M Ele - Mic 2019 01
M Ele - Mic 2019 01
M Ele - Mic 2019 01
Thème
Sebouta Aimane
IBTISSEM.
Dédicaces
Mes parents qui me sont les plus chers au monde, dont l’amour
et
Toute ma famille.
IMANE
Tables de matières
Sommaire
Introduction générale ............................................................................................ 1
II.1. Introduction.................................................................................................. 21
Introduction générale
Outre les applications dans les appareils grands publics, la technologie à semi-
conducteurs est employée dans les expériences de physique. Ces expériences permettent de
confirmer ou de remettre en cause des théories élaborées par des scientifiques [1].
L’expérimentation joue un rôle essentiel. Ainsi les performances d’un composant tel que
l’amplificateur opérationnel est primordial, il est presque utilisé dans tous les blocs de la
chaîne de mesure [2]. Un amplificateur opérationnel encore appelé (ampli op, AO, AOP, ALI
ou AIL) est un amplificateur différentiel, c'est-à-dire un amplificateur qui amplifie une
différence de potentiel électrique présente à ses entrées. Il a été initialement conçu pour
effectuer des opérations mathématiques dans les calculs analogiques, il permettait de
modéliser les opérations mathématiques de base. Par la suite, l’amplificateur opérationnel est
utilisé dans bien d’autres applications tels que la commande des moteurs, la régulation de
tension, les sources de courants ou encore les oscillateurs [3].
Page 1
Introduction générale
deux systèmes sera concrétisée par deux relations caractérisant les paramètres de leurs
réponses, en l’occurrence la fréquence et l’amplitude maximale.
Le premier chapitre est consacré à une présentation générale d’un oscillateur. Nous
exposons en premier lieu ses principales caractéristiques, son principe de
fonctionnement et ses nombreuses applications en mécanique, en électricité et
électronique. La seconde partie de ce chapitre est consacrée aux différents types
d’oscillateurs qui seront brièvement décrits.
Dans le second chapitre nous présentons les différents amplificateurs utilisés pour
réaliser notre étude de simulation d’un systéme mécanique nous exposons dans une
première partie le principe des A.O incluant à la fois le mode de fonctionnement et les
différentes caractéristiques. La seconde partie sera consacrée aux différents types de
montage à base d’A.O en particulier l’amplificateur non inverseur, l’A.O inverseur,
l’A.O différentiel, le montage sommateur, l’intégrateur inverseur et l’intégrateur non-
inverseur. À la dernière partie de ce chapitre, nous présentons des exemples de
simulation de composant passif par A.O pour faciliter la réalisation d’une
interprétation rigoureuse concernant la simulation d’un systéme mécanique.
Le pendule simple comme étant systéme mécanique est exposés dans le troisième
chapitre. Les résultats expérimentaux obtenus dans le cadre de ce projet relatifs à la
simulation d’un système oscillant mécanique par un oscillateur électronique à l’aide
des amplificateurs seront présentés et discutés.
Nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale présentant la synthèse des
différents résultats de ce travail.
Page 2
Introduction générale
Page 3
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
I.1. Introduction
Ce premier chapitre rappelle quelques éléments de théorie sur les oscillateurs tels que
les conditions nécessaires à l’existence d’oscillations ainsi qu’à leur démarrage, ou encore les
conditions de limitation de leur amplitude. Ce mémoire théorique sera suivie d’une
présentation des deux grandes familles d’oscillateurs.
Page 3
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
oscillateur LC, oscillateur Collpits, oscillateur à réseau déphaseur, oscillateur à pont de Wien,
oscillateur à résistance négative ….
La génération du signal périodique a lieu sans qu’il y ait une source externe appliquée
à son entrée, c’est-à-dire qu’il fonctionne d’une façon autonome, sans l’intervention d’un
agent opérateur, contrairement aux amplificateurs ou atténuateurs qui ont besoin d’une
tension d’entrée.
La forme de l’onde fournie peut être sinusoïdale ou rectangulaire. Les oscillateurs sont
capables de délivrer des tensions sur des gammes de fréquences très étendues qui peuvent
aller de quelques dizaines de Hertz à plusieurs méga Hertz.
On peut classer les oscillateurs suivant les signaux délivrés. A cet effet, on distingue :
Ces oscillateurs délivrent des signaux plus ou moins pure c’est-à-dire le fondamental plus
les harmoniques. Si le signal n’est pas parfait alors on parle de distorsion et dans ce cas
l’étude prend en compte ce phénomène par un paramètre appelé taux de distorsion. On
rencontre dans ce type d’oscillateurs des oscillateurs généraux comme les oscillateurs à
relaxation (carré, rectangulaire, …).
Un oscillateur est dit harmonique si la variation de la grandeur physique est une fonction
sinusoïdale du temps.
Page 4
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
- Oscillateurs à résistance négative comportant les montages à composant actifs (diode tunnel,
transistor uni jonction etc.) [6].
Exemple : un ressort vertical effectue des oscillations libres quand il est tenu par une main
immobile ; quand la main effectue un mouvement oscillant vertical on obtient des oscillations
forcées.
Un oscillateur amorti effectue des oscillations dont l’amplitude diminue avec le temps.
En pratique, tous les oscillateurs observés sont plus ou moins amortis à cause des frottements
et résistance des milieux (liquide, gaz).
Pour forcer le dispositif à osciller avec la même amplitude, on doit lui faire récupérer
l’énergie perdue. Dans ce cas, l’oscillateur est dit entretenu et l’amplitude reste constante
grâce à un apport extérieur d’énergie.
La période T est la durée d’une oscillation. C’est la plus courte durée après laquelle le
phénomène oscillatoire se reproduit identique à lui-même. La fréquence f est le nombre de
fois que le phénomène oscillatoire se reproduit par seconde. La période et la fréquence sont
inverses l’une de l’autre :
Page 5
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
1
La fréquence f Hertz (Hz) ou s-1
T
La pulsation 2 f rd/s
1
La période T=
f S
𝐴𝑝𝑝
L’amplitude maximale 𝐴𝑚𝑎𝑥 = cm, rd, V, etc.
2
Dans ce qui suit, nous allons étudier les oscillations de quelques systèmes oscillants
simples, mécaniques et électriques.
Le schéma de principe global représentant tous les oscillateurs est constitué de deux
chaînes, sous forme d’une boucle fermée :
Page 6
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
𝐀(𝐩)
Sa fonction de transfert est : H (p)= 𝟏−𝐀(𝐩)𝐁(𝐩)) (I.1)
Où :
Le bloc « A » est un amplificateur : chaine directe qui amplifie le signal d’entrée ve pour
obtenir le signal vs, c’est à dire vs =A.ve
│A(p)│.│B(p)│ = 1
Arg(A(p))+Arg(B(p))= 2n𝜋
Principe
Ils sont formés essentiellement d'un étage amplificateur et d'un réseau passif,
constitué de résistances et condensateurs, qui introduisent un déphasage en contre-réaction de
0 ou pour compenser celui introduit par l'amplificateur [8].
Page 7
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
- Sortie
R2
R1
C C C
R
R R
R R2 ( jRC ) 3
A 1 B( j ) (I.2)
Avec, R1 et 1 5 jRC 6( jRC ) 2 ( jRC ) 3
Page 8
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
R1 R2 ( jRC ) 3
=1 (I.3)
R1 1 5 jRC 6( jRC ) 2 ( jRC ) 3
Avec ω = ω0 fréquence d’oscillation telle que le gain soit réel, autrement dit :
1 6R 2 C 2 2 0
1 1
D’où 0 ou f0 condition de fréquence
RC 6 2RC 6
3
1
R C
3 3
6 RC
B( j ) 3
( I.4)
1 1
5 RC R 3 C 3
6 RC 6 RC
2
1
R C
2 2
6 RC
B ( j ) 2
(I .5)
1
5 R 2 C 2
6 RC
1
Ce qui donne : B( j ) soit un déphasage de 180°.
29
A = −29 (I.6)
Page 9
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Page 10
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Sortie
C1
C2
Si on néglige les capacité intérnes du transistor,la fréqunce du signal de sortie peut etre
déterminée par la relation suivante .
1
f0 (I.7)
CC
2 L 1 2
C1 C 2
I.8.4. Oscillateur Hartley
L’oscillateur Hartley est une ancienne structure d’oscillateur, Figure I.16, jamais
utilisée sous cette forme. C’est le dual de l’oscillateur Colpitts. Le circuit suivant représente le
schéma de principe d’un oscillateur Hartley [10].
Sortie
L1
R
C
C C
C
V
L2
Page 11
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
1
f0 (I.8)
2 ( L1 L2 ).C
L2
Dans un circuit oscillateur Hartley, le facteur B est égal à : et le gain en tension est égal à :
L1
gm R
L2 L
Si on applique la condition de Barkhausen, on obtient : g m R 1 gm R 1
L1 L2
1
f0 = (I .9)
2 LC
C3
L
C1 C2
Page 12
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Les oscillateurs à quartz utilisent les propriétés vibratoires du cristal de quartz afin de
générer une fréquence, Le quartz est un matériel piézoélectrique la fréquence de résonance ou
d’oscillation du quartz varie entre quelques centaines de kilohertz et plusieurs dizaines de
mégahertz. Elle dépend des dimensions, mais par rapport à un cristal donné elle est fixe et très
stable dans le temps.
Il existe plusieurs facteurs qui jouent sur la stabilité d’un quartz les plus importants
sont : la température, le taux d’excitation, les contraintes mécaniques et le vieillissement [13].
VCC
RC
C2
L
Re
C1
Page 13
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Oscillateur à pont de Wien est un oscillateur bouclé qui utilise un pont de Wien dans la
Vs
chaine de retour. Pour déterminer la fonction de transfert BC
Ve
Soit
1
R
jC R
Z P = (R Parallèle C) = (I.10)
L 1 jRC
R
jC
1 1 jRC
Z S = (R Série C) = R+ (I.11)
jc jc
Donc :
R
ZP 1 jC R
BC (I.12)
ZP ZS R 1 jRC 1 R C 2 jRC
2 2 2
R
1 jc jC jC
jRC
=
jRC 1 R 2 C 2 2 2 jRC
jRC
BC (I.13)
(1 R C 2 ) 3 jRC
2 2
Page 14
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
R1 R2 1 1
Avec : A et 0 B
R1 RC 3
R1 R2 RC
1 (I.14)
3RC0 j (1 R 2C 20 )
2
R1
1
f0
2RC (I.15)
v
Sortie
+ R2
R1
+
+
C R
+
C +
R
Comme exemple type d’un oscillateur mécanique, on a le pendule oscillant masse-ressort dont
le schéma est montré ci-dessous.
Page 15
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Ce système oscillant simple est composé d’un solide de masse m accroché à un ressort
à spires non jointives de raideur k. On suppose que le solide se déplace avec frottement sur un
support.
x
X0 F
m
x
P
a) A l’équilibre :
P mg F0 Kx0 (I.17)
Après remplacement on trouve :
b) En mouvement
Page 16
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
K
x x0 (I.20)
m
De pulsation d’oscillation :
K
0
m
c) Méthode de l’énergie :
ET EC EP cte (I.23)
1
EC mv 2
2 (I.24)
1
E P Kx 2
2
1 1
ET mv 2 Kx 2 cte (I .25)
2 2
1 1
mx 2 Kx 2 cte
2 2 (I .26)
dx
mx Kxx 0
dt
k
x x0 (II.27)
m
Page 17
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
k
De pulsation : 0 (II.29)
m
T
T pseudopériodique
Lorsque l’intensité de la force de frottement dépasse une valeur critique, il n’y a plus
d’oscillations.
Les aiguilles d’instruments à cadre mobile et les amortisseurs d’automobile effectuent des
mouvements apériodiques.
Page 18
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
Lois de Kirchoff :
u j o ul uc 0
di
Avec, u l L Li
dt (I.30)
1
c
et u c idt
On sait que :
dq di
i
dt
dt
q et i dt q (I.31)
q 1
Lq 0 ou q q0 (I .32)
C LC
1 1
0 ou f0 (I .33)
LC 2 LC
Les deux composants passifs s’échangent les énergies : celle du condensateur (énergie
électrostatique) diminue lorsque celle de l’inductance (énergie magnétique) augmente, et vice-
versa [15].
Page 19
CHAPITRE I Notions sur les oscillateurs
I.9. Conclusion
Dans ce chapitre de notre mémoire nous avons présenté tous d’abord les bases
indispensables à la compréhension du sujet. Nous avons rappelé quelques notions sur les
oscillateurs, nous avons d’abord expliqué la théorie des oscillations en montrant qu’un
dispositif constitué de composants électroniques actifs en plus des passifs, si nous lui donnons
une énergie sans lui appliquer un signal à l’entrée est dit oscillateur électronique, puis nous
avons brièvement montré le principe de fonctionnement et à la fin nous avons abordé les
principaux types d’oscillateurs.
Page 20
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
II.1. Introduction
Les fonctions essentielles intervenant dans nos montages font appel à l’utilisation de
l’amplificateur opérationnel pour réaliser des fonctions d’amplification, de sommation et
d’intégration.
Son schéma normalisé (schéma de brochage): Le circuit intégré type possède huit
pattes. L’amplificateur opérationnel délivre une tension appliquée entre les 2 entrées
(figureII.1) :
(II.1)
Vs = µ0 (Ve+ - Ve- )
Pour un amplificateur opérationnel idéal, en régime linéaire, on a égalité des tensions sur les
entrées de l’amplificateur opérationnel (Ve+ = Ve-) et les courant d’entrées sont nuls [16].
II.2. Définition
Page 21
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
La figure II.1 présente le symbole de l’amplificateur opérationnel (A. O.). La sortie non
inverseuse porte le signe +. Un signal appliqué à cette entrée apparaît avec la même polarité
à la sortie. La sortie inverseuse porte le signe −. Un signal appliqué à cette entrée voit sa
polarité inversée à la sortie.
La figure II.2 montre un amplificateur opérationnel typique. Il comporte huit bornes ou pattes.
Page 22
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
Cinq bornes seulement présentent un intérêt dans l’étude des circuits électriques : les bornes
2, 3, 4, 6 et 7.
Les signaux de tension à traiter sont appliqués aux bornes d’entrée inverseuse (entrée −) et
non inverseuse (entrée +). La borne 6 permet de recueillir la tension de sortie.
Les tensions de polarisation sont appliquées aux bornes 4 et 7, car en tant qu’élément actif,
l’A.O doit être alimenté en tension (polarisé).
On peut voir sur la (figure II.4). les deux types de branchement pour la polarisation de l’A.
O.. Certains modèles nécessitent deux tensons de polarisation (figure II.4.a). alors que
d’autres ont besoin d’une seule polarisation de tension (figure II.4.b). Selon l’application, ces
tensions de polarisation sont comprises entre 1V et plusieurs centaines de volts [17].
7 I +CC +
− Vcc +
7 I +CC − Vcc
2 − I-
6 2 Tapez−une équation
I0 ici.
3 + + Vcc 6
−
- 3 +
I+ 4
4 I -cc
(a) (b)
Figure II.4 : Polarisation d’un amplificateur opérationnel.
a) à deux tensions de polarisation, b) à une tension de polarisation.
Page 23
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
Les amplificateurs électroniques peuvent être alimentés par une tension simple (une
alimentation positive ou négative, et la masse) ou une tension symétrique (une alimentation
positive, une négative et la masse). L'alimentation peut aussi porter le nom de «bus» ou «rail».
On parle alors de bus positif ou négatif et de rail de tension positive ou négative.
Les amplificateurs sont souvent composés de plusieurs étages disposés en série afin
d'augmenter le gain global. Chaque étage d'amplification est généralement différent des autres
afin qu'il corresponde aux besoins spécifiques de l'étage considéré. On peut ainsi tirer
avantage des points forts de chaque montage tout en minimisant leurs faiblesses.
Page 24
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
Considérons le montage de la figure 4, élaboré au moyen d’un A.O. sur lequel on a effectué
une rétroaction négative (contre-réaction par abus de langage) au travers de deux résistances.
+
−
Ve
VS
R2
R1
a) détermination du gain :
En supposant l’A.O. idéal en fonctionnement en régime linéaire (𝜀 = 0), on a les relations :
(II.2)
Ve Ve
R1
Ve VS
R1 R2 (II.3)
VS R (II.5)
A (1 2 )
Ve R1
Page 25
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
Déterminons la relation entre la tension d’entrée Ve, appliquée à l’entrée négative de l’A.O,
R1
Ie
-
Ve +
Vs
R2 R1
Ve = Ve + VS
R1 R2 R1 R2 (II.6)
Sachant que :
Ve VS
Ie et IS
R1 R2 (II.7)
Page 26
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
et en plus Ve = Ve = 0
R2
VS = − Ve (II.8)
R1
VS R
Donc : A= =- 2 (c)
Ve R1
R2
R1
-
+
Ve1 R3 VS
Ve2 R4
Dans le cas idéal, en fonctionnement en régime linéaire, on a les relations Ve+ = Ve- avec :
Ve- = R1 VS + R2 Ve1
R1 R2 R1 R2
Ve+ Ve2 = R4 (II.9)
R3 R4
Page 27
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
D’où,
VS= 1 R2 R4
Ve1
R2
Ve2
R1 R3 R4 R1 R2 (II.10)
R1 R2
En multipliant chacun des membres de l’équation par on obtient
R2
R1 R2 R1
VS = R 1
R2 R2
Ve1 Ve 2 2
V Ve 2
3
R R4 R1
1 R3 e1
(II.11)
R4 R4
R1 R3
Sous la condition cette expression se simplifie :
R2 R4
VS = R2 Ve1 Ve 2
R1 (II.12)
Soit : A= VS R
2
Ve1 Ve 2 R1
Le courant I qui traverse la résistance R est la somme des deux courants I1 et I2, soit ;
I = I1 + I2 (II.13)
Page 28
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
Avec, VS RI
Finalement :
R R
VS Ve1 Ve 2
R1 R2 (II.15)
Ce qui signifie que la tension de sortie Vs est une somme pondérée des tensions d’entrées
Ve1 et Ve2.
Dans le cas particulier où R = R1 = R2, on a ;
VS (Ve1 Ve 2 ) (II.16)
R
-
Ve +
Vs
dVS V (II.18)
e
dt RC
Page 29
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
V d (S V )
I C
R dt
I e V dV (II.19)
c
R dt
1 𝑡
Vs = 𝜏 ∫0 𝑉𝑒 𝑑𝑡 + 𝑉𝑠(0) (II.20)
I- R
-
Ve- I+
+
VS
Ve+ R C
Les différents montages étudiés auparavant suggèrent une application très importante des
A .O . Il s’agit de la résolution des systèmes linéaires à coefficients constants. La Synthèse du
circuit s’appuie principalement sur des fonctions telles que la sommation et l’inversion. Les
coefficients après modification sont représentés en pratique par des résistances aux entrées
des Sommateurs. Les tensions appliquées à ces derniers sont les variables elles-mêmes ou une
source de tension continue le cas des constantes (généralement ±U = ±1 V).
Page 30
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
3x 2 y 6
x 4 y 5 (II.21)
La première équation suggère d’utiliser un sommateur inverseur, dont la tension de sortie est
de forme générale :
E1 ' E1 "
S 1 R1 ( ) (II.23)
R1 ' R1 "
R1
R ' 3 Si E1 ' 1 V
1
R1 3 Si E " x (II.24)
R1 " 2
1
R2
R ' 4 Si E2 ' y
2
R2 5 Si E2 " 1 V
(II.26)
R2 "
Page 31
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
R/8 R
R1
− x 2R1/3
R/5 −
1V +
- Y
x 1V R1/3 +
Y
R/4 2R1/11
Les valeurs des résistances ont été déduites après application de la condition
d’équilibrage des entrées des A.O.
soit :
4 5 1 1 R
R0 (II.27)
R R R0 R 8
3 1 3 1 2 R1
R0 ' (II.28)
2 R1 R1 R1 R0 ' 11
Les solutions du système sont : x= -1, y = -1,5 qui sont des résultats correspondants aux
tensions mesurées en volts à la sortie de chaque étage du montage.
On veillera à ce que les résultats tombent dans le domaine linéaire, en ce sens qu’ils ne
doivent pas s’approcher de la tension d’alimentation des A.O. V+ et V-. Le cas échéant
(saturation de l’un d’eux), il faudra diviser les équations par un facteur adéquat, ceci revient
simplement, en gardant le même circuit, à réduire dans le même rapport la source de tension
(dite tension d’échelle). Les résultats seront déduits en réalisant une multiplication par le
facteur précédent.
Page 32
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
2x − 3y + z = 0 (II.29)
{ x + y − 2z = 4
−x + 4y − z = 3
−y x
z = −(−3y + 2x) = −( 1 + 1)
3 2
−1 −z x (II.30)
y = −(−4 − 2z + x) = −( 1 + 1 + )
1
4 2
1z −y
x = −(3 + z − 4y) = −( 1 + + 1
1
{ 3 4
Cette deuxième forme du système laisse apparaitre la structure globale du circuit à utiliser :
trois étages, constitué chacun d’un sommateur et d’un inverseur (excepté pour x).
1/3
+1𝑉
1 1
−
1/4 + x
1/4 1
−1𝑉
1
1/2
− 1
1 −
+ y + −𝑦
1
1/3 1
− 1
1/2 −
+ z + -z
Les constantes constituant les deuxièmes membres des équations sont représentées par des
sources continues. La résolution de ce système resterait valable avec le même circuit si les
Page 33
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
seconds membres sont des fonctions du temps (dans la limite de saturation des A .O.). Ses
générateurs de tension variables seraient alors branchés aux entrées des sommateurs,
Les amplitudes maximales solutions du système, recueillie aux sorties des étages sont :
Un intégrateur Sommateur est un montage qui réunit ces deux fonctions autour d’un
unique Amplificateur Opérationnel.
t
1
S (t )
( E E
0
1 2 E3 ) S (0)
(II.31)
R/𝛼
E1 - E1 α
R/𝛽 +
E2 S
Représenté par le symbole : E2 β
R/𝛾
E3 E3 𝛾
R0 C
1 R
D’où, R0 =
R0 R R R
En effet,
Page 34
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
(𝐸3−𝑉 + ) 𝑉+ 𝑑𝑉 + (II.33)
− 𝑅0 = 𝐶’ → (2)
𝑅/𝛾 𝑑𝑡
C = C’ ; 𝑉 + = 𝑉 −
Soit :
𝐸1 𝐸2 𝐸3 𝛼 𝛽 𝛾 1 𝑑𝑆 (II.36)
𝑅 + 𝑅 − 𝑅 + (− − + + ) 𝑉 + = −𝐶
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅0 𝑑𝑡
𝛼 𝛽 𝛾
𝛼 𝑡 𝛽 𝑡 𝛾 𝑡 (II.37)
S=− 𝑅𝐶 ∫0 𝐸1 𝑑𝑡 − 𝑅𝐶 ∫0 𝐸2 𝑑𝑡 + 𝑅𝐶 ∫0 𝐸3 𝑑𝑡 + 𝑆(0)
Dans le cas du signal rectangulaire, l’intégrale est divergente et la sortie peut se saturer
rapidement si l’une des deux quantités Emaxt1 /RC et Emaxt2 /RC dépasse la tension Vsat . On
recueillera en sortie, suivant le cas, soit un signal triangulaire soit un signal trapézoïdal (signal
triangulaire tronqué). La saturation de la sortie peut également avoir lieu si la valeur moyenne
de e (ou composante continue parasite) n’est pas nulle. Si a est cette tension, son intégrale
peut rapidement tendre vers ±Vsat.
Page 35
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
L’un des montages possibles pour jouer ce rôle est donné sur(II.14). Il utilise l’effet Miller
qui stipule qu’un condensateur C reliant l’entrée à la sortie d’un amplificateur de gain G
réalise la même fonction qu’un autre de valeur GC placé parallèlement à l’impédance
d’entrée.
s R2
G =- (II.39)
s' R1
R (II.40)
i jC ( s e) jC 1 2 e
R1
R (II.41)
C ' C 1 2
R1
Page 36
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
R1
R2
−
S
+
C
−
i S’
e +
Il est à noter que la simulation n’est valable que si le condensateur équivalent doit être
relié à la masse par l’une de ses bornes.
R2
R1
−
R S
+
R C
e −
+ S’
On a : S’= - e
et
R2 (II.42)
S S ' G 1 S '
R1
De plus,
Page 37
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
D’où,
R2 (II.44)
C' C
R1
En considérant les deux A.O. comme idéaux et fonctionnant en régime linéaire, ou peut
écrire :
e = E+ = E- = E2+ (II.45)
Z1i + Z2 ( i + i1 ) = 0
Z 3 ( i + i1 ) + Z4 ( i + i1 + i2 ) = 0 (II.46)
e = Z5 ( i + i1 + i2 )
Page 38
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
𝑍 𝑍1 (II.47)
i + i1 + i2 = − 𝑍3 (− )i
4 𝑍2
e Z1 Z 3 Z 5
Ze (II.48)
i Z2 Z4
En adoptant pour l’élément 2 (ou 4) , un condensateur et pour les quatre restants une
résistance, ou peut simuler de cette façon une self ayant une borne à la masse, de valeur
élevée en cas de besoin donnée par :
L
R1R 3R 5C (II.49)
R4
Nous avons, déjà, présenté un montage à A .O. simulant une résistance négative dans
l’étude des oscillateurs sinusoïdaux.
Page 39
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
−
+
i R1 C R C
e −
+
R
Les conditions initiales sont fournies à chacun des intégrateurs par le biais de générateurs
continus ou batteries, ou diviseurs de tensions délivrant des tensions constantes. La variation
de la tension de sortie au cours du temps, image assez fidèle de la grandeur physique simulée
est un signal qu’on peut ressortir sur un support visuel oscilloscope, table traçante, ….).
d2X dX (II.50)
c b aX 0
dt 2 dt
Page 40
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
d2X dX (II.51)
2 X
dt dt
a b
Où et
c c
𝑡 𝑡
X(t) = ∫0 [−𝛽(𝑋 − 𝑋( 0)) − 𝛼 ∫0 𝑋𝑑𝑡 + 𝑋̇(0)] dt + X (0) (II.53)
Cette forme suggère la structure du montage simulateur qui sera donc constitué d’un
soustracteur amplificateur, d’un intégrateur à entrée unique et d’un autre à trois entrées
actives. D’où le schéma suivant :
Page 41
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
+u0
Les éléments passifs sont liés au phénomène étudié par les coefficients de l’équation et les
conditions initiales.
L’intégrateur de sortie est caractérisé par une constante de temps RC égale à l’unité.
L’introduction de la valeur X(0) dans cet intégrateur (symbolisée par X(0) ) nécessite
l’utilisation d’interrupteurs K aux entrées ou sorties de l’A.O. : la tension constante est alors
appliquée au condensateur de l’intégrateur dont une armature est reliée à la masse[24].
R1 R1 R1
X(0) R1
- 2 k1 C
+
2
R 1 k
- X
2 k +
R 1
R
R
Page 42
CHAPITRE II L’amplificateur opérationnel et son utilisation
R1
X(0) R1
R1 R1
C1
- X(0)=X
+
II.9.Conclusion
Dans ce chapitre nous avons rappelé quelques notions sur les amplificateurs. Nous avons
d’abord passé en revue les différents types de montages à base d’amplificateurs opérationnels
utilisés dans notre travail pour la simulation d’un système mécanique. Ensuite, nous avons
donné des exemples d’applications des Ampli. O.A., tels que les amplificateurs, les
intégrateurs, ainsi qu’une liste pas limitative de simulation des composants passifs à l’aide des
Ampli. OA. Ceci va nous faciliter la réalisation d’une étude détaillée concernant la simulation
d’un système a base d’Ampli. O.A. que nous exposerons au prochain chapitre.
Page 43
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
III.1. Introduction
III.2. Définition
Un pendule simple est constitué d’une masse ponctuelle reliée à un fil sans masse,
sans raideur et inextensible. Son mouvement peut être étudié avec ou sans frottement. Dans le
cas du pendule simple, le mouvement est en deux dimensions, sans vitesse initiale, c’est-à-
dire que la masse se déplace dans l’axe du pendule [28].
Nous tenterons de voir l'influence de la masse et de la longueur du pendule simple sur son
mouvement. Nous essayerons également de déterminer les frottements de notre système
expérimental.
Page 44
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
a) Le pendule simple :
⃗⃗
𝑇
A
x t 𝑝⃗ = 𝑚𝑔⃗
On a :
M
J k (III.1)
OZ
Oz est l’axe sortant, passant par O et perpendiculaire au plan formé par le poids et le fil.
Appliqué aux moments du poids de la masse et de la tension du fil, cette équation vectorielle
s’écrit :
OA P OA T J k
Soit analytiquement :
l cos p
l sin 0 J k (III.2)
0 0
Page 45
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
g
0 (III.5)
l
g
La solution est harmonique de pulsation : 0
l
NB : Cette étude peut aussi être traitée par la méthode de Lagrange, en faisant intervenir
l’énergie cinétique et potentielle du pendule.
L’équation de la grange :
d L L
0 (III.6)
dt
On a : L EC EP
L’énergie cinétique :
1 2 (III.7)
EC mv avec v= l
2
soit,
L’énergie potentielle :
1 2 2 1 2 (III.9)
EC ml J
2 2
Le Lagrangien devient :
Page 46
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
1 2 2 (III.10)
L ml mgl(1 cos )
2
On en déduit :
L d L
ml 2 ml 2
dt
(III.11)
L
mgl sin
sin
Approximation petit angle : {
cos 1
g
ml 2 mgl 0 0
l (III.12)
g g
Avec, 20 0
l l
Force : F Moment des forces : M Tension : U
Calculs théoriques :
Page 47
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
g
0 (III.13)
l
l (III.14)
T 2
g
Période T (s)
Résultats expérimentaux :
Nous avons relevé les valeurs de la période d’oscillation d’un pendule simple
Page 48
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Période T (s)
fréquence f(Hz)
Calcul d’erreur :
1
l 2
Différenciant la relation donnant la période d’oscillation : T 2
g
Soit :
T T (III.15)
dT dl dg
l g
Sachant que :
Page 49
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
1
dT 1l 2
2 1
dl 2 2
g
(III.16)
1
dT 2 l 2
dg 2 32
g
21 12
l l
1 dl 3 dg (III.17)
dT g 2 g2
1
T
l 2
2
g
T l g
(III.18)
T 2l 2 g
T l
T 2l
Une erreur de 1 mm sur la longueur, donne une erreur relative de 0,5 % sur la période, dans
le cas d’un pendule de 10 cm de longueur. Cette erreur diminue d’autant plus que le pendule
simple est plus long.
Page 50
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
g (III.19)
0
l
d (III.20)
t
𝜃̇= 𝜃̈ dt 𝜃̇(0)
dt 0
g 𝑡 (III.21)
𝜃̇= ∫ 𝜃 𝑑𝑡+𝜃̇(0)
l 0
𝑡
t
g t (III.22)
𝜃=∫0 𝜃̇ dt (0) = dt 0 dt +𝜃(0)
0
l 0
Cette équation différentielle du pendule simple suggère de réaliser un montage composé des
parties suivantes :
- Un intégrateur inverseur ;
- Un intégrateur non-inverseur ;
g
NB : Le produit des gains des deux étages doit être égale à
l
Page 51
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
-1/p
-1/p
C1
C2
R1
-
R2
+
-
VS1 +
R2
C2 VS2
Etude du montage :
Les équations différentielles régissant les deux intégrateurs de la figure III.5 sont comme suit :
t
1
R1C1 0
VS1= Ve (t )dt VS1 (0)
(III.23)
t
1
R2 C 2 0
VS 2 VS1 (t )dt VS 2 (0)
1
t
1
t
VS 2
R2 C 2 0 R1C1 0
Ve (t )dt VS1 (0)dt VS 2 (0)
(III.24)
Page 52
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
1 1
t
VS 2
R2 C 2
R1C1 0
Ve (t )dt VS1 (0)
(III.25)
1 1
VS 2 Ve (t ) (III.26)
R2 C 2 R1C1
1 1
VS 2 VS 2 0 (III.27)
R1C1 R2 C 2
C’est l’équation différentielle d’un circuit oscillant dont la solution harmonique s’écrit :
Ce qui donne :
1 1
2 (III.30)
R1C1 R2C2
1 1
f (III.31)
2 R1C1 R2C2
Page 53
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Cette pulsation du montage électronique doit être égale à celle de l’oscillateur mécanique
simulé, en l’occurrence le pendule simple, et qui est donnée comme déterminée auparavant
par :
g
2 (III.32)
l
Soit :
g 1
(III.33)
l R1 R2 C1C 2
Cette relation permettra de calculer les valeurs des composants à utiliser pour réaliser le
montage électronique. Elle sert aussi à relier les grandeurs de sortie des deux montages par la
relation ci-dessous, ou la constante α permet le passage d’une unité à l’autre :
g
l RRCC g (III.35)
1 2 1 2
1 l
R1 R2 C1C 2
L’égalité entre les pulsations permet de déduire la valeur de l’un des composants
connaissant la valeur des autres. A titre d’exemple, on peut tirer la valeur de R2 en fixant celle
de R1 et des capacités C1 et C2, en tenant compte des valeurs connues de g et l. On choisit
pour cette dernière les valeurs : l = 20, 30 et 40 cm.
g 1 l
R2 (III.36)
l R1 R2 C1C 2 R1C1C 2 g
Page 54
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
0.2
R2
15 10 10 12 9.8
4
soit : R2 = 136 kΩ
En pratique, on a utilisé la valeur : R2 = 150 kΩ, ce qui donne une valeur de α = 1,1 rd.s-1.V-1
0.3
Pour l = 30cm, on trouve : R2 204 k
15 9.8 10 8
En pratique, on a utilisé la valeur : R2 = 220kΩ, ce qui donne une valeur de α = 1,07 rd.s-1.V-1
0.4 108
Pour l = 40cm, on trouve : R2 272 k
147
En pratique, on a utilisé la valeur : R2 = 270 kΩ, ce qui donne une valeur de α = 0,99 rd.s-1.V-1
1 0 1 1
0 2 f
R1 R2 C1C 2 2 2 R1 R2 C1C 2
Pour : l = 20cm
1 1
f 1,07 Hz
On trouve : 2 (150 10 10 ) (150 10 3 10 6 )
3 6
Pour : l = 30cm
1 1
On trouve : f 0,87 Hz
2 (150 10 10 ) (220 10 3 10 6 )
3 6
Pour : l = 40cm
1 1
On trouve : f 0,8Hz
2 (150 10 10 ) (270 10 3 10 6 )
3 6
Page 55
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Modification du montage :
Les difficultés rencontrées pour faire osciller le précédent montage nous a poussé à
apporter une modification en remplaçant l’intégrateur non-inverseur par un autre de type
inverseur additionné d’un amplificateur.
- Un intégrateur inverseur ;
- Un intégrateur non-inverseur ;
-1/P 1/P
-g/l
C1 R4
C2
R1 R2
1 - R3
-
+ -
+
+
Page 56
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Les équations différentielles régissant les deux intégrateurs de la figure III.7 sont comme suit
t
1
R1C1 0
VS1 Ve (t )dt VS1 (0)
t
1
R2 C 2 0
VS 2 VS1 (t )dt VS 2 (0)
(III.37)
R4
VS 3 VS 2
R3
R4 1 t 1
t
VS 3 Ve (t ) dt V S 1 ( 0) dt VS 2 (0)
R3 R2 C 2 0 1 1 0
R C (III.38)
1
t
R 1
𝑉̇ S3= 4
R3 R2 C 2 R1C1 0
Ve (t ) dt V S 1 ( 0) (III.39)
et :
R 1 1 (III.40)
𝑉̈ S3= 4 Ve (t )
R3 R2 C 2 R1C1
différentielle recherchée.
R4 1 1 (III.41)
𝑉̈ S3 VS 3 0
R3 R1C1 R2 C 2
Page 57
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
C’est l’équation différentielle d’un circuit oscillant dont la solution harmonique s’écrit :
Ce qui donne :
R4 1 1 (III.43)
0 2
R3 R1C1 R2 C 2
1 R4 (III.44)
f
2 R1C1 R2 C 2 R3
Cette pulsation du montage électronique doit être égale à celle de l’oscillateur mécanique
simulé, en l’occurrence le pendule simple, et qui est donnée comme déterminée auparavant
par :
g
0 2
l
g R4
(III.45)
l R1 R2 C1C 2 R3
Cette relation nous permet de déterminer la valeur de l’un des composants connaissant les
autres :
Page 58
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
R4 1
0
A partir de l’équation III.43, on a : R3 R1C1 R2 C 2
0 1 R4
f
2 2 R1C1 R2 C 2 R3
D’où :
1 470 10 3
f 1,08 Hz
L’application numérique donne : 2 3,14 10 6 10 6 10 4 10 12 )
Sous le logiciel LTspice nous générons le circuit sous sa 2ème forme, simulant le pendule
simple :
2ème exemple : Pour R1 = R2 =R3= 1kΩ et C1= C2= 470 nF, on trouve, toujours dans le cas
du pendule de longueur l = 20 cm : R4 = 10 kΩ
Page 59
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
1 15 10 3
f 1,3Hz
On déduit la fréquence : 2 3,14 10 3 10 3 10 3 0,47 0,47 10 6 )
3ème exemple :
Page 60
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
LTspice est basé sur le moteur de simulation SPICE, dont les débuts remontent aux
années 1970,et qui était alors développé àl’Electronics Research Laboratory de l'université de
Californie, Berkeley. Certaines améliorations du code ont été tout spécialement intégrées a
LTspice pour lui permettre d'accélérer notablement les temps de simulation pour le cas très
spécifique des circuits analogiques à découpage (ex. convertisseurs DC-DC, filtres capacités
commutées).
Présentation
Au lancement de l'application, le logiciel se présente comme un éditeur graphique de
schéma électrique. Le logiciel dispose également d'un outil de visualisation des résultats de
simulation, et de plusieurs bibliothèques de composants et éléments passifs traditionnels
(résistances, condensateurs, inductances, diodes, etc.), de quelques composants actifs
(essentiellement des produits LT mais aussi des transistors de différents types), ainsi que des
fonctions mathématiques basiques que nous décrirons plus tard (sources idéales contrôlées,
ligne de transmission, etc.) [30].
Page 61
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Durant les étapes d’essai, nous avons visualisé les tensions de polarisation.
Nous avons reproduit sur LTspice, le circuit proposé à l’étude en considérant les valeurs
pratiques des composants. Les signaux sinusoïdaux générés sont représentés sur les figures ci-
dessous.
Pour le 1ier montage simulé, nous obtenons la réponse indiquée sur la figure III.13. Nous
remarquons que la réponse est sinusoïdale et par conséquent le montage fonctionne en
oscillateur, comme le pendule simple auquel il est équivalent.
Page 62
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Pour le 3ième montage simulé, le signal sinusoïdal résultant de la simulation par LTspice est
comme suit :
Page 63
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
Nous remarquons que la réponse est sinusoïdale dans les trois cas considérés, et par
conséquent le montage fonctionne en oscillateur, comme le pendule simple auquel il est
équivalent, avec des valeurs de fréquence assez proches de la théorie. La différence vient des
valeurs des composants passifs qui sont légèrement différentes des valeurs théoriques, et des
caractéristiques des Ampli. Op. qui ne sont pas idéales.
Nous remarquons également que les amplitudes sont d’autant plus élevées que les
valeurs des résistances R1 et R2 sont faibles.
III.6.L’oscillateur amorti
Si nous introduisons dans le système oscillant un élément qui cause une perte
d’énergie, on recueillera une réponse à amplitude amortie qui aura tendance à s’annuler après
un certain temps plus ou moins long selon la grandeur des pertes énergétiques. L’élément en
question peut être la résistance de l’air, les frottements sur une surface, la résistance au
mouvement, etc.
Page 64
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
d’où,
t
( ) dt (0) (III.49)
0
t
dt (0) (III.49)
0
Soit en définitive,
t t
( ( ) dt (0)) dt (0) (III.50)
0 0
-1/P -1/P
-1
Page 65
CHAPITRE III les montages proposés et leurs réponses
III.7.Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté l’étude relative à la simulation d’un système
oscillant mécanique par un oscillateur électronique. Le pendule simple comme étant un
système mécanique oscillant a été bien présenté dans la première partie du chapitre. En se
basant sur les deux relations caractérisant les paramètres de la réponse des deux systèmes,
nous avons trouvé en l’occurrence la même fréquence, avec des amplitudes proportionnelles
caractérisant les deux systèmes équivalents.
Il est donc possible, en agissant sur ces deux paramètres, de faire ressortir l’équivalence entre
les deux systèmes, aussi bien en régime oscillatoire libre qu’en régime oscillatoire amorti.
Dans ce dernier cas, un troisième coefficient intervient pour caractériser l’amortissement.
Page 66
Conclusion générale
Conclusion Générale
Les amplificateurs opérationnels ont créé un nouveau marché avec l’avènement du
multimédia. Leurs caractéristiques, ainsi que leur coût, les ont, en effet destiné au marché
planétaire. Leurs propriétés remarquables permettent leur utilisation dans différents domaines
d’applications tels que les oscillateurs, les sources de courants ou encore la régulation de
tension.
Durant ce travail de master, nous nous sommes intéressés à la simulation d’un système
mécanique oscillant par un circuit électronique oscillant, à l’aide des amplificateurs
opérationnels, en s’appuyant sur l’expérience acquise au laboratoire de l’université de Jijel
dans le domaine de l’électronique. Nous avons effectué des calculs sur leurs paramètres de
réponses en l’occurrence la fréquence et l’amplitude, en vue de d’établir l’équivalence entre
les deux systèmes.
Nous avons déterminé l’équation différentielle d’un pendule simple choisi comme exemple
de système mécanique, et partant de cette équation nous avons cherché l’oscillateur
électronique équivalent en utilisant des étages à amplificateurs opérationnels. Cette équation
différentielle a permis d’aboutir à un montage composé de trois parties : un intégrateur
inverseur, un intégrateur non inverseur et un amplificateur de gain (-g/l), où l est la longueur
du pendule et g l’accélération de pesanteur. Après analyse du montage, une première relation
nous a permis de déduire des valeurs des composants passifs du circuit électronique. Tandis
qu’une deuxième a permis de revenir au pendule et déduire sa réponse sans faire des mesures.
Page 68
Références bibliographiques
[1] : Cyril Fokam MAMO1 , Évariste Tafo WEMBE1, Daniel TEKO2 , Nicodem NISSO3
, Jean MBIHI3 et Martin KOM2 , Réalisation et simulation d’un modèle rapide
d’Amplificateur Opérationnel en technologie CMOS, Afrique SCIENCE, 07 ,p.11 –
20,(2011).
[2] : T. LEGOU, "Étude et réalisation d’une chaîne d’instrumentation numérique pour
l’identification des ions ", Thèse de Doctorat, Université de CAEN, Mars (2003).
[3] : T. E. WEMBE, H. SU and Y. GAO, "Design and simulation of charge sensitive
preamplifier with CMOS FET implemented as feedback capacitor», NST, p. 241-245,
August (2008).
[4] : M. Julien, « CONCEPTION D’OSCILLATEURS CONTRÔLÉS EN TENSION
DANS LA GAMME 2 GHz - 10 GHz, INTÉGRÉS SUR SILICIUM ET ANALYSE
DES MÉCANISMES À L’ORIGINE DU BRUIT DE PHASE », Thèse de doctorat,
Université Bordeaux 1,(2004).
[5] : H .Ben Aissa , D. Pierre Alain , « Mécanique des systéme multicorps »,Rapport de
synthèse, Université Claude Bernard ,(2013-2014).
[6] : http://www.youtoube.com/watch ?v=T7fRGXc9SRI