Partie 3
Partie 3
Partie 3
UNI'rE 2
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
- de définir le semis ;
l. Pour avoir un bon rendement, quel les sont les qual i téf;
d'une bonne graine de semence ?
- 11 -
4. Qu'est-ce que le semis ?
Comment procède-t-on ?
III. DISCUSSIONS
- 12 -
* être grossé, dense et bien con:formée : les graines les
plus volumineuses ont le maximum de réserves nutritives
et elles donnent, de ce fait, des plantules plus fortes
(la grosseur est indiquée par le poids de 1 000 grai-
nes maïs : 500 g ou plus ; sorgho : 25 à 50 gr ;
mil 4 à 8 gr fonio : 0,5 à 0,6 gr).
Essais germinati:fs
2.1. ·rest
- 13 -
Si la faculté germinative est médiocre (60 graines
germées) mais que l'énergie germinative soit satis-
faisante (m~lange de graines mortes) il faut augmen-
ter la quantité de semence.
2.2. Calculs
Pv x Fg
Ve
100
On calcule
PD
% déchets X 100
PT
- 14
Si l'on appelle NE - Nbre de graines étrangôres
(autres variétés)
NT = Nbre total de graines variété
multipliée
PP
ou N'l' -· X 1 000
Poids de 1 000 graines PP
! ! !
!Arachide! Hiz Blé !Mais! !Hl !Sorgho!Niébé
! !
! !
Pureté spécifique l 1 1 1 l
(min. ) 96 % ;gs %j 98 %! 98 %i98 %'
0 !
9B % 9B %
1 1 1 1 1 1
Germination (min.); 70 % ·so %!. He·
! .0 %!80 u
"' . 7 r.'
/o ! %'!
0
BO % 7S %
- 16 -
Le semis est généralement exécuté à plat ou en planches
dans le sens du labour (donc perpendiculaire à la pen-
te). Avant le semis, on doit préparer son sol par la-
bour et affinage de la couche superficielle du sol (ap-
pelée "lit de semence").
- 17 -
Il est sous la dépendance des principaux facteurs sui-
vants
- 18 -
En zone tropicale sèche, l'époque des semis est étroite-
ment liée aux saisons de pluies : on sème tôt pour que les
plantes profitent le plus possible de la saison des pluies
souvent courte.
21 juin 1 900
22 juin 2 025
2 juillet 1 300
11 juillet 1 400
24 juillet 742
- 19 -
En résumé Il vaut donc mieux semer trop tôt que trop tard,
compte tenu du cycle végétatif de la plante et les condi-
tions naturelles locales. On sème généralement après une
bonne pluie (terrain humide jusqu'à 25 cm de profondeur).
S . • Densité de plantation
- 20 -
Tableau 6 Densités et écartements théoriques de quelques
plantes cultivées.
! !
Plantes !Densité plantes/ha!Ecartement (m)! Démariage
!
1
Profondeur de semis;Poquets levés (%) Rendement (kg/ha)
(cm)
2 98,7 % 1 940
6 à 8 49,7 % 1 140
- 21 -
5.5. Quantité de semences
41 666 poquets/ha
- Nombre de graines/ha 41 666 X 10 = <116 666 grai-
nes/ha
415 665 X 25
- Poids total de semences/ha 10 ill6 gr/ha
1 000 so:it 10,5 kg/
ha
100 % on emploie 100 graines
Si Pg 1 % on devrait utiliser 100 fois 100 gr&ines
011 10 000 grair-.0~s.
- 22 -
- Si Pg - 80 % on devrait donc employer
100 X 100 .
"' 125 graines
80
soit 25 % de graines de plus c'est-à-dire
10,5 X 25
= 2,6 kg de plus
100
On devrait prévoir des imprévus (pertes, resemis)
10 % de plus
SOl' t 10,5 X 10 = 1 , 05 SO.l.·t 1 , 0 kg
100
- Au total, la quantité de semences sera
10,5 kg+ 2,6 kg·~ 1,0 kg~ 14,1 kg/ha
- 2.1 -
Exemple - Heptachlore + Thiram ou TMTD (Thioral)
- Anthraquinone + Captane
- Anthraquinone + HCB (hexachlorobenzêne)
- Anthraquinone + Lindane + Mancopper.
Exemples
-· 2'1 -
2e méthode : L'opérateur se déplace à pas réguliers et
équidistants. A chaque pas correspond l'-0uverture d'un
poquet avec un coup de "léger 0 donné perpendiculaire-
ment à la direction de l'avancement.
- 25 -
Cas de cultures vivrières : le riz par exemple
- 26 -
7.4. Semis en poquets :
- il économise la semence
- 11 laisse plus de temps pour préparer le champ
- il permet à la plante de se développer davantage.
- 27 -
- En culture maraîchère
- 28 -
- En riziculture irriguée :
- 29 -
7.7. Semis mécaniques
- 30 -
Généralement, les cultures associées fournissent des
rendement légèrement supérieurs à ceux des cultures pu-
res correspondantes mais les résultats sont souvent très
aléatoires.
Avantages =
Inconvénients :
- 3J -
- que si l'on constate une levêe des poquets inférieure à
80 %, 10 à 12 jours aprês l'exécution du semis ;
- et, que l'on exécute celui-ci alors immédiatement (au ma-
ximum 3 jours aprês la levée générale) en prenant bien
soin de ne pas redéposer les semences à l'emplacement
exact des anciens poqu~ts afin d'éviter la contamination
des nouvelles semences par les parasites ayant pu occa-
sionner la fonte des semis.
- 32 -
Tableau 8 Nombre de semences, durée de germination et de
maturation
' 1 1
;Nombre ap- ;Nombre de ;Nombre de
;proximatif ;jours du ;semaines du
Légume ;de semences;semis à la ;semis ou de
· aux 100 g ;germination; la planta-
; tian à la
;maturité
- 33 -
IV. ACTIVITES PEDAGOGIQUES SUGGEREES
- 34 -
6. Collectionner différentes sortes de graines de cé-
réales (100 à 200 grammes) et estimer le poids de
1 000 graines•, ce travail exige une balance de pré-
ci si on à 10 mg près (si l'école n'en possédait pas,
demander l'aide du laboratoire de recherche ou du bi-
joutier de la place). Le comptage de graines doit
être exact, il faut les recompter 2 ou 3 fois. Con-
seil pratique : compter par tranche de 10 ou 20 grai-
nes à la fois puis finalement les rassembler pour la
pesée.
A partir de ces données, calculer la quantité de se-
mences par ha pour une culture donnée (en sachant le
mode de semis, l'écartement ... ).
V. BIBLIOGRAPHIE
- 35 -
4. FAO. - Fruits et légumes en Afrique occidentale
Rome, 1978.
- 36 -
UNITE 3
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
I I . QUESTIONS D'ETUDES
- 37 -
III. DISCUSSIONS
- 38 -
- soit artificiellement à partir de fraction d'organe ca-
pable de régénérer une plante entière (bouturage, mar-
cottage) ou par association forcée de deux plantes
(greffage).
- 39 -
On déterre les touffes trop grosses et on les divise
en petits plants individuels. On habille chaque plante
et on repique.
4.6. Le drageonnage :
41 -
On distingue plusieurs procédés :
-- tl 2 -
La plante est recépée, elle émet de nouvelles pous-
ses. On fait alors une butte de terre contre la plan-
te ; les jeunes pousses émettent des racines quand
elles sont bien enracinées on les coupe.
- ~3 -
6. Qu'est-ce que le bouturage ? Quels sont les principes et
les méthodes de bouturage ?
- 44 -
6.1.3. Technique générale :
* Boutures de tige :
+ bouturage en sec : on emploie des rameaux ayant
perdu leurs feuilles et possédant des bourgeons
au repos.
- 4S -
+ bouturage en vert : on utilise des rameaux feuillés
ligneux ou herbacés, dont on supprime les feuilles
inférieures pour limiter l'évaporation (on parle
alors d'habillage).
* Boutures de racines.
* Bouture de feuilles, d'embryons foliaires, de tissus.
6.2.1. Boutures de tige :
A. Bouturage en vert ·
- 46 -
Boutures à crossettes sont les boutures à talons munies
à la base d'un solide morceau de bois dur (qui les pro-
tège contre les pourrissements).
B. Bouturage en sec :
a. Bouturage du manioc :
- 117 -
6.2.2. Boutures de racine
- 48 -
7.1. But du greffage :
Le greffage permet de :
- 49 -
- bon état sanitaire du porte-greffe et du greffon :
les soins donnés pendant et après greffage (ligature,
engluage, effeuillage etc.).
- habileté du greffeur.
- 50 -
+ Attaches : le raphia, rubans de tissus pa-
raffinés, rubans en chlorure de polyvinyle
transparent (très largement employés en
raison de leur imperméabilité à i•eau
alors qu'ils permettent les échanges ga-
zeux). Pratiquement, on a recours à des
feuilles de plastique transparent décou-
pées en bandes.
+ Etiquettes : étiquetage des greffes, avec
le nom de la variétê et la date de greffa-
ge, est indispensable pour éviter toute
erreur.
+ Des tuteurs : sont nécessaires pour proté-
ger des jeunes greffes fragiles (contre
les vents forts).
- 52 -
Technique :
- 53 -
Technique : Ecimer le porte-greffe. Faire une
section oblique de 4 cm environ du porte-greîfe
à travers l'extrémité supérieure de la tige.
Pratiquer une section a ras au-dessus d'un bour-
geon de façon à laisser en place entre la base
et l'apex du greffon 4 ou 5 autres yeux. Opérer
ensuite à la base du greîîon une section oblique
de 4 cm environ qui se termine juste au-dessus
d'un bourgeon.
- '»4 -
Technique : le greffon est un oeil prélevé au gref-
foir sur le rameau, avec l'écorce qui le porte, sans
entamer l'aubier. Ensuite, on décolle délicatement le
bois qui y subsiste sans abîmer la partie interne du
greffon et sans "vider l'oeil 11 de son petit prolonge-
ment boisé.
- 56 -
- Par greffage :
V. BIBLIOGRAPHIE
l, De Laroussilhe. - Le manguier
G.P. Maisonneuve et Larose, Paris, 1980.
- 'S7 -
UNITE 4
LA PLANTATION
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
-- 5f -
III. DISCUSSIONS
On peut planter
- 60 -
3. En culture maraîchère, quels sont les travaux préparatoi-
res et les opérations de repiquage des plaats ?
- 61 -
Les côtés ont de 15 à 20 cm de hauteur, inclinés à
45° vers l'extérieur. Les côtés doivent être bien bien
aplatis (avec le dos de la pelle) pour éviter l'écrou-
lement par l'eau de r~issellement (fortes pluies par
ex. ) .
3.2. Le repiquage
3.3. L'ombrage ·
- 62 -
4. Quels sont les techniques et dispositifs de plantation
des arbres fruitiers ?
- 63 -
* Plantation dans les interlignes d'une autre espèce frui-
tiêre entrant rapidement en production et qui sera arra-
chée plus tard.
* Plantation avec des cult\1res annuelles en interlignes.
On choisira d'après le type de plantation retenu. le
dispositif qui convient le mieux
- fi4 -
4.4. Trous de plantation :
Technique
- Nettoyer complètement la surface du sol (enlèvement
des pierres, détritus, souches, mauvaises herbes
etc ... ).
- 65 -
4.5. Transplantation :
- 66 -
- On protègera le plant du soleil au moyen de feuil-
les de palmier, par exemple, rattachées en forme
d 1 un cône autour du plant ou d'une petite plate-
forme en branches érigée autour du plant.
- 67 -
- En rêgle général, on préfêre la position horizontale
pour les boutures courtes (longueur inférieure à
20 cm). On place la bouture à plat dans le fond d'un
trou ou d'un sillon tracé à la charrue à la profondeur
de 7 à 8 cm et on la recouvre d'environ 5 cm de terre.
Ce mode de plantation est surtout employé dans les sols
préparés à plat ou en planches.
1 !
Longueur de; Placement Plantation (écartements)
!
bouture bouture
! !
1 1 1 1 1 1 1
10 cm;20 cm; Hor. ;vert. ;1 X o,sm;2 X o,sm;1 X 1 m ·2 X 1 m
!
1 ! 1 ! ! ! !
28,9 i25,7 24,8!29,8 37,3 35,4 33,9 32,4
! ! ! ! !
- 68 -
IV. ACTIVITES PEDAGOGIQUES SUGGEREES
V. BIBLIOGRAPHIE
- 69 -
4. Dictionnaire Larousse agricole, Paris, 1981.
- 70 -
UNI'J'E 5
I. OBJECTIFS DE L'UNITE
- '71 -
6. Quels sont les travaux d'entretien appliqués aux cul-
tures maraichères ? aux plantations d'arbres frui-
tiers ?
7. En quoi consiste le paillage ? Quel est son rôle ?
1'. 'F.'lf~l~z. ce 90e sont les plantes de couverture '? Quel..s
sont leurs rôles ?
9. Expliquez ce que sont le tttt.eur.a.se et le palissage ?
Quels sont leurs rôles '?
III. DISCUSSIONS
- 72 -
2. Quelle est l'importance du travail superriciel du sol ?
3.1. Le binage :
3.1.2. Technique :
- 74 -
Les binages sont d'autant plus nécessaires
que le terrain est plus compact et la sécheresse
plus îorte.
3.2. Le sarclage :
- 75 -
3.2.3. Le désherbage chimique (voir le cours de Protection
des Végétaux)
- 76 -
3.3. Le buttage :
3.3.2. Technique :
- 77 -
4. Pourquoi raut-il démarier des plants et remplacer des
manquants ?
4.1. Le démariage
4.1.2. Technique :
- 78 -
4.2. Le remplacement des manquants : ·
4.2.1. Importance
- à la volée
- en ligne
et en couronne (ou localisation).
- 7 <J -
Quand :faut-il épandre l'engrais d'entretien ?
- BO -
- Dans les sols lourds argileux, on peut étaler le fu-
mier après les premières pluies et on l'enfouit en
terre humide.
- 81 -
- Il importe d'arroser les plants après l'appli-
cation des engrais. L'un des principes de fer-
tilisation à observer consiste à épandre l'en-
grais par petites doses et à intervalles
réguliers (une quizaine de grammes/plant adul-
te tous les 10 à 15 jours).
5.3.2. Compost :
- 82 -
6. Quels sont les travaux d'entretien appliqués aux cultures
maraîchères et plantations d'arbres fruitiers ?
Rôle du paillage :
* En arboriculture fruitière
Mêmes principes que pour les cultures maraîchêres. Les
paillis sont étendus au début de la saison sèche et re-
nouvelés si celà est nécessaire.
- 83 -
Quand on remplace un paillis, on enîouit superficiel-
lement le précédent en griffant légèrement le sol autour
de l'arbre. On peut combiner cette opération avec un
épandage d'engrais.
9.1. Tuteurage :
- S4 -
Aux tiges grimpantes des plantes potagères, on of-
fre simplement le support de quelconques branchages
secs, ramifiés (tomates) ou de longues rames de 2 à
3 m de hauteur (haricots grimpants, concombres) qui
sont piqués en terre.
9~2. Palissage :
- 85 -
• En floriculture, il s'agit le plus souvent de provoquer et
d'ordonner la ramification des espèces ligneuses (Hibiscus).
La taille permet également d'éviter que les plantes n'attei-
gnent de trop grandes dimensions qui rendraient très diffi-
cile la récolte des fruits ou les tiges fleuries (rosier).
- 86 -
Le rapprochement : qui s'applique à des ramifications
secondaires pour les rajeunir (cas des arbres frui-
tiers lorsqu'ils deviennent incapables de porter de
beaux îruits).
- 8'7 -
11. Pourquoi doit-on tailler les arbres fruitiers ?
- 88 -
11.3. Taille de fructiCication : elle consiste simplement
à effectuer des opérations d'éclaircie c'est-à-dire
l'enlèvement des branches fruitières ayant perdu de
leur vitalitê (vieux arbres) ou en surnombre (arbres
jeunes).
- 89 -
- Rabattre les tiges et drageons issus directement du
tronc du por~e-g~effe avant qu'il eu le temps de se
développer et de réduir~ la vigueur de la variété
gref~ê~ (cas de l•t:n:"1mg~ amère).
- 90 -
2. Elagages et éclaircissements courants, notamment l'élimina-
tion des drageons du porte-greffe.
- 91 -
4. Faire les épandages du fumier de ferme et leur enfouisse-
ment. Comparer la croissance des plantes dans les parcelles
ayant reçu des engrais et/ou de fumier de ferme et celles
n 1 ayant reçu ni d'engrais ni de fumier (culture tradition-
nelle).
- '92 -
B. Assister aux travaux d'entretien des vergers (taille
d'entretien, enlèvement des gourmands).
8. BIBLIOGRAPHIE
- 93 -