 0,5 ; il y’a besoin de 18 établissements de santé pour répondre aux
besoins actuels de la population selon les normes de l'OMS. Il y’a environ 69 agents de santé de base
154
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Rapport Intermédiaire
alors qu’il y’a besoin de plus de 211. En 2040 il y’aura un besoin d'environ 442 agents de santé et 38
établissements de santé.
155
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Rapport Intermédiaire
156
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Note : L'emplacement proposé des équipements éducatifs sera basé sur les zones de trafic avec plus de détails dans l’Avant-
Projet du Rapport Final.
Figure 7.4 Installations de santé à Nouakchott - Emplacement des hôpitaux actuel et proposé
157
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(2) Education
1) Enseignement préscolaire
Le tableau suivant montre les besoins futurs en jardins d'enfants pour 2040 qui ont été recommandés
dans la Stratégie Nationale de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée SCAPP 2016-2030.
Le nombre d'enfants est estimé comme suit afin de connaître le nombre actuel d'écoles et celui requis
dans le futur :
2) Enseignement primaire
158
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Espace vide
actuel pour
la
Surface requise construction
Classes pour la de nouvelles
No. population Enfants de 6 à
Communes requises 2040 2040/balance construction / salles de
2040 11 ans
(élèves/50) m2 (54m2 / classe
salle de classe) jusqu'à la
norme (60%
bâti et 40
vides)
Arafat 260 743 41719 834 497 26 858 47 085
Dar Naim 289 230 46277 926 615 33 185 29 358
El Mina 182 490 29198 584 295 15 928 34 726
Ksar 130 543 20887 418 355 19 156 17 798
Riyadh 385 271 61643 1233 895 48 323 33 490
Sebkha 111 887 17902 358 258 13 934 14 572
Tevragh Zeina 290 037 46406 928 847 45 744 12 685
Teyaret 192 131 30741 615 498 26 882 21 619
Toujounine 357 668 57227 1145 743 40 097 50 321
Total 2 202 040 352326 7040 5002 270 108 261 654
Source : Mission d’Etudes de la JICA
(a) Arafat : La moyenne du taux de construction actuel est d'environ 22% à Arafat, Toujounine
et Tevragh Zeina, Sebkha et El Mina, ce qui signifie que les 38% de terrains encore vides
permettent d'augmenter le nombre de salles de classe dans un proche avenir.
(b) Dar Naim: La moyenne du taux de construction actuel est de 29% à Dar Naim, ce qui
signifie que les 31% de terrains encore vides permettent d'augmenter le nombre de salles
de classe dans un proche avenir. Il est nécessaire de construire plus d'écoles élémentaires
du côté nord, améliorer le système de maintenance et éviter les endroits isolés par la
discussion avec la municipalité.
(c) La moyenne du taux de construction actuel est de 18% à Ksar, ce qui signifie que les terrains
vacants, qui constituent 42%, donnent la possibilité d'augmenter le nombre de salles de
classe dans un proche avenir.
(d) Riyad : La moyenne du taux de construction actuel est d'environ 25% à Riyadh et à Teyaret,
ce qui signifie que les 35% de terrains encore vides permettent d'augmenter le nombre de
salles de classe dans un proche avenir.
159
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Rapport Intermédiaire
160
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3) Enseignement secondaire
Espace vide
actuel pour la
Surface requise construction de
Classes pour la nouvelles salles
No. population Enfants de 12 à
Communes requises 2040 2040/balance construction / de classe
2040 18 ans
(élèves/50) m2 (54m2 / jusqu'à la
salle de classe) norme (60%
bâti et 40
vides)
Arafat 260 743 39 111 782 638 34 464 18 206
Dar Naim 289 230 43 385 868 763 41 185 12 774
El Mina 182 490 27 374 547 452 24 433 17 466
Ksar 130 543 19 581 392 240 12 940 19 899
Riyadh 385 271 57 791 1 156 1 017 54 908 32 178
Sebkha 111 887 16 783 336 294 15 858 6 349
Tevragh Zeina 290 037 43 506 870 807 43 584 3 890
Teyaret 192 131 28 820 576 494 26 697 11 199
Toujounine 357 668 53 650 1 073 970 52 380 25 479
Total 2 202 040 330 306 6 606 5 681 306 780 147 440
Source : Mission d’Etudes de la JICA
161
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800- 1200 personnes - 2,000- 5,000 personnes - 10,000- 15,000 - >20,000 personnes - Hopital
- Jardin de groupe - Poste de santé personnes - Centre de santé A - Université
résidentiel - Ecole primaire - Centre de santé B - Hôpital (zone à -Stade
- Aire de jeux de - Mosalla (mosquée type - Ecole secondaire forte densité) - Musée
groupe résidentiel 2) - Ecole professionnelle - Centre de jeunesse - Bibliothèque
- Mosalla (mosquée - Jardin de quartier - Parc de district - Centre culturel -Théatre
de type 2) seulement - Aire de jeux de quartier - Aire de jeux de district - Parc - Parc National
en cas de type super - Jardin d’enfants ou - Jamee (mosquée type communautaire
block Mahdra 1) - Aire de jeux
communautaire
- Poste de police
- Pompiers
162
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Ecole profesionnelle
YCentre de jeunesse
Installation tertiaire
Ecole secondaire
Centre Culturel
Centre de santé
Poste de Police
Ecole primaire
Poste de santé
Kindergarten
Aire de jeux
Cimetières
Pompiers
Mosquée
Mahdra
Hopital
Stade
Parc
18 17 1 1 1 1 1 1 1 9 8 7 6 5 4 3 2 1
6 5 4 3 2 1 0
Santé Poste de santé 1 Ø Ø Δ Δ • Δ Ø Δ • Δ Δ • • • • Δ Δ Δ
Centre de santé 2 Ø Ø Δ Δ • Δ Ø Δ Δ Δ Δ Δ Δ Δ • Δ Δ
Hopital 3 Ø Ø Δ Δ • Δ Ø Δ Δ Δ Δ Δ Ø Ø • Δ
Education Jardin d’enfant 4 Ø Ø Ø • • • Ø Δ • Δ • • • • •
Ecole primaire 5 Ø Ø Ø Ø • • Δ Δ • Δ Δ • • •
Ecole secondaire 6 Ø Ø Ø Ø • • Δ Δ • Δ Δ • •
Ecole 7 Ø Ø Ø Δ • • Δ Δ • Δ Δ •
professionnelle
Installations 8 Ø Ø Ø Δ • • • • Δ Δ Δ
tertiaires
Mahdra 9 Ø Ø Ø • • • Δ Δ Δ Δ
Sport Aire de jeux 10 Δ Δ Ø Ø • • Δ • •
Centre de 11 Ø Ø Ø Ø • • • •
jeunesse
Stade 12 Ø Ø Ø Ø • Δ •
Culture Centre Culturel 13 Ø Ø Ø Δ • • • Compatible : il y a des interrelations entre les installations
Parc 14 Ø Ø Ø • • et elles peuvent être groupées les unes avec les autres
163
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(1) Hôpitaux
Comme mentionné précédemment, la zone de couverture de 5 à 10 km n'est pas suffisante pour
estimer le nombre d'hôpitaux.
Plusieurs autres facteurs sont nécessaires à considérer tels que le nombre de population et la densité ;
l'emplacement de la zone résidentielle à proximité d'une zone industrielle ou de pollution ; les
standards nationaux en plus des tendances de l'expansion future.
Le nombre d'hôpitaux proposé est de 10 hôpitaux. Et la distribution de ceux-ci est montrée dans la
Figure 7.4.
(2) Equipements éducatifs tertiaires
Malgré l'amélioration de l'enseignement supérieur à Nouakchott, l'emplacement de la nouvelle
université est loin de la région du sud qui peut être un futur pôle de développement. Le grand nombre
de population et la demande croissante des différents nouveaux secteurs de l'éducation peuvent
justifier la proposition d’un nouveau campus dans la région sud.
Afin d'améliorer les ressources humaines pour répondre aux besoins du développement futur de
Nouakchott, l'établissement d'une école d'ingénierie et d'un institut MPI pourrait être une solution,
en plus d'augmenter la capacité des établissements d'enseignement supérieur actuels.
La région sud peut offrir un bon emplacement pour établir le nouveau campus. Afin d'accroître
l'attrait de la région, le gouvernement doit créer plus d'opportunités éducatives.
(3) Installations sportives
Tableau 7.6 Proposition pour la situation actuelle des stades et centres de jeunesse
Arafat Dar Naim El Mina Ksar Riyadh Sebkha Tevragh Teyaret Toujounin
Zeina e
Etat des Besoin de Besoin de Besoin Un en état Besoin Besoin En cours de Besoin Bon
stades réaménage réaménag de moyen et de de réhabilitatio de
ment ement réaména un en bon réaména réamén n réaménag
gement état gement agemen ement
t
Etat des Existe Existe Ajouter Existe Existe Besoin Ajouter un Besoin Existe
centres un centre de centre de de
de de mainte jeunesse maintena
jeunesse jeunees nance nce
Installati Terrain de Camp de Camp de Camp de Terrrain basket Complexe polyvale polyvalen
ons à handball, football, football, football, de polyval Olympic nt t
améliore Terrain de terrain de terrain terrain de handball ent, (football, (football,
r basketball basketball de basketball court, 3 volleyb basketbal basketball
basketba terrain all, aire l, )
ll de de jeux bowling)
basketba
ll
Superfic 13,887 14,063 - 58,647 22,590 29794 201,278 16,830 39,193
ie
actuelle
Superfic 40,000 40,000 - Pas de 40,000 40,000 Pas de 40,000 Pas de
ie changeme changement changeme
suggérée nt nt
Source : MJS
164
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1) Parcs
Les citoyens ont le droit de jouir d'un accès sûr, pratique et équitable à des parcs de qualité, à des
zones naturelles et à des activités récréatives dans leur vie quotidienne, qui contribuent à leur santé
et à leur bien-être. La ville doit gérer ses espaces naturels et forêts urbaines pour donner l'opportunité
de se connecter avec la nature.
Il y a trois espaces verts actuels qui peuvent être développés comme parcs :
(a) La zone verte près du palais présidentiel dans le centre-ville ; environ 6 ha.
(b) La zone verte entre Tevragh Zeina et Sebkha, environ 24ha
(c) La zone verte de Toujounine qui peut être une bonne occasion d'établir un parc public ou
un terrain de plaisance pour le bénéfice de la population, en plus de la nécessité de préserver
l'espace vert actuel. Ce parc peut inclure un zoo et des espaces pour les amusements et le
camping en plus d’un jardin écologique. L'Eco Parc doit inclure de nombreuses activités
environnementales reliées par des sentiers piétonniers. Ce parc doit être en harmonie avec
le site, et les agriculteurs de Toujounine doivent faire partie du projet. Dans ce cas le projet
sera un élément économique important pour Nouakchott en général et pour Toujounine en
particulier.
(d) Basé sur l'enquête sociale ; il y a de grandes demandes pour plus d'espaces verts et ouverts
concentrés principalement autour de l'ancien aéroport. Ainsi, la zone de réaménagement
peut être l'occasion de créer plus d'espaces verts et ouverts. D'autre part, améliorer la
conception des grandes mosquées pour avoir des espaces verts devrait être considéré dans
les nouvelles installations religieuses prévues.
165
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Cependant, il est nécessaire de considérer plusieurs normes de planification pour identifier les lieux
et les zones et la relation avec la zone environnante.
Les tableaux suivants donnent plus d'informations sur les normes très nécessaires qui pourraient
contribuer à améliorer et organiser le processus de planification des équipements publics à
Nouakchott tels que : zone de couverture ou rayon de service /m ; nombre de population ; nombre de
bénéficiaire ; superficie du campus m². Ces normes sont collectées en fonction de trois niveaux : 1)
Les normes locales (En Mauritanie mais pas formelles, pas de lois) ; 2) les pays voisins (pays
africains et arabes) ; 3) International (plusieurs pays y compris les normes de l'ONU).
Remarque : les normes locales ne sont pas formelles ou conformes aux lois, ce n'est qu'une
recommandation basée sur des entretiens avec les entités responsables à Nouakchott 2017-2018.
(1) Installations de santé
Tableau 7.7: Normes proposées pour les installations de santé (Normes informelles, pays voisins et
international)
169
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Rapport Intermédiaire
Planification du district
Adaptation d'un concept de planification durable en fonction de la hiérarchie des établissements de
santé :( 4 ou 5 PSs₌ 1 CSB), (2 CSB₌ 1 CSA). PS₌ 2000 à 5000p.
Créer un compromis entre le nombre de postes de santé publique et les installations privées et les ONG.
Institution et gestion: créer une nouvelle direction au ministère de la Santé pour gérer le travail entre le
secteur privé et le secteur public.
H
H HC
HC
H
H H
P P
H H H
H H
C C C H
P P
H H
P
Tableau 7.8 : Normes proposées pour les équipements éducatifs (Normes informelles, pays voisins,
international)
Normes Jardin d’enfants Ecole primaire Ecole secondaire
Zone de ~500 (locale) ~600-3,000 (locale) ~750 m (voisins)
couverture/m ~200-300 m ~500-1,000 m (voisins and international) ~1,500 to 3,000 m
(voisins) (international)
~750 m
(international)
Nombre de 2,000-3,000 560-3,750 et plus (locale) 6,000-10,000 (voisins)
population /p (locale) 3,000-6,000 (voisins)
1,500-3,000 m
(voisin)
Nombre de 90-180 (voisins) 300-900 (locale) 540-900 (voisins)
bénéficiaire/p ~1000 480-960(voisins) 300-3,000
(international) >1,000 (international) (international)
Superficie 500 to 1,000m² 54m2 / classe (local) (~ 8,000m2) La superficie du
d’installation et Le taux d'enseignement est de 60% campus est d'au moins
superficie de (UNICIF); la superficie du campus est ~ 8 000 (international)
campus/m2 1,000-4,000m2 (international)
Autres normes pour 2-8 classes : devrait être à distance de marche des unités résidentielles, pourrait être regroupé
les jardins d’enfants avec l'école primaire. L'accessibilité devrait se faire par des sentiers pédestres sans avoir à
traverser les rues principales. site à pas moins de 200m des industries bruyantes et nuisibles,
400m ou plus du côté sous le vent des usines, au niveau du sol et bien drainé, l'eau et d'autres
services facilement disponibles, un accès facile à un terrain de jeu.
Mahdras sont utilisés pour éduquer les élèves en âge préscolaire, et la société mauritanienne
considère que c'est le même type d'installations.
Autres normes pour 30_50 élèves/classe. Les parcs et terrains de jeux sont adjacents aux écoles primaires.
les écoles primaires Partager l'utilisation de ces installations entre les élèves et la communauté en général.
170
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Autres normes pour Nombre de salles de classe = 12_20; et 20_36 étudiants / salles de classe.
les écoles
secondaires
Remarques et Conception : lorsque le terrain est densément occupé, le concept de l'école traditionnelle avec
recommandations des bâtiments bas, situés dans une aire de jeu, n'est pas défendable. Les écoles de grande
hauteur sont déjà devenues courantes dans de nombreux pays. La disponibilité des terres pour
les écoles diminue. Conception et administration d'écoles de grande hauteur pour de petits sites
pour une moyenne d'inscription de plus de 1000 étudiants (superficie d'environ 2,7 m2 par
place, Installations de récréation, terrain de jeu partagé avec d'autres écoles
Environnement physique : Une école pour enfants fondée sur les droits exige un
environnement d'apprentissage sain, hygiénique et sûr, avec des installations d'eau et
d'assainissement adéquates et des salles de classe sanitaires. L'environnement physique
nécessite la présence d'installations de base (assainissement, eau propre à boire, toilettes
séparées, éclairage et terrain de jeux avec mur d'enceinte sécurisé.
Investissement national : la dotation budgétaire pour l'amélioration de la qualité de l'éducation
est faible, car la quasi-totalité du budget de l'éducation est consacrée aux coûts d'entretien
réguliers et aux salaires. L'investissement dans le développement de matériels pédagogiques et
d'équipements scolaires reste négligé. Le gouvernement ne fournit pas les équipements
scolaires de toutes les écoles actuelles. Certaines écoles sont construites sur la base de l'auto-
assistance de la communauté et la qualité des installations dépend donc de la situation
économique et du niveau de développement de la communauté. Des économies significatives
peuvent être réalisées en modifiant les conceptions de bâtiments existantes en termes
d'aménagement et de construction. En améliorant les critères de conception, il est possible de
réaliser des installations scolaires plus appropriées qu'actuellement.
EFTP ou Développement des compétences en enseignement et formation technique et
professionnelle : veiller à ce que les politiques de développement des compétences soient
pleinement intégrées dans la politique socio-économique. Les compétences de travail doivent
être considérées, en plus d'améliorer l'image de l'éducation technique. Impliquer le secteur
privé dans les fonds et permettre à l'EFTP de générer des revenus est une bonne étape et
nécessite un bon système de gestion.
Après l’analyse des écoles existantes à Nouakchott, la superficie moyenne des écoles est de 5 000-8
000 m² et le ratio de la superficie du bâtiment est de 30%. Ainsi, il est possible d'agrandir les écoles
en augmentant le nombre de salles de classe (la norme de l'école est de 60% de bâtiment et de 40%
de terrain de jeux).
La figure suivante illustre la situation actuelle et la possibilité d'agrandir les écoles actuelles en plus
de réduire les terres dans la nouvelle zone résidentielle d’aménagement.
171
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Rapport Intermédiaire
~70
A) Ecole primaire 2- Nouvelle zone
Mauritania: Normes 1- Ancienne superficie: d’aménagement
30% bâtiment Internationales: 30% bâtiment 60% bâtiment
70% aire de jeu 60% bâtiment 70% aire de jeu 40% aire de jeu
5000-8000m2 40% aire de jeu Sup totale = 4000m²
-Point positif: Sup bâtiment= 1600m2
possibilité d’augmenter Classes =24
le nombre de classe Construire de Aire de jeu = 800m2
- Point négatif: nouvelles classes dans Zone de service~ 300m2
augmentation de la zone les normes (60%
de couverture et de la bâtiment)
distance de marche B) Ecole secondaire:
surtout dans les zones à 60% bâtiment
faible densité 40% aire de jeu Espac 65
Superficie totale = e
sporti
7200m² f
100-120m
Figure 7.11: Normes proposées pour les anciennes et nouvelles écoles dans les anciennes et nouvelles
zones d'aménagement
Tableau 7.9: Normes proposées pour les parcs et les espaces verts
Normes Mini parc Parc de quartier Parc communautaire Parc régional
ou de district
Zone de 100-200m (voisins ) ~800m ~1,600-3,000 3,000
couverture/m <400m(NRPA)
Nombre de 800-1,200 3,000-5,000 10,000-15,000 50,000
population/p
Superficie 800-1,500 4,000-5,000 5,000-10,000 50,000
d’installation et de
campus /m2
Autres normes pour Pour besoins de récréation limités
les mini parcs
Autres normes pour à moins de 10 minutes à pied du terminal de transport public ; facilement accessible par le
les parcs de quartier public
Autres normes pour Le stationnement est obligatoire L'emplacement est central à 3 à 5 quartiers et de préférence
les parcs de district adjacent aux écoles ; pour l'agrément et l'amélioration visuelle, certains espaces verts doivent
être désignés comme «parc national» et «zone spéciale» qui sont des aires protégées par la loi,
ou sont zonés «ceinture verte», «aire de conservation» ou «zone de protection côtière» . Ces
zones seraient généralement réservées aux loisirs passifs, à la conservation et à l'éducation /
recherche, et ne sont pas adaptées au développement.
Autres normes pour 30 à 60 minutes de trajet
les parcs régionaux
172
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Rapport Intermédiaire
Remarques et Environnement physique : La zone résidentielle devrait être aménagée de façon à conserver
recommandations certaines caractéristiques importantes: 1- petits espaces publics intimes et de quartier où le
mélange social peut se produire. 2- La création d'une hiérarchie de l'espace intime et privé
d'habitation à l'espace public en centre urbain est un principe fondamental très important.
Terrains : c'est une réalité que la création de nouveaux espaces ouverts dans la zone urbaine
centrale existante est une tâche gigantesque en raison de la capacité financière limitée des
autorités de développement. En outre, les zones urbaines centrales de la ville sont denses en
termes de développement physique. Gardant cela à l'esprit, les propriétés privées qui sont
encore vacantes peuvent être utilisées par les autorités de planification afin de créer des
installations récréatives et des espaces ouverts.
Facteurs financiers : Comme il est difficile pour les autorités d'acquérir ces terrains en
accordant une compensation appropriée, les autorités peuvent fournir annuellement des
primes d'encouragement au sous-développement pour les propriétaires fonciers respectifs. Les
frais du fonds peuvent être perçus auprès des utilisateurs d'espaces ouverts et d'installations
récréatives.
Planification de district : la ville a suivi des systèmes de quadrillage rectangulaires pour les
rues avec des modules de blocs. La rue ne bénéficie pas de l'ombrage, de l'élimination des
espaces semi-privés. Chaque bloc résidentiel a une petite zone commune. Un niveau de
planification détaillé en travaillant avec la résidence pour réutiliser ces places en tant
qu'espaces publics au niveau résidentiel constituera une solution adaptée.
5,000-
4,000-
Centre de district 1,000-3,000m ~1,500m2
150-200m ~3,000-4,000m2
Bloc résidentiel
~5,000-
150-250m
~40,000-
250-375m
1600-2400m
Aire de jeux
173
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Rapport Intermédiaire
1) Normes proposées
174
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Emplacement de la
zone de couverture Propositio
n
Mosquée située au milieu des espaces Ajouter des arbres et des espaces
publics sans clôture verts publics
175
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Rapport Intermédiaire
Emplacement de la zone
de couverture Proposition
176
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Rapport Intermédiaire
4) Niveau de quartier
Superficie de quartier~30ha
Numéro des parcelles ~1132
Population~2,000 to 5,000
Numéro des blocs~8
Supper blocks number~2:
Supper block area~9ha (550m*250m)
Numéro des parcelles ~456
Population~1,500 to 3,600
Services de zone compacte :
- Ecole fondamentale ~3,600m2 (60*60m2)
- Poste de santé~500m2/parcelle;180m2/bâtiment
- Mosquée de type2(mosalla)
~800m2/parcelle,200m2/ bâtiment
- Jardin d’enfants ~560m2/
or Mahdra~54m2 à côté la maison de l’imam
- Aire de jeux de quartier~4,800m2
- Parc de quartier~4,000m2
Ecole
primaire
177
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Rapport Intermédiaire
5) Niveau de district
District ~120ha (540m*540m)
Population~20,000
Ecole secondaire
Centre culturel /
bibliothèque
Figure 7.14: Distribution proposée des équipements publics selon le plan en échiquier
178
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Rapport Intermédiaire
179
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Rapport Intermédiaire
Partie II : PLU
180
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Rapport Intermédiaire
Fournir le pouvoir de contrôler l'urbanisation dans les zones les plus critiques de la ville ;
Fournir une référence directe / indirecte aux zones où des PLU doivent être préparés après
l'achèvement du projet ; et
Constituer une ville compacte avec des agglomérations de densité moyenne à élevée pour
fournir une infrastructure efficace et un service urbain de manière durable ;
Formulation efficace ;
Atteindre une structure urbaine résiliente pour faire face aux risques potentiels de
catastrophes naturelles (inondations et érosion de la côte) causés par le changement
climatique ;
181
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Sécuriser les terres pour les services sociaux et les installations afin de soutenir les
communautés locales appropriées en tenant compte de la répartition équilibrée des services
sociaux
Fournir des infrastructures et des services adéquats pour garantir un niveau de vie optimal à
toutes les agglomérations de Nouakchott
182
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Mesures requises
Problèmes urbain de NKTT Zone
Problèmatiques de planification Ville
spécifique
et résiliente
naturel naturel
compétitives
Disparité des services sociaux et Distribution équilibrée et équitable
des équipements
équitable
183
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Rapport Intermédiaire
Tableau 1.1 Les défis de planification du SDAU à être relever par l’élaboration du PLU
Légende : ● = mesures obligatoires, ▲ = mesures efficaces, ○ = partiellement efficaces
Mesures de planification du PLU
Contrôl Contrôl
e de la e de Contrôle
Projet
Défis de l’urbanisme à Nouakchott croissa l’occup de la
d’aména
nce ation forme
gement
urbaine des urbaine
* sols
Gestion de 1-1 Elaboration de ville compacte avec densité moyenne à forte ● ▲ ● ○
la 1-2 Réseau routier efficace pour une structure urbaine durable ○ ● ▲ ▲
croissance 1-3 Structure urbaine résiliente pour l'adaptation au changement
urbaine et climatique
● ● ▲ ○
structure
appropriées
2-1 Garanti des services publics et d'infrastructure ● ○ ○ ●
Amélioratio 2-2 Promouvoir la politique d’aménagement à plusieurs étages ▲ ▲ ● ▲
n du cadre 2-3 Renforcement du contrôle de l’aménagement des
▲ ● ● ○
de vie lotissements
2-4 Promouvoir un cadre de vie durable dans les régions arides ○ ▲ ● ▲
3-1 Promouvoir la proximité du lieu de travail du lieu de vie ○ ● ○ ●
Industrie
3-2 Promouvoir une industrie appropriée entourant l'aéroport ▲ ● ○ ●
urbaine
3-3 Mettre en place une utilisation appropriée des parcelles pour
durable ○ ● ○ ●
le secteur informel
Note : Ce contrôle réalisé par une limite de croissance de l'urbanisation devrait être stipulé par le SDAU
184
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
1-8 Planification de l'espace Le stationnement sur rue et hors rue nécessite une étude de trafic
de stationnement spécifique et ne peut être traité que dans le PLU en tenant compte
des stratégies du SDAU car le RGU traite les exigences standard
communes.
N-1 (usage de superposition Un zonage de superposition supplémentaire peut être requis pour
ou fonction de contrôle) une zone spécifique telle que le contrôle important du paysage
urbain, le contrôle de sécurité, etc.
N-2 (prise en compte d'autres Le PLU devrait indiquer toutes autres limites relevant des
zones de contrôle ou zones contrôles spécifiques par un autre secteur tel que la zone de
relevant de différentes protection côtière (Ministère de la pêche et de l'économie
autorités : environnement, maritime), zone de régulation aéroportuaire (Ministère de
agriculture) l'Equipement et des Transports)
2. Guide et 2-1 Coefficient d’Occupation
Le CUF et le COS sont examinés pour les appliquer à la zone de
contrôle de la du Sol (COS)
planification sur la base du cadre spatial du SDAU en termes de
forme urbaine 2-2 Coefficient d’Utilisation
densité et de définition de la forme urbaine.
Foncière (CUF)
N-3 Autres règlements du D'autres réglementations spécifiques (recul, exposition au ciel,
RGU ** etc.) doivent être clarifiées par le contexte local et le cadre spatial
du SDAU dans la zone de planification.
3. Désignation 3-1 Désignation de la zone de
des plans restructuration urbaine (RU, Ces désignations spécifiques pour le développement et la gestion
pertinents RBU) urbains (PAD, PL, RU, RUB, ZAC) doivent être clarifiées par le
3-2 Clarification de la contexte local et le cadre spatial du SDAU dans la zone de
nécessité du PAD et d'autres planification.
plans (PL, ZAC)
Note : N-1 : "N" signifie "non stipulé dans la section du PLU du Code d’Urbanisme de 2008, PIF * (Périmètre
d'Intervention Foncière), l'Etat ou la commune a l'intention de mener une activité de développement, et sur laquelle ils
peuvent réclamer un droit d'expropriation et / ou de préemption pour mener à bien leur plan local d'urbanisme. RGU **
(Règlement Général d'Urbanisme) : règlement général d’urbanisme applicable aux communes en tant que réglementation
commune, PLU : Plan Local d'Urbanisme, PAD : Plan d’Aménagement de Détail, PL : Plan de Lotissement, ZAC : Zone
d’Aménagement Concertée, RU : Rénovation Urbaine, RBU : Remembrement Urbain.
Limite de croissance urbaine : à définir et à désigner par le SDAU avec des pouvoirs
légaux au lieu de la limite urbanisée définie uniquement par le PLU.
Réseau de routes nationales : à définir et à désigner dans le SDAU avec des pouvoirs
légaux en combinaison avec le niveau inférieur du réseau routier du PLU.
Réseau de services et installations publics clés : à définir et à désigner dans le SDAU avec
des pouvoirs légaux en combinaison avec le niveau inférieur du réseau routier du PLU.
Zone protégée ou zone interdite : À définir et à désigner dans le SDAU avec des pouvoirs
légaux en combinaison avec d'autres plans de réglementation des secteurs de
l'environnement, de l'agriculture et de la sécurité.
185
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Afin d'intégrer ces fonctions supplémentaires dans le cadre juridique actuel, il peut y avoir deux
options, comme illustré dans la Figure 1.2. Il est envisagé que le RGU joue un rôle plus orienté vers
les normes et les standards dans « Option 1 », tandis que l'option 2 implique toutes les
réglementations nécessaires réunies dans un unique document de règlements (par exemple
ordonnance de zonage) sauf les règlements détaillés par le PAD.
Tableau 1.3 : Cadre de planification urbaine pour un modèle de PLU en conformité avec le rôle du
SDAU
Rôle et fonction souhaitables basés sur le Code
Considérations pour
Elément de planification d’Urbanisme
l’élaboration du PLU
SDAU PLU
Des distributions détaillées
Cadre de Cadre de du cadre peuvent être
Population et Emploi Selon le SDAU
planification développement nécessaires pour s'adapter
aux contextes locaux.
186
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Rapport Intermédiaire
187
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
le SDAU et le PLU en tenant compte des considérations de la section précédente. Le PLU en tient
compte pour la formulation de la zone de planification.
Zonage (occupation)
Allocation des fonctions
Contrôle de avec contrôle de Utiliser la classification
urbaines clés par une
l’occupation l’occupation des sols à à établir
catégorisation de l’occupation
risques
des sols
Contrôle et Désignation de Emplacements des
Contrôle de Désignation des équipements
gestion des l'emplacement des équipements publics
positionnement publics principales
activités équipements publics principales à identifier
urbaines Contrôle de Le CUF / COS
Allocation / Désignation de la
l’occupation Règlements CUF / COS approprié doit être
densité (densité brute)
intense identifié
Considération avec
Contrôle d'accès Guide général de stationnement Désignation de zone
l'évaluation de l'impact
au parking ou régulation de construction spécifique
de la circulation
Désignation des blocs
Guide général de construction Désignation de la
urbains à contrôler par
conforme aux règles de hauteur du bâtiment,
forme de bâtiment
construction recul, exposition au ciel
Contrôle de la spécifique
pour le bloc urbain
forme urbaine Désignation des
Contrôle et requis en cas de
Désignation des axes urbains principaux corridors
gestion de la nécessité
comme structure importante pour le contrôle de la
forme urbaine
forme du bâtiment
Désignation de la
Contrôle de couleur du bâtiment,
Désignation de zone spécifique Guide spécial pour le
paysages matériau adapté à la
si nécessaire design urbain
spécifiques culture traditionnelle
188
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PLU
Une zone comprenant tous les types de contexte urbain à Nouakchott afin d'être utile à
titre de référence pour élaborer d'autres PLU dans les zones restantes ;
Une zone comprenant des problèmes critiques urgents pour fournir des contre-mesures par
le PLU qui sera établi ;
Une zone comprenant des domaines critiques pour atteindre les concepts du SDAU
proposé.
189
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Une commune où l'urbanisation rapide a eu lieu causée par des lotissements ou de grandes
concessions foncières sans aucun document pour guider,
Une commune où de nombreux bâtiments de moyenne et grande hauteur sont en
construction sans examen du contexte urbain, et
Une commune où la dégradation du cadre de vie a eu lieu par des spéculations foncières,
des occupations illégales, etc.
Une commune ayant une population plus réduite, ce qui permet une planification plus
participative, et
Une commune dotée d'une capacité administrative efficace permettant la mise en œuvre
du PLU.
Tableau 2.2 Evaluation des zones candidates (Commune et autres) pour l’élaboration du PLU
Commune
Tevragh Zeina
Zone Nord de
Dar Naïm
Teyarett
El Mina
Sebkha
Riyadh
Arafat
Ksar
1. URGENCE
1-1 Urbanisation rapide à cause des lotissements ou grandes
B A A A C B B C C A
concessions foncières
190
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Rapport Intermédiaire
191
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Rapport Intermédiaire
Le Tableau 2.3 montre les coordonnées des points principaux correspondant à la figure 2.1.
192
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Rapport Intermédiaire
PERIMETRE DU PLU
Nouakchott
International Airport Suburban
Airport Airport Zone (APZ)
VLF Rdio Telecommunication East (SUE)
Front
Coast
(AFC) Suburban
Coast (SUC)
Airport
Front East
(AFE)
SUE
SUC
UCE
Urban
Center
UCW East (UCE)
Légende
Urban
Center
West (UCW)
193
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Rapport Intermédiaire
Le résultat de l'enquête révèle que la superficie totale du périmètre est d'environ 51 763 ha et que son
occupation prédominante est une zone naturelle comprenant une zone désertique, d'autres zones
naturelles arides, Sebkha (terres humides salées) et des carrières (principalement sable et coquillages)
constituant 81,7% du périmètre. D'un autre côté, les routes constituent une autre occupation
importante des sols urbanisés (8%) en raison de la grande occupation qu’est l'aéroport international
de Nouakchott-Oumtounsy. L'occupation actuelle des sols dans le périmètre est illustrée par la figure
3.2 ci-dessous.
L’occupation des sols diffère selon les zones urbaines définies caractérisées par neuf blocs tels que
1. Centre urbain Est (CUE), 2. Centre urbain Ouest (CUO), 3. Banlieue Est (BE), 4. Côte périurbaine
(CP), 5 Zone Aéroportuaire, 6. Front Est de l’Aéroport (FEA), 7. Côte Frontale de l'Aéroport (CFA),
8. Nord Est (NE) et 9. Côte Nord (CN), comme indiqué dans le Tableau 3.1 et la Figure 3.3. Parmi
les caractères distinctifs de l’occupation des sols du périmètre, à part l'usage résidentiel, citons :
l'usage public (22%) qui prédomine dans le CUE grâce aux installations gouvernementales, les
terrains inoccupés dans la BE et les Sebkhas dans la CN de 46%.
194
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Rapport Intermédiaire
195
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Le lotissement est une méthode primaire qui permet à l’Etat de fournir des parcelles de logement aux
citoyens. Les parcelles sont équipées d'un espace pour les infrastructures (routes d'accès, zones pour
les équipements publics, stations de services publics nécessaires) bien qu'elles ne soient pas
entièrement achevées au moment de la livraison (routes secondaires non pavées, équipements publics
non construites, etc.). Bien qu'il soit prévu dans la loi que les documents supérieurs (PLU ou PAD)
196
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
soient préparés avant la mise en œuvre des projets de lotissement, de nombreux projets de lotissement
ont été autorisés et mis en œuvre dans la décennie. Dans le périmètre du PLU, il existe plus de 2 500
parcelles allouées durant les projets de lotissement passés.
Beaucoup de ces parcelles sont encore vacantes car en moyenne seulement 37% du nombre total de
parcelles sont occupées. Ceci n'est pas relatif au moment où le lotissement a été mis en œuvre; bien
que l'article 80 de la loi stipule le retour de la parcelle au vendeur comme un droit de préemption en
cas de non utilisation de celle-ci dans les trois ans.
Le tableau 3.3 montre les conditions des lotissements existants dans le périmètre du PLU
Il existe plusieurs concessions foncières à grande échelle dans le périmètre du PLU. Il s'agit de
grandes propriétés foncières nationales cédées à des entités du secteur privé, y compris les
investissements directs étrangers (IDE). Bien que les informations soient limitées, les limites de
certaines des concessions principales sont identifiées, en particulier dans les zones nouvellement
étendues au nord, comme indiqué au tableau 3.4.
Tableau 3.4 Liste des concessions foncière à grande échelle dans le périmètre du PLU.
Concession & Lotissement (ha)
Propriétés aménagées ou en cours d’aménagement
Code Dans le périmètre du PLU
Hors du Total
temporel Superficie
Con& périmètre
Autres Total du projet Occupation Références des zones du projet
Lot du PLU
(ha)
197
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La zone côtière à proximité de l'aéroport international d'Oumtounsy a été cédée à et mise en œuvre
par des projets de logements ou hôtelier, y compris le développement de Ribat al Bahr financé par la
Société Islamique pour le Développement du secteur privé (SID), une institution financière de
développement saoudienne.
Deux projets du secteur de l'énergie sont prévus et devraient être mis en œuvre. Le projet Banda GAS
vise la mise en œuvre d'une extension de la centrale électrique, d'un gazoduc et la construction d’une
ligne à haute tension (225 kV) dans le périmètre du PLU. Il vise également la construction de la
rocade et d’une route reliant le palais présidentiel, situé au centre-ville, à l'aéroport international.
(4) Projet de mise en place de la ceinture verte (1992, 1995, 2000, 2007)
Bien que la mise en place de la ceinture de verdure soit le fruit de projets passés soutenus par des
organisations internationales (Belgique, FAO, WEP), il y a une forte demande pour étendre la zone
du projet. La ceinture verte est considérée comme un élément important pour empêcher
l'ensevelissement de la zone urbaine de Nouakchott. Cependant, de nombreuses parties de la ceinture
verte ont été envahies par l’urbanisation, y compris des lotissements officiels faits par l’Etat. Ceci
est largement causé par le manque de consensus parmi les organismes gouvernementaux.
198
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
H A
20
Nouakchott
Al Aasriya University
(UNA)
18
19
Development
Control Areat H’
10 17
15
VLF Radio
Telecommunication 16
F 13
Nouakchott
International Airport
14
E 11
9
21 12
G’’ 8
Development
D Control Areat
7
6
C
4 3 5
G 2
G’
B
1
A
Nouakchott Al Aasriya University
Figure 3.5 État général du développement urbain actuel dans le périmètre du PLU
199
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
(1) Application des classes d’occupation du sol pour réaliser les fonctions urbaines
proposées par le SDAU
Examiner le cadre de développement spatial montré par le SDAU pour la densité des
activités urbaines,
Améliorer / gérer le modèle actuel de l’occupation des sols représentant les tendances
actuelles de l'urbanisation en déterminant si elles doivent être promues ou contrôlées,
Introduire des classes efficaces d’occupation des sols pour la fonction urbaine
contemporaine et les activités à promouvoir dans les zones appropriées (Centre urbain,
Centre périurbain, etc.)
(2) Elaboration d'un réseau routier hiérarchisé pour relier les artères proposées par le
SDAU
L'introduction d'un réseau routier efficace dans les zones urbanisées, y compris dans les
lotissements désordonnés et les zones densément bâties,
Elaborer une occupation appropriée des sols au bord des routes pour maximiser les
activités urbaines potentielles (commerciales et affaires), en particulier le long des
corridors de transport public,
Garantir des parcelles et les utiliser pour les grandes installations de transport (terminus
d'autobus, centres logistiques, ateliers de transport public, etc.), et
Garantir un espace de stationnement approprié sur et hors rue en fonction de l’occupation
du sol.
Identifier des terrains pour les équipements publics de base dans des endroits appropriés
avec certaines capacités (écoles primaires et secondaires, hôpitaux, parcs, etc.) pour
répondre aux demandes futures.
L'application des outils disponibles tels que le PAD et la ZAC en désignant les domaines
pour eux afin de promouvoir la formulation de noyaux urbains attractifs et compétitifs
grâce à des partenariats publics et privés appropriés, et
Introduire des mesures appropriées pour la fourniture d'infrastructures dans les nouvelles
zones de développement urbain.
Le tableau 3.5 présente les principaux problèmes physiques
200
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Fonction du
SDAU par Elaboration de Fournir des Renforcer les
Zone
l’occupation réseau routier parcelles à mesures de
vulnérable
appropriée des local usage public mise en œuvre
sols
Blocs de centre urbain ● ○ ○ ○ ●
Blocs périurbains ◎ ● ● ◎ ●
Bloc front de l’aéroport ● ◎ ◎ ● ◎
Bloc du nord ○ ○ ○ ● ○
Légende:●= problème principal à résoudre ◎= secondaire, ○ = tertiaire
Source : Mission d’Etudes de la JICA
(2) Renforcement des outils de croissance urbaine et de gestion pour concrétiser les
objectifs de développement urbain proposés par le SDAU
(3) Introduction d'une classification appropriée du zonage de l’occupation des sols et de ses
règlements pour répondre aux besoins socioéconomiques locaux
Une composition adéquate des classes d’occupation des sols en tenant compte des classes
d'usage contemporain (par exemple, usage mixte comme une occupation essentielle pour
la «ville compacte») et des tendances locales d’occupation des sols (par exemple
commerces de rue);
La prise en compte de la réglementation d'usage pour la prévention des nuisances urbaines
contemporaines attendues dans un proche avenir, ainsi que des nuisances urbaines locales
et conventionnelles.
Fournir des règlements et des incitatifs efficaces pour guider la densité requise en
contrôlant le CUF, le COS et la hauteur, et
Création d'un paysage attrayant dans les zones concernées grâce à des réglementations
spécifiques telles que la hauteur, la couleur, le contrôle des matériaux.
201
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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(5) Renforcement de la réglementation dans d'autres secteurs pour des effets de synergie
du contrôle et de la gestion du développement urbain
Renforcer les moyens juridiques du secteur urbain (par exemple, le code du bâtiment, la
réglementation des transactions foncières ou immobilières, la réglementation des loyers,
la réglementation de l'évaluation environnementale, la servitude des infrastructures, le
contrôle du trafic, les réglementations, etc.)
Renforcer les autres moyens juridiques sectoriels (par exemple, gestion et protection des
zones côtières, promotion et protection des terres agricoles, protection contre les risques,
etc.).
Le Tableau 3.6 présente les principaux problèmes institutionnels.
202
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Selon le Code d'Urbanisme de 2008, il existe plusieurs documents statutaires en dehors du PLU, en
tant qu'outils pour matérialiser les éléments proposés par le SDAU. Ces documents comprennent le
Plan d’Aménagement de Détail (PAD) et la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC). L'application
de ces outils peut être déterminée avec des conditions physiques et un organe de mise en œuvre, entre
autres. Le périmètre contient plusieurs types de zones en ce qui concerne l'état actuel du
développement. L'application de ces outils de planification peut être proposée dans le PLU
conformément à la typologie de la zone. Le Tableau 4.1 et la Figure 4.1 montrent les outils de
planification statutaires et les mesures de mise en œuvre qui doivent être appliqués au périmètre du
PLU en fonction de l'état de développement de quatre types décrits ci-dessous.
TYPE 1 : Terrain inoccupé en tant que domaine national (non cédé encore)
TYPE 2 : Terrain cédés ou à être cédés telles que des concessions à grande échelle inoccupée
TYPE 3 : Zones de lotissement prévues ou en cours de mise en œuvre
TYPE 4 : Zones bâties existantes avec parcelles occupée (environ 60% des parcelles)
Tableau 4.1 Outils de planification et mesures de mise en œuvre appliquées au périmètre du PLU
Mesures à appliquer
Outils de planification statutaires et mesures de mise en œuvre
(Code de l’Urbanisme de 2008) TYPE-1 TYPE-2: TYPE-3: TYPE 4:
(terrain vide) (terrain à (lotissement) (zone bâtie)
céder)
203
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RBU6)
Légende : ●= contrôle et gestion obligatoire ○= contrôle possible and gestion partielle si nécessaire, -- = pas applicable
⁎: Cette mesure peut être un document opposable aux tiers.
Source : Mission d’Etudes de la JICA se basant sur le Code de l’Urbanisme de 2008
Légende
Périmètre du PLU
Source : Plusieurs autorités (MHUAT, MET, SOMELEC, MEF-Domaine) organisé par la Mission d’Etudes de la JICA
Conformément au Code de l’Urbanisme de 2008, le PAD et la ZAC sont opposables aux tiers pour
contrôler l'urbanisation dans les zones désignées. Il est donc efficace de désigner des zones pour le
PAD et ZAC en fonction du caractère de la zone.
Comme le montre le Tableau 4.1, le PLU devrait couvrir les éléments nécessitant des points de vue
plus grands tels que les grands espaces publics, les réseaux routiers, les zones de conservation tandis
que la planification des zones spécifiques adaptées au PAD et ZAC devrait leur être confiée.
Dans le périmètre du PLU, il y a un vaste terrain naturel situé aux alentours de l'aéroport international.
Une grande partie de cette zone a été cédée ou doit être cédée à des secteurs privés internationaux.
Comme ces zones devraient être planifiées, investies et développées par des secteurs privés, les
administrations publiques ou gouvernementales devraient surveiller et intervenir dans les
6
RU: Rénovation Urbaine, RBU: Remembrement Urbain
204
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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composantes des développements. L'utilisation de la ZAC est idéale à cette fin. D'autre part, le PAD
est utile pour orienter les aménagements fonciers pertinents, en particulier les projets de lotissement,
dans la zone cible en tant que règlement opposable aux niveaux détaillés. Le tableau 4.2 montre la
démarcation souhaitable des rôles et fonctions entre PLU et PAD, ZAC.
205
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est influencé par la répartition spatiale (logements, lieux de travail, commerces, loisirs, etc.)
déterminant le type et le volume des déplacements entre les origines et les destinations.
Les principes suivants sont adoptés pour la planification du réseau routier et des installations de
transport lors de la planification du PLU :
Elaborer un réseau routier efficace pour soutenir chaque zone d'occupation des sols (par
exemple 1) accès pratique et parking pour zone commerciale, 2) accès sûr, calme et
confortable pour zone résidentielle, 3) accès à la circulation dense et capacité pour zone
industrielle, etc.),
Promouvoir le transport public en combinant des passages pour piétons et pour bicyclettes
et des systèmes intermodaux spécialement liés à des zones de densité plus élevée, et
Promotion de l'espace de stationnement sur et hors rue (site de stationnement, parking
d’immeuble, etc.) avec prise en compte de l’occupation des sols sur les côtés des routes.
L'introduction de règlements de zonage pour le système de stationnement peut être
obligatoire.
Tableau 4.3 : Rôle et fonction du réseau routier selon les documents statutaires et le PLU
Catégorie d’occupation
Guide de référence (exemple)
des sols
Catégorie de réseau routier et installations à prendre en
compte dans les documents statutaires Signal Apaiseme
Volume de
Voies d’Intersect nt de la C IND UP R
circulation/jour
ion circulation
Route principale-I Over 20,000 4à6 ● -- ● ● ▲ ○
SDAU
Route principale-II 4,000-20,000 2à4 ● -- ● ● ▲ ○
Réseau
routier Route intercommunale 4,000-20,000 2 ● ○ ● ▲ ● ▲
concerne PLU Route intercommunale 1,500~4,000 2 ▲ ▲
principaleme ● ○ ● ●
principale
nt
PAD, ZAC, Route intra bloc urbain 500 ~ 1,500 2 ▲ ▲ ● ○ ● ●
PL Route d’accès aux parcelles > 500 1à2 ○ ● -- -- ▲ ●
Système de Stationnement sur rue RCC < 0.70 BAU ▲ -- ○ ○
stationnement
PAD, ZAC,
concerne A ● ● ● ●
PL
principaleme Stationnement hors rue RCC > 0.70 conditio
nt n
206
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Rapport Intermédiaire
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La sous-classe CA doit être développée et améliorée en tant que zone dominante pour les activités
commerciales et d’affaires de haute et moyenne densité généralement appelées QCA (Quartier
Central d’Affaires) dans la capitale.
Le QCA est destiné à des zones telles que les sous-centres de Nouakchott, avec des activités
commerciales et d’affaires de densité moyenne pour répondre aux besoins des marchés locaux et des
petites entreprises artisanales. «Couloir Commercial et Affaires (CCA)» concerne les zones situées
le long des routes urbaines primaires, ce qui permet un développement dense et moyen dans une
certaine largeur des deux côtés du centre routier (par exemple 50-100 m).
CLASSE IV : Usage public (avec une abréviation en code pour usage public)
La classe IV est pour les équipements publics principales dans les zones existantes et futures
représentées par l'annotation des principales installations qui identifie les types de l'installation.
Ceux-ci comprennent les bureaux du gouvernement, les institutions, le campus des établissements
d'enseignement supérieur, les terminaux de transport, les aéroports, les stations de services publics
et les cimetières. L'enseignement supérieur (ES) est également inclus dans cette classe car il nécessite
un bloc foncier à grande échelle et a un impact important sur les activités des zones environnantes
ainsi que sur les conditions de circulation.
208
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Rapport Intermédiaire
Classe V : Usage 12. Équipements publics principales 510 : code GO Voir liste de code en dessous
Public (500) 13. Enseignement supérieur 520 : HS
14. Tourisme et récréation 610 : TR
Classe VI :
Récréation & 15. Parcs, Sports, and Espaces ouverts 620 : PSL
Espaces ouverts 16. Nature and Forêt 630 : NF
(600)
17. Surface d’eau 640 : SE Y compris zone humide (Sebkha)
Il convient de noter que ces classifications sont applicables à d'autres zones de planification du PLU
à Nouakchott.
209
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Rapport Intermédiaire
Les occupations autorisées sont les bâtiments ou les ensembles de bâtiments qui peuvent être
construits de droit dans la classification de zonage désignée et qui seraient autorisés par une simple
vérification dans les bureaux de l'administration en charge de la réglementation. Le travail
d'autorisation n'implique aucune partie discrétionnaire si le projet appliqué est conforme aux normes
de conception des codes de construction.
Les utilisations conditionnelles seraient énumérées dans les règlements de zonage pour chaque
classification de zonage. Les utilisations conditionnelles seront autorisées sur une base
discrétionnaire ; seulement autorisé si le projet appliqué est compatible avec les occupations des sols
avoisinantes, adapté pour répondre à la capacité des infrastructures sur le site, et ne viole pas les
objectifs des règlements de zonage. Des conditions peuvent être jointes aux documents d'approbation
délivrés comme autorisation. La procédure d'évaluation des conditions serait un élément essentiel
dans l'examen du processus d'autorisation.
Les occupations interdites comprennent celles qui ne sont pas autorisées à être construire dans la
classe d’occupation des sols désignée. Celles-ci sont spécifiées dans les règlements de zonage.
Le tableau 4.5 montre les règlements d'occupation avec les trois catégories mentionnées ci-dessus.
D'autres discussions seront nécessaires pour refléter les perceptions locales sur la nuisance ou le type
d'activités gênantes à chaque classe d’occupation des sols, ainsi que leur échelle.
Tableau 4.5 : Occupation des sols régulée par la classification de zonage (provisoire)
Régulation de l’usage par classification de zonage
Activités urbaines par type d’occupation des sols
120 210 220 230 240 310 320 330 410 420 520 610
210
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
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Rapport Intermédiaire
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Rapport Intermédiaire
PUBLIQUE
213
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Rapport Intermédiaire
Les participants sont invités à proposer par petits groupes leurs idées pour alimenter la réflexion sur
l’élaboration du SDAU 2040.
La mise en œuvre du deuxième cycle de consultation publique s’est heurtée aux contraintes suivantes.
(1) Le manque de temps : en moyenne les ateliers dans les communes débute avec 1h30 de retard.
Faute de temps les ateliers se sont interrompus à l’étape 4 dans la majorité des communes.
(2) Le changement d’échelle : Les CCC ont une vocation territoriale qui se limite à la commune,
aussi le passage à des considérations d’urbanismes à l’échelle de Nouakchott s’est avéré
parfois source de confusion pour les participants. Un travail pédagogique préalable a souvent
été conduit au cas par cas pour s’assurer de la bonne compréhension de tous les participants.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Dar Naim le
1er février 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le
Tableau 1.1 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
214
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
La densification de la ville proposée doit faciliter l’accès aux services de bases et permettre de
fournir de l’eau, de l’électricité, un réseau d’assainissement à l’ensemble des habitants de la
ville ;
Ce scenario maintien les administrations à proximités des habitants, ce qui est une bonne chose,
mais il sera nécessaire de mieux répartir les représentations administratives dans la capitale ;
L’idée de la création d’un nouveau pôle d’activité à Tarhil est très bien accueillie : c’est une
opportunité pour désenclaver les quartiers périphériques, promouvoir une société plus
égalitaire et généraliser le développement ;
La densification proposée dans le scenario B nécessite la mise en place d’une nouvelle mobilité
dans la ville (métro notamment), sans quoi les problèmes de circulations seront encore
amplifiés ;
Le CCC de Dar Naïm suggère d’équilibrer le scenario B en proposant la création d’un
troisième pôle de développement au centre de la wilaya Nord. Il pourra notamment être doté
d’une université.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Dans les deux cas de figures (scénarios A et B), la réalisation d’un réseau d’assainissement
doit être réalisé avant toute nouvelle construction. Les travaux actuels (« chantier chinois »)
entrainent des dégâts importants et provoquent une gêne considérable : il faut éviter de réitérer
ces erreurs ;
Une partie du CCC propose de diviser Nouakchott en 2 et non plus 3 Wilayas.
215
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Toujounine
le 16 janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le
Tableau 1.2 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
Les villes périphériques peuvent permettre d’accueillir les populations les plus démunies dans
des conditions décentes (accès au logement et aux services publics). Mais attention à ce que
cette configuration ne marginalise pas encore plus ces populations, en effet, elles resteront
ainsi à distance des pôles de décisions de la ville et il sera couteux de rejoindre le centre-ville
et les bassins d’emplois ;
La construction de ces villes satellites et de ces routes risque d’être trop couteuse pour l’Etat.
Il n’est pas certains qu’elles puissent offrir l’ensemble des services de bases à leurs habitants ;
« L’éclatement » de la ville avec les villes périphériques va contribuer à attirer les nouveaux
habitants et amplifier l’exode rural. On risque malgré tout de voir des « nomades » s’installer
le long des axes routiers ;
La sécurité de cet ensemble (Nouakchott et villes périphérique) est plus difficile à garantir.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
L’unité spatiale de la ville de Nouakchott permet de mieux garantir la sécurité des habitants.
Mais la densification risque d’entrainer de nouvelles formes d’insécurités ;
Ce scenario limite la probabilité de voir se développer des gazras et va améliorer la qualité des
logements ;
216
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Avec la densification, l’accès aux services urbains sera plus équitable. Néanmoins, dans cette
ville, le coût de la vie sera probablement plus cher. Il faut veiller à ce que les loyers restent
accessibles pour éviter de marginaliser les plus pauvres ;
La ville sera plus simple à gérer (transports et ramassage des ordures), néanmoins, le risque
est grand que le système des transports ne soit pas suffisamment robuste pour canaliser ces
nouveaux flux.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Avant de penser à accueillir de nouveaux habitants à Nouakchott, il faut tout faire pour éviter
que ceux-ci quittent les villes et les campagnes de l’intérieur du pays. Il faut faire en sorte de
fixer les personnes dans leurs terroirs et limiter l’exode rural.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Teyarett le
31 janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le
Tableau 1.3 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
Les villes périphériques vont permettre de canaliser l’expansion urbaine de Nouakchott et
d’éviter la « sédentarisation arbitraire » et l’urbanisation anarchique. L’organisation de la ville
doit permettre de limiter l’expansion des quartiers précaires et permettre l’installation d’un
véritable réseau d’assainissement ;
Les petites villes périphériques doivent permettre de mettre les services urbains à portée des
citoyens ;
La délocalisation des habitants permet de garantir un accès à un environnement moins pollué
dans les villes satellites ;
217
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
La création de plusieurs pôle doit permettre d’impulser un développement économique inclusif
à Nouakchott. Cela va permettre de désenclaver des quartiers périphériques comme Tarhil ;
La densification permet d’atténuer le coût d’installation des services de base pour l’ensemble
des habitants. C’est une solution qui est rationnelle et qui permet une ville plus égalitaire ou
les gens doivent apprendre à vivre ensemble.
Pourtant la densification n’est pas en adéquation avec les coutumes des mauritaniens. Par
ailleurs, la construction d’immeubles va entrainer la hausse des loyers.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Le développement de Nouakchott entre Tevragh Zeina et le pôle de Tarhil doit s’équilibrer par
la création d’un troisième pôle économique à l’Est de la ville ;
Il faut trouver des solutions aux problèmes des inondations qui ne concernent pas seulement
les communes côtières mais beaucoup d’autres zones.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Ksar le 23
janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le Tableau
1.4 ci-dessous.
218
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
La délocalisation des habitants dans les villes périphériques permettra d’augmenter la qualité
de vie (loin de la pollution et du bruit) ;
La réalisation des autoroutes donnera un visage moderne à la ville et permettra une bonne
mobilité, mais l’Etat peut-il supporter le coût de ces infrastructures ? Si ces ouvrages restent
inachevés, le résultat sera contreproductif à une bonne croissance urbaine ;
La spécialisation des espaces aussi bien en centre-ville qu’à travers la création de nouvelles
villes satellites risque d’aboutir une distanciation communautaire des populations. L’absence
de mixité sociale risque d’entrainer à terme des tensions entre les habitants ;
Le scenario A ne propose pas une vision à long terme du développement urbain, il va accentuer
les problèmes actuels en provoquant un étalement toujours plus important de la ville et en
attirant toujours plus d’habitants.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
Le scenario B propose une véritable vision du « vivre ensemble » :
- La densification conduit les gens à se côtoyer et à vivre en bonne harmonie, même si
cela peut entrainer des difficultés nouvelles ;
- L’accès aux services de bases est prévu pour tous, la ville est plus équitable ;
- Les services publics sont facilement accessibles ;
- L’existences de grandes infrastructures de loisirs favorise la cohésion sociale (centre
culturels, piscines, stades, etc.).
La densification de l’urbanisation et les nouveaux espaces de loisirs vont donner un visage
moderne à la ville. Mais Nouakchott possède-t-elle vraiment suffisamment d’espaces pour le
scenario B ?
Le coût de cette mutation sera élevé, et il faudra encadrer les loyers et le prix du foncier afin
d’éviter une flambée des prix qui aurait pour conséquence d’accroitre la vulnérabilité des
populations les plus pauvres en les conduisant à vivre dans des logements marginaux.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Tevragh
Zeina le 29 janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans
le Tableau 1.5 ci-dessous.
219
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Photos de l’atelier
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
Ce scenario va considérablement désengorger le centre-ville de la circulation automobile mais
va malgré tout poser des problèmes de mobilités à certaines heures d’affluence au centre-ville ;
Il s’agit d’une utilisation rationnelle de l’espace qui prévient l’extension anarchique de la ville
et doit permettre d’aménager une ville accueillante (plus d’espaces de loisirs notamment).
Mais la dispersion des infrastructures socioéconomiques dans les villes périphériques va
entrainer des coûts très importants ;
La spécialisation des espaces permet de gagner beaucoup de temps mais nécessite une mobilité
constante, parfois sur de grandes distances : le coût en transport sera élevé pour les habitants
des villes périphériques.
Les villes satellites vont se retrouver isolées les unes des autres, ce n’est pas une bonne chose
pour la cohésion sociale de la ville. Il faut prévoir de construire des routes pour les relier entre
elles.
La spécialisation des espaces risque d’entrainer une forme de communautarisme territorial.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
Le scenario B renforce la cohésion sociale. La densification favorise le brassage des
populations dans un contexte d’accès pour tous aux services publics ;
Les logements seront moins grands mais les habitants pourront bénéficier de plus d’espaces
verts et d’espaces de loisirs à proximité de chez eux ;
La diminution de la superficie des logements va entrainer le morcellement des familles en
plusieurs foyers. Cela risque d’entrainer une déstructuration de la société mauritanienne qui
risque d’avoir des conséquences négatives sur les générations futures ;
La densification donne un visage moderne à la ville et conduit les citoyens à mieux se
comporter, à adopter une conduite plus responsable. Mais peut également conduire à des
comportements individualistes et sécuritaires ;
La densification doit être bien encadrée et gérée car sinon elle va entrainer la détérioration des
conditions de vies des populations les plus pauvres (précarité des logements, problèmes de
salubrités issues du confinement, problèmes sociaux, insécurités).
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
220
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Les scenarios présentés partent du principe que l’accroissement de Nouakchott est une «
fatalité » alors qu’il y a la possibilité d’endiguer l’exode rurale en conduisant une politique de
décentralisation efficace dès à présent. La planification territoriale doit se réaliser à différentes
échelles ;
Le CCC de Tevragh Zeina mets en garde contre toute planification urbaine qui favoriserait le
repli identitaire. Pour eux, le scenario A incarne ce qu’il faut éviter à tout prix : situées le long
des principaux axes routiers du pays, les villes périphériques seraient naturellement «
dominées » par les communautés issues des territoires situés plus en amont le long de la route.
Ces villes périphériques risquent d’être un frein à la construction d’une identité nationale basée
sur la mixité et la cohésion sociale ;
Afin de construire une ville durable il faut faire une ville économe en énergie, mais aussi une
ville ou les bâtiments ont de longues durées de vies. Pour cela il faut se mettre à respecter les
normes internationales de construction ;
Les zones inondables doivent être considérée comme telle. On doit composer avec et les
transformer en zones de natures et de balade, surtout lorsqu’elles sont fréquentées par des
oiseaux ;
Il faut protéger le littoral et consolider le cordon dunaire ;
Il faut créer des échangeurs à chaque croisement entre la rocade et les routes principales.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Sebka le 30
janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le Tableau
1.6 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
La création de villes périphérique doit permettre aux habitants de bénéficier de plus d’espace.
On pourra avoir accès à des espaces de loisirs et des espaces verts plus grands et de meilleures
qualité (il s’agit de l’une des demandes récurrentes du CCC de la commune de Sebkha) ;
221
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
L’éloignement des villes périphériques va poser des problèmes de sécurité : il est plus difficile
d’assurer la sécurité sur de si grandes distances ;
Les déplacements seront long et couteux pour rejoindre son lieu de travail, mais aussi pour
accéder aux administrations, à l’Université, aux espaces publics ;
L’éclatement de la population dans ces villes satellites va fragiliser la société mauritanienne :
- « Ce sont toujours les familles les plus pauvres que l’on envoie le plus loin », les
inégalités spatiales vont encore accroitre les inégalités sociales ;
- Les familles vont se diviser, cela risque de poser des problèmes sociaux et
économiques ;
- Il y a un vrai risque de repli communautaire avec cette spécialisation des espaces. Car
les communautés vont se regrouper autour de leurs intérêts et chercher à créer leurs
propres dynamiques plutôt que de s’inscrire dans une dynamique collective.
L’accès à la santé et à l’éducation risque d’être réservé aux plus riches.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
Le scenario B repose sur le désenclavement des quartiers et la fluidification des échanges au
sein de Nouakchott. C’est une bonne chose pour l’économie mais il faut s’assurer que le
transport ne va pas être une contrainte majeure avant de lancer ces travaux ;
Il faut effectivement rééquilibrer les pôles d’activités de la ville : cela va permettre de donner
à tous l’opportunité de participer au développement ;
La sociabilité en ville est renforcée par la densification. Mais cela risque aussi de poser de
nouveaux problèmes liés à la sécurité (accroissement de la délinquance) ;
La densification doit être maitrisée sinon elle risque d’abaisser encore le niveau sanitaire de la
ville.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Les scenarios A et B proposent de densifier, mais dans quelle mesure est-il possible de
construire de grands immeubles d’habitats sur des terres inondables et salées ?
Il faut créer des échangeurs à chaque croisement entre la rocade et les routes principales.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Riyad le 15
janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le Tableau
1.7 ci-dessous.
222
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Photos de l’atelier
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
Le scenario A permet d’accueillir de nouveaux habitants sans continuer à étendre
l’urbanisation de manière anarchique. Les villes périphériques peuvent assurer plus
efficacement l’accès à la santé et à l’éducation ;
Les villes périphériques sont des villes dortoirs mais pas de véritables lieux de vies. Les
habitants auront constamment besoin de venir en ville, cela va entrainer une utilisation très
importante des transports. Cette solution est couteuse pour l’Etat et pour les habitants (coût du
transport) ;
La centralisation des administrations et du pôle de développement est un frein majeur au
développement des périphéries actuelles de la ville. Par ailleurs, cette hyper polarisation va
encore contribuer à poser des problèmes de mobilité et à augmenter la pollution ;
Les axes routiers qui relient Nouakchott aux villes périphériques seront des zones difficiles à
sécuriser ;
Ce développement va provoquer l’extension de la ville jusqu’aux villes périphériques, car il
est le prolongement de la situation actuelle : il incite les nouveaux arrivant à s’installer le long
de l’axe routier qui les conduit à leur terroir d’origine.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
La proximité entre les logements, les administrations et les lieux de travail pose les bases d’un
développement inclusif. Mais il faudra que les infrastructures de transport public soient bien
adaptées à ce développement ;
Les limites définies de la ville doivent permettre d’assurer la sécurité de Nouakchott ;
Le scenario B offre un accès plus juste aux infrastructures de base et la possibilité d’accéder
plus facilement à des espaces publics ;
La création d’un pôle à Tarhil est une excellente chose :
- Il va permettre de dynamiser l’économie de tout le sud de la ville ;
- Il donnera un visage moderne à la ville ;
- On doit y associer une université et bien penser à décentraliser certaines
administrations pour que l’on ne soit pas contraint de passer d’un pôle à l’autre en
permanence.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
223
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Il faut trouver une solution pour permettre aux habitants du Sud de la ville d’accéder plus
facilement au nouvel aéroport à la nouvelle université (Tevragh Zeina).
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de El Mina le
17 janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le
Tableau 1.8 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
La délocalisation des habitants permet de fournir des logements décents aux habitants des
villes périphériques, loin des quartiers inondés du littoral. Cette dynamique doit également
permettre de désengorger les quartiers surpeuplés pauvres de la commune d’El Mina ;
L’éloignement des villes périphériques va poser des problèmes de transports aux populations
résidentes. Le transport sera nécessairement couteux s’il s’agit de créer des lignes de transports
à hautes fréquences ;
Les villes périphériques doivent être capables de fournir un accès aux services de bases tels
que l’eau et l’électricité ;
Cette solution doit permettre de mieux sécuriser les populations qui résident dans les villes
périphériques ;
Ce schéma est difficile à contrôler, il va inciter les gens à s’installer le long des axes routiers
et à prolonger l’étalement urbain.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
Le scenario B, c’est une ville développée et durable digne d’une capitale internationale. C’est
une ville dont on est fier et dont on prend soin ;
224
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
La densification permet l’accès à tous aux services urbains, c’est une solution qui permet à
tous les citoyens habitants à Nouakchott de vivre décemment (notamment grâce à un réseau
d’assainissement) ;
La densification doit permettre de développer de manière plus équitable l’économie de la ville,
notamment autour du pôle de Tarhil ;
La ville sera plus facile à contrôler et à sécuriser si les personnes sont regroupées au sein d’une
même métropole ;
Les flux de populations seront de plus en plus denses et il faudra mettre en place des transports
adaptés pour les canaliser.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Il est urgent de créer une jonction entre les différentes extrémités de la ville afin d’accéder à
l’université et à l’aéroport.
L’atelier du deuxième cycle de la concertation publique a été tenu dans la commune de Arafat le 25
janvier 2018. La présentation de l’atelier et de ses résultats principaux sont contenus dans le Tableau
1.9 ci-dessous.
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario A a permis de faire ressortir les points suivants.
Les villes périphériques vont permettre de désengorger l’urbanisme de Nouakchott. Cela est
urgent dans la commune de Arafat, il faut réduire la densité des habitants pour éviter les
problèmes de santés et de sécurité ;
C’est une solution qui permet aux pauvres d’habiter dans les villes périphériques et d’y
bénéficier de tous les services publics dont ils ont besoin ;
225
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
La discussion des habitants membres du CCC autour des résultats de l’analyse des forces et des
faiblesses du scenario B a permis de faire ressortir les points suivants.
Il faut développer la densification de la ville de manière durable, c’est à dire qu’il faut faire en
sorte que les habitants aient envie de continuer à rester vivre au centre même s’ils ont moins
d’espaces privatifs. Pour cela il faut développer les infrastructures de loisirs et les espaces
verts, et rendre la ville culturellement dynamique ;
Ce scenario est plus équitable, il permet l’accès pour tous aux services de base, mais il va
entrainer une hausse des prix du foncier, des prix du loyers et des prix de la construction. Cela
risque de marginaliser les populations les plus pauvres qui n’auront pas les moyens de devenir
propriétaires ;
Le scenario B donne un visage moderne à Nouakchott, mais la sécurité sera difficile à
instaurer : les parcs et la ceinture vertes sont des lieux qui favorisent la délinquance. Par
ailleurs la densification va entrainer des problèmes de cohabitation entre différentes
communautés ;
Le pôle de Tarhil va permettre d’intégrer les quartiers périphériques dans le développement
économique de la ville, mais les habitants de Tarhil sont-ils à même de travailler dans un pôle
de bureau ?
Ce scenario risque malgré tous les efforts déployés de poser de graves problèmes de mobilités
pour les habitants.
La discussion des habitants s’est enfin ouverte sur les deux suggestions suivantes.
Avant toute chose, il y a de l’espace à libérer au centre de Nouakchott. Il faut qu’il soit rendu
aux populations (usines, bases militaires, administrations, etc.) ;
Il faut durcir les sanctions à l’égard de toutes les personnes qui trichent avec le règles de
l’urbanisme.
226
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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habitants, la base pour envisager de construire une ville ou règnera la paix et le bienêtre. Il faut éviter
à tout prix toute planification qui vise à spécialiser et fonctionnaliser à outrance les espaces, à diviser
et délocaliser les populations ; cela entrainerait des phénomènes de replis identitaires et rapidement
des conflits entre les habitants. Il faut privilégier le « vivre ensemble », mais aussi le « travailler
ensemble ».
B) Garantir la sécurité de l’aménagement urbain
Du point de vue de l’habitant usager de la ville, la question de la sécurité individuelle est primordiale.
Ainsi, les trois questions suivantes ressortent de l’analyse des scénarios présentés.
(1) Comment assurer la sécurité dans les espaces publics et les espaces verts ?
(2) Comment faire régner l’ordre dans une ville plus dense, avec de plus en plus d’habitants ?
(3) Comment assurer la sécurité au niveau des franges urbaine (rocade et axes routiers) ?
C) Envisager la densité à l’échelle humaine
La densification de la ville, proposée par certaines alternatives d’aménagement, soulève les
interrogations suivantes de la part des habitants, qui seront les premiers à en subir les effets.
(1) Aspect financier : Comment faire pour éviter que les prix du marché flambes ? et que les
loyers restent accessibles à tous ?
(2) Aspect sanitaire : La densification entraine de la promiscuité et donc un risque sanitaire
important. Peut-on vraiment assurer un développement sanitaire suffisant pour empêcher
le développement d’épidémie et de maladies ?
(3) Aspect de faisabilité technique : La ville connaît de plus en plus de problèmes
d’inondations, pourra-t-on réellement construire des grands immeubles d’habitats sur
des terrains instables et salés ?
D) Se préparer à la ville de demain par la mobilité publique
Avant 2040 il va falloir démultiplier les efforts et construire une mobilité urbaine publique efficace
pour tous les habitants de Nouakchott, car une proportion importante de la population n’est pas
propriétaire d’une voiture particulière.
227
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
228
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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Méthode
Année Mois Secteur Formation Sous
RCC CC Cours GTT
sur le tas total
PLU utilisation des sols 6 1 7
Unité de consultation publique 3 3
PLU utilisation des sols 3 3
Mai Enquête sociale, Socio-
6 6
Economie
Juin
Développement de capacité 16 16
Infrastructure 1 1
Juillet
Les aménagements publics 15 15
Enquête sociale, Socio-
1 1
Economie
PLU d'utilisation du sol 1 1
Août Enquête sociale, Socio-
2 1 3
Economie
PLU d'utilisation du sol 4 4
Septembre Enquête sociale, Socio-
2 2
Economie
Octobre Utilisation des terres SDAU 5 5
Novembre Utilisation des terres SDAU 4 4
Décembre Transport 2 2
Total 9 79 8 32 2 130
Source : Mission d’Etudes de la JICA
CC: Réunion de Consultation et de Coordination
RCC: Réunion de Consultation Communautaire
GTT: Groupe de Travail Technique
229
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
participants doivent interagir et discuter de vrais problèmes avec les administrateurs publics japonais
pour être actifs et impliqués dans la préparation du plan.
2.2.2 Relations avec les objectifs généraux du renforcement des capacités du projet
Les objectifs généraux du renforcement des capacités sont les suivants: 1. accroître la capacité de
planification de SDAU et PLU; 2. renforcer la capacité de coordination pour la préparation de SDAU
et PLU; 3. renforcer la capacité de mise en œuvre de SDAU et PLU; 4. proposer un plan de
développement des capacités pour améliorer les systèmes de développement et d'administration des
autorisations de construction.
Les objectifs généraux de 1 à 3 sont des activités pendant la durée du projet. L'objectif global quatre
doit être atteint dans le cadre d'un plan de développement des capacités à préparer pendant ce
projet. La formation au Japon est positionnée comme moyen d'atteindre l'objectif 3; c'est une activité
de renforcement des capacités visant à augmenter la capacité de mise en œuvre de SDAU et PLU.
2.2.3 Curriculum
Les six thèmes avec objectifs ont été conçus pour conduire la formation au Japon. Les thèmes 1 à 5
sont la partie entrée de l'apprentissage. Le thème 6 est la partie sortie de la formation.
230
Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
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2.2.4 Programme
La formation à l'étranger a débuté le 4 décembre 2017 et s'est achevée le 13 décembre 2017. Les
conférences ont eu lieu dans les salles de réunion du Centre international de Tokyo de la JICA et dans
les salles de réunion des gouvernements locaux. En considérant la fatigue et le décalage du voyage
de la Mauritanie, les voyages au Japon ont été minimisés pendant la première partie de la
formation. Au cours de la deuxième moitié du programme, des excursions ont été programmées.
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
2.2.5 Participants
Neuf membres ont pris part au programme. Cinq participants viennent du MHUAT ; trois
participants viennent de CUN ; et un de MET. Trois personnes sont des directeurs ; cinq personnes
sont des agents de l’administration ; une personne est un personnel d'opération. La sélection des
membres équilibrés de différents groupes d'âge et expériences visait à élargir leurs expériences en
tant qu'équipe.
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
Présentation finale
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Rapport Intermédiaire
2) Transports publics
Le développement des transports publics s'impose dans la ville de Nouakchott, car la mobilité des
personnes âgées mais aussi des jeunes n’est pas suffisante. Deux conférences et une expérience d’un
trajet en bus réel leur ont permis de comprendre la nécessité d'augmenter le niveau de service de leur
bus public.
3) Comprendre le système japonais d'urbanisme
La compréhension de base a été atteinte que l’aménagement urbain et la gestion urbaine au Japon est
un système qui est géré par des administrateurs formés et entrainés.
4) Sensibilisation à l'importance du développement organisationnel et des ressources humaines
Les participants ont pu rencontrer différents niveaux de fonctionnaires administratifs. Les
participants ont reconnu que le développement des capacités était nécessaire avant même leur arrivée
au Japon. Mais il y avait un cas où certains participants dépendaient des actions des
consultants. Après la formation au Japon, ils sont devenus plus conscients que le développement des
capacités n'est pas seulement préférable, mais nécessaire pour mettre en œuvre le plan en cours de
préparation.
5) Diffusion de l'information au public
Les participants ont appris l'importance de la diffusion de l'information auprès du secteur privé et des
résidents de Yokohama, où ils ont vu des exemples pratiques de SIG.
1) Documentation
La documentation est l’une des principales problématiques de l’administration mauritanienne. Après
la formation, les membres sont devenus plus conscients que les règles et les règlements doivent être
rédigés. Le système de documents sur les règles et la réglementation devra être conçu, discuté et
approuvé. Les rédacteurs actuels ou un comité pour discuter de la question devront être décidés dès
que possible.
2) Gestion spatiale
Le concept de « gestion spatiale » a été introduit lors d'une conférence. « Gestion » est un terme
générique pour les participants, mais le conférencier utilisait les concepts économiques de gestion
d'entreprise à la gestion spatiale. « Ce n'est pas un bâtiment qui se trouve sur un site, mais c'est la
zone qui doit être gérée avec une conscience financière » était un message important.
La base de la comptabilité pour la gestion de zone est la disponibilité de l'information sur les valeurs
des biens immobiliers ; toutefois, ces informations ne sont pas disponibles dans la ville de
Nouakchott. Lorsqu'un système d'évaluation immobilière sera disponible, l'application du concept de
gestion par zone sera discutée plus en détail à Nouakchott.
3) Information sur le foncier
Bien qu'un aperçu des projets de réaménagement urbain et des projets de réaménagement foncier ait
été introduit et que les sites réels aient été inspectés, l'application des méthodes de développement
serait difficile pour les prix fonciers, le système d'évaluation foncière, la propriété foncière et la
copropriété en Mauritanie.
4) Information géographique pour la gestion urbaine
Un des participant a signalé qu'une plate-forme pour l'infrastructure nationale de données spatiales
devrait être développée. Mais, il n'y a pas eu de discussion sur le fonctionnement et la gestion des
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Projet d’Elaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme de la Ville de Nouakchott
Rapport Intermédiaire
données. L'acquisition systématique de données pour la planification urbaine n'a pas été discutée car
des enquêtes de base telles que des enquêtes de trafic ou des enquêtes socio-économiques n'ont pas
été menées régulièrement en Mauritanie. La mise en commun autour d’une plate-forme est un
concept important pour la gestion urbaine, mais pas seulement le matériel et les logiciels, des
ressources humaines formées seront nécessaires pour acquérir et gérer périodiquement des données
pour la planification, le développement et la gestion.
5) Décentralisation
Bien que l'orientation politique de la décentralisation ait été présentée par un participant, les
politiques sur le développement des ressources humaines ou le renforcement organisationnel n'ont
pas été mentionnées. Les rôles des gouvernements central et local devront être clarifiés.
6) Amélioration institutionnelle en relation avec le système de développement urbain au Japon
Les systèmes de développement urbain japonais sont compliqués ; les projets de réaménagement
urbain ou de réaménagement foncier sont mis en œuvre sur une longue période. Compte tenu de
l'urgence de la planification et du développement à Nouakchott, les systèmes japonais doivent être
simplifiés pour raccourcir les périodes de développement des ressources humaines et de conception
des processus administratifs. En particulier si la politique de l'administration est la décentralisation
des gouvernements, les gouvernements locaux devront être renforcés dans un laps de temps plus
court avec des ressources financières limitées.
Dans le cas du système de permis de construire, un système de confirmation de type « liste de
vérification » peut être une application pratique, jusqu'à ce qu'un nombre suffisant de professionnels
tels que des architectes, des planificateurs et des ingénieurs deviennent disponibles au niveau local. Il
faut des ressources humaines pour concevoir les processus administratifs et former les
administrateurs responsables.
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